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Grande Bretagne : un joueur de cricket suspendu pour avoir sauvé deux hommes d’une agression homophobes

Publié le par justin

Grande Bretagne : un joueur de cricket suspendu pour avoir sauvé deux hommes d’une agression homophobes

 Deux hommes gays, victimes d’une agression, défendent celui qui les a aidé, Ben Stokes, une star du cricket,  qui a été arrêté en septembre suite à l’incident devant une boîte de nuit Bristol.

 Kai Barry, 26 ans, et Billy O’Connell, 20 ans, ont déclaré dans une interview à The Sun que Stokes est venu à leur secours en résistant aux intimidateurs menaçants.


Stokes a été arrêté, soupçonné d’avoir causé des lésions corporelles et libéré sans inculpation, mais il est toujours sous enquête policière.


Le joueur de 26 ans, qui a également eu un doigt cassé, ne partira pas avec le reste de l’équipe pour participer aux Ashes  , après avoir été suspendu à la suite de l’incident. Son coéquipier, Alex Hales, a également été suspendu.


(The Ashes, littéralement « les Cendres », est une série de test-matchs de cricket qui opposent tous les ans, les équipes d’Angleterre et d’Australie.)


Barry et O’Connell ont affirmé avoir rencontré le joueur et son coéquipier de l’équipe d’Angleterre Alex Hales dans une boîte de nuit le soir en question et Stokes leur a payé à boire. Le couple affirme qu’ils n’avaient aucune idée qu’ils étaient des joueurs de cricket.


Stokes et Hales marchaient prés du couple, après avoir quitté la boîte de nuit, lorsque Barry et O’Connell ont été pris à parti.
O Connell a déclaré au Sun : « Nous étions très reconnaissants à Ben de nous être venu en aide, il a été un vrai héros, Kai craignait qu’il puisse être attaqué et si Ben n’était pas intervenu, ça aurait pu être bien pire pour nous. »


Barry a ajouté: «Je ne suis pas un combattant et nous ne voulions pas nous battre, nous aurions pu avoir de gros problèmes, Ben a été un vrai gentleman».


Le couple expliquent qu’ils n’avaient pas conscience des répercussions de  cet incident, les découvrant seulement quand la police est venue les interroger

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Italie : le passé d’un ancien acteur porno devenu prof refait surface

Publié le par justin

Italie : le passé d’un ancien acteur porno devenu prof refait surface

Ruggero Freddi est sous les feux des médias italiens, cette semaine.
Son passé d’acteur porno au sein des studios Colt a été révélé par la presse.


Sous le nom de Carlo Masi, il a tourné de nombreux films avec les studios Colt de 2004 à 2013.( les photos sont là)


«Honnêtement ce n’était pas vraiment un secret», a répliqué l’ex acteur de bientôt 42 ans. Il a expliqué qu’il était parti aux Etats-Unis démoralisé par les faibles salaires offerts dans son pays. «Et on m’a proposé de faire un film (« Big N Plenty»). Et je me suis dit pourquoi pas.»


Le pseudo-scoop a été relayé dans plusieurs journaux, dont «La Verità», qui a illustré sa Une d’une photo de Masi en pleine action, entre deux autres étalons. «Nouveaux enseignants en chaire à La Sapienza: celui d’ingénierie est au milieu», a titré le quotidien de droite.


Ruggero Freddi dit n’avoir eu aucune retombée négative au sein de l’université… et n’avoir aucun regret quant à son passé. «J’étais content d’être un beau mec reconnu dans le monde entier. Je suis content que le monde reconnaisse que je suis aussi un mec intelligent!» s’amuse le chercheur, interrogé par le site britannique GayStarNews.


Apprécié pour sa virilité et son corps musclé, il est un promoteur de sexualité sans risque et a toujours été proche du monde italien GLBT


En Octobre 2009 , après avoir temporairement abandonné le cinéma porno , il a fait ses débuts au théâtre avec Senzaparole , d’après Samuel Beckett , avec le réalisateur Andrea Adriatico et mis en scène à Bologne avec la société du Teatro Testoni .


En 2013 , après avoir terminé un diplôme en trois ans en mathématiques à La Sapienza , il annonce officiellement la fin de sa carrière pornographique .


En 2016, il obtient une maîtrise en mathématiques à l’Université La Sapienza  . Après l’obtention de son diplôme, il obtient un doctorat et s’est occupé d’un cycle de cours d’analyse I au département de sciences de base et d’ingénierie appliqué

plus de photos ci dessous (more…)

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Algérie : polémique autour d’un chanteur accusé d’être homosexuel

Publié le par justin

Algérie : polémique autour d’un chanteur accusé d’être homosexuel

L’homosexualité présumée du chanteur Houari Manar suscite une vaste polémique après l’annonce de sa participation dans un gala de célébration de l’anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, malgré son succès et sa notoriété parmi les fans du Rai.


Des voix se sont élevés pour demander l’annulation de la participation du chanteur Houari Manar à un gala organisé par l’Office national de la Culture et de l’information (ONCI) dans la wilaya de Constantine,  en dénonçant l’«Homosexualité» du chanteur.


Le ministre de la culture Azzedine MIHOUBI a fini par réagir à la polémique et «demander en personne au directeur de l’ONCI d’annuler la participation du chanteur en respect au sentiments des citoyens » a t-il déclaré


Le chanteur de raï algérien  a grandi à Marseille et a déménagé à Oran pour se consacrer totalement à sa carrière. « Quand j’avais 19 ans, mon frère est décédé et lorsque nous avons rapatrié son corps en Algérie, j’ai réalisé que moi aussi j’allais finir au pays un jour ou l’autre, alors pourquoi ne pas précipiter l’échéance ? »confiait ‘il au Monde en 2015


Il fait parti des artistes de raï les plus en vogue dans son pays et joui d’une belle réputation réputé pour ses arrangements musicaux dans le contexte du raï algérien


On explique les rumeurs sur une homosexualité présumée en affirmant  que sa chanson « 3ach9ek mon traitement », s’adresserait à un homme. 

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DAVE RÉVÈLE AVOIR ÉTÉ VICTIME D’UNE AGRESSION SEXUELLE À 19 ANS

Publié le par justin

DAVE RÉVÈLE AVOIR ÉTÉ VICTIME D’UNE AGRESSION SEXUELLE À 19 ANS

Suite à l’affaire Gilbert Rozon, le chanteur néerlandais a décidé de témoigner.

 

Depuis l’affaire Weinstein, la parole autour des violences sexuelles continue de se libérer. Récemment, le producteur canadien Gilbert Rozon, président du festival «Juste pour rire» et ancien jurée de l’émission «La France a un incroyable talent» a été accusé par plusieurs femmes de harcèlement ou d’agression sexuelle. Interrogé au sujet de son ancien partenaire dans «La France a un incroyable talent» par Télé Star, le chanteur Dave a confié : «C’est extrêmement compliqué quand on a un ami qui a une ombre dans sa vie (...) Toutes les familles ont des cadavres dans le placard ... ».

Le chanteur néerlandais âgé de 73 ans a profité de cet entretien pour raconter qu’il avait été lui même victime d’agression sexuelle. Alors qu’il démarrait sa carrière de chanteur aux Pays-Bas, un éditeur de chansons avait tenté d’abuser de lui : «J’avais 19 ans, il m’a fait boire et tout d’un coup, il avait sa main dans mon slip. Je sais ce que c’est de se faire violenter», a-t-il expliqué à Télé Star.

 

Dix femmes accusent Gilbert Rozon

Après les témoignages de neuf femmes accusant Gilbert Rozon de harcèlement ou d’agressions sexuelles la semaine dernière, c’est l’animatrice et productrice québécoise Julie Snyder qui a porté plainte pour agression sexuelle auprès de la police de Montréal.

Gilbert Rozon a quitté ses fonctions au sein du groupe «Juste pour rire», a été évincé de l’émission «La France a un incroyable talent» sur M6 et les chaînes M6 et C8 ont déprogrammé les émissions auxquelles Gilbert Rozon est associé.

