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Articles avec #violence tag

Homophobie : un lycéen harcelé a été contraint de quitter son établissement

Publié le par justin

 Homophobie : un lycéen harcelé a été contraint de quitter son établissement

Un jeune lycéen de 16 ans a dû changer d'établissement scolaire après un harcèlement homophobe continu dont était la cible, sans que la direction de l'établissement ne puis l'endiguer

q est une histoire qui remet sur le devant de la scène le sujet du harcèlement homophobe en milieu scolaire. Hugo (son prénom a été modifié) a été obligé de quitter le lycée privé dans lequel il était scolarisé, excédé par les constantes insultes homophobes dont il était victime de la part des autres élèves de l'établissement.

Le Parisien rapporte cette histoire qui se déroule au lycée privé catholique sous contrat Jeanne La Lorraine au Raincy (Seine-Saint-Denis). Le jeune homme de 16 ans subissait des insultes liées à son orientation sexuels qu'il assumait "parce qu’il n’allait pas cacher la vérité". Mais il a fini par déposer plainte face à l’inefficacité de la direction de l'établissement.

 

Car "certains professeurs étaient au courant vu que les élèves se moquaient de moi en cours. Mais ils ne le faisaient qu’avec les enseignants qui avaient des difficultés à imposer leur autorité et d’autres problèmes à gérer", raconte Hugo au quotidien. En mai 2018, il décide d'en parler à ses parents, qui demandent un rendez-vous avec la direction. 

Le proviseur annule les sanctions

Mais première surprise, le proviseur n'est pas présent. Néanmoins, le CPE "a garanti que les élèves ne seraient pas repris à la rentrée. Mais en septembre, deux étaient toujours là". Une situation tendue, d'autant que l'élève était même poursuivi aux toilettes. Pour chercher de la quiétude, Hugo décide d'aller aux toilettes destinées aux filles, avec l'autorisation d'une surveillante. 

Mais en sortant il aura une mauvaise surprise. "Mais quand le directeur m’a vu en sortir, il m’a crié dessus. Il n’était apparemment pas au courant et m’a dit : 'Tu n’es pas une fille, tu ne vas pas dans les toilettes des filles !'", raconte Hugo. Les parents sollicitent à nouveau un rendez-vous et cette fois-ci finissent par parler au proviseur. 

"Il est revenu sur la promesse de la CPE, a dit qu’il n’était pas au courant et que lui seul était habilité à prendre une telle décision", explique la maman. Jointe par Le Parisien, la direction de l'institution n'a pas souhaité répondre. 

Le cas évoqué à l'Assemblée nationale

Il ne restera alors qu'une seule solution : quitter l'établissement. Hugo est désormais scolarisé à Paris, où il est heureux. Mais son cas est remonté au sommet de l'État, au sein de l'Assemblée nationale, où le député LR de l'Oise Maxime Minot, a interpellé le ministre de l'Éducation nationale : "Comment ne pas être ému par un jeune qui, victime de brimades et de quolibets, a dû quitter son établissement scolaire ?"

"Même si des efforts sont faits pour lutter contre ce problème, 
il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour faire évoluer les mentalités", a-t-il déploré. Jean-Michel Blanquer a rappelé qu’une nouvelle campagne de lutte contre le harcèlement scolaire serait lancée le 8 novembre. Hugo de son côté a décidé de travailler sur un documentaire contre l'homophobie. 

www.rtl.fr/

 

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«CASSER DU PÉDÉ» SUR LE WEB RUSSE, C’EST LÉGAL

Publié le par justin

«CASSER DU PÉDÉ» SUR LE WEB RUSSE, C’EST LÉGAL

Alors que la répression fait rage sur les réseaux sociaux, les appels à la haine homophobe ne sont pas répréhensibles, jugent les autorités. Motif: les LGBT «ne sont pas un groupe social».

«Les pédés devraient être passés à tabac», «Ce n’est pas un péché d’écraser les gays», «Il faut les étouffer»: c’est le type de commentaires sur lesquels était tombée l’activiste LGBT russe Anna Plyusnina, en mars dernier sur un portail web de sa région d’Ekaterinboug. Après avoir tenté, en vain, de faire effacer ces posts, la jeune femme a essayé de se tourner vers les autorités. Après tout, il existe en Russie une loi qui punit les personnes incitant à la haine en raison «du genre, de la race, de la nationalité, de la langue, de l’héritage, de l’attitude vis-à-vis de la religion et et de l’affiliation à un groupe social.»

Cette disposition «anti-extrémisme» est d’ailleurs utilisée à tort et à travers par les autorités ces derniers mois, qui répriment les internautes à tout-va, y compris les auteurs de posts satiriques. C’est ainsi, par exemple, qu’en Sibérie un jeune de 19 ans risque 5 ans de prison après avoir posté un mème comparant Jésus-Christ et Jon Snow, héros de «Game of Thrones».

 

Mais manifestement, les forces de l’ordre russe sont plus promptes à flatter l’Eglise orthodoxe qu’à agir contre l’homophobie en ligne. La réponse des autorités locales à la plainte d’ Anna Plyusnina est tombée le mois dernier. «La police a estimé que les LGBT ne sont pas un groupe social et pour cette raison, on ne peut inciter à la haine contre eux», a-t-elle expliqué. Selon RadioFreeEurope-RadioLiberty, cet avis émane du Ministère de la justice, à Moscou.

Pas question de lever le petit doigt
Bien qu’ayant légiféré en 2013 pour interdire «la promotion des sexualités non conventionnelles» – une façon de faire taire toute revendication LGBT – l’Etat russe s’est toujours défendu de vouloir empêcher les homosexuels de vivre librement. Mais manifestement, pas question de lever le petit doigt pour protéger cette liberté.

Anna Plyusnina nie vouloir mettre quiconque en prison, mais estime qu’il est nécessaire que les sites web prennent leur responsabilité pour effacer les commentaires homophobes. «Ils contribuent en tout cas à alimenter un climat très négatif à l’égard de la communauté LGBT», constate-t-elle, «et les insultes et menaces se font de plus en plus nombreuses.»

 

360.ch

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Iran : un adolescent homosexuel pendu

Publié le par justin

Iran : un adolescent homosexuel pendu

On achève bien les gays dans la République islamique d'Iran. Hassan Afshar avait 17 ans lorsqu'il a été accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec un autre jeune. Il a été exécuté

 

Le régime iranien a exécuté un adolescent gay en juillet, rapporte Amnesty international.

Hassan Afshar, 19 ans, mineur au moment des faits, a été pendu à la prison d'Arak dans la province de Markazi le 18 juillet après avoir été reconnu coupable de "lavat-e be onf" (pénétration anale forcée entre deux hommes) avec un autre adolescent début 2015. Les autorités ont procédé à l'exécution, alors que le bureau du responsable du pouvoir judiciaire avait promis à la famille du jeune homme de réexaminer l'affaire le 15 septembre 2016. La Cour suprême avait au départ annulé sa condamnation à mort, estimant que l’enquête était incomplète, mais l'a finalement confirmée en mars 2016.

"L'Iran a démontré que son enthousiasme à mettre à mort des mineurs délinquants, en violation du droit international, n'a pas de limites. Hassan Afshar était un étudiant de 17 ans lorsqu'il a été interpellé. 

