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Marseille: portrait d'un jeune migrant ivoirien Homosexuel

Publié le par justin

Marseille: portrait d'un jeune migrant ivoirien Homosexuel

Homosexuel, ce jeune homme a fuit la Côte d'Ivoire car il était persécuté par ses proches et son voisinage. Il est arrivé à Marseille où il ne demande qu'une seule chose: des papiers d'identité. 

Sonny  a évité la mort en Côte d'Ivoire. Il risquait d'être lynché par ses proches en raison de son homosexualité. Alors il a fui Abidjan, son emploi, ses amis et sa famille pour partir en France.

Arrivé à Marseille, il ne peut désormais pas travailler car il n'a pas de papiers d'identité. Impossible donc de faire toute démarche pour obtenir un emploi alors qu'il gérait une entreprise d'extensions capillaires dans son pays.

Sonny a fait une demande d'asile mais les procédures sont longues. Il faut au moins compter cinq mois pour l’étape de l'Ofpra (l'Office français de protection des réfugiés et apatrides) entre l’introduction du dossier et la réponse. S’il est rejeté, le demandeur fait alors appel devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), qui à nouveau dispose de six mois et demi pour statuer. 

Le ministère de l'Intérieur a confirmé la hausse de 6,5%, des demandes enregistrées à l'Ofpra. Les premières demandes sont très nombreuses : elles constituent la plupart de celles qui ont été enregistrées. On recense 77 886 premières demandes et 7 358 réexamens.

francetvinfo.fr

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L’expulsion du journaliste ouzbek Ali Ferouz suspendue par la justice russe

Publié le par justin

L’expulsion du journaliste ouzbek Ali Ferouz suspendue par la justice russe

Militant en faveur des droits de l’Homme et ouvertement gay, Ali Ferouz craint d’être torturé en Ouzbékistan en raison de son orientation sexuelle et de ses activités

L’expulsion vers l’Ouzbékistan d’Ali Ferouz, journaliste homosexuel d’origine ouzbèke du journal Novaïa Gazeta, a été suspendue mardi 8 août par la justice russe dans l’attente de l’examen de sa plainte par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), rapportent les agences russes.

L’appel de la défense a été entendu. Ali Ferouz, de son vrai nom Khoudoberdi Nourmatov, 30 ans, est maintenu jusqu’à la décision finale de la CEDH dans un centre de détention provisoire pour étrangers à Moscou, selon la décision du juge.

Arrêté le 1er août par la police moscovite lors d’un contrôle d’identité, il avait été condamné le lendemain à être expulsé vers l’Ouzbékistan car se trouvant en situation irrégulière sur le territoire russe. L’homme avait alors tenté de s’automutiler.

Militant en faveur des droits de l’Homme et ouvertement gay, Ali Ferouz craint en effet d’être torturé en Ouzbékistan en raison de son orientation sexuelle et de ses activités, selon l’un de ses avocats, Filip Chichov.

L’ONG Amnesty International confirme également que le journaliste pourrait être exposé à de graves risques s’il était renvoyé en Asie centrale. « Ali Ferouz est ouvertement gay, il milite pour les droits humains et est correspondant à Novaïa Gazeta, un journal indépendant – autant dire un cocktail quasi mortel pour quelqu’un qui est sur le point d’être remis à l’Ouzbékistan, où la  » sodomie  » est un crime et où la torture est endémique », a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l’Europe et l’Asie centrale à Amnesty International.

De nationalité ouzbèke, Ali Ferouz, est né en Russie où il a vécu jusqu’à ses 17 ans quand il est parti vivre en Ouzbékistan et a pris la nationalité ouzbèke. En 2009, Ali Ferouz a fui l’Ouzbékistan après avoir été « arrêté et torturé » par des agents du Service ouzbek de la sécurité nationale pour avoir « refusé de devenir leur informateur secret », affirment Novaïa Gazeta et Amnesty International.

Le journal russe précise en outre qu’Ali Ferouz a perdu son passeport ouzbek en 2012. Craignant de rentrer en Ouzbékistan, il n’a pas réussi à en obtenir un nouveau. En 2014, il avait déposé une demande d’asile en Russie, qui lui avait été refusée. Arrêté une première fois en mars 2017, il avait été relâché. Sa dernière demande d’asile politique en Russie a été refusée en mai 217, précise le quotidien Kommersant. Après son arrestation et sa condamnation, la défense de Ferouz avait fait appel devant la CEDH le 4 août.

.lecourrierderussie.com/

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Tchétchénie : 33 victimes de la purge contre les homosexuels dénoncent un crime contre l’humanité

Publié le par justin

Fin juillet, l’ONG Russian LGBT Network et le journal d’opposition russe Novaïa Gazeta ont publié un rapport accablant la Tchétchénie, qui mène une véritable opération de purge contre la communauté homosexuelle. Trente-trois anciens détenus y racontent les horreurs qu’ils ont vécues, pour dénoncer un crime contre l’humanité. Nous tenons à vous prévenir que ces témoignages peuvent être très choquants.

Début avril, le journal russe Novaïa Gazeta dénonçait la purge menée contre la communauté homosexuelle par les autorités tchétchènes. Selon le directeur de l’ONG Russian LGBT Network, Igor Kochetkov, 300 à 400 homosexuels tchétchènes ont été emprisonnés et torturés dans des "prisons secrètes". Le gouvernement tchétchène a nié ces exactions, affirmant qu’aucune persécution n’était en cours, puisque les personnes homosexuelles "n’existent pas" en Tchétchénie. Le président Ramzan Kadyrov s’est tenu à ce discours lors d’une interview mi-juillet – tout en tenant de terribles propos homophobes. Il y a quelques semaines, on apprenait pourtant que la persécution des homosexuels en Tchétchénie s’était intensifiée depuis la fin du ramadan. Novaïa Gazeta a publié une liste de 27 personnes qui auraient été exécutées sans procès.
 
Une série de témoignages insoutenables
Un rapport publié le 31 juillet par Russian LGBT Network, en coopération avec une journaliste de Novaïa Gazeta, Elena Milashina, fait le point sur cette véritable purge, retraçant son fonctionnement, ses victimes et les horreurs qu’elles ont subies… et continuent de subir. En quatre mois, plus de 130 personnes auraient appelé l’organisation à l’aide pour fuir le pays. Les 30 pages sont remplies des témoignages de 33 anciens détenus, et montrent trois vagues de violence successives depuis la fin 2016. La lecture de cette série de témoignages est difficile, tant les victimes ont enduré tortures, violences et humiliations. Électrocutions, coups sur tout le corps, privations d’eau, de nourriture et de sommeil… Têtu mentionne par exemple ce témoignage, dont l’auteur est désigné par les initiales K. L. :
 
"On nous a obligés à nous allonger par terre, les fesses en l’air, et chaque personne de la cellule devait nous frapper trois fois. Au fil de la semaine, il y avait déjà 18 personnes LGBT détenues ici et torturées. Le plus jeune avait environ 17 ans, et le plus vieux 47. On n’avait pas le droit de se laver. Certains détenus avaient des plaies ouvertes et la cellule commençait à sentir la viande pourrie."
 
Les ex-détenus rapportent ainsi avoir été forcés de se frapper entre eux, de commettre les mêmes violences qu’ils subissaient eux-mêmes. L’un d’eux raconte qu’on lui a montré une vidéo d’un homme à qui l’on avait enfilé un "tube creux" dans l’anus, avant d’y introduire un fil barbelé. Une fois le tube enlevé, le fil barbelé était tiré "lentement". Un autre a été étouffé et battu en même temps. Autant d’horreurs qui ne s’arrêtent pas forcément à la libération des détenus – pour ceux qui sont libérés.
 
Un crime contre l’humanité auquel participent familles et autorités
Les personnes jugées trop "importantes", qui pourraient "apporter la honte sur les autorités ou l’administration", sont en effet tuées. Les autres sont libérées après quelques semaines, voire un mois. Mais leurs familles sont alors poussées à "laver l’honneur par le sang". Ce sont également ces dernières qui se font justice lorsqu’il s’agit de femmes lesbiennes. Le rapport raconte des coups et des tortures, allant jusqu’aux meurtres.
 
Les témoignages font mention d'une douzaine de morts, cette purge dépassant parfois les frontières de la Tchétchénie. Et les personnes qui survivent sont dans une condition physique et mentale critique : "Au moins trois d’entre eux ont tenté de se suicider", précise le rapport, qui conclut qu’il s’agit bien d’un crime contre l’humanité.
 
D’autant que la situation, dramatique, dépend en partie de personnes haut placées. Trois fonctionnaires y sont formellement identifiés : le porte-parole du Parlement tchétchène Magomed Daudov (qui aurait clairement demandé aux familles qui retrouvant des détenus de les éliminer), le chef du ministère des Affaires étrangères de la Russie Ayub Kataev, et le dirigeant d’un groupe d’intervention contre le terrorisme, Abuzaid Vismuradov.
 
Avec ce rapport, Russian LGBT Network, qui explique avoir évacué 64 personnes, compte bien agir. Les témoignages compulsés dans le dossier serviront de preuves dans le procès que les organisations internationales de défense des droits humains vont intenter contre Ramzan Kadyrov auprès de la Cour pénale internationale.
 
konbini.com

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Si t'es pédé, je vais te descendre ici et maintenant : le cauchemar tchétchène continue

Publié le par justin

Si t'es pédé, je vais te descendre ici et maintenant : le cauchemar tchétchène continue
Un récent rapport décortique avec précision le crime contre l’humanité qui se poursuit en Tchétchénie. LECTEUR AVERTI.
 
« Si vous vous sentez en danger, vous êtes menacé, contactez-nous immédiatement à l’adresse kavkaz@lgbtnet.org », pouvait-on lire dans le post scriptum de l’article de Novaya Gazeta publié le 1er avril 2017. La purge anti-gay tchétchènes éclatait à la face du monde.
 
En quatre mois, plus de cent trente personnes ont crié à l’aide sur cette boite mail. La plupart cherchaient à être évacuées de Tchétchénie ou des régions voisines du nord du Caucase, où l’horreur a frappé par trois vagues de violences successives depuis la fin de l’année 2016.
 
« Les persécutions continuent à l’heure où est publié ce rapport », débute le texte lourd de 30 pages et d’autant de témoignages anonymes diffusé le 31 juillet.
 
E.F. : J’avais des bracelets au poignet et un sac en cuir qu’un homme « hétéro » n’aurait probablement pas porté, plein de produits de beauté – des lingettes, un set de manucure, etc. Les policiers ont vu tout ça et j’ai entendu « T’es pédé ? Parce que si tu l’es, je vais te tirer dessus ici-même ». C’est le responsable du Service régional des affaires intérieures (ROVD) d’Argun qui m’a dit ça. C’était suffisant pour m’emprisonner
 
 
Cruauté, sadisme et insalubrité
 
À la fin de l’année 2016, les entreprises – bien chiadées – d’extorsion de fonds, de menace et de chantage ont laissé place à une purge massive et organisée. Les personnes arrêtées pour possession de drogue ou pour sympathie terroriste, cibles régulières du régime autoritaire de Ramzan Kadyrov, bénéficient soudain d’un statut privilégié par rapport à leurs compagnons de cellule : un accès à la nourriture, à des lits superposés, aux effets personnels livrés par leurs proches. Coups répétés portés dans toutes les parties du corps, torture par électrocution attachés à des chaises, surnoms féminins et humiliation permanente, manque d’eau, de nourriture et de sommeil sont à l’inverse le lot de ceux « qui n’existent pas dans la République tchétchène », d’après les mots du porte-parole du régime.
 
A.B. : J’ai tenu autant que j’ai pu (…). Un jour ils m’ont montré une vidéo de torture qu’ils avaient filmée. Ils avaient attrapé un un gars qui aurait eu des contacts avec des terroristes. Ils lui ont enfilé un tube creux, dans l’anus, puis ils ont inséré le fil barbelé dans le tube. Ils ont ensuite retiré le tube et après ils ont lentement tiré le fil barbelé. Quand je regardais ça j’ai réalisé qu’ils avaient apporté le tube et le fil barbelé. J’ai craqué. J’ai accepté de collaborer.
 
 
G.H. : Nous n’avions pas le droit de manger, de marcher ou de dormir.
 
 
C.D. : Ils ont accroché des pinces à mon corps. Ils riaient pendant que je hurlais.
 
 
K.L. : On nous a obligés à nous allonger par terre, les fesses en l’air, et chaque personne de la cellule devait nous frapper trois fois. Au fil de la semaine, il y avait déjà 18 personnes LGBT détenues ici et torturées. Le plus jeune avait environ 17 ans et le plus vieux 47. On n’avait pas le droit de se laver. Certains détenus avaient des plaies ouvertes et la cellule commençait à sentir la viande pourrie.
 
 
A.B. : Ils appréciaient la torture. Nous étions forcés de frapper les autres et de les électrocuter. Ils ont ordonnés aux autres détenus de faire ce qu’ils voulaient de nous.
 
 
L.M. : Sur la machine d’électrocution, ils avaient écrit « détecteur de mensonge ». Ils ont jeté de l’eau sur ma peau pour me faire encore plus mal. »
 
 
E.F. : Ils me mettaient des sacs plastique autour de la tête et quand je manquais d’oxygène, ils déchiraient le sac et me frappaient les jambes en même temps.
 
 
Quel avenir en dehors des prisons ?
Ces détentions illégales durent quelques semaines; un mois dans les pires situations. Une fois sortis de ces enfers, le LGBT Russian Network déplore l’état critique et mental des survivants. « Au moins trois d’entre eux ont tenté de se suicider », mentionne ces lignes. Certains, dont le nombre est incertain, ont succombé aux actes de torture. Les victimes qui ont survécu sont relâchées à l’issue d’une sombre cérémonie en présence de leurs proches.
 
