Jenifer, la marraine tolérante et généreuse de...
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Jenifer, la marraine tolérante et généreuse de l'association "Le Refuge" avec les jeunes du Refuge de Lyon.
http://www.le-refuge.org/
Jenifer, la marraine tolérante et généreuse de l'association "Le Refuge" avec les jeunes du Refuge de Lyon.
http://www.le-refuge.org/
Mariage homosexuel: le PS s'inquiète de la "radicalisation" des opposants
La porte-parole du PS Frédérique Espagnac s'inquiète de la "radicalisation" des opposants au mariage homosexuel, mais aussi des attaques de la "droite extrême" contre François Hollande.
Frédérique Espagnac, porte-parole du PS, juge dimanche "inquiétante" la "radicalisation" des opposants au mariage homosexuel, qui "n'hésitent plus à opter pour une stratégie de la tension" et à "mener une guérilla contre les ministres".
"Tout comme est inquiétante, indique-t-elle dans un communiqué, la dérive de la droite extrême sur Internet, qui n'hésite plus à s'en prendre au président de la République dans des termes injurieux", ajoute-t-elle.
Selon elle, "voilà qu'en une semaine à droite, où la frontière entre UMP et Front national tend chaque jour de plus en plus à s'effacer, on a parlé d'enfants 'gazés' dans une manifestation, dont on n'a pas hésité à déborder le parcours, on a critiqué violemment le travail d'un magistrat, on a donné au chef de l'Etat des surnoms grossiers et lancé des appels à sa démission".
Soulignant que la droite intente des procès en "légitimité" à la gauche quand celle-ci est au pouvoir, la porte-parole souhaite à "l'opposition actuelle qu'elle dispose elle aussi d'un temps long pour apprendre les vertus de l'alternance républicaine".
source:lexpress.fr
Monseigneur Léonard: "L'homosexualité doit se vivre dans le célibat et l'abstinence"
L’archevêque de Malines-Bruxelles, André Léonard, estime que les homosexuels devraient «assumer (leur) situation dans une forme de célibat et d’abstinence», dans une interview accordée au Soir. Il réaffirme que «le mariage recouvre la réalité fondamentale de toute société humaine, à savoir l’union d’un homme et d’une femme, avec une ouverture sur le don de la vie».
Mgr Léonard a tenu à ce que le journal précise que l’archevêque parle de l’homosexualité à la demande des journalistes. «S’il y a obsession, elle n’est pas chez moi mais chez les personnes qui m’interrogent. Je n’ai rien envie de dire sur ce sujet.»
Pour le primat de Belgique, cette «forme de célibat et d’abstinence» à laquelle les homosexuels devraient s’astreindre est une «exigence dont le fondement est de nature philosophique» qui permet de «respecter le langage de la sexualité, en respectant la polarité masculin-féminin.
Il ne voit pas de problème à ce que «deux hommes ou femmes décident de vivre ensemble, sur un plan civil, c’est leur affaire». «Et si ces personnes désirent - mais cela vaut aussi pour une mère qui vit avec sa fille -, qu’on leur assure une sécurité fiscale, patrimoniale, il y a d’autres formules que d’appeler cela le mariage.»
Mgr Léonard estime «qu’il y a du panache» dans la mobilisation des catholiques français dans les débats de société.
(source : http://www.lanouvellegazette.be/693512/article/actualite/societe/2013-03-29/monseigneur-leonard-l-homosexualite-doit-se-vivre-dans-le-celibat-et-l-abstinenc )
Notre ami Giuseppe Di Bella vient de réagir, sur Le Plus du Nouvel Obs, à l'utilisation de l'image de Jean Moulin, véritable héros national, par les opposants à l'égalité des droits pour les couples de même sexe.
Le point Godwin est atteint...
Hommen : utiliser l'image de Jean Moulin, c'est comparer les homos à l'occupant allemand
leplus.nouvelobs.com
LE PLUS. Après les Femen, place aux Hommen, la nouvelle incarnation des anti-mariage pour tous. Si leur manifestation devant les fenêtres du préfet de police parisien est une preuve de la radicalisation du mouvement, ce qui choque Giuseppe Di Bella, coresponsable de Stop homophobie, c'est l'utilisat...
Vous avez été nombreux(se) à écouter "Egalité" l'émission de Stop Homophobie en partenariat avec Lyon Radio mardi dernier.
Pour ceux qui n'ont pu l'écouter, retrouvez le podcast : http://lyonradio.com/podcasts.html
A écouter et télécharger sans limites !
Edith Windsor, 83 ans et porte-parole du mariage gay aux Etats-Unis
Alors que la Cour suprême des Etats-Unis se penchait cette semaine sur la question du mariage gay, une femme, Edith Windsor, 83 ans, restera comme le symbole de la lutte des droits homosexuels aux Etats-Unis.