 

laparisienne.com

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Coming out de Kevin Spacey: pourquoi son timing est jugé "irresponsable"

Publié le par justin

Coming out de Kevin Spacey: pourquoi son timing est jugé "irresponsable"

Accusé d'avoir fait des avances à un jeune homme de 14 ans, Kevin Spacey dit ne pas s'en souvenir et choisit dans le même temps de rendre publique son homosexualité.

Frank Underwood, président machiavélique de House of Cards, n'aurait pas pu provoquer de plus grande polémique. Alors que l'acteur Anthony Rapp, 46 ans, affirme à BuzzFeed avoir subi des avances sexuelles de Kevin Spacey lorsqu'il était encore mineur ("À la fin de la soirée, Spacey a mis Rapp sur son lit, est monté sur lui et lui a fait des avances. Spacey avait 26 ans, Rapp 14"), l'acteur de 58 ans en a profité pour rendre publique son homosexualité, lui qui n'avait jamais souhaité confirmer les rumeurs. 

"Je suis plus qu'horrifié d'entendre son histoire. Je ne me rappelle honnêtement pas de la rencontre, ce serait il y a plus de 30 ans, écrit-il dans un communiqué de presse publié quelques heures plus tard sur Twitter. Mais si je me suis comporté comme il le décrit, je lui dois des excuses. [...] Cette histoire m'encourage à parler d'autres choses dans ma vie. [...] Comme les gens les plus proches de moi le savent, j'ai eu des relations avec des hommes et des femmes. J'ai aimé des hommes tout au long de ma vie, et je choisis aujourd'hui de vivre en tant qu'homme homosexuel." 

 

Un timing "pour le moins malheureux"

Sur les réseaux sociaux, ce sens du timing est désormais vivement critiqué. "Que cet acteur aie décidé de faire son coming out à ce moment-là est pour le moins malheureux, voire irresponsable, déplore Joël Deumier, président de SOS Homophobie, auprès de L'Express. Ça relance un amalgame qui existe déjà entre homosexualité et agression sexuelle sur mineur, ou pédophilie. On lutte contre ce stéréotype depuis des années, car il est très important de ne pas lier les deux sujets." 

Outre-Atlantique, les médias sont pour la plupart indignés. Le Daily Beast, par exemple, s'insurge que le coming out de Kevin Spacey associe "grossièrement la pédophilie et l'homosexualité", tandis que le critique cinéma de Vanity Fair, Richard Lawson, n'est pas plus compréhensif. "Faire son coming out homosexuel n'est pas la même chose qu'annoncer qu'on a tenté d'agresser un jeune homme de 14 ans. Associer les deux est répugnant," écrit-il sur Twitter. "Cela expose la communauté gay à des millions de critiques et de complots usés." 

Quel traitement médiatique pour le coming out de Spacey?

 

Joël Deumier rappelle que "l'agression ou harcèlement sexuel ne concerne pas le mouvement LGBT." "Il y aurait pu avoir le même schéma avec un homme hétérosexuel. Il est très important pour nous de ne pas lier les deux sujets. En tant qu'association d'aide aux victimes, on accorde énormément d'importance à leur parole. Ce qui est arrivé à Anthony Rapp est effroyable." 

Mathieu Brancourt, journaliste et membre de l'AJL, Association des journalistes lesbiennes, gays, bi•e•s et trans, se questionne à titre personnel sur les conséquences d'un tel coming out. "On va s'intéresser au traitement médiatique, explique-t-il à L'Express. Car les déclarations de Spacey renvoient à tous les clichés qui peuvent exister sur les homosexuels, et c'est terrifiant. Ça va certainement être interprété comme une justification qui va donner du grain à moudre à pas mal d'homophobes." Selon lui, les journalistes devront être vigilants. "Il devront bien rappeler que l'orientation sexuelle n'a aucun lien avec la pédophilie et ne peut pas être mis comme facteur de l'agression sexuelle, peu importe le timing des deux révélations." 

Anthony Rapp, lui, ne souhaite plus faire de commentaires sur le sujet, malgré la tournure malheureuse prise par son témoignage. Sur Twitter, il affirme avoir simplement voulu partager son expérience pour "que les choses changent." 

.lexpress.fr

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Homosexuel et séropositif au VIH, il risque l’expulsion au Maroc

Publié le par justin

Homosexuel et séropositif au VIH, il risque l’expulsion au Maroc
Exilé au Royaume-Uni depuis quelques mois, un activiste homosexuel risque d'être expulsé au Maroc, où il a été l'objet d'insultes et de menaces de mort.
 
Un homosexuel marocain du nom d'Abderrahim a récemment vu sa demande d’asile rejetée par le Royaume-Uni. Le jeune homme de 25 ans a fait sa demande en mai dernier après avoir fait l’objet d’insultes et de menaces de mort à cause de son orientation sexuelle. Après avoir essuyé un rejet de la part du Bureau de l’Intérieur (Home Office), il a fait appel. En vain: un tribunal a confirmé la décision du Home Office au début du mois.
 
Abderrahim, qui a été diagnostiqué séropositif au VIH en 2013, risque donc d’être expulsé au Maroc. Il a quitté le royaume après avoir tenté, avec d’autres activistes, de créer le collectif de défense des droits des homosexuels «Akaliyat» (Minorités). Mais les autorités se sont opposées à ce projet. Suite à quoi, de nombreux membres de ce qui allait être la première association pro-LGBT du Maroc ont suivi l’exemple d’Abderrahim.
 
Le jeune Marocain a d’abord cherché l’asile aux Pays-Bas, où il est arrivé en janvier dernier avec un visa Schengen valide. Mais les autorités néerlandaises l’ont envoyé au Royaume-Uni, car il avait un visa de ce pays qui avait été délivré plus récemment et avait une période de validité plus longue. Aujourd’hui, Abderrahim a peur de revenir au Maroc. «Pour moi, retourner au Maroc équivaut à retourner dans l’obscurité», a-t-il confié au Guardian.
 
L’homosexualité est punissable par la loi marocaine d’une peine de 6 mois à trois ans de prison et d’une amende. Ce qui n’est pas fait pour rassurer Abderrahim, un homosexuel «déclaré» et qui décrit sa vie à Casablanca, avant son départ du Maroc, comme un «cauchemar». Mais la décision judiciaire britannique indique que «les poursuites judiciaires contre les homosexuels [au Maroc] sont sporadiques» et que le requérant risque «au mieux» de subir le même type de harcèlement qu’il a déjà connu avant, rapporte The Guardian.
 
.h24info.ma

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Comment la Tchétchénie tente de maquiller l’assassinat d’un chanteur russe

Publié le par justin

Comment la Tchétchénie tente de maquiller l’assassinat d’un chanteur russe
Disparu depuis le début du mois d’août, le chanteur russe Zelimkhan Bakaev aurait trouvé la mort dans l’une des prisons tchétchènes consacrées aux arrestations arbitraires de personnes homosexuelles.

Le 8 août 2017, le chanteur russe homosexuel Zelimkhan Bakaev s’est rendu à Grozny, la capitale tchétchène pour le mariage de sa sœur. Si son avion a bien atterri, ses proches ne l’ont jamais vu. Selon les informations des ONG LGBT russes, le jeune homme de 26 ans aurait été arrêté dès son arrivée et incarcéré dans l’une des prisons secrètes du pays où il aurait trouvé la mort. Les autorités tchétchènes tentent de faire croire qu’il serait toujours en vie et qu’il serait parti vivre en Allemagne. 

Au mois d’avril, le journal indépendant Novaïa Gazeta révélait comment le gouvernement avait instauré une véritable traque des homosexuels, emprisonnés, torturés, voire même exécutés. Arnaud Gauthier-Fawas, porte-parole en charge des questions internationales pour l’inter-LGBT fait le point sur cet assassinat.

 

Quelles informations avez-vous sur la disparition de Zelimkhan Bakaev ?

