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Articles avec #temoignage tag

«CASSER DU PÉDÉ» SUR LE WEB RUSSE, C’EST LÉGAL

Publié le par justin

«CASSER DU PÉDÉ» SUR LE WEB RUSSE, C’EST LÉGAL

Alors que la répression fait rage sur les réseaux sociaux, les appels à la haine homophobe ne sont pas répréhensibles, jugent les autorités. Motif: les LGBT «ne sont pas un groupe social».

«Les pédés devraient être passés à tabac», «Ce n’est pas un péché d’écraser les gays», «Il faut les étouffer»: c’est le type de commentaires sur lesquels était tombée l’activiste LGBT russe Anna Plyusnina, en mars dernier sur un portail web de sa région d’Ekaterinboug. Après avoir tenté, en vain, de faire effacer ces posts, la jeune femme a essayé de se tourner vers les autorités. Après tout, il existe en Russie une loi qui punit les personnes incitant à la haine en raison «du genre, de la race, de la nationalité, de la langue, de l’héritage, de l’attitude vis-à-vis de la religion et et de l’affiliation à un groupe social.»

Cette disposition «anti-extrémisme» est d’ailleurs utilisée à tort et à travers par les autorités ces derniers mois, qui répriment les internautes à tout-va, y compris les auteurs de posts satiriques. C’est ainsi, par exemple, qu’en Sibérie un jeune de 19 ans risque 5 ans de prison après avoir posté un mème comparant Jésus-Christ et Jon Snow, héros de «Game of Thrones».

 

Mais manifestement, les forces de l’ordre russe sont plus promptes à flatter l’Eglise orthodoxe qu’à agir contre l’homophobie en ligne. La réponse des autorités locales à la plainte d’ Anna Plyusnina est tombée le mois dernier. «La police a estimé que les LGBT ne sont pas un groupe social et pour cette raison, on ne peut inciter à la haine contre eux», a-t-elle expliqué. Selon RadioFreeEurope-RadioLiberty, cet avis émane du Ministère de la justice, à Moscou.

Pas question de lever le petit doigt
Bien qu’ayant légiféré en 2013 pour interdire «la promotion des sexualités non conventionnelles» – une façon de faire taire toute revendication LGBT – l’Etat russe s’est toujours défendu de vouloir empêcher les homosexuels de vivre librement. Mais manifestement, pas question de lever le petit doigt pour protéger cette liberté.

Anna Plyusnina nie vouloir mettre quiconque en prison, mais estime qu’il est nécessaire que les sites web prennent leur responsabilité pour effacer les commentaires homophobes. «Ils contribuent en tout cas à alimenter un climat très négatif à l’égard de la communauté LGBT», constate-t-elle, «et les insultes et menaces se font de plus en plus nombreuses.»

 

360.ch

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Iran : un adolescent homosexuel pendu

Publié le par justin

Iran : un adolescent homosexuel pendu

On achève bien les gays dans la République islamique d'Iran. Hassan Afshar avait 17 ans lorsqu'il a été accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec un autre jeune. Il a été exécuté

 

Le régime iranien a exécuté un adolescent gay en juillet, rapporte Amnesty international.

Hassan Afshar, 19 ans, mineur au moment des faits, a été pendu à la prison d'Arak dans la province de Markazi le 18 juillet après avoir été reconnu coupable de "lavat-e be onf" (pénétration anale forcée entre deux hommes) avec un autre adolescent début 2015. Les autorités ont procédé à l'exécution, alors que le bureau du responsable du pouvoir judiciaire avait promis à la famille du jeune homme de réexaminer l'affaire le 15 septembre 2016. La Cour suprême avait au départ annulé sa condamnation à mort, estimant que l’enquête était incomplète, mais l'a finalement confirmée en mars 2016.

"L'Iran a démontré que son enthousiasme à mettre à mort des mineurs délinquants, en violation du droit international, n'a pas de limites. Hassan Afshar était un étudiant de 17 ans lorsqu'il a été interpellé. 

Il n'a pas pu consulter d'avocat et la justice a expédié l'enquête et les poursuites, le déclarant coupable et le condamnant à mort deux mois après son arrestation, comme s'il fallait l'exécuter le plus vite possible", a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.

Hassan n'a jamais nié qu'il avait eu des relations sexuelles avec l'autre jeune impliqué, dont le père a porté plainte contre lui, mais a toujours clamé que les actes sexuels étaient consentis et que son partenaire et lui s'étaient déjà livré à de nombreuses reprises à des activités sexuelles semblables de façon volontaire. 

Ce que dit le droit pénal iranien

Selon le droit pénal iranien, si l'adolescent dont le père a accusé Hassan Afshar de viol avait avoué avoir été consentant, il aurait également risqué la peine capitale. En Iran, si l'acte sexuel est considéré comme consenti, le partenaire "passif" de relations anales entre hommes sera en effet condamné à la peine de mort , explique Amnesty.

"Quant au partenaire 'actif', il sera condamné à mort uniquement s'il est marié, ou s'il n'est pas musulman et que le partenaire 'passif' l’est. Si l'acte sexuel est considéré comme non consenti, le partenaire 'actif' est condamné à mort, alors que le partenaire 'passif' est exempt de sanctions et traité comme une victime."

"Ce cadre légal risque de créer des situations où les partenaires 'passifs' de relations anales consenties se sentent obligés, lorsqu'ils se retrouvent dans le collimateur des autorités, de porter plainte pour viol afin d’échapper à la peine de mort."

"Les lois érigeant en infraction les actes sexuels entre adultes consentants sont contraires au droit international relatif aux droits humains", pointe l'ONG.

Un autre adolescent homosexuel dans le couloir de la mort

L'exécution d'un autre jeune, Alireza Tajiki, également âgé de moins de 18 ans au moment des faits qui lui sont reprochés, les mêmes que ceux d'Hassan Afshar, devait elle avoir lieu le 3 août. Elle est reportée en raison des pressions exercées par la population. 

"Si nous saluons le report de l'exécution d'Alireza Tajiki, nous déplorons que sa vie soit pour le moment épargnée en raison des pressions de l'opinion publique et non parce que les autorités envisagent sérieusement de ne plus exécuter des mineurs délinquants.  En témoigne le fait qu’Hassan Afshar a été exécuté il y a deux semaines, dans l'anonymat le plus complet : la vie ou la mort ne devrait pas dépendre de la médiatisation d’une affaire", a déclaré Magdalena Mughrabi.

160 condamnés se trouvent dans le couloir de la mort dans les prisons iraniennes pour des crimes qu'ils sont accusés d'avoir commis alors qu'ils avaient moins de 18 ans. 977  personnes ont été exécutées en Iran en 2015, et 20 personnes en un seul jour cette semaine.

La Convention internationale relative aux droits de l'enfant prohibe totalement l'application de la peine de mort lorsque l'accusé était mineur au moment des faits. Le droit international restreint l'usage de la peine de mort aux "crimes les plus graves", qui impliquent un homicide volontaire. Amnesty International s'oppose de son c ôté à toute peine de mort.

 

www.nouvelobs.com

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Angers: 2 ans de prison pour une agression sexuelle sur un homme gay

Publié le par justin

Angers: 2 ans de prison pour une agression sexuelle sur un homme gay

Selon Quazar, le Centre LGBT d’Angers, le tribunal correctionnel de la ville a condamné un homme accusé d’agression sexuelle sur un gay angevin à 2 ans de prison, dont 1 an avec sursis, assortis de 2 ans de mise à l’épreuve avec obligation de soins et de travail, et à 5.000 € de dommages et intérêts.

Les faits se sont déroulés le soir du 29 mai 2013, « non loin de la place Molière, entre la Maine et le cœur de ville d’Angers », relate Quazar dans un communiqué:

« Thomas* a été suivi par son violeur jusqu’à son véhicule, alors qu’il sortait d’un sauna gay du centre-ville.
Quai Gambetta, l’homme l’a alors bousculé, coincé contre sa voiture et l’a obligé à lui pratiquer une fellation avec force contrainte. »

Le procès n’a toutefois eu lieu que grâce à la ténacité de la victime, aidée par Quazar.

Sa plainte a dans un premier temps été rejetée. Il a dû porter plainte une seconde fois, pour agression sexuelle (un délit) et non pour viol (un crime, passible de la Cour d’Assises). « Ce classement sans suite a obligé Thomas à endurer des années supplémentaires de procédure. », déplore l’association.

 Thomas* a été suivi par son violeur jusqu’à son véhicule, alors qu’il sortait d’un sauna gay du centre-ville.
Quai Gambetta, l’homme l’a alors bousculé, coincé contre sa voiture et l’a obligé à lui pratiquer une fellation avec force contrainte. »

Le procès n’a toutefois eu lieu que grâce à la ténacité de la victime, aidée par Quazar.

Sa plainte a dans un premier temps été rejetée. Il a dû porter plainte une seconde fois, pour agression sexuelle (un délit) et non pour viol (un crime, passible de la Cour d’Assises). « Ce classement sans suite a obligé Thomas à endurer des années supplémentaires de procédure. », déplore l’association.