« Les Etats-Unis vs Edith Windsor »
C’était au tour de l’Amérique de se pencher sur la question du mariage homosexuel, et la tache revenait non pas au Congrès américain mais à la Cour suprême, qui rendra son verdict en juin prochain.
Deux plaintes portées par des civils ont été entendues mardi et mercredi dernier par les neuf juges :
la première contre la décision de l’état de Californie d’interdire en 2008 l’union entre personnes de même sexe ;
la seconde sur la constitutionnalité du Defense of Marriage Act (Doma), signé par Bill Clinton en 1996, qui définit le mariage comme l’union de deux sexes opposés et prive les couples homosexuels mariés des mêmes droits que les hétérosexuels.
La décision de la Cour suprême d’entendre la seconde plainte – prise en décembre dernier – repose en grande partie sur l’histoire et la personnalité de sa plaignante, une New-Yorkaise de 83 ans, Edith Windsor, dont « la défense avait été refusé par beaucoup d’organisations pour les droits homosexuels ».
Une union de 40 ans et aucun droit
Edith Windsor a révélé publiquement son homosexualité il y a seulement cinq ans, alors qu’elle vivait avec sa compagne Thea Spyer depuis presque quarante ans dans le même appartement de New York, au cœur de Manhattan.
Thea, qu’elle a rencontrée dans un bar de West Village en 1965, et avec qui elle se fiance deux ans plus tard, souffrait depuis la fin des années 1970 de multiples scléroses, et la dégradation de sa santé au milieu des années 2000 pousse les deux femmes à partir se marier à Toronto au Canada, qui vient juste de légaliser le mariage gay.
Thea Spyer et Edith Windsor, dans les années puis 2000 (Courtoisie d’Edith Windsor)
Lorsque son épouse décède en 2009, Edith Windsor hérite de cette dernière mais ne bénéficie d’aucun avantage fiscal reconnu aux couples hétérosexuels mariés, et doit payer près 363 000 dollars à l’Etat fédéral – deux évènements qui vont provoquer son hospitalisation après un arrêt du cœur.
Elle décide néanmoins de rendre publique son affaire et de porter plainte contre le gouvernement américain. Deux différents jugements de la Cour de l’état de New York et celle du Massachusetts vont donner raison à la plaignante, jugeant la loi inconstitutionnelle.
« Le mariage allégé »
Obama et son ministre de la Justice vont se prononcer dans le même sens, tout en continuant de faire appliquer la loi – en attendant le jugement de la Cour suprême, qui a rapidement considéré l’affaire.
Neuf états américains ont depuis 2007 légalisé le mariage homosexuel, mais à cause de la Doma, ces couples mariés ne bénéficient d’aucun des quelque mille « avantages fédéraux » prévus dans le mariage entre sexes opposés – parmi lesquels les droits de succession, la sécurité sociale ou encore l’immigration. Ce qui a d’ailleurs poussé l’une des juges de la Cour suprême à caractériser le mariage homosexuel de « mariage allégé ».
A la suite des deux plaidoiries de mercredi et jeudi, la plainte d’Edith Windsor semblait la plus la propice à aboutir : la majorité des juges préférant laisser à l’état et non l’état fédéral la capacité de définir l’union civile – ce qui rendrait donc la Doma inconstitutionnelle, et donnerait aux couples homosexuels et hétérosexuels mariés les mêmes droits dans les états qui l’autorisent.
En quittant la Cour suprême mercredi après-midi, elle s’est réjouie de la teneur des débats, « du respect qu’ont montré les juges à son égard ».
Nouvelle icône de la lutte des homosexuels
Née en 1929 à Philadelphie, brièvement mariée dans sa jeunesse, Edith Windsor est partie étudier à New York à la fin des années 1950 et y décroche un emploi dans l’informatique à IBM – elle sera l’une des pionnières dans son domaine.
Si à l’époque, l’idée de mariage avec sa compagne semble surréaliste, Edith, qui cachera toute sa vie sa relation, portera néanmoins une bague de fiançailles en forme de broche, qu’elle arborait encore fièrement mercredi sur les marches de la Cour suprême.
Si elle n’a pas pris part aux émeutes de Stonewall à New York en 1969, qui marquent la naissance de la conscience homosexuelle, elle restera toute sa vie une activiste, en participant notamment aux Gay Pride.