 
 
O.P. : Si tu es important, tu es libéré pour plus de 3.000 roubles. Si tu n’es rien, tu peux t’en tirer pour 300. Mais si tu es important et que tu peux apporter la honte sur les autorités ou l’administration, tu ne seras pas libéré. Tu seras tué. Tes proches ne pourront pas acheter ta libération. »
 
 
Une autre mesure conditionne la sortie de prison : “laver l’honneur par le sang”. Certaines familles se livrent au crime d’honneur en assassinant leur proche. D’autres le prétendent, allant même jusqu’à organiser de fausses funérailles pour cacher aux autorités le départ de leur parent, aux risque de de devenir eux-même la cible de ces exactions. « Par cette sévère exécution, la famille démontre qu’elle renonce seulement à son parent en vertu de la tradition tchétchène, mais aussi qu’elle valorise ces traditions davantage que ses liens de parenté », analyse le rapport qui ne fait pas non plus de doute sur l’implication des autorités tchétchènes.
 
L’association identifie même trois fonctionnaires haut placés et impliqués dans ces actes de violences, à commencer par le porte-parole du Parlement tchétchène, Magomed Daudov (surnommé « Le Seigneur »); ce dernier aurait animé ces cérémonies de remise des victimes, demandant expressément aux familles de se livrer au crime d’honneur. Le rapport blâme aussi Aiub Kataev à la tête du ministère des affaires étrangères de la fédération de Russie, et Abuzaid Vismuradov (surnommé « Le Patriote »), qui supervise la division « Terek » (СОБР), un groupe d’intervention rapide créé pour la lutte antiterroriste.
 
 
 
V.W. : On m’a dit : on a des affaires criminelles non résolues. Nous pouvons vous en accuser si vous ne collaborez pas.
Les femmes lesbiennes ne sont pas épargnées
« Les personnes LGBT elle-même pensent qu’elles devraient être traitées de cette façon, que leur sexualité est anormale, maladive, péché », s’inquiète l’association de défense des minorités sexuelles. Dans ce contexte général de violence, les femmes sont encore plus vulnérables. Les bourreaux ne sont pas nécessairement les autorités, mais leurs parents masculins, frères ou pères, qui récupèrent les outils des prisons : coups et torture.
 
 
 
P.Q. : Si n’importe quel adversaire avait appris que je suis lesbienne, ils m’auraient frappée et violée; ils auraient filmé la scène et l’auraient partagé avec d’autres, ou ils m’auraient simplement tuée… C’est ce qui arrive aux filles.
 
 
« Un jour mon frère est entré dans ma chambre, s’est assis face à moi avec un pistolet et m’a demandé de me tuer. (…) Il a dit que ce serait plus facile d’expliquer aux autres que je m’étais tiré dessus par accident. » L’auteure de ces mots, R.S., aurait tenté de s’enfuir à plusieurs reprises. Internée un mois entier dans un institut psychiatrique par demande de son frère, elle a même élaboré un plan pour atteindre à Moscou, sans succès. Ramenée de force au domicile familial, elle est décédée une semaine plus tard des conséquences de la grippe, comme l’indique son certificat de décès. Mais les sources de LGBT Russian Network dénoncent un empoisonnement.
 
Du témoignage au procès
Outre la centaine d’hommes arrêtés et torturés en dehors de tout cadre légal, les témoignages font état d’une douzaine de meurtre commis durant cette purge anti-gay, et parfois même au-delà des frontières tchétchènes. Soixante-quatre autres ont été secourus et envoyés en lieux sûrs, dans les régions centrales de Russie, grâce aux actions périlleuses du LGBT Russian Network. En France, Urgence Tchétchénie a participé au secours de l’un de ces hommes. En parallèle, plusieurs actions de sensibilisation ont soulevé l’émoi international, accentuant par la même occasion l’hostilité homophobe en Tchétchénie.
 
Tous les témoignages recueillis par Novaya Gazeta et les militants du LGBT Russian Network n’ont pas seulement vocation à alerter l’opinion publique et les gouvernements. Ils serviront de soutien probatoire dans un procès contre Ramzan Kadyrov, le leader tchétchène, qui sera mené par les organisation internationales de défense des droits de l’homme auprès de la Cour pénale internationale.

 

http://tetu.com

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Tchétchénie : les gays pourchassés et torturés

Publié le par justin

Tchétchénie : les gays pourchassés et torturés

Le réseau russe LGBT vient de rendre publique une série de témoignages accablants sur la chasse aux homosexuels sous le régime de Ramzan Kadyrov.

 

Selon le rapport publié par le journal Novaïa Gazeta, les homosexuels arrêtés en Tchétchénie sont détenus dans des lieux tenus secrets, dans des conditions inhumaines et systématiquement soumis à des traitements dégradants. L'un d'entre eux, P. M., témoigne ainsi de son séjour en prison : « Tous les jours, des homosexuels étaient internés. Notre cellule était très petite et on devait s'y entasser à 15 ou 16. On ne pouvait ni manger, ni marcher, ni dormir. Il m'est arrivé d'être battu par 7 ou 8 gardiens. À coups de botte, car ils disaient qu'ils étaient dégoûtés de nous toucher avec les mains. Ensuite, ils ont commencé à me battre avec des tuyaux en plastique. »

Les prisonniers mentionnent également des cas de torture, notamment à l'aide de barbelés ou à l'électricité, comme l'explique L. M. : « Ils m'ont attaché les chevilles avec des pinces métalliques et placé des fils sous les ongles. J'ai ainsi été électrocuté plusieurs fois, également après qu'ils m'eurent aspergé d'eau pour que cela soit plus douloureux. Ensuite, ils nous ont allongés sur le dos et tous ceux qui étaient dans la pièce devaient nous frapper avec un tuyau. » « Tous les détenus LGBT ont été torturés de la même manière, précise K. L. Certains, à cause des coups de matraque sur les jambes, avaient des plaies ouvertes. Et comme nous n'avions rien pour désinfecter, elles finissaient par s'infecter. » M. N. ajoute : « Si j'étais resté là-bas, je me serais pendu. »

Faux sites de rencontres

Toutes les personnes arrêtées parce que soupçonnées d'avoir une « sexualité déviante » restent détenues au moins un mois. Et les tortures psychologiques sont également au programme, comme le raconte E. F. : « Il était presque impossible de dormir, car les gardiens pouvaient venir à tout moment. De toute façon, pour nous, c'était toujours la nuit, car les cellules n'avaient pas de fenêtres. Il leur arrivait de nous mettre un sac sur la tête, et quand ils voyaient que l'air s'épuisait, ils le retiraient rapidement. »

Pour confondre les personnes soupçonnées d'homosexualité, la police recourt à de faux sites de rencontres. Les victimes se voient proposer un rendez-vous et c'est là qu'elles se font interpeller. Les policiers utilisent ensuite les contacts trouvés sur leur portable pour en piéger d'autres, et ainsi de suite. Selon E. F., la police cherche également à recruter des indicateurs : « Un flic m'a dit : On te laisse sortir sur-le-champ, mais seulement si tu travailles pour nous. Tu vas traquer des pédés pour notre compte, tu es des nôtres, maintenant ! » Certains acceptent, comme le reconnaît A. B. : « J'ai craqué après avoir été obligé de regarder une vidéo dans laquelle on voyait les tortures qu'on voulait me faire subir si je ne collaborais pas : un tube entouré de fil barbelé introduit dans l'anus d'une victime. »

Des militaires en uniforme

Tous les témoignages concordent : ce sont les autorités tchétchènes qui orchestrent ces persécutions. E. F. se souvient : « Le chef s'appelait le Petit, il était en civil. Mais ceux qui m'ont livré à la police étaient des militaires en uniformes. » D'autres se remémorent avoir croisé dans leur lieu de détention le président du Parlement tchétchène, Magomed Daoudov, surnommé le « Seigneur » de sinistre réputation. « Quand on l'a vu arriver, on a tous perdu l'espoir de sortir vivants », explique O. P. C'est lui qui tentait de persuader les parents de « laver la honte de la famille par le sang ». Le journal Novaïa Gazeta, qui a enquêté sur la situation des homosexuels en Tchétchénie, a publié le mois dernier une liste de 27 personnes exécutées sans procès. Les autorités tchétchènes n'ont pas démenti.

 

.lepoint.fr

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Bergoglio fait l'éloge du loup déguisé en prêtre Don Milani, juif marrane, homosexuel et pédophile

Publié le par justin

Bergoglio fait l'éloge du loup déguisé en prêtre Don Milani, juif marrane, homosexuel et pédophile

Bergoglio a visité la tombe de Don Milani « prieur de Barbiana à partir de 1954».

 

Le 20 juin dernier, les grands quotidiens italiens, laïcistes, athées, agnostiques, gauchistes, radicaux-socialistes, anticléricaux, etc., ont salué, applaudi, célébré, à grands renforts de gros titres et articles louangeurs, cette visite pontificale à la tonalité particulière. Bergoglio a fait l‘éloge de ce loup déguisé en prêtre, en affirmant que « l’Église reconnaît en cette vie une façon exemplaire de servir l’Évangile, les pauvres et l’Église elle-même. »

 

Don Milani, juif marrane (juif faussement converti au catholicisme), « intellectuel inquiet, utopiste et intempérant » ne fut pas en effet seulement un "prêtre" révolutionnaire, anarchiste, rebelle envers l’autorité, et dont l’œuvre « Expériences pastorales » fut retirée de la vente en 1958 après sa mise à l’index par le Saint-Office. Il fut aussi un éducateur à la pédagogie bien particulière dans l’école de Barbiana qu’il fonda dans les années 50. « Audacieux et désinhibé ce qu’il faut, écrit Elisabetta Frezza sur Riscossa Cristiana, pour incarner l’éducateur parfait du monde nouveau. »

 

En Italie, n’est-il pas d’ailleurs considéré par les gauches progressistes au pouvoir un modèle d’éducateur ? « Théoricien de l’école égalitaire », maître à penser « des enseignants jacobins », apôtre de la Révolution française, il est la figure idéale pour asseoir le nouveau modèle culturel mondialiste, déstructurant, déconstructeur et destructeur de toute morale. Bergoglio avait bien fait remarquer dans un message vidéo retransmis en avril dernier à l’occasion de la réédition de l’Opera Omnia du loup déguisé en prêtre, retirée de l’index :

 

« Comme éducateur et enseignant il a indubitablement pratiqué des parcours originaux, parfois, peut-être, trop avancés et donc, difficiles à comprendre et à accepter dans l’immédiat. »

 

Pour appuyer son portrait d’un don Milani chouchou de l’intelligentzia actuelle, Elisabetta Frezza cite des passages d’un article paru dans la Reppublica, journal bien-pensant italien s’il en faut, à la pointe de toutes les révolutions culturelles post-soixante-huitardes :  la journaliste Silvia Ronchey n’hésite pas à décrire le prêtre comme

« un héritier de la haute bourgeoisie juive d’ancien lignage, aux positions libérales enracinées, et aux traditions culturelles raffinées… qui se fait traître à son milieu, et aux camps autoritaires de sa propre église, si ce n’est, ensuite, à ceux des partis… un juif non-pratiquant qui fait indigestion du Christ. »

 

Et plus loin, la description se fait plus précise :

« Fasciné par la littérature, par la poésie, par la peinture dès l’adolescence, artiste bohème à l’homosexualité non dissimulée dans la Florence des années 30, sa première rencontre avec le missel romain a quelque chose de dandystique. »

 

L’allusion à l’homosexualité du futur Don Milani par  Silvia Ronchey n’est pas même voilée ! 

 

Et voici maintenant quelques passage de l’œuvre republiée de Don Milani qui dévoile sa pédérastie :

«Et je sais que si je cours un risque pour mon âme ce n’est certainement pas d’avoir peu aimé, plutôt d’aimer trop (c’est-à-dire de me les porter aussi au lit!) ».

 

Dans une lettre à un journaliste qui deviendra son biographe il écrivait encore :

« Et qui pourrait aimer les enfants jusqu’à l’os sans terminer par le leur mettre aussi dans le derrière, si ce n’est un maître qui aime aussi Dieu et craint l’enfer. »

 

Et c’est ce loup pédophile déguisé en prêtre que Bergoglio loue et donne en exemple :

«J’aimerais que nous nous souvenions de lui surtout comme d’un croyant, amoureux de l’Église même si blessé, et éducateur passionné avec une vision de l’école qui me semble une réponse aux exigences du cœur et de l’intelligence envers nos jeunes et nos enfants. »

 

Le pape François, qui veut redorer le blason de don Milani, oublie

« le récent scandale pédophile du Forteto, où les disciples des méthodes éducatives du prêtre juif homosexuel, écrit Maurizio Blondetsur son blog, effectivement « le mettaient dans le derrière » des enfants et pas par métaphore. »

 

« Et Bergoglio, s’exclame Blondet que l’on sent scandalisé, a choisi ce moment-même, l’avancée du totalitarisme sodomite, pour le glorifier. »

 

D’ailleurs continue-t-il

« tout de suite la Fedeli [ministre actuelle de l’Éducation nationale en Italie, ndlr], cette ministre qui est à la tête de l’école dans le seul but d’imposer la théorie du genre a « recueilli avec satisfaction l’invitation de Bergoglio : nous nous souviendrons de don Milani et nous le rendrons protagoniste d’une mémoire active en le prenant comme modèle du vrai éducateur passionné par une école ouverte et inclusive. »

 

source : Medias Presse Info

 

"Nous avons fait entrer dans l'organisation catholique quelques-uns de nos enfants avec des instructions formelles de travailler d'une façon plus efficace à la rupture de l’Église catholique, en créant des scandales dans son sein. Nous suivons ainsi le conseil de notre Prince des Juifs qui nous a si sagement recommandé : "Faites de vos fils des chanoines afin qu'il puissent détruire l’Église." ... Mais l’Église catholique vit encore ... Il faut que nous la détruisions dans le moindre délai et sans la moindre pitié. Presque toute la presse du monde est entre nos mains : encourageons donc d'une façon plus violente la haine mondiale contre l’Église catholique." propos tenus en 1936, à Paris, par le Suprême Conseil de la secte judéo-maçonnique des B'nai B'rith (source : Catholic Gazette)