Quazar se dit également « consterné par le fait que Thomas se soit senti humilié dès les premières heures de l’enquête par des questions et assertions sur un éventuel acte de prostitution de sa part. »
« Des accusations de mensonge quant à ses déclarations et sous-entendus qui l’ont profondément choqué. Pourtant la victime ne faisait que regagner son véhicule stationné non loin de la place de La Rochefoucauld, lieu de drague gay d’Angers. », ajoute l’association.

Quazar précise que la circonstance aggravante d’homophobie n’a pas été retenue. « L’agresseur s’est présenté à l’audience comme ayant des relations sexuelles avec des femmes et des hommes, sans jamais se définir bisexuel.
QUAZAR n’ayant pas eu accès au dossier durant l’instruction, respectant le secret procédural imposé, n’a pas d’élément pour se prononcer sur ce point. »

*Prénom modifié

https://hornet.com

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« Est-ce de l'homophobie passive ou la vie normale d'une auberge de campagne ? »

Publié le par justin

« Est-ce de l'homophobie passive ou la vie normale d'une auberge de campagne ? »

Pascal et Stéphane, en couple, ont repris il y a deux ans l'auberge du village de Poil. Mais après de nombreux actes de malveillance, les deux propriétaires ont décidé de partir et se questionnent sur l'homophobie, potentielle, de la petite bourgade. Pour Komitid, ils racontent leur parcours.

Un couple de garçons à la tête de l’auberge de Poil… Amusant ? C’est ce que s’étaient dit Pascal et Stéphane, en couple, lorsqu’ils avaient repris le fond de commerce du restaurant situé dans le petit village de Poil (Nièvre) il y a deux ans. Mais le couple a rapidement déchanté, pourtant bien accueilli par le maire de la commune, pas échaudé pour un sou à l’idée d’accueillir un couple d’hommes dans un village de moins de 100 habitants. Néanmoins, Pascal et Stéphane ont décidé de plier bagage. Pour Komitid, ils racontent leur expérience et questionnent « l’homophobie passive » de leur communauté actuelle.

Au départ, on cherchait à reprendre un établissement dans un village. On a vu une annonce dans le Journal de l’hôtellerie qui indiquait que l’auberge de la commune de Poil cherchait des repreneurs. C’est vrai que l’on trouvait sympa l’idée qu’un couple de garçons reprennent cet établissement.

« De

On ne va pas vous mentir, nous avons aussi trouvé le nom du village très drôle, deux garçons à Poil, ça ne pouvait que marcher. La suite a été simple, on a pris contact avec le Maire Christian Courault, qui nous a très bien accueillis. On a bien insisté sur le fait que nous étions un couple d’hommes mariés, parce qu’on avait déjà eu des refus de plusieurs mairies du sud de la France. Et nous ne souhaitions pas avoir de souci lié au fait que nous sommes un couple de même sexe.

Notre but était vraiment de recréer un lien entre l’auberge et la commune. On voulait refaire vivre ce village. L’auberge était fermée depuis plus de trois ans et nous pensions naïvement pouvoir recréer un lien social, comme nous pouvions le voir dans les différents reportages sur le choix du mieux vivre en campagne. On a fait trois visites avant de reprendre l’auberge et nous avons toujours été très bien reçus par Monsieur le Maire et son Conseil municipal qui d’ailleurs nous ont choisis parmi une trentaine de candidats, on était heureux.

Désenchantement

Au final, ce n’est pas du tout ce qu’il s’est passé. Différents actes malveillants nous ont fait déchanter : pendant plusieurs mois, tous les week end, nous retrouvions le matin des asticots sur notre escalier de façade. Autre exemple, pendant la période de Noël, la mairie a dû faire un démenti dans la gazette du village pour expliquer que nos décorations festives avaient été payées intégralement par nous et non par la commune.

Le jour de la fête patronale, nous nous étions entendus avec le comité des fêtes pour organiser un bal de fin de soirée. Leur buvette devait fermer à 20h30, l’auberge restant ouverte pendant la soirée.  Malheureusement à 22h30, Monsieur le Maire a pris tardivement la décision de respecter notre accord et de fermer la buvette. Cela s’est fait en désaccord avec un conseiller municipal et un membre du comité des fêtes, qui se sont ensuite rendus à l’auberge avec une vingtaine de « bonhommes » pour ruiner la soirée que nous avions organisée. Afin d’éviter tout débordement nous avons dû faire intervenir la gendarmerie pour fermer l’établissement. Nous avons appris par la suite que ce projet avait été élaboré plusieurs jours avant.

Quelques semaines plus tard, l’un de nos deux panneaux publicitaires, installés sur la D297 a été arraché alors qu’un deuxième a disparu, pour revenir tout seul au même endroit 3 semaines plus tard. Enfin, et suite à notre fermeture pour agrandissement et mises aux normes de la cuisine , un conseiller municipal a fait courir la rumeur que nous étions fermés définitivement et expulsés par la commune, car nous n’avions, sois-disant, jamais payé nos loyers.

Homophobie passive

On peut se poser la question, est-ce de l’homophobie passive ou tout simplement la vie d’une auberge de campagne ? Mais on ne voit pas pourquoi on viendrait nous embêter régulièrement si on n’était pas un couple d’hommes. La première année, on a même eu de nombreuses personnes qui venaient dans notre restaurant, parce qu’on a une table située au milieu de la salle, juste pour observer un couple d’hommes au travail. Ça nous a fait rire.

« Po

Suite à tous ces différents actes, nous avons pris la décision de mettre notre fonds de commerce en vente et de partir quoi qu’il arrive fin septembre. Nous ne sommes pas pris par un sentiment d’échec, par ce que nous avons réussi à faire vivre cette auberge, avec une clientèle fidèle et qui nous soutient. D’ailleurs nous avons remarqué que les personnes de plus de soixante ans, nous ont apporté un soutien sans faille. Nous avons même les élus de la région qui ont organisé un repas citoyen dans notre auberge pour apporter leur soutien.

À ce jour nous continuons à accueillir nos clients avec le même enthousiasme qu’au premier jour et nous préparons notre avenir soit en tant qu’intendant de propriété, soit en tant que salarié sur la ville de Lyon. Pour nous cette expérience n’a pas été un échec, loin de là, car la clientèle a cru à notre projet et notre réputation l’a suivie.

Propos recueillis et édités par Fabien Jannic-Cherbonnel.

 

komitid.fr

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Bully-les-Mines : un couple victime d'un incendie criminel à caractère homophobe ?

Publié le par justin

Bully-les-Mines : un couple victime d'un incendie criminel à caractère homophobe ?

Un couple homosexuel a été victime fin mai d'un incendie criminel, dans son habitation de Bully-les-Mines. L'un d'entre eux a été gravement brûlé. L'incendie avait été précédé d'un cambriolage. Les deux hommes dénoncent un acte homophobe

es faits remontent à la nuit du 26 au 27 mai dernier. Ludovic, 41 ans, se trouvait seul dans sa maison de Bully-les-Mines, alors que son compagnon, Johnny, était de sortie.  En pleine nuit, Ludovic a entendu un groupe d'individus forcer la porte de sa maison, et y entrer pour y voler du matériel, avant de prendre la fuite.

Plus tard, Ludovic s'est retrouvé pris au piège à l'étage de l'habitation, qui prenait feu au rez-de-chaussée. Il a pu être sauvé par les secours, malgré deux arrêts cardiaques. Gravement brûlé à la jambe, il a dû subir une greffe de peau

Acte homophobe ?

Le couple homosexuel, qui vivait dans ce quartier depuis cinq ans environ, était selon ses dires la cible depuis plusieurs mois d'insultes, de jets de projectiles, de diverses dégradations sur sa maison et de menaces homophobes. 

Si l'origine criminelle de l'incendie qui a frappé la maison de Ludovic et Johnny ne fait pas de doute, la justice devra déterminer si cet acte a bel et bien un caractère homophobe. Ce dont sont persuadés les deux hommes. 

Le parquet de Béthune a ouvert une information judicaire.

 

 

france3-regions.francetvinfo.fr

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Lyes, 22 ans, homo à Gennevilliers :«Les crachats, c’est pire que les coups»

Publié le par justin

Lyes, 22 ans, homo à Gennevilliers :«Les crachats, c’est pire que les coups»

En cette journée mondiale contre l’homophobie, Lyes, 22 ans, témoigne de sa vie d’homo dans la cité. Entre insultes et agressions.

« Pédé », « tapette », « pédale »… et bien pire la plupart du temps. Il y a un an et demi, Lyes Alouane a révélé son homosexualité, « une question d’amour-propre ». Depuis, les insultes sont quotidiennes et les agressions monnaie courante dans sa petite cité de Gennevilliers.

« Enfin, cela a commencé au collège avec des insultes sur mon côté efféminé, rectifie le jeune homme de 22 ans. Mais là, c’est devenu l’enfer », ajoute celui qui cherche un emploi comme conseiller commercial.