Arnaud Gauthier-Fawas – D’après les informations que l’on a obtenues avec les ONG russes qui travaillent sur le terrain, il serait bien décédé dès le mois d’août dernier, quelques jours après son arrestation. La seule preuve matérielle que nous détenons pour le moment est la facture de son billet d’avion, un vol Moscou-Grozny dans lequel il est monté au début du mois d’août pour se rendre au mariage de sa sœur qui avait lieu en Tchétchénie.

Depuis, aucun de ses proches n’a eu de ses nouvelles. Les ONG sur place ont réussi à recouper plusieurs éléments révélant qu’il aurait été arrêté tout de suite après son arrivée à l’aéroport et transféré dans une prison située à deux kilomètres de Grozny, où ont sont incarcérés la majorité des homosexuels arrêtés dans le pays.

On sait que les autorités tchétchènes mènent une véritable purge contre les homosexuels qui sont enfermés, torturés et parfois tués dans cette prison, comme l’a notamment révélé Novaïa Gazeta en avril dernier. Depuis, plusieurs personnes ont disparu, mais en l’absence de corps, il est très compliqué de prouver qu’ils ont été exécutés. C’est le principe des disparitions forcées instaurées dans la plupart des grandes dictatures du monde.

Combien d’homosexuels ou d’hommes supposés tels ont disparu à ce jour en Tchétchénie ?

Selon nos chiffres du mois de juin, six corps provenant de cette prison ont été retrouvés, comme nous l’ont indiqué nos collègues dans nos bureaux à Moscou de l’ONG Russian LGBT Network qui ont recoupé les informations. Et plus de 200 personnes ont été arrêtées. Ces chiffres datent du début de l’été, mais nous savons que les disparitions ont encore augmenté depuis.

Pour prouver que Zelimkhan Bakaev est en vie, les autorités tchétchènes s’appuient sur une vidéo postée sur YouTube le 24 septembre. Un homme s'y présente comme le chanteur et affirme qu’il se trouve en Allemagne. Ce montage est-il authentique d’après vous ?

Il y a trois informations importantes pour prouver que la version des autorités tchétchènes est bidon. La première, c’est le témoignage de sa mère qui a immédiatement signalé sa disparition. Elle nous a expliqué que son fils avait l’habitude de la prévenir systématiquement de ses voyages. Or, ici il ne lui a jamais dit qu’il quittait le territoire russe pour se rendre en Allemagne. Le deuxième élément, ce sont ses amis qui nous ont dit qu’il ne possédait pas de visa Schengen. Donc il n’a pas pu rentrer sur le territoire allemand.

Enfin, la vidéo en elle-même comporte plusieurs éléments douteux. Le profil YouTube qui a posté les vidéos a été créé très récemment uniquement pour la diffusion de cette vidéo puisque l’on n’y trouve rien d’autre. L’ameublement de la pièce, les meubles, le canapé, le fauteuil, sont tout à fait typiques du style russe. On ne trouve pas d’appartements aménagés comme ça en Allemagne ou en France d’ailleurs.

L’investigation est encore en cours, mais il semblerait que l’ONG russe ait réussi à mettre la main sur le fabriquant de ces meubles qui les produit en Russie et les expédie en Tchétchénie. Autre élément, si vous zoomez bien, sur la table, vous pouvez voire une canette de soda d’une marque de cola uniquement commercialisée en Russie, et qu’on ne trouve pas Allemagne.

Enfin, on ne comprend pas bien le sens de cette vidéo. Il est en train de chanter sur son canapé, et au beau milieu, il s’arrête pour dire “ah, comme c’est cool la vie en Allemagne, on est vraiment bien ici”. On a l’impression que l’unique but de cette vidéo est de faire passer cette petite phrase qui expliquerait pourquoi il est aujourd’hui introuvable.

Sans oublier bien sûr que l’homme qui apparaît à l’image n'est absolument pas Zelimkhan Bakaev. Ils ont quelques traits en commun mais il suffit de regarder une photo de Zelimkhan pour voir que ce n’est pas lui. Cette vidéo complètement fausse est par contre diffusée par Grozny TV, la chaîne sous tutelle du gouvernement, pour affirmer qu’il serait vivant.

Où en est la situation pour les victimes en attente de visa ?

Le procédure suit son cours. Nous sommes arrivés à exfiltrer plusieurs Tchétchènes à Moscou. Le problème, c’est que pour qu’ils puissent quitter le territoire russe, il leur faut des passeports, et la plupart n’en ont pas étant donné qu’ils ne sont jamais sortis du pays.

C’est d’autant plus compliqué pour eux d’obtenir des passeports qu’ils sont supposés les faire faire en Tchétchénie. Il faut ensuite leur obtenir des visas. Or, la plupart se sont mariés et ont fondé une famille pour avoir une couverture. Sauf qu’un homme soupçonné d’homosexualité par le régime qui fuit le territoire, vous pouvez être sûr que c’est sa famille qui va être condamnée par la population. En Tchétchénie, les crimes de haine et d’honneur sont encore en vigueur. Il faut laver l’honneur de la famille ou du village, il s’agit ni plus ni moins que d’exécuter la famille restée dans le pays.

Nous communiquons avec les autorités européennes pour leur expliquer qu’il faut trois ou quatre visas par réfugié. Le problème que l’on a avec la France ne concerne pas les autorités mais c’est qu’il y existe déjà la première diaspora tchétchène d’Europe, avec 67000 personnes. C’est une diaspora particulièrement violente qui défend avec une rigueur absolue le crime d’honneur, et donc constitue une menace terrible pour ces réfugiés.

Le 29 mai dernier, jour de l’arrivée du premier réfugié gay tchétchène en France, la police aux frontières de Roissy nous a prévenu que des groupes tchétchènes tournaient autour de l’aéroport. Il y a quelques années, une opposante tchétchène a été assassinée par la diaspora à Vienne, en Autriche, dans la rue en plein milieu d’après-midi. Son meurtrier est rentré immédiatement en Tchétchénie où il a été félicité par le Président en direct à la télévision.

Il y a donc une incitation des autorités qui fait que la diaspora a encore plus envie de venger l’honneur parce qu’ils savent que derrière, non seulement ils ne risqueront rien, mais en plus ils seront remerciés par les autorités. Tout ça fait que l’on en arrive à un point où l’on déconseille aux réfugiés tchétchènes de venir en France, car nous ne sommes malheureusement pas en mesure de leur assurer une pleine sécurité.

Ceux qui sont venus, on s’occupe d’eux bien sûr, mais quand on les réceptionne à Moscou, on leur explique bien la situation, et généralement ils comprennent que c’est dans leur intérêt de ne pas venir en France. Sachant que ce sont en grande partie les ONG qui s’en occupent à leur arrivée, nous n’avons pas les moyens de gérer cette question-là.

lesinrocks.com

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BIÉLORUSSIE Descentes de police dans des bars et fermeture d'un site de rencontre, une situation alarmante

Publié le par justin

BIÉLORUSSIE Descentes de police dans des bars et fermeture d'un site de rencontre, une situation alarmante

Les personnes LGBT sont confrontées à une répression "alarmante" en Biélorussie, selon des militants des droits LGBT. Cette répression n'est pas sans rappeler la situation d'autres communautés LGBT dans la région.

 

Dans cette ancienne république soviétique devenue un état autoritaire, deux clubs populaires auprès de la communauté LGBT ont fait l'objet de descente de poice le week-end dernier, avec des clients malmenés et interrogés par les policiers.

La police a recueilli des informations relatives aux clients du Club Burlesque et du Casta Diva, dans la capitale, Minsk, selon le réseau russe LGBT.

"Certains clients ont été arrêtés, a rapporté le groupe. Les raisons des détentions ne sont pas connues". Un témoin oculaire a déclaré que les autorités avaient demandé aux gens de montrer leur passeport et  noté leurs noms.

Un site de rencontres pour les hommes homosexuels aurait également été fermé par le gouvernement.

Ces actions anti-gays ont apparemment été faites sur les ordres directs du président Alexandre Loukachenko, véritale dictateur inamovible du pays depuis 1994.

Accusé de diriger son pays en dictateur il y a quelques années, Loukachenko avait répondu qu'il était "préférable d'être un dictateur que gay".

