Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Articles avec #polemique tag

Cyril Hanouna : le fondateur d'Urgence Tchétchénie le remercie et prend sa défense

Publié le par justin

Cyril Hanouna : le fondateur d'Urgence Tchétchénie le remercie et prend sa défense

En juin dernier, les places pour le concert organisé par l'association Urgence Tchétchénie ne se vendaient pas suffisamment. Son fondateur, Guillaume Mélanie était venu faire la promotion de l'événement sur le plateau de "Touche pas à mon poste". Un coup de pouce considérable, selon le fondateur de l'association.

Le 19 juin dernier, au Palace de Paris, Karima Charni animait le concert Urgence Tchétchénie aux côtés du fondateur de l'association du même nom, Guillaume Mélanie. Quelques jours avant le concert, la moitié des places n'étaient pas encore vendues. Face à la nécessité de remplir la salle, Guillaume Mélanie a accepté l'invitation de Cyril Hanouna de venir en parler sur le plateau de "Touche pas à mon poste". Un geste qui avait été jugé opportuniste pour l'animateur en pleine polémique sur ses sketchs homophobes. Un coup de pouce pour l'association: "La promotion dans 'Touche Pas à Mon Poste' nous a permis de vendre des places, de recevoir des dons mais aussi des propositions d'hébergement, de parler de la Tchétchénie...", a-t-il confié à Telestar.fr. Ce soir-là, Cyril Hanouna avait aussi promis d'acheter 150 places qu'il ferait gagner aux téléspectateurs de son émission. Une promesse tenue.

"C'est le dernier des homophobes"

Et bien au-delà de cette promotion télévisuelle, l'animateur suivrait leur combat de près, sans que personne ne le sache. "Cyril Hanouna m'envoie régulièrement des messages pour savoir comment ça avance, si on tient le coup... Et tout ça, il ne le dit pas dans les médias. Je veux bien être très vigilant sur l'homophobie et on a signalé ses dérapages mais on l'a tout a fait pardonné. Et je trouve que c'est quelqu'un qui a fait beaucoup contre l'homophobie". Au moment du concert, Cyril Hanouna préférait se faire discret sur ce sujet. "Il pouvait être présent au concert mais on a fait le choix de ne pas relancer la polémique. On a pris la décision ensemble. Il m'a dit : 'on est d'accord que j'adorerais venir et être avec vous mais j'ai peur que ce soit mal pris'. Et je lui ai dit que j'étais d'accord avec lui", explique Guillaume Mélanie avant de préciser que le trublion de C8 avait pris part au combat bien avant la polémique. "Pour moi, c'est le dernier des homophobes. Avant les dérapages, je l'avais déjà eu au moment où ça commençait à déraper en Tchétchénie. Il avait été l'un des premiers avec Yann Barthès à en parler à une heure de grande écoute", conclut-il, visiblement reconnaissant du soutien que lui a témoigné Cyril Hanouna dans l'ombre.

Grâce aux artistes et aux techniciens "qui ont travaillé bénévolement", le concert du 19 juin a été un succès pour l'association. Toutes les places ont été vendues. "On a fait entre 15 et 20.000 euros de bénéfice grâce à cette soirée. Tout cet argent nous sert à payer des billets d'avion, de train, un hébergement, leur donner de l'argent pour qu'ils puissent laver leurs vêtements, se nourrir. Ça nous permet d'aider un peu plus de dix personnes actuellement". Urgence Tchétchénie va bientôt changer de nom. Ce sera désormais Urgence homophobie: "On aimerait élargir nos actions à l'homophobie en général". L'association pourrait organiser un nouveau concert dès cet hiver.

.telestar.fr

Voir les commentaires

S'il n'y a pas de centre d'archives LGBT/sida, Delanoë et Hidalgo se partageront mes cendres sur la tête

Publié le par justin

S'il n'y a pas de centre d'archives LGBT/sida, Delanoë et Hidalgo se partageront mes cendres sur la tête

La mairie de Paris aura tout fait pour nous décourager et admettre que ce centre ne verrait jamais le jour.