 

 

Lire aussi : à propos de l'amalgame honteux entre l'Eglise catholique et les affaires de pédophilie dans "l'Eglise" (secte) conciliaire

Lire aussi :Bergoglio reçoit le Congrès Juif Mondial pour vanter les idéologies maçonniques du cosmopolitisme, de la religion mondiale et de la fraternité universelle

Lire aussi :la secte maçonnique du Grand Orient d'Italie (G.O.I) avoue que Bergoglio partage le même message que la franc-maçonnerie

Voir aussi : le père Joseph-Marie à propos de Bergoglio

Voir aussi : Johan Livernette : Bergoglio, les preuves d’une imposture

Voir aussi : Bergoglio, l'ami des athées

Lire aussi :[la Sapinière.info - Rivarol] François et les sodomites

Voir aussi : les hérésies de Bergoglio sur les juifs

Lire aussi : Quand le "pape" François recevait le Congrès Juif Mondial (WJC)

Voir aussi : Bergoglio reçoit la secte judéo-maçonnique du B'nai B'rith

Voir aussi : Quand les judéos-maçons du B'nai Brith et les francs-maçons du Grand Orient d'Italie (GOI) se félicitaient de l'élection du "pape" François

Lire aussi : "Chrétiens ou Marranes", par Louis-Hubert Remy

Lire aussi : [Sodalitium] le problème des marranes, par l'abbé Curzio Nitoglia

Lire aussi : "des francs-maçons au Vatican", par Arnaud Delassus

Voir aussi : Mgr Fellay (FSSPX) évoque l'influence des sectes maçonniques au sein de l'Eglise conciliaire

Lire aussi : [PDF] "Infiltrations ennemies dans l'Eglise", par Henry Coston

 

 

http://valentin.beziau-ump77.over-blog.com

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En Russie, un journaliste gay menacé d'expulsion tente de se suicider

Publié le par justin

En Russie, un journaliste gay menacé d'expulsion tente de se suicider

Par décision de justice, les autorités russes ont décidé d’expulser en Ouzbékistan Ali Feruz, journaliste à Novaïa Gazeta. Homosexuel, ce dernier craint de retourner dans un pays où il a déjà été torturé.

Ali Feruz, c’est son nom de plume. Un alias qui témoigne de la difficulté d’exercer le métier de journaliste en Russie. Khoudoberdi Nourmatov, de son vrai nom, était journaliste indépendant pour le journal russe Novaïa Gazeta. C’était avant de se faire arrêter par la police lors d’un contrôle d’identité, le 1er août, et d’être transféré dans un commissariat à Moscou. Présenté à un juge le lendemain, Ali Ferouz tente de s’ouvrir les veines à l’aide d’un stylo à l’annonce de son expulsion vers l’Ouzbékistan. Des huissiers présents lors de l’audience l’empêchent d’aller au bout de son geste.

Depuis mai, et le refus du département de l’immigration russe de lui accorder le statut de réfugié, Ali Feruz est plus que jamais en danger. Tous les recours possibles sont épuisés. Lui, comme sa famille, redoute une expulsion vers l’Ouzbékistan. Et pour cause. Ouvertement gay, militant pour les droits de l’homme et journaliste, Ali Feruz représente tout ce qu’il y a de plus insupportable, dans un pays qui occupe la 169e place sur 180 au classement mondial 2017 de la liberté de la presse, et où l’homosexualité entre hommes est passible de trois ans d’emprisonnement. De nombreux rapports mettent également en exergue un usage généralisé de la torture dans les geôles ouzbèkes.

Première alerte

Une réalité que le journaliste a déjà éprouvée. De nationalité ouzbèke mais né en Russie, Ali Feruz est parti s’installer dans son pays d’origine à la fin de ses études en 2008. Il est alors rapidement approché par les services de sécurité intérieure qui souhaitent qu’il collabore avec eux afin d’obtenir des informations sur les islamistes, première force d’opposition dans le pays. Il refuse, et est alors torturé avant de parvenir à quitter le pays. «Il s’est d’abord installé au Kazakhstan, mais ils l’ont retrouvé. Ils ont même menacé sa femme, à l’époque enceinte», confie Alexander Artemyev, porte-parole d’Amnesty International au bureau de Moscou.

Ali Feruz fuit à nouveau. De retour en Russie en 2011, il attendra trois ans avant de régulariser sa situation. Sa demande d’asile ne lui sera refusée qu’en mai dernier. «La Russie n’accorde que très rarement le statut de réfugié», se désole Alexander Artemyev. Selon le rapport d’Amnesty International, Indice d’acceptation des réfugiés, seuls 33% des Russes sont prêts à accueillir des réfugiés dans leur pays, et 1% seulement se dit prêt à les héberger chez soi. Bien qu’à l’époque, Ali Feruz n’ait pas encore eu de retour sur sa demande d’asile, il est quand même arrêté en mars 2017, les autorités le considérant en infraction au regard de la législation migratoire russe. Il finira par être relâché après quelques jours de détention. Tant qu’aucune décision n’avait été rendue sur son cas, rien ne justifiait légalement qu’il soit retenu.

Une situation plus alarmante

Actuellement dans une prison pour migrants sans papiers à Moscou, le journaliste peut encore faire appel contre la décision prise mercredi par le tribunal ordonnant son expulsion. Il aura alors quelques semaines de répit. «Il a dix jours pour faire appel de sa décision. Il sera ensuite fixé sur son sort à la fin de la procédure d’appel», se rassure Alexander Artemyev. Et de poursuivre : «Il faut maintenant que la mobilisation soit grande pour essayer d’obtenir une décision politique favorable à Ali. Nous avons espoir. L’exécutif russe est imprévisible. Quand on voit qu’après trois ans de prison, Ildar Dadin a finalement été libéré sur décision de la Cour suprême, ça nous donne de l’espoir.»

 

.liberation.fr

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Des millions de footballeurs licenciés, des homos invisibles

Publié le par justin

Des millions de footballeurs licenciés, des homos invisibles

Ils sont une poignée de joueurs à avoir fait leur coming-out sur des millions de pratiquants. Figures emblématiques, l'ex-professionnel Olivier Rouyer et l'amateur Yoann Lemaire illustrent l'invisibilité des homosexuels dans le sport roi, quelques jours avant l'ouverture de la saison de Ligue 1.

"Dans le foot, rien n'a changé entre mon époque et aujourd'hui. On tourne en rond", peste l'ancien international, 61 ans, qui a participé à la Coupe du monde de 1978. Être homosexuel, "ça reste tabou, c'est quelque chose de honteux".

Mais Olivier Rouyer, désormais consultant télé, dit n'avoir pas souffert de devoir se dissimuler. "Il n'y avait rien de frustrant. C'était comme ça. Point", tranche-t-il, dans un entretien avec l'AFP.

Cet ancien coéquipier de Michel Platini a attendu 2008, 22 ans après avoir raccroché les crampons, pour se déclarer. "C'était peut-être un peu tardif. Ça s'est fait comme ça. Il n'y a pas de gloire."

Yoann Lemaire a fait le même choix en 2004, alors qu'il était encore actif au FC Chooz (Ardennes). "Je vivais super mal de toujours mentir aux autres. Alors au lieu de parler de filles, je me suis dit que j'allais parler de mecs."

Résultat, ce libéro titulaire en équipe première se retrouve progressivement remplaçant en équipe C. Puis il est "viré" de son club, selon ses termes. Les médias suivent l'affaire. Le président de la Ligue de football professionel (LFP) le soutient. Il écrit un livre. S'entraîne avec le Paris Foot Gay, formation désormais disparue.

Puis cet anonyme devenu personnage public retrouve un club dans les Ardennes. Le dimanche, sur les terrains, "je me fais régulièrement insulter", raconte-t-il.

Yoann Lemaire connaît une dizaine d'autres footballeurs amateurs gays. Aucun d'eux n'est sorti du placard. "Au vu de mon expérience, ils ont eu raison de se taire."

Les ressorts de la dissimulation sont identiques chez les pros. Dans un rapport sur les discriminations dans le sport paru en 2013, Patrick Karam, actuel vice-président du conseil régional d'Ile-de-France, explique que les footballeurs craignent de "mettre leur carrière en péril" avec un coming-out.

- Crainte d'être rejetés -

Il y a "la peur que les contre-performances soient mises sur le compte de leur orientation sexuelle" et "la crainte d'être rejetés", pointe le rapport, dont les auteurs avaient rencontré "un footballeur professionnel de haut niveau", dont un sponsor avait "exigé qu'il s'affiche au bras d'une femme pour désamorcer les rumeurs".

Dans un sport où "nous faisons les durs et les forts", "nous avons peur de ce qui pourrait se dire", ainsi que des "insultes" dans les stades, avance l'attaquant Antoine Griezmann, interrogé en juin par le magazine espagnol Icon. "Je crois que je le ferais" (un coming-out, NDLR), ajoute-t-il, reconnaissant que "c'est plus facile à dire quand on n'est pas concerné".

Avec 2,5 millions de licenciés à la Fédération française de football, et alors que le pourcentage d'homosexuels généralement retenu est de 5 à 7% d'une population, l'indigence des chiffres français relève de l'aberration statistique. "Pourtant, c'est une réalité. Toutes les études font état d'un pourcentage de gays compris entre 0 et 2% dans le sport masculin", souligne Anthony Mette, psychologue du sport spécialiste du sujet, qui évoque l'"hétérosexisme" des vestiaires, soit "le rejet des attitudes qui ne sont pas hétérosexuelles, +masculines+".

En 2013, une étude réalisée en France auprès de 250 professionnels et jeunes évoluant en centres de formation montrait que respectivement 41% et 50% d'entre eux avaient déclaré "des pensées hostiles envers les homosexuels".

Si certains pays (Norvège, Suède, Pays-Bas, Canada, États-Unis) sont à la pointe de l'acceptation dans le ballon rond, l'invisibilité des homos reste la norme.

L'international allemand Thomas Hitzlsperger s'est déclaré en 2014, une fois retraité, pour "faire avancer la question de l'homosexualité dans le sport professionnel". Avant lui, l'Américain Robbie Rogers et le Suédois Anton Hysen avaient franchi le pas.

L'Anglais Justin Fashanu a été le premier footballeur à faire son coming-out, en 1990. Attaqué de toutes parts, exclu de l'entraînement à Nottingham Forest, puis accusé d'agression sexuelle aux États-Unis en 1998 (les charges seront abandonnées faute de preuves), il s'est suicidé peu après.

 

lavoixdunord.fr

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Un homme transgenre partage des photos incroyables avant et après sa transformation, mais il perd ses amis et sa famille

Publié le par justin

Un homme transgenre partage des photos incroyables avant et après sa transformation, mais il perd ses amis et sa famille

En 2015, Jaimie Wilson a pris la décision d’entamer un processus de transition de femme en homme, choquant et éloignant la plupart de ses amis et membres de sa famille. « Au départ, j’avais peur de m’affirmer en tant que transgenre parce que je n’avais donné aucun “signe” à personne », a-t-il écrit sur Instagram, où il est suivi par plus de 300 000 admirateurs.

Après 2 ans de traitement à la testostérone, quelques chirurgies et un entraînement physique intense, Jaimie, aujourd’hui âgé de 21 ans, est devenu l’homme qu’il a toujours rêvé d’être. « Ne laissez pas les autres décider qui vous êtes – vous seul savez qui vous êtes réellement », a affirmé Jaimie.

Le musicien country est très populaire sur les médias sociaux, et il jouera au Sziget Festival à Budapest au mois d’août aux côtés de The Chainsmokers, P!nk et Wiz Khalifa.

Continuez de défiler pour voir la transformation incroyable de Jaimie.

Voici Jaimie Wilson, un homme transgenre de 21 ans et musicien country de Floride.

Voici Jaimie Wilson, un homme transgenre de 21 ans et musicien country de Floride.

En 2015, Jaimie Wilson a pris la décision d’entamer un processus de transition de femme en homme, choquant et éloignant la plupart de ses amis et membres de sa famille.

 

« Quand je me suis affirmé en tant que transgenre, les gens refusaient de croire que j’étais un homme parce qu’ils trouvaient que j’étais trop féminin. »

Il a commencé par se couper les cheveux et porter du linge d’hommes, et il a ensuite entamé un traitement à la testostérone.

Il a commencé par se couper les cheveux et porter du linge d’hommes, et il a ensuite entamé un traitement à la testostérone.

Il a commencé par se couper les cheveux et porter du linge d’hommes, et il a ensuite entamé un traitement à la testostérone.

Il a commencé par se couper les cheveux et porter du linge d’hommes, et il a ensuite entamé un traitement à la testostérone.

Après 2 ans de travail acharné, Jaimie s’est transformé en l’homme qu’il avait toujours rêvé d’être.

Après 2 ans de travail acharné, Jaimie s’est transformé en l’homme qu’il avait toujours rêvé d’être.

« J’ai perdu ma famille et la plupart de mes amis depuis que j’ai amorcé ma transition, mais j’ai aussi découvert les personnes qui m’aiment réellement. »

« J’ai perdu ma famille et la plupart de mes amis depuis que j’ai amorcé ma transition, mais j’ai aussi découvert les personnes qui m’aiment réellement. »

Ironiquement, il s’est souvent fait dire qu’il était trop masculin.

Ironiquement, il s’est souvent fait dire qu’il était trop masculin.

Sa réponse sur Instagram, où il est maintenant suivi par plus de 300 000 admirateurs, a envoyé un puissant message.

Sa réponse sur Instagram, où il est maintenant suivi par plus de 300 000 admirateurs, a envoyé un puissant message.

