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Articles avec #homophobie tag

TEMOIGNAGE ET DEMANDE D'AIDE LGBT

Publié le par justin

TEMOIGNAGE ET DEMANDE D'AIDE LGBT

Timide et craintif, à cause de ce que j'ai vécu dans ma vie dans ce témoignage je vais essayer de vider mon sac, un sac qui ne semble pas pouvoir accepter trop de poids mais le mien dépasse l'ordinaire, il porte des tonnes et des tonnes de chagrins

je suis née dans une famille algérienne où le frère cadet qui prend la dominance totale , ce frère m’empêchait de sortir depuis l'age de 5 ans sans aucune cause dès que j'ouvre la porte pour sortir il me tabasse en me demandant de rester à la maison figurez vous chers lecteurs que je quittais la maison seulement pour aller étudier hors je n'ai pas le droit d'y sortir quelque soit la cause , il me torture

il me force de passer la nuit dans la cour de la maison sans couverture sans rien du tout, sinon dans la cabane de ses animaux, il me demande de lui laver ses pieds d’essuyer ses chaussures et faire la bise à sa main

j'étais pendant plusieurs fois tabassé par lui, il me met par terre et il commence à me donner des coups de pieds et de poing .Je vis un véritable enfer que personne ne peut imaginer, vous vous dites pourquoi pas prévenir la police et mettre fin à ce drame , mais malheureusement vous ne connaissez pas la société algérienne je suis gay et si je le fais je serai viré de la maison de la société et surtout détesté voire tué par la famille car cela est honteux en ces jours il m'accepte de me libérer pour aller travailler en me forçant de signer un contrat pour mon autre frère pour tirer ma paie puis il la lui passe (je travaille pour lui)

en allant au travail j'étais violé par un groupe de gars en plus de ça j'étais filmé et ce méme groupe de demande de l'argent sinon il publie la vidéo ce qui va mettre fin à ma vie je lance un appel épuisé aux cœurs sains pour m'aider à quitter le pays pour vivre au moins un jour paisible

Ce site a mes coordonner

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Amnesty International. Pourquoi les homosexuels quittent le Bangladesh

Publié le par justin

Amnesty International. Pourquoi les homosexuels quittent le Bangladesh

La communauté LGBT reste traumatisée par le meurtre du fondateur du magazine Roopbaan et de son compagnon, en avril 2016, à Dacca. Un an plus tôt, c’est l’auteur bengali d’un livre sur l’homosexualité qui avait été assassiné.

Il ne fait vraiment pas bon être homosexuel au Bangladesh. En mai 2017, le quotidien New Age a fait état d’une trentaine de “jeunes suspects” arrêtés dans un centre associatif de la capitale, Dacca. C’est le bataillon d’action rapide qui est intervenu, un corps d’élite spécialisé dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme. Âgés de 18 à 30 ans, les jeunes “étaient en train de consommer des drogues et, après interrogatoire, ils ont avoué être homosexuels”, a déclaré l’officier qui a mené l’opération. Les personnes interpellées n’ont été poursuivies que pour consommation de stupéfiants, “car elles n’étaient pas en train de pratiquer des actes homosexuels” lorsque les forces de l’ordre sont arrivées, précisait New Age, rappelant que l’homosexualité est interdite en vertu d’une loi datant de l’empire des Indes britanniques.
 
La communauté LGBT est en réalité poussée à fuir le pays, depuis qu’un couple d’hommes a été assassiné à son domicile en avril 2016, à Dacca. Ce drame a été raconté par le menu le 10 octobre 2017, sur le site américain The Daily Beast, par un proche des victimes qui a été témoin de la scène. Les faits ont été revendiqués par des islamistes proches d’Al-Qaida. “Ils étaient six et ont frappé à mort Xulhaz Mannan, fondateur de Roopbaan, le seul magazine LGBT du Bangladesh, et son ami, Mahbub Rabbi Tonoy”, rapporte Ali Asgar, qui est parti vivre aux États-Unis, où il a demandé l’asile. En attendant, il participe à l’animation du portail Artist at Risk Connection (ARC), un outil “qui fédère plus de 500 organisations d’aide aux artistes victimes d’oppression, de persécution, d’arrestation et de violence en raison de leur travail de création”.
 
“Une capitulation face aux extrémistes islamistes”
 
Pour Shakhawat Hossain Rajeeb, membre de Boys of Bangladesh, la plus ancienne association gay du pays, la répression actuelle est “une forme de capitulation face aux extrémistes islamistes”. Dans une tribune publiée par le site d’information indien Scroll, ce militant fait remarquer qu’au lendemain des arrestations de mai 2017 le fameux bataillon d’action rapide s’est empressé de publier sur les réseaux sociaux le portrait des homosexuels présumés, “comme s’il voulait expédier leur procès, déçu de ne pas les avoir surpris en pleine orgie”.
 
Et de s’interroger : “Comment les forces de l’ordre et les médias professionnels ont-ils pu compromettre de la sorte la sécurité de ces jeunes hommes ?” La réponse est à chercher du côté de “la montée du radicalisme religieux, dans un climat de tyrannie politique croissante” qui a valu à Avijit Roy, auteur d’un livre sur l’homosexualité rédigé en bengali, d’être assassiné en 2015, rappelle Shakhawat Hossain Rajeeb.
 
L’an dernier, le journal bangladais The Independent a publié un appel lancé par l’ONG américaine Human Rights Watch pour “mettre fin aux arrestations arbitraires de masse”. En juin 2016, les forces de l’ordre avaient en effet interpellé 11 000 personnes, dont de nombreux membres de l’opposition au gouvernement actuel, en utilisant l’alibi des assassinats d’homosexuels et de différents blogueurs laïcs ou athées.
 
 
.courrierinternational.com

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Des garçons syriens pris dans un engrenage d'abus sexuels

Publié le par justin

Des garçons syriens pris dans un engrenage d'abus sexuels
© AFP | Des membres de l'organisation syrienne pour les victimes de la guerre (SOVW) regardent des photographies montrant la torture de détenus dans les prisons et les centres de détention du régime d'Assad, le 17 mars 2016 à Genève
BEYROUTH (AFP) - 

Des garçons et hommes syriens sont victimes d'un "cercle vicieux" d'abus sexuels dans leur pays en guerre ou comme réfugiés, a affirmé jeudi une agence de l'ONU dans un rapport sur cette question taboue.

Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) affirme avoir documenté de nombreux cas de violences sexuelles contre des hommes et garçons syriens, après avoir interviewé 196 réfugiés et 73 travailleurs humanitaires.

"Il y a déjà eu des rapports sur les abus sexuels envers les femmes et filles syriennes. Mais cette question est le côté moins connu de cette histoire sordide: les (victimes) mâles", a indiqué à l'AFP le porte-parole du HCR Andrej Mahecic.