Il n'a pas pu consulter d'avocat et la justice a expédié l'enquête et les poursuites, le déclarant coupable et le condamnant à mort deux mois après son arrestation, comme s'il fallait l'exécuter le plus vite possible", a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.

Hassan n'a jamais nié qu'il avait eu des relations sexuelles avec l'autre jeune impliqué, dont le père a porté plainte contre lui, mais a toujours clamé que les actes sexuels étaient consentis et que son partenaire et lui s'étaient déjà livré à de nombreuses reprises à des activités sexuelles semblables de façon volontaire. 

Ce que dit le droit pénal iranien

Selon le droit pénal iranien, si l'adolescent dont le père a accusé Hassan Afshar de viol avait avoué avoir été consentant, il aurait également risqué la peine capitale. En Iran, si l'acte sexuel est considéré comme consenti, le partenaire "passif" de relations anales entre hommes sera en effet condamné à la peine de mort , explique Amnesty.

"Quant au partenaire 'actif', il sera condamné à mort uniquement s'il est marié, ou s'il n'est pas musulman et que le partenaire 'passif' l’est. Si l'acte sexuel est considéré comme non consenti, le partenaire 'actif' est condamné à mort, alors que le partenaire 'passif' est exempt de sanctions et traité comme une victime."

"Ce cadre légal risque de créer des situations où les partenaires 'passifs' de relations anales consenties se sentent obligés, lorsqu'ils se retrouvent dans le collimateur des autorités, de porter plainte pour viol afin d’échapper à la peine de mort."

"Les lois érigeant en infraction les actes sexuels entre adultes consentants sont contraires au droit international relatif aux droits humains", pointe l'ONG.

Un autre adolescent homosexuel dans le couloir de la mort

L'exécution d'un autre jeune, Alireza Tajiki, également âgé de moins de 18 ans au moment des faits qui lui sont reprochés, les mêmes que ceux d'Hassan Afshar, devait elle avoir lieu le 3 août. Elle est reportée en raison des pressions exercées par la population. 

"Si nous saluons le report de l'exécution d'Alireza Tajiki, nous déplorons que sa vie soit pour le moment épargnée en raison des pressions de l'opinion publique et non parce que les autorités envisagent sérieusement de ne plus exécuter des mineurs délinquants.  En témoigne le fait qu’Hassan Afshar a été exécuté il y a deux semaines, dans l'anonymat le plus complet : la vie ou la mort ne devrait pas dépendre de la médiatisation d’une affaire", a déclaré Magdalena Mughrabi.

160 condamnés se trouvent dans le couloir de la mort dans les prisons iraniennes pour des crimes qu'ils sont accusés d'avoir commis alors qu'ils avaient moins de 18 ans. 977  personnes ont été exécutées en Iran en 2015, et 20 personnes en un seul jour cette semaine.

La Convention internationale relative aux droits de l'enfant prohibe totalement l'application de la peine de mort lorsque l'accusé était mineur au moment des faits. Le droit international restreint l'usage de la peine de mort aux "crimes les plus graves", qui impliquent un homicide volontaire. Amnesty International s'oppose de son c ôté à toute peine de mort.

 

www.nouvelobs.com

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Angers: 2 ans de prison pour une agression sexuelle sur un homme gay

Publié le par justin

Angers: 2 ans de prison pour une agression sexuelle sur un homme gay

Selon Quazar, le Centre LGBT d’Angers, le tribunal correctionnel de la ville a condamné un homme accusé d’agression sexuelle sur un gay angevin à 2 ans de prison, dont 1 an avec sursis, assortis de 2 ans de mise à l’épreuve avec obligation de soins et de travail, et à 5.000 € de dommages et intérêts.

Les faits se sont déroulés le soir du 29 mai 2013, « non loin de la place Molière, entre la Maine et le cœur de ville d’Angers », relate Quazar dans un communiqué:

« Thomas* a été suivi par son violeur jusqu’à son véhicule, alors qu’il sortait d’un sauna gay du centre-ville.
Quai Gambetta, l’homme l’a alors bousculé, coincé contre sa voiture et l’a obligé à lui pratiquer une fellation avec force contrainte. »

Le procès n’a toutefois eu lieu que grâce à la ténacité de la victime, aidée par Quazar.

Sa plainte a dans un premier temps été rejetée. Il a dû porter plainte une seconde fois, pour agression sexuelle (un délit) et non pour viol (un crime, passible de la Cour d’Assises). « Ce classement sans suite a obligé Thomas à endurer des années supplémentaires de procédure. », déplore l’association.

 Thomas* a été suivi par son violeur jusqu’à son véhicule, alors qu’il sortait d’un sauna gay du centre-ville.
Quai Gambetta, l’homme l’a alors bousculé, coincé contre sa voiture et l’a obligé à lui pratiquer une fellation avec force contrainte. »

Le procès n’a toutefois eu lieu que grâce à la ténacité de la victime, aidée par Quazar.

Sa plainte a dans un premier temps été rejetée. Il a dû porter plainte une seconde fois, pour agression sexuelle (un délit) et non pour viol (un crime, passible de la Cour d’Assises). « Ce classement sans suite a obligé Thomas à endurer des années supplémentaires de procédure. », déplore l’association.

Quazar se dit également « consterné par le fait que Thomas se soit senti humilié dès les premières heures de l’enquête par des questions et assertions sur un éventuel acte de prostitution de sa part. »
« Des accusations de mensonge quant à ses déclarations et sous-entendus qui l’ont profondément choqué. Pourtant la victime ne faisait que regagner son véhicule stationné non loin de la place de La Rochefoucauld, lieu de drague gay d’Angers. », ajoute l’association.

Quazar précise que la circonstance aggravante d’homophobie n’a pas été retenue. « L’agresseur s’est présenté à l’audience comme ayant des relations sexuelles avec des femmes et des hommes, sans jamais se définir bisexuel.
QUAZAR n’ayant pas eu accès au dossier durant l’instruction, respectant le secret procédural imposé, n’a pas d’élément pour se prononcer sur ce point. »

*Prénom modifié

https://hornet.com

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Une agression homophobe à Nantes

Publié le par justin

Une agression homophobe à Nantes

Un veilleur de nuit a été frappé par un jeune dans un hôtel du centre-ville de Nantes dans la nuit de samedi à dimanche. Il pourrait s'agir d'une agression homophobe.

Le veilleur de nuit d'un hôtel du centre-ville de Nantes a été victime d'une agression homophobe.

Il est 5h30 du matin quand quatre jeunes arrivent dans cet hôtel du centre-ville. Ils demandent les clés de leur chambre mais le veilleur, qui assure l’accueil de l'hôtel pendant toute la nuit, refuse. Les jeunes ont bien réservé une chambre, mais seulement pour deux personnes. 

L'un d'eux s'énerve alors et le frappe au visage. Il est interpellé. En garde à vue, l'auteur des coups a expliqué qu'il n'aimait pas les homosexuels et que selon lui, le veilleur de nuit présentait "tous les signes". 

Il est toujours en garde à vue ce dimanche midi. 

francebleu.fr

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Bully-les-Mines : un couple victime d'un incendie criminel à caractère homophobe ?

