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Les députés des Outre-Mer "refusent l’homophobie"

Publié le par justin

Les députés des Outre-Mer "refusent l’homophobie"

7 députés des Outre-Mer ont signé une tribune contre les violences liées aux orientations sexuelles.

Des députés de La Réunion, de Guyane et de Guadeloupe, ont signé une tribune pour lutter contre les exclusions des personnes LGBT+.

Les 7 députés

Ericka Bareigts, députée de La Réunion ; Huguette Bello, députée de La Réunion ; Justine Bénin, députée de la Guadeloupe ; David Lorion, député de La Réunion ; Jean-Hugues Ratenon, député de La Réunion ; Olivier Serva, député de la Guadeloupe ; Gabriel Serville, député de la Guyane.

La tribune

2018 commence et l’Australie, pays voisin de la France d’outre mer, vient d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe. Désormais, 23 pays autorisent les femmes qui aiment une femme, les hommes qui aiment un homme à célébrer publiquement leur union. L’égalité avance et c’est tant mieux !

L’entrée dans la loi des diverses orientations sexuelles ou identités de genre avance depuis cinquante ans, depuis 1968, cependant la loi ne fait pas les mentalités ; elle participe éventuellement de leur évolution, venant ponctuellement protéger les personnes persécutées à raison de ce qu’elles sont.

Beaucoup reste à faire, s’agissant des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bi & trans) ou d’autres minorités mais aussi de la majeure partie de l’humanité : l’actualité rappelle les écarts qui demeurent selon le sexe, au quotidien (dans les tâches ménagères, sur les fiches de paie, dans les assemblées ou les conseils d’administration), malgré les lois censées faire advenir l’égalité femmes-hommes. Nos sociétés continuent de vivre avec le sexisme, cette idée selon laquelle être un homme est mieux qu’être une femme, et c’est insupportable.

 

Être différent dans son orientation sexuelle, dans la manière dont on vit son identité de genre reste source de difficultés, de discriminations, d’exclusion au quotidien dans un univers par principe "hétérocentré". Si les lois ouvrent de nouveaux droits, la vigilance est nécessaire : les violences et les discriminations lesbophobes, homophobes, biphobes et transphobes sont monnaies courantes. Les témoignages en sont nombreux, outre-mer comme dans l’Hexagone : le dernier rapport annuel de l’association SOS homophobie en restitue certains.

 

Outre-mers, d’autres associations peuvent être citées, membres notamment de la fédération "Total Respect - Tjenbé Rèd". Fait unique, ô combien encourageant, des États généraux des Français/es d’outre-mers LGBT & de leurs ami/e/s ont été lancés le 14 février 2017 au ministère des outre-mer (en présence de deux ministres et deux délégués interministériels, avec le soutien de plusieurs député/e/s et de nombreuses, nombreux responsables associatifs). La déclaration de principes et d’objectifs adoptée permettra au monde LGBT & au monde ultramarin de défendre dans un cadre officiel les droits de chacun, chacune, qu’il ou elle soit en Europe ou habite outre-mer de combattre une vision "exotisante" des questions ultramarines ; simultanément, elle permettra au monde ultramarin de combattre une vision "européisante" des questions Lesbiennes, gays, bisexuelles ou trans-identitaires.

 

Nous, législatrices et législateurs de la France des outre-mers, fabriquons la loi au nom du peuple français mais notre mission est aussi de veiller à son application. Cette double mission nous oblige et nous aurons à coeur d’accompagner nos compatriotes LGBT+, leurs ami/e/s, leurs proches, leurs parents et leurs familles afin de combattre les exclusions, de faire advenir l’égalité concrète "pour tous" en dialoguant constamment avec les élu/e/s, le s institutions, les associations comme avec nos compatriotes.

 

Ce 14 février, nous souhaitons partager avec toutes et tous les Français/es d’outre-mers, de naissance ou de coeur, d’ici ou de là-bas, hommes ou femmes, lesbiennes, gays, bi ou trans, jeunes ou vieux, sans emploi ou au travail, malades ou non ! Ensemble, notre unité sera notre chance !

 

linfo.re

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Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Publié le par justin

Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Un ami du lycée plaide non coupable du meurtre de Bernstein

Lorsque l'étudiant en deuxième année de l'Université de Pennsylvanie, Blaze Bernstein, est rentré à Orange County pour les vacances d'hiver, personne n'aurait pu prévoir le récit de la tragédie et de l'intrigue qui allait suivre.

L'étudiant juif populaire a été porté disparu le mercredi 3 janvier et a été découvert mardi dans une tombe peu profonde à Borrego Park. Le parc, à peine un mile de sa maison dans la banlieue aisée de Foothill Ranch, est à seulement une heure au sud de Los Angeles.

La police a immédiatement appelé la dernière personne à l'avoir vu vivant: son ami de lycée Sam Woodward.

Peut-être de manière compréhensible, M. Woodward a semblé ébranlé par les événements. De façon moins compréhensible, cependant, il a dit qu'il avait conduit à la maison de sa petite amie après avoir quitté M. Bernstein ce soir-là, bien qu'il ne se souvienne ni de l'adresse de son amie ni de son nom de famille.

D'autres soupçons sont tombés sur M. Woodward avec la récupération d'une vidéo en ligne de lui reprenant un meurtre brutal du film "American History X"

Bientôt, les détails ont émergé de l'implication de M. Woodward dans la division Atomwaffen, un groupe néo-nazi américain qui a été lié à plusieurs meurtres aux États-Unis au cours des deux dernières années. 

ProPublica a rapporté que M. Woodward avait assisté à une formation de trois jours avec le groupe au Texas. Nommé d'après l'allemand pour «Division des armes atomiques», il s'agit d'un «groupe fasciste armé dont le but ultime est de renverser le gouvernement américain par l'utilisation du terrorisme et de la guérilla», indique le site internet .

Mais d'autres liens se sont entrelacés pour faire ce récit d'horrible meurtre.

Ce n'est pas seulement l'histoire d'un juif qui aurait été tué par un nazi dans une banlieue blanche aisée; cela peut aussi être un crime homophobe. Dans sa police, M. Woodward a ajouté que M. Bernstein, ouvertement homosexuel, avait tenté de l'embrasser.

Et aux oreilles américaines, les noms au centre du récit qui se déroule - Woodward et Bernstein - confèrent à l'affaire un écho bizarre. Les deux noms sont déjà inextricablement liés comme les journalistes qui ont brisé le scandale du Watergate.

Mais le public a embrassé la réponse des parents de Blaze, Gideon Bernstein et Jeanne Pepper, qui a été forte, publique et exemplaire. 

Insistant sur une réponse d'amour et de bonté face à la haine et au meurtre, les parents ont mis en place une page Web pour permettre aux gens de faire des dons à la Fondation de la communauté juive du comté d'Orange.