"Il s'agit d'un cercle vicieux", selon lui.

Le rapport affirme que, depuis le début du conflit en 2011, hommes et garçons ont été victimes de violences sexuelles dans des centres de détention et à des barrages de factions armées en Syrie, mais également dans des pays les accueillant comme réfugiés.

Les formes de violences sexuelles sont, entre autres, des chocs électriques et des brûlures de cigarettes sur les parties génitales et l'anus, la castration et le viol collectif.

"L'un de mes oncles en Syrie a été arrêté. Quelques mois après sa libération, il nous a dit --après s'être effondré en larmes devant nous -- qu'il n'y a pas une partie de son corps qui n'ait pas souffert d'abus au moyen d'un marteau-piqueur électrique", affirme Ahmad, un réfugié syrien en Jordanie.

"Après sa libération, il a arrêté de manger et est devenu alcoolique. Il est mort à la suite d'une insuffisance rénale".

Les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) sont particulièrement vulnérables.

"Il n'y a pas un seul (membre de la communauté LGBT) qui n'ait pas souffert de violence sexuelle. Cela nous arrive à tous", assure Mazen, transgenre cité dans le rapport.

Dans les pays qui accueillent des réfugiés syriens, des garçons et des hommes ont fait l'objet de chantage pour les forcer à avoir des relations sexuelles ou ont été exploités par leurs employeurs, selon le rapport.

D'après l'ONU, ces abus ont eu des conséquences "psychologiques profondément débilitantes" sur des familles entières.

Des garçons victimes d'abus ont parfois abandonné l'école et ont été, tout comme les hommes, rejetés, pointés du doigt et parfois menacés de mort.

Les victimes ont peur d'être stigmatisées si elles parlent de leur expérience et des travailleurs sociaux ont parfois manqué de personnel ou ignoré leurs témoignages.

"Les victimes évitent de demander de l'aide aux services d'assistance et rejettent la faute sur eux-mêmes. Cela renforce le mythe selon lequel il s'agit d'un problème rare alors que cette étude montre le contraire", a expliqué M. Mahecic.

© 2017 AFP

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Accusée d'homophobie et harcelée, l'actrice porno August Ames se suicide

Publié le par justin

Accusée d'homophobie et harcelée, l'actrice porno August Ames se suicide
Victime de cyberharcèlement après avoir tenu des propos ouvertement homophobes, la jeune actrice porno s'est suicidée à son domicile, à Camarillo en Californie.

Émoi sur les réseaux sociaux et dans le monde du porno. La célèbre actrice X August Ames, âgée de 23 ans, s’est pendue après avoir subi un harcèlement d’une rare violence, sur Twitter.

Mercedes Grabowski, de son vrai nom, avait déclaré ne plus vouloir tourner avec des acteurs gays. Plusieurs internautes ont alors dénoncé des propos homophobes. Parmi la salve de messages virulents, celui du hardeur Jaxton Wheeler retient l’attention. Dans un tweet effacé depuis, il lui conseille d’"avaler du cyanure".

Le dernier tweet de l'actrice, "allez tous vous faire foutre", sonne comme un cri teinté de désespoir et de colère.

Celle qui se présentait sur son compte comme une "meuf canadienne (…) toujours drôle" cachait une lourde dépression, selon son compagnon.

Prise à partie par de nombreux internautes, August Ames se fend d’une flopée de tweets laissant transparaître sa perte de contrôle face à l’ampleur de la polémique. La performeuse essaye tant bien que mal de démentir les accusations d’homophobie qui l’accablent.

Mauvais genre

Le compte Twitter d’August Ames n'avait a priori rien de très polémique. Lorsqu’elle n’était pas occupée à partager des photos promotionnelles, elle cajolait son public, partageait avec force smileys ses passions ("le café et la weed"), et répondait aux internautes qui la complimentaient. "Je pense que tu as les plus beaux sourcils de l’industrie du porno", se voit déclarer la jeune femme. "Et c’est tout ce qui compte", prenait-elle la peine de lui répondre.

Le 3 décembre, l'actrice décide de partager un avis personnel sur le milieu du cinéma porno.

"A l’attention de la performeuse qui me remplacera demain pour @EroticaXNews, sache que tu vas tourner avec un gars qui a fait du porno gay. Bullshit, c’est tout ce que je peux dire. Est-ce que les agents se foutent vraiment de qui ils représentent ? (…)", tweete-t-elle

Le propos est limpide, même pour les non-initiés. L’actrice refuse de jouer une scène avec un acteur "crossover", c’est-à-dire un acteur qui fait à la fois des scènes hétéros et gays.

"Quand on est actrice aux Etats-Unis, on peut dire qu’on ne fait pas d’interracial, tout comme on peut dire qu’on ne fait pas de crossover. Les acteurs qui tournent du porno gay sont suspectés de mener une vie un peu plus débridée, et donc un peu plus à risque, que les autres acteurs. Il y a par exemple des producteurs qui demandent à certaines actrices de ne pas faire de crossover", décrypte Stephen des Aulnois, rédacteur en chef du site Le Tag Parfait, spécialisé dans la culture porn.

"L’interracial, c’est hyper mal vu" en France comme aux Etats-Unis, témoignait d’ailleurs Liza del Sierra dans le documentaire 21 jours classés X d’Alexandra Alévêque, en 2014.

https://www.youtube.com/watch?v=Qy5hIELMEco

Ce racisme et cette homophobie ordinaires dans laquelle baigne l’industrie sont bien peu connus en dehors du petit milieu du X. "August Ames a dit des choses que le grand public ne savait pas", résume Stephen des Aulnois.

La peur de contracter une IST

Aux yeux du grand public, les motifs avancés par la hardeuse pour ne pas tourner la scène ont de quoi surprendre.

"Je ne suis PAS homophobe. La plupart des actrices ne tournent pas avec des acteurs qui font du porno gay, par sécurité. C’est aussi mon cas. Je ne veux pas mettre mon corps en danger, je ne sais pas ce qu’ils font dans leur vie privée", lâche la pornstar.

Ces propos ne reflètent pourtant pas les conditions de sécurité dans lesquelles évoluent les acteurs américains. "Les protocoles de contrôle sont assez stricts aux Etats-Unis. Ils sont pratiqués environ toutes les deux semaines, contrairement à la France. Les dossiers médicaux sont accessibles et les producteurs peuvent y avoir accès. Les transmissions de VIH sont très rares", rappelle Stephen des Aulnois. L'argumentaire déployé par la hardeuse Sinn Sage va également dans ce sens.

