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Victor Meyniel est victime d'homophobie et prend son envol dans Rock In Rio: "La violence n'a aucune justification"

Publié le par justin

Victor Meyniel est victime d'homophobie et prend son envol dans Rock In Rio: "La violence n'a aucune justification"

 

Ce qui aurait dû être un moment d'amusement avec les amis s'est avéré être des moments d'agonie pour Victor Meyniel. Le jeune homme, qui a commencé à la Vine, aurait volontairement posté un Twitter sur sa photo de Twitter un visage saignant.

"Pour ceux qui disent que l'homophobie n'existe pas, bonjour et bonne semaine", a déclaré Victor à ses adeptes que, malgré l'épisode, tout se passe déjà bien. "La violence n'a aucune justification", a-t-il déclaré.

Sur Twitter, les amis et les célébrités ont commencé à envoyer des messages positifs au jeune homme qui a été conduit par beaucoup pour faire un bulletin d'occurrence. "Qui sont les scélérats qui ont fait cela? Ils devraient être punis et exposés ", 

https://twitter.com/victeiro/status/912304125844574208/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.superpride.com.br%2F2017%2F09%2Fvictor-meyniel-e-vitima-de-homofobia-e-apanha-no-rock-in-rio-violencia-nao-tem-justificativa.html

Il vaut la peine de se rappeler que la semaine dernière, une injonction judiciaire a mis l'accent sur le Brésil, car le pays a maintenant reculé et considère les gays et les lesbiennes comme malades.

 

 

 

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Une nouvelle Tchétchénie? Une centaine de gays et de personnes trans arrêtés en Azerbaïdjan

Publié le par justin

Une nouvelle Tchétchénie? Une centaine de gays et de personnes trans arrêtés en Azerbaïdjan

Des militants LGBT en Azerbaïdjan affirment que des douzaines de gays et de personnes trans ont été arrêtés et détenus « après plusieurs rafles dans Baku (la capitale) ». Et on rapporte et « des passages à tabac et de la torture ».

Si ces affirmations sont vraies, elles rappellent furieusement la campagne d’arrestation et de torture des gays dans la région semi-autonome de Tchétchénie.

Raids anti-LGBTQ en Azerbaïdjan

Selon une vidéo postée le 22 septembre par Javid Nabiyev (ci-dessous), le président de la  Nefes LGBT Azerbaijan Alliance, la police a effectué des rafles visant des gays chez des particuliers et dans des lieux publics . Il ajoute que la police a forcé les détenus à dénoncer leurs amis LGBT et leur a interdit l’accès à un avocat ou à des membres de la famille.

Dans les médias locaux, la police prétend que toutes les personnes arrêtées étaient des travailleurs du sexe ou des dealers. Un politicien a même affirmé que les détenus répandaient des infections sexuellement transmissibles, bien qu’aucune preuve n’ait été avancée.

Voici la vidéo de Javid Nabiyev’s sur les rafles de Baku:

https://www.facebook.com/nefeslgbt/videos
 

Des militants de Baku décrivent leur conditions de détention

L’association suédoise Civil Rights Defenders affirme avoir parlé anonymement à des militants de Baku et a publié le communiqué suivant:

Les militants signalent que les détenus ont été passés à tabac, insultés et ont subi des examens médicaux forcés. Les femmes trans ont eu leur tête rasée. Beaucoup ont été relâchés après avoir donné les noms d’autres personnes LGBTI, qui ont à leur tour été arrêtées et soumises au même traitement. Un nombre indéterminé de ces détenu.e.s ont été condamné.e.s à une détention administration comprise en 20 et 30 jours.

La police a été fait chanter plusieurs personnes LGBTI n’ayant fait leur coming-out pour les forcer à témoigner dans des affaires motivées politiquement, les menaçant de les outer si elles n’obéissaient pas. 

Les relations entre personnes de même sexe sont légales, mais le pays est toujours homophobe

Le pays a abrogé en 2000 ses lois anti-sodomie héritées de l’époque soviétique. Mais il est toujours compliqué pour les gays de faire leur coming-out. D’autant que ces dernières années le harcèlement des travailleurs du sexe gay par la police a été très médiatisé. La police a également ordonné le retrait d’un roman gay des librairies en 2009 et en 2014, un couple gay a dû fuir le pays après qu’un journal local a publié des informations personnelles sur eux.

En 2016, l’ILGA-Europe a classé l’Azerbaïdjan bon denier des 49 pays européens en termes de protection et d’égalité des personnes LGBTQ.

hornetapp.com

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Bresil un jeune homosexuel est retrouvé mort à la frontière de Hortolândia / Campinas

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Bresil un jeune homosexuel est retrouvé mort à la frontière de Hortolândia / Campinas

Un garçon de 25 ans connu sous le nom de Spencer Netto a été retrouvé mort avec une perforation dans son dos, une coupe du cou profond et des signes d'agressions faciales samedi 23 sur un terrain près de la ligne de train dans le quartier Chácara Boa Vista, Ligne de Campinas avec Hortolândia.

Le jeune homme qui était  homosexuel était très connu de la population lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT), les amis organisent une marche d'hommage, samedi prochain (30) par des itinéraires importants du centre de Campinas.

Le lundi (25), la police civile a déclaré entendre des témoins et que l'enquête était avancée, mais jusqu'à présent, personne n'a été arrêté.

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La justice hongkongaise donne raison à un couple de lesbiennes

Publié le par justin

La justice hongkongaise donne raison à un couple de lesbiennes

La justice hongkongaise a accordé à une lesbienne britannique le droit de vivre et de travailler dans la mégapole dans un arrêt salué par les défenseurs des droits des gais comme une «grande victoire».

La Cour d'appel de l'ex-colonie britannique examinait le recours d'une Britannique privée d'un visa marital parce qu'elle est en couple avec une femme.

La requérante, identifiée seulement sous les lettres «QT», est arrivée à Hong Kong en 2011 après avoir conclu en Grande-Bretagne un partenariat civil avec «SS». Cette dernière s'était rendue à Hong Kong pour y occuper un nouvel emploi.

QT n'a pu obtenir un visa de dépendant, qui permet de travailler, mais seulement un visa touristique.

Elle avait perdu en première instance en mars 2016 mais la Cour d'appel a annulé ce jugement lundi.

Les services de l'immigration «n'ont pas étayé la discrimination indirecte (infligée à QT) au motif de son orientation sexuelle», écrit la Cour dans son arrêt. «Le fait d'être ensemble, unis sont les signes d'une relation maritale hétérosexuelle mais ne le sont pas, ou ne le sont plus, exclusivement», ajoutent les juges.