« Ce n’est pas tout le monde qui montre des “signes” pour être transgenre. Vous ne devez pas passer un examen pour prouver que vous êtes transgenre. »

« Ce n’est pas tout le monde qui montre des “signes” pour être transgenre. Vous ne devez pas passer un examen pour prouver que vous êtes transgenre. »

« Et vous n’avez assurément pas besoin de l’approbation de PERSONNE, seulement la vôtre. »

« Et vous n’avez assurément pas besoin de l’approbation de PERSONNE, seulement la vôtre. »

Un homme transgenre partage des photos incroyables avant et après sa transformation, mais il perd ses amis et sa famille
Un homme transgenre partage des photos incroyables avant et après sa transformation, mais il perd ses amis et sa famille

.ipnoze.com

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Un travesti tabassé dans un poste de police à Tunis

Publié le par justin

Un travesti tabassé dans un poste de police à Tunis

Badr (25 ans) accuse un policier de Tunis de l’avoir passé à tabac, lundi 31 juillet 2017, à cause de son orientation sexuelle.

Badr, un habitant de Sidi Bou Saïd, se dit victime d’une agression homophobe, qu’il impute aux agents d’un poste de police du centre-ville de Tunis, où il était venu porter plainte pour braquage. Il raconte à Kapitalis sa mésaventure.

Badr se trouvait, hier soir, près du ministère du Tourisme, quand 2 inconnus l’on frappée et lui ont volée son téléphone. Des policiers, qui se trouvaient près des lieux, ont pu arrêter l’un des 2 braqueurs. Puis, la victime et son agresseur se sont retrouvés au poste de police.

Badr a été appelé à déposer plainte contre son agresseur et, alors qu’il donnait sa version des faits, un policier a surgi dans le bureau et l’a insulté à cause de son orientation sexuelle, bien que, ce soir-là, il portait des habits d’homme.

Selon la victime, ce même policier l’a frappé et s’est déchaîné sur lui, lui cognant la tête contre le bureau, sous le regard complice de ses collègues. Il s’est défendu, en criant qu’il portera plainte et fera entendre sa voix, d’autant qu’il était venu chercher justice auprès de la police, loin de s’imaginer que ceux qui étaient chargés de garantir l’ordre allaient se transformer, à leur tour, en agresseurs.

Badr, plus connu sous le nom d’Elyssa, est un travesti qui s’assume et qui n’accepte pas que l’on puisse juger les gens sur leurs apparences ou leur orientation sexuelle.

«Les préjugés nuisent à la liberté et la mienne, j’ai le droit de l’exercer, tant que je n’ai pas porté atteinte à celle d’autrui. Je suis respectueux et j’exige la réciprocité», a-t-il dit.

On notera que Badr a posté sur Facebook une vidéo où il dénonce cette agression. Les commentaires postés par ses compatriotes dénotent d’une homophobie aussi forte que banalisée. Entre insultes et moqueries grivoises, on tombe parfois sur un commentaire de compassion…

http://kapitalis.com

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Battu d'être gay

Publié le par justin

Battu d'être gay

Il y a cinquante ans, le sexe homosexuel entre les hommes en privé était décriminalisé en Angleterre et au Pays de Galles. Malgré cela, les crimes de haine contre les homosexuels ont persisté et le nombre d'attaques enregistrées par la police a augmenté. Il y avait 7 194 en Angleterre et au Pays de Galles dans l'année jusqu'en avril 2016. Les militants disent que ce n'est pas l'image complète, cependant, autant de victimes ne signalent toujours pas d'agressions. Six personnes touchées par des crimes haineux partagent leurs histoires.

Avertissement: Cette histoire contient des détails sur la violence et les images que certains lecteurs pourraient trouver troublants.

James et Dain passaient une soirée à Brighton en mai 2016 lorsqu'ils furent suivis d'une discothèque et attaquèrent le front de mer. L'assaut a laissé des cicatrices physiques et émotionnelles.

James: Nous étions au bar et nous avons eu ce regard de quelques gars de l'autre côté de la piste de danse. Il faut beaucoup pour me sentir mal à l'aise mais ce fut un regard aussi étrange qu'ils nous ont donné. Dain avait son bras autour de moi. Je ne pense pas qu'ils aiment ça. Puis ils ont commencé à nous crier. J'ai dit à Dain que nous devions sortir du club dans un taxi de la façon la plus rapide possible.

Dain: Nous avons quitté le bar. Personne n'était question. Tout à coup, j'ai entendu courir derrière nous. Il n'y avait aucun moyen d'aller les dépasser. Ils nous ont saisis par derrière et nous ont enfoncés au sol. J'étais allongé sur le trottoir et tout ce que je pouvais voir était James mais la prochaine fois que je vis était une chaussure qui venait vers mon visage. Cela m'a frappé complètement inconscient.

James: Un des garçons a commencé à couper le visage de Dain très rapidement. Il y avait beaucoup d'agression et de cri de «garçons gays». Chaque fois que j'essayais de me rapprocher de Dain, j'étais traîné le long du trottoir. À ce moment-là, un taxi a passé et a appelé la police. Je me souviens de la première fois et Dain m'a regardé et m'a dit: "Je ne vois pas".

Dain: Ma prise de vue a été complètement brisée. J'ai eu des hémorragies à mes yeux et à mes fractures sur mes joues. Ma dent a été ébréché et mon nez a été cassé aussi. Je me souviens d'être à l'hôpital et je me demandais toujours: "Est-ce que je pourrais pouvoir revoir?" Ils ont dit: "Nous ne pouvons vous le dire parce que tout est tellement enflé". Ils ne pouvaient même pas ouvrir les yeux.

Battu d'être gay

James et moi étions très proches de toute façon, mais passer beaucoup de temps les uns avec les autres m'a vraiment démontré combien notre relation était forte. Je suis une personne très résiliente et je ne vais pas vivre ma vie comme quelqu'un d'autre veut que je le fasse. Je ne laisserai personne changer cela. En fait, cela m'a fait envie d'être ce que je suis encore plus.

James: Il l'a rendu plus fort et il lui a fait se soucier de ce que les autres pensent et d'y aller et d'être lui-même encore plus, alors que c'est fait le contraire. Cela m'a changé. J'ai changé mon processus de pensée et mon état d'esprit, comment je pense, comment je regarde, comment je parle, avec qui je suis, où nous allons et c'est triste parce que je me souviens de la façon dont nous étions avant qu'il ne se produise et je me regarde maintenant et C'est dérangeant parce que ce sont eux qui l'ont fait. C'est ce qui est difficile à accepter.

Il y a un an, et je pensais que les choses seraient probablement plus faciles, mais elles ne l'ont pas fait. Lorsque nous sommes sortis, il veut que nous semblions être ensemble évidemment, mais j'ai peur que quelque chose de semblable se reproduise. Ce n'était pas comme ça il y a un an. Nous ne sommes pas descendus dans la rue en prenant la main mais je n'étais pas pleinement conscient de nous nous assurer que nous n'étions pas considérés comme un couple.

Je ne pourrais jamais pardonner les gens qui nous ont attaqués ou oublié ce qui s'est passé. Il restera avec moi et je suis sûr qu'il restera avec eux pour le reste de leur vie.

Les deux attaquants, Gage Vye-Parminter et Matthew Howes, ont plaidé coupable à de graves lésions corporelles et agressions et ont été condamnés à sept ans de prison.

Battu d'être gay

Becky et Alex ont été attaqués lors d'une soirée à Croydon en août 2016. Un homme a été reconnu coupable, mais il a quitté le pays avant qu'il ne puisse être condamné, ce qui laisse le couple être faché et frustré.

Alex: Je suis en colère contre tout ce qui s'est passé - le fait que j'ai eu un œil noir pour expliquer à un enfant de six ans, pourquoi maman était blessée, pourquoi Becky avait des bleus. Ce n'est pas quelque chose que je veux expliquer à mon enfant, qu'il y a de la haine dans ce monde. Il est étrange que cela se produise simplement en raison de qui nous choisissons d'aimer. Pour une fois, nous avons eu une baby-sitter et sommes sortis de la maison et cela s'est passé. Nous ne sommes pas sortis depuis.

Becky: La première chose qu'il a dit était: "J'aime les lesbiennes" et je pensais "Oh, dieu, pas un de ces".

Alex: Il avait un accent sud-africain, tout semblait assez agréable et il semblait assez ivre mais je ne suis jamais vraiment désagréable pour personne. Il a demandé à nos amis de s'embrasser, auxquels ils ont dit "Non" et j'ai dit: "Ce n'est pas pour votre plaisir."

Becky: Il a dit quelque chose comme "dyke" qui offensait un de mes camarades. Vous ne le dites pas. Nous sommes allés au magasin de kebab pour avoir un peu de nourriture. Je ne pensais pas que ça allait devenir violent.

Alex: Un autre gars qui a commencé à se joindre a alors commencé à nous faire circuler en tant que groupe et a attiré son attention sur moi.

Becky: C'est à ce moment-là qu'il a commencé à avoir des sensations délictuelles, tâtonnant les seins d'Alex et vraiment accroché à son bras. Il nous appelait "gros dykes" et elle l'a repoussé. L'autre gars l'a vu le faire. Il l'a balancé

 

James, Dain, Becky, Alex et Jenny racontent leurs histoires dans le programme de télévision Est-il sécuritaire d'être gay au Royaume-Uni? Les téléspectateurs au Royaume-Uni peuvent le regarder à 21h00 le mardi 1er août sur BBC One ou se rattraper plus tard en ligne .

Le documentaire fait partie de Gay Britannia - une saison de programmation à travers la BBC pour marquer le 50e anniversaire de The Sexual Offenses Act 1967, qui a partiellement dépénalisé le sexe homosexuel entre les hommes en Angleterre et au Pays de Galles.


Alex: J'ai tâtonné, coupé et claqué dans un feu de rue. Ma femme a été frappée et nos deux amis ont été frappés aussi. Frapper une femme est faux, mais faites cela simplement parce que nous ne les voulions pas, c'est dégoûtant et vil. Je suis tellement en colère que j'ai été violé pour avoir aimé ma femme. Le lendemain, je devais porter des lunettes alors que je ne pouvais pas couvrir l'obscurité autour de mes yeux.

Je me sens coupable parce que j'ai choisi d'aimer Becky qui, à son tour, a apporté cette merde dans la vie de mon fils. Juste moi et lui, nous sommes complètement normaux. Nous n'aimerions pas attirer l'attention mais être avec Becky parce qu'elle est tellement gay.

Je suis déçu, contrarié et mis en colère contre mon attaquant, devant la cour, avec le système judiciaire. J'espère juste et je prie que cela ne vienne pas à quelqu'un d'autre.

Un homme sud-africain, Sazi Tutani, a été reconnu coupable d'agression, mais il ne pouvait être condamné parce qu'il avait quitté le Royaume-Uni et est rentré chez lui. Il y a un mandat pour son arrestation. Un autre homme a été déclaré non coupable de toutes les accusations.

Battu d'être gay

Ian Baynham est mort après avoir été frappé et lancé une nuit de septembre 2009 à Trafalgar Square, dans le centre de Londres. Sa sœur Jenny, qui est également gay, parle de la perte de son «lien inséparable».

Ian était le premier né dans la famille et il était quatre ans plus vieux que moi. Il avait ce sourire incroyable, il aimait vraiment la vie. Quand les choses étaient difficiles, il serait là et il ne vous jugerait jamais.

Au fur et à mesure que nous avons grandi, nous nous sommes séparés. Dans notre début des années 20, je suis allé à une fête gay avec une fille. Il était emballé. J'ai regardé dans la pièce et je pensais: "C'est Ian".

Il m'a repéré. Il est venu vers moi, a mis son bras autour de moi et il a dit: "Qu'est ce que tu fais ici?" Et à partir de ce moment nous avons réalisé que nous étions tous les deux gay. Cela a vraiment forgé ce lien inséparable.

La nuit où il a été attaqué, il marchait dans la rue avec son ami Philip. Il venait d'avoir sa première semaine de travail, donc il sortait pour boire un verre.

Quelqu'un a crié, "Fagots". Mon frère s'est retourné et a dit: "Je peux être gay mais ..."

Et puis il y avait une sorte d'altercation. Il a été frappé dans l'aine et a frappé.

Ils le frappaient, le frappaient et le criaient.

C'est choquant, absolument choquant. Je ne pouvais pas le croire. Il y avait une foule de personnes autour de lui, que vous pouvez voir sur les images de vidéosurveillance. Comment pourriez-vous laisser quelqu'un dans cet état? Pourquoi ne sont-ils pas retournés à lui et vérifient qu'il était OK? Ces questions me plaisent toujours. Pour partir, comment pouvez-vous faire cela?

Battu d'être gay

Ian était à l'hôpital pendant 18 jours. Quand je suis arrivé, il était inconscient avec deux gros yeux noirs. Sa respiration changeait. Mon expérience m'avait dit que c'était le souffle final. Il a lutté un peu et il a cessé de respirer. Et il est mort. Nous étions avec lui. C'était très triste.

Des milliers de personnes avec des lumières ont assisté à une rencontre extraordinaire de personnes homosexuelles et droites à Trafalgar Square en raison de ce qui s'est passé. C'était vraiment magique et un événement aussi approprié pour Ian. Juste de l'autre côté de la rue était où il était conscient. Je suis allé là-bas quelques fois pour regarder. C'est vraiment important. Cet arbre, je le connais très bien. Il fait partie de Trafalgar Square maintenant.

Nous avons toujours l'habitude de dire: «Nous pouvons toujours vivre ensemble quand nous vieillissons et nous nous retirerons. Nous serons comme Darby et Joan et aurons quelques soirées à thé. Nous rions à ce sujet. Je le manque probablement de plus en plus à mesure que je vieillis.