"Tu dis n'importe quoi. Avant de tourner avec ledit acteur, dans le cadre d'une grosse production, il aurait fait un test de dépistage, via une des entreprises de dépistage par lesquelles nous passons tous. Quand les résultats sont bons, tu as le feu vert pour le baiser. Et tu as le droit d'utiliser une capote si tu veux. Il n'y a donc aucune raison de discriminer [les crossovers]", détaille l'actrice X.

Entre 2004 et 2011, seuls 22 professionnels ont été testés positif au VIH aux Etats-Unis. En 2013, l’actrice Cameron May découvrait qu’elle avait contracté le VIH, après avoir tourné dans une scène avec des partenaires sans préservatifs. Un moratoire du monde du porno s’en était suivi, et avait débouché sur une remise en question collective.

Cyberharcèlement

Au-delà de la sphère pornographique, le suicide de Mercedes Grabowski apparaît comme une énième sonnette d’alarme. Le cyberharcèlement touche les personnes de tous âges, de tous sexes et de tous horizons. Mais surtout les femmes. Dans la ligne de mire : Twitter, qui cristallise de nombreuses tensions. La capacité du réseau social à se transformer en réceptacle à propos violents est souvent pointée du doigt.

"Il n’existe pas de monde virtuel. Tout ce qui se passe en ligne se passe aussi dans la vraie vie", rappelait avec justesse Marion Seclin dans une conférence TEDx consacrée au cyberharcèlement dont elle avait été victime.

lesinrocks.com

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Quand le nouvel archevêque de Paris amalgamait mariage pour tous, polygamie et inceste

Publié le par justin

Quand le nouvel archevêque de Paris amalgamait mariage pour tous, polygamie et inceste

Un homophobe succède à un autre homophobe diront certains. Michel Aupetit, évêque de Nanterre succède à André Vingt-Trois — touché par la limite d’âge — comme archevêque de Paris. Si on se souvient bien de l’acharnement de ce dernier contre le mariage pour tous, on peut aussi se rappeler les propos du premier en 2012, peu après l’élection de François Hollande.

Comme le relevait Yagg à l’époque, dans une interview à Paris Notre Dame, il avait déclaré en juillet 2012: «une loi a pour vocation de s’appliquer à tous et donc d’être universelle. Il ne convient pas, qu’au nom d’un individualisme exacerbé, on crée une loi pour chaque catégorie de personnes. Sinon, pourquoi pas la polygamie? L’inceste? L’adoption d’un enfant par un frère et une sœur?». Il ajoutait que «l’homoparentalité est une inexactitude», puisqu’«il y a toujours un père et une mère» et que «le recours à une procréation médicalement assistée serait une profonde injustice faite aux enfants».

Un amalgame qui n’est pas nouveau

L’amalgame entre mariage des couples de même sexe et polygamie n’est pas nouveau, loin s’en faut, rappelait également Yagg citant comme exemple les catholiques intégristes de l’Institut Civitas qui en avaient fait l’un de leurs slogans de campagne: «Aujourd’hui le mariage homo, demain la polygamie».

Des propos qui font écho à ceux qu’avait prononcé le cardinal Philippe Barbarin, évêque de Lyon peu après. « Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera.», avait-il déclaré sur une radio catholique.

Pendant le mariage pour tous, l’Eglise Catholique française a mis tous ses réseaux à contributions pour lutter contre l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Ce sont ces réseaux là qui ont aidé à créer la Manif pour tous.

La nomination du nouvel archevêque de Paris apparaît, du moins à cet égard, comme un signe de continuité.

/hornetapp.com/

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TPMP – Canular homophobe: l’amende de 3 millions d’euros a été payée !

Publié le par justin

TPMP – Canular homophobe: l’amende de 3 millions d’euros a été payée !

Alors que TPMP a été condamné à une forte amende de la part du CSA suite à un canular jugé homophobe, les 3 millions d'euros ont aujourd'hui été payés !

Jeudi 18 mai dernier, Cyril Hanouna et son émission, TPMP (Touche pas à mon poste), avait choqué de nombreux téléspectateurs. Beaucoup d’entre eux avaient signalé l’émission spéciale intitulée « Radio Baba » au CSA. Depuis, l’amende réclamée par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a été payée. MCE TV vous donne tous les détails !

RETOUR SUR LE CANULAR HOMOPHOBE DANS TOUCHE PAS À MON POSTE !

Jeudi 18 mai 2017, Cyril Hanouna était en direct de TPMP (Touche pas à mon poste). Mais, après sa quotidienne, l’animateur star de C8 a enchaîné avec un prime spécial intitulé Radio Baba. Avant d’être un homme de télé, Cyril Hanouna est surtout un personnage emblématique de la radio. Via cette émission en prime, il a alors décidé de faire de la radio à la télé.

 

En direct de C8, l’animateur a réalisé un canular téléphonique pour lequel il s’était fait passer pour un homosexuel à la recherche de l’amour. Il a téléphoné à des homosexuels séduits par sa fausse annonce coquine publiée sur un site de rencontres. Une séquence qui est loin d’avoir fait l’unanimité… En effet, plus de 47 000 plaintes avaient été déposées auprès du CSA.

LA SANCTION DU CSA !

Au mois de juillet 2017, le CSA a pris des mesures contre TPMP (Touche pas à mon poste). La chaîne a été condamnée à payer une amende de 3 millions d’euros. Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a estimé que C8 n’a pas respecté le principe de respect de la vie privée, ainsi que son obligation de lutter contre les discriminations.

C8 VIENT DE PAYER SON AMENDE

Selon les informations de Satellifax, ce n’est que le 28 novembre dernier que C8 a payé son amende. Et, comme l’expliquent nos confrères de Télé Loisirs, l’argent n’ira pas dans la poche du CSA, mais dans celle du Centre natio­nal du cinéma et de l’image (CNC), qui fait la promotion et soutient la création artistique française dans le domaine de l’image.

mcetv.fr

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Deux rugbymen gays victimes d’une agression de groupe à la sortie d’un McDonald’s a Buenos Aires

Publié le par justin

Deux rugbymen gays victimes d’une agression de groupe à la sortie d’un McDonald’s a Buenos Aires

Jonathan et Sebastián Sierra  rentraient de soirée et rigolaient entre eux, en attendant leur commande pour un petit-déjeuner, vers 6h30 du matin, ce 1er décembre, lorsque des jeunes, ivres, sont entrés dans le restaurant pour les provoquer.

Les échanges de rires étaient moqueurs, les regards violents et pour éviter d'envenimer la situation, Jonathan Uriel Castellari, l'un des deux hommes, a choisi d'attendre son compagnon, en fumant une cigarette sur le parking de l'établissement, situé dans le quartier/ville, normalement « friendly », de Palermo, au nord de la capitale.

Malgré les caméras, les individus l'ont suivi et se sont acharnés, en le tabassant en groupe. Son ami, Sebastián, n'a rien pu faire, sinon recevoir lui aussi des coups et les injures homophobes.

