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Articles avec #homophobie tag

Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

Publié le par justin

Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

Jaimie Deblieck, le gagnant du concours de Mister Gay Belgium 2017, a été attaqué par des inconnus la nuit dernière alors qu’il sortait avec des amis à Roulers

Jaimie Deblieck, vainqueur du concours Mister Gay Belgium l’année dernière, a été frappé dans la nuit de vendredi à samedi par un inconnu, alors qu’il était de sortie à Roulers, sa ville natale. Hospitalisé le temps d’un contrôle, le jeune homme de 22 ans a finalement pu rentrer chez lui.

Dès son retour, il a publié une photo sur les réseaux sociaux en y ajoutant un commentaire faisant référence à son agression : « M’attaquer par derrière est une chose, mais me qualifier de « Putain de PD » en est une autre, et tu vas le regretter. Je ne vais pas laisser passer ça, lâche », a-t-il écrit.

https://www.facebook.com/jaimiedeblieck/posts/1541746799228409

Le jeune homme a porté plainte auprès de la police.

 

 

sudinfo.be

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Stefano Gabbana défend le T-shirt « I’m Not Gay, I’m a Man »

Publié le par justin

Stefano Gabbana défend le T-shirt « I’m Not Gay, I’m a Man »

Après avoir créé la polémique avec le t-shirt qui dit « I’m Not Gay, I’m a Man », littéralement « Je ne suis pas Gay, je suis un homme », le designer Stefano Gabbana a finalement abordé sa création dans une interview dans Corriere Della Serra dont la vidéo est disponible ici.

« Je suis juste surpris de voir comment, encore aujourd’hui, les gens me surnomment le Gay », a déclaré Gabbana. « Mais pourquoi « Gay » ? En réalité je suis un homme. »Il a ajouté : « C’est juste un mot inventé qui est utilisé pour identifier les gens. Mais je ne veux pas être identifié ou classé pour mon choix sexuel ».

Alors que Gabbana a commenté qu’il ne voulait pas être classé pour son choix sexuel, il n’a pas précisé s’il a un problème ou non avec le fait d’être identifié en tant qu’homme, un mot inventé pour un concept inventé de genre.

Gabbana a apporté le t-shirt et a déclaré : « Je dis qu’il n’y a que des droits de l’homme et c’est tout. La chose la plus importante est l’être humain, sans autres définitions. Ces distinctions sont absurdes et sont utilisées en politique ou par d’autres entités pour exploiter des situations en leur faveur ».

Lorsque le t-shirt a été dévoilé sur Instagram, il a été accueilli avec une rafale de critiques négatives.

« Je préfère être torse nu que de porter cette merde », a écrit un utilisateur à l’époque. « Honte à toi », a dit un autre.

Gabbana avait déclaré publiquement qu’il ne voulait pas être étiqueté comme Gay auparavant.

Gabbana a attiré la colère des LGBTQ pour son soutien à Melania Trump portant ses vêtements. Il a également dit qu’il ne croit pas que les couples Homosexuels devraient être autorisés à adopter des enfants

.sturb.com

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Des agressions homophobes en centre-ville de Dieppe

Publié le par justin

Des agressions homophobes en centre-ville de Dieppe
Fait divers. Deux individus ont commis des agressions ouvertement homophobes, samedi soir en plein centre-ville. Des victimes ont accepté de témoigner, en soulignant le caractère exceptionnel des faits.
 
C’est une publicité dont il se serait bien passé. Quand il est interrogé par la presse, d’habitude, c’est pour parler de culture, de cinéma, de rêve et de paillettes... Mais plusieurs raisons l’ont mené à vouloir parler publiquement du drame qui s’est joué dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1 h 30, place du Puits-Salé.

Nicolas Bellenchombre, bien connu à Dieppe pour être le président de l’association Ciné Deep et le directeur artistique du festival du film canadien, rentrait du casino, avec son compagnon Alexis. « On chantait. Rue du 19-Août-1942, on a dépassé deux hommes qui fumaient. Une fois passés, ils nous ont interpellés et envoyé des projectiles, des briquets ». Nicolas et Alexis continuent à avancer sans se retourner ni répondre aux provocations. Mais les deux hommes les rattrapent et les prennent à parti : « Pourquoi vous nous regardez ? C’est quoi ce parapluie de pédé ? » Avant que Nicolas et Alexis se rendent compte de quoi que ce soit, les coups pleuvent : « Alexis a pris un coup de poing et a réussi à se sauver en courant, reprend Nicolas Bellenchombre. Et ils ont dit : On se met sur la grosse tarlouze. Alors, je leur ai proposé de prendre mon argent, mon téléphone, mon sac. Ils ont répondu : C’est pas ça qu’on veut, c’est ta gueule. Ils m’ont frappé au visage, je suis tombé, ils ont continué à me frapper aux jambes et à la tête. Mes oreilles bourdonnaient et un voile blanc est passé devant mes yeux, mais j’ai réussi à me relever. Quand ils ont vu qu’Alexis, un peu plus loin, appelait à l’aide et téléphonait aux secours, ils sont partis en courant. Juste après avoir écrasé mon téléphone, par terre, d’un coup de talon. »

À l’arrivée de la police, les pompiers sont alertés : ils emmènent Nicolas, en sang et très choqué, aux urgences. Souffrant de multiples traumatismes crâniens et d’un épanchement de liquide céphalorachidien, il y restera jusqu’au lendemain soir. Alexis, lui, embarque à bord de la voiture de police, qui va tourner en ville à la recherche des agresseurs. En vain.