Il y a aussi les agressions, les jets de caillou, les coups, les rendez-vous qui sont en fait des guets-apens. « Les crachats, c’est pire que les coups, assure-t-il. On se sent humilié, rabaissé», poursuit Lyes. Pour rentrer chez lui, où il vit avec sa mère et ses deux sœurs, le jeune homme doit traverser une petite place. « Le même groupe est toujours là. Je refuse de faire un détour, alors ce sont les injures systématiques… »

Son homosexualité, sa mère l’a découvert début 2017. « Cela n’a rien changé pour mon père et ma grande sœur, ma mère a eu du mal à l’accepter mais plus parce qu’elle avait peur pour moi. En fait, elle aurait préféré que le continue à le cacher. Quant à ma petite sœur qui a 19 ans, elle ne m’adresse plus la parole », détaille Lyes.

 

A ses yeux, l’homophobie est omniprésente dans les quartiers. « Il y a le poids de la religion, du quartier, le culte de l’homme viril, macho. Depuis l’enfance on inculque aux enfants que c’est mal, que c’est sale, alors ce ne sont pas les trois heures consacrées à cette question au collège qui vont changer grand-chose », soupire Lyes, qui pointe aussi « l’indifférence » des pouvoirs publics. Il indique avoir déposé cinq plaintes en un an : « Mais j’hésite maintenant. J’ai l’impression d’être pris pour un clown et de ne pas être reconnu comme une victime. Comme si insulter ou agresser un pédé, c’était normal ou pas grave. »

« Typique de ce qui se passe en banlieue »

Le 1er juin prochain, il a rendez-vous avec Patrice Leclerc et Elsa Faucillon, respectivement maire et députée (PCF) de Gennevilliers. « On fera tout ce qu’on peut pour qu’il puisse vivre normalement et en toute liberté à Gennevilliers, promet Patrice Leclerc. Le moins que l’on puisse faire, c’est rappeler publiquement notre opposition à toutes les discriminations dont l’homophobie. On doit aussi voir comment l’aider dans ses démarches comme… le dépôt de plainte ».

« Lyes est un cas d’école, typique de ce qui se passe en banlieue », assène Terrence Katchadourian, de Stop Homophobie. Depuis le début de l’année, l’association a reçu 1 700 appels à l’aide, dont beaucoup viennent de banlieue. « Dans les cités, tout le monde se connaît. Être homosexuel fait de vous une cible et entraîne des provocations », poursuit le militant.

Parfois, Lyes en vient à regretter son coming out. Il regarde autour de lui, son dossier rassemblant ses plaintes sous le bras. « Je veux absolument partir, aller à Paris ou dans une ville où tout le monde se moque que l’on soit homo ou pas, lâche-t-il. Mais je ne veux pas partir avant d’avoir mené ce combat. Il y a d’autres gays dans les cités. Moi je me bats, je suis en première ligne, mais c’est pour tous les autres qui se cachent parce qu’ils ont peur. Il faut un réveil. On dit que l’homophobie recule partout. C’est faux : ce sont les gays qui ont appris à mieux se cacher. »

 

leparisien.fr

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Homophobie au travail - Érick de Perpignan: "J’étais considéré comme un meuble"

Publié le par justin

Homophobie au travail - Érick de Perpignan: "J’étais considéré comme un meuble"

"On ne met pas forcément un nom sur l’homophobie ordinaire, même quand on en est victime". À l’occasion de la journée nationale de lutte contre l’homophobie ce mercredi, Érick, Barcarésien de 44 ans, a accepté de revenir sur une expérience professionnelle douloureuse pour lui, qui a duré 7 ans. "J’étais responsable produit dans le négoce du bâtiment, ici dans les P.-O. J’ai été débauché par un client, marchand de clôtures dans une boîte nationale, qui m’offrait sur Perpignan un poste équivalent, mieux rémunéré. Dans cette entreprise, personne ne savait que je vivais avec un homme. C’est la secrétaire qui s’en est aperçue en faisant les papiers pour mon salaire. Sur mon RIB, l’intitulé de mon compte bancaire mentionnait "M. et M.". Elle a alors demandé à mon patron s’il savait. Il aurait répondu "Si j’avais su, je l’aurais jamais embauché"".

 

Le soir je pleurais

Dès lors, la vie professionnelle d’Érick bascule dans ce qu’il appelle « l’homophobie ordinaire », un calvaire au quotidien. « Il n’a plus jamais ri devant moi, tandis qu’il plaisantait avec les autres. Il tremblait presque quand on était face à face. Je voyais que je le gênais physiquement. Il n’a jamais rien dit ouvertement, ne m’a jamais posé la moindre question. Mais, quand il y avait des sorties entre collègues, je n’étais jamais convié. J’étais considéré comme un meuble. J’ai jamais eu le même traitement que les autres, alors que mes résultats dépassaient de loin ses objectifs. Devant nos responsables régionaux, il les reprenait à son compte et me dénigrait, refusant systématiquement mes demandes d’évolution. Le soir, je pleurais parce que j’avais quitté un boulot avec une super ambiance. Même me laisser partir proprement quand j’ai demandé une rupture conventionnelle, il n’a pas pu. Alors qu’il venait de le faire pour une collègue. »

 

Après ça, Érick a retrouvé du travail, mais en cachant soigneusement sa vie personnelle et son orientation sexuelle. « Mon ami et moi nous appliquions à ne jamais préciser le sexe de notre conjoint dans nos conversations. On a changé l’intitulé du compte bancaire et je suis même allé jusqu’à renoncer à le faire bénéficier de ma mutuelle professionnelle pour protéger notre secret ».

J’ai pensé que ça venait de mon travail

Érick et son compagnon se sont fixé une seule limite à leur besoin de discrétion : ne jamais mentir si on leur pose la question. Mais les blessures sont profondes. « J’osais pas me dire que ça pouvait venir de mon homosexualité. J’ai jamais voulu mettre en avant ma sexualité, du coup j’ai fini par penser que ça venait de mon travail. Psychologiquement, ça a été très dur. Ça fait 4 ans, j’y pense toujours et je me demande encore pourquoi. »

Après cette « expérience calamiteuse », la situation d’Érick a heureusement bien évolué. « J’ai intégré une grosse enseigne de matériaux. J’ignorais qu’ils étaient au courant que j’étais gay. Un jour, mon patron est venu me voir et m’a invité à venir avec mon compagnon au repas de fin d’année. J’ai eu un choc. Il a bien voulu de moi sachant que je suis homo, ça fait chaud au cœur. »

Droit à l’indifférence

Il en déduit que les mentalités évoluent. « Un homophobe de base, ce qui le dérange, c’est de s’apercevoir qu’on est ordinaire. Moi, ce que je revendique, c’est le droit à l’indifférence, plutôt qu’à la différence. On n’a pas besoin de le dire à la face du monde tout le temps, on s’embrasse pas en public, on se tient pas la main. Pour pas être emmerdé à cause de ça. »

Et comme un couple ordinaire, Érick et son compagnon se marient en juillet. Après 20 ans de vie commune. Tous ses collègues seront de la noce, avec leurs conjoints respectifs.

 

Ce mercredi, 10e édition départementale de la journée de lutte contre l’homophobie. Le Département, LGBT66, Le Refuge P.-O., la Maison de Vie, Face Pays Catalan et SOS homophobie LR organisent une séquence de sensibilisation à la prévention de l’homophobie au travail. Dès 18 h au Palais des Rois de Majorque.

 

 

 

lindependant.f

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Vingt jours après, Doc Samad raconte son agression "homophobe" depuis l'Europe

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Vingt jours après, Doc Samad raconte son agression "homophobe" depuis l'Europe

Le sexologue Abdessamad Benalla, alias Doc Samad, a quitté le Maroc après avoir été agressé et menacé de mort. Vingt jours après les faits, il raconte.

L'épisode a traumatisé Doc Samad au point qu'il a quitté le pays. Déclarant avoir été agressé et menacé de mort, dans des propos rapportés par nos confrères d’AlYaoum24, Abdessamad Benalla de son vrai nom, a dévoilé sur Instagram une photo de son visage tuméfié.

"C'était il y a vingt jours. Je faisais un live Facebook jusqu'à une heure tardive dans mon cabinet, quand quelqu'un a sonné. Je croyais que c'était un patient, j'ai ouvert la porte. Puis trois individus ont fait irruption avant de me frapper violemment et de prendre la fuite," affirme le sexologue, contacté par Telquel.ma.

"J'ai fait également l'objet d'insultes misogynes et homophobes," nous confie-t-il, précisant que ses agresseurs ont également proféré "des menaces de mort".

"J'ai subi cette violence physique et morale, car je dérange. Il faut le dire, ce que je dis dérange. Parler de sexualité au Maroc n'est pas aussi facile," analyse Doc Samad, qui s’est notamment fait connaître grâce à son émission “On t’écoute” sur Hit Radio.

"Je ne vous cacherai pas que j'ai eu peur" poursuit celui qui s'est envolé vers l'Europe, le lendemain des faits. Il affirme qu’il ne s’agit pas d’un départ définitif, mais ne précise pas pour autant la durée de son exil choisi, ayant besoin de temps pour se reposer et "réfléchir à son avenir professionnel". 