Le fonds "apportera un soutien aux organisations que Blaze aurait aimé soutenir", ont-ils déclaré.

Mme Pepper a parlé publiquement du besoin de montrer «comment, même face à la tragédie et à la perte, il y a quelque chose de mieux à se concentrer plutôt que de l'amertume, de la vengeance, de l'apitoiement et du regret».

"Nous voulions que les gens adoptent l'amour, la tolérance et la gentillesse, pour faire le bien", a-t- elle dit .

Sam Woodward, traduit en justice vendredi dernier, a plaidé non coupable de meurtre. Il est détenu avec une caution de 5 millions de dollars [3.59 millions de livres sterling] assortie de conditions, y compris la surveillance par GPS, un couvre-feu et une ordonnance de protection pour la famille de la victime s'il est libéré. Il devrait être de retour au tribunal le 2 mars.

Dan Friedman est l'éditeur exécutif de Forward.com

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Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

Publié le par justin

Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

Jaimie Deblieck, le gagnant du concours de Mister Gay Belgium 2017, a été attaqué par des inconnus la nuit dernière alors qu’il sortait avec des amis à Roulers

Jaimie Deblieck, vainqueur du concours Mister Gay Belgium l’année dernière, a été frappé dans la nuit de vendredi à samedi par un inconnu, alors qu’il était de sortie à Roulers, sa ville natale. Hospitalisé le temps d’un contrôle, le jeune homme de 22 ans a finalement pu rentrer chez lui.

Dès son retour, il a publié une photo sur les réseaux sociaux en y ajoutant un commentaire faisant référence à son agression : « M’attaquer par derrière est une chose, mais me qualifier de « Putain de PD » en est une autre, et tu vas le regretter. Je ne vais pas laisser passer ça, lâche », a-t-il écrit.

https://www.facebook.com/jaimiedeblieck/posts/1541746799228409

Le jeune homme a porté plainte auprès de la police.

 

 

sudinfo.be

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Afrique du Sud Un couple gay insulté et humilié par la police, la scène diffusée dans une vidéo

Publié le par justin

Afrique du Sud Un couple gay insulté et humilié par la police, la scène diffusée dans une vidéo

Un couple homosexuel sud-africain a été victime d'insultes et d'humiliation homophobes de la part de deux policiers. La scène a été filmée et diffusée sur internet dans une vidéo devenue virale, ruinant la vie des deux victimes

Deux agents de police ont intimidé, insulté et humilé deux hommes qu'ils ont surpris alors qu'ils avaient une relation sexuelle dans une voiture à Pietermaritzburg, en Afrique du Sud.

Une vidéo de la scène est apparue sur les réseaux sociaux dans laquelle on voit les deux hommes, affligés et effrayés, essayant de couvrir leurs parties génitales mais s'en voyant interdits par leurs agresseurs.

Assis dans leur véhicule, complètement exposés, ils sont l'objet des insultes et des injures des policiers.

Un des officiers demande même à son collègue de prendre des photos du couple, avant de leur crier dessus alors qu'ils tentent une fois de plus de se couvrir.

Le couple s'excuse désespérément, mais l'un des agresseurs leur dit: "C'est une honte de ce que vous faites. Les hommes ne sont pas censés faire cela".

L'un des policiers plaisante alors sur l'arrestation du couple, avant de leur dire finalement de s'habiller et de s'en aller.

Thabiso Mogapi, président d'Action for Social Justice International, a déclaré que son organisation avait identifié le couple et les soutenait avec une aide psychologique et juridique.
"Ils ne s'en sortent pas du tout", a-t-il dit. L'un des deux hommes est un enseignant et il se fait maintenant moquer par ses propres élèves et ses collègues".

La famille de l'autre l'a renié. Ils ne savaient pas qu'il était gay. 
Il a déclaré que les hommes qui avaient filmé la vidéo et l'avaient mise en ligne sur les réseaux sociaux avaient "ruiné et détruit" la vie des deux victimes.

Le Réseau gay et lesbien de Pietermaritzburg a déclaré que la vidéo était "méprisable" et "bouleversante".
"Nous voulons aller plus loin et nous essayons de mettre la main sur le couple afin que nous puissions les aider à faire des déclarations s'ils veulent faire ouvrir une enquête", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la police d'Alexandra a déclaré qu'elle essayait de déterminer qui étaient les officiers présumés responsable de la vidéo.
Elle a précisé que si le couple ne se présentait pas et n'engageait pas de poursuites contre les hommes qui les ont maltraités, il serait difficile d'enquêter. "La police est formée pour ne pas discriminer. C'est contre la loi", a-t-elle a ajouté.

Il est cependant probable que le couple ne décidera pas d'engager des poursuites car la plupart du temps les victimes ont peur d'être identifiées et abusées à plus grande échelle encore.

 

 

e-llico.com

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Un père viole sa fille lesbienne de 16 ans. Pour la convaincre que c’est mieux avec les hommes !

Publié le par justin

Un père viole sa fille lesbienne de 16 ans. Pour la convaincre que c’est mieux avec les hommes !

Un homme de 54 ans a été condamné à 21 ans de prison pour avoir violé sa fille lesbienne de 16 ans.

Selon l’enquête réalisée par la police britannique, Le père de la jeune adolescente est rentré dans une colère noire après avoir appris l’orientation sexuelle de son enfant.

En effet, Le père aurait alors violé sa fille dans le but de lui faire prouver que le sexe avec les hommes étaient meilleurs.

Il l’a alors agressée sexuellement et l’a violée… « En tant que jeune fille de 16 ans qui découvre qu’elle est homosexuelle, et qui doit faire face à sa nouvelle identité, elle a décidé de vous faire cette révélation. Vous avez réagi avec une colère incontrôlée, avant de la violer. Son témoignage a été très grave à entendre », explique ainsi la juge qui a décidé d’envoyer le père de famille de trois enfants en prison.

 

Selon l’enquête de la police britannique, l’homme aurait également abusé de ses deux autres filles durant deux longues décennies.

Loin de ce cas Horrible. Quelques Parents ne veulent accepter que leurs enfants ont des orientations sexuelles différentes. 

Il peut être très difficile pour des adolescents de décider d’annoncer leur identité homosexuelle à leurs parents. Ils peuvent haïr l’idée de « mentir » en ne se confiant pas à eux, tout en s’inquiétant de leur réaction. Parfois, les parents soupçonnent que leur enfant est gai. Ils peuvent toutefois se tromper. Attendez que votre adolescent soit prêt à se confier.

Certains adolescents ne sont pas prêts à annoncer leur orientation sexuelle avant l’âge adulte. Si une bande dessinée ou une émission de télévision porte sur l’homosexualité, vous pouvez en discuter et réussir à faire savoir à votre fille ou votre fils que vous l’aimez, quelle que soit son orientation. 