C’est lorsque sa compagne apprend qu’il ne lui reste qu’un an à vivre que les deux femmes décident de se marier, pour enfin officialiser et légitimer leur union. Mercredi dernier, elle déclarait aux reporters :
« Pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi nous le voulons et pourquoi nous en avons besoin, eh bien, c’est magique. »
source:rue89.com
Nicolas Sirkis, leader du groupe Indochine déclarait il y a quelques jours "C'est la première fois que des gens manifestent pour enlever ou ne pas donner des droits à d'autres gens" au micro d'Europe 1.
http://yagg.com/2013/01/22/nicola-sirkis-les-anti-egalite-des-droits-auront-honte-dans-quelques-annees/
C’est l’homophobie qui fait le plus mal…
Par ALIX BATEL Etudiante en droit
Mon papa aime les hommes et, dans le débat autour du mariage pour tous, mes sœurs et moi avons le sentiment que beaucoup parlent à sa place, ainsi qu’à la nôtre.
Paradoxalement mitigée sur le sujet du mariage homosexuel, et donc de l’adoption, j’ai longtemps refusé d’y prendre - activement - part. Malheureusement, le débat a permis des dérapages qui paraissaient inimaginables il y a quelques mois et les arguments que j’entends font trop de mal pour rester distante.
Elevée dans les années sida, j’ai passé beaucoup de temps auprès des amis homosexuels de mes parents dans mon enfance. Aussi ai-je longtemps vécu en ignorant l’existence d’une dichotomie entre homosexualité et hétérosexualité. Ma vision de l’amour était simple : on aimait une personne parce qu’elle était gentille, intelligente, jolie ou talentueuse, qu’elle soit homme ou femme. La diversité d’orientation sexuelle m’est apparue en découvrant la notion d’attirance sexuelle ; j’étais moi-même uniquement attirée par le sexe opposé. Je n’ai saisi la «norme» de l’hétérosexualité que tardivement. Et dans les yeux des autres.
De la maternelle à l’université, les petites phrases m’ont heurtée, parfois même lorsqu’elles se voulaient bienveillantes. De l’attention sélective qu’il faut avoir en invitant les copains à un anniversaire au petit ami qui refuse de venir à la maison.
Mes sœurs et moi avons dû faire face à l’immonde confusion entre pédophilie et homosexualité, des amis nous faisant remarquer : «Heureusement que tu n’es pas un garçon !» Mais ces garçons, à qui nous ne prenons plus la peine de demander si, de leur côté, ils craignent leur mère lorsqu’ils se baladent en caleçon, ne sont pas ceux qui nous ont le plus étonnées. En marge du grotesque et de l’insultant, il y a l’homophobie sourde. Celle de la persistance de préjugés nous révélant que les représentations évoluent moins que ce que l’on croit et restent scotchées sur la cage aux folles.
Ainsi, aux camarades «gay friendly» nous rassurant par un «ça ne se voit pas du tout chez ton père» ou s’exclamant «ça doit être trop coooool !» on est tenté de répondre : «Non, papa ne sort pas les frous-frous et les bas résille en rentrant du travail.»
Et puis non, ce n’est pas cool d’être enfant d’homo. Sans doute encore moins d’être homo. Mais le problème n’est pas au sein du foyer ! Je voudrais donc rassurer ceux qui craignent un manque d’amour, de paternité ou de maternité. Inquiétons-nous plus du manque d’humanité et de tolérance qui sévit dès le pas du foyer franchi. C’est lui qui fait mal.
C’est lui qui m’a empêché d’avoir un avis tranché sur le débat qui nous anime. Je sais que la vie d’un enfant de parent homosexuel n’est pas un cadeau. C’est pour ça que la loi doit changer. Mon premier réflexe face à la proposition de loi a été de m’inquiéter pour cette génération d’enfants qui aura à supporter cette haine et cette honte. Je ne le souhaite à personne.
Pourtant, je ne vois qu’une loi pour mettre un terme à cette humiliation et imposer le changement. Il semble que nous ne puissions pas attendre que les mentalités évoluent. A travers des exemples tels que la peine de l’esclavage, la peine de mort ou le divorce, l’histoire nous a démontré que c’est parfois à la loi de faire évoluer la société et non le contraire.
Le débat ne devrait réellement commencer qu’avec la PMA. L’adoption, seule à être induite par le mariage homosexuel, ne sera de toute façon accordée qu’à des couples stables et sérieux, qu’ils soient homos ou hétéros. Certains manifestants contre le projet de loi disent avoir peur d’une «contagion», suite à une banalisation de l’homosexualité. Comme si la loi allait fabriquer des homosexuels. Des études, effectuées sur des jumeaux élevés séparément, révèlent une origine génétique de l’homosexualité. Une loi ne risque pas de modifier les gènes. Au pire, elle libérera certains de leur silence. Mon témoignage se limite à ce constat. Le danger et les blessures viennent plus de l’extérieur que de la famille.