« Ils auraient pu me tuer »

Si Alexis a pu porter plainte dès le lendemain au commissariat, Nicolas, lui, doit rester immobile, chez lui, pendant six semaines : « Des policiers viendront chez moi prendre ma plainte. » Et il redoute déjà de ressortir, surtout le soir : « Alexis est angoissé, il regarde derrière lui sans cesse quand il est dans la rue. On est hypertraumatisés : ce qui nous est arrivé est inattendu, totalement gratuit et extrêmement violent. Ils auraient pu me tuer. »

Pourtant, quelques jours à peine après l’agression, le visage et le corps encore tuméfiés et endoloris, en proie à de sérieuses céphalées, Nicolas veut passer un message. Un message important qui justifie en grande partie son envie de parler : « Je ne veux pas en rester là car ça doit servir d’exemple pour l’avenir : je veux que ces deux hommes soient retrouvés et jugés. Dieppe n’a jamais été et n’est pas une ville homophobe. Il s’agit, surtout, de ne pas faire d’amalgame : ça peut arriver n’importe où, Dieppe n’est pas une ville où ça craint. Mais de la misère humaine et de la connerie, on en trouve partout. » Autre précision qui peut avoir son importance : « Mes agresseurs étaient Français et bien blancs, ce n’étaient pas des migrants ! »

Le caractère homophobe ne fait aucun doute, puisqu’un autre Dieppois, qui lui souhaite garder l’anonymat, témoigne à son tour : « C’était vers minuit, le même soir. Je rentrais chez moi, accompagné. Quatre hommes se sont mis à nous insulter de « pédé » et « fils de pute », en nous suivant vers l’église Saint-Rémy. Mon ami est rentré dans un bar mais je n’ai pas entendu qu’il m’appelait et j’ai continué à marcher. Alors l’un des hommes m’a roué de coups, y compris quand j’étais à terre, pendant qu’un autre regardait et que les deux derniers se tenaient plus loin. Ça s’est arrêté quand des clients du bar sont ressortis. Je suis allé direct à l’hôpital. » Il assure ne jamais avoir subi de près ou de loin de telles agressions auparavant à Dieppe « où je suis né et où j’ai toujours vécu. Et je ne changerai pas ma façon de vivre et de sortir ».

Nicolas Bellenchombre va lui aussi se soigner et reprendre une vie aussi normale que possible. À Dieppe, cette ville qu’il aime, où il s’est installé et où une foule innombrable lui a témoigné, par mille biais, son soutien. Parmi ces attentions, celle du maire Nicolas Langlois : « J’ai eu Nicolas au téléphone. Ce qui s’est passé est intolérable et ne doit pas se reproduire. J’ai ensuite échangé avec le commissaire pour faire le point, lui faire part de mon opinion et lui demander de me tenir informé des suites. »

Des faits « complètement isolés »

La police dieppoise s’est saisie de l’affaire et mène l’enquête.
De mémoire de Dieppois, une seule autre agression explicitement homophobe a eu lieu dans la cité d’Ango. C’était aussi un samedi soir, en juillet 2010 : trois jeunes interpellent un couple d’hommes à proximité du pont Colbert, avec des propos clairement homophobes, avant de rouer de coups l’un d’entre eux, tandis que le second fuit pour prévenir les secours. La victime, un cinéaste parisien, ressort des urgences douze heures plus tard, avec une trentaine de points de suture. Et la ferme intention de revenir à Dieppe voir ses amis, malgré tout.
« Ça ne colle pas 
avec Dieppe
 »
Quelques jours plus tard, les policiers appréhendaient les auteurs des faits, trois individus, âgés de 17 et 18 ans, avant leur passage devant la justice, l’année suivante.Une source policière confirme que ce sont là les seuls faits qualifiés d’homophobie qui se soient produits à Dieppe : « Les faits de samedi soir sont complètement isolés. Ils sont curieux et ne collent pas du tout à ce qui se passe à Dieppe en général. Nous ne recevons pas même de main courante pour des problèmes d’homophobie et nous n’avions aucun signe avant-coureur » pour les derniers faits survenus samedi soir. Des faits qui sont confirmés mais pas commentés, une enquête étant en cours. Au commissariat, on confirme également, néanmoins, qu’une « autre agression, moins grave, a eu lieu le même soir non loin de là, sûrement perpétrée par les mêmes auteurs ».
Dernière confirmation : le commissaire de police dieppois a été en contact avec le maire Nicolas Langlois et le député Sébastien Jumel au sujet de l’agression de samedi soir : « C’est le procédé normal en cas d’infraction et de trouble à l’ordre public 
 
 
.paris-normandie.fr

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L'ONU met en garde l'Indonésie contre la répression anti-LGBT

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L'ONU met en garde l'Indonésie contre la répression anti-LGBT

Le haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a mis en garde l'Indonésie mercredi contre la montée de l'intolérance à l'égard de la communauté LGBT, à la suite de récentes arrestations dans l'archipel d'Asie du Sud-Est.

Depuis quelque temps, des ministres, des conservateurs et des groupes islamistes se livrent publiquement à des propos homophobes, tandis que la police indonésienne a fréquemment recours aux strictes lois anti-pornographie pour réprimer des membres de la communauté LGBT.

« Le discours haineux contre cette communauté, qui est semble-t-il utilisé cyniquement à des fins politiques, ne va qu'aggraver ses souffrances et créer des divisions inutiles », a déclaré Zeid Ra'ad Al Hussein lors d'une conférence de presse à Jakarta, à l'issue d'une visite de trois jours.

Depuis la chute du régime dictatorial de Suharto en 1998, l'Indonésie est devenue l'un des pays les plus progressistes de la région, a observé le haut commissaire de l'ONU.

« Depuis 1998, l'Indonésie a réussi une transition vers la démocratie et l'a associée à une importante croissance économique. À un moment où elle consolide ses avancées démocratiques, nous recommandons avec insistance aux Indonésiens d'aller de l'avant - et non pas en arrière - en matière de droits humains », a souligné Zeid Ra'ad Al Hussein.

Ses déclarations interviennent sur fond de répression visant la petite communauté LGBT dans le pays musulman le plus peuplé au monde, alors que les organisations de défense des droits de l'homme ne cessent de dénoncer les abus.

Les relations homosexuelles sont légales en Indonésie, à l'exception de la province d'Aceh, la seule du pays à appliquer la loi islamique (charia).

La police y a récemment interpellé des femmes transgenres, leur a coupé les cheveux de force et les a contraintes à mettre des habits d'hommes.