Publié le par justin

Bully-les-Mines : un couple victime d'un incendie criminel à caractère homophobe ?

Un couple homosexuel a été victime fin mai d'un incendie criminel, dans son habitation de Bully-les-Mines. L'un d'entre eux a été gravement brûlé. L'incendie avait été précédé d'un cambriolage. Les deux hommes dénoncent un acte homophobe

es faits remontent à la nuit du 26 au 27 mai dernier. Ludovic, 41 ans, se trouvait seul dans sa maison de Bully-les-Mines, alors que son compagnon, Johnny, était de sortie.  En pleine nuit, Ludovic a entendu un groupe d'individus forcer la porte de sa maison, et y entrer pour y voler du matériel, avant de prendre la fuite.

Plus tard, Ludovic s'est retrouvé pris au piège à l'étage de l'habitation, qui prenait feu au rez-de-chaussée. Il a pu être sauvé par les secours, malgré deux arrêts cardiaques. Gravement brûlé à la jambe, il a dû subir une greffe de peau

Acte homophobe ?

Le couple homosexuel, qui vivait dans ce quartier depuis cinq ans environ, était selon ses dires la cible depuis plusieurs mois d'insultes, de jets de projectiles, de diverses dégradations sur sa maison et de menaces homophobes. 

Si l'origine criminelle de l'incendie qui a frappé la maison de Ludovic et Johnny ne fait pas de doute, la justice devra déterminer si cet acte a bel et bien un caractère homophobe. Ce dont sont persuadés les deux hommes. 

Le parquet de Béthune a ouvert une information judicaire.

 

 

france3-regions.francetvinfo.fr

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Coupe du monde: des hooligans russes «veulent traquer et poignarder» les supporters gay

Publié le par justin

Coupe du monde: des hooligans russes «veulent traquer et poignarder» les supporters gay

La Coupe du monde en Russie débute le 14 juin prochain. Le spectre d’éventuels affrontements générés par les hooligans russes planent sur la compétition. En février 2017, la BBC diffusait un reportage sur les Orel Butchers –un groupe de supporters affilié au Lokomotiv, Moscou– dans lequel ils promettaient un «festival de violence». Pendant l’Euro 2016 en France, ces fans s'étaient déjà fait remarquer pour de violentes altercations avec des supporters anglais.

De nouvelles menaces proférées par des hooligans russes viennent de faire surface, cette fois à l’encontre des supporters anglais homosexuels:

 

«Certains membres de la communauté Pride in Football [une organisation caritative qui soutient les fans de football LGBT, ndlr] ont reçu des menaces par mails. Certains messages ne laissent aucune place au doute: ils disent qu’ils veulent nous traquer et nous poignarder», révèle Joe White, en charge de la campagne Pride in Football.

Les hooligans russes ont pour habitude de poster des vidéos d'entraînement au combat –le but étant de faire peur aux groupes de supporters adverses. Ces vidéos illustrent à quel point ces fans sont organisés et violents.

.slate.fr

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Maison d’arrêt de Troyes : Torturé par ses codétenus pour avoir consulté un site gay sur un téléphone portable

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Maison d’arrêt de Troyes : Torturé par ses codétenus pour avoir consulté un site gay sur un téléphone portable

Condamné il y a quelques semaines pour avoir servi de mule, un jeune homme de 24 ans, d'origine guyanaise, a vécu l'horreur dans l'intimité de sa cellule de la maison d’arrêt de Troyes (Aube). Toute « une nuit de violences et d'humiliations », attaché à une chaise, « pour une orientation sexuelle supposée », écrit l’Est éclair, dans son édition du 4 mai.

« Simulacre d’égorgement, crâne et sourcils rasés, ingestion d’excrément, tympan perforé par un stylo, coups multiples », la victime avait eu l'audace de consulter un site gay, en toute discrétion mais sur le téléphone d'un des bourreaux, qui s'en est aperçu.

Le jeune a écopé de neuf jours d'ITT. Mais il a eu le courage d'en parler à un surveillant. La scène a également été filmée et diffusée sur internet. Les agresseurs, deux jeunes de 19 ans et un troisième âgé de 27 ans, ont été mis en examen, vendredi soir, pour actes de torture et de barbarie aggravée, et transférés vers trois établissements pénitentiaires différents, Strasbourg, Epinal et Chaumont.

 

.lest-eclair.fr/

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Agression homophobe à Poitiers : deux militants d'AIDES molestés lors d'une campagne de prévention

Publié le par justin

Agression homophobe à Poitiers : deux militants d'AIDES molestés lors d'une campagne de prévention

Deux militants de l'association AIDES ont été agressés à Poitiers alors qu'ils menaient une campagne de prévention sur un stand boulevard Chasseigne, samedi 21 avril. L'association, qui lutte contre les maladies sexuellement transmissibles, a déposé plainte.

Les insultes ne laissent guère de doute sur les motivations homophobes des individus. Des injures comme "Sale pédé, on va te faire la peau" ou encore "baisse les yeux j’aime pas la façon dont tu me regardes!" ont fusé à l'encontre des deux militants de l'association AIDES, samedi 21 avril à Poitiers alors qu'ils tenaient un stand de prévention sur le boulevard Chasseigne, en bord de Clain.

L'agression s'est produite alors que les deux militants de la branche poitevine de l'association, engagée dans la lutte contre des maladies sexuellement transmissibles, démontaient leur stand en fin de journée. Les deux victimes ont alors été rouées de coups par deux individus, ont été insultées puis on subi une tentative de racket. Suite à leur agression, les deux militants "sont choqués mais en bonne santé", indique AIDES.
 

Un acte d'une "affligeante banalité"

Les auteurs des coups cherchaient visiblement à chasser les militants de leur lieu d'action. Le stand d'AIDES s'était placé boulevard Chasseigne, endroit réputé pour les rencontres entre hommes homosexuels, afin de mener une campagne de prévention vers cette population particulièrement vulnérable au VIH (virus responsable du Sida).

L'association a aussitôt déposé plainte. Par la voix de leur porte-parole de Poitiers, elle condamne un acte d'une "affligeante banalité". "Cette homophobie assumée, encore en vigueur dans une partie non négligeable de la société, pousse des milliers de gays, lesbiennes, bi ou trans à la clandestinité, brise leur confiance en eux et nuit à leur capacité à prendre soin de leur santé," estime Angelo De Jesus Lucas. AIDES engage toute personne victime de faits similaires à déposer plainte, "afin que la peur change de camp".

 

france3-regions.francetvinfo.fr

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Nîmes : 2 jeunes condamnés pour agression homophobe suivie de mort en 2017 à Pont-Saint-Esprit

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Nîmes : 2 jeunes condamnés pour agression homophobe suivie de mort en 2017 à Pont-Saint-Esprit

2 jeunes Gardois étaient jugés par le tribunal correctionnel de Nîmes pour violences volontaires en raison de l'orientation sexuelle des victimes. Le 8 juin 2017, ils ont agressé et frappé un couple d'homosexuels à Pont-Saint-Esprit. L'un d'eux est décédé d'une crise cardiaque, un mois après.

Marc Gibelin n'est plus que l'ombre de lui-même. Il était seul ce mercredi au tribunal correctionnel de Nîmes face à ses agresseurs présumés. 2 jeunes Gardois qui nient le caractère homophobe de l'agression.