Au-delà de la question de la parentalité, ce débat a révélé la virulence de l’homophobie, à un niveau que je n’avais pas imaginé. Et pourtant je pensais m’y connaître en homophobie ! Inquiétons-nous donc davantage du bien-être des homosexuels que de celui de leurs enfants. Les ados homos font cinq fois plus de tentatives de suicide que les jeunes hétéros.
source:liberation.fr/
Mariage pour tous : un rassemblement républicain
À l'appel de plusieurs signataires de gauche dont l'HES (Homosexualité et Socialisme) de Haute-Garonne, un rassemblement se tient ce soir square Charles de Gaulle pour le Mariage pour tous. Sébastien Kinach, co délégué à l'HES, rappelle que cette action est d'abord symbolique.
Pourquoi ce rassemblement ?
Pour rappeler et affirmer notre position aux opposants de la Manif pour tous. C'est un rassemblement laïc, républicain et pacifique.
Attendez-vous beaucoup de participants ?
Nous n'attendons pas une foule immense mais environ une centaine de personnes. Ce n'est pas une manifestation, c'est une action symbolique. La portée est autre.
Ce soir à 21 heures square Charles-de-Gaulle à Toulouse.
La droite tentée par la rue
LE MONDE
Mobiliser la rue, mais en déclinant toute responsabilité politique dans d'éventuels débordements. Durcir le ton au maximum, en faisant toutefois montre d'un "esprit de responsabilité". Tel est le périlleux chemin de crête que tentent d'emprunter ces jours-ci les ténors de l'UMP, de plus en plus résolument embarqués dans le sillage des manifestants contre le "mariage pour tous". Les précautions de langage qui, à l'automne, accompagnaient les leaders de l'opposition ne sont plus de mise. La droite embrasse aujourd'hui sans complexe la cause et la rhétorique des opposants.
"En France, ça va être la guerre civile, monsieur le président", avait lancé jeudi soir Frigide Barjot, chef de file du mouvement, lors d'un rassemblement de près de 3 000 manifestants devant le siège parisien de France Télévisions, avant l'intervention télévisée de François Hollande. Les leaders de l'opposition ne vont évidemment pas jusque-là. Mais, au lendemain de la prestation présidentielle, Jean-François Copé et François Fillon ont ainsi dressé un tableau apocalyptique de la situation.
"CRISE DE RÉGIME", POUR FILLON
"On sent monter une crise profonde, une crise de régime", a estimé l'ancien premier ministre, François Fillon sur Europe 1, avant de souligner que l'opposition ne devait "pas souffler sur les braises car ce qui nous menace, c'est une crise majeure qui pourrait emporter une bonne partie des espoirs de notre pays." "Les conditions sont hélas réunies pour une rupture profonde entre François Hollande et les Français", a renchéri sur RTL Jean-François Copé.
Dramatisation, mobilisation, stratégie de la tension : pour le pouvoir, l'intensification de l'offensive de l'opposition ne constitue pas une surprise. "C'est regrettable, mais c'était prévisible. On nous a expliqué que l'opposition au mariage pour tous, ce n'était pas du tout la droite conservatrice. Aujourd'hui, l'UMP tombe le masque et s'appuie sur ce mouvement pour je ne sais quelle entreprise de déstabilisation du pouvoir socialiste", estime un proche du chef de l'Etat, qui souligne l'explicite politisation de la manifestation du 24 mars.
Jean-François Copé avait appelé ses militants à se mobiliser massivement pour cette seconde manifestation de l'année, où des banderoles dénonçant nommément le président avaient été aperçues et des "Hollande démission" entendus. Il l'avait déjà fait pour la première, le 13 janvier. Il le fera sans aucun doute à l'occasion de la troisième, peut-être en mai.
Résolu à capitaliser sur le mouvement, le président de l'UMP a accusé le chef de l'Etat d'avoir fait preuve de "mépris", le rendant par avance responsable d'éventuels débordements. Afin de ne pas être accusé d'avoir attisé le feu si d'aventure la situation dérapait. "Il a la force de la loi car il a la majorité à l'Assemblée nationale mais je serais lui, je regarderais à deux fois ce qui est en train de se passer...", a-t-il prévenu, insistant sur "la colère du peuple de France".
Entreprise de délégitimation contre entreprise de délégitimation, procès en responsabilité contre procès en responsabilité : après l'affrontement parlementaire, le dossier le plus politiquement clivant de ces premiers mois du quinquennat Hollande tourne désormais autour de l'usage de la rue. "L'opposition tente de trouver un débouché politique. Mais essayer de subvertir ce mouvement en l'instrumentalisant et en le transformant en ce qu'il n'était pas au départ, cela n'est pas responsable, fustige un conseiller du président. Il s'agit tout de même d'une grande force politique représentée à l'Assemblée et au Sénat..."