Par ailleurs, le Parlement indonésien examine actuellement un amendement au Code pénal qui rendrait illégales les relations homosexuelles ainsi que l'adultère.

afp

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Marseille : la Manif pour tous attaque la subvention de la Ville pour l'Europride

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Marseille : la Manif pour tous attaque la subvention de la Ville pour l'Europride
La Manif pour tous, collectif d'associations très à droite né de l'opposition à la loi sur le mariage homosexuel, a contesté jeudi, devant la justice administrative, une subvention allouée en mars 2013 par la ville de Marseille à une association gay et lesbienne pour organiser l'Europride. L'antenne Paca de La Manif pour tous demandait au tribunal de Toulon d'annuler les 100 000 euros votés à l'époque par la municipalité marseillaise et d'ordonner le remboursement des sommes versées, a précisé l'avocat du mouvement, André Bonnet. Le tribunal doit rendre sa décision sous quinzaine, a ajouté Me Bonnet, qui indique que le rapporteur public a conclu au rejet au fond de l'ensemble de la requête. "On verra ce que dira le tribunal mais je pense qu'on ira en appel", a indiqué l'avocat.
 
Sur le fond, la Manif pour tous soutient que l'attribution d'une telle subvention "échappe à la compétence communale", selon Me Bonnet, qui explique dans ses conclusions que "la commune ne pouvait légalement s'engager dans un débat politique national, étant rappelé que l'un des objectifs principaux annoncés de la manifestation était l'obtention du mariage homosexuel et que la loi n'avait alors pas encore été adoptée".
 
La subvention allouée par la Ville avait été attribuée à l'association Lesbian & Gay Parade Marseille, chargée d'organiser du 10 au 20 juillet 2013 l'Europride, qui devait réunir plusieurs centaines de milliers de participants. Au final, la manifestation s'était soldée par un bilan calamiteux : nombreux couacs d'organisation, concerts annulés, et surtout, une fréquentation très en deçà des chiffres annoncés. À l'époque, par ailleurs, sur fond de rivalités entre plus associations LGBT marseillais, d'anciens cadres de la Lesbian en Gay Parade avait dénoncé la "main mise "sur l'événement de Sébastien Chenu.
 
Un adhérent UMP alors proche de Jean-Claude Gaudin et de Jean-François Copé, et dont la boîte de com, SC Conseils, avait facturé ses services 7 000 € pour avoir, entre autres, "apporté des témoignages sur le site internet de l'Europride" et obtenu "le parrainage de Laurent Kerusoré, acteur de Plus belle la vie", s'était expliqué Sébastien Chenu dans le Nouvel Observateur. "Le message (de la Ville, NDLR) était on ne peut plus clair. Si nous souhaitions une subvention, elle passait par un contrat avec le prestataire de leur choix, dans ce cas précis SC Conseils, la boîte de com' de Sébastien Chenu", avait confié en "off" un ancien responsable de la manifestation, alimentant des soupçons de favoritisme jamais étayés. "L'ensemble de cette opération a été réalisée dans un strict respect du cadre légal et réglementaire" a toujours martelé Sebastien Chenu. Il est aujourd'hui député du Nord sous les couleurs du Front national.
 
 
laprovence.com avec AFP

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Un patineur gay résiste face à la Maison Blanche

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Un patineur gay résiste face à la Maison Blanche

JO 2018Le patineur ouvertement gay Adam Rippon reproche au vice-président Mike Pence son hostilité envers la communauté homosexuelle.

Le vice-président américain Mike Pence a affiché jeudi sur twitter son soutien à Adam Rippon, le patineur américain ouvertement gay présent à Pyeongchang pour les JO-2018, qui l'avait accusé d'avoir tenu par le passé des propos homophobes.

Le patineur, interrogé par le quotidien USA Today il y a un mois, avait critiqué le choix du vice-président comme chef de la délégation américaine pour les JO-2018 Pyeongchang, en raison de ses positions anti-gays.

Le sportif avait notamment soutenu que Mike Pence soutenait les méthodes thérapeutiques visant à soigner les gays de leur homosexualité, et laissé planer le doute sur sa présence au sein de la délégation américaine au moment de rencontrer le vice-président avant la cérémonie d'ouverture des JO prévue vendredi comme le veut la tradition.

«@Adaripp Je veux que vous sachiez que nous sommes AVEC VOUS», a twetté Mike Pence jeudi. «Ne laissez pas des fake news vous distraire. Je suis fier de vous et de TOUS LES GRANDS athlètes et mon seul souhait pour vous et de toute la #TeamUSA est de ramener l'or à la maison. Allez les chercher!»

 

Le tweet du vice-président américain a été publié quelques heures après qu'USA Today ait assuré que le patineur avait refusé de rencontrer Mike Pence pour discuter des accusations lancées par le patineur.

Avant de tweeter ce soutien, le vice-président, arrivé jeudi en Corée du Sud, a démenti que les propos incriminés tenus en 2000 lors de sa campagne pour le Congrès, soient un soutien à la conversion des homosexuels. «Les ressources devraient aller directement à ces institutions qui offrent de l'aide à ceux qui cherchent à changer leur comportement sexuel», avait-il expliqué dans un communiqué publié en 2000 sur son site officiel de campagne. «Un journaliste essaie de fausser une vieille non-histoire de 18 ans afin de semer les graines de la division. Nous ne laisserons pas faire cela!! #FAKENEWS», a-t-il également tweeté jeudi.

Rippon qui fait partie des trois représentants américains pour l'épreuve masculine de patinage artistique, a déjà prévenu qu'il ne participera pas à la traditionnelle réception organisée à la Maison Blanche pour les sélectionnés olympiques à leur retour de Corée du Sud. «Je ne pense pas que l'administration actuelle représente les valeurs que l'on m'a enseignées quand j'ai grandi», avait-il dit il y a un mois.

 (afp/nxp)

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La police met fin à un mariage entre un Français et un Cambodgien

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La police met fin à un mariage entre un Français et un Cambodgien

La police de l’immigration a interdit samedi 3 février un mariage organisé à Kratie entre un Cambodgien de 23 ans et un Français de 36 ans. Un porte-parole de la police a indiqué que ce mariage a été interdit car l’union entre personnes du même sexe n’est pas reconnue au Cambodge. 

Le couple n’avait pas demandé d’autorisation pour organiser le mariage. Selon la police, les deux hommes ont été convoqués pour être questionnés et recevoir une séance d’éducation aux lois cambodgiennes.

Si le mariage LGBT n’est pas reconnu au Cambodge, plusieurs personnalités politiques ont pris position en faveur de sa légalisation. En février 2004, le roi Sihanouk avait notamment déclaré qu’en tant que “démocratie libérale”, le Cambodge devait permettre “le mariage entre un homme et homme, ou entre une femme et une femme”. 