La répression de ces derniers jours en Biélorussie fait un écho troublant aux purges homophobes en Azerbaïdjan, en Tchétchénie et au Tadjikistan.

Aux Etats-Unis, une représentant de Human Rights First a qualifié la situation d'"alarmante" en Biélorussie. "Il est alarmant que la police ait ciblé des entreprises légales, violé la vie privée de leurs clients, exigé des informations personnelles et emmené certains en détention, a-til déclaré. Cela semble être le dernier exemple d'une persécution accrue des communautés LGBT dans la région, à la suite de cas flagrants en Tchétchénie, en Azerbaïdjan et au Tadjikistan".

 

afp

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Disney Channel raconte pour la première fois l’histoire d’un adolescent qui découvre son homosexualité

Publié le par justin

Disney Channel raconte pour la première fois l’histoire d’un adolescent qui découvre son homosexualité

Dans ses films comme dans ses séries, Disney impose petit à petit des personnages LGBT.

Vous ne connaissez peut-être pas la série "Andi Mack", pourtant elle est en ce moment la plus regardée par les enfants de 6 à 14 ans aux États-Unis. La saison 2, dont la diffusion démarre le vendredi 27 octobre sur Disney Channel, risque de faire encore plus parler d’elle : il s’agit de la première fois que la chaîne du groupe Walt Disney s’attache à mettre en scène un adolescent qui découvre son homosexualité.

Le personnage de Cyrus, incarné par le jeune Joshua Rush, était déjà au cœur de la saison 1. Mais ce n’est qu’à la toute fin de celle-ci qui se rend compte qu’il a des sentiments pour le crush de sa meilleure amie. La saison 2 sera donc consacrée à son parcours vers la découverte de soi et finalement l’acceptation de soi en tant qu’homosexuel, révèle le Hollywood Reporter.

Disney Channel, la chaîne des enfants stars qui a vu naître Justin Timberlake ou Miley Cyrus, avait déjà fait intervenir des personnes gays dans certains épisodes de "Good Luck Charlie" ou "Duc McStuffins", mais jamais sur la longueur. Alors que "l’acceptation, la tolérance et la célébration des différences" sont au cœur des valeurs prônées par la Walt Disney Company, il était temps que la chaîne propose des rôles modèles positifs aux plus jeunes.

"'Andi Mack' est l’histoire d’adolescents qui tentent de comprendre qui ils sont. Terri Minsky (la showrunneuse, ndlr.), le casting et tous ceux qui sont impliqués dans la série ont à cœur de s’assurer qu’elle est approprié pour tous les publics et qu’elle envoie un message fort sur l’inclusion et le respect de l’humanité", a détaillé un porte-parole de Disney Channel dans un communiqué. Alors pour veiller à la bienveillance de leur histoire et du message qu’elle véhicule, Disney Channel a notamment travaillé avec des experts du développement de l’enfant.

 

http://mashable.france24.com/

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Épouse-moi mon pote taxé de film homophobe

Publié le par justin

Épouse-moi mon pote taxé de film homophobe

Epouse-moi mon pote taxé de film homophobe

La comédie de Tarek Boudali et Philippe Lacheau est accusée d'être homophobe. Et de fait, le film enchaîne les caricatures de l'homosexualité. 

Résumons en quelques mots l'argument qui sert de trame au film. Yassine est marocain et pour remédier à son statut irrégulier il va se marier son meilleur ami, Fred.

A peine sorti mercredi 25 octobre au cinéma, "Epouse-moi mon pote"est est accusé de caricaturer l'homosexualité.

De nombreuses affiches du métro parisien ont été taguées "Homophobe" avant même la mise en salles. Pour Act Up-Sud Ouest aussi, cette comédie est un "Film certifié homophobe".

Mais les critiques ont été plus argumentées dans les médias ou les réseaux sociaux.

Pour Didier Roth-Bettoni, auteur de "L'Homosexualité au cinéma", "on en revient toujours à la caricature de l'homosexuel efféminé et obsédé sexuel". L'ancien rédacteur en chef d'Illico parle de "paresse intellectuelle et des clichés identiques à ceux d'il y a quarante ans" dans le journal 20 Minutes.

Sur BFMTV, le président de SOS Homophobie, Joël Deumier, a estimé que "les blagues qui sont faites tendent à surfer sur les stéréotypes qu'on a sur les homosexuels". "On ramène par exemple beaucoup les situations au sexe. Il y a une réplique où on dit aux deux personnages, 'ce soir vous allez sabrer le champagne', et ils répondent 'non on va plutôt sabrer des bites'. Il faut bien se rappeler qu'un des stéréotypes associés à l'homosexualité, c'est l'hyper-sexualisation. Et ça, ce n'est jamais associé à l'hétérosexualité", a-t-il expliqué. 

Côte critique, relevons celle de L'Obs: "Sous ses atours progressistes et pacifiques, 'Epouse-moi mon pote' véhicule ainsi l’idée assez rance que l’homosexualité s’implante par la pratique (en  jouant au gay, on peut le devenir !). (...- Reste une absence de marque : la position d’un gay qui s’assume depuis plus de cinq minutes, et qui permettrait au film de rire avec lui". 

Source e-llico

 

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Egypte: une proposition de loi vise à criminaliser l’homosexualité

Publié le par justin

Egypte: une proposition de loi vise à criminaliser l’homosexualité

Nous venons d’apprendre qu’un député égyptien — accompagné de 14 collègues — a déposé un nouveau projet de loi homophobe. De plus, le langage employé dans la proposition elle-même serait assez péjoratif, qualifiant les gays et les lesbiennes de « pervers », en Arabe.

Il y a un mois, le 25 septembre au Caire, 7 personnes ont été arrêtées pour avoir brandi un rainbow flag lors d’un concert du groupe Mashrou’ Leila (dont le chanteur est ouvertement gay). Les personnes détenues ont été accusées de « promouvoir les déviances sexuelles » après avoir été filmées avec un rainbow flag à la main.

Depuis beaucoup d’autres ont été arrêtés, dans le cadre d’une répression accrue visant les gays ou les personnes trans.

Actuellement, l’homosexualité n’est pas illégale en soi, mais les gays se font souvent arrêter et poursuivre pour de vagues motifs comme « débauche », « immoralité » ou « blasphème ».

Hier nous avons souligné qu’Emmanuel Macron a refusé de « donner des leçons » sur les violations des droits humains au Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, en visite à Paris pour trois jours, alors qu’il avait abordé la question des persécutions homophobes en Tchétchénie avec le président russe Vladimir Poutine lors de sa visite en mai dernier.

Les association de droits humains, parmi lesquelles l’Inter-LGBT, avaient pourtant demandé au président français d’évoquer avec son homologue égyptien « la pire crise de droits humains en Egypte depuis des décennies ».

Ci-dessous: le texte de la proposition de loi égyptienne, traduite de l’Arabe:

Article un

Cette loi définit l’homosexualité comme une relation sexuelle entre deux personnes du même genre, c’est à dire deux hommes ou plus, deux femmes ou plus.

Article deux

Tous les individus qu’ils soient deux ou plus, qui s’engagent dans des relations sexuelles perverses en public ou en privé seront condamnés à une période de prison d’au moins un an et jusqu’à trois ans. En cas de récidive, la sentence sera de cinq ans.

Article trois

Les individus qui incite à avoir des relations homosexuelles, soit en incitant, facilitant, hébergeant, ou invitant, même s’ils ne pratiquent pas l’acte lui-même, sera condamné au minimum à un an et au maximum à trois ans et le lieu sera fermé. En cas de récidive, la sentence sera de cinq ans.

Article quatre

La communication et la publicité pour les soirées ou rassemblement homosexuels sont strictement prohibés sur des supports visuels, audios et les réseaux sociaux. En cas de violation, l’organisateur et le promoteur seront condamnés à trois ans de prison. Lors d’une soirée ou d’un rassemblement, tous les participants et les organisateurs seront condamnés à trois ans de prison, même si ce sont des personnes normales (non homosexuelles). Si l’organisateur est une entité, son représentant légal sera mis en prison et aussi bien l’entité que le lieu seront fermés.