Vous ne pouvez pas avoir de la haine et je pense que la haine est une chose très divisante à retenir. Je commence le programme de justice réparatrice et j'espère que cela me donnera un sentiment de fermeture et que cela aidera les délinquants. J'aimerais les rencontrer tous. Ils sont toujours en vie et ils ont une vie. Je me soucie de ce qui arrive aux gens et je sais que certaines personnes n'ont pas les mêmes avantages que les autres. Je pense réellement qu'il me soutiendrait en faisant cela et ce sera vraiment un peu comme un tremplin pour m'aider à aller de l'avant. J'espère.

Ruby Thomas et Joel Alexander ont été reconnus coupables d'homicide involontaire coupable. Thomas a été condamné à sept ans de prison et Alexander a été condamné à six ans.

Battu d'être gay

Au cours des 12 dernières années, Paul Harfleet a planifié des centaines de pansies à travers le monde dans des endroits où les homosexuels ont été victimes d'abus homophobes - y compris des lieux en Autriche, en Suède, en Turquie et aux États-Unis.

Il a commencé à Manchester en 2005 lorsque j'ai connu trois cas distincts d'homophobie en une seule journée. Les gens étaient vraiment choqués d'avoir eu ces expériences tout le temps et je pensais: "Je dois faire quelque chose à ce sujet".

J'ai commencé à planter des pensées partout où j'avais eu des abus. Je voulais faire quelque chose qui a changé l'emplacement. Je n'ai jamais voulu qu'il y ait une signalisation, il fallait que ce soit quelque chose de subtil mais perceptible, comme je l'ai fait dans la rue. Une pensée est une pensée, vous comprenez et lisez de quoi il s'agit simplement en sachant que c'est là.

Très rapidement, les gens ont commencé à me dire où ils avaient été victimes d'abus et j'ai commencé à planter pour eux aussi. Si je plante une fleur pour quelqu'un qui a été assassiné, je la dédie habituellement. Je prends des photos et ajoute-les à mon site

Je nomme souvent la pensée après l'abus qui s'est produit. Le premier que j'ai planté a été appelé: "Je pense qu'il est temps que nous allions faire de l'argent à nouveau". Deux constructeurs assis sur un mur ont dit cela directement sur mon visage et j'étais tellement choqué que je ne savais vraiment pas quoi faire. Lorsque vous avez cette expérience, vous êtes forcé de réfléchir à ce que vous pouvez faire. Réagissez-vous, fermez-vous? Le rituel de creuser dans le sol, agenouillé au sol, se sent solennel et légèrement cicatrisant. Je subverti ce terrible chose qui est arrivé et le transformer en quelque chose de plus positif. Il sensibilise également.

Je nomme souvent la pensée après l'abus qui s'est produit. Le premier que j'ai planté a été appelé: "Je pense qu'il est temps que nous allions faire de l'argent à nouveau". Deux constructeurs assis sur un mur ont dit cela directement sur mon visage et j'étais tellement choqué que je ne savais vraiment pas quoi faire. Lorsque vous avez cette expérience, vous êtes forcé de réfléchir à ce que vous pouvez faire. Réagissez-vous, fermez-vous? Le rituel de creuser dans le sol, agenouillé au sol, se sent solennel et légèrement cicatrisant. Je subverti ce terrible chose qui est arrivé et le transformer en quelque chose de plus positif. Il sensibilise également.

Quand quelqu'un a été violemment attaqué, l'emplacement est tellement chargé qu'ils ne peuvent pas arrêter de penser à cela quand ils passent. Ce que je témoigne lorsque je retourne avec eux, c'est leur expérience et leur guérison. Ils peuvent alors penser: "Ce n'est pas seulement l'endroit où j'ai été battu, mais aussi quelque part, une pensée a été plantée". C'est presque comme un pansement sur la violence. Je plante des pensées partout où je suis. Malheureusement, partout où j'y vais, il y a généralement un endroit où quelqu'un a connu l'homophobie. Si je marque un lieu pour quelqu'un que je ne connais pas, je les contacter en utilisant les médias sociaux en disant: "Je l'ai fait pour vous". Chaque pensée unique marque une histoire de quelqu'un qui a connu l'homophobie dans les rues. Je ne pense pas que cela finira. Je vais toujours les planter.C.L.

Quand quelqu'un a été violemment attaqué, l'emplacement est tellement chargé qu'ils ne peuvent pas arrêter de penser à cela quand ils passent. Ce que je témoigne lorsque je retourne avec eux, c'est leur expérience et leur guérison. Ils peuvent alors penser: "Ce n'est pas seulement l'endroit où j'ai été battu, mais aussi quelque part, une pensée a été plantée". C'est presque comme un pansement sur la violence. Je plante des pensées partout où je suis. Malheureusement, partout où j'y vais, il y a généralement un endroit où quelqu'un a connu l'homophobie. Si je marque un lieu pour quelqu'un que je ne connais pas, je les contacter en utilisant les médias sociaux en disant: "Je l'ai fait pour vous". Chaque pensée unique marque une histoire de quelqu'un qui a connu l'homophobie dans les rues. Je ne pense pas que cela finira. Je vais toujours les planter.C.L.

Battu d'être gay

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« Je suis gay et je suis pauvre : sortez-moi de là ! »

Publié le par justin

« Je suis gay et je suis pauvre : sortez-moi de là ! »
Dans la collection des clichés préférés des hétéros vis à vis des gays, il y a celui-ci : les homos sont forcément des mecs à la pointe de la mode, des types aisés qui consomment à mort. Ben oui, les gays, c’est bien connu, sont plus créatifs, n’ont pas d’enfants et ont tous des jobs de rêve qui leur permettent de mettre de l’argent de côté pour aller se dorer la pilule à Mykonos chaque été. Euh… non, en fait. Ca se passe comment quand on est gay et « pauvre » ?

Un monde gay hors de portée

Nicolas vit dans une petite ville en Lorraine. Il a une vingtaine d’années, est étudiant, vient d’une famille « modeste ». Il s’en sort avec sa bourse et l’aide de ses parents mais ne peut se permettre ce qui à ses yeux sont « des folies ». Il nous explique : « J’avais rencontré par des applis des mecs pour devenir amis. Mais très vite j’ai senti que le fait de ne pas avoir assez d’argent pour aller faire la fête le samedi soir était un frein. Je n’ai pas de quoi me payer des soirées super alcoolisées dans les bars ou les boites gays. Parfois je m’en sors en me faisant payer des verres par des mecs plus âgés mais ça me gêne. D’ailleurs, quand on a mon âge, les mecs plus âgés sont toujours un peu suspicieux si je les drague, ils ont peur que je m’intéresse à eux pour leur argent… Je ne sors pas beaucoup, je passe mon temps à faire attention et à économiser. Du coup, ça diminue les chances de rencontrer les gens, on me snobe. Je passe par les applis mais je vis en coloc et je ne peux pas recevoir. Je ne suis pas dans un quartier aisé et facile d’accès donc souvent je m’entends dire que je vis trop loin, que c’est pas pratique… Bref, je rame ».

Ce qui fatigue le plus Nicolas c’est ce monde gay dont parlent les médias, qui lui semble complètement hors de portée : « Je n’en peux plus de voir tous les médias gays faire la promo de fringues que je ne peux pas m’acheter, de spectacles et de soirées qui me sont inaccessibles. C’est comme la presse féminine : on nous vend un mode de vie que la plupart d’entre nous ne peut pas se permettre de s’offrir. Je n’ai pas la thune pour aller au club de gym, manger bio, danser à la dernière soirée PD à la mode, songer à un voyage à San Francisco ou porter des sous-vêtements du type Le slip français. Du coup j’en viens à un rejet de cette « culture gay » où tout est si cher et inaccessible ». Cette situation rappelle à notre interlocuteur ses années collège : « C’est comme quand tu as 13 ans et que les gens ne veulent pas traîner avec toi parce que tu n’as pas le dernier pull avec la marque qu’il faut, c’est tellement bête et superficiel ! Désolé, j’ai pas d’argent à dépenser dans des fringues de hipster, j’ai le même pull basique H&M que tout le monde, je me fais mon stock de capotes à la Gay Pride parce qu’on en trouve des gratuites, j’ai jamais pu m’acheter un truc dans un sexshop parce que t’as presque rien pour moins de 30 euros… ».

40 ans, toujours en galère…

Résidant en banlieue parisienne, Henri, la bonne quarantaine, partage la même lassitude. Il vit dans un petit studio depuis plus de 10 ans : « Je rêverais de vivre près du Marais mais c’est devenu tellement cher ! Plus j’y vais et plus je me sens désespéré. Maintenant le quartier est infesté de bobos avec leurs poussettes et de magasins de luxe, c’est terrifiant. Et le prix des consommations dans les bars, n’en parlons même pas ! C’est de pire en pire ». Quand on lui parle de ce qui tracasse Nicolas, Henri rigole : « J’espère que ça va s’arranger pour lui. Il est encore jeune, il a sa chance. Moi je n’ai pas eu une vie très facile, j’ai fait des mauvais choix. J’ai préféré l’amour à une carrière, je n’ai jamais eu beaucoup d’ambitions. Aujourd’hui, je le regrette. Les gens n’imaginent pas comme c’est dur d’être un homo de quarante ans qui n’est pas « bien installé ». Je n’intéresse pas les jeunes mecs car pour eux j’ai raté ma vie puisque je ne vis pas dans le centre de Paris et que mon studio fait la même taille que le leur. Les hommes de mon âge me disent que je ne les fait pas rêver, ils me trouvent faible. Faire rêver et fantasmer aujourd’hui semble lié à ce que l’on a sur son compte en banque, c’est triste. Mon dernier copain, en rompant, m’a ouvertement reproché qu’il ne pouvait avoir une vie « sympa » avec moi car je n’avais pas assez d’économies pour faire un beau voyage avec lui. On nous scande que l’argent ne fait pas le bonheur mais quand on vit avec peu, on se sent vraiment à part dans la communauté gay, isolé. Si à 40 ans tu n’as pas de fric et que tu n’es pas un daddy avec de l’assurance, c’est difficile de draguer, surtout si on a un physique ordinaire ».

Henri va jusqu’à qualifier de « parcours du combattant » le fait d’être gay et de vivre modestement. « On me reproche non seulement sur les sites de rencontres d’être trop vieux mais aussi de vivre trop loin, de ne pas être capable de prendre un taxi pour aller chez quelqu’un (je n’ai pas le permis). Je cherche du sérieux mais je ne sais plus comment faire pour être honnête. Quand un mec me propose de le rencontrer, il suggère d’aller au resto. Mais je ne peux pas me faire un resto tous les week end moi ! Les agences de rencontres sont hors de prix aussi… ». Selon lui, l’argent reste omniprésent dans les esprits : « Quand tu rencontres un mec, une des premières questions qu’il te pose c’est « Tu fais quoi dans la vie ? ». Avec moi ils comprennent que ce n’est pas forcément la joie et du coup ils ne trouvent pas ça sexy. Je perds d’emblée des points ».

Nicolas comme Henri regrettent qu’ils n’existent pas davantage d’événements, à Paris comme « en Province », qui feraient le pari de la convivialité et de la gratuité. Ils ne se reconnaissent pas dans la représentation de l’homosexuel moyen que l’on trouve dans les films, les médias et les magazines. Ils ne sont pas bobos et cherchent l’amour ou le plaisir tout en devant au quotidien se demander comment boucler le mois. Nicolas conclut : « Quand t’as pas d’argent et que t’es gay, tu passes pour un loser ». Gay et pauvre, une malédiction ? 


djizz.com
 
 

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Une vidéo montre la vie terrifiante des LGBTI en Tchétchénie

Publié le par justin

Un nouveau rapport détaille les comptes épouvantables de la torture et de la persécution

Le réseau LGBT russe a publié une nouvelle vidéo puissante qui explore les victimes de la «purge anti-gay» en Tchétchénie.

Il arrive que le groupe publie un nouveau rapport, basé sur des entretiens avec 33 hommes .

Le rapport détaille comment des douzaines sont mortes.

On pense maintenant que plus de 200  sont victimes de la «purge anti-LGBT».

Le groupe militant affirme que les victimes sont soumises à la torture, à l'humiliation et à l'extorsion en raison de leur homosexualité présumée.

En parlant de GSN, le groupe a déclaré qu'ils envisagent de prendre des mesures devant la Cour pénale internationale si la Russie ne commence pas une affaire criminelle. Ils appellent la purge un «crime contre l'humanité» dans le rapport.

Les personnes LGBTI en Tchétchénie ont été confrontées à des vagues de violence et de persécution depuis décembre 2016.

La vague la plus récente a  commencé en juillet et le réseau LGBT russe dit qu'elle se poursuit encore aujourd'hui.

Bien que, d'abord, les homosexuels soient confrontés à la persécution, maintenant tous les membres LGBTI sont victimes.

Une nouvelle vidéo du réseau LGBT russe, «Unable to breath» explique le contexte des «purges anti-LGBT» après des années de guerre dans le Caucus nord-russe.

Avertissement, la vidéo comporte des comptes et des visualisations que certains téléspectateurs peuvent trouver difficiles:

Une vidéo montre la vie terrifiante des LGBTI en Tchétchénie

Mass torture des homosexuels

La vidéo suit le compte d'un homme à partir du rapport.

Il dit que "sortir est impossible en Tchétchénie".

Vivant avec sa femme et sa famille, il prend soin de cacher sa sexualité.

Malgré une grande prudence, un sentier en ligne la dénoncé a la police 

Face à une semaine de persécution, il a été gardé dans un «sous-sol empilé avec des murs épais».

Il a  fait semblant de ne pas reconnaître les détenus, certains qu'il savait gay, de peur que cela confirme les soupçons des autorités.

En décrivant la torture de ses détenus, il décrit les récits de l'utilisation des bobines métalliques et de l'électricité dans les séances où les hommes sont battus dans les pièces les uns à côté des autres.

Bien que publié une semaine plus tard, tout le monde savait pourquoi il avait été arrêté, rendant la vie en Tchétchénie très difficile.