Hong Kong ne reconnaît pas le mariage gai. L'homosexualité n'y a été dépénalisée qu'en 1991.

Ville ouverte et cosmopolite où une gay pride attire chaque année des milliers de personnes, Hong Kong est aussi un repaire de mouvements conservateurs qui dénoncent les avancées, pourtant timides, de la cause LGBT dans l'ex-colonie revenue en 1997 dans le giron de la Chine.

Les défenseurs des droits LGBT ont salué la décision.

Ray Chan, un démocrate et premier député ouvertement gai de Hong Kong, a estimé qu'il s'agissait d'une «grande victoire pour les conjoints homosexuels souhaitant obtenir un visa de dépendant à Hong Kong».

«Ce jugement est un pas en avant envers l'amélioration des droits des couples du même sexe à Hong Kong et la reconnaissance que les couples homosexuels ont une relation valide», a réagi Geoffrey Yeung, du groupe des Avocats progressistes.

La Cour d'appel a également mis en avant des arguments économiques pour étayer sa décision, expliquant qu'empêcher un conjoint de travailler était «contre-productif» car susceptible de dissuader les gens de venir travailler à Hong Kong.

Douze grandes institutions financières internationales dont Morgan Stanley, Goldman Sachs et Credit Suisse, étaient venues au secours de QT devant la Cour d'appel, arguant qu'une politique de recrutement «diversifiée» était vitale pour attirer les talents.

Les services de l'immigration ont déclaré qu'ils étudieraient l'arrêt avant de décider ou non de faire appel.

tvanouvelles.ca

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La Tunisie s'engage à interdire la torture forcée par anal et génitale

Publié le par justin

La Tunisie s'engage à interdire la torture forcée par anal et génitale

Interdit en vertu du droit international, ces «examens de sonde» sont largement connus en Afrique comme les «tests de la honte»

La Tunisie s'est engagée à interdire les tortures anales et génitales forcées qui «testent» pour être gay.

Alors que le sexe homosexuel est toujours illégal, les médecins ont appelé le gouvernement à interdire les tests «cruels» et discrédités.

Et dans un état de progrès, le gouvernement semble avoir écouté.

Le ministre des droits de l'homme, Mehdi Ben Gharbia, a déclaré que ces examens ne peuvent plus être imposés par la force, physique ou morale, ou sans le consentement de la personne concernée.

Cependant, les juges peuvent toujours demander au suspect de subir la torture.

La Tunisie affirme que les hommes peuvent refuser de tuer les analgésiques et génitaux

«Cette personne a tout le droit de refuser, sans que son refus soit considéré comme une preuve d'homosexualité», a déclaré Ben Gharbia.

Il a insisté sur le fait que la Tunisie «s'engage à protéger la minorité sexuelle contre toute forme de stigmatisation, de discrimination et de violence».

Ces «tests» envahissants et humiliants impliquent d'examiner l'anus de quelqu'un pour voir s'ils avaient été pénétrés, vérifier les traces de sperme et prendre une photo pour «étudier» la forme du trou. Si elle est plus large, plus «probable», la personne s'est engagée dans le sexe gay, selon le test largement discrédité du 19ème siècle.

Interdit en vertu du droit international, ils sont largement connus en Afrique comme les «tests de la honte».

Les groupes de défense des droits de l'homme font preuve de "torture"

Campagne des droits de l'homme, Amnesty International et d'autres ont claqué ces tests de sonde comme torture.

Le Conseil national de l'Ordre médical en Tunisie a également critiqué les examens anaux.

En raison de leur «nature non scientifique», l'utilisation d'examens anaux pour tester ... devrait cesser totalement, quel que soit leur consentement », ont-ils déclaré.

Les médecins dans les villes tunisiennes de Sousse et Kairouan ont soumis au moins sept hommes accusés de sodomie en vertu de l'article 230 du code pénal aux examens anaux forcés en 2015, provoquant un mouvement de la société civile contre la pratique.

La Tunisie conserve trois ans de prison pour homosexualité

Bien que ces sondes n'aient pas été entièrement interdites, Amnesty International a déclaré que ce mouvement était «bienvenu».

Cependant, le gouvernement s'engage toujours à maintenir la peine de trois ans pour l'homosexualité.

Le président Beji Caid Essebsi a déclaré que cela ne serait pas abrogé.

"La société civile doit d'abord être préparée" pour un tel changement en Tunisie, a déclaré Ben Gharbia.

C.L.

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Le Beit Haverim appelle les rabbins à se pencher sur la question de l’homosexualité dans la Torah

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Le Beit Haverim appelle les rabbins à se pencher sur la question de l’homosexualité dans la Torah

L’association s’est mobilisée contre la venue du Grand rabbin d’Israël Shlomo Amar qui a qualifié l’homosexualité d’abomination à plusieurs reprises

 

C'était sans doute une première pour le judaïsme français. Un groupe de Juifs manifestant contre les institutions juives. C’était le 12 septembre dernier lors de la venue de Shlomo Amar ancien Grand rabbin d’Israël qui était invité par le Consistoire.

Dehors les militants du Beit Haverim, une association LGBT juive font entendre leur colère. Ils reprochent au Consistoire d’inviter un homme homophobe. « Il rappelle que les homosexuels sont une abomination, que l’homosexualité est punie de mort, il a traité les juifs libéraux de négationnistes, » explique Alain Beit, dans un long entretien au Point.

Mais les actions politiques ne sont pas le cœur du militantisme du Beit Haverim. Alain Beit détaille la double nature de l’action de son association due au fait d’être une « double minorité ».

« En tant que juifs nous allons lutter contre l’antisémitisme et notamment dans le milieu homosexuel (qui se traduit souvent par une dénonciation de la politique LGBT d’Israël prétendument homophobe), mais également contre l’homophobie dans la communauté juive, explique-t-il. Ce combat est le plus dur. Il y en a énormément. Mais nous ne sommes pas pour autant une association politisée. Nous pouvons nous mobiliser contre l’extrême droite, mais chacun a des sensibilités politiques différentes au Beit Haverim.

Au-delà de la venue d’une personnalité religieuse, et de ses propos discriminants, le Beit Haverim qui se félicite d’avoir permis à des homosexuels de se rapprocher à nouveau de leurs racines juives, appelle à une réflexion en profondeur sur la nature du lien entre la tradition juive et l’homosexualité.