Article cinq

Il est strictement interdit de porter tout symbole ou signe de la communauté homosexuelle, et il est interdit de vendre ou de faire la promotion de ce type de produits. Les contreventants seront condamnés au minimum à un an de prison et au maximum à trois ans de prison.

Article six

Ceux qui sont emprisonnés pour les crimes pré-cités feront l’objet d’une surveillance égale au temps d’emprisonnement.

Article sept

Toute condamnation aux crimes pré-cités sera publiée dans au moins deux journaux quotidiens.

Le tourisme est bien sûr une part importante des revenus de l’Egypte, cruciale pour son économie. Environ 12% de la main d’oeuvre égyptien travaille pour les 14,7 millions de visiteurs, qui génèrent chaque année environ 12,5 milliards. L’Egypte pourrait désormais faire partie des pays à éviter pour les touristes LGBT.

Image de une via Reuters

 

hornetapp.com

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Une université américaine fait parler d’elle pour soutenir la pose d’affiches demandant aux étudiants LGBT de se suicider

Publié le par justin

Une université américaine fait parler d’elle pour soutenir la pose d’affiches demandant aux étudiants LGBT de se suicider

Ronald Berkman, président de l’Université d’Etat de Cleveland, a défendu la pose d’une affiche fasciste. Sa raison ? Il faut défendre la liberté d’expression.

Une université américaine fait parler d’elle, depuis quelques jours, sur internet et dans les médias américains.

En effet, la direction de cette université a soutenu la pose d’une affiche d’un groupuscule se prénommant “fascist solutions“.

Cette affiche, en plus d’être ouvertement fasciste, met en scène un homme pendu entouré d’inscriptions plus outrancières les unes que les autres :

“Suivez vos potes pédés : 34% des personnes trans tentent de se suicider. 30% des suicides sont directement associés aux LGBT. Plus de 40% des bisexuels pensent au suicide.”

Ce poster a été posé le jour même de l’ouverture d’un centre LGBT dans l’université, selon le Huffington Post.

L’affiche en tant que telle faisait déjà énormément parler, mais c’est surtout la réaction de la direction qui a fait des vagues.
Effectivement, le président de l’université n’a pas voulu condamner ce poster, ni les membres du groupe l’ayant posé, afin de ne pas entraver la liberté d’expression et ce, “même au regard de situations qui prêtent à la controverse et qui divisent l’opinion.”

 

Une université américaine fait parler d’elle pour soutenir la pose d’affiches demandant aux étudiants LGBT de se suicider

La réponse ne s’est pas faite attendre : internet s’est enflammé et les médias américains ont tous relayé l’information dans les heures suivant l’incident.

Le président de l’université a donc fait une deuxième déclaration le lendemain – le mardi 17 octobre – dans laquelle il s’est dit “personnellement outré” par l’affiche.

Il a aussi dit trouver l’affiche répréhensible, mais selon lui, la liberté d’expression et le premier amendement doivent être respectés. Ainsi, ce genre de discours de haine ne peuvent être stoppés.

Il a donc terminé en invitant tous les étudiants à exprimer leur point de vue sur la question lors d’une réunion le lendemain.

.codesdegay.com

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Un homme gay arrêté en Indonésie partage son histoire de la prison

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Un homme gay arrêté en Indonésie partage son histoire de la prison

La police a appelé les hommes homosexuels «écume» comme ils les ont arrêtés dans un sauna plus tôt ce mois-ci

L'un des centaines d'hommes rassemblés dans la répression contre la communauté LGBTI en Indonésie a raconté son histoire de prison.

Justin - pas son vrai nom - a été arrêté plus tôt ce mois -ci avec d'autres hommes homosexuels dans la capitale, Jakarta.

Son arrestation porte à plus de 200 le nombre d'hommes ciblés par la police lors de soirées gays et de saunas juste en 2017.

Justin a déclaré que la police était violente et intimidante quand ils ont attaqué le sauna.

"Ils ont crié" vous êtes tous des racailles ", a déclaré Justin à News Lens .

Un photographe de scène de crime a même eu le culot de suggérer qu'il aurait dû aller dans un salon de massage pour payer des relations sexuelles avec des femmes.

"Vous auriez pu vous rendre dans n'importe lequel de ces endroits et vous n'auriez pas eu ce problème", aurait dit le photographe à Justin.

Même s'il n'est pas illégal d'être gay en Indonésie, le pays subit une répression contre les personnes LGBTI.

Il y a eu plusieurs arrestations massives dans des soirées gays et des saunas , des lesbiennes ont été chassées de chez elles et dans le cas le plus médiatisé, deux jeunes hommes ont été condamnés à 85 coups de fouet pour homosexualité à Aceh .

La police a justifié les arrestations massives d'hommes homosexuels en utilisant la loi anti-pornographie du pays. S'il est reconnu coupable, Jason risque jusqu'à 10 ans de prison.

Soutien à Justin

Justin a déclaré depuis son arrestation qu'il s'est senti abandonné par la communauté LGBTI en Indonésie. Sur les réseaux sociaux, les hommes homosexuels ont dit qu'il était «un idiot» pour avoir été pris.

«Nous parlons d'une« communauté »LGBT», a-t-il déclaré.

Mais nous nous cachons. Nous ne nous aiderons pas mutuellement à rendre notre vie meilleure.

Heureusement, la famille de Justin a été d'un grand soutien depuis son arrestation, même s'ils ne savaient pas qu'il était gay. Mais il s'inquiète pour son avenir après sa sortie de prison.

Ma mère a pleuré pendant quelques semaines mais elle va bien maintenant. Je suis toujours son fils, dit-il.

«Quand je postule pour un emploi, ils vont me contacter et cela va arriver. Je dois me battre

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Tanzanie: Une ONG suspendue pour «promotion» du mariage homosexuel

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Tanzanie: Une ONG suspendue pour «promotion» du mariage homosexuel

HOMOPHOBIE «Les mariages entre personnes de même sexe sont inacceptables en Tanzanie», selon le gouvernement...

«Les mariages entre personnes de même sexe sont inacceptables en Tanzanie, car contraires aux coutumes, traditions et lois du pays». Le gouvernement tanzanien a annoncé samedi avoir suspendu une ONG locale soupçonnée de promouvoir les mariages entre personnes de même sexe.

12 personnes arrêtées

L'organe gouvernemental chargé d'enregistrer les ONG en Tanzanie a annoncé dans un communiqué «qu'il suspend(ait) les activités de l'organisation Community Health Education Services and Advocacy (CHESA) en vue de permettre le déroulement de l'enquête sur des allégations impliquant cette organisation dans la promotion des mariages entre personnes de même sexe». La CHESA est notamment accusée d'avoir organisé mardi un atelier sur les mariages entre personnes de même sexe dans un hôtel de Dar es Salaam, selon ce communiqué. Le lendemain, la police tanzanienne avait annoncé y avoir arrêté 12 personnes, dont deux Sud-Africains et un Ougandais, «qui étaient en train de promouvoir l'homosexualité»

Dans un communiqué conjoint publié vendredi, CHESA et l'organisation sud-africaine Initiative for Strategic Litigation in Africa (ISLA), co-organisatrice de l'événement, ont affirmé au contraire que la réunion visait seulement à se coordonner en vue d'une procédure judiciaire que les deux ONG comptent engager contre le gouvernement tanzanien. Elles entendent contester «la décision du gouvernement de limiter l'approvisionnement de certains services de santé qu'il dispensait antérieurement».

D'après les deux ONG, 13 personnes et non 12 ont été arrêtées, dont l'avocate sud-africaine Sibongile Ndashe, secrétaire exécutive d'ISLA. Ces personnes avaient d'abord été libérées sous caution, mais celle-ci a été levée et elles ont été à nouveau arrêtées vendredi, selon la même source.

La vente de gels lubrifiants interdite

En juillet 2016, le gouvernement tanzanien avait interdit l'importation et la vente de gels lubrifiants, qui ne seraient prétendument utilisés que par les homosexuels. La ministre de la Santé, Ummy Mwalimu, avait justifié cette interdiction en affirmant que la vente et parfois la distribution gratuite de ces gels encourageaient les rapports homosexuels, interdits dans le pays.