Selon le Centre cambodgien pour les droits de l’homme, les membres de la communauté LGBT au Cambodge sont souvent victimes de menaces, mauvais traitements, isolation et discrimination, surtout dans les zones rurales. 

 

lepetitjournal.com

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Homophobie : Jean-Marie Le Pen soigne sa défense… chez Michou

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Homophobie : Jean-Marie Le Pen soigne sa défense… chez Michou

A 89 ans bien sonnés, Jean-Marie Le Pen ne sort plus si souvent en ville. Pourtant, samedi soir dernier, c’est dans un lieu où on ne l’attend pas forcément qu’il a passé la soirée. Accompagné de sa femme Jany, il a assisté aux spectacles transformistes du cabaret montmartrois « Chez Michou », dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Arborant une veste bleue - la couleur fétiche de Michou - il a même posé aux côtés du propriétaire des lieux, figure des nuits parisiennes et… de la communauté homosexuelle.

Il avait critiqué l’hommage à Xavier Jugelé

Petite provocation ou clin d’oeil destiné à amadouer les juges ? Le cliché n’a en tout cas rien d’innocent. Ce mercredi matin - quatre jours à peine après cette folle soirée - Jean-Marie Le Pen doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour « provocation à la haine et injure publique envers les homosexuels ». En mars 2016, il avait assuré que la pédophilie « a trouvé ses lettres de noblesse dans l’exaltation de l’homosexualité ». Il avait récidivé en avril 2017, critiquant l’hommage à Xavier Jugelé, policier assassiné par un terroriste sur les Champs-Elysées : « Plutôt hommage à l’homosexuel qu’au policier », avait commenté le fondateur du Front national, évincé du parti en 2015 par sa fille Marine. Pour l’eurodéputé, cette audience tiendra lieu de mise en jambe judiciaire. Vendredi, le tribunal de Versailles rendra en effet sa décision sur son exclusion du Front national.

 

 

.leparisien.fr

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L’INDONÉSIE CLASSE L’HOMOSEXUALITÉ COMME MALADIE MENTALE

Publié le par justin

L’INDONÉSIE CLASSE L’HOMOSEXUALITÉ COMME MALADIE MENTALE

Alors qu’un projet de loi visant à criminaliser le sexe homosexuel est introduit au parlement du pays, l’Indonésie a décidé de classer l’homosexualité au rang des « maladies mentales ».

Le ministère de la Santé du pays a annoncé vendredi qu’il était sur le point de publier un guide médical basé sur deux rapports réalisés ces deux dernières années, l’un par l’Association des psychiatres d’Indonésie et le second émanant du ministère lui-même.

« Les gays et les bisexuels sont exposés à des problèmes émotionnels tels que la dépression due à des crises d’identité alors que les transsexuels sont susceptibles de souffrir de maladies mentales », lit-on dans le premier tandis que le second affirme que « l’homosexualité est contraire à l’éthique du pays ».

Actuellement, l’homosexualité est légale en Indonésie, à l’exception de la province d’Aceh, où la charia est appliquée. Mais si le nouveau projet de loi est adopté au parlement du pays, les relations homosexuelles pourraient devenir illégales dans tout le pays.

La loi pourrait être votée dans les deux prochaines semaines. Le projet de loi, qui a le soutien des 10 principaux partis politiques du pays, rendrait les rapports homosexuels passibles de cinq ans de prison.

http://24gay.fr

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Deux militantes LGBT refusées au Vatican

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Deux militantes LGBT refusées au Vatican

Les organisateurs d'une conférence sur la place de la femme dans l'Eglise ont décidé de déplacer leur réunion du Vatican à la Curie générale des Jésuites à Rome.

Selon la directrice de l'association, la raison est le refus du cardinal Kevin Farrell, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, d'inviter deux militantes LGBT.

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Afrique du Sud Un couple gay insulté et humilié par la police, la scène diffusée dans une vidéo

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Afrique du Sud Un couple gay insulté et humilié par la police, la scène diffusée dans une vidéo

Un couple homosexuel sud-africain a été victime d'insultes et d'humiliation homophobes de la part de deux policiers. La scène a été filmée et diffusée sur internet dans une vidéo devenue virale, ruinant la vie des deux victimes

Deux agents de police ont intimidé, insulté et humilé deux hommes qu'ils ont surpris alors qu'ils avaient une relation sexuelle dans une voiture à Pietermaritzburg, en Afrique du Sud.

Une vidéo de la scène est apparue sur les réseaux sociaux dans laquelle on voit les deux hommes, affligés et effrayés, essayant de couvrir leurs parties génitales mais s'en voyant interdits par leurs agresseurs.

Assis dans leur véhicule, complètement exposés, ils sont l'objet des insultes et des injures des policiers.

Un des officiers demande même à son collègue de prendre des photos du couple, avant de leur crier dessus alors qu'ils tentent une fois de plus de se couvrir.

Le couple s'excuse désespérément, mais l'un des agresseurs leur dit: "C'est une honte de ce que vous faites. Les hommes ne sont pas censés faire cela".

L'un des policiers plaisante alors sur l'arrestation du couple, avant de leur dire finalement de s'habiller et de s'en aller.

Thabiso Mogapi, président d'Action for Social Justice International, a déclaré que son organisation avait identifié le couple et les soutenait avec une aide psychologique et juridique.
"Ils ne s'en sortent pas du tout", a-t-il dit. L'un des deux hommes est un enseignant et il se fait maintenant moquer par ses propres élèves et ses collègues".

La famille de l'autre l'a renié. Ils ne savaient pas qu'il était gay. 
Il a déclaré que les hommes qui avaient filmé la vidéo et l'avaient mise en ligne sur les réseaux sociaux avaient "ruiné et détruit" la vie des deux victimes.

Le Réseau gay et lesbien de Pietermaritzburg a déclaré que la vidéo était "méprisable" et "bouleversante".
"Nous voulons aller plus loin et nous essayons de mettre la main sur le couple afin que nous puissions les aider à faire des déclarations s'ils veulent faire ouvrir une enquête", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la police d'Alexandra a déclaré qu'elle essayait de déterminer qui étaient les officiers présumés responsable de la vidéo.
Elle a précisé que si le couple ne se présentait pas et n'engageait pas de poursuites contre les hommes qui les ont maltraités, il serait difficile d'enquêter. "La police est formée pour ne pas discriminer. C'est contre la loi", a-t-elle a ajouté.