Ironie du militantisme sida: après trente années de séropositivité, je n'ai toujours pas fait mon testament. J'ai méchamment procrastiné mais la principale cause est politique: j'attends qu'un centre d'archives LGBT/sida soit inauguré à Paris. En tant que fondateur d'Act Up-Paris, je possède des documents qui datent du tout début de l'association, et même avant. Et je tiens absolument à ce que ces raretés soient disponibles dans un lieu qui saurait les protéger. Aujourd'hui, ce projet reste en suspens et nous sommes nombreux à ne plus y croire tant la déception est grande. On aura tout fait pour nous décourager et admettre que ce centre ne verrait jamais le jour. 

Un des nombreux effets du succès du film 120 Battements par minute, c'est cette soif d'apprendre ce qui s'est passé lors des trois dernières décennies sur le front du sida. On disait d'Act Up que c'était la plus médiatique des associations de lutte contre le sida, on réalise que le souvenir de cette association s'est évaporé dans la conscience nationale alors que le sida reste la plus moderne des épidémies mondiales.

 

La fabrique de l'oubli

Les raisons de cet oubli sont nombreuses. La guerre contre le VIH n'est plus à la mode et on peut le comprendre car le monde est secoué par d'autres crises incessantes. Et puis, comme pour toute guerre, le syndrome du survivant a provoqué une amnésie volontaire chez les premiers concernés. Envie d'oublier, de reprendre sa vie après l'arrivée des multithérapies efficaces à la fin des années 1990, voyager, se marier, avoir des enfants.

Les médias, la culture générale, les universités ont délaissé avec soulagement le sujet. Pendant ce temps, les activistes ont jeté leurs archives, faute de pouvoir les adresser à une structure qui pourrait les sauver. Avec chaque décès, chaque déménagement, des milliers de cartons de documents source, de photos, de vidéos, d'affiches et de livres ont ainsi disparu et cette hémorragie historique se perpétue encore aujourd'hui.

La grande dispersion

Revient alors la plus grande arlésienne de la culture LGBT. Depuis plus de vingt ans, la mairie de Paris, la ville la plus touchée par le sida d'Europe, a laissé ce projet transversal pourrir dans les pires magouilles. Bertrand Delanoë renvoyait la faute à une opposition de droite qui refusait de voter le budget d'un centre considéré comme «communautariste». Un article récent de L'Express révèle les méandres de cet échec. Jean Le Bitoux, un des fondateurs du Gai Pied, a été payé (assez grassement d'ailleurs) pour travailler sur un projet. Un an plus tard, rien n'avait avancé et la mairie de Paris a étouffé l'affaire, consciente qu'elle avait choisi la mauvaise personne.

Depuis, les tentatives ne cessent de capoter. Dégoûté, Act Up-Paris a offert ses stocks aux Archives nationales. Le cinéaste Lionel Soukaz a offert ses milliers d'heures de films à la BNF. L'Académie Gay & Lesbienne possède encore quelques tonnes de documents dans son petit pavillon de banlieue. L'histoire de notre mouvement est éclatée dans plusieurs endroits qui font bien le travail mais, dans un pays où tout est centralisé, il n'y a toujours pas de lieu qui rassemble ces trésors, alors que des exemples existent dans certains pays voisins.

Un leadership invisible

Les gens demandent: «Mais pourquoi un centre d'archives LGBT/sida»? Je réponds alors, et même si ça choque, que je mets ça au même niveau que la Shoah, la guerre d'Algérie, l'histoire des Antilles. La mémoire est un enjeu essentiellement politique. Quand un pays laisse un pan de son histoire s'autodétruire, il contribue activement à la perte du souvenir des personnes qui ont lutté contre l'antisémitisme, contre la colonisation, contre le virus.