Certains adolescents se confieront à un frère, à une sœur ou à un cousin avant d’en parler à un parent, et ils choisiront souvent de se confier à un seul parent en premier. Parfois, les parents amènent leur adolescent chez le médecin parce qu’ils veulent « un diagnostic ». Ils n’arrivent pas à croire ce que leur dit leur adolescent. Il n’y a pas de prise de sang ou d’autre test pour établir qu’une personne est gay.

 

natacha.co

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Zambie La police aux trousses de deux lesbiennes présumées

Publié le par justin

Zambie La police aux trousses de deux lesbiennes présumées

La police zambienne s'est lancée mercredi à la recherche de deux jeunes femmes dont des photos publiées sur les réseaux sociaux peuvent suggérer qu'elles sont homosexuelles, une relation répréhensible dans ce pays africain très conservateur

"Nous enquêtons sur les photos de ces deux filles qui circulent sur les réseaux sociaux", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la police locale, Esther Katongo.

Ces images montrent les deux filles affalées sur un canapé, la tête de l'une reposant sur la poitrine de l'autre.

L'unité de la police en charge des crimes sur internet a été mobilisée pour tenter de les identifier et de procéder rapidement à leur arrestation, a précisé Esther Katongo.

La Constitution de la Zambie n'interdit pas explicitement les relations homosexuelles mais prohibe toute "relation charnelle contre l'ordre naturel".

Son code pénal punit la sodomie - bannie depuis la colonisation britannique - d'un maximum de quinze ans de prison.

Réélu en 2016, le président Edgar Lungu s'est fait remarquer à plusieurs reprises ces dernières années par ses diatribes contre les homosexuels, en dépit des invites insistantes à la tolérance de certains des principaux pays donateurs de la Zambie.

"Ceux qui défendent les droits des gays devraient aller en enfer", a-t-il lâché en 2013, alors ministre des Affaires étrangères, à l'endroit de deux hommes poursuivis pour actes "contre nature".

(Source AFP)

 

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Grande-Bretagne Un jeune néo nazi jugé pour avoir projeté un attentat contre un bar gay

Publié le par justin

Grande-Bretagne Un jeune néo nazi jugé pour avoir projeté un attentat contre un bar gay

Dans le nord de l'Angleterre, un néo nazi est jugé pour avoir planifié une attaque terroriste contre un événement gay dans un pub.Un néo nazi britannique âgé de 20 ans est jugé depuis mardi à Leeds, en Angleterre, pour avoir planifié un attentat terroriste motivé par sa haine des homosexuels.

Selon le procureur, Ethan Stables (photo) voulait attaquer un bar le "New Empire" dans sa ville natale à Cumbria lors d'un événement gay et ainsi tuer des gens.

Il avait rassemblé des armes - dont un fusil, un pistolet, une machette et une hache - pour commettre une attaque meurtrière. Il aurait également expérimenté des explosifs.

Son plan aurait été déjoué après qu'il s'en soit ouvert sur un groupe Facebook sur le thème nazi. Cela a conduit une femme à téléphoner à la police et à publier un avertissement sur Twitter.

Sur le chat, Ethan Stables a fait part de son aversion pour les "bâtards homosexuels". "J'en ai assez, je ne veux pas vivre dans un monde gay et je ne veux pas que mes enfants vivent dans un tel monde", "je m'en fous si je meurs, je me bats pour quelque chose en quoi je crois, l'avenir de mon pays, mon peuple et ma race", avait-il écrit.

Il a agi à partir d'une "haine profonde" contre les minorités, en particulier les homosexuels et les lesbiennes, a déclaré le procureur Jonathan Sandiford.

"Le 23 juin 2017, il a appris que le pub New Empire organisait un événement LGBT, une 'nuit de la fierté', qui l'a mis en colère, a-t-il expliqué. Il a commencé à prendre des photos et à scruter le pub, et il voulait commettre l'attaque le soir même".

L'avocat de l'accusé a nié toutes les allégations. Son client n'est pas un néo-nazi, mais un "fantastmeur", soutient-il. Il affirme qu'il voulait juste s'amuser sur les réseaux sociaux, mais ne s'attendait jamais à ce que quelqu'un le croie. Il souffrirait également du syndrome d'Asperger, un trouble du développement qui rend difficile les interactions sociales. 

L'accusé est menacé d'une longue peine de prison. La procédure devrait être terminée dans deux semaines. 

 

 

 

http://e-llico.com

 

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Violences à relents homophobes : ils lui mettent un balai dans les fesses pour le punir près de Rouen

Publié le par justin

Violences à relents homophobes : ils lui mettent un balai dans les fesses pour le punir près de Rouen

Rouen (SEINE-MARITIME) - Ce 23 janvier, devant le tribunal correctionnel de Rouen, un jeune homme de 20 ans est accusé d’avoir commis des violences sur un de ses camarades de foyer. Les faits ont été commis à Saint-Aubin-Epinay avec l’aide d’un mineur. Le 10 janvier 2016, un jeune pensionnaire de 16 ans se plaint d’avoir été victime de sévices de la part de deux de ses camarades. Il explique qu’un jeune homme majeur l’a tenu pendant qu’un mineur lui donnait des coups sur et dans les fesses avec un balai. Devant le tribunal, le majeur explique avoir voulu « punir » son camarade parce qu’il aurait fait des gestes suggestifs avec le balai devant eux. Il avait déclaré devant les policiers : « Je voulais lui faire comprendre que ce n’était pas bien d’être homosexuel. » Le tribunal le condamne à une peine d’un mois de détention avec sursis et à 105 h de travail d’intérêt général.

 

.paris-normandie.fr

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« Goût bacon », le film qui propulse la Grande Borne dans la course aux César

Publié le par justin

« Goût bacon », le film qui propulse la Grande Borne dans la course aux César

En moins de 13 minutes, «Goût bacon» d’Emma Benestan, réalisé avec l’association 1 000 Visages, aborde la thématique de l’homosexualité dans les cités. Un scénario porté par Adil Dehbi et Bilel Chegrani, originaires de Viry-Châtillon et de Grigny.

Il y a eu la vague «Divines» en 2017, il y en aura peut-être une «Goût Bacon» en 2018. Après le succès du premier long-métrage d’Houda Benyamina, une Caméra d’or lors de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes en 2016 et trois César en 2017, l’association 1 000 Visages qu’elle a fondée en 2006 continue de propulser de nouveaux talents sous les projecteurs.

Cette année, c’est la réalisatrice Emma Benestan qui est dans la course aux César avec son court-métrage, «Goût Bacon». Un film de treize minutes, entièrement tourné à Grigny, dans le quartier de la Grande-Borne, qui aborde les thèmes de l’homosexualité, de la rumeur ou encore de la religion. L’académie des César a jusqu’à la fin du mois pour voter et sélectionner les nominés.