« Aucune recherche, aucune éducation n’est faite sur l’homophobie, déplore Alain Beit. Tout le monde nous récite à tue-tête ce passage du Lévitique : ‘Tu ne coucheras pas avec un homme comme tu couches avec une femme’, mais on parle ici simplement d’un acte sexuel. Est-ce qu’il m’est interdit, en tant qu’homme, d’aimer un autre homme ? Est-ce qu’il m’est interdit, en tant qu’homme, d’embrasser un autre homme ? Et les femmes ne sont même pas concernées par ce passage ! Donc, dire à partir de cette phrase que l’homosexualité est interdite, c’est un énorme raccourci ! Et j’aimerais que les rabbins, les spécialistes commencent enfin à se pencher sur la question ».

timesofisrael.com

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Bourgoin-Jallieu : un tract jugé homophobe suscite l’indignation

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Bourgoin-Jallieu : un tract jugé homophobe suscite l’indignation

Un tract distribué jeudi, jour de marché, dans la rue piétonne de Bourgoin-Jallieu, a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux notamment. Édité par Media Espérance, il porte le tampon de l’Église aux Portes de l’Isère à l’Isle-d’Abeau.

Titré “L’homosexualité est-elle insurmontable ? “, il reprend les propos de Philippe Auzenet, fondateur de l’association “Oser en parler” dont le but est d’accompagner les dépendants sexuels et les personnes en mal-être dans leur sexualité, tel qu’il se présente sur ledit tract. Le contenu du tract, quant à lui, fourni un “mode d’emploi” pour accompagner les homosexuels vers l’hétérosexualité.

L’Église Aux Portes de l’Isère, dont le lieu de culte se trouve à L’Isle-d’Abeau, appartient à la Fédération des Églises du Plein Évangile en Francophonie (FEPEF). Son pasteur, Emmanuel Lambotin, a eu la surprise de découvrir que le nom de son église avait été utilisé sur ce tract : « Cette distribution s’est faite sans mon autorisation, ni mon accord. » Il précise : « L’Église reçoit tout le monde. »

Le pasteur reconnaît qu’avec son équipe, il est très mal à l’aise suite à cette distribution de tracts. Il a déjà répondu au téléphone à une personne qui s’en est indignée et ne voudrait pas que son église soit mise en porte-à-faux : « Nous avons des convictions, mais nous ne sommes pas là pour polémiquer. On préfère distribuer des flyers pour amener à la rencontre de Jésus. »

.ledauphine.com

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Égypte: au moins 6 personnes arrêtées pour un drapeau gay brandi

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Égypte: au moins 6 personnes arrêtées pour un drapeau gay brandi

Au moins six personnes ont été arrêtées lundi après avoir brandi un drapeau arc-en-ciel LGBT lors d’un concert au Caire, a-t-on appris de sources sécuritaires et judiciaires.

Le concert du célèbre groupe libanais « Mashrou’ Leila » s’est déroulé vendredi dernier dans une banlieue chic de l’est de la capitale égyptienne.

Selon les mêmes sources, les personnes interpellées doivent répondre des chefs d’accusation suivants: « indécence publique, incitation des jeunes à l’immoralité ».

Par ailleurs, selon une source judiciaire, les investigations sur cette affaire ont été confiées au parquet national égyptien pour la sécurité d’État.

Si la législation pénale n’interdit pas l’homosexualité en Égypte, les hommes gays sont parfois arrêtés pour « incitation à la débauche » ou encore « mépris de la religion ».

En 2001, l’affaire dite du « Queen Boat » avait défrayé la chronique: 52 personnes avaient été arrêtées par la police dans un club gay.

Plus récemment, en avril 2016, 11 hommes avaient été condamnés à des peines allant jusqu’à 12 ans d’emprisonnement pour « incitation à la débauche », provoquant l’indignation des chancelleries occidentales.

La célèbre application de rencontre gays Grindr est également utilisée par la police en Égypte pour traquer les homosexuels.

L’affaire du drapeau arc-en-ciel, symbole mondial de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT), brandi lors du concert de Mashrou’ Leila, a provoqué une vive polémique ces derniers jours à travers les médias et sur les réseaux sociaux, entre les conservateurs et défenseurs des libertés individuelles.

Groupe arabophone le plus connu à travers le monde, Mashrou’ Leila ne sera pas autorisé à se produire de nouveau en Égypte, a annoncé le très conservateur syndicat des musiciens égyptien.

En juin, la Jordanie avait également interdit à Mashrou’ Leila de donner leur concert qui était prévu dans la capitale Amman à la suite de protestations de parlementaires conservateurs.

Hamed Sino, leader du groupe libanais et ouvertement gay, est connu pour son engagement en faveur de la communauté LGBT.

http://maliactu.net

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A Genève, le Maroc s'oppose à la dépénalisation de l’homosexualité et à l’égalité dans l’héritage

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A Genève, le Maroc s'oppose à la dépénalisation de l’homosexualité et à l’égalité dans l’héritage

Dans sa réaction aux recommandations émises dans le cadre de l’Examen périodique universel effectué par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, le royaume a insisté sur la place de l’islam en tant que religion d’Etat.

C'est ce 21 septembre à Genève que le ministre d’Etat des droits de l’Homme, Mustapha Ramid, a présidé la séance consacrée à l’adoption  du rapport de groupe de travail de l’Examen périodique universel du Maroc. Lors de son intervention devant le Conseil des droits de l’Homme le ministre a fait part de l’"engagement résolu" du Maroc de mettre en œuvre les recommandations émises par ce mécanisme onusien. Celui-ci en avait fait 244, parmi lesquelles 191 ont été acceptées par le Maroc.

Engagement pour l’égalité homme/femme

Parmi elles, 168 sont en cours d’application selon le document remis au département interministériel des droits de l’Homme aux responsables onusiens. Elles concernent notamment les cadres légaux et institutionnels relatifs à l’égalité homme/femme, la lutte contre la violence faite aux femmes. Les recommandations acceptées par le Maroc concernent également la lutte contre la torture et la mise en place d’une politique nationale pour l’immigration, l’asile et la lutte contre le trafic d’être humain.

"Non" à l’abolition de la peine de mort

44 propositions ont été partiellement rejetées par le Maroc. L’une d’entre elles concerne la ratification par le royaume du statut de Rome instaurant la Cour pénale internationale (CPI). Pour justifier son refus, le département de Mustapha Ramid indique que "la Constitution condamne tous les crimes  figurant dans le Statut de Rome. Le projet de Code pénal criminalise tous les crimes figurant dans le Statut, génocides et crimes contre l’humanité inclus". On rappellera que les chefs d’État des pays membres du Statut de Rome peuvent être poursuivis par la CPI. C’est notamment le cas du président soudanais Omar El Bechir.