« Jonathan était à terre, dans une mare de sang », a-t-il expliqué, en dénonçant l'agression sur son compte facebook. C'est une infirmière, qui travaille à quelques rues plus bas, qui est intervenue pour lui prodiguer les premiers secours. Il aura bien tenté d'appeler deux fois les urgences mais en vain. « Jonathan souffre d'une fracture du malaire droit (pommette) et risque d'y perdre la vue », a déclaré son avocat.

« C'est le résultat malheureux de la discrimination que nous subissons encore au quotidien », a également réagi dans un communiqué la Fédération Argentine LGBT, exhortant les autorités à tout mettre en œuvre pour retrouver et sanctionner les suspects.

Jonathan et Sebastián Sierra sont membres du Ciervos Pampas, première équipe de rugby inclusive en Argentine, qui a également organisé une marche en soutien aux deux hommes.

C L

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le 23 eme meurtre homophobe en tunisie cette fois un touriste français gay

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le 23 eme meurtre homophobe en tunisie cette fois un touriste français gay

Les unités de police du nord d'Hammamet ont pu arrêter le tueur  chez lui 

C' est un vendeur de légumes qui a avoué le crime , soulignant qu'il a été appelé la nuit de l' incident , par la victime et lui a demandé sa participation à une fete   il l' a invité à la pratique de la sodomie pour les frais et c'est ce qui a déclenché la colère mortelle  le meurtrier avait des précédents juridiques et la victime 60 ans avait l'habitude de venir en Tunisie

C L

 

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LES GAYS ET LE VIH EN RUSSIE: LE SILENCE ET L’IGNORANCE

Publié le par justin

LES GAYS ET LE VIH EN RUSSIE: LE SILENCE ET L’IGNORANCE

La stigmatisation d'Etat affectant les homosexuels et bisexuels de Russie pèse lourd dans le bilan catastrophique de l'épidémie de sida, comme le souligne un reportage d'«Attitude».

«Les capotes, ça ne protège pas du VIH», assène Vladislav. A 34 ans, cet employé d’hôtel à Rostov-sur-le-Don fait partie des 1,5 million de séropositifs qui vivent en Russie. Le témoignage, plutôt glaçant, ouvre le reportage du magazine britannique «Attitude» (publié également par le site de «The Guardian»), sur la propagation du virus du sida en Russie et les ravages de l’ignorance, de la désinformation et de répression des LGBT dans ce pays. Vladislav dit avoir négligé le préservatif avec ses partenaires masculins par conviction que le sida n’existe pas vraiment: «J’avais vu une émission à la télé qui démentait l’existence du VIH». Après avoir été diagnostiqué en mars, il s’est davantage renseigné, et il confie être aujourd’hui «dans un état de confusion».

L’Onusida rapporte que 103’000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en Russie en 2016, +5% en un an. Et l’organisation estime à un demi-million le nombre de cas non dépistés. Sans parler des morts: 14’631 sur les six premiers mois de l’année: +13% par rapport au semestre précédent.

PEUR DE SE DÉCLARER
Le journaliste Matt Cain s’est rendu à Moscou, auprès des militants du centre LGBT de la ville. Dans le métro, le groupe attire les regards réprobateurs et hostiles. Ils passent devant une boulangerie dont la vitrine arbore une pancarte «Pas de pédés ici». Les bureaux de l’association, eux, ne sont signalés par aucun panneau, dans un immeuble anonyme de banlieue. Ils y retrouvent Alexander, du projet LaSky. Il explique la réticence des gays russes à se faire tester: «Quand un homme se rend dans une clinique et qu’il est diagnostiqué positif, la première personne qu’il voit arriver est un épidémiologiste qui demande comment il a contracté le virus.» Si l’on répond que c’est lors d’un rapport sexuel avec un homme, on se retrouve enregistré sous le «code 103» – une information accessible par la police et le Ministère de l’intérieur. D’après les chiffres officiels seules 2% des infections au VIH apparaissent sous cette catégorie. Bien loin des taux d’infection des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) dans les autres pays industrialisés, ce qui suggère qu’une large majorité des HSH russes craint de se déclarer. Dans ces conditions, le gouvernement russe a beau jeu de ne rien faire pour la prévention du VIH auprès des LGBT.

Phoenix Plus est un groupe d’information et de soutien aux séropositifs qui existe depuis 2006 avec l’aide de la fondation Elton John. Une aide mal vue par les autorités, qui ont limité drastiquement les activités des ONG occidentales. Le groupe distribue des autotests VIH, notamment sur des lieux de drague. Au sauna gay Voda, les clients sont peu réceptifs. Plusieurs de ceux qui sont approchés par les bénévoles de l’association refusent le dispositif en évoquant la thèse de la «conspiration» des firmes pharmaceutiques étrangères.

LE POIDS DE LA LOI
Sans médias gay, ni représentation des gays dans les médias, difficile de balayer les préjugés. La trop fameuse loi «contre la promotion» de l’homosexualité signée par Vladimir Poutine en 2013 pèse lourd dans cette situation. «On a besoin de journalistes ouverts pour faire passer le message, mais ils ont peur d’écrire sur les questions gay. Le problème est que la loi est tellement vague qu’on peut vous accuser de l’enfreindre seulement pour avoir diffusé une information. En fin de compte, cela établit un silence complet sur la question», explique Boris Konakov, ancien journaliste qui a fait son coming-out en tant que gay séropositif l’an dernier. Depuis, il est sans travail.

En attendant, l’épidémie de VIH parmi les Russes homosexuels et bisexuels reste invisible. «Pour la stopper, les docteurs disent que nous avons besoin de médicaments et de préservatifs, mais selon moi ce n’est pas le plus important, ajoute Pisemskiy, un militant. On arrêtera l’épidémie seulement quand on aura éradiqué la stigmatisation des gays.»

 

 

http://360.ch

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Londres La police est à la recherche de deux hommes en relation avec le crime de haine homophobe

Publié le par justin

Londres La police est à la recherche de deux hommes en relation avec le crime de haine homophobe

La police est à la recherche de deux hommes en relation avec un crime de haine homophobe sur le métro londonien.

La victime, âgée de 19 ans, voyageait entre West Ham et North Greenwich sur la ligne Jubilee avec ses amis.

Ils étaient vêtus de déguisements.

Le 21 octobre, vers 23 h 10, les délinquants sont montés à bord du train à West Ham et ont commencé à agresser verbalement la victime et ses amis en utilisant un langage homophobe.

Un adolescent londonien "étranglé et forcé de s'excuser d'être gay"

Un porte-parole de la police britannique des transports a déclaré: «Quand ils ont été mis au défi, ils sont devenus plus agressifs.

Le premier délinquant a alors tiré la victime de son siège dans un collet, l'étranglant.