Il dit que sa famille ne croyait pas aux soupçons de la police, mais s'ils avaient "ils l'auraient assassiné eux-mêmes"

Le réseau LGBT russe a déclaré à GSN qu'ils avaient des preuves concrètes de deux cas où des membres de la famille ont tué quelqu'un soupçonné d'être gay.

Finalement, il a été obligé de fuir.

Depuis le 1er avril de cette année, le réseau LGBT russe dit avoir aidé plus de 60 personnes à fuir la République tchétchène.

La Tchétchénie a un «privilège légal»

Ce n'est pas le premier rapport à compiler des entrevues avec des personnes de la région.

La campagne sur les droits de l'homme a publié un rapport de 42 pages sur la persécution des homosexuels en Tchétchénie sur la base d'entretiens avec 6 victimes.

Cependant, cette nouvelle collection détaillée de 33 entretiens contient également un contexte historique sur ce qui se passe dans le caucus du Nord avec beaucoup de détails.

Il explique que, il y a 10 ans, Moscou a accordé l'autorité sur la République tchétchène à un Ramzan Kadyrov, âgé de 30 ans.

Chargés de lutter contre les séparatistes islamistes, ils ont bénéficié de l'exemption de la règle du droit russe.

Par conséquent, cette immunité est devenue la base du régime qui existe aujourd'hui en Tchétchénie.

Ramzan Kadyrov reste le leader de la Tchétchénie, a longtemps nié que les purges ont eu lieu.

Un porte-parole a affirmé en avril que les rapports étaient des «mensonges absolus et de la désinformation» et il n'y avait pas d'hommes homosexuels en Tchétchénie.

Une méthode consistant à abolir les séparatistes dans le régime était de mettre en œuvre un sentiment de «responsabilité partagée».

Par conséquent, l'état suggère que le séparatisme provient de l'éducation familiale.

Inculquer le concept de garder la société tchétchène contre les conflits armés, tous ceux qui sont liés aux séparatistes doivent «partager la responsabilité».

Cela a conduit à des proches des séparatistes détenus en otage, des ménages incendiés, ainsi que des lois de lynchisme et des essais de mob.

Les LGBTI ne sont que la dernière minorité pour faire face à la persécution

Avec les cas de séparatisme islamiste maintenant inférieur, le rapport dit:

«La lutte contre le terrorisme n'était plus une raison viable pour justifier le régime absolutiste existant.

«Les autorités tchétchènes ont commencé une recherche active pour une autre raison de rester».

Le rapport indique que les autorités tchétchènes ont fait cela en réprimant la dissidence.

Le porte-parole du réseau LGBT russe a déclaré à GSN que:

«L'État et le leader Kadyrov perpétuent la rhétorique générale de la morale, ils choisissent les lignes morales entre ceux qui peuvent vivre et qui peuvent mourir.

«Ils n'acceptent pas les boissons, les drogues, les personnes LGBT»

Réfléchissant en passant d'une répression aux groupes séparatistes islamistes aux personnes LGBT, le porte-parole a déclaré que ce n'était pas différent du poème de Martin Niemoller et ensuite ils sont venus pour nous. Ajouter:

«C'est exactement ce qui se passe, c'est la création artificielle des lignes de moralité.

«Quand il y a une personne qui définit ces mœurs, tu ne sais jamais qui est la prochaine».

 

C.L.

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Un(e) artiste trans non-binaire publie une photo provocante pour prouver que « les menstruations ne sont pas seulement réservées aux femmes »

Publié le par justin

Un(e) artiste trans non-binaire publie une photo provocante pour prouver que « les menstruations ne sont pas seulement réservées aux femmes »

Né(e) avec un sexe féminin, Cass Clemmer souffre de dysphorie de genre, c’est-à-dire qu'il-elle a le sentiment que son genre (le fait de se sentir homme ou femme) est différent de son sexe biologique (organes génitaux mâle ou femelle). Originaire de Washington, aux États-Unis, Cass a partagé une photo provocante en ligne, afin de délivrer un message fort.

Transgenre et non-binaire (il-elle ne se sent ni homme, ni femme, et préfère donc l'utilisation d'un pronom neutre), Cass revendique cependant le droit d'avoir ses règles, sans pour autant être automatiquement rattaché à une identité de femme. De fait, le cycle menstruel est traditionnellement rattaché à une identité féminine, puisqu'il est dû à la présence des ovaires et à l'ovulation, ainsi qu'à la présence de l'œstrogène et de la progestérone, des hormones sexuelles femelles.

Comme Cass n'a pas effectué de chirurgie de réattribution de sexe, ni de traitement hormonal, il-elle a conservé certains attributs de son sexe biologique, ce qui lui occasionne de grandes souffrances lorsque ces caractéristiques se manifestent. C'est le cas, par exemple, de ses menstruations. Cass a essayé de raconter en poème ce qu'il-elle a vécu lors de ses premières règles, et ce que ce rappel mensuel de la nature représente, émotionnellement, au quotidien pour une personne trans non-binaire.

Cass a accompagné son poème en publiant une photo de ses saignements mensuels, à travers son pantalon kaki, arborant une pancarte indiquant « Les règles ne sont pas seulement réservées aux femmes ». Si la mise en scène avait pour but de sensibiliser le public à la problématique des menstruations chez les personnes trans, elle a causé un déferlement de commentaires, entre réactions haineuses et messages de soutien.

Voici une version de son poème, librement traduite en français

Vous savez que je suis trans et queer,
Et ce que cela signifie pour moi
C'est quelque chose qui n'est ni ceci, ni cela,
Un entre-deux heureux, mais effrayant.

Alors, quand je vous parle d'inclusion et de genre,
Et que j'écris ces vers pour vous faire voir ce que je vis,
Ce n'est pas un sujet facile que j'essaye de mettre sur le tapis :
Les règles sont, honnêtement, assez traumatisantes pour moi.

Vous voyez, ma vie est très clairement marquée,
Délimitée, telle une frontière rouge divisant en deux une Nation,
Il y a un avant, et il y a un après,
Je parle, bien sûr, de ma première menstruation.

Alors laissez-moi vous ramener en arrière dans le temps,
Du plus loin que je me souvienne, du fond de mes souvenirs,
Le jour de mon premier saignement,
Le jour où j'ai tout perdu tout ce que je croyais détenir.

J'avais 15 ans, encore plein(e) de bonheur et d'insouciance,
Je courrais partout, torse nu, librement,
Grimpant aux arbres, creusant des trous,
Et tout le monde s'en foutait royalement.

Maman, peut-être, était inquiète
Alors j'ai laissé pousser mes cheveux
Un signe pour dire que j'étais une fille normale, 
Comme un panneau en néons flashy sur la case de mon genre.

Alors, le jour de mes premières règles,
Grands dieux, quelle fierté !
Cette petite androgyne, qui semblait comme déréglée
Avait enfin reçu la bénédiction de sa féminité !


Le soulagement était en moi mêlé à la douleur,
À ce moment, je me suis assis(e), j'ai pleuré,
Remerciant le ciel d'être finalement normale,
Tout en pleurant la liberté qui mourait.

Tout le monde me disait que mes hanches allaient grossir,
Je les regardais alors, et mes pleurs étaient ravivés
« Pourquoi ces larmes ? Tu seras bientôt femme ! »
C'est de la mort d'un enfant qu'ils se réjouissaient.

C'est mon corps en personne qui m'avait trahi !
Cette marque rouge, comme un cachet de cire brisé
Sur un contrat qui avait été rompu, parjuré,
Une identité de genre... qui n'était pas vraie.

Bien sûr, de nombreuses personnes doivent gérer le sang et les tampons,
Mais pour moi, c'est comme si mon corps rendait les armes
Car à chaque fois que viennent mes menstruations,
C'est un jour de plus où mon identité est malmenée.

D'abord, c'est ma poitrine qui me fait faux bond,
Je la sens qui pousse à travers mes vêtements
Je me demande pourquoi je subis cette malédiction
Et j'implore Dieu de mettre fin à mes tourments.

Et, pendant cinq jours, le sang n'a de cesse de couler,
J'essaye de respirer, de me dissocier,
Alors que dans mes entrailles se déchirent des pans entiers de mon être
Ne laissant plus rien d'autre à bord que la haine comme seul maître.

C'est d'une plaie ouverte, blessure béante, que ce sang se déverse
Stigmate de la guerre qui fait rage dans mes chairs,
La bataille séculaire entre le corps et l'esprit
Immuable objet ; inarrêtable force.

.demotivateur.fr

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Un YouTuber parle de son homosexualité à son petit frère de 5 ans dans une vidéo touchante

Publié le par justin

Un YouTuber parle de son homosexualité à son petit frère de 5 ans dans une vidéo touchante

"Comment tu te sentirais si j'épousais un homme ?", demande Oliver à son petit frère de 5 ans.

Oliver, jeune YouTuber originaire d'Angleterre a voulu parler de son homosexualité à son petit frère de 5 ans, Alfie. Un coming out qu'il a décidé de filmer et de partager sur sa chaîne YouTube.

Filmé face caméra aux côtés de son petit frère, le jeune homme commence par parler d'amour, et de ce que cela signifie pour son jeune âge: "Tu penses garçon, fille, mariage, bébé ?". Puis il évoque sa propre histoire, en lui demandant s'il a déjà remarqué qu'il n'avait jamais eu de petite amie. Alfie confirme.

 
"Si tu épouses un homme, ce serait trop cool !"
 
Puis Oliver lui demande "Comment tu te sentirais si j'épousais un homme?". Semblant surpris, le petit garçon sourit puis ajoute : "Si tu épouses un homme, ce serait trop cool !". Il lui explique avoir vu une histoire semblable dans un film, où tout le monde trouvait ça "cool".
 
"Tu es adorable", lui répond Oliver en le serrant dans ses bras. Toujours aussi ému, le grand frère lui dit alors qu'il ne pourra jamais avoir son propre enfant. "Seules les mamans peuvent faire ce vœu", lui explique-t-il. Puis ils finissent par s'enlacer.
 
Une dernière fois, Oliver lui redemande : "Cela ne te dérange pas si j'épouse un homme ?" Même réponse touchante du petit garçon. Dans la description de sa vidéo, le jeune homme ajoute : "Il a raison... L'amour est l'amour, vous pouvez vraiment être qui vous voulez être - vous devez juste avoir le courage de le faire devenir réalité".

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Moi, Hedi Sahly, homosexuel et activiste, j’ai dû fuir la Tunisie

Publié le par justin

Moi, Hedi Sahly, homosexuel et activiste, j’ai dû fuir la Tunisie

Hedi Shaly est le vice-président de Shams Tunisie, une association qui milite pour les droits des LGBT, dans un pays où l’homosexualité est punie par la loi. Il est aujourd’hui demandeur d’asile en France, suite aux menaces de mort qui pèsent contre lui et sa famille.

« Quand nous avons créé Shams pour la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie, c’était avant tout pour sortir de l’ombre, et profiter de l’élan de la révolution. À cette époque, je ne mesurais pas les risques de mon engagement, ni combien ma vie changerait. Nous étions six amis, six membres fondateurs et en seulement quelques années, notre monde a été chamboulé. Entre l’exil, les agressions et les tentatives de suicide, nous avons tous eu notre lot de malheurs. Et pourtant si c’était à refaire, je le referais sans hésiter.

Partir n’a pas été une décision facile à prendre. Avant Shams, jamais je n’aurais pensé quitter la Tunisie, laisser ma mère. Il m’a fallu trois années de réflexion et une série de menaces pour envisager de m’exiler.

Mes études et ma familles ont pâti de mon engagement

En 2012, les choses étaient plutôt calmes, nous n’étions pas encore connus du grand public. C’est la médiatisation qui a marqué un point de non retour pour nous tous. Bouhdid Belhedi a été le premier à s’exposer sur le plateau de Nessma. Après l’émission, il n’a même pas pu rentrer chez lui : des salafistes l’attendaient devant sa maison. Peu après son intervention, un prêche appelant à son assassinat a été lancé. Nous avons du le cacher, pour le protéger d’éventuelles représailles.  

C’est après mon passage à la télé que tout a basculé

 

 

 

En tant que vice-président de l’association, il était de ma responsabilité de prendre la relève. J’ai donc participé à une émission télévisée très populaire en Tunisie, Labes, diffusée sur la chaîne d’Elhiwar Ettounsi. Et comme pour Bouhdid, c’est après cette intervention que tout a basculé pour moi.

Mes études de droit ont été les premières à en pâtir. Des membres de l’Union générale des étudiants de Tunisie (Uget), le syndicat étudiant dont je faisais partie à l’époque, m’ont interdit l’accès à mon université. J’ai tenté d’en parler au doyen de l’université, mais il a refusé d’intervenir en ma faveur.

Moi qui étais bon élève, j’ai vu mes

ambitions partir en fumée parce que j’étais homosexuel et activiste

 

 

 

 

 

Un de mes professeurs, un avocat très respecté dans son milieu, m’a aussi assuré que tant que lui serait examinateur au concours du barreau, je ne serai jamais avocat, peu importe les résultats que je pourrais obtenir. Selon lui, la communauté des avocats n’avait nullement besoin de personnes comme moi, qui allaient salir la profession. Moi qui avais toujours été bon élève, qui étais passionné par mes études, j’ai vu mes ambitions partir en fumée, parce que j’étais homosexuel et activiste.

Ensuite, c’est ma famille qui a commencé à souffrir des conséquences de mon exposition médiatique. Mon petit frère a été victime de violences physiques dans son lycée, car il faisait partie de mon entourage. Désormais, il ne fréquente même plus son établissement scolaire, les autres élèves lui ont rendu la vie impossible. Mon père a été dérangé sur son lieu de travail, ma mère a été agressée verbalement alors qu’elle faisait ses courses au marché…. 