Autre proposition partiellement rejetée par le Maroc, celle relative à l’abolition de la peine de mort. Dans sa réponse aux responsables onusiens, le département de Mustapha Ramid  rappelle qu’aucun condamné à mort n’a été exécuté depuis 2013 et signale que "des réformes légales ont été entreprises […] réduisant le nombre de crimes punis par la mort et déterminant les conditions pour cette sentence". Le département interministériel des droits de l’Homme signale également que le "dialogue national pour l’abolition de la peine capitale est toujours en cours".

Constantes religieuses

Le royaume a également rejeté les recommandations relatives à la décriminalisation de l’homosexualité. Pour justifier ce rejet, le département interministériel des droits de l’Homme a expliqué que ces recommandations sont en contradiction avec l’Article premier de la Constitution faisant de l’islam modéré une "constante" de la nation marocaine.  Le rejet des recommandations relatives à l’égalité dans l’héritage sont justifiée par le même texte.

Lors de son intervention devant le Conseil des droits de l’Homme, le ministre a mentionné "les progrès enregistrés" par le royaume dans la "consolidation du cadre juridique et institutionnel" depuis l’examen du rapport national soumis en mai dernier à l’institution onusienne. Le prochain Examen périodique universel du Maroc aura lieu en mai 2022. Entre temps, le royaume devra soumettre un bilan d’étape au mois de novembre 2019.

 

http://telquel.ma

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Le suicide des communautés gay et LGBT

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Le suicide des communautés gay et LGBT

Le Gay tapant propose un regard décalé, drôle, subversif et émouvant sur les années qui bouleversent l’homosexualité et la communauté LGBT (lesbienne, gay, bi et transexuel).

Je suis très inquiet de l’état de nos sociétés en général et de ma communauté LGBT en particulier, que je trouve dépressive et mortifère. Beaucoup d’homos, foncent au suicide par des conduites à risques et addictives. Tout cela s’est fortement accéléré ces dernières années comme avec le déclin de notre civilisation et les relents mortifères du Sida. Je pense notamment à cette crise sanitaire majeure que représentent les nouvelles drogues de synthèse, bon marché que l’on trouve sur Internet à 20 euros le gramme (elles se sont d’abord vendues à 6 euros le gramme LOLita) et que l’on se fait livrer par courrier. Et le slam surtout (l’injection de drogues par voie intraveineuse) terriblement désociabilisant et addictif. Cette révolution des drogues, qui aurait pu être géniale si elle avait été bien gérée, deviendra le tombeau de la communauté gay puis, très bientôt, des jeunes hétérosexuels. Avec les chems et les rézos (a)sociaux, notre communauté devient autiste et psychotique. Vous trouvez ça normal dans une partouze qu’un mec fiste d’une main et de l’autre chate sur Grindr ?

Le suicide des communautés gay et LGBT

Les années sida semblent derrière nous et on a presque oublié que dans les années 1980-1990 c’était l’hécatombe. Pour les jeunes, le sida est mort depuis longtemps, beaucoup s’en contrefichent et patati et patata. Oui, on ne donne pas assez d’infos sur le sida dans les médias. Mais aujourd’hui tout a changé. Il y a le «traitement comme prévention» et la Prep, (Prophylaxie pré-exposition), c’est une révolution : les séropositifs traités ne sont plus contaminants et les séronégatifs peuvent prendre une trithérapie pour se protéger à la place des préservatifs. C’est la seconde révolution du sida après l’arrivée des trithérapies.

Avec les smartphones et le chems sex (sexe sous drogues), les partouzes deviennent l’un des uniques modes de sociabilité gay.Dans les touzes, les gays passent souvent plus de temps sur leur smartphone qu’à baiser. À peine a-t-on un partenaire qu’on en cherche un suivant. Notre communauté devient autiste et psychotique avec les rézos (a)sociaux et les chems. C’est très inquiétant.

Plus ça va, plus le milieu gay est devenu totalement toxicomane : «Chems only», pour «chemical addicts». Sur le Net, on trouve de plus en plus d’hommes ne pouvant baiser que lorsqu’ils sont défoncés. Dans le milieu festif gay, on voit apparaître une identification entre personnes consommant des produits, avec une quête de la performance. Avec une particularité dans le milieu «hard», d’un «chemical triage», où l’usage d’une ou de plusieurs drogues devient un critère de choix de son partenaire, dans le référencement de son profil Internet.

Avec la drogue, nous sommes dans une crise sanitaire très inquiétante, les autorités de santé ne s’en aperçoivent pas. Elles sont en retard de dix ans, elles n’ont pas vu les choses venir. C’était vrai pour le sida, c’est vrai pour la drogue. Les associations ont aussi un train de retard là-dessus. Il faut arrêter de dire que la drogue c’est mal, ça fait trente ans qu’on dit ça, il faut dire : la drogue c’est bon, mais c’est extrêmement dangereux. Le premier qui dira ça sera crédible.

Le politique de santé publique est une catastrophe absolue, c’est-à-dire une absence de prévention. La seule politique qui vaille c’est la répression, «c’est interdit, vous êtes des criminels, votre santé on s’en fout». C’est une catastrophe, il y a des drames absolus, des décès, des naufrages sociaux, financiers, surtout pour les jeunes qui ne sont pas structurés socialement et qui tombent là-dedans. Des contaminations par le VIH.

Il y a 5 ans les drogues circulaient déjà : «chems only». Aujourd’hui, ils ne demandent plus si tu prends des chems, ils demandent si tu slams (injection), c’est plus direct dans le corps, cela va directement à tous les organes, c’est beaucoup plus dangereux. C’est une fulgurance parait-il, un feu d’artifice qui décuple, centuple vos sensations. Irréversible. En l’espace de cinq ans, on voit la propagation du problème. Mais on peut encore aller au-delà, plus loin dans le naufrage de la communauté gay, il y a tellement eu d’accidents, parce que les pépins arrivent, les décès et les suicides quasi hebdomadaires. Les gens se retrouvent dans des situations socio-économiques catastrophiques, on est en plein dedans, c’est très inquiétant, ça désocialise à mort les consommateurs, les gens se retrouvent dans des situations de détresse personnelles, ils sont de plus en plus isolés. La socialisation qui était possible avec le sexe ne l’est pas (plus) à travers la drogue. La drogue isole énormément quand on passe un certain stade.