En février, la Tanzanie avait ordonné la fermeture de certains centres de santé spécialisés dans la lutte contre le sida, les accusant de promouvoir l'homosexualité, une décision critiquée par les États-Unis. Le gouvernement tanzanien a par ailleurs promis d'expulser les étrangers défendant les droits des homosexuels. L'homosexualité est illégale dans 38 des 54 pays d'Afrique et est passible de la peine de mort en Mauritanie, au Soudan et en Somalie, selon Amnesty International.

.20minutes.fr

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Tchétchénie : Selon Bernard Cazeneuve, la France doit faire pression pour obtenir la vérité sur la disparition du chanteur gay Zelimkhan Bakayev

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Tchétchénie : Selon Bernard Cazeneuve, la France doit faire pression pour obtenir la vérité sur la disparition du chanteur gay Zelimkhan Bakayev

Les yeux braqués sur la Tchétchénie. D'après le site NewNowNewt, le chanteur russe Zelimkhan Bakayev est mort à Grozny, torturé par la police à cause de son homosexualité. Selon le site spécialisé, l'artiste, âgé de 26 ans et porté disparu depuis le 8 août, était détenu dans un camp anti-gay en Tchétchénie, illustration de la politique de répression menée par le dirigeant de cet état rattaché à la Russie, Ramzan Kadyrov.

Invité de Quotidien lundi 23 octobre, Bernard Cazeneuve estime que la France doit faire pression pour obtenir la vérité sur cette disparition :


 

La France doit continuer, parce qu'elle est le pays des droits de l'Homme, à faire en sorte que tout ce qui relève de la lutte déterminée contre l'homophobie, les crimes homophobes, antisémites, xénophobes, soient poursuivis au plan international. Il y a en France des ressources qui peuvent, sur ce sujet-là, demander des comptes, s'exprimer, faire pression.

Et l'ancien Premier ministre de François Hollande de rappeler que la France a déjà fait pression de la sorte "sur d'autres drames" et "doit le faire sur ce sujet". Il poursuit :

On l'a fait à plusieurs reprises au cours des dernières années lorsqu'il y avait des disparitions ou des crimes, en organisant la prise de parole des associations, en multipliant les initiatives diplomatiques, en demandant des comptes. Et il faut le faire parce que c'est le rôle de la France de porter cette parole qui est celle des valeurs universelles des droits de l'Homme.
 

Le flou demeure encore concernant le sort de Zelimkhan Bakaev. "Sa disparition est confirmée, mais on ne peut pas se prononcer sur son décès. Rien ne confirme non plus qu’il a été arrêté à cause de son homosexualité qui n’a jamais été révélée", explique au Parisien Guillaume Mélanie, fondateur d’Urgence Tchétchénie. Cette association est partenaire de SOS Homophobie et accueille des personnes homosexuelles tchétchènes, ayant fui le régime qui les persécute.

Selon le journal Novaya Gazeta, au moins une centaine d'hommes homosexuels ont été arrêtés et torturés par les autorités tchétchènes depuis le mois de mars, ce que confirmaient plusieurs ONG. "Vous ne pouvez pas arrêter ou réprimer des gens qui n’existent pas dans la République. L’homosexualité n’existe pas ici […] Si ces personnes existaient en Tchétchénie, la loi n’aurait pas à se soucier d’eux, vu que leurs propres parents se seraient déjà occupés définitivement de leurs cas", avait répondu un porte-parole de la présidence tchétchène. "Extrêmement préoccupé" par ces allégations, le département d’Etat américain avait réclamé, en mars, l’ouverture d’une enquête sur le sujet. 

http://lelab.europe1.fr

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Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

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Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

La police écossaise enquête sur le meurtre brutal d'un gay de 28 ans en Ecosse dans la nuit de samedi

Stuart Walker (photo)28 ans, habitant la ville de Cumnocka été retrouvé mort et portant des "blessures horribles" selon les personnes ayant vu le corps, juste avant 5 heures samedi dernier.

Le jeune homme a été battu, attaché à un lampadaire et brûlé.

Stuart Walker aurait été tué à cause de son orientation sexuelle et les policiers enquêtent sur cette piste.

Ancien barman dans un hôtel, il ne faisait pas mystère de son homosexualité. 

Stuart Walker avait passé la soirée avec des amis dans les heures qui ont précédé son assassinat et le jeune homme les a quitté autour de 2h30 du matin. 

Son corps a été retrouvé par un passant deux heures et demie plus tard.

La police tentent de reconstituer ses dernières heures par le biais de la vidéosurveillance et de porte-à-porte.

Cette mort atroce suscite l'émotion en Ecosse. Une page Facebookd'hommage a été créée en mémoire du jeune gay.

.e-llico.com

 

Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

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Egypte : l’hiver d’une jeunesse sacrifiée

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Egypte : l’hiver d’une jeunesse sacrifiée

Droits de l’homme, homosexualité, justice sociale… Depuis le coup d’Etat du général Al-Sissi en 2013, les revendications de toute une génération sont réprimées, brisant les espoirs nés lors du printemps arabe.

«Vais-je émigrer en Italie ou en Grèce ? Je vais ramer et peu importe où j’arriverai, ce sera bien» ; «Tant que je suis inutile, personne ne peut se servir de moi» ; «Mon ami Ramadan va me casser le bras, comme ça, je ne ferai pas mon service militaire» ; «Je voudrais parler à une fille…» Ces petites phrases lapidaires font partie d’une vidéo d’un peu plus de cinq minutes qui fait le buzz en Egypte depuis cet été : Egyptian Misery. Dans un style poétique, épuré et drôle, un jeune cinéaste, Khaled Khella, dresse le portrait d’une génération urbaine désespérée, qui ne trouve plus sa place dans la société égyptienne. Misère sexuelle ou existentielle, chômage, désir de quitter le pays, ces histoires racontent un quotidien de frustrations dans une société qui s’est refermée sur la jeunesse depuis le coup d’Etat militaire de 2013, écrasant les rêves de changement politique et social issus du printemps arabe. «Tu ne peux rien faire : tu ne peux pas trouver de travail, tu ne peux pas avoir de petite copine et marcher avec elle dans la rue, tu n’as pas le droit de voyager. Peu importe ce que tu veux faire, c’est la misère», s’indigne le réalisateur au regard doux surmonté d’une casquette à l’envers.

Fady el-Sawy, qui travaille avec Khaled Khella, ajoute : «Nous sommes une génération sacrifiée économiquement, sexuellement et politiquement. On doit travailler si dur pour gagner un tout petit peu d’argent et vivre une vie normale.» Vivre une vie normale, c’était aussi le rêve de Gamal. Le jeune homme est confronté à un problème proprement masculin : pour pouvoir se marier, il doit offrir une parure en or à sa future femme. Quand il se rend chez les bijoutiers du vieux Caire islamique, il apprend qu’il lui faudra économiser l’équivalent de 1 000 euros pour quelques dizaines de grammes du précieux métal. Sans emploi fixe, il va repousser son mariage au risque de compromettre sa vie sentimentale. Selon l’agence gouvernementale de statistiques Capmas, le chômage frappe de plein fouet les jeunes Egyptiens : 79 % des chômeurs ont entre 15 et 29 ans. Or cette tranche d’âge représente 60 % de la population du pays. Gamal passe donc le plus clair de son temps au café. Entre deux cigarettes et un thé, l’homme estime qu’en fait, la principale difficulté, c’est le fossé qui sépare les jeunes de leurs aînés : «Ils ne nous attendent pas. On est un poids pour eux.»

Ce sentiment est largement partagé par Mohamed et sa bande de copains. Tous habitent le centre-ville et sont issus de la classe moyenne. Rivés sur Internet, ils apprennent le monde via les réseaux sociaux. Mais au-delà du resserrement récent des autorités autour de la jeunesse, ce sont les traditions qu’ils pointent du doigt. «Ce n’est pas facile d’être moi dans les rues du Caire, affirme l’homme de 22 ans. J’ai les cheveux longs et on me traite de femme. J’ai une petite amie et nous devons nous cacher pour nous voir. La notion de liberté est de plus en plus limitée.»