Il est cependant probable que le couple ne décidera pas d'engager des poursuites car la plupart du temps les victimes ont peur d'être identifiées et abusées à plus grande échelle encore.

 

 

e-llico.com

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Polémique au Ghana après des tests d'homosexualité

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Polémique au Ghana après des tests d'homosexualité

Amnesty International dénonce la décision des autorités ghanéennes d'avoir fait passer des tests médicaux à deux étudiants accusés d'avoir eu des rapports sexuels entre eux.

Les tests se sont traduits par "la torture et la dégradation de leur dignité humaine", a protesté l'organisation de défense des droits de l'homme.

Le fait de soumettre les deux étudiants à ce genre de test est une violation de la constitution ghanéenne, a dit à la BBC le porte-parole d'Amnesty International au Ghana, Robert Amoafo.

Les deux étudiants âgés de 18 et 23 ans auraient été surpris en train d'avoir des rapports sexuels, dans une chambre d'étudiants d'une université de Takoradi, une ville située dans l'ouest du Ghana.

Une porte-parole de la police, Olivia Adiku, a confirmé à la BBC que des tests médicaux avaient été effectués sur les organes génitaux des deux étudiants, dans le cadre d'une enquête sur l'incident.

L'homosexualité est une pratique illégale au Ghana.

Des chefs religieux et des hommes politiques, dont l'actuel président du parlement, s'opposent à sa légalisation.

 

 

.bbc.com

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L'administration Trump refuse de signer une déclaration de soutien des pays américains au mariage gay

Publié le par justin

L'administration Trump refuse de signer une déclaration de soutien des pays américains au mariage gay

Sept pays du continent américain ont signé une déclaration de soutien à l'égalité du mariage, mais les États-Unis ont refusé d'y prendre part.

La Cour interaméricaine des droits de l'homme a ouvert la voie au mariage gay dans 16 pays du continent amériacian en déclarant que le mariage entre conjoints de même sexe était un droit de la personne, il y a quelques jours.

Le tribunal a notamment estimé que le Costa Rica violait ses obligations liée à la Convention américaine des droits de l'homme.

Depuis cette décision, sept des huit pays membres du Groupe LGBTI de l'Organisation des États américains (OEA) ont signé une déclaration appuyant l'opinion de la Cour, mais les États-Unis ont refusé de le faire.

Les pays qui ont signé la déclaration sont l'Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Mexique et l'Uruguay. Les Etats-Unis sont le seul pays membre de ce groupe à ne pas avoir apposé leur siganteure à la déclaration. 

Le directeur de l'organisation Human Rights Campaign Global a réagi en considérant le refus de l'administration Trump-Pence de signer cette déclaration en faveur de l'égalité du mariage et des droits des transgenres "profondément troublant".

"Alors que l'administration US est à l'origine d'une série d'attaques contre la communauté LGBTQ ces derniers temps, elle abandonne aussi les personnes LGBTQ du monde entier. Nous avons désespérément besoin d'un leadership qui fera progresser l'engagement des États-Unis envers les droits des personne LGBTQ aux États-Unis et à l'étranger", a-t-il déclaré.

L'avis consultatif de la Cour interaméricaine des droits de l'homme réaffirme aussi les droits des personnes transgenres sur les questions de changement de nom, ou encore de rectification des références de genre sur les documents d'identité.

 

 

e-llico.com/

 

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Rencontre avec Fasséry Kamissoko, jeune cinéaste en lutte contre l'homophobie qui sévit au Mali

Publié le par justin

Rencontre avec Fasséry Kamissoko, jeune cinéaste en lutte contre l'homophobie qui sévit au Mali
Alors que nous consacrons notre une à la montée de l'homophobie dans le monde, nous avons interviewé le cinéaste malien Fasséry Kamissoko. Ce jeune homme de 19 ans a réalisé et interprété le rôle principal du court-métrage "Dix-Sept" qui raconte le destin tragique d'un lycéen moqué et lynché par ses camarades parce que jugé efféminé. Avec ce film il espère avoir "contribué à une prise de conscience collective des hommes et femmes témoins des discriminations envers les personnes LGBTQI au Mali", alors que 98% des habitants du pays jugent l'homosexualité comme "un mode de vie inacceptable".

Qu’est-ce qui a vous a décidé à tourner un court-métrage sur l’homophobie au Mali ?

Fasséry Kamissoko - L’idée de ce film part du triste constat des conditions de vie des personnes homosexuelles. Le sujet divise beaucoup, d'autant que ces dernières années l’homosexualité s'est retrouvée au centre des débats publics de certains pays africains, dont le Mali, à cause de faits divers largement relayés sur les réseaux sociaux qui impliquaient sans preuve une frange influente de l’élite politique, économique et culturelle du pays.

 

À côté de ça, une conscience reste encore à définir en Afrique, où, de peur d'être traités d'afro-pessimistes ou d’assimilés au service de l’Occident, les gens se complaisent dans l'enfer de l'homophobie quotidienne (insultes, blagues, et stéréotypes dévalorisants, parfois des violences plus graves et appels au meurtre…). Avec ce film, je me suis révolté à mon modeste niveau contre l'entreprise de destruction systématique du droit au respect de la vie privée, contre les modes de penser la sexualité qui ne produisent que des fanatiques, des frustrés, des sadiques et des homos refoulés. J'ai souhaité dénoncer le fléau de l'homophobie.

Pourquoi avoir choisi un cadre scolaire pour votre film ?

La plus grande tolérance actuelle de l’homosexualité ne change pas grand-chose à la situation des jeunes qui s’interrogent sur le fait d'assumer ou non leur orientation sexuelle. Or ils se retrouvent face à l’impossibilité d’en parler et d’exprimer ce qu’ils ressentent. C'est comme si on leur niait le droit de se construire. Ces jeunes sont alors obligés de se dissimuler vis-à-vis de leur entourage, leur famille comme leurs camarades de classe. A cause de ça, ces jeunes finissent par perdre leur estime d'eux, ce qui les mène parfois à la dépression voire au suicide.