PS: L’association Aides a lancé un numéro d’appel sur le chemsex et le slam, offrant la possibilité aux gays consommateurs ou à leurs proches de discuter par SMS, messagerie virtuelle ou de vive voix, d’être soutenu et orienté vers des services de santé adaptés. Si vous ou l’un de vos proches êtes concernés, appelez-le 01 77 93 97 77.

Depuis un an, en plus des 143 Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (Caarud) qui orientent et distribuent du matériel stérile (kits d’injection, pailles, préservatifs), des lieux d’écoute et de prise en charge ont également vu le jour pour informer sur le chemsex, mais aussi sur le VIH et le travail du sexe.

On peut également contacter l’excellente structure Drogue info service http://www.drogues-info-service.fr/

Drogues info service : 0800231313 de 8h à 2h 7/7

.liberation.fr

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120 battements par minute nommé aux Oscars : les tweets homophobes du réalisateur Vincent Maraval font polémique

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120 battements par minute nommé aux Oscars : les tweets homophobes du réalisateur Vincent Maraval font polémique

Vincent Maraval est amer : le film 120 battements par minute vient d'être choisi pour représenter la France aux Oscars 2018. Le responsable des ventes internationales du film concurrent Le Redoutable a dérapé sur les réseaux sociaux.

Oups, cramé... Agacé que le film Le Redoutable dont il est le responsable des ventes internationales n'ait pas été sélectionné pour représenter la France aux Oscars 2018, le réalisateur français Vincent Maravall'a fait savoir sur les réseaux sociaux d'une manière plutôt malhabile. Comme l'ont remarqué nos confrères des Inrocks, le réalisateur a totalement vrillé en s'en prenant au film de Robin Campillo, 120 battements par minute.

Choisi pour représenter la France aux Oscars 2018, 120 minutes par minute a été la cible de tweets homophobes de Vincent Maraval. Des tweets que le réalisateur n'a pas daigner supprimer malgré la polémique qui enfle sur les réseaux sociaux, et qu'il semble totalement assumer. « La désagréable impression de se faire enc... » a osé Vincent Maraval avant d'enchaîner une deuxième sortie soigneusement réfléchie : « J'ai vu le Campillo, ça m'a retourné ». Ce second tweet plutôt suspect, Les Inrocks a bien du mal à l'interpréter : « Le "retournement" en question indique-t-il sa grande émotion face au film de Robin Campillo ou serait-ce une allusion à la façon supposée dont les gays font l'amour? Suite à sa "désagréable impression de se faire enculé", on croit deviner... » remarquent nos confrères.

https://twitter.com/MARAVALV/status/910125277933707265?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.closermag.fr%2Fpeople%2F120-battements-par-minute-nomme-aux-oscars-les-tweets-homophobes-du-realisateur-vincent-maraval-font-polemique-748242

Vincent Maraval n'en pense « rien »

Á la suite de la publication de cet article sur le site des Inrocks, Vincent Maraval n'a pas daigné réagir sur les réseaux sociaux. Lorsqu'un internaute a demandé au réalisateur ce qu'il avait à répondre, Vincent Maraval a tout simplement répondu par un « rien ». Le réalisateur a le droit d'être déçu, mais de tels propos sont inqualifiables : « La mort est un sujet qui ne devrait jamais donner lieu à des plaisanteries grasses aux dépends de ceux qui en sont victimes » souligne Les Inrocks.

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Cyril Hanouna : le fondateur d'Urgence Tchétchénie le remercie et prend sa défense

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Cyril Hanouna : le fondateur d'Urgence Tchétchénie le remercie et prend sa défense

En juin dernier, les places pour le concert organisé par l'association Urgence Tchétchénie ne se vendaient pas suffisamment. Son fondateur, Guillaume Mélanie était venu faire la promotion de l'événement sur le plateau de "Touche pas à mon poste". Un coup de pouce considérable, selon le fondateur de l'association.

Le 19 juin dernier, au Palace de Paris, Karima Charni animait le concert Urgence Tchétchénie aux côtés du fondateur de l'association du même nom, Guillaume Mélanie. Quelques jours avant le concert, la moitié des places n'étaient pas encore vendues. Face à la nécessité de remplir la salle, Guillaume Mélanie a accepté l'invitation de Cyril Hanouna de venir en parler sur le plateau de "Touche pas à mon poste". Un geste qui avait été jugé opportuniste pour l'animateur en pleine polémique sur ses sketchs homophobes. Un coup de pouce pour l'association: "La promotion dans 'Touche Pas à Mon Poste' nous a permis de vendre des places, de recevoir des dons mais aussi des propositions d'hébergement, de parler de la Tchétchénie...", a-t-il confié à Telestar.fr. Ce soir-là, Cyril Hanouna avait aussi promis d'acheter 150 places qu'il ferait gagner aux téléspectateurs de son émission. Une promesse tenue.

"C'est le dernier des homophobes"

Et bien au-delà de cette promotion télévisuelle, l'animateur suivrait leur combat de près, sans que personne ne le sache. "Cyril Hanouna m'envoie régulièrement des messages pour savoir comment ça avance, si on tient le coup... Et tout ça, il ne le dit pas dans les médias. Je veux bien être très vigilant sur l'homophobie et on a signalé ses dérapages mais on l'a tout a fait pardonné. Et je trouve que c'est quelqu'un qui a fait beaucoup contre l'homophobie". Au moment du concert, Cyril Hanouna préférait se faire discret sur ce sujet. "Il pouvait être présent au concert mais on a fait le choix de ne pas relancer la polémique. On a pris la décision ensemble. Il m'a dit : 'on est d'accord que j'adorerais venir et être avec vous mais j'ai peur que ce soit mal pris'. Et je lui ai dit que j'étais d'accord avec lui", explique Guillaume Mélanie avant de préciser que le trublion de C8 avait pris part au combat bien avant la polémique. "Pour moi, c'est le dernier des homophobes. Avant les dérapages, je l'avais déjà eu au moment où ça commençait à déraper en Tchétchénie. Il avait été l'un des premiers avec Yann Barthès à en parler à une heure de grande écoute", conclut-il, visiblement reconnaissant du soutien que lui a témoigné Cyril Hanouna dans l'ombre.