Les 2 hommes ont finalement été condamnés à 6 mois de prison ferme pour l'un et 5 mois de prison avec sursis pour l'autre.

 

Agression homophobe ou pas, à Pont-Saint-Esprit, le 8 juin 2017 ?


Il y a près d'un an, avec son mari, Marc a été violemment agressé par une bande de jeunes à Pont-Saint-Esprit à cause selon lui de leur homosexualité. Son mari, traumatisé, est décédé d'une crise cardiaque un mois près les faits.

Les agresseurs, deux jeunes hommes de 20 et 23 ans reconnaissent les coups portés mais pas le caractère homophobe de l'agression.

Pour le collectif Idaho, mouvement d'aide aux victimes d'actes homophobes, partie civile et qui soutient Marc Gibelin, la justice doit envoyer des signes forts à 15 jours de la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie qui aura lieu le 17 mai prochain.

 

francetvinfo.fr

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Un Guyanais de 24 ans torturé par ses trois codétenus à la maison d’arrêt de Troyes

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Un Guyanais de 24 ans torturé par ses trois codétenus à la maison d’arrêt de Troyes

Pour avoir consulté un site web à destination du public homosexuel, un Guyanais de 24 ans a subi un véritable calvaire. Ses trois codétenus se sont acharnés sur lui. C'est l'Est éclair qui révèle l'affaire. 

Condamné en mars dernier pour avoir transporté de la drogue, ce Guyanais de 24 ans a été incarcéré à la maison d’arrêt de Troyes en Champagne. Le jeune homme avait servi de "mule".
 

Sévices

Dans son édition du 4 mai 2018, l’Est éclair, révèle le martyre qu'a subi ce Guyanais. Samedi dans l’après-midi ainsi que toute la nuit qui a suivi, il a fait l'objet de sévices particulièrement violentes de la part de ses trois codétenus.

Un site web
Le jeune homme avait eu le tort, à leurs yeux, de consulter sur le téléphone de l’un de ses codétenus un site web à destination d’un public homosexuel. Le codétenu en question s’en est rendu compte car le téléphone s’était coupé, à court de batterie.

Tortures
La découverte a donné lieu à de longues heures de torture pour le jeune homme. "Simulacre d’égorgement, crâne et sourcils rasés, ingestion d’excrément, tympan perforé par un stylo, coups multiples" : la barbarie des bourreaux semble ne pas avoir de limites.

Placés en garde à vue
Les trois codétenus ont filmé la scène et l’ont diffusé sur un réseau social. Le jeune guyanais finira par raconter son calvaire à un surveillant. Il a eu neuf jours d'interruption temporaire de travail.  Les trois codétenus ont été placés en garde à vue. 

 

francetvinfo.fr

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Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

Publié le par justin

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

C’est avec dégoût que Jonatan décrit sa fin de soirée, dans la nuit de samedi à dimanche. Alors qu’il rentrait chez lui avec son compagnon, le couple a été victime d’une agression homophobe, explique-t-il sur Facebook.

Dans la nuit de samedi à dimanche, alors que Jonatan et son compagnon rentraient chez eux, le couple a été victime d’une agression homophobe au niveau de la Bourse à Bruxelles, relate Jonatan dans un message Facebook

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

«  Nous passons face à la Bourse, traversons le boulevard toujours main dans la main, et, dans le trottoir, un autre groupe d’adolescents traîne, nous regardent, nous sifflent dessus. Nous continuons obstinés notre chemin et cinq garçons du groupe en question nous suivent au long de la rue Paul Devaux (qui amène à la rue Sainte-Catherine), nous insultant, nous posant des questions ignobles sur notre intimité sexuelle, nous intimidant  », explique-t-il.

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

Le couple a tenté tant bien que mal de raisonner ce groupe d’adolescents. Au moins quatre d’entre eux auraient pris à partie le compagnon de Jonatan, le rouant de coups, tandis qu’un cinquième s’en prenait à Jonatan, explique-t-il.

«  Les vérifications sont en cours  », nous explique Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ixelles quant à savoir si les faits étaient connus de la zone.

sudinfo.be

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

JE NE M'ADAPTERAI PAS
(versão em português abaixo)

Bruxelles, 2h30 du matin, je rentre à pied à la maison avec mon mari, après la chouette soirée Primavera Queer, organisée par Genres d'à Côté à la Maison Arc-en-ciel.
Nous sommes ivres d'alcool et de joie d'être sortis, du printemps.
Emportés par le bonheur, comme si nos corps avaient oublié de "s'adapter" au fait qu'on quittait la rue du Marché au Charbon, et par conséquent un espace où on peut exister comme un couple sans nous poser des questions, nous avons continué à marcher main dans la main jusqu'à la Bourse.
Il fait assez bon malgré la nuit, et tous à Bruxelles ont soif du bon temps, d'être dehors, de vivre la ville. Plusieurs groupes d'adolescents traînent au piétonnier, rigolent, boivent, fument.
Nous passons face à la Bourse, traversons le boulevard toujours main dans la main, et, dans le trottoir, un autre groupe d'adolescents traîne, nous regardent, nous sifflent dessus. Nous continuons obstinés notre chemin et cinq garçons du groupe en question nous suivent au long de la rue Paul Devaux (qui amène à la rue Sainte-Catherine), nous insultant, nous posant des questions ignobles sur notre intimité sexuelle, nous intimidant. Ils sont tous maigres et idiots, ayant l'air d'avoir à peine 18 ans.

Clément s'arrête, essaie de dialoguer, j'ai peur, j'ai juste envie de partir avec lui, d'être chez moi. Ils l'entourent, Clément repousse les deux qui s'énervaient le plus, je leur crie dessus qu'ils nous laissent en paix, ils nous haïssent, ils nous n'écoutent pas.

Je prends la main de mon mari en disant "adieu" plusieurs fois aux petits cons, voulant juste qu'on sorte de cette situation, qu'on disparaisse. Ils font semblant de partir, on poursuit notre chemin, quand l'un d'entre eux donne deux coups de poing sur la nuque de Clément par derrière son dos et ils partent tous en courant.

La colère me monte, je me sens impuissant, je me sens faible, je suis envahi par la haine, je suis indigné, je fais une erreur : je leur crie "connards" plusieurs fois, avec toutes mes forces. Ils reviennent en courant, on est pris de surprise, on est deux, ils sont cinq, quatre se mettent lâchement à agresser Clément, deux par derrière et deux par avant, ils lui donnent des coups de poings répétés dans la nuque, il tombe, se relève, les pousse. Pendant toute cette horreur, je me faisais agresser par le cinquième, ne voyant même pas ce que subissait mon amour.

Deux autres garçons interviennent et leur disent d'arrêter. 
Ils partent.

Nous sommes dépenaillés, hagards. Nous reprenons notre chemin. Arrivés à la place Sainte-Catherine, une voix nous appelle : c'est une fille de leur groupe qui a assisté à la scène en restant en retrait. Elle nous ramène des papiers que nous avons perdus dans la bagarre, nous dit qu'elle est mal à l'aise, qu'elle n'est pas d'accord avec les relations comme la nôtre mais qu'elle trouve injuste qu'on se fasse taper pour ça. Clément lui répond que c'est nous qui avons raison, qu'on ne s'intéresse pas à ce qui se passe dans son lit et qu'on aimerait que ce soit réciproque. Je vois les autres de loin qui attendent, j'attrape le bras de Clément et nous partons.