Quelles sont les ressorts de l’homophobie au Mali ?

L’homosexualité au Mali n’est pas seulement illégale, elle est aussi considérée comme une pathologie. Au sens de la psychiatrie, bien sûr, mais d’abord au sens physique. La drogue, le sida, la prostitution et l'homosexualité sont généralement cités ensemble dans les discours officiels et semblent occuper la même place de dégénérescence.

Pour autant, si tous les homophobes maliens condamnent les pratiques homosexuelles, ils ne le font pas pour les mêmes raisons. Les arguments avancés sont de plusieurs ordres. Le premier serait d'ordre socio-économique, à cause de la pauvreté et de la misère. Il y a aussi l’argument démographique qui veut que l’homosexualité aille contre la pérennisation de l’espèce humaine. L’argument naturaliste, aussi, qui soutient que l’homosexualité est contre-nature étant donné la nature ne s’est pas trompée en dotant l’homme d’un pénis et la femme d’un vagin, ajoutant que le pénis serait fait pour le vagin et non pour l’anus. Enfin il y a l'argument religieux qui défend les valeurs du dogmatisme patriarcal hétéronormé à travers le Coran et la Bible.

De fait, les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes sont marginalisés et très souvent obligés de mener une double vie : celle de l’époux fidèle et attentionné le jour et celle du randonneur-amant d’un jeune éphèbe dans la soirée.

Sur les réseaux sociaux, des internautes diffusent les noms et photos de ceux qu’ils suspectent d’être homosexuel. C’est une pratique courante ?

C'est loin d’être nouveau mais ce phénomène est en augmentation, voire se banalise. Hormis ces dénonciations calomnieuses, on compte des lynchages des mises à nu publics, des insultes à travers des expressions comme pédé, salope, enculé, tante… Surtout, il devient impossible de mener une activité professionnelle ou de participer activement à la vie politique et publique une fois l'homosexualité révélée.

Comment vit-on lorsque l’on est homosexuel au Mali ? Doit-on forcément se cacher ?

Dans un pays où l’homosexualité est durement blâmée, les gays ne peuvent pas espérer vivre une sexualité découverte. D’ailleurs, les homosexuels ne sont pas les seules victimes de la violence homophobe. Celle-ci vise également tous ceux qui n’adhèrent pas à l’ordre classique des genres : travestis, transgenres, bisexuels, femmes hétérosexuelles avec une forte personnalité, hommes hétérosexuels délicats ou manifestant une grande sensibilité.

Comment votre film a-t-il été perçu au Mali ?

L’homosexualité africaine est très peu étudiée et documentée et l’homophobie africaine l’est encore moins. Ici le tabou culturel semble se doubler d’un tabou sociologique. Le film dénonce à travers l’histoire du jeune que j’interprète à l’écran, l’opinion populaire, en recyclant le thème connu de l’association de l’homosexualité et de non-conformité au modèle hétérosexuel. Après sa médiatisation internationale, Dix-sept a été l’objet d’une vive controverse au Mali, notamment, lors de sa diffusion en salle. Un grand nombre de spectateurs satisfaits du sort réservé au jeune protagoniste ont expliqué que dans le Coran les relations entre hommes sont décrites comme “la pire des abominations”, un“crime ignoble et scandaleux pour laquelle la cité de Sodome aurait été détruite par Dieu”. L’homophobie a été instrumentalisée, non pas par les détenteurs du pouvoir à des fins politiques, comme c’est souvent le cas, mais bien par le peuple pour nommer la déchéance des élites, qualifiées d'occidentales et post-coloniales. En dépit de ces réactions, j'ose espérer avoir contribué à une prise de conscience collective des hommes et femmes témoins des discriminations envers les personnes LGBTQI dans le Mali actuel et en Afrique.

Est-ce que vous pensez que la société malienne va évoluer sur cette question ? Que préconisez-vous pour faire évoluer les mentalités ?

Je crois qu’au lieu de nous focaliser sur ce qui nous choque ou nous déplaît dans la vie sexuelle de l’autre sans que nous puissions le changer, nous devrions tenter d’appartenir au petit monde des gens qui osent vivre leur vie à leur guise, sans cracher sur celle des autres.

 

.lesinrocks.com

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JAMAIQUE : STEVEN ANDERSON PASTEUR HOMOPHOBE INTERDIT D’ENTRER SUR L’ILE

Publié le par justin

JAMAIQUE : STEVEN ANDERSON PASTEUR HOMOPHOBE INTERDIT D’ENTRER SUR L’ILE

Steven Anderson, de la Faithful Word Baptist Church dans l’État américain d’Arizona, devait se rendre en Jamaïque pour un «voyage missionnaire» d’une semaine, le 28 janvier.

Cependant, cette semaine, le gouvernement jamaïcain a décidé d’interdire au prédicateurs de se rendre dans ce pays, sous la pression des activistes.
Un porte-parole du ministère de la Sécurité nationale a déclaré au Guardian : « La décision a été prise par le chef de l’immigration parce que les déclarations du pasteur ne sont pas favorables au climat actuel. »
L’activiste gay Jay John, qui avait appelé à l’interdiction du pasteur, a ajouté: « Je suis heureux que le leadership ait été démontré dans la protection des Jamaïcains LGBTQ, des femmes et d’autres groupes minoritaires que Steven Anderson a attaqués par le passé
« C’est un résultat positif dont je suis très heureux. »

Steven Anderson avait été interdit d’entrer en Afrique du Sud, où il comptait « conquérir des âmes ». Sa visite avait suscité un tollé et une pétition en ligne contre sa venue avait recueilli plus de 60 000 signatures.
« Steven Anderson et les membres ou proches de son Église sont interdits d’entrer en République d’Afrique du Sud, avait annoncé le ministre de l’intérieur Malusi Gigaba. Nous avons le devoir d’éviter tout préjudice et toute manifestation de haine, quelle que soit sa forme, contre les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transsexuels. »
Le prédicateur, adepte d’une lecture littérale de la Bible, suscite régulièrement la controverse. Il a notamment qualifié les homosexuels de pédophiles. Il avait prié en 2009 pour la mort du président américain Barack Obama en raison de ses convictions pro-avortement et qualifié les victimes de l’attentat du Bataclan à Paris en novembre 2015 de « fidèles du diable ».