Un quartier sensible, une rumeur d’homosexualité et une quête d’alibi pour «sauver leur réputation». Dans «Goût Bacon», Adil et Bilel incarnent deux adolescents de la Grande Borne. Sur les réseaux sociaux, un cliché ambigu circule. Il n’en faut pas plus pour que les on-dit colportent la prétendue relation amoureuse entre les deux amis. Un bruit qu’ils vont s’évertuer à faire disparaître. Coûte que coûte.

«C’est un sujet tabou en banlieue»

«L’homosexualité est encore un sujet tabou», note Bilel, l’un des comédiens qui, comme dans le film, habite toujours à la Grande Borne. «On l’a bien vu avec le mariage pour tous, le débat a été très long, poursuit l’acteur de 17 ans. Et dans les quartiers, on ne peut pas dire que l’on en parle beaucoup… »

Avec ce film, l’équipe entend faire bouger les lignes. «Il n’y a pas que dans les quartiers que la question de l’homosexualité est taboue, fait remarquer Adil. Mais dans une cité, on est dans un milieu plus dur car la virilité entre mecs est extrêmement présente.»

«La thématique de l’homosexualité est née en discutant avec les jeunes, se rappelle la réalisatrice, Emma Benestan. C’est un sujet tabou en banlieue, j’ai voulu l’aborder sous l’angle de la comédie et en dehors des clichés machistes. C’est pour cette raison que j’ai choisi des personnages masculins sensibles, vulnérables et des filles avec un fort tempérament.»

Depuis, l’un des acteurs tourne avec Deneuve et dans une série sur Canal +

Avec cette première expérience cinématographique, les deux comédiens de 17 et 18 ans ont trouvé leur voie. «On n’avait jamais fait de cinéma avant, s’amusent-ils. D’ailleurs, on ne pensait même pas pouvoir en faire. C’est en passant devant la MJC Aimé-Césaire de Viry-Châtillon où se déroulait un atelier que le directeur nous a conseillé de participer. Il y avait le projet d’un voyage en Vendée pour découvrir les métiers du 7e art, c’est ça qui nous a poussés à nous inscrire.»

Depuis, les deux amis multiplient les castings. Adil a décroché son baccalauréat et un rôle dans la série d’Arte «Cannabis», aux côtés d’une autre révélation de l’association 1 000 Visages et du film Divines, Yasin Houicha. Il sera aussi l’affiche du film de Kheiron «Mauvaises Herbes», avec Catherine Deneuve et André Dussolier. Quant à Bilel, il court les castings... et passe son bac.

La violence contre les homosexuels «deux fois plus forte» dans les quartiers

«Dans les quartiers, la violence qui vise les homosexuels est deux fois plus forte», constate Frédéric Gal, directeur général de l’association Le Refuge, qui accompagne et héberge les jeunes gays, lesbiennes et personnes transidentitaires en situation d’errance. «Souvent, le problème est qu’ils ne peuvent en parler à personne, détaille-t-il. Ils se retrouvent isolés par le poids des charges familiales, amicales, culturelles ou encore religieuses.»

Trop jeunes pour voler de leurs propres ailes, les adolescents multiplient les stratagèmes pour faire diversion. «Il se passe alors quelque chose de très paradoxal, ajoute le représentant du Refuge. Pour dissimuler leur homosexualité, certains développent des comportements homophobes. Rejeter leur identité est un moyen de se protéger mais cela crée une double frustration».

En 2016, l’association a offert 25 643 nuitées à 229 jeunes venus de toute la France et même de l’étranger. Un chiffre qui cumule des nuits d’hôtel et 85 places en hébergement relais.

 

«On nous disait que l’homosexualité était une maladie»

Elisa, 20 ans, a quitté son quartier à cause des brimades

Ses premiers flirts, Elisa les a vécus cachés. Elle a 14 ans lorsqu’elle rencontre une jeune fille de sa cité de Montpellier. «Il a fallu que je me cache, confie-t-elle. Je m’inventais des activités pour aller la voir.» Un jour «à la salle de sport», un soir «invitée à dîner», Elisa est obligée de mentir pour s’échapper du cocon familial.

«Nous nous retrouvions dans un parc, poursuit la jeune femme aujourd’hui âgée de 20 ans. Il fallait trouver un lieu proche de la cité mais en même temps assez loin pour ne pas être repérée.» Malgré les précautions, leurs ruses sont démasquées en quelques mois. «Quand on nous a découvertes, on a été insultées, souffle-t-elle. Le harcèlement moral est devenu quotidien, puis il y a eu des violences physiques. On nous disait que l’homosexualité était une maladie, qu’il fallait nous soigner.»

Face à ce déversement de violence, Elisa finit par quitter la cité où elle a grandi. «J’ai dû vivre dans des squats avant d’être prise en charge par l’association Le Refuge, indique-t-elle. Heureusement qu’ils sont là pour nous redonner une stabilité. Aujourd’hui, le quartier, c’est terminé.»

.leparisien.fr

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À Dallas, les meurtriers homophobes frappent encore sur Grindr

Publié le par justin

À Dallas, les meurtriers homophobes frappent encore sur Grindr

À Dallas, la communauté homosexuelle est de nouveau ciblée par des assaillants. Ils utilisent Grindr pour attaquer leurs victimes à domicile.

En décembre, la police de Dallas fait face à une vague de cambriolages et attaques qui font sept victimes. Elles sont assassinées dans leur appartement, où elles sont préalablement cambriolées et battues.

Les victimes, des hommes, se répartissent sur le comté sans logique certaine, comme si rien ne les liait. Jusqu’à ce que les forces de l’ordre trouvent chacune des victimes sur le réseau de rencontres gay Grindr où les assaillants opéraient pour préparer leurs coups.

« LES GENS SONT CIBLÉS POUR LEUR ORIENTATION SEXUELLE »

Il s’agirait pour les autorités de crimes homophobes et non seulement de meurtres dans ce cadre-là. Une organisation, nommée Take Back Oak Lawn, défend le caractère homophobe des crimes. Cette dernière avait été créée il y a trois années à Dallas où la communauté homosexuelle avait subi des méthodes similaires. Dans le quartier Oak Lawn de Dallas, l’association avait face jusqu’à 12 crimes homophobes.

Aujourd’hui, la communauté se mobilise de nouveau alors que l’affaire semble se reproduire. Lee Dougherty, de l’organisation, rappelle à NBC : « Nous pensons sincèrement que ce n’est pas résultat de l’utilisation d’une app ou d’un site, ou même d’un bar ou d’un endroit où nous allons. En réalité, ça affecte malheureusement les gens sur tous les pans de leur vie. Ce qui attriste c’est de voir dans ce scénario que les gens sont ciblés pour leur orientation sexuelle.  » Depuis, Take Back Oak Lawn mène une campagne sur les réseaux sociaux pour rappeler les bonnes pratiques sur ce type d’application.