Les autorités ont refusé de nous protéger

La situation s’est encore dégradée par la suite. La Troïka est arrivée au pouvoir [de 2011 à 2014, NDLR], et les extrémistes et la mouvance salafiste ont prospéré dans le pays. Avec d’autres membres de l’association, j’ai été convoqué par le ministère de l’Intérieur. Là-bas, on nous a demandé de nous faire discrets, car nous étions tous sujets à des menaces de mort récurrentes. On nous a aussi informé que dans une vidéo, le groupe terroriste Katibat Okba Ibn Nafaâ avait diffusé des photos des membres de Shams et lancé des appels au meurtre à leur encontre. Nous avons demandé une protection, qu’on nous a refusée. Pourtant, à ce moment-là, de nombreux blogueurs, artistes ou hommes politiques bénéficiaient d’une sécurité offerte par l’État…

Un prédicateur est venu jusqu’à chez moi, me dire qu’il allait tout faire pour me punir

 

 

 

 

Outre un harcèlement virtuel permanent − vidéos et messages d’insultes notamment −, les menaces sont devenues de plus en plus réelles. Une fois, un prédicateur est même venu jusqu’à chez moi. Il m’a dit qu’il allait tout faire pour me punir et qu’aucun de mes proches ne serait épargné.

La peur ne m’a alors plus quitté. À chaque fois que je sortais de chez moi, je vérifiais si quelqu’un m’attendait dehors. J’avais une boule au ventre à chacun de mes déplacements. Mon père a même dû installer des caméras de surveillance autour de notre maison. Même chez moi, je ne me sentais plus en sécurité. Je vagabondais, je dormais chez les uns et les autres, en espérant qu’il ne m’arriverait rien.

La police, elle aussi, harcelait mon père. Des hommes le contactaient pour lui dire de me calmer et de faire pression sur moi pour que je quitte Shams. Si notre exposition médiatique nous permettait au moins de nous épargner une éventuelle arrestation pour homosexualité, les forces de l’ordre n’étaient clairement pas de notre côté. Nous étions tous harcelés et malmenés par la police dès que l’occasion se présentait.

Nous sommes allés porter plainte, les policiers nous ont dit que nos agresseurs auraient dû nous tuer

 

 

 

 

Je me souviens, qu’une fois, mon copain et moi avons été agressés et, malgré les risques, nous sommes allés porter plainte. Au centre de police, nous avons encore une fois été tabassés et insultés, les policiers nous ont même dit que nos agresseurs auraient dû nous tuer.

En décembre 2015, je suis parti en France

En Tunisie, aucun homme politique n’a pu nous aider. Même ceux qui se disaient de notre côté, étaient dans l’incapacité de faire quoique ce soit. « Il y’a d’autres priorités pour l’instant, la dépénalisation de l’homosexualité attendra. » Cette phrase, on nous l’a répétée d’innombrable fois.

Ce n’est que quelques jours avant mon départ, que j’ai compris que je ne pouvais plus rester dans mon pays. Un jour, dans mon jardin, j’ai retrouvé des vêtements à moi, couverts de sang. Le message était clair : en restant en Tunisie, je risquais bel et bien de mourir.

Un jour, dans mon jardin, j’ai retrouvé des vêtements à moi, couverts de sang

 

 

 

 

Les choses sont alors allées très vite. Mon oncle qui travaille au ministère de l’intérieur a reçu des informations à mon sujet, assez graves pour me demander de quitter le territoire au plus vite. Il m’a assuré que je n’avais plus le choix. Puisque le ministère de l’Intérieur ne voulait toujours pas m’offrir sa protection, l’exil était devenue ma seule option.

Alors, en décembre 2015, je suis parti. J’ai eu beaucoup de mal à accepter l’idée d’un départ forcé. Mon corps a bel et bien fui en France, mais mon esprit, lui, est resté là-bas. Ces derniers jours, je commence enfin à me sentir mieux. Je vais reprendre le combat. Puisqu’ici je suis libre de parler, alors je parlerai pour tous ceux qui n’ont d’autre choix que de se taire en Tunisie. 

Je sais que ce ne sera pas simple, que la route est encore longue mais je suis convaincu qu’un jour je pourrai enfin rentrer chez moi. »

 

.jeuneafrique.com

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La communauté LGBT est-elle devenue raciste ?

Publié le par justin

La communauté LGBT est-elle devenue raciste ?

Selon certaines associations LGBT, un effort collectif est nécessaire pour se reconnecter avec les racines anti racistes de la communauté LGBT en valorisant les queers de couleurs et en combattant les clichés et les amalgames.

Alors que nous fêtons cette semaine les cinquante ans de la dépénalisation de l’homosexualité en Angleterre et au Pays de Galle, il convient de se rendre compte des avancées en terme de protection et de reconnaissance au niveau législatif pour les LGBT.

Notre communauté possède une longue histoire de soutien et d’actions en faveur des droits des minorités quelle qu’elles soient. Pourtant certaines tendances politiques ont créé une réelle fracture au sein de la communauté. En l’espèce, l’augmentation significative du vote d’extrême droite chez les homosexuels.

Comment l’extrême droite attire les électeurs homosexuels ?

La notion « d’homonationalisme », caractérise la volonté des partis d’extrême droite de mêler la fierté gay à la fierté nationaliste.

Par exemple en France, pour les dernières élections présidentielles, le Front National a recueilli beaucoup plus de vote de la communauté LGBT, en jouant sur la crise des migrants, alors que dans le même temps ce parti militait pour la suppression du mariage pour tous.

Dans la même logique, le parti d’extrême droite britannique UKIP, détournait le slogan LGBT « Some people are gay, get over it » (« certaines personnes sont gay, et alors ? ») en « some gays are UKIP, get over it » (« certains gays votent UKIP, et alors ? »), dans l’idée de banaliser ce vote dans la communauté.

Racisme et homophobie

Comme pour l’ensemble des communautés, il est difficile de faire des généralités, les LGBT comme n’importe quelle autre minorité n’est pas un monolithe uniforme de pensées et de comportements et c’est justement dans cet état de fait que la notion de « communauté » trouve ses limites.

Nous pourrions imaginer qu’être victime de discrimination conduirait à rejeter toute forme de discrimination, la réalité nous montre que ce n’est pas le cas. Face au racisme et à l’homophobie, il n’y a pas à avoir de réaction de communauté mais une réaction personnelle et individuelle. Nous ne sommes pas gays, noirs, blancs, asiatiques, nous sommes humains. Le terme même de « communauté » conduit au racisme, conduit à l’homophobie. Accepter de se définir à travers une communauté, c’est accepter de défendre ses intérêts et par la même de s’opposer à d’autres.

Pour vaincre les discriminations nous devons nous élever au-dessus des communautés et travailler dans l’intérêt général et non communautaire.

Les LGBT qui ont votés FN, bien que je ne partage pas leur choix, doivent être respectés. Considérer le vote FN comme une simple expression raciste ne peut pas suffire. D’une certaine manière, les électeurs gays du FN se sont détachés de leurs préoccupations communautaires pour voter pour un projet de société et en ce sens ils pensent aller vers ce qu’ils considèrent comme l’intérêt général.

Sommes-nous condamnés aux communautarismes ?

La vraie question ne serait-elle pas là ? La communauté nous rassure, nous protège, nous détermine mais nous enferme. La société actuelle nous pousse implicitement à faire partie d’une communauté pour ensuite condamner le communautarisme, tout ceci dans une logique guerrière du « diviser pour mieux régner ».

Tout nous pousse aujourd’hui à nous identifier à travers telle ou telle communauté rendant les enjeux de celle-ci primordiale pour nous également. La violence de nos sociétés n’est que l’expression de ces communautarismes, de ces « intérêts » qui s’opposent.

De ce fait et pour conclure, il n’est pas honteux d’être raciste en tant que gay, il est honteux d’être raciste en tant qu’humain… simplement.

 

Selon certaines associations LGBT, un effort collectif est nécessaire pour se reconnecter avec les racines anti racistes de la communauté LGBT en valorisant les queers de couleurs et en combattant les clichés et les amalgames.

Alors que nous fêtons cette semaine les cinquante ans de la dépénalisation de l’homosexualité en Angleterre et au Pays de Galle, il convient de se rendre compte des avancées en terme de protection et de reconnaissance au niveau législatif pour les LGBT.

Notre communauté possède une longue histoire de soutien et d’actions en faveur des droits des minorités quelle qu’elles soient. Pourtant certaines tendances politiques ont créé une réelle fracture au sein de la communauté. En l’espèce, l’augmentation significative du vote d’extrême droite chez les homosexuels.

Comment l’extrême droite attire les électeurs homosexuels ?

La notion « d’homonationalisme », caractérise la volonté des partis d’extrême droite de mêler la fierté gay à la fierté nationaliste.

Par exemple en France, pour les dernières élections présidentielles, le Front National a recueilli beaucoup plus de vote de la communauté LGBT, en jouant sur la crise des migrants, alors que dans le même temps ce parti militait pour la suppression du mariage pour tous.

Dans la même logique, le parti d’extrême droite britannique UKIP, détournait le slogan LGBT « Some people are gay, get over it » (« certaines personnes sont gay, et alors ? ») en « some gays are UKIP, get over it » (« certains gays votent UKIP, et alors ? »), dans l’idée de banaliser ce vote dans la communauté.

Racisme et homophobie

Comme pour l’ensemble des communautés, il est difficile de faire des généralités, les LGBT comme n’importe quelle autre minorité n’est pas un monolithe uniforme de pensées et de comportements et c’est justement dans cet état de fait que la notion de « communauté » trouve ses limites.

Nous pourrions imaginer qu’être victime de discrimination conduirait à rejeter toute forme de discrimination, la réalité nous montre que ce n’est pas le cas. Face au racisme et à l’homophobie, il n’y a pas à avoir de réaction de communauté mais une réaction personnelle et individuelle. Nous ne sommes pas gays, noirs, blancs, asiatiques, nous sommes humains. Le terme même de « communauté » conduit au racisme, conduit à l’homophobie. Accepter de se définir à travers une communauté, c’est accepter de défendre ses intérêts et par la même de s’opposer à d’autres.

Pour vaincre les discriminations nous devons nous élever au-dessus des communautés et travailler dans l’intérêt général et non communautaire.

Les LGBT qui ont votés FN, bien que je ne partage pas leur choix, doivent être respectés. Considérer le vote FN comme une simple expression raciste ne peut pas suffire. D’une certaine manière, les électeurs gays du FN se sont détachés de leurs préoccupations communautaires pour voter pour un projet de société et en ce sens ils pensent aller vers ce qu’ils considèrent comme l’intérêt général.

Sommes-nous condamnés aux communautarismes ?

La vraie question ne serait-elle pas là ? La communauté nous rassure, nous protège, nous détermine mais nous enferme. La société actuelle nous pousse implicitement à faire partie d’une communauté pour ensuite condamner le communautarisme, tout ceci dans une logique guerrière du « diviser pour mieux régner ».

Tout nous pousse aujourd’hui à nous identifier à travers telle ou telle communauté rendant les enjeux de celle-ci primordiale pour nous également. La violence de nos sociétés n’est que l’expression de ces communautarismes, de ces « intérêts » qui s’opposent.

De ce fait et pour conclure, il n’est pas honteux d’être raciste en tant que gay, il est honteux d’être raciste en tant qu’humain… simplement.

VINCENT

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La photo d'un petit garçon transgenre en larmes au Texas émeut Internet

Publié le par justin

La photo d'un petit garçon transgenre en larmes au Texas émeut Internet

La mère d'un petit garçon transgenre condamne la politique discriminatoire du Texas, en publiant une photo de son fils en larmes.

La mère d'un petit garçon transgenre a publié jeudi 20 juillet un cliché la montrant en train de réconforter son fils assis, en larmes. La scène n'a, à première vue, rien de bien frappant. Pourtant, elle compte désormais près de 7.000 partages et 8.000 réactions sur Facebook.

Dans la légende de la fameuse photo, la jeune mère, Amber Briggle raconte :
 
"Voici mon fils transgenre en larmes, en sortant du bureau du gouverneur du Texas, Greg Abbott. Puis-je vous avouer à quel point je n'en peux plus de devoir réconforter mon enfant et le protéger de ces brutes d'Austin [ville du Texas NDLR] ?"
 
"Laissez-moi juste être claire une seconde. Cela est tellement injuste. Il mérite des vacances au soleil avec ses amis, pas une ridicule bataille politique avec la législation du Texas. Ce n'est pas juste. J'en suis bouleversée".
 
Interdiction d'accéder aux toilettes de son choix
 
Cette photo du petit Max, 9 ans a été prise en mars dernier. Pourtant, elle prend une toute nouvelle résonance cette semaine, alors que l'Etat du Texas compte mettre en vigueur une loi portant atteinte aux personnes transgenres. En partageant cette photo, sa mère rappelle ainsi les souffrances et le sentiment d'exclusion que peut entraîner ce type de législation.
 
Interrogée par le Huffington Post, la mère de Max explique :
 
"Regarder cette photo me brise le cœur et j'espère qu'elle provoquera le même sentiment chez d'autres. C'est pour cela que je l'ai postée publiquement. Pour permettre aux personnes transgenres de gagner en visibilité à travers cet Etat et dans le pays [...]."
 
La semaine passée, la Chambre des représentants de l'Etat du Texas a voté en faveur d'une loi controversée imposant aux élèves transgenres d'utiliser les toilettes correspondant à leur sexe de naissance. Si la mesure n'est pas encore entrée en application, le gouverneur républicain du Texas Greg Abbott a fait savoir qu'il soutenait une telle restriction.
 
Une position qui révolte Amber Briglle :
 
"Tu es sûr de vouloir cette législation ? (...) Es-tu sûr de vouloir jouer à ce jeu, alors que tu fais pleurer des petits garçons comme Max ?"
 