Si la France avait été un pays peu affecté par le sida, on comprendrait. Mais notre pays a été à la première place dans la recherche, dans la médecine, la vie associative, la collecte de fonds. Il y a deux pays leaders contre le sida: les États-Unis et la France. Ce leadership est aujourd'hui invisible, ce qui affecte toute recherche académique sur les gays, les lesbiennes, les bis, les personnes trans et le sida. Il faut y voir un mépris de la classe politique pour ces questions minoritaires qui sont communément vues comme une source de sujets dangereux pour l'universalisme hexagonal.

Et c'est criminel. Je ne vais même pas faire ici un exposé sur les milliers de familles qui ont jeté les souvenirs des disparus du sida. Je pourrais vous faire éclater en sanglots si je le faisais. Ces pestiférés ont été oubliés par la nation comme les témoins gênants du désintérêt national. Et pour cause. À travers les milliers de comptes-rendus de réunions d'Act Up, les noms des responsables sont clairement lisibles. Dès le début de l'association, notre travail était transparent, tout était écrit et diffusé. En étouffant la possibilité de consulter ces archives, la mairie de Paris cherche à dissimuler la cécité de son administration et détruit le souvenir de la crise sanitaire qui a profondément marqué la capitale.

Housing Works, projet modèle

Je vais vous raconter une bonne fois pour toutes ce que je m'acharne à répéter à chaque fois que j'aborde ce sujet. Il existe à New York une association que je cite toujours en exemple. Housing Works se charge depuis des décennies de financer des appartements thérapeutiques pour les malades du sida, les SDF ou ceux qui n'arrivent plus à se loger dans une ville extrêmement chère. Pour y arriver, Housing Works a trouvé un système simple, génial. Toutes les personnes qui meurent du sida, ou de toute autre maladie, peuvent faire un don de leurs livres et de leurs disques. L'association dispose d'un endroit dans Soho, très joli, une mini bibliothèque avec un salon de thé. Sur les rayonnages, tout un pan de l'histoire culturelle de la ville est ainsi à vendre.

Ce sont ces bénéfices qui permettent de donner un toit à ceux qui n'en ont plus et qui sont souvent en phase terminale. Vous y trouvez des livres d'art signés par les amis des personnes défuntes, une belle collection de vinyles, des essais sur tout et n'importe quoi. Quand vous achetez un livre, à prix réduit, vous ramenez chez vous un objet qui vient d'une personne que vous ne connaissez pas mais c'est une transmission sentimentale. Vous faites une bonne action qui diffuse la mémoire des oubliés.

Bien sûr, Housing Works n'est pas un centre d'archives LGBT. Mais il montre le degré de sophistication lié au souvenir. Et si de nombreuses structures associatives new-yorkaises ont disparu depuis l'arrivée des multithérapies, Housing Works vit toujours et a réussi à transposer la mémoire dans une entreprise commerciale à but non lucratif. C'est l'exemple qui montre que la mémoire a aussi des débouchés commerciaux, pratiques.

Nous ne lâcherons pas l'affaire

Apres le succès du film de Robin Campillo à Cannes, je disais dans Libération que si la mairie de Paris avait délégué la préparation de ce centre d'archives aux anciens d'Act Up, il serait aujourd'hui fonctionnel. Nous savons faire les choses. Pendant trois mois, Anne Hidalgo, prêtresse de la démocratie participative, n'a pas jugé nécessaire de répondre à cette tribune qui la mettait directement en cause. Il a fallu que je l'interpelle à plusieurs occasions sur Twitter pour qu'elle réponde la semaine dernière avec une formule consensuelle sans engagement, rejetant comme toujours la faute à la région, à l'État.

S'il n'y a pas de centre d'archives LGBT/sida, Delanoë et Hidalgo se partageront mes cendres sur la tête
S'il n'y a pas de centre d'archives LGBT/sida, Delanoë et Hidalgo se partageront mes cendres sur la tête

On connaît ça par cœur. Une proposition de rendez-vous? Une idée de l'agenda, une deadline? Vous plaisantez. Il faut garder ça dans le secret d'un mouvement LGBT sous la coupe du pouvoir défaillant des socialistes. Le meilleur moyen pour désespérer ceux qui voudraient y croire.