Je me hais de "les avoir provoqués".

Mais je hais surtout la société qui produit ces petits cons.

De tout l'orage psychologique qui me tourmente, je n'arrive à formuler qu'une chose:

Je ne m'adapterai pas à cette société malade, à cette misère morale et spirituelle, où tenir la main de quelqu'un constitue un objet de haine et agression.

Je mourrai si des malheureux comme ceux d'hier m'imposent la mort, mais je mourrai main dans la main avec mon amour.

NÃO VOU ME ADAPTAR

Bruxelas, 2h30 da manhã, volto para casa à pé com meu marido, depois de passar uma noite super agradável no bairro gay.
Estamos embriagados de álcool e alegria pela primavera que começa por aqui.
Levados pela felicidade, como se nossos corpos tivessem esquecido de se "adaptar" ao fato de que saíamos do bairro gay, e, portanto, de um espaço onde podemos existir como um casal sem qualquer preocupação, continuamos a caminhar de mãos dadas até a Bolsa de Valores (coração do centro da cidade).
A temperatura é doce apesar da madrugada, e todos em Bruxelas estão eufóricos pelo bom tempo, por estar do lado de fora, por viver a cidade após um longo inverno.

Vários grupos de adolescentes se encontram em frente à Bolsa e ao longo da avenida, riem, bebem, fumam.
Passamos em frente à Bolsa, cruzamos a avenida e, na calçada, um grupo de adolescentes parado, nos olha, assobia. Continuamos nosso caminho determinados e de mãos dadas, quando cinco garotos desse grupo nos seguem por toda a rua onde tínhamos virado, nos insultando, nos fazendo perguntas escrotas sobre nossa intimidade sexual, nos intimidando. Eles são todos magros e idiotas, aparentando não ter nem mesmo 18 anos.

Clément pára, tenta dialogar, eu receio, só quero ir embora dali com ele, estar em casa. Eles cercam Clément, que empurra os dois mais irritadinhos, eu grito com eles que nos deixem em paz, eles nos odeiam, eles não escutam.

Pego Clément pela mão dizendo "adeus" aos pequenos idiotas, querendo apenas sair dessa situação, desaparecer. Eles fingem ir embora, nós continuamos o nosso caminho, um deles dá dois socos na nuca do Clément pelas costas e todos fogem, voltando para o início da rua.

Continuamos nosso caminho, mas a raiva me sobe a garganta, me sinto impotente, me sinto fraco, sou tomado pelo ódio e, indignado, cometo um erro: Eu grito "idiotas", em francês, várias vezes, com toda a minha força. Eles voltam correndo e nos pegam de surpresa, nós somos dois, eles são cinco, quatro começam a agredir Clement, dois atrás e dois na frente, lhe dão socos na nuca, ele cai, ele se levanta, ele consegue empurra-los. Durante todo esse horror, eu estava sendo atacado pelo quinto, nem vendo o que meu amor estava sofrendo.

Dois outros do grupo vêm até nós e dizem para eles pararem.
Eles vão embora.

Minutos depois, já distantes, uma voz nos chama: uma menina do grupo que nos havia agredido vem nos devolver revistas que Clément tinha deixado cair no meio da confusão. Ela nos diz, "não concordo com relações como a de vocês, mas também não concordo que vocês sejam agredidos por isso", ao que Clément responde, "nessa história toda, somos nós que temos razão, não nos interessa o que vocês fazem na cama e gostaríamos que isso fosse recíproco". Eu avisto os outros na esquina, puxo Clément pelo braço e nós vamos embora.

Eu me odeio por ter "provocado" eles.

Mas eu odeio sobretudo a sociedade que produz esses pequenos idiotas.

De toda a tempestade psicológica que me atormenta até agora, só consigo formular uma coisa:

Eu não me adaptarei a essa sociedade doente, a essa miséria moral e espiritual, onde andar de mão dada com alguém é um motivo de ódio e agressão.

Eu vou morrer se infelizes como os de ontem me impuserem a morte, mas eu vou morrer de mãos dadas com o meu amor.

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L’application gay Grindr accusée d’avoir permis l’accès aux données de ses clients, dont leur statut VIH

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L’application gay Grindr accusée d’avoir permis l’accès aux données de ses clients, dont leur statut VIH

L entreprise née en Californie, aujourd’hui sous pavillon chinois, a autorisé des entreprises tierces accéder aux données personnelles de ses clients, y compris leur statut VIH

 Seulement, deux semaines après le scandale Cambridge Analytica, c’est une nouvelle qui ne va pas contribuer à restaurer la confiance des internautes envers les applications et autres plateformes de ce genre.

Grindr, l’application de rencontres géolocalisées pour hommes a laissé des entreprises tierces accéder aux données personnelles des utilisateurs de la plateforme, parmi lesquelles de données très sensibles, comme leur statut sérologique ou la date de leur dernier dépistage.

 

« En tant qu’entreprise au service de la communauté LGBT (Lesbiennes, gay, bi, trans et queer), nous comprenons le côté sensible de telle divulgation sur le statut VIH, précise Scott Chen dans un tweet. Notre objectif est et a toujours été de promouvoir la santé et la sécurité de nos utilisateurs à travers le monde ».

3,6 millions d’utilisateurs exposés

Passons le fait qu’une telle application puisse détenir ce type d’information, Tinder procède-t-il de même avec ses utilisateurs ? Comment un tel accès a-t-il été autorisé ?

Grindr, qui compte 3,6 millions d’utilisateurs actifs par jour, travaille avec des entreprises tierces comme Apptimize et Localytics, pour tester l’application afin de l’optimiser. A cette fin, elle peut recevoir des données utilisateurs : coordonnées GPS, positions sexuelles préférées, type de relation souhaitée, adresse e-mail, etc.

Dans un communiqué, la société assure comprendre les « inquiétudes » soulevées par de telles révélations, mais précise que ces tierces parties sont soumises à des « clauses contractuelles strictes ».

« Grindr ne vend et ne vendra jamais, des informations personnelles susceptibles d’identifier les utilisateurs -spécifiquement les informations relatives au statut VIH ou au dernier dépistage, à des tiers ou à des annonceurs.»

Des informations déjà publiques

Les vendre non, les partager en revanche… L’entreprise prend néanmoins soin de préciser que Grindr permet aux utilisateurs d’afficher eux-mêmes ces informations sur leur profil, les rendant ainsi publiques. Par conséquent, il revient aux utilisateurs d’être vigilants.

Si la firme chinoise affirme limiter les informations partagées au strict nécessaire, « ces données peuvent parfois inclure les données de localisation ou le statut VIH ». Elle précise aussitôt qu’elles sont transmises de manière « sécurisée, avec chiffrement ».

Anonyme, vraiment ?

D’après Axios, le chef de sécurité de Grindr, Bryce Case, affirme que l’application ne partage plus le statut sérologique des utilisateurs. Néanmoins, un simple croisement de données (ID du téléphone, géolocalisation, email) permettrait d’identifier les utilisateurs de l’application, selon un chercheur de l’organisation norvégienne Sintef dont Buzzfeed rapporte les propos.