Grâce aux artistes et aux techniciens "qui ont travaillé bénévolement", le concert du 19 juin a été un succès pour l'association. Toutes les places ont été vendues. "On a fait entre 15 et 20.000 euros de bénéfice grâce à cette soirée. Tout cet argent nous sert à payer des billets d'avion, de train, un hébergement, leur donner de l'argent pour qu'ils puissent laver leurs vêtements, se nourrir. Ça nous permet d'aider un peu plus de dix personnes actuellement". Urgence Tchétchénie va bientôt changer de nom. Ce sera désormais Urgence homophobie: "On aimerait élargir nos actions à l'homophobie en général". L'association pourrait organiser un nouveau concert dès cet hiver.

.telestar.fr

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La Première ministre serbe, lesbienne, à la Gay pride de Belgrade

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La Première ministre serbe, lesbienne, à la Gay pride de Belgrade

La Première ministre serbe, Ana Brnabic, ouvertement lesbienne, a rejoint dimanche à la Gay pride de Belgrade qui se déroule sous haute surveillance policière, sept ans après les violences homophobes qui avaient fait plus de 100 blessés au défilé arc-en-ciel dans la capitale serbe.

En poste depuis juin, Mme Brnabic, 41 ans, est le premier chef d'un gouvernement du pays balkanique qui participe à une Gay pride.

 

"Le gouvernement de la Serbie est là pour tous les citoyens, aussi bien pour la majorité que pour les minorités, pour montrer qu'il respecte la diversité", a déclaré Mme Brnabic, citée par l'agence Beta, à son arrivée sur le place des Fleurs, où des centaines de participants au défilé se sont rassemblés, avant d'entamer la marche dans les rues du centre de Belgrade.

Brandissant un très grand drapeau arc-en-ciel, les manifestants se sont ensuite dirigés vers la place de la République, 1.500 mètres plus loin, sur un parcours surveillé par un important dispositif policier, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

Environ 2.000 policiers devaient être déployés, soit moins de la moitié des effectifs engagés l'année précédente, selon un des organisateurs de la Gay pride, Goran Miletic.

Deux autres ministres, ainsi que le maire de Belgrade, Sinisa Mali, participent également au défilé.

"C'était difficilement envisageable il y a encore quelques années (...) Dans quelques années, il sera normal d'évoquer des thèmes que nous ne sommes pas prêts à aborder aujourd'hui", a déclaré la cheffe du gouvernement dans une interview publiée dimanche par le quotidien Politika.

"Les frontières de conquête de la liberté bougent et, sur ce plan, notre société a fait de grands progrès ces dernières années", a ajouté Ana Brnabic.

Sa présence au défilé est un geste fort dans ce pays traditionaliste qui négocie son adhésion à l'Union européenne, mais les militants pour les droits des homosexuels attendent surtout de la Première ministre qu'elle agisse en faveur de leurs revendications. Ils réclament notamment l'adoption d'une loi sur le partenariat entre personnes du même sexe.

- 'Merci pour l'invitation' -

Selon eux, les préjugés sur les homosexuels restent un problème très répandu dans ce pays d'environ 7 millions d'habitants, majoritairement chrétiens orthodoxes.

Près de 40% de la population serbe estime que l'homosexualité est une maladie, d'après un sondage de l'Institut national démocratique basé à Washington, réalisé en 2015.

Lors de la première Gay pride de Belgrade, organisée en 2001, la police avait tiré des coups de semonce pour disperser des nationalistes et des skinheads qui ont battu et caillassé des participants.

Une autre avait été autorisée par les autorités en 2010, mais elle avait été entachée de violences opposant des manifestants anti-gays aux forces de l'ordre, faisant plus de 100 blessés. Le défilé n'avait pas eu lieu les trois années suivantes.

Les trois derniers défilés se sont déroulés sans incident, mais avec une très forte présence policière.

Proposée à la tête du gouvernement par son prédécesseur devenu président, Aleksandar Vucic, un ultranationaliste converti au centre droit et au rapprochement avec l'UE, Ana Brnabic est l'une des rares personnes ouvertement homosexuelles à la tête d'un exécutif dans le monde et la première en Europe de l'est.

Les militants LGBTI (lesbienne, gay, bisexuel, transgenre et intersexe) sont néanmoins hésitants à qualifier son ascension politique de victoire pour leur cause. Les sceptiques perçoivent ce choix comme un geste de séduction envers l'UE.

Invité par les organisateurs et interrogé en juillet s'il entendait participer à la Gay pride, Aleksandar Vucic avait répondu: "Merci pour l'invitation. Non".

"C'est à nous, à l'Etat d'assurer que tout le monde se promène où il veut et comme il veut, de garantir à chacun toutes les libertés et les droits. Les représentants du pouvoir, du gouvernement, qui le veulent, sont libres d'aller où ils veulent. Quant à moi, je n'irai pas", avait-t-il dit.

courrierinternational.com

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Trois adolescents britanniques reconnus coupables d'un crime de haine homophobe

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Trois adolescents britanniques reconnus coupables d'un crime de haine homophobe

Les adolescents ont tous eu une peine d'emprisonnement de six mois pour une attaque contre un couple gay

Trois adolescents du Royaume-Uni ont été emprisonnés aujourd'hui après avoir plaidé coupable d'avoir attaqué deux passagers du train en raison de leur sexualité.

Deux des adolescents masculins âgés de 16 ans et les autres âgés de 17 ans.

Ils ont attaqué  Phil Poole et Zbynek Zatloukal alors qu'ils rentraient chez eux après une soirée à Reading.

L'un des 16 ans a traversé la voiture après que les trois ont embarqué dans le train et ont repéré Poole et Zatloukal se reposant les uns contre les autres.

Il est retourné pour informer les deux autres.

Tous les trois sont retournés.

Poole dit qu'il a été réveillé de dormir sur l'épaule de son petit ami par un coup de poing sur le visage.

Le couple a été frappé et frappé plusieurs fois. On a été estampillé pendant que l'autre a été frappé par la tête avec une bouteille en verre.

Zatloukal a souffert d'une douille suspecte et a dû être tendue hors de la voiture.

Crimes de haine homophobes

Les adolescents ont été accusés et ont plaidé coupable à un désordre violent après une enquête menée par la police britannique des transports.

L'un d'eux a également plaidé coupable de posséder une arme offensive.

Le Service des procureurs de la Couronne a soutenu que l'attaque était motivée par la «haine de l'orientation sexuelle réelle ou perçue des victimes».

Ils ont demandé à la cour de traiter l'incident en tant que crime de haine homophobe.

Cela a été accepté et chaque défendeur a été condamné à une peine de prison de quatre mois à six mois, en raison de l'élément de crime haineux.