Assis à ses côtés, tirant sur un narguilé, Georges (1) ne mâche pas ses mots : «Ici en Egypte, je cumule deux handicaps. Je suis chrétien né dans un pays musulman, donc j’appartiens à une minorité religieuse. De plus, je suis gay, donc j’appartiens à une minorité sexuelle…» Depuis cet entretien, Georges est en fuite. Il est recherché par la police pour «débauche» et «atteinte aux bonnes mœurs». Le jeune homme est soupçonné d’avoir déployé un drapeau arc-en-ciel, symbole des homosexuels, le 22 septembre lors d’un concert au Caire du groupe libanais Mashrou’Leila.

Près de 60 personnes ont, depuis, été arrêtées pour le même motif et risquent une peine de trois à cinq ans d’emprisonnement. «L’homosexualité est une maladie et une honte qui doit être cachée avant d’être traitée. Nous appelons les homosexuels à dissimuler leurs défauts et leurs actes coupables, avant que nous ne parvenions à extirper le diable qui les habite», a déclaré Mahram Mohammed Ahmed, responsable du Conseil suprême pour la régulation des médias, à la suite du concert presque unanimement condamné par la presse égyptienne.

Rentrer dans le rang

Face à ce genre de propos, Mohamed se sent de plus en plus démuni, d’autant que, depuis mai, les autorités ont bloqué l’accès à plus de 400 sites d’information, dont celui de Mada Masr, site égyptien d’actualité plutôt critique vis-à-vis du pouvoir, et d’ONG de défense des droits de l’homme, notamment Human Rights Watch et Reporters sans frontières. Pour Mohamed et ses amis, s’en prendre ainsi au Web, c’est les contraindre un peu plus à rentrer dans le rang.

Pire encore, selon Fatma, universitaire au Caire et spécialiste des réseaux terroristes, qui ne souhaite pas donner son nom : «Une partie de la jeunesse, désespérée à cause de la répression d’Etat tous azimuts et du manque de perspectives économiques, est de plus en plus attirée par la dérive islamiste.» L’Etat islamique s’enracine depuis novembre 2014 dans une petite partie du Sinaï, dans le nord-est du pays. En trois ans, les combats ont fait des centaines de morts dans les rangs des forces armées, qui ne parviennent toujours pas à réduire cette rébellion. Et ce week-end, le terrorisme a de nouveau frappé le pays : une embuscade contre les forces de sécurité à 135 kilomètres au sud-ouest du Caire a fait des dizaines de morts et de blessés parmi les policiers et les militaires. Le réservoir de jeunes combattants semble inépuisable.

Les femmes

Le dernier film de Khaled Khella vient d’être récompensé au premier festival du film d’El-Gouna. En attendant des jours meilleurs, le réalisateur écrit un nouveau court métrage. Cette fois-ci, il décrira le malaise des jeunes Egyptiennes. Et dans une ville comme Le Caire, qui vient de se voir décerner la palme de la ville la plus difficile au monde pour les femmes - dans un rapport de la fondation Thomson Reuters -, le cinéaste ne devrait pas manquer d’histoires.

(1) Le prénom a été modifié.

liberation.fr

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Abolition de l'homophobie à l'occasion de la visite du président du parlement européen en Tunisie

Publié le par justin

Abolition de l'homophobie à l'occasion de la visite du président du parlement européen en Tunisie

La visite en Tunisie du président du parlement européen - qui a demandé à la Tunisie l'abolition de l'article 230 du Code pénal par une fameuse résolution ci-après rappelée - est l'occasion pour les humanistes d'agir en vue d'obtenir, sans plus tarder, l'abolition de l'homophobie.

En effet, l'Assemblée des Représentants du Peuple a décidé d'organiser une séance plénière extraordinaire lundi 30 octobre en l'honneur de M. Antonio Tajani en visite officielle en Tunisie dans le cadre des relations entre les deux parlements.

Les militants contre l'homophobie en Tunisie doivent se mobiliser et agir efficacement durant toute la semaine précédant une telle séance en vue de faire aboutir leur cause en imposant au parlement un projet de loi d'abolition ayant des chances d'aboutir.

Projet de loi consensuel anti-homophobie

Rappelons que le parlement de Strasbourg, par sa résolution du 14 septembre 2016, a solennellement appelé la Tunisie à conformer sa législation aux standards internationaux, notamment en abrogeant l'article 230 du Code pénal qui brime injustement les homosexuels, innocents du moindre tort.

Quelle manière plus efficace de le faire sinon que de proposer, à l'occasion de la venue en notre pays du chef de l'assemblée strasbourgeoise, un projet de loi lui garantissant toutes les chances d'être voté par une majorité de députés, disposant en sus de l'appui de notre illustre visiteur?

 
 

Un tel projet de loi existe et il a de fortes chances de ne pas être rejeté au parlement s'il y est présenté. Car il est consensuel et use des armes habituellement employées par les homophobes pour contrer leur opposition, notamment avec la démonstration faite que l'islam n'a jamais été homophobe.

Effectivement, c'est l'argument majeur soulevé par les opposants à l'abolition de la tare homophobe, cet héritage de la colonisation. Aussi, rappeler cette vérité fait disparaître tout obstacle empêchant de toiletter notre Code pénal d'un article honteux au nom duquel on pratique la pire injustice à l'égard d'une partie de la population tunisienne soumise, qui plus est, à cette avanie moyenâgeuse du test anal.

Les militants anti-homophobie seront donc bien inspirés de saisir cette occasion pour défendre dans les médias et soumettre au parlement tunisien, concomitamment avec la visite du président du parlement européen, le projet de loi issu de la société civile qui est bien le seul texte à avoir de fortes chances de rallier une majorité de votes en sa faveur eu égard à son caractère consensuel.

 
 

Laïcisme des militants anti-homophobie

En reproduisant, ci-après, le texte du projet de loi incontournable en la matière, il nous faut signaler que les militants humanistes en Tunisie se sont refusés jusqu'ici à l'endosser pour des considérations laïcistes, invoquant l'état civil prévu par la Constitution et tenant à omettre la mention de la religion.

Or, la constitution évoque aussi la nécessité du respect des valeurs de l'islam qu'on prétend prohibant l'homophobie. Aussi, on ne peut taire la mention de la religion si l'on souhaite vraiment obtenir l'abolition de l'homophobie en terre d'islam.

Il faut le dire : ce qui empêche aujourd'hui la sortie de la nuit homophobe, ce ne sont pas les intégristes religieux, plus que jamais prêts à tout pour rester au pouvoir, préserver leurs chances d'y revenir et faire bonne figure auprès des Occidentaux, leur précieux soutien. C'est le laïcisme de nos militants anti-homophobie qui relève d'un dogmatisme similaire à celui des pires salafistes.

 
 

Au vrai, ils sont des salafistes profanes, car c'est sur eux que comptent les religieux pour justifier leur refus de légaliser l'homosexualité en prétendant qu'elle est contraire aux valeurs islamiques consacrées par la constitution.

Et c'est un argument massue auquel les Occidentaux ne peuvent rien rétorquer, sauf si on leur précise que c'est faux et que l'islam n'a jamais été homophobe. Ainsi retourne-t-on cet argument massue contre les homophobes!

Pourtant, bien que cela ne fasse plus de doute, on se refuse chez les militants laïcistes à user de ce qui serait l'arme fatale pour l'élimination de l'homophobie en Tunisie; militent-ils donc contre l'homophobie ou contre l'islam, religion du pays, ainsi que le constate la Constitution?

C'est bien le moment d'agir afin de libérer la Tunisie de cette loi homophobe qui perpétue non seulement la dictature dans le pays, mais aussi la colonisation. Le moment pour un acte majeur de souveraineté nationale et de reconnaissance des droits et libertés populaires, l'homosexuel étant devenu le symbole du différent, étant le différent absolu.