La police de son côté assure avoir placé une personne en détention alors que les enquêteurs cherchent encore à établir différents suspects. Le premier responsable détenu pourrait être un jeune homme de 17 ans, il n’aurait pas agi seul selon les enquêteurs. En attendant le dénouement de cette affaire, les forces de l’ordre utilisent Facebook pour sensibiliser les jeunes gens aux dangers des applications de rencontres. Le département de la police de Dallas écrit : « Durant le mois de décembre 2017, sept victimes ont été cambriolées et attaquées à Dallas, leur localisation avait été trouvée à cause de l’utilisation de l’application de rencontres Grindr  ».

 

numerama.com/

 

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Un couple lesbien a été violé, tué et incendié en Afrique du Sud

Publié le par justin

Un couple lesbien a été violé, tué et incendié en Afrique du Sud

La police a arrêté huit personnes

La police a trouvé le couple de lesbiennes Joey et Anisha van Niekerk mortes après une attaque brutale à Mooinooi, en Afrique du Sud. Les femmes ont été violées, tuées et brûlées.

Les autorités ont arrêté huit personnes en association avec le crime.

Le couple s'est marié il y a trois ans. Le 10 décembre, les femmes ont quitté la ville pour assister à des funérailles. Cependant, lorsqu'ils ne sont jamais arrivés à Pretoria et qu'ils ne sont pas non plus retournés chez eux, la police a lancé une enquête et les a recherchés.

Premièrement, les autorités ont trouvé leur voiture abandonnée. Puis, le 28 décembre, ils ont trouvé les restes carbonisés de la van Niekerks.

Ils ont arrêté les personnes suivantes, maintenant en jugement: Jack Mokotedi, 18 ans; Maruschka Opperman, 18 ans; Mercia Witney Van Rooi, 21 ans; Aaron Sithole, 23 ans; Vincent Strydom, 29 ans; Moses Rakubu, 33 ans; Alex Mudau, 36 ans; et Koos Strydom, 53 ans.

Ils sont accusés de meurtre, de viol, d'enlèvement, de cambriolage, de possession illégale d'armes à feu et d'obstruction à la justice.

Le frère d'Anisha, Wynand, a qualifié les dernières semaines de «rien de moins qu'un cauchemar».

Il a également posté à leur sujet sur Facebook hier (17 janvier).

 

C.L.

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A Melilla, une trentaine d'homosexuels marocains demandent l'asile à l'Espagne

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A Melilla, une trentaine d'homosexuels marocains demandent l'asile à l'Espagne

Les autorités espagnoles ont placé une trentaine d'homosexuels marocains, hommes et femmes, dans des centres d'accueil des migrants clandestins à Mellila, en attendant que ces derniers complètent les démarches d'octroi de l'asile politique.

D'après la parution du mercredi 18 janvier du quotidien Assabah, environ 30 homosexuels, pour la plupart des étudiants, ont demandé l'asile et la protection subsidiaire à l'Espagne et ce, vu les dangers qui pèsent sur leurs vie dans leur pays d'origine à cause de leur orientation sexuelle.

D'après la même source, les autorités espagnoles de Mellila reçoivent ,depuis cinq ans maintenant, de plus en plus de demandes d'asile liées à l'orientation sexuelle et ce depuis qu'un Marocain homosexuel avait annoncé, pour la première fois en 2013, qu'il comptait demander l'asile à l'Espagne.La majorité de ces demandeurs d'asile fuient la maltraitance et les agressions subies au Maroc ainsi que les risques de poursuite en justice. Rappelons que selon l'article 489 du code pénal du Maroc, les relations homosexuelles sont punies d’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams.

 
 

.h24info.ma

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Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

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Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

Le président tchétcène Kadyrov a accusé des membres de la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev, disparu depuis plusieurs mois, de l'avoir elle-même assassiné à cause de son homosexualité présumée.

C'est une forme d'aveu comme quoi le jeune chanteur serait mort et un déni macabre du fait qu'il a été victime de la persécution gay de masse conduite en Tchétchénie depuis près d'un an.

Une vague de persécution des hommes homosexuels dans la république russe semi-autonome de Tchétchénie a cours depuis neuf mois.

Le président Ramzan Kadyrov reconnaît indirectement pour la première fois que les homosexuels existent bele et bien dans la région et sont tués, deux réalités qu'il a nié jusqu'ici.

Zelimkhan Bakayev a disparu en août 2017 après s'être rendu à Grozny où il était venu pour le mariage de sa soeur.

Des témoins oculaires ont rapporté à la chaîne de télévision Doschd que l'homme de 25 ans avait été arrêté dans la ville par les forces de sécurité.

Une source proche des activistes LGBT dans la région a déclaré que Zelimkhan Bakaev a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été enlevé par la police dans les trois heures qui ont suivi, ont-ils affirmé. Dans les dix heures, il a été assassiné".

Le chanteur vivait à Moscou depuis des années et devaient assister à une émission de télévision populaire russe peu de temps après sa disparition.

"Ses parents n'ont pas pris soin de lui, et c'est honteux que l'un d'entre eux disent maintenant que Kadyrov l'a tué. Il n'y a aucune preuve d'implication du gouvernement. Qui peut dire que j'ai donné un tel ordre?", a affirmé le dctateur tchétchène qui n'a donné aucune preuve à l'appui de la thèse qu'il a avancée.

Dans une interview à la radio, le père de Zelimkhan Bakayev a déclaré jeudi que personne de sa famille n'avait pas tué son fils. Les amis du chanteur ont souligné, qu'eux non plus ne croyaient pas dans l'implication de la famille

 

..e-llico.com/

 

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Ghana: Maman a dit à la foule de battre sa fille lesbienne

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Ghana: Maman a dit à la foule de battre sa fille lesbienne

Poursuivis par des hommes armés de machettles les LGBTI du Ghana révèlent une extrême persécutiones 

Une mère a dit à une foule de battre sa fille lesbienne et sa petite amie au Ghana.

Les LGBTI dans le pays d'Afrique de l'Est ont révélé une extrême persécution, discrimination et abus.

Même si certains responsables ghanéens ont publiquement appelé à la fin de la violence contre les personnes LGBTI , le pays criminalise toujours l'activité homosexuelle.

Les hommes brandissent des machettes pour chasser les personnes LGBTI des villages. Les femmes et les hommes sont violés et sentent qu'ils ne peuvent pas le dire à la police. Les personnes LGBTI sont agressées pour les «guérir» de leur sexualité.

Human Rights Watch a exposé ces histoires dans un rapport de 72 pages montrant comment les personnes LGBTI au Ghana ont une «citoyenneté de seconde classe».

Ghana: Poursuivi par des machettes, violé et battu par une foule

Une jeune femme a dit que sa mère soupçonnait qu'elle était en couple avec une autre femme.

La mère a organisé une foule et leur a dit de la battre ainsi que sa petite amie en mai 2016.