«Le deuxième délinquant a pris le téléphone de la victime et l'a insulté verbalement, lui faisant également des menaces de le poignarder.

«Ils ont demandé à la victime de s'excuser d'être gay, ce que la victime a finalement fait alors qu'il luttait pour respirer. Ils l'ont ensuite laissé partir et lui ont rendu son téléphone et une bagarre s'est ensuivie entre les amis de la victime et les délinquants.

Ami frappé et poussé au sol

L'une des amies de la victime, une femme de 25 ans, a été frappée à coups de poing et poussée au sol. Elle a eu des ecchymoses.

Les victimes ont quitté le train à North Greenwich.

Le porte-parole a ajouté: "Les agents aimeraient parler aux personnes montrées dans les images car elles peuvent avoir des informations qui pourraient aider l'enquête.

"Le crime haineux ne sera pas toléré"

«Si vous les reconnaissez, veuillez appeler le BTP au 0800 40 50 40 ou le texte 61016, en indiquant le numéro de référence 273 du 1/12.

«Les crimes haineux ne seront pas tolérés par la police britannique des transports. Nous croyons que tout le monde a le droit de voyager en toute sécurité.

"Nous ne tolérerons aucun comportement lorsque quelqu'un est ciblé parce qu'il est perçu comme étant différent, ou rendu inconfortable pendant son voyage."

 

C L

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La prison en Thaïlande pour une histoire de cul ?

Publié le par justin

La prison en Thaïlande pour une histoire de cul ?

Alors qu’ils s’apprêtaient à quitter la Thaïlande, deux touristes américains ont été arrêtés par la police de l’immigration à l’aéroport de Don Mueang pour exhibition, mais d'autres charges pourraient être aussi retenues contre eux.

Deux Américains sont probablement en train de regretter d’avoir exhibé leur postérieur en Thaïlande devant un temple de Bangkok, et surtout d’avoir ensuite posté leur “culfie” sur internet.

Alors qu’ils allaient quitter la Thaïlande ils ont été arrêtés par la police de l’immigration à l’aéroport de Don Mueang pour exhibition, mais d’autres charges pourraient être aussi retenues contre eux.

Leur crime : une paire de fesses nues devant le temple de Wat Arun (Temple de l’Aube) situé à Bangkok. C’est qu’on ne plaisante pas avec le respect du bouddhisme et de la bienséance au pays du sourire (et des ping pong show).

Joseph et Travis, âgés de 38 et 36 ans, avaient en effet publié un cliché montrant leurs fesses nues (posté puis supprimé depuis sur leurs comptes Twitter et Instagram), et qui n’est pas passé inaperçu, du moins pas dans les bureaux de la cyber police thaïlandaise .

La prison en Thaïlande pour une histoire de cul ?

Un séjour au Bangkok Hilton ?

 

Les deux hommes ont reconnu leur culpabilité et payé une amende de 5.000 bahts (environ 130 euros) mais restent cependant en détention. En cas de poursuite en vertu de la loi sur les “crimes informatiques”, ils pourraient écoper de plusieurs années de prison.

L’infraction en vertu de la loi sur les délits informatiques est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans et / ou d’une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 bahts. L’acte répréhensible en vertu du droit pénal concernant les insultes religieuses peut entraîner une peine d’emprisonnement de 1 à 7 ans et / ou une amende de 20 000 à 40 000 baht.

“Nous sommes dans l’attente d’une décision de la cour concernant leur mise en examen, en vertu de la loi des crimes informatiques, pour téléchargement d’images pornographiques”, a précisé le colonel Cherngron Rimpadee.

Les médias ont également rapporté qu’ils avaient un compte sur les médias sociaux appelé “Traveling Butts” avec des photos similaires prises dans diverses destinations touristiques.

Selon le porte-parole adjoint de la police de l’immigration :« Les touristes devraient avoir du respect pour les lieux d’importance culturelle, historique et religieuse parce que ce sont tout simplement des bonnes manières. »

Le Gay & Lesbian News de San Diego (SDGLN) les ont identifiés dans un article comme Joseph Dasilva et Travis Dasilva, un couple marié du quartier de Hillcrest à San Diego, et a  rapporté qu’ils cherchaient de l’aide auprès de leur administration municipale.

.thailande-fr.com

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Australie : renvoie d’un professeur gay d’une école Baptiste

Publié le par justin

Australie : renvoie d’un professeur gay d’une école Baptiste

Craig Campbell a été démis de ses fonctions comme professeur suppléant de la South Coast Baptist College, à Rockingham, en Australie-Occidentale, après que les élèves aient trouvé .


Il a réagi en disant aux autorités de l’école – où il enseignait depuis trois ans – qu’il était gay.
Cette école baptiste reconnait qu’ils n’embauchent pas d’enseignants ouvertement homosexuels, ce qui est toujours permis en Australie.


Craig Campbell a décidé de rendre son orientation sexuelle publique en raison de la pression de certains collègues qui réagissaient à une photo de son profil Facebook ou il était au mariage de sa tante, accompagné de son petit ami.


Une fois sorti du placard, il est renvoyé pour homosexualité, comme le confirme ouvertement le directeur du centre .
«Nous sommes allés au mariage de ma tante, et il y avait trois garçons de mon école au fond de la pièce (…). Je suis arrivé au point où je me suis dit: Je ne peux plus le cacher », dit Campbell qui avait fréquenté cette école de la maternelle à l’école primaire et secondaire.
«Je leur ai dit que j’étais dans une relation, et évidemment c’est quelque chose que je crois être bien d’un point de vue moral et théologique», a déclaré Campbell.


Des Mitchell, le directeur de l’école, n’a pas caché la raison du renvoi de Campbell, affichant sa position à la télévision.
«Actuellement,  nous choisissons de ne pas employer quelqu’un qui est ouvertement homosexuel», a-t-il déclaré à 7 News Perth.
«Campbell, qui était un étudiant au collège et qui fréquentait notre église, prétend qu’après que la photo de Facebook ait été découverte, il a été harangué par des élèves.»


Trois semaines plus tard, ses collègues lui ont fait savoir qu’il avait été retiré de la liste des enseignants suppléants.

 

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Expédition punitive contre un jeune gay chinois en Italie

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Expédition punitive contre un jeune gay chinois en Italie

La police italienne interrogeait mardi cinq jeunes Chinois, tous mineurs, soupçonnés du meurtre d'un autre jeune, apparemment étouffé par son ancien petit ami.

 

«Les cinq assurent qu'ils ne parlent pas italien, mais nous ne les croyons pas. Ils sont tous mineurs et sont restés complètement impassibles. Comme leurs parents, qui se sont montrés très peu coopératifs», a déclaré un responsable de la police, Marcello Castello. Congliang Hu, âgé de 20 ans et surnommé «Leo», était probablement le petit ami de l'un des cinq à Modène, une ville du nord de l'Italie située près de Prato, qui compte une très importante communauté chinoise.