Ce prédicateur extrémiste avait demandé la lapidation pour les prêtres qui marient les couples homosexuels, avait demandé au gouvernement américain qu’il condamne et exécute les gays.

Il est connu pour ses campagnes de porte-à-porte afin de convertir des musulmans, ou, encore, pour ses prières pour la mort de Caitlin Jenner. Il est aussi négationniste et antisémite

 

gaydial.com

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Cameroun: Agression homophobe d’un gay à Bertoua

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Cameroun: Agression homophobe d’un gay à Bertoua

Un bourreau homophobe attaque et fait chanter un responsable de l’organisation Health And Human Rights Cameroon. L’attaque l’expulse de son domicile et prive l’association de son siège.

Dans la nuit du 16 janvier, le directeur administratif et financier de l’organisation Health And Human Rights Cameroon, nommé sieur Krys (pseudonyme), est agressé dans son domicile par un repris de justice aux environs de 2 heures du matin.

D’une orientation sexuelle discrète, le défenseur des droits humains vit depuis plusieurs années déjà dans la ville de Bertoua. Leader communautaire et point de référence sanitaire des personnes LGBTI. D’une réputation grandissante, il fait aujourd’hui l’objet de plusieurs attentions dans la ville, d’où la naissance de plusieurs inimitiés.

Krys déclare :

«  Comment peut-on s’en prendre aux personnes sans défense ? Tout le monde a droit à la vie »

C’est de ce fait que, dans la nuit du 16 janvier 2017 aux environs de 2 heures du matin, pendant que Krys est endormi. Meyo Bilounga Audrey, le repris de justice, s’avance vers son domicile.

Arrivé sur le lieu, armé d’un poignard, le bourreau qui s’est au préalable bien informé sur sa cible, commence à hurler son nom tout en défonçant sa porte : « Homo! Pedé! Ouvres ta porte! Je sais que tu es là! Association de diables! »

Il faut noter que, le lieu d’habitation de la victime sert également de lieu de rencontres des bénéficiaires LGBTI et de réunions pour l’association Health And Human Rights Cameroon (2HRC) car n’ayant pas encore de siège.

D’un réveil brutal, la victime pris de panique, se met à négocier avec le bourreau après avoir ouvert la porte. Ne voulant pas céder à la requête d’une somme émise par le bourreau d’un montant de 250.000 francs CFA (380 euros), il subit une sévère bastonnade. Par la suite, le bourreau le rassure qu’il prendra la peine d’informer toute sa famille et ses collègues de son orientation sexuelle après l’avoir poignardé (ce qui n’était qu’une menace).

À ce moment, la victime qui possède une somme de 83 000 francs CFA (126 euros) dans son compte Orange Money, passe son téléphone et son mot de passe au bourreau qui effectue un transfert vers son compte. Insatisfait du montant, Meyo replonge Krys dans la bastonnade. À bout de souffle, la victime lui apprend qu’il détient une bonne somme d’argent chez un ami et qu’ils doivent s’y rendre pour la récupérer.

S’étant mis en route, à la vue d’une patrouille de gendarmes la victime commence à crier à l’aide.  Meyo prend fuite en amenant avec lui son téléphone, son ordinateur et ses clés en faisant la promesse de revenir lui régler son compte.

Les gendarmes tenus aux faits, une plainte a été déposée contre la personne inconnue. Mais plus tard sa véritable identité sera connue. Les enquêtes continuent en cours jusqu’à ce jour.

Cependant, la victime est dorénavant déclarée persona non grata dans le quartier suite  aux informations relatives à son orientation sexuelle. Pour le moment, il se fait héberger par un ami, n’ayant pas de revenu pour prendre un cadre dans une cité sécurisée.

Tout terrifié, la victime et tous les autres défenseurs de l’organisation 2HRC vivent désormais dans la peur et un traumatisme avancé. Par ricochet, l’association n’a plus de lieu de rencontre pour leurs bénéficiaires.

À cet effet, Krys déclare :

« Comment protéger les personnes vulnérables si notre propre sécurité  n’est pas assurée ? »

 

76crimesfr.com

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Indonésie: Google supprime des applications LGBT

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Indonésie: Google supprime des applications LGBT

Le géant américain du numérique Google a retiré de ses boutiques en ligne en Indonésie l'une des applications de rencontres pour homosexuels les plus utilisées au monde, à la demande des autorités, a indiqué mercredi un porte-parole. Courant janvier, le ministère indonésien des Communications avait appelé Google à retirer de sa boutique en ligne Play Store 73 applications LGBT (lesbien, gay, bisexuel, transgenre) incluant des services de rencontres, et a appelé la population à éviter d'utiliser des applications ne correspondant pas aux normes sociales et culturelles du pays musulman le plus peuplé au monde. En conséquence, Blued, application et réseau social qui compte plus de 27 millions d'utilisateurs à travers le monde, n'est plus disponible dans la boutique en ligne Google Play pour les utilisateurs indonésiens, a indiqué un porte-parole du ministère, Noor Iza.

"Il y avait dans cette application du contenu négatif lié à la pornographie. Sans doute qu'un ou plusieurs utilisateurs de l'application y ont mis du contenu pornographique", a déclaré le porte-parole à l'AFP, sans autres détails. Google s'est refusé à tout commentaire. Mercredi, l'application Blued était en revanche toujours disponible dans la boutique en ligne d'Apple, autre géant américain de l'internet. Selon le quotidien indonésien Kompas citant le porte-parole du ministère, 14 autres applications LGBT ont également été retirées de la boutique en ligne de Google en Indonésie. Les relations homosexuelles sont légales en Indonésie, à l'exception de la province d'Aceh, la seule de l'archipel d'Asie du Sud-Est à appliquer la loi islamique (charia).

Cependant, la police indonésienne a fréquemment recours aux strictes lois anti-pornographie pour réprimer des membres de la communauté LGBT. Le retrait de ces applications intervient sur fond d'hostilité croissante à l'égard de la communauté LBGT en Indonésie. Depuis quelque temps, des ministres, des conservateurs et des groupes islamistes se livrent publiquement à des propos homophobes. En décembre dernier, dix hommes avaient été condamnés à deux ans de prison pour avoir participé à une fête homosexuelle dans un sauna de la capitale Jakarta.