"Tout ce que je sais, c'est que je n'ai jamais abandonné et que je n'abandonnerais jamais. Je suis un Marocain jusqu'à la moelle. Je ne suis pas contre le système ou contre mon pays, mais je suis contre ce qui arrive dans mon système", explique-t-il.  Pour l'heure, Doc Samad nous assure qu'il n'a pas encore déposé une plainte auprès des autorités, bien qu'il y pense "constamment". 

/telquel.ma/

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Agression homophobe à Marseille : la victime témoigne

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Agression homophobe à Marseille : la victime témoigne

Gaby, 25 ans, a été agressé par cinq jeunes gens mercredi à la sortie du métro des Chartreux. Ce jeune homosexuel est encore sous le choc, et décide de témoigner pour dénoncer "l'acte intolérable" dont il a été victime.

"J'ai 25 ans, je fais tout pour être heureux dans la vie. Je suis gentil avec tout le monde... Je ne mérite pas ça..."
Gaby a été battu par des individus à sa sortie du métro de la station des Chartreux, mercredi dernier. La motivation homophobe semble évidente.

Il a entendu l'un des agresseurs crier aux autres : "tu vois pas que c'est un pédé !".


Gaby allait faire des courses et remontait du métro par les escalators, lorsqu' un "type, entre 23 et 27 ans, m'a rattrapé par le sac. Je ne comprenais rien à ce qu'il me disait. Ce qui est sûr, c'est que c'était un faux prétexte", raconte la victime. 


Une dame témoin de la scène, conseille à Gaby de ne pas s'arrêter. 


"Alors que je m'éloignais dans le boulevard d'Arras, ils m'ont rattrapé.

Cette fois, ils étaient cinq et m'ont roué de coups. C'était un enfer, un cauchemar...

Ils ont pris mon sac avant de repartir, avec tous mes papiers...".
 

Deux agressions en quatre mois

"Je suis encore sous le choc", raconte Gaby, encore tuméfié. Il souffre de douleurs au visage et au dos. Le médecin qui l'a examiné a conclu à deux jours d'Incapacité temporaire de travail.
"Je ne mérite pas ça, répète-t-il. Je suis sociable avec tout le monde, j'ai la joie de vivre. Cet acte est intolérable.

Je me demande ce qui peut motiver ces personnes pour en arriver à une telle violence.

Son homosexualité, Gaby dit l'assumer pleinement : "il ne faut pas avoir honte de ce que l'on est".


Avant d'être un homosexuel, je suis avant tout un humain. Ce genre d'acte est intolérable. Il menace la sécurité de tous les gens", poursuit la victime. Gaby a trouvé un réconfort auprès de sa famille et des amis proches.
Il y a quatre mois, Gaby avait échappé au jet d'une bouteille en verre. Mais il n'avait pas porté plainte. Cette fois-ci il l'a fait.


Une enquête est en cours. Les images de vidéosurveillance ont été demandées par la police. 

.francetvinfo.fr

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DEVENUE «SDF», LA FILLE DE JACKIE CHAN ACCUSE SES PARENTS D’HOMOPHOBIE

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DEVENUE «SDF», LA FILLE DE JACKIE CHAN ACCUSE SES PARENTS D’HOMOPHOBIE

« Bonjour, je suis la fille de Jackie Chan et voici ma petite amie Andi. » C’est Etta Ng (à droite sur la photo), 18 ans, qui parle au début de cette vidéo YouTube. Elle explique qu’elle est sa petite amie sont « SDF depuis un mois à cause de (leurs) parents homophobes ». « On a déjà dormi sous un pont entre autres choses », dit-elle.

https://www.youtube.com/watch?v=JldGE4hxYk8

Dans cette vidéo, Andi Autumn, une canadienne influenceuse sur les réseaux sociaux, explique que personne ne souhaite les aider car elles sont rejetées à cause de leur « amour ». « J’ai demandé de l’aide à tous mes amis, à ma famille. Tout le monde nous suggère d’aller dans des refuges où ils savent que nous serons séparées », assure-t-elle.

 
« Nous sommes allées voir la police, nous sommes allées à l’hôpital, aux banques alimentaires, dans des associations LGBT, tout le monde s’en fout. Nous sommes deux personnes amoureuses, on essaie de ne pas être séparées, et tout le monde essaye de nous détruire, je ne comprends pas, je l’aime », poursuit Etta.

 

Les internautes incrédules

 

Il est difficile de vérifier leurs dires, mais Etta a effectivement fait son coming out en tant que lesbienne en octobre dernier. Le rejet de son père, en revanche, n’est pas nouveau. Etta est née de la brève relation entre Jackie Chan et Elaine Ng, une ancienne Miss Asie mais l’acteur superstar s’est toujours dit « piégé » par la naissance de Etta. Il n’a jamais versé un centime pour son éducation qui vivait jusqu’à récemment avec sa mère à Hong Kong.

 

Loin de soutenir aveuglément Etta Ng et sa petite amie, les internautes se disent surtout incrédules. « Qu’est-ce qui vous empêche de travailler comme tout le monde ? » demande plusieurs d’entre eux. Un autre note Toronto, au Canada, est « la ville la moins homophobe du monde et dire le contraire c’est insulter les LGBT qui sont vraiment discriminés au travail ».

 

Quant à Jackie Chan, il n’a pas encore réagi à cette vidéo. Il n’a reconnu qu’un enfant, un fils âgé lui de 35 ans. Celui-ci a également connu son lot de problèmes. Il a récemment purgé une peine de six mois en Chine pour détention à son domicile d’environ 100 grammes de cannabis.

 

.leparisien.fr

 

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Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

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Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

C’est avec dégoût que Jonatan décrit sa fin de soirée, dans la nuit de samedi à dimanche. Alors qu’il rentrait chez lui avec son compagnon, le couple a été victime d’une agression homophobe, explique-t-il sur Facebook.

Dans la nuit de samedi à dimanche, alors que Jonatan et son compagnon rentraient chez eux, le couple a été victime d’une agression homophobe au niveau de la Bourse à Bruxelles, relate Jonatan dans un message Facebook

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

«  Nous passons face à la Bourse, traversons le boulevard toujours main dans la main, et, dans le trottoir, un autre groupe d’adolescents traîne, nous regardent, nous sifflent dessus. Nous continuons obstinés notre chemin et cinq garçons du groupe en question nous suivent au long de la rue Paul Devaux (qui amène à la rue Sainte-Catherine), nous insultant, nous posant des questions ignobles sur notre intimité sexuelle, nous intimidant  », explique-t-il.

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

Le couple a tenté tant bien que mal de raisonner ce groupe d’adolescents. Au moins quatre d’entre eux auraient pris à partie le compagnon de Jonatan, le rouant de coups, tandis qu’un cinquième s’en prenait à Jonatan, explique-t-il.

«  Les vérifications sont en cours  », nous explique Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ixelles quant à savoir si les faits étaient connus de la zone.

sudinfo.be

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

JE NE M'ADAPTERAI PAS
(versão em português abaixo)

Bruxelles, 2h30 du matin, je rentre à pied à la maison avec mon mari, après la chouette soirée Primavera Queer, organisée par Genres d'à Côté à la Maison Arc-en-ciel.
Nous sommes ivres d'alcool et de joie d'être sortis, du printemps.
Emportés par le bonheur, comme si nos corps avaient oublié de "s'adapter" au fait qu'on quittait la rue du Marché au Charbon, et par conséquent un espace où on peut exister comme un couple sans nous poser des questions, nous avons continué à marcher main dans la main jusqu'à la Bourse.
Il fait assez bon malgré la nuit, et tous à Bruxelles ont soif du bon temps, d'être dehors, de vivre la ville. Plusieurs groupes d'adolescents traînent au piétonnier, rigolent, boivent, fument.
Nous passons face à la Bourse, traversons le boulevard toujours main dans la main, et, dans le trottoir, un autre groupe d'adolescents traîne, nous regardent, nous sifflent dessus. Nous continuons obstinés notre chemin et cinq garçons du groupe en question nous suivent au long de la rue Paul Devaux (qui amène à la rue Sainte-Catherine), nous insultant, nous posant des questions ignobles sur notre intimité sexuelle, nous intimidant. Ils sont tous maigres et idiots, ayant l'air d'avoir à peine 18 ans.

Clément s'arrête, essaie de dialoguer, j'ai peur, j'ai juste envie de partir avec lui, d'être chez moi. Ils l'entourent, Clément repousse les deux qui s'énervaient le plus, je leur crie dessus qu'ils nous laissent en paix, ils nous haïssent, ils nous n'écoutent pas.

Je prends la main de mon mari en disant "adieu" plusieurs fois aux petits cons, voulant juste qu'on sorte de cette situation, qu'on disparaisse. Ils font semblant de partir, on poursuit notre chemin, quand l'un d'entre eux donne deux coups de poing sur la nuque de Clément par derrière son dos et ils partent tous en courant.