Comme la mère de famille, le rappelle : la NFL (Ligue Nationale de Football Américain), la NBA (Ligue Nationale de Basket) et l'équipe des Scouts "accueillent à bras ouverts les petits garçons transgenres". "Alors pourquoi est-ce si dur pour toi de comprendre ?", s'étonne-t-elle encore.

 

.nouvelobs.com

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En Tunisie les homosexuels se cachent pour coucher

Publié le par justin

En Tunisie les homosexuels se cachent pour coucher

« Local ? » C’est l’une des questions les plus posées entre Tunisiens sur l’application de rencontre pour homosexuels Grindr. Et aussi un grand obstacle, si la réponse est « non ». Il existe néanmoins des lieux dédiés à ces jeunes, ou qui ont été secrètement privatisés pour eux. Quand la société rejette et condamne les amoureux, et surtout les homos, tout autant – si ce n’est plus – que la loi, tous les moyens sont bons à mettre en œuvre pour se retrouver en toute sécurité. Si certains espaces sont aujourd’hui réputés pour être “gay friendly” ou des “safe spaces”, certains homosexuels qui recherchent plus d’intimité ou de discrétion ont recours à d’autres lieux.

UNE CHAMBRE À LOUER POUR LES HOMOS

« Un plan cul sur Grindr m’a emmené dans le *******, en banlieue sud ; il m’a dit qu’il connaissait un endroit où on pourrait être tranquille. » Mehdi, à peine majeur, enchaîne les aventures qu’il rencontre à travers Grindr. Collée à une minuscule supérette, une maison fait l’angle d’une rue animée. « En général, on galère toujours à trouver un “local” pour un coup. Beaucoup vivent encore chez leurs parents ou n’ont tout simplement pas envie de ramener un inconnu chez eux. C’est un mec de Gabès qui connaissait ce filon, et notamment le propriétaire de la maison, un vieil homo qui a décidé de louer cet espace aux jeunes qui cherchent mais ne trouvent pas où coucher. »

En plein centre de cette ville de la banlieue sud, des couples d’hommes discrets réservent une heure ou une soirée pour passer du bon temps. « C’est un S+1 extrêmement étroit et poussiéreux. Dans la chambre, il y a deux lits à ras-du-sol d’une place chacun, dont les matelas sont atroces. Je ne pense pas qu’ils aient toujours le temps de changer les draps entre les différents visiteurs et puis ça sent l’humidité. Les meubles sont en vieux bois, il y a de grands tapis épais qui recouvrent presque toute la surface du sol. Mais le pire, je pense, c’est la finesse des murs ; comme la maison donne sur une rue hyper bruyante, tu entends tout ce qui se passe à l’extérieur et au final, tu ne te sens jamais réellement à l’aise. »
Les homosexuels tunisiens ont souvent du mal à trouver un endroit pour eux, sécurisé de plus. Il est d’autant plus difficile pour les jeunes des régions plus reculées ou conservatrices comme Gabès de trouver quelqu’un dans leur voisinage, les plus proches se trouvant souvent à Tunis ou à Sousse. Le moyen le plus simple consiste souvent à réserver une chambre, une maison ou un appartement, un compromis rassurant pour ceux qui n’ont pas toujours – si ce n’est jamais – confiance en leurs partenaires, généralement rencontrés sur le net.
Les petites annonces de maisons d’hôtes et autres établissements sur le Grand Tunis, disponibles à la location à l’heure ou à la journée, sont nombreuses et publiées sur la plupart des sites de petites annonces. Pour les homos, les bons plans se font connaître à travers le bouche-à-oreille ; la maison citée dans cet article n’est pas la seule à offrir ce service, d’autres existent en banlieue sud et les prix varient souvent entre 30 et 200 DT la nuit.

LE BAIN MAURE POUR UN COUP RAPIDE

« Tu payes 3 DT à l’entrée, et si tu veux un massage, il faut rajouter 2 DT », raconte Anis, 36 ans, électricien. Au cœur de la médina, dans une étroite ruelle, des hommes – souvent issus de la classe populaire – se retrouvent pour tirer leur coup. Ce hammam est le seul à avoir été “privatisé” pour les hommes homosexuels, sans pour autant que cela soit officiel.
« On te refile une clé, celle d’un casier où tu mets tes fringues après t’être déshabillé, et on te demande de donner tes objets de valeur pour qu’ils soient rangés ailleurs, plus en sécurité. » La discrétion est un must, les hommes ne se pavanent pas nus et ne se draguent pas ouvertement. » Pour savoir si l’on se plait l’un l’autre, on se propose des massages ou de se frotter le dos, si la réponse est positive, c’est bon. » Il existe néanmoins une certaine pudeur quant à exprimer ouvertement son intérêt pour les hommes. Les visiteurs ou habitués du bain maure sont silencieux et s’accostent discrètement et indirectement.
« On te donne autant de serviettes que tu veux et en général, on en prend plein parce qu’on les utilise pour cacher les petites fenêtres des cabines, histoire de faire notre truc à l’abri des regards. » Tout se passe très discrètement. Et silencieusement. « Tu te mets d’accord avec un mec et puis vous allez dans une cabine. » Ces petites cabines de 5 m² avaient été installées afin de permettre aux hommes de nettoyer leurs parties intimes ; avec le temps, elles ont plus ou moins gardé leur utilité avec une légère différence, puisque certains en profitent pour passer un bon moment.

« C’est pas vraiment propre, c’est assez sale en fait, un peu moins le dimanche matin et là, ça se bouscule. Sinon les gens viennent généralement en semaine, après le boulot à l’ouverture du hammam, vers 19h. On y retrouve pas mal d’hommes mariés, aussi. »
Si Anis a trouvé le courage de s’y aventurer et s’y rend régulièrement, d’autres ont peur de ce qui pourrait leur arriver si jamais ils décident de franchir le pas. « Je n’y suis jamais allé, j’en ai beaucoup entendu parler mais ce que j’ai entendu n’était pas forcément rassurant », confie Mehdi, 21 ans, étudiant. « Il n’y a pas de sécurité », poursuit-il, « ça peut dégénérer si quelqu’un fait un pas de travers. Je pense qu’il y a des codes à respecter, et c’est une pression que je ne pourrai pas supporter. » L’homophobie étant très répandue en Tunisie, même au sein de la communauté LGBT, certains hommes refoulent leur sexualité et tombent souvent dans la violence envers des partenaires ou autre homosexuels qui s’affichent.

DERRIÈRE LES PORTES D’UN APPARTEMENT LUXUEUX

Dernier arrêt.

Certains homos sont invités à se retrouver chez un fashion designer tunisien, qui organise de temps à autre des plans à plusieurs. Le jeune homme est en total accord avec sa sexualité, et n’a pas froid aux yeux quand il est question d’approcher des garçons pour leur proposer de venir chez lui. Aymen, 22 ans, a déjà fait l’expérience d’une soirée chez lui. « Je me souviens qu’un mec m’avait proposé d’aller chez lui parce qu’il avait un superbe appartement et qu’on pouvait être tranquille. Je ne m’attendais pas forcément à ce que ça tourne au plan à plusieurs… » Aymen était alors en couple avec Hosni qu’il avait rencontré depuis peu, et qui avait déjà passé quelques soirées chez le designer. « On ne sait jamais réellement comment ça va se dérouler. Il y a de l’alcool, du poppers, de la bouffe, beaucoup de bouffe, et une chose en entraînant une autre, on se retrouve à flirter. »
Aymen et Hosni s’y sont rendus une seule fois ensemble. Une fois arrivés, le designer, alors déjà en compagnie d’un autre jeune homme, les a accueillis chaleureusement. « L’ambiance était assez particulière, même si **** est un très bon hôte, je ne me sentais pas vraiment à l’aise, encore moins excité. Après, l’alcool aidant, la soirée m’était déjà plus agréable. On a commencé à rigoler, **** était devenu très tactile et tout s’est enchaîné assez rapidement. »
Se sentant en sécurité, les garçons n’en gardent pas un mauvais souvenir. « C’est assez difficile de se retrouver sans avoir peur des voisins, des gens voire de la police. Quand on trouve un espace où l’on est bien accueilli et où on peut passer un bon moment, on lâche pas le truc », confirme Hosni.

La loi tunisienne inflige une peine de 3 ans de prison ferme à toute personne reconnue coupable de “sodomie” (article 230 du code pénal). Alors que plusieurs voix s’élèvent pour en réclamer la suppression, d’autres souhaitent endurcir cette loi, voire instaurer la peine capitale. Les camps improvisés pour réfugiés sexuels risquent de se multiplier.

 

fawdha.com

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«En Tunisie, une chasse aux sorcières s'est déclarée contre les homosexuels»

Publié le par justin

«En Tunisie, une chasse aux sorcières s'est déclarée contre les homosexuels»

 Traqués, soumis de force à un «test anal», emprisonnés... Les membres de la communauté LGBT vivent un calvaire en Tunisie. Témoignages.

El-Menzeh, le quartier chic des ambassades à Tunis. Mounir Baatour ouvre sa porte. Les traits tirés, la mine soucieuse, cet avocat de 46 ans semble crouler sous le travail. Il préside l’association Shams (soleil, en arabe) qui milite pour le droit des homosexuels et personnes LGBT en Tunisie. Au pays du Printemps arabe et de la nouvelle démocratie, le gouvernement continue à traquer sans relâche la communauté gay. En vertu de l’article 230 du Code pénal, «le crime de sodomie» est encore passible d’une peine de trois ans d’emprisonnement. Selon l’association, 47 personnes ont été arrêtées depuis le début de 2017. Une vingtaine est toujours derrière les barreaux.

«Les choses ont empiré depuis la chute de Ben Ali puis l’accès au pouvoir du parti islamo-conservateur Ennahdha, explique Mounir Baatour. L’Etat et la police persécutent les homosexuels. C’est une véritable chasse aux sorcières qui a été déclarée.»

Mounir Baatour a 18 ans quand il part à Grenoble pour poursuivre ses études de droit. C’est en France qu’il découvre sa sexualité et qu’il rencontre Laurent, avec qui il partage quinze ans de sa vie. Dans son entourage, son homosexualité reste taboue. «C’est un non-dit, on n’en parle jamais, confie l’avocat. Mais je m’estime chanceux, car j’entretiens des relations cordiales avec ma famille. La plupart des homosexuels sont reniés et expulsés de leurs maisons.» Après quelques années en France et son diplôme d’avocat en poche, Mounir rentre au pays et commence à exercer. Il fait de nombreux allers-retours entre Tunis et Paris. «Là-bas, il y avait un milieu et un tissu associatif où je pouvais m’épanouir. En Tunisie, c’est le néant.»

C’est en partie ce qui le pousse à rejoindre Shams. L’association a créé un service d’assistance sociale qui permet aux homosexuels de trouver un hébergement et un travail. Une aide juridique et psychologique gratuite a aussi été mise en place. Actuellement, Mounir Baatour défend bénévolement une dizaine de jeunes gens, risquant des peines de prison allant de quatre mois à trois ans.

Les locaux de Shams sont tenus secrets, par peur de représailles. Pourtant, le courage ne manque pas quand il s’agit de descendre dans la rue pour militer. Le 2 mai, une quinzaine de manifestants se sont réunis devant le siège du Conseil national de l’ordre des médecins. Raison de leur contestation? Le test anal, une pratique encore très répandue en Tunisie.

L’enfer du test anal

Pour «prouver» l’homosexualité d’une personne, un test anal est pratiqué par des médecins légistes réquisitionnés par l’Etat. Sans réelle validité médicale, ce contrôle consiste à rechercher «des fissures» et des signes de «dilatation», censés prouver une activité sexuelle régulière. L’examen fait office de preuve officielle pour la justice tunisienne. «C’est du grand n’importe quoi, déclare Karel Skala, chirurgien proctologue à Genève. Cette pratique n’est en aucun cas une preuve scientifique. Les fissures annales sont communes dans toutes les couches de la population. Quant à la dilatation, elle n’est présente que de manière minoritaire chez les homosexuels.» Pour le dire plus brutalement, l’ONG Human Rights Watch qualifie ce test de «torture».

Achref, un jeune homme de 24 ans, en a fait les frais l’été dernier. Alors qu’il se promenait dans les rues de Tunis, un groupe de policiers l’a arrêté. «Ils m’ont dit que j’étais trop efféminé pour être hétéro. Ils m’ont emmené au poste et enfermé dans une cellule. Le lendemain matin, ils m’ont forcé à faire un test anal qui s’est révélé négatif. Je me suis senti violé…» Défendu par Mounir Baatour, le jeune homme risque tout de même une peine de huit mois de prison. La faute de son air «trop efféminé».

«Kidnappé et tabassé»

Les kidnappings de personnes LGBT sont monnaie courante en Tunisie. Le corps de Batri, un jeune transsexuel originaire de Monastir, porte encore les traces des sévices infligés par ses agresseurs. «J’ai perdu l’usage de ma main, après avoir reçu un coup de couteau en pleine rue, sans que personne ne bouge. J’attends encore une greffe de peau.» Quelques mois plus tard, le cauchemar continue. Batri se fait kidnapper près de chez lui. «Des hommes sont sortis d’une voiture, m’ont capturé et enfermé dans une maison. Ils m’ont tabassé. L’un d’eux a essayé de me violer.» Le jeune transsexuel a réussi à s’enfuir. Un témoignage vidéo, où il raconte son histoire, est visible sur la page Facebook de l’association.

Le 3 avril, le Conseil de l’ordre des médecins a diffusé un communiqué appelant les médecins légistes «à informer les personnes qu’ils ont à examiner de leur droit de refuser l’examen anal». Une prise de position timide jugée insuffisante par Mounir Baatour. «Nous militerons tant que le gouvernement n’aura pas dépénalisé l’homosexualité et banni définitivement le test anal.» L’association a récemment reçu la grande médaille de la ville de Paris des mains de la maire Anne Hidalgo, pour son engagement en faveur des droits des LGBT.

 

24heures.ch

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