"LE PEUPLE GRONDE"
Le pouvoir pointe également, de bonne guerre, l'implication "de groupes violents d'extrême droite" dans le comité d'accueil organisé à France Télévisions, les débordements constatés lors de la manifestation de dimanche, ou encore le chahut cette semaine autour du déplacement de deux ministres, Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem, respectivement à Lyon et à Rennes. "Ça a un côté liguards. Faire monter le truc, c'est irresponsable", s'indigne un autre collaborateur du chef de l'Etat.
S'il s'agit de ne pas tomber dans l'appel à la révolte, l'opposition l'évoque désormais volontiers par le verbe. "Le peuple gronde et vous ne l'écoutez pas", a lancé mardi le député UMP Philippe Cochet au premier ministre dans l'hémicycle. "Président, faites attention, ça va péter", a mis en garde la présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD), Christine Boutin. Elle a aussi prévenu que "les gens ne s'estiment pas pris en considération, ridiculisés, et ils ne le supportent plus". "Si la grogne sociale rejoint la colère sociétale, nous risquons d'avoir un printemps agité", a pour sa part prévenu l'ancien premier ministre, Jean-Pierre Raffarin dans les Echos, avant de brandir le risque d'"une explosion sociale".
Ces promesses de lendemains de tempête et de fureur n'inquiètent guère l'Elysée, où l'on considère que le mariage pour tous ne fait que cristalliser une opinion de droite d'emblée rétive à l'extrême au nouveau chef de l'Etat. "Dès le départ, l'hostilité des sympathisants UMP à l'élection de François Hollande est massive : 95 % d'avis négatif d'entrée de jeu, rappelle Aquilino Morelle, conseiller du président. Et cela n'a pas baissé depuis dix mois. Il y a toujours un rejet extrêmement violent qui témoigne d'un refus de l'élection, d'un procès en illégitimité, sourd, latent, et du caractère obsessionnel du rapport patrimonial de la droite au pouvoir. Elle n'accepte pas de s'en voir dessaisie."
La leçon, néanmoins, a été retenue : pas question de fournir à nouveau de telles munitions à l'opposition à l'occasion de la prochaine loi sur la famille. "Ce n'est pas encore cicatrisé, précise un autre conseiller de M. Hollande. On fera quelque chose de très simple."
Alexandre Lemarié et David Revault d'Allonnes
source:.lemonde.fr
HES (Homosexualités et socialisme) de Haute-Garonne constate qu’en ce jour et pour ceux qui pouvaient encore avoir un doute, la manifestation « la manif pour tous » a bien montrer, en appelant à la démission du Président de la République, comme nous le disons depuis longtemps qu’il s’agit en fait d’un mouvement politiquement orchestré par la droite et l’extrême droite avec l’appui de certaines parties des églises.
Tout ce qui compte de réactionnaires dans ce pays, se retrouve pour battre le pavé, et réclamer qu’un droit ne soit pas étendu à autrui, en scandant des propos homophobes, et en défiant la République en voulant à tout crin marcher sur l’Elysée, marcher sur les parlements. Les élus de droite qui par leur participation à ces actions, légitiment ce mouvement sont irresponsables. Manifester pour refuser l’extension d’un droit à tous, sans enlever rien à personne, nous renvoie à des images que seul l’apartheid véhiculait jusqu’alors.
Les organisateurs de la manif pour tous contestent la légitimité de nos parlementaires pour légiférer à propos du mariage pour tous, qui est rappelons-le, le 31ième engagement du président Hollande et qui n’était donc pas du tout caché aux Français. Ils préfèrent tenter leurs chances avec un référendum anticonstitutionnel mais qu’ils pensent pouvoir influencer en utilisant le populisme haineux. Ils se trompent, puisque ils sont d’une part, moins nombreux à chaque manifestation, et d’autre part, les enquêtes d’opinion révèlent que les français sont toujours très majoritairement favorables au droit au mariage pour tous.
Les manifestants, en provoquant les forces de l’ordre, ont agit de façon scandaleuse. D’une part ils veulent se victimiser au sein de l’opinion, alors que c’est leurs discours haineux qui continuent à générer dans notre pays des actes et des agressions homophobes, d’autre part, nous nous interrogeons sur la légitimité de certaines personnes, qui se servent de leurs enfants comme bouclier humain pour dire le droit en matière d’adoption.
Face à tant de haine, nous appelons à un rassemblement, républicain et laïc, dimanche 31 mars 2013 à 21h au square de Gaule à Toulouse. Nous invitons les participants, à se munir d’une bougie que nous allumerons et qui symbolisera en même temps le souvenir que nous devons garder des victimes d’actes homophobes, lesbophobes, biphobe et transphobes en France mais aussi l’espoir que nous portons dans ce projet de Loi et dans l’acceptation par la société de nos différences sans ségrégations.