Certaines données étant partagées en format « texte brut », elles peuvent être facilement piratées. De telles informations pourraient se révéler dangereuses dans certains pays où l’homosexualité est réprimée, voire interdite, ou limiter l’accès des utilisateurs à certains services au regard de leur préférence sexuelle.

Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas faites attendre… L’association de protection des libertés sur Internet, l’EFF (Electronic Frontier Foundation) juge quant à elle « décevante » la réponse apportée par la firme.

 
 
 
 
 
 .journaldugeek.com

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Lille : le patron du Privilège dénonce des propos homophobes tenus par un chauffeur Uber

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Lille : le patron du Privilège dénonce des propos homophobes tenus par un chauffeur Uber

Le patron du Privilège, un bar gay du Vieux-Lille, aurait été été victime de propos homophobes tenus par un chauffeur Uber qui venait chercher un de ses collègues. Derrière ça, il dénonce une montée de l'homophobie spectaculaire.

"C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", entame Guillaume Delbarre, patron du Privilège, le célèbre bar gay du Vieux-Lille. Dans la nuit de mercredi à jeudi, alors qu'il sort de boîte de nuit, il décide d'appeler un Uber pour un de ses collègues, qui rentre chez lui. 

Le chauffeur arrive devant le Privilège pour prendre en charge ledit collègue. "Là, il a commencé par nous demander qui on était. Je me suis dit que ça ne le regardait pas... Puis il m'a demandé si je "faisais l'homme ou la femme ?" J'étais sous le choc, j'ai décidé de partir", raconte Guillaume Delbarre.

Ce matin, il décide de publier son récit sur Facebook et le message devient viral. "D'autres personnes m'ont contacté pour me dire qu'ils avaient eu des remarques homophobes de la part de ce chauffeur également", poursuit le patron du Privilège. Depuis, Uber l'a contacté pour lui proposer "une course gratuite". "Moi je veux simplement des excuses publiques, pas une course", rétorque Guillaume Delbarre.


Une augmentation de l'homophobie


"Ce qui est dramatique, c'est que c'est tellement courant", poursuit le jeune homme. "Ce n'est qu'une petite phrase, mais des comme ça on en entend tous les jours. Tous les jours devant le Privilège j'entends des jeunes dire "On va pas rentrer, c'est un bar de PD", ou je vois des gars qui font semblant de se rouler des pelles devant l'entrée. Je ne comprends pas qu'encore aujourd'hui on puisse se faire marcher dessus comme ça", soupire Guillaume Delbarre. 

Lui qui tient le Privilège depuis 13 ans a constaté une forte augmentation des insultes homophobes depuis le passage de la loi sur le mariage pour les personnes de même sexe. "Les gens se lâchent et avec l'alcool c'est encore pire. Vous ne pouvez pas imaginer ce qu'on entend quotidiennement. C'est fatiguant", poursuit le patron de bar. 

"L'homophobie est repartie en flèche, de la part de jeunes d'à peine 20 ans. Il faut que ça cesse.

france3-regions.francetvinfo.fr/

 

france3-regions.francetvinfo.fr/

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Israël s’apprête à déporter les demandeurs d’asile gays en Ouganda

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Israël s’apprête à déporter les demandeurs d’asile gays en Ouganda

« Si vous déportez des réfugiés LGBT dans l’un de ces pays, vous les mettez en danger, dans leur vie. »
 
Israël se prépare à déporter les demandeurs d’asile LGBT en Ouganda et au Rwanda, deux pays ayant des antécédents de violence homophobe.

 Selon le Jerusalem Post , l’Autorité de la population, de l’immigration et des frontières ne considère pas les réfugiés LGBT comme une classe protégée, comme les femmes et les enfants, qui sont généralement à l’abri de la déportation. « Les personnes LGBT ne font pas partie des groupes exclus », a déclaré un porte-parole de l’Autorité frontalière. « Chaque cas sera examiné sur ses mérites. »

Le pays a connu un afflux important d’immigrants venus d’Afrique ces dernières années, bien que les critiques affirment qu’ils ne sont pas vraiment des réfugiés mais simplement des migrants économiques. (Israël accepte environ 1% des demandes d’asile, comparé à la plupart des pays d’Europe, qui acceptent environ la moitié de ces demandes.) Le gouvernement a récemment annoncé son intention d’expulser une majorité des 40 000 migrants du Soudan et de l’Érythrée vers d’autres pays. Selon le post, beaucoup seront envoyés au Rwanda et en Ouganda, qui ont tous les deux des antécédents d’abus d’anti-LGBT.

En Ouganda, les relations homosexuelles sont contraires à la loi et «l’homosexualité aggravée» est punissable jusqu’à la prison à vie. La violence brutale contre les personnes LGBT est courante, car les autorités ferment souvent les yeux ou même y participent. Il n’y a pas de loi contre l’homosexualité au Rwanda, mais le harcèlement, l’extorsion et les arrestations arbitraires ne sont pas rares. L’archevêque épiscopal du Rwanda a qualifié l’homosexualité de «génocide moral».

«Si vous déportez des réfugiés LGBT dans l’un de ces pays, vous les mettez en danger, dans leur vie», a déclaré Shira Kupfer, qui dirige un programme pour les réfugiés LGBT à Haïfa. Kupfer a ajouté que si elle était réfugiée, «je préférerais de loin entrer en prison ici plutôt que d’aller dans un pays où je pourrais finir par mourir».

En 2016, un demandeur d’asile africain a déclaré avoir été violé et battu dans son pays d’origine parce qu’il était gay. Mais malgré une recommandation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le ministère de l’Intérieur a refusé de le reconnaître en tant que réfugié.

Le mois dernier , des représentants du groupe de défense des droits des personnes LGBT, Aguda, ont demandé au ministère de la Justice de protéger les personnes LGBT de l’expulsion si elles devaient affronter le danger dans leur pays d’origine. Mais le ministère a affirmé que le processus existant « fournit une solution appropriée dans les circonstances aux craintes qui ont été soulevées. »

« Notre position est que l’orientation sexuelle n’est pas protégée par la [Convention des Nations Unies sur les réfugiés], et il s’agit d’une expansion injustifiée de la convention », a déclaré un représentant.

Les groupes d’aide indique qu’il est difficile d’estimer le nombre de réfugiés LGBT en Israël, car beaucoup craignent l’exposition même dans le pays, où ils peuvent faire face à des représailles de leurs compatriotes.

 

/sturb.com

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Rueil-Malmaison : un couple homo insulté au supermarché

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Rueil-Malmaison : un couple homo insulté au supermarché

Deux hommes ont été agonis d’injures par une cliente du Carrefour market de Rueil (Hauts-de-Seine), samedi. Et s’offusquent que personne n’ait réagi.