Les deux femmes ont ensuite été forcées de fuir le village.

Un homme, à Nima, Accra, a été brutalement agressé par la foule, membres d'un groupe d'autodéfense, parce qu'ils soupçonnaient qu'il était gay.

Et une jeune femme ne peut pas retourner retrouver sa fille de deux ans après avoir été chassée d'un village par des hommes armés de machettes.

"Le pasteur a dit que je devais tout confesser avant de mourir"

Pearl, une femme de 30 ans, a été convoquée à une réunion dans sa ville avec le directeur général du district.

«J'ai été emmenée dans la salle de conférence et asseoir au milieu d'une cinquantaine de personnes», a-t-elle dit.

«Ils m'ont demandé si j'étais lesbienne et j'ai dit non.

Un policier m'a donné un coup de pied avec sa botte sur la bouche, il m'a dit que je ne devais pas parler. J'ai commencé à saigner.

'Alors tout le monde a commencé à me battre. Ils m'ont emmené dehors, me traînant et me battant en même temps.

«Un jeune garçon a mis un pneu de voiture autour de mon cou et a versé de l'essence sur mon corps, prêt à me brûler.

Le pasteur a dit que je devrais tout confesser avant de mourir.

L'interdiction des homosexuels entraîne une persécution accrue

Beaucoup de femmes gaies et bi confessaient qu'elles étaient mariées de force. Certains sont «violés» pour les «guérir».

Quand la famille d'une jeune fille a suspecté qu'elle était gay, ils l'ont emmenée dans un camp de prière où elle a été sévèrement battue pendant un mois pour la «détourner» de sa sexualité «déviante».

Les hommes gais sont attirés dans des situations compromettantes et ensuite attaqués, comme l'indique l'un des exemples.

Felix, un jeune homme, a déclaré avoir été violé par un homme qu'il avait rencontré sur les réseaux sociaux. Il n'a pas signalé le viol car il craignait d'être arrêté pour homosexualité.

Plusieurs personnes dans le rapport, 'Pas le choix mais de refuser qui je suis': Violence et Discrimination contre les personnes LGBT au Ghana ', a déclaré que la loi criminalisant l'activité homosexuelle signifie que les Ghanéens continueront à faire face à la violence et la discrimination.

La vie des LGBT au Ghana

Barrière à la justice

HRW a constaté que la crainte des personnes LGBTI est que la loi pourrait être utilisée contre eux, combinée avec la stigmatisation sociale, a servi d'obstacle à la recherche de la justice.

"Avoir une loi sur les livres qui criminalise les comportements homosexuels consensuels des adultes contribue à un climat dans lequel les personnes LGBT sont souvent victimes de violence et de discrimination", a déclaré Wendy Isaack, chercheuse sur les droits LGBT à HRW.

"Les déclarations homophobes de responsables gouvernementaux locaux et nationaux, d'anciens traditionnels et de hauts responsables religieux fomentent la discrimination et, dans certains cas, incitent à la violence".

Edwin Sesange, défenseur des droits des LGBTI en Afrique, est d'accord.

"Ce rapport met une ombre sur sa démocratie et son respect de la vie humaine", a-t-il déclaré à Gay Star News.

«Un pays ne peut pas s'enorgueillir de la modernité en s'accrochant à des lois coloniales anti-LGBTI discriminatoires et dépassées.

"Il est temps de conjuguer nos efforts pour faire tomber ces lois".

Que ce passe t-il après?

Le rapport a constaté qu'à certaines occasions, le Service de police du Ghana avait réagi de manière appropriée aux abus contre les personnes LGBT. La CHRAJ a également mis en place un système en ligne pour enregistrer les allégations de discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre. Il a traité 36 cas.

Le HRW a déclaré que le gouvernement du Ghana devrait abroger la disposition spécifique de la loi sur les infractions pénales qui rend le sexe homosexuel illégal. L'organisation a appelé le gouvernement à agir rapidement pour protéger les personnes LGBT contre toutes les formes de discrimination et de violence.

Il a déclaré que les autorités ghanéennes devraient également engager un dialogue avec la communauté LGBTI afin de mieux comprendre leurs besoins. Le gouvernement ghanéen devrait également se concentrer sur les formes croisées de discrimination qui affectent les femmes gays et bisexuelles. Il doit veiller à ce que les mesures législatives et politiques nécessaires soient prises pour assurer leur sécurité, leur dignité et leur égalité.

"Les Ghanéens LGBT devraient bénéficier de la même protection du gouvernement que tout le monde", a déclaré Isaack.

"Et le gouvernement devrait travailler pour lutter contre la stigmatisation qui soumet les gens à la violence dans leurs propres maisons, l'endroit où ils devraient se sentir plus en sécurité."

 

C.L.

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Temoignage de La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester

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Temoignage de La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester

La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester, a décrit l'intrusion de la presse dans leurs vies après l'attaque.

Le beau-père de l'activiste gay Martyn Hett, tué lors de l'attentat à la bombe de Manchester l'an dernier, a dénoncé l'intrusion de la presse.

S'exprimant sur Radio 4, il dit que des journalistes ont raconté aux soeurs adolescentes de Martyn Hett sa mort à leur domicile pendant qu'il était dehors. Stuart Murray est allé à l'arène où l'attentat d'un kamikaze a frappé le concert d'Ariana Grande. Il voulait savoir si son beau-fils était en sécurité.

La famille de Hett n'était pas la seule à faire face à l'intrusion de la presse dans le sillage de l'attaque.

Une étude est en cours sur la façon dont la deuxième plus grande ville du Royaume-Uni a réagi à l'attaque terroriste. Il a tué 22 personnes et blessé plus de 100 personnes. L'examen a entendu des preuves troublantes de l'intrusion de la presse dans les familles des victimes à la suite de l'attaque.

«Si vous imaginez que vous êtes à la maison à regarder la télévision, et que vous réalisez que votre être cher a disparu. Alors la seule façon d'obtenir des nouvelles est de se diriger vers le stade - alors vous y allez. Nous sommes partis ne sachant pas si Martyn se présenterait chez lui. Nous avons laissé nos filles adolescentes chez nous, ce qui, selon vous, serait un havre de sécurité », a déclaré Murray à Radio 4.

Murray dit que les enfants ont été informés que Hett était mort par des journalistes. Cela s'est produit même si la police n'a pas confirmé sa mort avant 22 heures plus tard ce jour-là.

«Pendant que nous étions en train d'essayer de trouver des nouvelles de Martyn, des journalistes étaient chez nous en train de frapper à notre porte et d'offrir leurs condoléances à nos enfants.

Martyn Hett, 29 ans, originaire de Stockport, était l'une des 22 personnes tuées dans l'explosion de la bombe le 22 mai.

Hett était une figure prolifique sur Twitter et le défenseur des droits LGBTI.