Contact presse
Sébastien Kinach
Co-délégué HES31
Co-signataires
HES 31, EELV, ACT-UP SUD OUEST, OSEZ LE FÉMINISME 31, BAGDAM ESPACE LESBIEN, CATHERINE LEMORTON ( PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE),STOP-HOMOPHOBIE
Page:
https://www.facebook.com/events/286702541463631/
La procréation assistée vue par Claude Lévi-Strauss
En 1989, le grand anthropologue écrivait un texte prémonitoire sur un des problèmes de société qui nous agitent aujourd'hui. Les Editions du Seuil le publient dans un recueil d'articles inédit et passionnant. Une lecture indispensable, en plein débat sur le mariage homo. Extrait
On pousse les ethnologues sur la scène publique. Certains d'entre eux sont invités à siéger dans les commissions constituées pour donner aux gouvernements de divers pays un avis sur les nouvelles méthodes de procréation assistée. Car, devant les progrès de la science biologique, l'opinion vacille.
Plusieurs moyens d'avoir un enfant s'offrent aux couples dont un des membres ou les deux sont stériles: insémination artificielle, don d'ovule, prêt ou location d'utérus, fécondation in vitro avec des spermatozoïdes provenant du mari ou d'un autre homme, un ovule provenant de l'épouse ou d'une autre femme. Faut-il tout autoriser? Permettre certains procédés, en exclure d'autres? Mais alors, sur quels critères? Des situations juridiques inédites résultent, pour lesquelles les droits des pays européens n'ont pas de réponse prête.
Dans les sociétés contemporaines, l'idée que la filiation découle d'un lien biologique tend à l'emporter sur celle qui voit dans la filiation un lien social. Le droit anglais ignore même la notion de paternité sociale: le donneur de sperme pourrait légalement revendiquer l'enfant ou être tenu de pourvoir à ses besoins. En France, le Code Napoléon édicte que le mari de la mère est le père légal de l'enfant; il récuse donc la paternité biologique au seul profit de la paternité sociale: Pater id est quem nuptiae demonstrant; vieil adage qu'en France, pourtant, une loi de 1972 dément puisqu'elle autorise les actions en recherche de paternité. Du social ou du biologique, on ne sait plus quel lien prime l'autre. Quelles réponses donner alors aux problèmes posés par la procréation assistée où le père légal n'est plus le géniteur de l'enfant, et où la mère n'a pas fourni elle-même l'ovule ni peut-être l'utérus dans lequel se déroule la gestation?
Les enfants nés de telles manipulations pourront, selon les cas, avoir un père et une mère comme il est normal, ou bien une mère et deux pères, deux mères et un père, deux mères et deux pères, trois mères et un père, et même trois mères et deux pères si le géniteur n'est pas le même homme que le mari et si trois femmes sont appelées à collaborer: une donnant l'ovule, une autre prêtant son utérus, alors qu'une troisième sera la mère légale de l'enfant.
Quels seront les droits et les devoirs respectifs des parents sociaux et biologiques désormais dissociés? Comment devra trancher un tribunal si la prêteuse d'utérus livre un enfant mal formé et si le couple qui a fait appel à ses services le refuse? Ou, inversement, si une femme fécondée pour le compte d'une épouse stérile avec le sperme du mari se ravise et prétend garder l'enfant comme étant le sien? Faut-il tenir pour légitimes tous les désirs: celui d'une femme qui demande à être inséminée avec le sperme congelé de son mari défunt? Celui de deux femmes homosexuelles qui veulent avoir un enfant provenant d'un ovule de l'une d'elles, fécondé artificiellement par un donneur anonyme et implanté dans l'utérus de l'autre?
Le don de sperme ou d'ovule, le prêt d'utérus peuvent-ils faire l'objet d'un contrat à titre onéreux? Doivent-ils être anonymes, ou les parents sociaux, et éventuellement l'enfant lui-même, peuvent-ils connaître l'identité des auteurs biologiques? Aucune de ces interrogations n'est gratuite. [...]
Les ethnologues sont seuls à n'être pas pris au dépourvu par ce genre de problèmes. Bien sûr, les sociétés qu'ils étudient ignorent les techniques modernes de fécondation in vitro, de prélèvement d'ovule ou d'embryon, de transfert, d'implantation et de congélation. Mais elles en ont imaginé des équivalents métaphoriques. Et comme elles croient en leur réalité, les implications psychologiques et juridiques sont les mêmes.
Ma collègue Françoise Héritier a montré que l'insémination avec donneur a un équivalent en Afrique chez les Samo du Burkina Faso. Mariée très jeune, chaque fillette doit, avant d'aller vivre chez son époux, avoir pendant un temps un amant officiel. Le moment venu, elle apportera à son mari l'enfant qu'elle aura eu de son amant, et qui sera considéré comme le premier-né de l'union légitime. De son côté, un homme peut prendre plusieurs épouses mais, si elles le quittent, il reste le père légal de tous les enfants qu'elles auront par la suite.