Agoni d’injures et menacé à la caisse d’un supermarché, à Rueil-Malmaison samedi, un couple homosexuel s’apprête à déposer plainte. L’un d’eux, joint par téléphone ce lundi, semble toujours sous le choc des mots entendus. « Nous étions à la caisse du Carrefour market à Rueil, raconte-t-il. Quelqu’un avait quelques articles sur le tapis mais était reparti dans les rayons. Nous avons déposé nos courses et quand cette personne est revenue, elle nous a bousculés en disant des insultes homophobes. Elle a même proféré des menaces de mort en disant aussi qu’on était la honte de la France. »

Selon cet homme de 55 ans, habitant une commune voisine, « personne n’a réagi ». L’agent de sécurité aurait même échangé avec la cliente, une jeune femme qui était alors accompagnée d’une petite fille et qu’il semblait connaître. La caissière aurait regardé ailleurs, tout comme les autres clients alors présents.

« Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression »

Pour vérifier l’attitude de son personnel, Carrefour a ouvert une enquête interne, fait savoir l’agence Havas, chargée de la communication du groupe. Et de préciser : « Nous regrettons l’incident qui s’est déroulé samedi dernier dans l’un de nos magasins. Le client a été reçu dimanche par un membre de la direction du magasin. Nous condamnons très fermement ces faits qui sont contraires aux valeurs de notre entreprise et présentons de nouveau nos excuses au client. »

« Le gérant m’a présenté ses excuses, relate en effet le quinquagénaire injurié. Mais l’enseigne n’y est pour rien. Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression », déplore l’intéressé. Certains élus de la ville ont fait connaître leur indignation sur Twitter. Ce lundi, l’affaire n’était pas signalée au parquet de Nanterre.

https://twitter.com/nicolasredier/status/970578143072448512?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fhauts-de-seine-92%2Frueil-malmaison-un-couple-homo-insulte-au-supermarche-05-03-2018-7592274.php

 

 

leparisien.fr

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BUZZ EDDY DE PRETTO MASSA­CRÉ PAR LIBÉ : « UN SANS-DENTS GAY, ROUX » À L’AL­BUM « LAID ET MONO­TONE »

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BUZZ EDDY DE PRETTO MASSA­CRÉ PAR LIBÉ : « UN SANS-DENTS GAY, ROUX » À L’AL­BUM « LAID ET MONO­TONE »

L'artiste de 24 ans connaît une popu­la­rité de plus en plus impor­tante depuis le dernier Prin­temps de Bourges et son passage aux Victoires de la musique. Mais les jour­na­listes du quoti­dien dirigé par Laurent Joffrin détruisent le phéno­mène dans leur édition du jour.

C’est LE phéno­mène de mode dans l’uni­vers musi­cal français. Son nom d’ar­tiste ? Eddy De Pretto. Depuis plus d’un an, il est sur les bouches de tous ceux qui reven­diquent l'avène­ment d'un nouvel ovni et qui aiment le mélange de genres rappe­lant un certain Stro­mae. Le jeune homme de 24 ans, origi­naire de banlieue pari­sienne, cultive une véri­table accoin­tance artis­tique avec l’au­teur-compo­si­teur-inter­prète belge. Mélan­geant volon­tiers rap et chan­son française, il a honoré la scène actuelle d’un premier album baptisé « Cure ». Réso­lu­ment décalé, tant dans le style que par ses perfor­mances en live, l’an­dro­gyne chan­teur fait figure de nouvelle coque­luche au bout d’une branche qui a toujours fait fleu­rir testo­sté­rone et affir­ma­tion mascu­line. Cité parmi les têtes d’af­fiche de gros festi­vals, dont les Bar en Trans et le Prin­temps de Bourges, Eddy De Pretto a vu sa carrière grim­per en flèche avec sa récente nomi­na­tion aux Victoires de la Musique, dans la caté­go­rie révé­la­tion scène de l’an­née. En marge de cet événe­ment pres­ti­gieux et sonnant l’acte fonda­teur de sa popu­la­rité natio­nale, l’in­té­ressé a béné­fi­cié d’une large couver­ture média­tique. Si la critique s’est jusqu’ici montrée dithy­ram­bique et bien­veillante à l’égard de celui qui est produit par les mêmes personnes que les rappeurs confir­més de PNL et Booba, un pavé dans la marre vient d’être lancé par nos confrères de Libé­ra­tion.

Ce mardi 6 mars, ils accordent au « phéno­mène proclamé » un court portrait au vitriol dans les pages « Culture ». Le ton du jour­na­liste, aussi narquois que le papier réalisé il y a plusieurs semaines sur l’ex-jour­na­liste de Quoti­dien (et du Petit Jour­nal) Hugo Clément, attaque à l’acide une cible vite trou­vée. Notre confrère juge l’art du garçon comme un vaste « Kamou­lox », du nom de ce jeu stupide et inco­hé­rent inventé par les humo­ristes et comé­diens Kad & O, lors de leurs fulgu­rants sketchs d'antan. La première descrip­tion d’Eddy De Pretto est sommaire et violente. Libé ‘ le voit comme « un sans-dents gay, roux et fort en gueule, échappé d’une famille abusive et repré­sen­tant fiérot des faubourgs popu­laires de la France qui pense tout bas ». Mais plus que son profil, c’est la colo­ra­tion et les influences de son album qui inter­pellent. Le quoti­dien dézingue ses « habillages élec­tro­niques qui zonent entre Skyrock l’après-midi et M6 Music », « un timbre de voix qui grésille comme celui de Nougaro », « une plas­tique (…) qui sonne comme du trip-hop de musique au mètre », « un misé­ra­bi­lisme de chien de la casse » et le simili d’un person­nage « de Brel » construit avec la vali­da­tion d’une « agence de com’ parti­cu­liè­re­ment cynique et déses­pé­rée ». Le verdict est sans appel. Le jour­na­liste de Libé­ra­tion juge cet album comme « épou­van­ta­ble­ment prévi­sible, laid et mono­tone », « en tout point mons­trueux », et va jusqu'à esti­mer que son auteur n’a eu pour seule moti­va­tion que de « faire parler de soi dans des médias terro­ri­sés » par l’hé­gé­mo­nie du rap. On attend main­te­nant la réponse salée du prin­ci­pal concer­né…

.vsd.fr

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SUISSE YVERDON UNE BOÎTE GAY DANS LE VISEUR DU COUPLE DE JIHADISTES ROMANDS

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SUISSE YVERDON UNE BOÎTE GAY DANS LE VISEUR DU COUPLE DE JIHADISTES ROMANDS

L’amie d’un suspect suisse détenu en France a reconnu avoir évoqué avec son compagnon l’idée d’attaques terroristes sur sol helvétique. Rien de concret, assure-t-elle.

Un couple d’Yverdon songeait à faire dérailler des trains ou à attaquer un club accueillant des soirées gay en Suisse. C’est ce qu’a révélé l’émission de la télévision alémanique SRF «10 vor 10». L’homme, un Suisse d’origine balkanique de 27 ans, est actuellement détenu en France. Depuis l’attaque du Pulse, à Orlando (USA), en juin 2016, les établissements gay ont été plusieurs fois cités comme possibles cibles d’attentats. Un projet de ce type aurait été déjoué à Paris en août dernier.

La jeune femme, une Colombienne convertie à l’islam, est en instance d’expulsion. Interrogée par SRF, elle a assuré que les projets d’attaque étaient des paroles en l’air: «C’est toujours resté au niveau de la discussion, ce n’est jamais allé plus loin». Selon la «NZZ am Sonntag», son compagnon prévoyait toutefois de passer à l’action avec une attaque à la voiture folle à Nice, sur le modèle de l’attentat du 14 juillet 2016.