Ils devront également payer 100 £ (135 $) en compensation de chaque victime.

 

C.L.

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Brésil : tollé après l'autorisation de "thérapies de conversion" pour les homosexuels

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Brésil : tollé après l'autorisation de "thérapies de conversion" pour les homosexuels

En autorisant les psychologues à proposer des "thérapies de conversion" aux homosexuels, la justice fédérale brésilienne a provoqué une forte polémique entre défenseurs des droits LGBT et conservateurs.

 

C'est un nouvel exemple du virage très conservateur que prend le Brésil depuis près d’un an : la justice vient d’autoriser les psychologues à proposer des "thérapies de réorientation sexuelle" aux homosexuels. 

La décision du juge Waldemar de Carvalho est très claire, même s’il prend des précautions dans la tournure : il considère qu’on ne peut pas empêcher les psychologues de proposer ces thérapies aux homosexuels qui le désirent.

Un effet désastreux sur la santé psychique

Le juge répondait là à une demande de certains psychologues qui souhaitent appliquer ces thérapies que le Brésil avait pourtant interdites en 1999 pour leur effet désastreux sur la santé psychique des patients.

Le juge va à l'encontre des avis du conseil national de psychologie et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a retiré l’homosexualité de la liste des maladies en 1990. Le conseil national de la psychologie va faire appel de cette décision, considérant qu'elle viole les Droits de l’homme et ramène le Brésil au Moyen-Âge. Selon lui, ce sont très souvent des parents qui poussent leurs enfants homosexuels vers ces thérapies, et non les patients eux-mêmes. 

Des manifestations prévues samedi

Cette décision de la justice fédérale provoque une forte polémique entre défenseurs des droits LGBT et conservateurs. Dans les grandes villes du pays, des manifestations contre cette décision judiciaire sont prévues samedi 23 septembre. 

Sur Twitter, le mot-dièse #curagay est largement utilisé depuis la décision du juge Waldemar de Carvalho pour dénoncer cette autorisation. Sur Instagram, Ivete Sangolo, l'une des plus célèbres chanteuses brésiliennes, a écrit : “Les malades sont ceux qui croient en cette grande absurdité".

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La justice libère l’imam homosexuel de l’Ariana

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La justice libère l’imam homosexuel de l’Ariana

L’imam de la mosquée de Mnihla (Ariana), arrêté le 11 septembre 2017, pour homosexualité a refusé de se soumettre au test anal et la justice l’a libéré.

Dans l’absolu, il s’agit-là d’une bonne nouvelle puisque c’est la première fois, en Tunisie, que la justice libère un suspect dans une affaire d’homosexualité, bien qu’il ait refusé de se soumettre au test anal.

Habituellement, ce refus est considéré comme une preuve de culpabilité et le suspect est écroué sur la base de l’article 230 du code pénal, qui interdit la sodomie.

Le jeune homme arrêté en même temps que l’imam pour les mêmes raisons et qui s’est présenté comme son petit ami a également été libéré.

Cependant, cette libération a suscité des interrogations dans le milieu LGBT, et certains craignent que la seule raison soit que le prévenu se trouve être un homme de religion.

Cette libération annonce-t-elle la fin d’un calvaire pour la communauté LGBT en Tunisie, souvent victime de harcèlement sur la base du délit de faciès? Est-ce la fin du test anal, véritable torture psychique pour les personnes suspectées d’homosexualité?

Qu’on nous permette d’en douter, car un enseignant au Kef et un arbitre de football arrêtés, la semaine dernière, pour les mêmes raisons, et qui ont également refusé de se soumettre au test anal, ont néanmoins été jugés coupables, parce que la justice a considéré leur refus comme une preuve de culpabilité.

 

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Crime homophobe au Kef : Salih le coiffeur torturé et tué

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Crime homophobe au Kef : Salih le coiffeur torturé et tué

Un coiffeur ouvertement homosexuel a été retrouvé mort, le crime homophobe reste l’hypothèse la plus crédible.

Salih était un homme d’une trentaine d’année qui ne cachait pas sa sexualité. C’est hélas peut être le mobile du meurtre qui s’est déroulé dans la nuit du 13 au 14 septembre 2017. Il a été torturé chez lui avant d’être tué. Il porte plusieurs coups et blessures, notamment au cou, et des fractures au crâne. Salih était propriétaire d’un salon de coiffure pour dames à Kef.

L’association Shams, défendant les droits des homosexuels, dénonce ce crime odieux et assure que les témoignages des proches de la victime confirment qu’il s’agit d’un crime homophobe. Un suspect a été arrêté et selon certaines sources, ce dernier faisait partie de ceux qui reprochait à Salih son homosexualité.

Shams exprime son extrême indignation face au sort infligé aux membres de la communauté homosexuelle en Tunisie et appelle le gouvernement à agir pour protéger les citoyens homosexuels contre cet acharnement homophobe.

La Tunisie est toujours partagée entre son envie de liberté et les extrémistes conservateurs. Rien que dans les commentaires des médias arabes relayant ce fait divers, nous pouvons y voir une homophobie bien présente. Certains encouragent à la dénonciation ou plus modérément, à vivre caché.

Source : Shams. 

 

Le corps de Salih a été retrouvé à son domicile, dans la nuit du 13 au 14 septembre 2017. Il a été torturé avant d’être tué.

Le corps du jeune homme, âgé d’une trentaine d’années et propriétaire d’un salon de coiffure pour dames au Kef, porte plusieurs coups et blessures, notamment au cou, et des fractures au crâne.

L’association Shams, défendant les droits des homosexuels, dénonce ce crime odieux et assure que les témoignages des proches de la victime confirment qu’il s’agit d’un crime homophobe.

Notons qu’un suspect a été arrêté et, selon la même source, ce dernier faisait partie de ceux qui reprochait à Salih son homosexualité.

«Shams exprime son extrême indignation face au sort infligé aux membres de la communauté homosexuelle en Tunisie et appelle le gouvernement à agir pour protéger les citoyens homosexuels contre cet acharnement homophobe», note l’association, qui tire la sonnette d’alarme sur les violences contre la communauté LGBT en Tunisie.

http://kapitalis.com

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Un DJ et activiste LGBTQ+ tué par balle à San Francisco

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Un DJ et activiste LGBTQ+ tué par balle à San Francisco
Anthony Torres, plus connu sous le nom de Bubbles, a été tué le 9 septembre à San Francisco. Un « crime de haine » pour son avocat.