Quand le jeune homme de 17 ans a voulu rompre avec lui, Leo l'a menacé de publier des photos intimes qu'il avait gardées sur son téléphone, ce qui semble avoir provoqué l'expédition punitive.

 

Corps dans une valise

Selon les enquêteurs, le petit ami s'est présenté dimanche chez Leo avec son gang. Ils ont croisé la mère du jeune homme et le compagnon de cette dernière, puis se sont rendus dans la chambre de Leo. Là, ils sont soupçonnés de l'avoir étouffé avec un oreiller, avant de cacher son corps dans une valise trouvée sous son lit.

Puis ils ont salué la mère de la victime en lui disant que Leo était sorti. Elle n'a découvert le corps que plusieurs heures après. L'un des cinq jeunes chinois s'est rendu à la police, les quatre autres ont été arrêtés.

(L'essentiel/AFP)

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Un militaire de la BA105 d’Évreux se suicide, son mari accuse : « Il était harcelé parce qu’il était gay »

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Un militaire de la BA105 d’Évreux se suicide, son mari accuse : « Il était harcelé parce qu’il était gay »

Un militaire de la base aérienne d'Évreux s'est donné la mort, vendredi 17 novembre 2017. Son époux accuse l'un de ses supérieurs de « harcèlement homophobe ». Témoignage.

« Il a promis de détruire mon mari et il a réussi ». Ces mots très durs sont ceux de Sylvain et visent un adjudant de la base aérienne 105, à Évreux (Eure). Sylvain l’accuse d’avoir harcelé pendant un an Clément, son époux, militaire à la BA105, le conduisant au suicide. Clément s’est donné la mort à leur domicile, vendredi 17 novembre 2017.

« Il était harcelé parce qu’il était gay »

Chez Sylvain, la tristesse se mêle à la colère. D’après lui, son mari Clément, âgé de 37 ans, sergent à l’escadron de protection de la base aérienne 105, s’est suicidé à cause du harcèlement qu’il aurait subi pendant un an de la part de son supérieur hiérarchique. Il explique :

Il était harcelé parce qu’il était gay. Quand il passait dans les couloirs, on lui lançait : « Tiens, regarde-moi l’autre pédé ». 

Ce harcèlement se serait accentué entre octobre et novembre 2017. Une plainte aurait même été déposée pour attouchements sexuels contre Clément. « Chaque fois qu’un nouveau arrivait à la base, son adjudant l’incitait à déposer plainte contre mon mari », accuse Sylvain, qui ajoute :

Devant des témoins, il a dit à Clément qu’il le détruirait. On peut dire qu’il a réussi, mon mari n’est plus là désormais.

18 ans sur la base aérienne d’Évreux

Toujours d’après son mari, Clément aurait tenté de signaler le harcèlement dont il se disait victime mais ses démarches seraient restées sans suite. En revanche, il aurait été suspendu de ses fonctions car il était « dangereux pour lui-même ». Un véritable coup de massue pour ce militaire « engagé dans l’Armée depuis 18 ans et qui avait participé à neuf opérations extérieures », décrit son mari. 

Contacté par la rédaction de Normandie-actu, le commandant de la base aérienne 105, le colonel David Desjardins, indique au contraire qu’ « aucune suspension ni sanction disciplinaire » n’était en cours à l’encontre de Clément. Celui-ci était en revanche « en permission au moment des faits », précise le commandant de base, qui ajoute : 

Cet événement est vraiment dramatique pour l’ensemble du personnel de la base aérienne. Clément était un excellent militaire avec d’excellents états de service. Il avait consacré l’ensemble de sa carrière à Évreux. Il n’y avait aucun signe avant-coureur à ce geste.

« On m’a interdit de lire le courrier qu’il a laissé »

Vendredi 17 novembre, Clément s’est pourtant donné la mort en se pendant à son domicile de Cailly-sur-Eure, au nord d’Évreux. Une source judiciaire confirme à Normandie-actu qu’il a laissé un écrit expliquant son geste. Une missive à laquelle Sylvain n’a pas eu accès, assure-t-il :

On m’a dit qu’il avait laissé un courrier pour moi mais on m’a interdit de le lire. On m’a juste brièvement expliqué ce qu’il disait dans cette lettre mais je n’ai aucune idée de ce qu’il a vraiment écrit.

Le veuf indique aussi ne pas savoir qui est en charge de l’enquête sur le décès de son mari.

Une enquête ouverte pour harcèlement

Contacté par Normandie-actu, le parquet d’Évreux confirme qu’une enquête en recherche des causes de la mort est menée par la Brigade de recherches de la gendarmerie de Louviers. Le procureur adjoint Éric Neveu détaille :

L’enquête est en cours et pour l’heure, il est trop tôt pour confirmer ou infirmer le lien entre ce suicide et le travail. De nombreux paramètres sont en cours de vérification, tant sur le plan personnel que professionnel. 

Quant aux accusations de harcèlement portées par le mari de Clément, le parquet a saisi la section de recherches de la gendarmerie de l’Air.

Seule certitude pour le parquet d’Évreux, Clément s’est bien suicidé. « Les investigations permettent d’exclure toute intervention humaine extérieure », précise ainsi Éric Neveu qui entend par ailleurs rester « très prudent » sur ce dossier « sensible ».

« Je vais poursuivre l’État »

Le commandant Desjardins, lui, affirme avoir rencontré plusieurs fois le mari de Clément et se dit particulièrement mobilisé sur ce « drame qui a particulièrement affecté ses camarades ». Quant à l’enquête en cours, « il ne m’appartient pas de réagir », poursuit le haut-gradé, qui attend désormais que l’enquête judiciaire détermine « les responsabilités éventuelles ».

Sylvain, lui, compte bien faire entendre sa voix, « pour rendre justice à Clément. Je veux que la vérité éclate et croyez-moi, je ne vais pas en rester là ». Il annonce d’ores et déjà son intention de « saisir la justice pour poursuivre l’État pour les faits de harcèlement ».

 

actu.fr

 

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Le PS francilien reproche à Valérie Pécresse de subventionner une association "anti-IVG et homophobe"

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Le PS francilien reproche à Valérie Pécresse de subventionner une association "anti-IVG et homophobe"

Ce mercredi 22 novembre, la commission permanente du conseil régional d’Île-de-France a fait adopter une subvention de 5.000 euros à l’Association famille catholique 92 dans le cadre de la politique de "soutien aux familles". Une subvention adoptée sans les voix des alliés centristes UDI et MoDem. Dans un communiqué, le groupe socialiste et républicain accuse la présidente Valérie Pécresse d’être allée chercher les voix du Front national pour "subventionner les associations anti-IVG et homophobes".