La colère me monte, je me sens impuissant, je me sens faible, je suis envahi par la haine, je suis indigné, je fais une erreur : je leur crie "connards" plusieurs fois, avec toutes mes forces. Ils reviennent en courant, on est pris de surprise, on est deux, ils sont cinq, quatre se mettent lâchement à agresser Clément, deux par derrière et deux par avant, ils lui donnent des coups de poings répétés dans la nuque, il tombe, se relève, les pousse. Pendant toute cette horreur, je me faisais agresser par le cinquième, ne voyant même pas ce que subissait mon amour.

Deux autres garçons interviennent et leur disent d'arrêter. 
Ils partent.

Nous sommes dépenaillés, hagards. Nous reprenons notre chemin. Arrivés à la place Sainte-Catherine, une voix nous appelle : c'est une fille de leur groupe qui a assisté à la scène en restant en retrait. Elle nous ramène des papiers que nous avons perdus dans la bagarre, nous dit qu'elle est mal à l'aise, qu'elle n'est pas d'accord avec les relations comme la nôtre mais qu'elle trouve injuste qu'on se fasse taper pour ça. Clément lui répond que c'est nous qui avons raison, qu'on ne s'intéresse pas à ce qui se passe dans son lit et qu'on aimerait que ce soit réciproque. Je vois les autres de loin qui attendent, j'attrape le bras de Clément et nous partons.

Je me hais de "les avoir provoqués".

Mais je hais surtout la société qui produit ces petits cons.

De tout l'orage psychologique qui me tourmente, je n'arrive à formuler qu'une chose:

Je ne m'adapterai pas à cette société malade, à cette misère morale et spirituelle, où tenir la main de quelqu'un constitue un objet de haine et agression.

Je mourrai si des malheureux comme ceux d'hier m'imposent la mort, mais je mourrai main dans la main avec mon amour.

NÃO VOU ME ADAPTAR

Bruxelas, 2h30 da manhã, volto para casa à pé com meu marido, depois de passar uma noite super agradável no bairro gay.
Estamos embriagados de álcool e alegria pela primavera que começa por aqui.
Levados pela felicidade, como se nossos corpos tivessem esquecido de se "adaptar" ao fato de que saíamos do bairro gay, e, portanto, de um espaço onde podemos existir como um casal sem qualquer preocupação, continuamos a caminhar de mãos dadas até a Bolsa de Valores (coração do centro da cidade).
A temperatura é doce apesar da madrugada, e todos em Bruxelas estão eufóricos pelo bom tempo, por estar do lado de fora, por viver a cidade após um longo inverno.

Vários grupos de adolescentes se encontram em frente à Bolsa e ao longo da avenida, riem, bebem, fumam.
Passamos em frente à Bolsa, cruzamos a avenida e, na calçada, um grupo de adolescentes parado, nos olha, assobia. Continuamos nosso caminho determinados e de mãos dadas, quando cinco garotos desse grupo nos seguem por toda a rua onde tínhamos virado, nos insultando, nos fazendo perguntas escrotas sobre nossa intimidade sexual, nos intimidando. Eles são todos magros e idiotas, aparentando não ter nem mesmo 18 anos.

Clément pára, tenta dialogar, eu receio, só quero ir embora dali com ele, estar em casa. Eles cercam Clément, que empurra os dois mais irritadinhos, eu grito com eles que nos deixem em paz, eles nos odeiam, eles não escutam.

Pego Clément pela mão dizendo "adeus" aos pequenos idiotas, querendo apenas sair dessa situação, desaparecer. Eles fingem ir embora, nós continuamos o nosso caminho, um deles dá dois socos na nuca do Clément pelas costas e todos fogem, voltando para o início da rua.

Continuamos nosso caminho, mas a raiva me sobe a garganta, me sinto impotente, me sinto fraco, sou tomado pelo ódio e, indignado, cometo um erro: Eu grito "idiotas", em francês, várias vezes, com toda a minha força. Eles voltam correndo e nos pegam de surpresa, nós somos dois, eles são cinco, quatro começam a agredir Clement, dois atrás e dois na frente, lhe dão socos na nuca, ele cai, ele se levanta, ele consegue empurra-los. Durante todo esse horror, eu estava sendo atacado pelo quinto, nem vendo o que meu amor estava sofrendo.

Dois outros do grupo vêm até nós e dizem para eles pararem.
Eles vão embora.

Minutos depois, já distantes, uma voz nos chama: uma menina do grupo que nos havia agredido vem nos devolver revistas que Clément tinha deixado cair no meio da confusão. Ela nos diz, "não concordo com relações como a de vocês, mas também não concordo que vocês sejam agredidos por isso", ao que Clément responde, "nessa história toda, somos nós que temos razão, não nos interessa o que vocês fazem na cama e gostaríamos que isso fosse recíproco". Eu avisto os outros na esquina, puxo Clément pelo braço e nós vamos embora.

Eu me odeio por ter "provocado" eles.

Mas eu odeio sobretudo a sociedade que produz esses pequenos idiotas.

De toda a tempestade psicológica que me atormenta até agora, só consigo formular uma coisa:

Eu não me adaptarei a essa sociedade doente, a essa miséria moral e espiritual, onde andar de mão dada com alguém é um motivo de ódio e agressão.

Eu vou morrer se infelizes como os de ontem me impuserem a morte, mas eu vou morrer de mãos dadas com o meu amor.

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Rueil-Malmaison : un couple homo insulté au supermarché

Publié le par justin

Rueil-Malmaison : un couple homo insulté au supermarché

Deux hommes ont été agonis d’injures par une cliente du Carrefour market de Rueil (Hauts-de-Seine), samedi. Et s’offusquent que personne n’ait réagi.

Agoni d’injures et menacé à la caisse d’un supermarché, à Rueil-Malmaison samedi, un couple homosexuel s’apprête à déposer plainte. L’un d’eux, joint par téléphone ce lundi, semble toujours sous le choc des mots entendus. « Nous étions à la caisse du Carrefour market à Rueil, raconte-t-il. Quelqu’un avait quelques articles sur le tapis mais était reparti dans les rayons. Nous avons déposé nos courses et quand cette personne est revenue, elle nous a bousculés en disant des insultes homophobes. Elle a même proféré des menaces de mort en disant aussi qu’on était la honte de la France. »

Selon cet homme de 55 ans, habitant une commune voisine, « personne n’a réagi ». L’agent de sécurité aurait même échangé avec la cliente, une jeune femme qui était alors accompagnée d’une petite fille et qu’il semblait connaître. La caissière aurait regardé ailleurs, tout comme les autres clients alors présents.

« Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression »

Pour vérifier l’attitude de son personnel, Carrefour a ouvert une enquête interne, fait savoir l’agence Havas, chargée de la communication du groupe. Et de préciser : « Nous regrettons l’incident qui s’est déroulé samedi dernier dans l’un de nos magasins. Le client a été reçu dimanche par un membre de la direction du magasin. Nous condamnons très fermement ces faits qui sont contraires aux valeurs de notre entreprise et présentons de nouveau nos excuses au client. »

« Le gérant m’a présenté ses excuses, relate en effet le quinquagénaire injurié. Mais l’enseigne n’y est pour rien. Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression », déplore l’intéressé. Certains élus de la ville ont fait connaître leur indignation sur Twitter. Ce lundi, l’affaire n’était pas signalée au parquet de Nanterre.

https://twitter.com/nicolasredier/status/970578143072448512?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fhauts-de-seine-92%2Frueil-malmaison-un-couple-homo-insulte-au-supermarche-05-03-2018-7592274.php

 

 

leparisien.fr

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Scandale au Vatican : un escort boy dénonce 40 prêtres gays

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Scandale au Vatican : un escort boy dénonce 40 prêtres gays

Un escort boy qui «ne supporte plus l’hypocrisie» des ecclésiastiques a dénoncé 40 prêtres et de 6 séminaristes italiens homosexuels dans un dossier de 1.200 pages, selon un communiqué de l’archidiocèse de Naples.
 

L’homosexualité de 40 prêtres et de 6 séminaristes italiens a été révélée par un escort boy dans un dossier de 1.200 pages envoyé au Vatican, relatent les médias citant un communiqué de l’archidiocèse de Naples. 

Le dossier, contenant des discussions WhatsApp et d’autres preuves, a été compilé par Francesco Mangiacapra, qui travaille comme escort boy. Il a déclaré aux médias italiens avoir dénoncé les prêtres car il ne supportait plus leur hypocrisie.

Aucun des prêtres identifiés ne travaillait à Naples, a indiqué le cardinal Cresenzio Sepe dans une déclaration publiée sur le site web diocésain. Mais il a décidé de transmettre le dossier au Vatican car «ceux qui se sont trompés doivent en payer le prix», et qu’il faut les aider à se repentir pour le mal qu’ils ont fait. 

Aucun des 34 prêtres ou des six séminaristes n’a été accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs, selon M. Mangiacapra, cité dans la déclaration diocésaine.

«Nous parlons de péchés, pas de crimes», a-t-il souligné.

Nous avions publiée cette vidéo en Novembre dernier à propos de cet Escort Boy qui révèlait sur le moment ces pratiques au Vatican. Nous ne pensions pas qu’il irait jusqu’à révéler les noms de ces prêtres.