 

«Cerveau» recherché
Le Vaudois ferait partie d’une cellule jihadiste franco-suisse impliquant une dizaine d’individus. Celle-ci aurait été dirigée par un autre Suisse, également âgé de 27 ans, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international après avoir séjourné en Syrie dans les rangs du groupe Etat islamique.

 

http://360.ch

 

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#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

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#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

L’homosexualité est toujours pénalisée dans plus de 70 pays. L’obstination de ces gouvernements à nous considérer comme des criminels conduit à la violence, la torture et les assassinats. Certains pays ont bien avancé sur le chemin de l’égalité, mais est-ce la véritable égalité quand le reste de notre communauté est criminalisée?

Nous devons faire mieux pour notre communauté et nous devons travailler activement à éradiquer les lois qui pénalisent les personnes LGBT. Hornet lance la campagne Dépénaliser LGBT (Decriminalize LGBT) afin de faire connaître ces loins et de soutenir ceux qui travaillent à les faire tomber.

Notre communauté doit appeler à la fin de la pénalisation des personnes LGBT dans le monde entier, parce que les droits LGBT sont des droits humains. Si nous travaillons ensemble à faire de ce sujet une priorité, nous pouvons avoir un impact sur la vie des personnes LGBT dans les quatre coins de la planète.

Cette campagne n’est que le premier pas vers la fin de ces lois scélérates et pour meilleure protection des personnes LGBT.

#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

Jetez un oeil à cette carte de la pénalisation, conçue par l’ILGA, l’International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association. Ces lois touchent des millions de personnes. Beaucoup de gouvernements nous traitent toujours comme des criminels, même si la loi ne dit rien sur le sujet.

Pour beaucoup d’entre nous, la pénalisation n’est pas un concept abstrait. Les gouvernements pénalisent les séropositif, les travailleurs du sexe. Mais nous ne sommes pas des criminels.

Notre capacité à avoir le contrôle de nos corps, exprimer notre genre et jouir de notre sexualité sont fondamentales à notre humanité. En être dépossédés nous enlève une partie importante de nous, et de telles lois contraignent de nombreuses personnes à vivre à la marge, devenant ainsi vulnérables à la violence et l’extorsion.

Les politiques homophobes et transphobes ont progressé l’année dernier.

En Indonésie, la police a battu et humilié publiquement des femmes trans.

L’Egypte continue à harceler et arrêter les gays.

#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

En Tchétchénie, des gays ont été torturés, emprisonnés et tués par le gouvernement — le même qui refuse de reconnaître l’existence des gays.
Mais ce ne sont que quelques exemples. La violence et le harcèlement se poursuivent, sans faire la une des journaux. C’est ce que nous devons changer.

Dépénaliser LGBT doit devenir un sujet central. Il ne suffit pas de demander aux autorités si elles soutiennent les droits LGBT. Il faut aussi leur demander ce qu’elles font pour démanteler les lois anti-LGBT. Cela ne suffit pas qu’une organisation se dise LGBT et continue à faire des affaires avec des pays qui pénalise l’homosexualité et l’identité de genre.

Nous pouvons aussi faire davantage et soutenir le travail de nos partenaires dans le monde. ILGA Pan Africa est en première ligne pour construire un mouvement africain unifié tout en plaidant pour la protection des personnes LGBT. Dans tout le continent, la haine anti-LGBT a progressé, dans des lieux où les chrétiens fondamentalistes américains sont souvent à la manoeuvre. Non seulement les militants locaux doivent se confronter à des gouvernements hostiles, mais ils doivent en plus subir l’influence de puissants éléments étrangers.

#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

La pénalisation des personnes LGBT a un impact profond sur l’épidémie de VIH, par ailleurs. Ce type de lois empêche les personnes d’accéder au dépistage, aux traitements et à la prévention. Il est impossible d’avoir un bon aperçu de l’épidémie et de son impact chez les gays, s’il est illégal pour un homme de dire qu’il couche avec des hommes.

L’association MSMGF effectue un gros travail pour permettre un meilleur accès à la prévention et aux traitements.

Son article, publié récemment, montre comment les programmes globaux peuvent avoir une influence sur les lois homophobes. Des programmes et des institutions qui ont de l’argent et du pouvoir peuvent influencerons les politiques si ils décident de donner la priorité aux personnes LGBT.

Les lois anti-LGBT sont inhumaines et injustes. Nous pouvons construire une coalition de militants, de sociétés civiles, et d’entreprises pour demander aux gouvernements de rendre des comptes, changer les lois et sauver des vies. Nous devons nous investir pour les personnes LGBT et défendre les droits humains. Dépénalisons les lois anti-LGBT maintenant. Cliquez ici pour soutenir la campagne sur Facebook et Twitter.

/hornet.com

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Grande Bretagne : nouvelle attaque homophobe

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Grande Bretagne : nouvelle attaque homophobe

Trois personnes ont été grièvement blessées après avoir été victimes d’une agression à Blackpool, dans le nord-ouest de l’Angleterre, le week-end dernier.


Joe Clarke, 22 ans, et ses deux amis, Summer Tarrant 20 et David Westworth, 24 ans, ont été violemment attaqués alors qu’ils revenaient d’une soirée.


Le samedi 17 février, vers 17 h 30, heure locale, la police a déclaré que le trio avait été victime d’abus homophobes


Le jeune homme a raconté comment il avait été battu et perdu connaissance avant que l’un des agresseurs ne commence à « piétiner » sa tête.


Joe Clarke a déclaré qu’il ne se sentait plus en sécurité dans sa ville natale: «Nous sommes allés en soiré après le travail. J’étais presque arrivé à la maison quand un homme a crié des insultes homophobes.»


«J’ai été frappé par un homme  et je suis tombé par terre inconscient».
«Mes amis m’ont dit qu’un homme m’avait frappé à la tête. Ça a été vraiment douloureux. Je ne veux pas vivre près de là où c’est arrivé « , a-t-il déclaré à Fleetwood Today .


Summer Tarrant a raconté comment elle a été laissée impuissante et «brisée» après avoir été frappée au visage et frappée au sol.
Pendant ce temps, l’ami de Clarke, David Westworth, a déclaré: Nous étions tous sortis et avons passé une excellente soirée en ville. Nous retournions chez Joe quand ces hommes ont commencé à nous injurier .Ils marchaient vers nous et j’ai essayé de leur parler et j’ai été frappé à la bouche et frappé au visage.»


«Je suis tombé par terre et ils m’ont donné des coups de pied dans les côtes et m’ont frappé partout. J’étais allongé sur le sol,  en essayant de protéger ma tête et mon visage avec mes bras. C’était horrible.


Quand j’ai réussi à m’asseoir, je pouvais voir Joe couché inconscient avec du sang qui coulait sur son visage», précise-t-il.
À la suite de l’attaque, un porte-parole de la police a déclaré: On pense que les délinquants sont des hommes dans la mi-vingtaine.
Les victimes ont subi de nombreuses blessures et ont été soignées à l’hôpital Victoria de Blackpool. Nous croyons que c’est une attaque isolée et non provoquée.

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