Ainsi, le PS francilien s’insurge que la région subventionne une association qui, "sur son site internet, mentionne clairement l’opposition à la loi Taubira sur le mariage pour tous ou encore à la loi Coutelle concernant le délit d’entrave à l’IVG" et qui "considère que l’Éducation nationale est 'illégitime à dispenser des cours de vie affective et sexuelle'".

Auprès du Lab, le conseiller régional socialiste Yannick Trigance estime qu’"on est à l’envers de cette soi disant charte de la laïcité" mise en avant par Valérie Pécresse. L’élu de Seine-Saint-Denis ajoute :

"Cette journée a été placée sous le sceau d’une présidente qui a donné satisfaction à la frange la plus radicale de ses élus en dépit des règles de laïcité. Il y a eu une offensive de madame Pécresse sur un certain nombre de dossiers, comme celui des établissements scolaires 'Espérance Banlieues' qui ne respectent pas les principes élémentaires de la laïcité. Ils bénéficient d’un financement de la région sans que madame Pécresse ne se donne le moindre moyen de contrôle sur ce qu’il s’y passe."

Yannick Trigance annonce que son groupe va saisir Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, pour "vérifier ce qu’il se passe" au sein de l’association AFC92. Le PS francilien va également solliciter le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer sur les cas d’"Espérance Banlieues".

Du côté de la majorité LR, on minimise ces reproches. "'Homophobe', 'anti-IVG', ce sont des accusations très graves", commente Othman Nasrou au Lab. Le président du groupe LR à la région Île-de-France ne comprend pas la polémique :

"L’AFC est une association reconnue par l’État, subventionnée par la CAF [Caisse d’allocati

ons familiales]. Il y a un cadre légal parfaitement bordé. Elle appartient à l’UNAF [Union nationale des associations familiales]."

Et l’élu de rejeter toute proximité trop importante avec Sens commun, comme l’accuse le PS dans son communiqué : "Sur 78 élus, il y en a peut-être deux qui sont proches de Sens commun". "Notre sujet, ce sont les femmes en difficulté on les aide quels que soient les prismes", argue-t-il, rappelant que la région "soutient aussi la marche des fiertés alors qu’on n’est pas tous pro-GPA", ou encore "des associations de lutte contre l’homophobie".

Othman Nasrou regrette enfin que "groupe PS essaie de faire revivre un clivage avec la méchante droite et son côté réac".

 

 

 

 lelab.europe1.fr

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Viken Joshi : "J'espère que la réponse à ma demande d'asile sera positive"

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Viken Joshi : "J'espère que la réponse à ma demande d'asile sera positive"
Il est arrivé à l'île de La Réunion en août après avoir été persécuté et violé en Inde, son pays d'origine, en raison de son homosexualité. Viken Joshi a rencontré l'Ofpra, l'office français de protection des réfugiés et des apatrides, par visioconférence vendredi dernier, le 17 novembre. Il devrait obtenir la réponse à sa demande d'asile avant fin décembre, et compte bien rester à La Réunion par la suite.

"L'Ofpra a été très à l'écoute de mon histoire, l'entretien était très positif donc j'espère que la réponse à ma demande le sera aussi" lance Viken Joshi, jeune indien de 20 ans logé à Saint-Denis depuis août. Avec l'association Orizon Réunion, il a préparé les démarches pour obtenir l'asile en France. Il a rencontré l'Ofpra par visioconférence vendredi 17 novembre, afin de "raconter son histoire".

"Je devrais avoir une réponse avant la fin décembre par téléphone. Si c'est bon, j'obtiendrai le statut de réfugié politique, et on me donnera ma carte d'identité française" indique Viken. "J'ai senti beaucoup de bienveillance de la part des autorités et de l'Ofpra" raconte l'Indien originaire de la ville de Surate. "Vous savez, on ne sait jamais vraiment comment se passe un entretien, mais je suis plutôt confiant" déclare-t-il.

- "Je me sens bien ici" -

Étudiant dans le domaine des médias à Bombay, il souhaite "reprendre dès que cela sera possible ses études ici", à La Réunion. "Je suis venu sur l'île, car je n'avais pas besoin de visa. Même si j'ai aussi eu des moqueries dans la rue, je me sens bien ici" confie-t-il. Viken a quitté l'Inde en août dernier, après avoir été violé dans des toilettes publiques par un groupe de jeunes, puis par un policier dans un commissariat. Rejeté par sa famille qui attendait de lui "qu'il devienne normal", un ami lui a permis financièrement de pouvoir quitter le pays "qui lui manque malgré tout un peu aujourd'hui".

Pour lui, "retourner en Inde est impossible" désormais. Viken avoue qu'il "ne peut plus y vivre après avoir perdu la foi dans ses valeurs humaines". Si sa demande venait à ne pas être acceptée, il "n'a pas encore réellement réfléchi à la suite". Ce qu'il sait, c'est qu'il militera activement pour la cause LGBT : "il est de ma responsabilité morale de raconter mon histoire et d'en parler à tous mes frères et sœurs homosexuels".

En attendant d'avoir la réponse des services de l'État, Viken "apprend le français autant qu'il le peut" durant ses temps libres. Il raconte aussi avoir "rencontré plusieurs indiens" à Saint-Denis avec qui "il échange régulièrement".

hf/www.ipreunion.com

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Turquie: interdiction d'un concours de court-métrages LGBTI à Istanbul

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Turquie: interdiction d'un concours de court-métrages LGBTI à Istanbul

Les autorités turques ont interdit un concours de court-métrages sur le thème des LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexes) qui devait se tenir samedi à Istanbul, prétextant des risques d'atteintes à l'ordre public.

L'événement "ne sera pas autorisé afin de garantir l'ordre public et la sécurité, de protéger les droits et la liberté des autres personnes et de prévenir la criminalité", a déclaré vendredi soir dans un communiqué la préfecture de Beyoglu, quartier de la rive européenne Istanbul où devaient se tenir les projections.

Ce concours de "court-métrages LGBTI+" turcs était organisé par le Pink Life Queer Fest et le British Council. Un débat était prévu après les projections.

Ces rassemblements "pourraient être contraires à la morale publique et une menace pour la sécurité et l'ordre public", poursuit le communiqué de la préfecture qui fait référence à plusieurs événements, dont la projection de films, les rencontres prévues et une marche.

Les autorités affirment également que les demandes d'autorisation nécessaires n'avaient pas été faites.

Suite à la publication de ce communiqué, les organisateurs de l'événement ont annoncé son report, sans préciser à quelle date.