Dans d'autres populations africaines aussi, un mari quitté par son ou ses épouses a un droit de paternité sur les futurs enfants de celles-ci. Il lui suffit d'avoir avec elles, quand elles deviennent mères, le premier rapport sexuel post-partum; ce rapport détermine qui sera le père légal du prochain enfant. Un homme marié à une femme stérile peut ainsi, gratuitement ou contre paiement, obtenir d'une femme féconde qu'elle le désigne. En ce cas, le mari de la femme est donneur inséminateur, et la femme loue son ventre à un autre homme ou à un couple sans enfants. La question, brûlante en France, de savoir si le prêt d'utérus doit être gratuit ou s'il peut comporter une rémunération ne se pose pas en Afrique.
Les Nuer du Soudan assimilent la femme stérile à un homme; elle peut donc épouser une femme. Chez les Yoruba du Nigeria, les femmes riches s'achètent des épouses qu'elles mettent en ménage avec un homme. Quand naissent des enfants, la femme, «époux» légal, les revendique, ou bien elle les cède à leur géniteur contre paiement. Dans le premier cas, un couple formé de deux femmes, et qu'au sens littéral on peut donc appeler homosexuel, recourt à la procréation assistée pour avoir des enfants dont une des femmes sera le père légal, l'autre la mère biologique.
L'institution du lévirat, en vigueur chez les anciens Hébreux et répandue aujourd'hui encore dans le monde, permet, impose même parfois, que le frère cadet engendre au nom de son frère mort. On a là un équivalent de l'insémination post mortem; et plus nettement encore avec le mariage dit «fantôme» des Nuer du Soudan: si un homme mourait célibataire ou sans descendance, un parent proche pouvait prélever sur le bétail du défunt de quoi acheter une épouse. Il engendrait alors au nom du défunt un fils (qu'il considérait comme son neveu). [...]
Dans tous ces exemples, le statut social de l'enfant se détermine en fonction du père légal, même si celui-ci est une femme. L'enfant n'en connaît pas moins l'identité de son géniteur. [...] Il existe au Tibet des sociétés où plusieurs frères ont en commun une seule épouse. Tous les enfants sont attribués à l'aîné qu'ils appellent père. Ils appellent oncles les autres maris. On n'ignore pas les liens biologiques réels mais on leur accorde peu d'importance. Une situation symétrique prévalait en Amazonie chez les Tupi-Kawahib que j'ai connus il y a cinquante ans: un homme pouvait épouser plusieurs soeurs, ou une mère et sa fille née d'une union précédente; ces femmes élevaient ensemble leurs enfants sans guère se soucier, semblait-il, si tel ou tel enfant dont l'une d'elles s'occupait était le sien ou celui d'une autre épouse de son mari.
Le conflit entre parenté biologique et parenté sociale, qui embarrasse chez nous les juristes et les moralistes, n'existe donc pas dans les sociétés connues des ethnologues. Elles donnent la primauté au social sans que les deux aspects se heurtent dans l'idéologie du groupe ou dans la conscience de ses membres. On n'en conclura pas que notre société doit modeler sa conduite sur des exemples exotiques; mais ceux-ci peuvent au moins nous habituer à l'idée que les problèmes posés par la procréation assistée admettent un bon nombre de solutions différentes, dont aucune ne doit être tenue pour naturelle et allant de soi. [...]
Au juriste et au moraliste impatients de légiférer, l'ethnologue prodigue donc des conseils de prudence. Il fait valoir que même les pratiques et les revendications qui choquent le plus l'opinion - procréation assistée permise aux femmes vierges, célibataires, veuves, ou bien aux couples homosexuels - ont leur équivalent dans d'autres sociétés qui ne s'en portent pas plus mal. La sagesse est sans doute de faire confiance à la logique interne des institutions de chaque société et de son système de valeurs pour créer les structures familiales qui se révéleront viables, éliminer celles qui engendreront des contradictions. L'usage seul peut démontrer ce qu'à la longue acceptera ou rejettera la conscience collective.
Claude Lévi-Strauss
(©Seuil)
source:nouvelobs.com
Pays-Bas
Amsterdam sort ses rainbow flags pour accueillir Poutine
Afin de protester contre la politique homophobe du pouvoir russe, la municipalité hissera les couleurs gay à travers la ville, la semaine prochaine.
