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Boulogne Le caractère homophobe de l’agression de Criss Pouly n’a pas été retenu

Publié le par justin

Boulogne Le caractère homophobe de l’agression de Criss Pouly n’a pas été retenu

Fin mai, le blogueur Criss Pouly, aux manettes du site Boulogne Lifestyle, a porté plainte pour agression. Il expliquait avoir été séquestré, insulté et humilié par huit personnes. Finalement, seuls deux suspects comparaîtront devant le tribunal le 31 janvier pour violences.

"Dans cette affaire qui date de la nuit du 23 au 24 mai, quatre personnes ont été identifiées et entendues par les enquêteurs du commissariat de Boulogne. Deux ont été mises hors de cause et deux sont actuellement poursuivies pour violences par le parquet. Des violences qui sont d’ailleurs reconnues par les principaux auteurs.
Néanmoins, selon une source proche du dossier, il ressort des auditions et de la confrontation que le caractère homophobe ne peut être retenu, tout comme il n’y aurait pas eu séquestration."

Dans cette affaire qui date de la nuit du 23 au 24 mai, quatre personnes ont été identifiées et entendues par les enquêteurs du commissariat de Boulogne. Deux ont été mises hors de cause et deux sont actuellement poursuivies pour violences par le parquet. Des violences qui sont d’ailleurs reconnues par les principaux auteurs.

Néanmoins, selon une source proche du dossier, il ressort des auditions et de la confrontation que le caractère homophobe ne peut être retenu, tout comme il n’y aurait pas eu séquestration.

Audience au tribunal le 31 janvier

À l’époque, le blogueur Criss Pouly avait témoigné dans nos colonnes d’insultes homophobes et souhaité «  éveiller les consciences pour que de tels actes ne se reproduisent plus  ». Il expliquait avoir été séquestré pendant quatre heures dans un appartement de la rue Henri-Martin, perpendiculaire au boulevard Daunou.

Sa version des faits sera confrontée à celle de ses agresseurs présumés lors de l’audience prévue au tribunal correctionnel de Boulogne le 31 janvier

lavoixdunord.f

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Homophobie : un lycéen harcelé a été contraint de quitter son établissement

Publié le par justin

 Homophobie : un lycéen harcelé a été contraint de quitter son établissement

Un jeune lycéen de 16 ans a dû changer d'établissement scolaire après un harcèlement homophobe continu dont était la cible, sans que la direction de l'établissement ne puis l'endiguer

q est une histoire qui remet sur le devant de la scène le sujet du harcèlement homophobe en milieu scolaire. Hugo (son prénom a été modifié) a été obligé de quitter le lycée privé dans lequel il était scolarisé, excédé par les constantes insultes homophobes dont il était victime de la part des autres élèves de l'établissement.

Le Parisien rapporte cette histoire qui se déroule au lycée privé catholique sous contrat Jeanne La Lorraine au Raincy (Seine-Saint-Denis). Le jeune homme de 16 ans subissait des insultes liées à son orientation sexuels qu'il assumait "parce qu’il n’allait pas cacher la vérité". Mais il a fini par déposer plainte face à l’inefficacité de la direction de l'établissement.

 

Car "certains professeurs étaient au courant vu que les élèves se moquaient de moi en cours. Mais ils ne le faisaient qu’avec les enseignants qui avaient des difficultés à imposer leur autorité et d’autres problèmes à gérer", raconte Hugo au quotidien. En mai 2018, il décide d'en parler à ses parents, qui demandent un rendez-vous avec la direction. 

Le proviseur annule les sanctions

Mais première surprise, le proviseur n'est pas présent. Néanmoins, le CPE "a garanti que les élèves ne seraient pas repris à la rentrée. Mais en septembre, deux étaient toujours là". Une situation tendue, d'autant que l'élève était même poursuivi aux toilettes. Pour chercher de la quiétude, Hugo décide d'aller aux toilettes destinées aux filles, avec l'autorisation d'une surveillante. 

Mais en sortant il aura une mauvaise surprise. "Mais quand le directeur m’a vu en sortir, il m’a crié dessus. Il n’était apparemment pas au courant et m’a dit : 'Tu n’es pas une fille, tu ne vas pas dans les toilettes des filles !'", raconte Hugo. Les parents sollicitent à nouveau un rendez-vous et cette fois-ci finissent par parler au proviseur. 

"Il est revenu sur la promesse de la CPE, a dit qu’il n’était pas au courant et que lui seul était habilité à prendre une telle décision", explique la maman. Jointe par Le Parisien, la direction de l'institution n'a pas souhaité répondre. 

Le cas évoqué à l'Assemblée nationale

Il ne restera alors qu'une seule solution : quitter l'établissement. Hugo est désormais scolarisé à Paris, où il est heureux. Mais son cas est remonté au sommet de l'État, au sein de l'Assemblée nationale, où le député LR de l'Oise Maxime Minot, a interpellé le ministre de l'Éducation nationale : "Comment ne pas être ému par un jeune qui, victime de brimades et de quolibets, a dû quitter son établissement scolaire ?"

"Même si des efforts sont faits pour lutter contre ce problème, 
il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour faire évoluer les mentalités", a-t-il déploré. Jean-Michel Blanquer a rappelé qu’une nouvelle campagne de lutte contre le harcèlement scolaire serait lancée le 8 novembre. Hugo de son côté a décidé de travailler sur un documentaire contre l'homophobie. 

www.rtl.fr/

 

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