 

sturb.com/

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PRIVÉ DE PERMIS DE CONDUIRE PARCE QUE GAY, IL OBTIENT ENFIN RÉPARATION

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PRIVÉ DE PERMIS DE CONDUIRE PARCE QUE GAY, IL OBTIENT ENFIN RÉPARATION

Un Italien victime de l’homophobie des services de l’Etat s’est vu octroyé 100’000 euros de dédommagement par la justice après 17 ans de lutte.

C’est une discrimination stupide qui va coûter très cher à l’Etat. Les Ministères italien de la défense et des transports ont été condamnés hier à payer 100’000 euros de dommages et intérêts à un Sicilien de 35 ans. Danilo Giuffrida se bat depuis 17 ans pour obtenir réparation après s’être vu privé de son permis de conduire parce qu’il est… gay.

PRIVÉ DE PERMIS DE CONDUIRE PARCE QUE GAY, IL OBTIENT ENFIN RÉPARATION

La galère de Danilo avait débuté en 2001, quand il avait évoqué son homosexualité devant un médecin de l’armée, lors d’une consultation préalable au service militaire. Une copie du rapport médical avait été envoyé au services des automobiles, qui avait révoqué le permis de conduire tout juste décroché par le jeune homme sous prétexte d’une «pathologie qui pourrait être préjudiciable à la sécurité de la conduite».

Homophobie pure et simple
Après de multiples recours des autorités, l’affaire a fini devant la Cour de cassation de Palerme, qui n’a pas mâché ses mots. Le juge a relevé l’«homophobie pure et simple de la part des pouvoirs publics».

«Ce n’est pas une victoire personnelle d’un individu, mais celle de tous ceux qui, chaque jour, sont forcés de supporter des décisions intolérables, qui offensent leur dignité», a commenté le plaignant, qui vit aujourd’hui au Japon, et son avocat dans un communiqué relayé par l’agence de presse Ansa. Plusieurs cas du même type avaient été signalés, principalement dans le Sud de la péninsule.

http://360.ch

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Pourquoi le monde ignore-t-il les personnes LGBT en Amérique latine?

Publié le par justin

Pourquoi le monde ignore-t-il les personnes LGBT en Amérique latine?

Les protections juridiques sont meilleures dans la région qu’en Afrique ou en Asie, mais la réalité vécue est effrayante – et les défenseurs internationaux regardent ailleurs.

Les défenseurs des LGBT ne parlent pas très souvent de l’Amérique latine. La région abrite 625 millions de personnes, et pourtant elle est souvent négligée dans les conférences internationales et les rapports sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Je pense que cela a à voir avec le fait que, pour la plupart, l’Amérique latine semble faire « assez bien« .

Pour être juste, « assez bien » semble exact dans une certaine mesure. Comparé à d’autres régions du monde (principalement l’Afrique et l’Asie du Sud-Est), la plupart des pays d’Amérique latine semblent se débrouiller très bien en termes de libertés pour les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transgenres. L’activité homosexuelle est légale dans pratiquement tous les pays de la région (à part les îles des Caraïbes orientales). Le mariage entre personnes de même sexe est reconnu au Mexique, en Uruguay, en Argentine, en Colombie et au Brésil . Certains pays, comme l’ Argentine , ont certaines des normes légales les plus avancées en matière de reconnaissance du genre dans le monde. Et chaque été, des dizaines de milliers de personnes parcourent les rues de Rio, Santiago, Montevideo, Mexico et bien d’autres, avec des marches joyeuses de Pride. 
 
Cependant, derrière ce portrait se cache une réalité plus terne.

La faiblesse de l’état de droit qui persiste dans la plupart des pays rend leur législation ultraprogressive pratiquement inutile. Au Brésil, une personne est tuée à cause de son orientation sexuelle toutes les 25 heures . Au Mexique, il y a eu plus de 1 000 meurtres homophobes en seulement deux décennies. Et la région dans son ensemble compte quatre des cinq pays ayant les taux de meurtres les plus élevés au monde parmi les personnes transgenres et les hommes et les femmes.

Dans presque tous les 33 pays, l’homophobie et la transphobie continuent d’être répandues. Dans certains cas, comme la Barbade, la Jamaïque, la Dominique, la Grenade et plusieurs autres, il est encouragé de facto par l’État. Dans le reste, il est permis et souvent perpétré par des policiers, des juges, des politiciens et des fonctionnaires.

Les militants LGBT dans la région sont cependant souvent laissés à eux-mêmes. Avec des ressources limitées, les fondations multinationales et les organisations à but non lucratif orientent souvent leur travail international LGBT vers l’Afrique et l’Asie du Sud-Est. La barrière de la langue limite également les capacités des petites organisations LGBT aux États-Unis et en Europe, car elles n’ont souvent pas de personnel hispanophone ou lusophone.

Les organisations régionales n’ont pas non plus la capacité de soutenir le travail des activistes LGBT. À la Commission interaméricaine des droits de l’homme, par exemple, le bureau des rapporteurs LGBT compte un membre du personnel, parfois deux, si le rapporteur a la chance d’avoir un boursier ou un stagiaire cette année-là. Pourtant, le « rapporteurship » a 35 pays à couvrir (les États-Unis et le Canada inclus), chacun d’entre eux avec une réalité radicalement différente.

Pendant ce temps, les organisations conservatrices ont rassemblé des ressources sans précédent et orchestrent une réaction puissante et coordonnée dans toute la région. Au cours des trois dernières années seulement, ils ont réussi à empêcher une réforme présidentielle de reconnaître l’égalité du mariage à l’échelle nationale au Mexique ; ils ont fait dérailler un programme d’études inclusif LGBT au Pérou ; et plus récemment, ils ont utilisé des campagnes trompeuses en Equateur, au Chili. et l’Uruguay pour lancer une défense de la famille dite traditionnelle contre ce qu’ils appellent « l’idéologie du genre ». Les droits des LGBT ont également été soumis à un examen sévère l’année dernière au Brésil , où un juge a levé une interdiction de « conversion » et au Chili , où le projet de loi sur le mariage homosexuel est resté stagnant au Congrès.

L’Amérique latine est à un point de basculement délicat. Les progrès significatifs qui ont été réalisés au cours de la dernière décennie pourraient facilement être perdus si la région tombe dans la complaisance. Les défenseurs des droits des personnes LGBT travaillent dur pour empêcher les échecs, mais ils ne peuvent pas le faire seuls. Ils ont le courage, la volonté et l’inspiration, mais ils n’ont pas les compétences de plaidoyer, les ressources financières et la reconnaissance de la marque que seules les organisations internationales peuvent créer et maintenir.

Le timing est juste. Début janvier, la Cour interaméricaine des droits de l’homme a publié un avis consultatif historique qui signale la possibilité de reconnaître l’égalité du mariage et la reconnaissance légale du genre en vertu de la Convention américaine des droits de l’homme.

Si le mouvement international des droits des LGBT soutient la région et construit des réseaux transnationaux robustes pour partager des informations, des ressources et des stratégies, non seulement la région sera-t-elle capable de dissuader d’éventuels reculs; il peut apparaître comme un exemple qu’il  pourrait y avoir un effet domino ailleurs dans l’hémisphère et partout dans le monde.

Nous devons commencer à nous soucier de l’Amérique latine. Nous devons cesser de penser que «assez bien» est assez bon pour les personnes LGBT dans la région. Et nous devons le faire maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.

DANIEL BEREZOWSKY est un avocat LGBT de Mexico. Il est titulaire d’une bourse de la Fondation HBO Point et poursuit actuellement une maîtrise en affaires internationales à l’Université Columbia. Pendant ses études, Daniel a été interne à la Commission interaméricaine des droits de l’homme et à la division des droits LGBT de Human Rights Watch.

 

 

/sturb.com/

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Couples homosexuels en Tunisie : "Si on dit 'non je ne suis pas homo' ils vont appliquer le test anal, c'est horrible"

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Couples homosexuels en Tunisie : "Si on dit 'non je ne suis pas homo' ils vont appliquer le test anal, c'est horrible"

Deux couples homosexuels franco-tunisien et franco-mauricien ont dû fuir la Tunisie, pour se réfugier à La Rochelle. Ils redoutaient d'être arrêtés et emprisonnés en raison de leur orientation sexuelle. 

Il ne fait visiblement pas bon d'être homosexuel en Tunisie ces jours-ci. Christophe et Mehdi d'un côté, Thierry et Yoan de l'autre, sont deux couples homosexuels, binationaux, Français et Mauricien pour l'un, Français et Tunisien pour l'autre. Ils tenaient un hôtel à Carthage au nord de Tunis, où les deux amis français s'étaient installés il y a 4 ans. Ils ont dû fuir la Tunisie il y a quelques mois parce qu'ils étaient sur le point de se faire arrêter pour leur homosexualité, rapporte lundi 19 février France Bleu La Rochelle.

Une enquête sur dénonciation

En octobre 2017, à Tunis, le consulat de France convoque Thierry. Le service juridique lui annonce qu'ils sont menacés, lui et son compagnon Yoan, mais aussi Christophe et Mehdi : "On allait être arrêtés très vite. Il fallait fuir la Tunisie très rapidement, pour éviter les arrestations de nuit parce qu'ils voulaient nous prendre sur le fait, en flagrant délit." 