Cette décision survient moins d'une semaine après l'annonce par le gouvernorat d'Ankara de l'interdiction "jusqu'à nouvel ordre" des rassemblements culturels LGBTI dans les cinémas et lieux d'exposition de la province d'Ankara, suscitant la colère d'associations qui avaient dénoncé une mesure "discriminatoire" et "arbitraire".

La semaine dernière, les autorités de la capitale turque avaient déjà interdit un festival de cinéma organisé par le Pink Life Queer Fest au cours duquel devaient être projetés des films allemands.

Si l'homosexualité n'est pas réprimée sur le plan pénal en Turquie, l'homophobie y est en revanche répandue et se manifeste notamment par des agressions et des meurtres, selon des ONG.

Plus tôt ce mois-ci, le président Recep Tayyip Erdogan avait publiquement décrié l'existence d'un "quota gay" pour des élections de comités de quartier dans une ville de l'ouest de la Turquie.

 

 

afp

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NIGERIA : LA POLICE ARRÊTE LE RESPONSABLE D’UN GROUPE RÉSERVÉ AUX HOMMES SUR UN CAMPUS UNIVERSITAIRE

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NIGERIA : LA POLICE ARRÊTE LE RESPONSABLE D’UN GROUPE RÉSERVÉ AUX HOMMES SUR UN CAMPUS UNIVERSITAIRE

La police nigériane a arrêté Ralph Duro, le président d’un groupe réservé uniquement aux hommes, à l’université d’Ado Ekiti, qui fait face à des accusations d’homosexualité découlant d’une opération d’infiltration policière anti-gay.


Plus tôt dans l’opération de police anti-gay, en mai 2016 dans la zone Adebayo d’Ado Ekiti, la police a arrêté deux jeunes hommes [Salami O. et Olu Deji] soupçonnés d’être homosexuels. Ils ont été identifiés comme membres d’un groupe d’hommes exclusifs à l’Université d’Ado Ekiti.


Au début, ils ont nié les accusations d’homosexualité qui ont été portées contre eux, en disant que c’était une installation. Apparemment, ils ont tous deux été torturés par la police pour les forcer à avouer.


Ils ont également été confrontés à la preuve d’un agent d’infiltration (nom non publié) qui avait rejoint le groupe, prétendant être gay. À ce moment-là, les deux jeunes hommes ont cessé de nier les allégations.


Dans leurs confessions, ils ont admis avoir appartenu à un groupe « secret entièrement masculin » par lequel ils rencontraient des hommes qui leur donnaient de l’argent en échange de relations sexuelles.


Ils ont également nommé le parrain du groupe, Victor Osanyintuyi, qui est toujours en liberté, et au moins six membres du groupe, y compris Ralph Duro.


Il a été arrêté le 21 octobre chez lui, hors campus. Il aurait été contraint de fournir plus de détails sur les commanditaires, les activités et les membres du groupe, y compris sur Akin Olushola, Bashir Apkon, Victor Sunday, Femi Ola et le professeur Segun Benson.


La loi nigériane prévoit des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans pour une «exposition publique de relations amoureuses entre personnes de même sexe» et pour appartenance à une «organisation homosexuelle».


Source : https://76crimes.com/

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Forte hausse en Russie des crimes contre la communauté LGBT

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Forte hausse en Russie des crimes contre la communauté LGBT

MOSCOU (Fondation Thomson Reuters) - Le nombre de crimes visant la communauté LGBT en Russie a doublé en cinq ans, dans la foulée d'une loi interdisant la "propagande homosexuelle", ont déclaré mardi des chercheurs russes.

Les meurtres représentent près de 200 crimes sur un total de 250 passés en revue, a indiqué le Centre indépendant de recherches sociales.

Il attribue cette recrudescence à l'interdiction, entrée en vigueur en 2013, de propager à l'intention des mineurs toute "propagande en faveur de relations sexuelles non traditionnelles".

"(Les agresseurs) sont beaucoup plus offensifs et ont moins peur", explique Svetlana Zakharova, membre du conseil d'administration du Réseau russe LGBT, la plus connue des organisations de défense des droits homosexuels, qui a noté la même tendance à l'augmentation des crimes.

Dans le même temps, le nombre de condamnations pour des crimes visant la communauté LGBT est passé de 18 en 2010 à 65 en 2015, ont déclaré les chercheurs, basés à Saint-Pétersbourg.

 

(Daria Litvinova, Eric Faye pour le service français; Thomson Reuters Foundation est la fondation caritative de Thomson Reuters dédiée à la couverture des sujets humanitaires et liés aux droits des femmes, à la lutte contre la corruption et au changement climatique.; http://www.trust.org)

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Procès en appel de Pierre-Nicolas Nups, qui appelait à « casser du pd »

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Procès en appel de Pierre-Nicolas Nups, qui appelait à « casser du pd »

En mai 2013, le militant d’extrême-droite Pierre-Nicolas Nups avait publié sur la page Facebook du GUD [Groupe Union Défense, un groupuscule violent d’extrême-droite] de Nancy une vidéo intitulée « On va casser du PD » dans laquelle un personnage de fiction appelle à trouver « des matraques » pour « casser du pédé ».

Il avait été condamné par le Tribunal correctionnel de Nancy le 7 avril 2017 à une peine de 6 mois d’emprisonnement avec sursis et de 5 ans d’inéligibilité pour incitation à la haine homophobe et à verser aux associations constituées parties civiles –  Couleurs Gaies, Mousse , l’Inter-LGBT et SOS homophobie – la somme de 1 000 € à titre de dommages et intérêts et 1 500 € au titre de leurs frais d’avocats.

Pierre-Nicolas. Nups a fait appel et sera à nouveau jugé ce jeudi 23 novembre devant la Cour d’appel de Nancy.

Dans un communiqué SOS homophobie annonce qu’elle est toujours partie civile (les autres associations également) et qu’elle sera représentée à l’audience.

« SOS homophobie rappelle que les témoignages d’actes homophobes ont augmenté de 19,5% selon le rapport annuel 2017 de l’association. La diffusion de contenus homophobes sur internet encourage, nourrit et légitime la haine à caractère homophobe qui peut se traduire en actes réels graves. », écrit l’association dans son communiqué.

Pierre-Nicolas Nups, la pire extrême-droite du pays

Sur son compte Twitter, Pierre-Nicolas Nups se présente comme « Nationaliste, Frontiste, SD du Comité Jeanne 54, Ami de la Russie, Fondateur du Comité des Français avec Donald Trump, Candidat aux élections législatives ». Il relaie abondamment les tweets de Jean-Marie Le Pen, Donald Trump, Alexandre Gabriac, Eugénie Bastié et continue à publier des tweets où l’antisémitisme côtoie l’islamophobie ou la transphobie. Un vrai best of de la pire extrême-droite du pays, dont quasiment chacun des propos pourrait être poursuivi en justice.

 

hornetapp.com

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