 
 

Ci-après le texte qui a des chances d'être voté s'il arrive à être repris par dix députés. N'existe-t-il donc pas dix humanistes à l'assemblée pour sauver l'honneur de leur patrie?

En fait, on me répond que les députés attendent pour endosser le projet que la société civile et les premiers concernés le fassent, lançant le débat dans les médias et y soutenant le projet.

Qu'attend alors la société civile pour déclarer, dès le début de cette semaine, la guerre à l'homophobie et le scélérat article 230 du Code pénal ? Si elle s'y décide, on sera bien débarrassé de l'homophobie avant la fin de l'année!

Au surplus, notons à que, d'après des indiscrétions diplomatiques occidentales, Rached Ghannouchi s'est engagé à voter un tel projet s'il arrivait à entrer à l'assemblée, allant jusqu'à pronostiquer que les Tunisiens n'oseront jamais le faire. Osons donc! Détrompons M. Gannouchi en défendant ce projet urbi et orbi. Et on libérera sans plus tarder la Tunisie de l'homophobie coloniale!

PROJET DE LOI
Abolition de l'homophobie en Tunisie

Attendu que l'homophobie est contraire aux droits de l'Homme et au vivre-ensemble paisible, à la base de la démocratie,

Attendu que l'orientation sexuelle relève de la vie privée que respectent et l'État de droit tunisien et l'islam,

Attendu que l'article 230 du Code pénal viole la religion musulmane qui n'est pas homophobe étant respectueuse de la vie privée de ses fidèles qu'elle protège;

L'ARP décide :

Article unique

La vie privée étant respectée et protégée en Tunisie, l'article 230 est aboli.

.huffpostmaghreb.com

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Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

Publié le par justin

Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

Des divergences de vue entre le Président de la Fédération de Russie et le Président de la République tchétchène se révèlent au grand jour. Après une décennie de bonne entente, ces désaccords soulèvent des interrogations.

Les homosexuels et les Rohingyas

Ramzan Kadyrov, président tchétchène au sein de la Fédération de Russie, s’est manifesté par l’une des actions les plus marquantes de l’année 2017 : la création de camps de concentration pour homosexuels. Les protestations de la communauté internationale ont été bruyantes mais peu efficaces étant donné qu’on n’a toujours aucune information quant à la situation actuelle de ces camps, ni des sanctions qui auraient dû être prises. Ce scandale a fortement embarrassé le Kremlin, qui ferme les yeux sur les actions de R. Kadyrov, et ne veut surtout pas attirer l’attention internationale sur le théâtre tchétchène.

Un deuxième événement marque une réelle opposition. Suite aux nettoyages ethniques dont sont victimes les Rohingyas en Birmanie, R. Kadyrov a publiquement critiqué la communauté internationale pour son inaction. Des rassemblements de soutien ont été organisés dans la capitale tchétchène de Grozny. R. Kadyrov ne peut pourtant ignorer que toute sanction contre la Birmanie est impossible au Conseil de sécurité de l’ONU car la Russie, comme la Chine, y met son veto. Si les représentants de la Russie parlent de la liberté d’expression pour chaque dirigeant de Républiques fédérées, c’est bien une critique de la diplomatie russe que le Président tchétchène vient de faire.

Qui contrôle qui ?

Le Figaro se demandait en août dernier si Vladimir Poutine n’était pas devenu l’otage de R. Kadyrov. Si la question peut sembler absurde, ou tout du moins exagérée, force est de constater que les deux leaders ont tous deux besoin l’un de l’autre. R. Kadyrov est le fils d’Akhmad Kadyrov, le dernier combattant qui a pu accéder au pouvoir en Tchétchénie en 2003 avec le soutien russe, à condition de ne pas réclamer l’indépendance. Les Kadyrov gèrent la sécurité et les portefeuilles tchétchènes de la façon qu’ils veulent, avec le soutien économique du Kremlin. L’aval de V. Poutine, qui est l’architecte de cette stratégie, est donc nécessaire à R. Kadyrov. Réciproquement, Moscou a besoin d’une Tchétchénie pacifiée, qui réprime sévèrement les terrorismes indépendantistes ou fondamentalistes. Pour cela, il faut un chef autoritaire, mais également légitime. Ce n’est donc pas un lien de vassalité qui existe entre la famille Kadyrov et V. Poutine, mais bien un contrat où les deux parties ont besoin l’une de l’autre.

R. Kadyrov n’est pas en train de chercher à s’émanciper de la Russie, il fait simplement passer son propre agenda en force. L’absence de réaction officielle de Moscou ne doit pas pour autant faire croire que le Kremlin est otage du chef d’État tchétchène. L’apparente tolérance russe vise à ne pas braquer la société tchétchène, mais également celle des autres républiques de Russie (au Caucase, au Tatarstan…) contre le pouvoir central. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de négociations ou contestations internes. Il est aujourd’hui trop tôt pour émettre des hypothèses sur l’avenir, mais il est important de noter que c’est une phénomène tout nouveau qui se produit en Russie depuis l’accession de V. Poutine à la présidence russe : un véritable bras de fer avec le chef d’une République fédérée.

http://les-yeux-du-monde.fr

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Corps d'une femme trans torturée et décapitée trouvée au Pakistan

Publié le par justin

Corps d'une femme trans torturée et décapitée trouvée au Pakistan

La morgue locale a refusé de prendre son corps parce qu'ils ont dit que cela rendrait leurs «congélateurs sales»

 

L'identité d'une femme trans qui a été torturée et décapitée à Peshawar au Pakistan n'est toujours pas identifiée. Une morgue locale a refusé de prendre son corps et s'est vu refuser les derniers rites et l'enterrement par des fonctionnaires du gouvernement.

La femme a été retrouvée morte samedi, et Sajjad Khan, surintendant principal de la police (SSP), a déclaré que son corps avait montré des signes de torture.

La police et les activistes trans tentent toujours d'identifier la femme qui serait originaire d'Iqbal Plaza.

Khyber Medical College qui a la seule morgue dans la région, a refusé de prendre le corps de la femme pendant la nuit parce que cela rendrait leurs «congélateurs sales». Les activistes leur avaient demandé de garder le corps pendant la nuit avant de l'enterrer le lendemain.

«Ils [la direction] nous ont dit que le corps était trop décomposé et que cela salirait leurs congélateurs», a déclaré l'activiste transgenre Qamar Naseem à The Express Tribune.

«Nous avions demandé à la direction de la morgue de ne garder le corps que pour une nuit et ils ont même refusé de le faire.

"Non seulement cela, l'entrepreneur du gouvernement a également refusé d'enterrer le corps.

«C'est extrêmement honteux la façon dont le corps humain est traité».

La Fondation Edhi - une organisation à but non lucratif au Pakistan - est intervenue pour aider à l'enterrement de la femme. Elle a été enterrée dimanche.

«Honte à l'administration principale et transphobe de Khyber Medical College (KMC) Peahawar qui a refusé de garder le corps d'une personne transgenre pour une nuit en dépit des demandes continues de la société civile, de la communauté trans et de la police» .

«Que feraient-ils si c'était un corps de VIP? Honte à l'entrepreneur Govt qui a refusé d'enterrer le corps d'une personne transgenre (sic).

Violence contre les personnes trans

Alors que le Pakistan a été l'un des premiers pays à reconnaître les personnes transgenres comme un «troisième sexe» et les a inclus dans le recensement cette année , la communauté est toujours confrontée à une violence extrême.

"C'est la 53ème personne transgenre tuée depuis 2015 et nous avons environ 300 cas de violence contre des personnes transgenres, y compris le viol, le viol collectif, l'enlèvement et la torture", a déclaré l'activiste Tamure Kamal.

Kamal a dit qu'il tenait la police et les fonctionnaires responsables de la mort de la femme, parce que, selon lui, ils n'avaient pas réussi à protéger la communauté trans.

Attention: image graphique

Le corps de la femme a été laissé exposé à l'arrière d'une camionnette, avec des habitants qui se pressaient pour regarder.

 

Corps d'une femme trans torturée et décapitée trouvée au Pakistan

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