Les couples apprennent qu'ils sont sur écoute depuis six mois, le temps de l'enquête pour prouver leur homosexualité. Christophe explique que "la Tunisie a mené cette enquête sur une dénonciation. Le consulat a confirmé qu'il y avait eu une dénonciation."

L'enquête est longue parce que les couples sont discrets. Ils ne sont par exemple jamais sortis main dans la main ou au restaurant, confie l'un d'eux."Non, on a toujours fait très attention, parce qu'il ne faut pas choquer la population. C'est quand même un pays où il y a des règles à respecter. On est étrangers."

Jusqu'à 3 ans de prison ferme encourus

La loi tunisienne est très intransigeante vis-à-vis des homosexuels. L'article 230 prévoit jusqu'à trois ans de prison ferme pour des actes homosexuels. Mehdi est le mari de Christophe. Étant Tunisien, il risquait un traitement plus dur, une "humiliation totale", explique-t-il. "Si on dit 'non je ne suis pas homo' juste pour se protéger, ils vont appliquer le test anal et c'est horrible. C'est-à-dire qu'on dirait qu'on se fait violer. La police va faire exprès de publier ça. À tes proches, à ta famille juste pour t'humilier." Mehdi est d'ailleurs inquiet pour sa famille restée sur place, qui pourrait subir des pressions.

Les couples ont donc fui en laissant tout derrière eux. Ils ont gagné la France par bateau. Ils sont allés à La Rochelle, dans la famille de Christophe, originaire de la commune. Selon eux, la France n'a rien fait, et ne fait rien pour les aider. Leurs compagnons souhaitent obtenir des papiers pour pouvoir travailler en France [comme les couples sont mariés, les conjoints ne sont pas expulsables]. Sur place, les couples expliquent que, depuis la chute de Ben Ali, les autorités tunisiennes organisent une véritable chasse aux homosexuels.

francetvinfo.fr/

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Caroline De Haas porte plainte pour insultes sexistes et homophobes, elle nous explique pourquoi

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Caroline De Haas porte plainte pour insultes sexistes et homophobes, elle nous explique pourquoi

Le vendredi 16 février dernier, dans un billet de blog publié sur le site de Médiapart, Caroline De Haas explique avoir porté plainte pour insulte à caractère sexiste et homophobe contre un homme. Contactée par Closer ce samedi 17 février, la militante féministe a accepté de nous expliquer sa démarche. 

Caroline De Haas est lassée. Des insultes sexistes et homophobes, elle en reçoit "une cinquantaine par jour" comme elle nous l'a confié ce samedi 17 février. Le vendredi 16 février dernier, ce fut l'insulte de trop, et la militante féministe a décidé de porter plainte pour injure non publique à caractère sexiste et homophobe auprès du commissariat du Xème arrondissement de Paris comme elle l'explique dans un billet de blog posté sur le site de Médiapart. Contactée par Closer, elle a accepté d'expliquer sa démarche.

Caroline De Haas nous explique avoir reçu ces insultes sur le répondeur de son entreprise Egaé, d'égal à égale : "Féministe de merde", "Gouinasse". C'est loin d'être la première fois qu'elle reçoit ce genre d'insultes, mais il y a un détail qui l'a poussée à porter plainte : "L'homme a laissé son nom et son prénom à la fin de son message en disant : 'Vous pouvez porter plainte si vous le voulez'. C'est-à-dire qu'il pense agir en toute impunité. Je ne l'accepte pas."

"Fin de journée"

A la fin de ce billet de blog, Caroline De Haas a une pensée pour tous ceux, et celles, qui luttent contre les violences sexistes et homophobes : "En sortant, je pense à toutes celles et ceux qui se battent tous les jours pour en finir avec les violences. Nous sommes des centaines milliers, en France, dans le monde, à travailler pour faire reculer les insultes, le harcèlement, les coups, les viols et les meurtres. Je pense à tous les "merci" reçus depuis quelques mois par des femmes et des hommes qui n'en peuvent plus, qui refusent de laisser la chape de plomb retomber. Fin de journée."

closermag.fr

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Moins de la moitié des Américains acceptent maintenant les LGBT

Publié le par justin

Moins de la moitié des Américains acceptent maintenant les LGBT

Pour la première fois en quatre ans, les Américains acceptent moins les LGBTQ dans un retournement dangereux, mais pas tout à fait inattendu du progrès.

GLAAD a publié les résultats de son quatrième rapport annuel sur l’acceptation et ils montrent que les attaques contre la communauté par l’administration Trump ont un effet réel. Moins de la moitié des adultes non LGBTQ, soit 49%, ont déclaré être « très » ou « plutôt » à l’aise avec les LGBTQ dans sept situations, comparativement à 53% l’année précédente. Il est alarmant de constater que c’est la première fois que le rapport d’acceptation montre une diminution de l’acceptation des LGBTQ.

55% des adultes LGBTQ ont déclaré avoir été victimes de discrimination en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, en hausse de 11 points par rapport à l’année précédente. 30% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles seraient mal à l’aise d’apprendre qu’un membre de leur famille soit LGBTQ, contre 27% l’année dernière. 31% ont déclaré qu’ils seraient mal à l’aise d’avoir leur enfant enseigné par un éducateur LGBTQ, contre 28% l’année dernière. 31% ont également déclaré qu’ils seraient mal à l’aise d’avoir un médecin LGBTQ, contre 28% l’année précédente.

L’enquête nationale a été menée en ligne, du 16 au 20 novembre 2017. Au total, 2 160 adultes ont été interrogés, dont 1 897 sont classés comme non-LGBTQ. « Au cours de l’année écoulée, il y a eu une érosion rapide et alarmante de l’acceptation qui ne peut être combattue qu’en étant visible », a déclaré la présidente et directrice générale de GLAAD, Sarah Kate Ellis. « Ce rapport confirme ce que trop d’Américains LGBTQ ont récemment vécu. GLAAD lutte contre l’effacement en faisant appel à des leaders philanthropiques tels que la Fondation Ariadne Getty et les changemakers mondiaux participant au Forum économique mondial pour utiliser leurs plateformes et faire progresser notre communauté ».

« La communauté LGBTQ a été victime d’une année tumultueuse », a déclaré John Gerzema, PDG de The Harris Poll. « En une seule année, nous avons vu des déclins significatifs de ce qui avait été de plus en plus accepté par l’Amérique à un pays maintenant moins favorable. Et ce terrain perdu d’acceptation traverse de nombreuses sociétés américaines ». L’administration Trump a attaqué la communauté LGBTQ de plusieurs façons au cours de sa première année, y compris une tentative d’interdiction des soldats transgenres, prenant le parti de ceux qui veulent discriminer contre nous en matière d’emploi, de santé et de services publics. Il s’est assuré que le drapeau arc-en-ciel ne flotte pas sur les bâtiments fédéraux lors du National Coming Out Day, renvoyé les membres restants de son conseil sur le VIH/sida sans explication et nommé le député anti-LGBTQ Sam Brownback comme ambassadeur de la « liberté religieuse ». Et ce n’est qu’une liste partielle.

sturb.com

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#MeToo : «Dans certains lieux gays, l’humanité peut être sordide et belle en même temps»

Publié le par justin

#MeToo : «Dans certains lieux gays, l’humanité peut être sordide et belle en même temps»

Entre le tabou des agressions sexuelles et la volonté de préserver leur liberté dans les bars et clubs qui leur sont dédiés, des homosexuels témoignent du peu de résonance de l’affaire Weinstein au sein de leur milieu.

«Si j’étais une femme, je trouverais inacceptable que quelqu’un me touche sans mon consentement. Mais je suis un homme. Je sors dans les lieux gays. Et j’ai vite compris qu’ici, ça n’avait rien de choquant.»Kevin (1), 18 ans, ne s’est pas laissé emporter par la vague du mouvement #MeToo. Pas de post sur les réseaux sociaux. Pas de «#balance ton porc». Mais il tient aujourd’hui à témoigner de cette «gangrène» qui «hante le milieu gay». Kevin vit à Paris. Lors de ses premières sorties dans les bars homosexuels, on lui met des mains aux fesses et au «paquet». Il aime ça, il se sent désiré. «J’ai ensuite commencé à comprendre que c’était mal, pas respectueux. Sans pour autant me révolter.» Il décrit lucidement des sentiments contradictoires : «Je me sens agressé mais je ne veux pas passer pour un casse-couilles. Et puis, quand personne ne me touche, je vois bien que je le vis mal aussi. Je me dis que je ne plais pas. Et ça me déprime.» Alors Kevin s’adapte. «Je prends des précautions, je ne m’habille pas de façon trop suggestive quand je sors dans les bars. Et je ne vais plus jamais seul dans les saunas.» C’est parfois allé plus loin : «Des mecs ont glissé la main dans mon short pour essayer de me mettre un doigt. D’autres ont voulu me forcer à les embrasser ou à les sucer dans un sauna.»Pourtant, le jeune homme n’a jamais envisagé de porter plainte ni de s’adresser à une association.