«Martyn était l'icône de nos vies», a déclaré sa famille dans un communiqué lors de ses funérailles . "Alors qu'ils ont enlevé la vie à Martyn, personne ne peut, et ne voudra jamais, prendre Martyn hors de nos vies."

Aujourd'hui, un rapport d'étape sur l'attentat à la bombe suggère maintenant que les organismes publics devraient adopter une charte proposée par une révision dans le désastre du stade de football de Hillsborough.

La charte viserait à protéger les familles confrontées à une perte dans une tragédie publique.

Martyn Hett était un 'superfan' de Mariah Carey

Quand Mariah Carey a entendu les nouvelles de Martyn, elle a  partagé un hommage Instagram sincère . Le chanteur de Loverboy a partagé le message aux fans avec une photo de Martyn portant fièrement un T-shirt de l'ère arc-en-ciel.

Elle a écrit: "Dévastée d'apprendre que l'une des victimes à Manchester faisait partie de la #Lambily. RIP Martyn Hett. '

Temoignage de La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester

Elle a ajouté: «Nous chérirons votre mémoire pour toujours. Sa famille et toutes les familles touchées sont dans mes pensées et mes prières. MC. '

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Une lesbienne se fait tirer dessus et brûler vive à Washington, D.C.

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Une lesbienne se fait tirer dessus et brûler vive à Washington, D.C.

La police n'a pas encore de suspect ou de motivation pour le crime.

Kerrice Lewis, 23 ans, a été brutalement tuée quelques jours après Noël à Washington, D.C.

Le jeudi 28 décembre, la police a répondu à un appel par rapport à des coups de feu sur la rue Adrian. Ils sont arrivés à 19h30 et ont trouvé un véhicule en feu. Après que le feu eut été éteint, les policiers ont trouvé une femme inconsciente et souffrant de coups de feu dans le coffre. Le temps que les pompiers et l'ambulance arrivent, il n'y avait pas de signes de vie.

Les voisins ont révélé avoir entendu plusieurs coups de feu dans la ruelle derrière le bloc de la rue Adrian, et quelques moments plus tard, ils ont vu un feu violent. Kerrice Lewis a crié alors qu'elle essayait de s'enfuir du coffre de la voiture.

 

Lewis a été placée à l'orphelinat à l'âge de 11 ans et a été élevée par ses grands-parents.

Son grand-père, William Sharp, a révélé à Fox 5 DC que c'est comme si son coeur avait été arraché. «Sa mère est décédée d'un anévrisme cérébral et son père a été tragiquement tué dans la région de DC.»

 

Lewis a eu beaucoup de difficulté à passer par-dessus la mort de ses parents.

Elle avait récemment fait de la prison. Son grand-père mentionne qu'elle essayait de reprendre sa vie en main - Lewis travaillait sur des sites de construction et Sharp a noté qu'elle «était vraiment excitée parce qu'elle venait de suivre des cours et qu'elle avait hâte d'en prendre d'autres.»

 

Il a aussi dit qu'elle était un esprit libre et qu'elle était pleine de vie. «Elle illuminait une pièce en parlant et en riant.»

 

La meilleure amie et l'ex de Lewis, Mercedes Rouhlac

La meilleure amie et l'ex de Lewis, Mercedes Rouhlac

Mercedes Rouhlac, la meilleure amie et l'ex de la victime, a dit qu'elle lui «parlait chaque jour.» Rouhlac a dit qu'elle essayait de l'appeler et se demandait pourquoi elle ne répondait pas au téléphone.

La police n'a pas encore de suspect ou de motivation pour le crime.
 
http://quebec.huffingtonpost.ca

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Douala: 2 femmes arrêtées et torturées pour une balade

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Douala: 2 femmes arrêtées et torturées pour une balade

Les Gendarmes de la ville de Douala au Cameroun arrêtent et torturent deux membres de la communauté LGBTI  pour motif de balade commune dans un jardin public le 8 décembre 2017.

Coco, jolie fille de 19 ans, et Vivi, âgée de 20 ans très hommasse, toutes deux élèves dans la ville de Douala, ont été victimes d’une arrestation arbitraire par les éléments de la brigade de Gendarmerie de Ndogbong alors qu’elles faisaient une balade au jardin public de Bonamoussadi le vendredi 8 décembre 2017 aux environs de 21 heures.
 
Après rencontre et échange avec les deux victimes (pour qui les pseudonymes sont utilisés dans cet article, pour la securité), celles-ci résument leur déclaration
faite aux gendarmes:
 
« Nous ne sommes pas en couple mais juste de bonnes amies. L’amitié entre fille est-elle criminelle ? Nous ne cesserons sans doute de nous questionner sur ce fait. Nous nous sommes fixées une rencontre au jardin public de Bonamoussadi afin de discuter de nos problèmes respectifs. Notons que ce jardin est d’ailleurs très fréquenté dans la ville. C’est un lieu ouvert » .
 
Dans les faits, Coco serait arrivée la première au lieu de la rencontre aux environs de 21 heures. D’une beauté angélique et d’un charme incontournable, elle aurait vite fait de repousser les multiples avances des hommes présents sur les lieux. Ces derniers très déçus de leur échec, remarquant la compagnie de Coco aux cotés de Vivi très hommasse étant arrivée à son tour sur les lieux, n’ont cessé de balancer des paroles désobligeantes: « lesbiennes », « suceuses » et autres. Très vite l’attroupement a fait scène dans un combiné de regards scandaleux et de paroles blessantes. Vers minuit, les gendarmes alertés, les deux amies comme elles l’affirment ont été brutalisées, arrêtées et conduites à la gendarmerie sur le motif de « lesbianisme ».
Douala: 2 femmes arrêtées et torturées pour une balade

Après interviews poussés et torture physique (bastonnade inhumain à coups de machette, visages amochés à coups de chaussures militaires), les deux victimes n’ont pas eu le choix que de passer aux aveux attendus (accepter qu’elles sont lesbiennes et en couple) par lesdits gendarmes sur procès-verbal.

Durant trois jours de sévices intenses, tortures et traitements cruels inhumains et dégradants (les deux filles étaient menottées et suspendues à la fenêtre d’où une position debout), les parents des victimes les ont assistées sans toutefois pouvoir leur faire gagner leur liberté. Apres plusieurs pressions exercées par les points focaux de la plateforme UNITY présents dans la ville de Douala avec le concours desdits parents, une somme de 100.000 CFA (environ 152 euros) a été demandée par lesdits gendarmes en contrepartie de la liberté des filles.

À cet effet, maintes quêtes et démarches aux fins de recouvrir ledit montant ont été entreprises. La somme collectée et versée en deux tranches entre les mains des gendarmes le 11 décembre, les deux filles ont été libérées l’une après l’autre et exemptées de toute poursuite.