Bienvenue aux Pays-Bas, Président Poutine! Pour votre prochaine visite à Amsterdam, la capitale a décidé de vous réserver une surprise colorée. Le 8 avril, les drapeaux arc-en-ciel, d’ordinaire réservés au week-end de la gay pride, seront hissés partout dans la ville. C’est la mairie qui en a décidé ainsi la semaine dernière, rapporte le site Carbonated.tv. La municipalité souhaite ainsi «exprimer sa préoccupation» par rapport à la politique russe à l’égard des mouvements LGBT. «Amsterdam s’engage pour une cité ouverte et tolérante où chacun peut être qui il est. Ce drapeau est un symbole de la diversité de l’acceptation», a expliqué un porte-parole de l’exécutif.
Le président russe soutient le projet de loi visant à interdire la soi-disant «propagande gay», un texte qui pourrait réduire au silence toute organisation ou média LGBT sur tout le territoire de la Fédération. Plus récemment, Vladimir Poutine a ordonné à son gouvernement de plancher sur une disposition interdisant l’adoption d’orphelins russes par des couples de même sexe, après un rapport du ministère des Affaires étrangères évoquant les «dégâts psychologiques» subis par les enfants grandissant dans des familles homoparentales.
source:http://360.ch
Christine Maugüé
La nouvelle directrice de cabinet de Christiane Taubira hostile à l'homoparentalité
La conseillère d'Etat Christine Maugüé a été nommée directrice de cabinet de la ministre de la Justice Christiane Taubira, en remplacement de Christian Vigouroux qui a quitté ses fonctions mi-mars, d'après un arrêté paru mercredi au Journal officiel.
Conseillère d'Etat depuis 2005, Christiane Maugüé (photo), 50 ans, est l'épouse de Bernard Rullier, conseiller de François Hollande pour les relations avec le Parlement.
En 1996, en tant que commissaire du gouvernement (aujourd'hui rapporteur public) au Conseil d'Etat, elle avait soutenu le refus d'agrément à un homosexuel candidat à l'adoption, comme l'a révélé le Figaro cette semaine, alors que Christiane Taubira porte le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels.
"Le droit de toute personne à avoir la vie sexuelle de son choix ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l'enfant", écrivait-elle alors dans ses conclusions.
"S'agissant d'une question aussi délicate (...), c'est au législateur de prendre position sur ce qui constitue un choix de société: le juge, quant à lui, n'a pas à précéder, mais à accompagner l'évolution de l'opinion publique", ajoutait-elle.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole de la Chancellerie, Pierre Rancé, a souligné que Christiane Maugüe s'était prononcée contre l'agrément "en tant que juge, au regard de la loi et de la jurisprudence de l'époque", qu'il ne s'agissait "pas d'une position politique" et qu'elle avait estimé que la question de l'adoption par des homosexuels relevait du législateur. Le cas particulier soumis à la haute juridiction administrative concernait en outre "une personne seule, alors que le projet de loi porte sur les couples", a-t-il ajouté.
Il a également relevé que ses conclusions dataient d'"il y a 17 ans", trois ans avant le vote du PaCS, et qu'en 2002 la Cour européenne des droits de l'Homme avait validé cette décision du Conseil d'Etat. "La société a beaucoup évolué depuis", a-t-il souligné.
Insolite
Freddie Mercury et Lady Di, travestie en homme, dans un bar gay de Londres
Le chanteur du groupe britannique Queen Freddie Mercury a travesti la princesse Lady Diana en homme et l'a fait ensuite entrer incognito dans un bar gay bien connu à Londres, selon un épisode des mémoires de la comédienne Cleo Rocos publié par le Sunday Times.
Dans son livre "The Power of Positive Drinking" ("Le pouvoir de la boisson positive" qui emprunte le titre d'une chanson de Lou Reed), la comédienne décrit comment dans les années 1980, elle, Freddie Mercury et le comédien Kenny Everett, ont revêtu Diana d'une veste militaire, d'un bonnet et d'une paire de lunettes de soleil pour une soirée au Royal Vauxhall Tavern, dans le sud de Londres.
"Quand nous sommes entrés... nous sentions qu'elle était évidemment la princesse Diana et qu'elle pouvait être reconnue à chaque instant. Mais les gens l'ont simplement ignorée. Elle semblait avoir disparu. Elle a adoré ça", a déclaré Cleo Rocos.
Dans le bar, la comédienne n'a jamais su si Diana a été perçue, compte tenu de son apparence, comme un mannequin masculin mais "elle ressemblait à un magnifique jeune homme", a-t-elle ajouté.
La présence de Mercury, Everett et Rocos a détourné l'attention des fêtards et Diana a été en mesure de commander des boissons sans être reconnue, se souvient Cleo Rocos.
Diana, l'ex-épouse du prince Charles, cible privilégiée des paparazzi, est décédée dans un accident de voiture à Paris en 1997 alors qu'elle était poursuivie par des photographes.
Freddie Mercury apprécié du public pour ses envoûtantes performances sur scène et ses succès comme "Bohemian Rhapsody", est mort du sida en 1991, à l'âge de 45 ans.