Le sujet est sensible, complexe et tabou. Aucune étude n’a traité spécifiquement, en France, des attouchements non consentis et des agressions sexuelles dans les lieux de rencontre et de convivialité gays. Et les associations sont démunies. Personne n’a appelé, en 2017, SOS Homophobie sur sa ligne d’écoute en raison de violences sexuelles. «Nous ne sommes probablement pas identifiés comme une organisation traitant de ces violences-là», avance son président, Joël Deumier. «En l’absence de données quantitatives, on a du mal à dépasser le stade du café du commerce», estime la présidente du centre LGBT Paris-Ile-de-France, Flora Bolter. Tous deux s’accordent cependant pour dire que le mouvement LGBTI (la communauté homosexuelle, bisexuelle, transgenre ou intersexe) doit se saisir de #MeToo pour parler plus et mieux des violences et du consentement chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Mais les obstacles sont nombreux. Et le premier, d’emblée rappelé par Flora Bolter, a l’allure d’une impasse : «Peut-on définir quelqu’un comme une victime quand la personne ne s’identifie pas, elle, comme victime ?»

«T’es moche»

Raphaël (1) a 28 ans. Il sort depuis sept ans dans des soirées gays à Paris. «On me met régulièrement des mains aux fesses en soirée sans que je ne les aie sollicitées. Mais je ne ressens pas ce geste comme étant intrusif. C’est une façon pour l’autre de me dire que je lui plais physiquement. C’est un angle d’approche basé sur le désir que moi je n’utilise pas parce que je préfère commencer à interagir autrement.» S’il soutient le mouvement #MeToo, il ne s’identifie pas aux femmes agressées. «Le geste est le même, certes, mais la situation et le contexte sont différents. Ça ne m’est jamais arrivé dans la rue, mais uniquement dans des lieux où j’avais envie de draguer. Je comprends que pour les femmes, qui sont partout et de manière répétitive sujettes aux attouchements, ce soit blessant.» Raphaël n’a été confronté qu’une seule fois à un homme insistant, après qu’il a rejeté une première «approche» tactile. «J’ai poussé le mec et il a dégagé. Je me sens en capacité de maîtriser les choses si elles devaient déraper. C’est peut-être pour ça que pour moi, ce geste n’est pas violent.» Et de s’interroger à voix haute sur la notion de consentement : «Quel acte nécessite un consentement et qui le décide ? Dans les lieux gays, j’ai l’impression qu’il n’y a pas de scandale à dire qu’une main aux fesses n’en nécessite pas. Peut-être que quelques gays ressentent ça comme une agression. Mais à partir de quel moment interdit-on quelque chose parce qu’il y a un risque qu’une personne le vive mal ?»

Julien (1), 45 ans, fait le même constat : «Ça m’est arrivé d’avoir affaire à des gros lourds, le plus souvent ivres, qui me touchaient avant de me parler. J’ai dû le faire aussi. Mais je n’ai jamais eu le sentiment que je bravais un interdit. Ça fait partie des codes des endroits dans lesquels je me rends.» Julien fréquente assidûment les sex-clubs gays dans lesquels il dit avoir construit sa vie amoureuse et sexuelle. «Au début, j’étais choqué. Quand quelqu’un commençait à me toucher, je ne savais pas comment réagir. Je me sauvais. Et puis j’ai pris confiance en moi. J’ai appris à m’exprimer, à me désinhiber. J’ai appris à dire non avec bienveillance.» Pour Julien, l’agression n’est pas dans la première approche, quelle qu’elle soit, mais dans l’insistance et dans les mots qui jugent. «Quelqu’un qui vous dit "t’es moche" sans préavis sur une application de rencontre, c’est beaucoup plus violent qu’une main aux fesses.» Il aime ces endroits qui sont, pour lui, des espaces de liberté qu’il faut préserver. «Dans ces lieux, l’humanité peut être sordide et belle en même temps. Les gens ne s’y comportent pas comme dans la vie de tous les jours, et c’est sain. Si l’on y imposait des codes de bonne conduite, ça casserait quelque chose.» Julien dit soutenir le mouvement #MeToo, qu’il «ne faut pas amoindrir», tout en craignant un «retour à l’ordre moral» qui pourrait être dangereux pour la communauté homosexuelle. «La culture gay est subversive. Nous sommes des éléments de subversion ! On est là pour tout foutre en l’air.»

Ce qui amène ce militant de longue date des droits LGBT et de la lutte contre le sida à s’interroger sur la convergence des causes féministes et LGBT. «Il y a historiquement une connexion entre les féministes et les homosexuels (2), mais le contexte était différent à l’époque. Les mœurs se libéraient. Je me pose la question de la pertinence de cette connexion aujourd’hui. Est-ce que les revendications féministes doivent s’appliquer à la communauté gay ?»

Une interrogation à laquelle le président et la vice-présidente de SOS Homophobie, Joël Deumier et Véronique Godet, répondent positivement. Le 25 novembre, dans une tribune publiée sur le site duHuffington Post, ils écrivent : «Les agressions contre les femmes et les agressions LGBTphobes relèvent de logiques similaires : elles ont pour cause commune le sexisme. Une société moins violente à l’égard des femmes sera ainsi une société moins violente à l’égard des personnes victimes de LGBTphobies.»

En France, dans les tribunes publiées depuis que l’affaire Weinstein a éclaté, il est rarement fait mention des hommes gays victimes d’agressions sexuelles. Alors qu’outre-Atlantique des hommes ont très vite parlé et dénoncé leurs agresseurs, Kevin Spacey et Eric Salvail. Et les associations LGBT américaines les ont soutenus, tout en mettant en garde sur le risque d’amalgame entre l’orientation sexuelle des agresseurs et leurs agissements. En France, dès le 15 novembre, deux anciens assistants parlementaires accusaient un député FN de harcèlement sexuel, avant de donner son nom, Bruno Bilde, deux mois plus tard à Libération. Le 16 janvier, enfin, éclatait le «JeremstarGate», un scandale sur les démêlés de Pascal Cardonna, un proche du blogueur Jeremstar soupçonné de viol sur mineur.

«Chat-bite»

Alors pourquoi la révélation de ces affaires n’a-t-elle pas suscité une libération de la parole similaire à celle observée chez les femmes ? Pour l’éducateur-sexologue à Lyon Alexandre Chevalier, dont la patientèle est à 80 % gay, «il y a probablement quelque chose qui est lié à la culture gay. Ils se sont historiquement démarqués des hétérosexuels en affichant une sexualité plus libre et moins codifiée. J’observe, par exemple, que les lieux de sexe hétéros ont des règles de bonne conduite plus strictes que les lieux de sexe gays». Une sexualité encore stigmatisée, bestialisée, par celles et ceux qui tiennent des discours homophobes. La crainte de faire le jeu de l’homophobie incite au silence. «Les hommes ont par ailleurs un rapport au corps qui n’est pas le même que celui des femmes, ajoute Alexandre Chevalier. Par exemple, hétéros ou homos, les hommes jouent sans que ça ne pose problème à personne au chat-bite. Ça les amuse. Jamais deux femmes ne se prêteraient à ce jeu.»

Un constat confirmé par les entretiens conduits avec 11 712 hommes et 15 556 femmes, dans le cadre de la grande enquête Virage sur les violences et les rapports de genre. De nombreux hommes ont ri à l’idée d’être embrassés de force ou de se voir toucher les fesses, confiant aux enquêtrices «regretter de ne pas y avoir été confrontés», mentionne le premier rapport de l’étude, publié en novembre 2016. Pour la première fois en France, l’enquête intégrera un volet consacré aux LGBT, dont les résultats devraient être dévoilés en 2019. Que restera-t-il alors de la vague #MeToo ? Les conditions seront-elles réunies pour que les gays agressés sexuellement puissent se définir comme victimes, et l’exprimer ? Il est permis d’en douter.

(1) Les prénoms ont été changés.

(2) le Front homosexuel d’action révolutionnaire et le Mouvement de libération des femmes faisaient partie dans les années 70 de la même mouvance militante.

liberation.fr

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Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

Publié le par justin

Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

Jaimie Deblieck, le gagnant du concours de Mister Gay Belgium 2017, a été attaqué par des inconnus la nuit dernière alors qu’il sortait avec des amis à Roulers

Jaimie Deblieck, vainqueur du concours Mister Gay Belgium l’année dernière, a été frappé dans la nuit de vendredi à samedi par un inconnu, alors qu’il était de sortie à Roulers, sa ville natale. Hospitalisé le temps d’un contrôle, le jeune homme de 22 ans a finalement pu rentrer chez lui.

Dès son retour, il a publié une photo sur les réseaux sociaux en y ajoutant un commentaire faisant référence à son agression : « M’attaquer par derrière est une chose, mais me qualifier de « Putain de PD » en est une autre, et tu vas le regretter. Je ne vais pas laisser passer ça, lâche », a-t-il écrit.

https://www.facebook.com/jaimiedeblieck/posts/1541746799228409

Le jeune homme a porté plainte auprès de la police.

 

 

sudinfo.be

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