Voilà la justice camerounaise, celle qui condamne sur de simples suspicions et allégations. Celle qui s’inspire des revendications et ressentis homophobes. Devrait-on être condamné sur un simple délit de facies ? Nina Bouraoui dira à cet effet :

« Si on est homosexuel, ce n’est pas pour mimer les autres! L’homosexualité n’est pas une alternative à l’hétérosexualité. C’est autre chose, une autre forme d’amour ».

Jacks Oke, l’auteur de cet article, est un militant pour les droits LGBTI au Cameroun qui écrit sous un pseudonyme.

/76crimesfr.com

Douala: 2 femmes arrêtées et torturées pour une balade

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La définition du viol en Suisse ne doit plus se limiter au sexe de la victime

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La définition du viol en Suisse ne doit plus se limiter au sexe de la victime
Dans une motion récemment déposée au Parlement, la conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle demande que la définition du viol en Suisse soit élargie et ne se limite plus au sexe de la victime.
Actuellement, le code pénal suisse définit le viol de manière beaucoup plus restrictive et ne tient pas compte des victimes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels).
 
Est considéré comme auteur d'un viol "celui qui aura contraint une personne de sexe féminin à subir l'acte sexuel". En clair, selon le code pénal, le viol est le seul fait d'un homme contre une femme. Tandis que l'on retient la charge de contrainte sexuelle si les victimes sont homosexuelles, avec des peines moins sévères.
 
La conseillère nationale socialiste genevoise Laurence Fehlmann Rielle a ainsi déposé une motion pour que la définition du viol ne fasse plus référence au sexe de la victime.
 
Entre le viol et les contraintes sexuelles, les peines sont différentes. En général pour les contraintes sexuelles les peines sont plus basses que pour le viol. Il faut mettre sur un pied d'égalité les personnes hétérosexuelles, homosexuelles ou quelle que soit leur orientation sexuelle.
 
Laurence Fehlmann Rielle, conseillère nationale socialiste

S'il y a bien eu quelques tentatives pour modifier le code pénal, toutes ont échoué pour le moment. Mais au printemps dernier, le Parlement a ratifié la convention d'Istanbul - un traité international contre les violences domestiques. Un texte qui définit le viol de manière plus progressive.

"Lors d'une précédente démarche, le Conseil fédéral avait dit qu'il n'y avait pas urgence à agir et qu'il fallait attendre la ratification de cette convention. Maintenant c'est chose faite, il me semble que c'est le moment d'agir pour adapter le droit à notre réalité", a précisé Laurence Fehlmann Rielle à la RTS.

En attendant cette évolution du code pénal et des peines plus lourdes contre les auteurs de viol homosexuel, les associations de défense des LGBT invitent les victimes à toujours signaler tout acte de violence.

.rts.ch

 

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Deux hommes homosexuels attaqués dans l'est de Londres

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Deux hommes homosexuels attaqués dans l'est de Londres

Les officiers n'ont pas écarté la possibilité que les attaques aient été menées par le même homme

Deux hommes homosexuels ont déclaré avoir été attaqués dans l'est de Londres, l'un d'entre eux ayant reçu des coups de poing et un autre lui ayant dit 'vous n'êtes pas les bienvenus'.

La police est en train de chasser le suspect qui a attaqué un homme gay à Walthamstow, le frappant au sol et le laissant avec un œil au beurre noir.

Une autre victime a été saisie et a dit 'vous n'êtes pas le bienvenu' alors qu'il marchait dans la rue avec son mari après une nuit dehors.

Les deux attaques auraient-elles pu être perpétrées par le même homme?

La police a publié deux e-fits basés sur des descriptions détaillées.

Ils ont suggéré que les deux attaques auraient pu être faites par le même homme.

Le 8 octobre, un homme de 47 ans marchait le long de Walthamstow High Street avec son mari après une nuit passée dans le village.

Ils ont été approchés par un homme qui leur a demandé s'il pouvait prendre une photo d'eux et a demandé s'ils étaient gais.

Pendant que les deux hommes s'éloignaient, selon la police, le suspect a alors attaqué la victime et a dit 'vous n'êtes pas les bienvenus'.

"Les officiers n'ont pas exclu la possibilité que les attaques aient bien été menées par le même homme".

La victime a été emmenée par son mari avant de s'enfuir et a appelé la police.

Lors de la deuxième attaque, le 4 novembre, un homme de 31 ans marchait le long de la rue Hoe avec deux amis.

Approché par trois hommes, l'un d'eux aurait frappé la victime au visage et lui aurait crié des injures homophobes.

La victime a eu un œil au beurre noir et des coupures et des ecchymoses, mais il n'a pas eu besoin d'aller à l'hôpital. 

Un porte-parole de Scotland Yard a déclaré: «Sur la base de ces descriptions et des endroits où les agressions ont eu lieu, les officiers n'ont pas exclu la possibilité que les mêmes attaques aient été perpétrées par le même homme.

Tous les témoins ou toute personne ayant des informations sont priés d'appeler la police de Waltham Forest au 101 ou de contacter via Twitter @MetCC ou de communiquer anonymement avec Crimestoppers au 0800 555 111 ou en ligne à crimestoppers-uk.org.

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Vidéo L'ambassade d'Arabie Saoudite à Athènes attaquée par un groupe d'anarchistes pour dénoncer la situation des gays

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Vidéo L'ambassade d'Arabie Saoudite à Athènes attaquée par un groupe d'anarchistes pour dénoncer la situation des gays

Le groupe anarchiste Rouvikonas (Rubicon)  s’en est pris à l’ambassade d’Arabie saoudite à Athènes pour dénoncer la situation des femmes et des homosexuels dans ce pays.


Très tôt, ce jeudi, ils ont jetés de la peinture sur les guérites et la clôture de l’ambassade d’Arabie saoudite à Athènes située dans la banlieue nord.
Dans une bande vidéo publiée sur un site internet par le groupe anarchiste $, on voit au moins trois personnes portant des casques jetant divers objets contre la clôture de l’ambassade.


Selon le texte publié en ligne, le groupe met en cause l’Arabie saoudite dans la guerre contre le Yémen et l’accuse « d’avoir imposé pour des décennies une dystopie médiévale à l’intérieur du pays et de l’exporter à l’étranger ».
« Des femmes adultères sont décapitées dans les rues, des voleurs sont amputés devant une foule hurlante, les femmes sont discriminées, les dissidents et les gays disparaissent et sont exécutés », indique ce texte.


Rubicon accuse aussi le gouvernement grec de gauche d’Alexis Tsipras « d’hypocrisie » sur une affaire controversée de vente présumée de munitions à l’Arabie saoudite au début de l’année.

https://www.youtube.com/watch?v=6hnDTg1boFE


Depuis son apparition en 2015, Rubicon procède souvent à des actes similaires contre diverses cibles diplomatiques, politiques, médiatiques et économiques, principalement à Athènes, causant des dégâts matériels mais sans faire jusqu’ici de blessés.

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