Il était environ 3 heures du matin samedi 9 septembre lorsque Anthony Torres, activiste, performeur et DJ connu dans le milieu techno et house de San Francisco sous le pseudo de Bubbles, a été tué par balle. Il se trouvait à proximité du strip club New Century dans le quartier de Tenderloin, la partie LGBTQ+ historique de la City. C'est là, rappelle le San Francisco Examiner qu'eu lieu l'une des premières manifestations pour les droits des personnes transgenres, en 1966.

"C'est un crime de haine" a assuré l'avocat de Bubbles, Jim Reilly. "Qu'un activiste transgenre soit tué dans sa propre rue ne devrait pas être d'actualité et ne le sera pas

"Si Bubbles venait à ta fête, tu savais que ça serait une putain de bonne fête"

 

Interrogé par le SF Examiner, le DJ local Buckner Williams, l'un de ses amis, a décrit Bubbles comme une personne "appréciant de porter des vêtements de femmes et du maquillage". "Vous saviez toujours quand Bubbles était dans la pièce ou dans l'immeuble. Il était plus grand que nature mais aussi  l'une des personnes les plus sincères et compatissantes que je connaisse. Si Bubbles venait à ta fête, tu savais que ça serait une putain de bonne fête. C'était une figure très connue dans notre communauté et j'attends que cette communauté réagisse fortement. Il va y avoir beaucoup de colère."

>> A voir aussi : le documentaire du SF Gate sur Anthony Torres 

L'un des voisins du strip club où Bubbles a été tué a estimé auprès du San Francisco Examiner que la prolifération du deal dans le quartier l'avait rendu de plus en plus dangereux. "La police a traité notre quartier comme une zone de confinement de crime, laissant le deal s'installé au coin de ma rue toute la journée. Ça attire le crime, et les gens sous coke qui sont facilement irritables..."

La police enquête toujours sur le meurtre de Bubbles et ne l'a pas encore requalifié en crime de haine.

.lesinrocks.com

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Le filleul de l'ex-ministre australien est attaqué en faisant campagne pour le mariage entre personnes de même sexe

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Le filleul de l'ex-ministre australien est attaqué en faisant campagne pour le mariage entre personnes de même sexe

Le Premier ministre Kevin Rudd appelle à un débat respectueux

L'ex-premier ministre de l'Australie Kevin Rudd a tweeté une photo de son filleul ensanglanté et blessé après une vicieuse attaque homophobe.

Sean Foster, 19 ans, faisait campagne pour le mariage homosexuel à Oxford Street à Brisbane lorsque l'incident s'est produit.

Selon un message Facebook de Bulimba 4 Marriage Equality , l'auteur non identifié a appelé Foster: "Je déteste les fagots fous!"

A quoi Foster a répondu: "C'est bon, je ne vous aime pas".

Le filleul de l'ex-ministre australien est attaqué en faisant campagne pour le mariage entre personnes de même sexe

Quand l'homme a demandé si Foster l'appelait un homophobe, il a répondu oui. C'est alors qu'il a frappé Foster dans la tête d'en bas, puis s'est précipité.

L'incident a incité Kevin Rudd à publier un tweet demandant un respect lors du plébiscite divisif.

Il a tweeté: "De nombreux avertissements à Turnbull sur ce que le vote par correspondance pourrait déclencher. Maintenant, mon filleul Sean a été frappé pour "  ".

'Honte à toi'

Beaucoup ont touché le défi de Rudd, des réponses twittantes de la condamnation à l'attaquant.

Nathan Brown a répondu: «Je suis désolé que cela soit arrivé à votre filleul Kevin Rudd. Malcolm Turnbull, vous et votre parti sont responsables de ces absurdités. Honte à toi.'

David Plunkett a également répondu: «Nous avons eu cette merde 2 en Irlande b4 notre vote en 15, c'était grâce à des gens comme Sean & Panti Bliss qui ne se sont pas calqués que l'égalité a gagné.

La police demande des informations sur l'incident.

C.L.

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Thierry Ardis­son révèle l’iden­tité l’homme avec qui il a eu une expé­rience homo­sexuelle

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Thierry Ardis­son révèle l’iden­tité l’homme avec qui il a eu une expé­rience homo­sexuelle

En pleine émis­sion de Touche pas à mon poste (TPMP) Thierry Ardis­son a révélé le nom et le prénom de l'homme avec qui il a eu un rela­tion sexuelle à l'âge de 18 ans. Il y a quelques mois, le présen­ta­teur de Salut les terriens (SLT) avait déjà révélé pourquoi il avait eu envie d'avoir cette expé­rience homo­sexuelle.

Thierry Ardis­son révèle l’iden­tité l’homme avec qui il a eu une expé­rience homo­sexuelle

Invité par Cyril Hanouna dans son émis­sion Touche pas à mon poste (TPMP), Thierry Ardis­son s'est complè­te­ment dévoilé. Ou plutôt a tota­le­ment révélé l'iden­tité de l'homme avec qui il a eu une rela­tion sexuelle quelque temps après ça majo­rité. L'anima­teur était présent au côté de Jerem­star sur le plateau pour faire la promo­tion de sa nouvelle émis­sion les Terriens du dimanche.

L'équipe de TPMP est revenu sur la querelle qui oppose Jean-Michel Apathie et le présen­ta­teur de SLT. Le jour­na­liste a critiqué la tenue de son épouse, Audrey Crespo-Mara. Cyril Hanouna a aussi creusé d'autres propos lâché par Thierry Ardis­son il y a quelques mois. Le compa­gnon de la présen­ta­trice du 20 heures sur TF1 a évoqué la rela­tion homo­sexuelle qu'il a eue à l'âge de 18 ans. Jerem­star a alors demandé à son patron qui était cet homme avec qui il a partagé cette rela­tion.

L'homme en noir n'a pas hésité à donner le nom et le prénom de l'indi­vidu en plein direct, à la télé­vi­sion. « J’ai essayé et ça s’est très mal passé, j’avais 18 ans, un peu plus peut-être. Et le mec m’a raté, a commencé le présen­ta­teur. Un type qui est patron du syndi­cat de la mode qui s’ap­pelle Didier Grum­bach. Didier, si tu nous regardes, tu m’as raté », conclue-t-il très fran­che­ment. L'ancien membre du Conseil Supé­rieur de l'Audio­vi­suel (CSA), Rachid Arhab, a déclaré trou­ver très limite de révé­ler l'iden­tité de Didier Grum­bach en pleine émis­sion. 

.gala.fr

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