.lefigaro.f

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Turquie Le fondateur de l'association LGBT Kaos GL arrêté par la police

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Turquie Le fondateur de l'association LGBT Kaos GL arrêté par la police

Les forces de sécurité turques ont arrêté Ali Erol, co-fondateur de Kaos GL, la plus grande organisation LGBT turque, vendredi matin lors d'une descente chez lui. L'association a annoncé la nouvelle sur sa page Facebook

Ali Erol (photo) vit à Ankara avec son partenaire. Selon l'organisation, il n'y a aucune justification à l'arrestation. 

"L'arrestation d'Erol, un activiste de premier plan du mouvement LGBTI, montre une fois de plus comment est respectée la liberté d'expression est en Turquie", a déclaré Kaos GL dans un bref communiqué. "La liberté d'expression est un droit fondamental Les droits des LGBTI sont des droits de l'homme Nous exigeons que notre cofondateur Ali Erol soit libéré immédiatement", a poursuivi l'association. 

Ali Erol a fondé Kaos GL en 1994 avec d'autres activistes. Depuis lors, l'organisation a dû lutter contre la répression étatique.

Ali Erol est un activiste respecté internationalement. Il a déjà été arrêté en 2016, accusé de "propagande" contre le pays.

D'autres activistes LGBT ont également recontrés des ennuis avec l'État, en grande partie en rasion de leur le soutien à des partis d'opposition.

Ces derniers mois, les autorités turques limitent de plus en plus la liberté de personnes LGBT.

Dans la capitale Ankara, tous les événements LGBT ont été interdits depuis novembre 2017. Peu de temps après, Istanbul a également interdit un festival LGBTI.

Ces dernières années, des manifestations LGBT ont été violemment réprimées à Istanbul et ont donné lieu à des arrestations.

 

 

e-llico.com

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Un père viole sa fille lesbienne de 16 ans. Pour la convaincre que c’est mieux avec les hommes !

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Un père viole sa fille lesbienne de 16 ans. Pour la convaincre que c’est mieux avec les hommes !

Un homme de 54 ans a été condamné à 21 ans de prison pour avoir violé sa fille lesbienne de 16 ans.

Selon l’enquête réalisée par la police britannique, Le père de la jeune adolescente est rentré dans une colère noire après avoir appris l’orientation sexuelle de son enfant.

En effet, Le père aurait alors violé sa fille dans le but de lui faire prouver que le sexe avec les hommes étaient meilleurs.

Il l’a alors agressée sexuellement et l’a violée… « En tant que jeune fille de 16 ans qui découvre qu’elle est homosexuelle, et qui doit faire face à sa nouvelle identité, elle a décidé de vous faire cette révélation. Vous avez réagi avec une colère incontrôlée, avant de la violer. Son témoignage a été très grave à entendre », explique ainsi la juge qui a décidé d’envoyer le père de famille de trois enfants en prison.

 

Selon l’enquête de la police britannique, l’homme aurait également abusé de ses deux autres filles durant deux longues décennies.

Loin de ce cas Horrible. Quelques Parents ne veulent accepter que leurs enfants ont des orientations sexuelles différentes. 

Il peut être très difficile pour des adolescents de décider d’annoncer leur identité homosexuelle à leurs parents. Ils peuvent haïr l’idée de « mentir » en ne se confiant pas à eux, tout en s’inquiétant de leur réaction. Parfois, les parents soupçonnent que leur enfant est gai. Ils peuvent toutefois se tromper. Attendez que votre adolescent soit prêt à se confier.

Certains adolescents ne sont pas prêts à annoncer leur orientation sexuelle avant l’âge adulte. Si une bande dessinée ou une émission de télévision porte sur l’homosexualité, vous pouvez en discuter et réussir à faire savoir à votre fille ou votre fils que vous l’aimez, quelle que soit son orientation. 

Certains adolescents se confieront à un frère, à une sœur ou à un cousin avant d’en parler à un parent, et ils choisiront souvent de se confier à un seul parent en premier. Parfois, les parents amènent leur adolescent chez le médecin parce qu’ils veulent « un diagnostic ». Ils n’arrivent pas à croire ce que leur dit leur adolescent. Il n’y a pas de prise de sang ou d’autre test pour établir qu’une personne est gay.

 

natacha.co

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MAROC Des élus PAM et PPS arrêtés pour homosexualité et ivresse publique

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MAROC Des élus PAM et PPS arrêtés pour homosexualité et ivresse publique

C’est une affaire qui a fait scandale dans la province de Chichaoua. Un conseiller (PAM) de la commune de Mejjat, son complice et un vice-président (PPS) de la même commune ont été inculpés lundi pour homosexualité et coup et blessure et état d'ivresse manifeste dans la voie publique, rapporte Al Akhbar dans son édition du mercredi 31 janvier.

 

Selon le quotidien, le tribunal de première instance de la ville de Imintanout, province de Chichaoua, a condamné lundi un conseiller communal du PAM ainsi qu’une autre personne à un mois de prison chacun et respectivement à des amendes de 3000 et 1000 dirhams, alors qu’un vice-président de la commune de Mejjat du PPS a écopé d’une amende de 500 DH.

 

Les faits remontent à la matinée du dimanche 29 janvier lorsque le conseiller PAM s’est rendu ivre et couvert de sang au centre de la gendarmerie de la commune. Il a alors déclaré à un gendarme qu’il a été agressé par un membre PPS de la commune aidé par un trentenaire avant d’être violé à tour de rôle par les deux personnes, relate Al Akhbar.

 

Les éléments de la gendarmerie se sont par la suite dirigés vers le domicile où ont eu lieu les faits afin interpeller l'élu PPS et son complice. Après interrogatoire des trois personnes, le procureur du roi du tribunal de première instance de Imintanout a décidé de poursuivre le vice-président de la commune en état de liberté pour ivresse manifeste dans les lieux publics, et de poursuivre en état d’arrestation provisoire le conseiller PAM et l’autre personne pour homosexualité, coup et blessure et ivresse manifeste dans un lieu public, précise le quotidien

h24info.ma

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