Nous en avons marre. Nous ne lâcherons pas l'affaire. Nous ne demandons pas un centre immense avec des dorures au plafond. Nous avons besoin d'un local et il n'a pas besoin d'être nécessairement dans le Marais où tout est décidément trop cher. On peut très bien aller dans le XIXe arrondissement où ailleurs. Ce centre d'archives doit être un lieu de travail qui nécessite une équipe restreinte mais passionnée.

Il faut de la place pour les stocks. Une petite salle d'exposition pour les objets les plus prestigieux ou les plus intimes avec un système tournant d'expos qui abordent à tour de rôle les questions identitaires et historiques. Et peut-être une salle assez grande pour y tenir des petites conférences qui mettraient en valeur les thèmes historiques développés par le centre. Nous ne voulons pas que ce centre soit dirigé par un apparatchik du milieu du sida venant de Aides ou du Crips ou de l'interLGBT. Nous ne voulons pas d'un Jean-Luc Romero qui a déjà assez de casquettes comme ça. On veut juste une personne sincère qui n'aurait pas des goûts de chiotte (ça existe).

Cette histoire est brillante, elle montre le monde associatif dans ce qu'il a de plus beau. Et je vous préviens. Si ce centre d'archives n'est pas ouvert avant ma mort, ce sera Anne Hidalgo et Bertrand Delanoë qui se partageront mes cendres sur leurs têtes. Le compte à rebours commence maintenant.

slate.fr/

Voir les commentaires

La société d'Hanouna dépose 3 plaintes dont une contre Nicolas Noguier: "Le jeune rejeté n'a jamais existé !"

Publié le par justin

La société d'Hanouna dépose 3 plaintes dont une contre Nicolas Noguier: "Le jeune rejeté n'a jamais existé !"

La parole est désormais à la police et à la justice.

 

Après plusieurs jours de réflexions, Cyril Hanouna et sa société H2O ont décidé hier de déposer trois plaintes en justice, deux contre X et une troisième contre Nicolas Noguier le patron du Refuge.

Pendant tout le week-end, de façon très factuelle, jeanmarcmorandini.com avait listé un nombre incroyable de contradictions dans le discours de Nicolas Noguier, pendant que ce dernier semblait s'en amuser sur twitter postant des messages accompagnés de smileys "mort de rire".

Mais ces messages dont pas fait rire tout le monde, car dans le Parisien, de ce matin, Me Hasbanian, avocat de la société de Cyril Hanouna affirme tout simplement que "le jeune homme prétendument rejeté par ses parents n'a jamais existé" .

Une plainte contre X a donc été déposé pour dénonciation calomnieuse au Tribunal de Montpellier où se trouve le siège du Refuge, une plainte contre X pour diffusion de fausses nouvelles a également été déposée devant le TGI de Paris, et une plainte visant directement Nicolas Noguier, le patron du Refuge, a été déposée pour diffamation.

H2O insiste également sur les conséquences qu'ont eu ces pseudo révélation avec un boycott des annonceurs, sans parler des conséquences "sur les salariés" de H2O et de la diffusion de dizaines d'articles reprenant comme des informations fiables les propos du Président du Refuge.

 

jeanmarcmorandini.com

Voir les commentaires

CYRIL HANOUNA PRÊT À TOUT POUR AIDER LE JEUNE HOMME DU REFUGE

Publié le par justin

CYRIL HANOUNA PRÊT À TOUT POUR AIDER LE JEUNE HOMME DU REFUGE

Cyril Hanouna veut venir en aide au jeune homme qui aurait été expulsé par sa famille suite à son appel dans "Radio Baba". Malgré le travail de son équipe, l’homme est introuvable et certains journalistes se questionnent sur la véracité des propos du Refuge. Non Stop Hanouna vous en dit plus.

La séquence de la fausse annonce, diffusée le 18 mai dernier, a pris d’incroyables proportions. Jugé homophobe par certains détracteurs, Cyril Hanouna doit faire face à un véritable lynchage médiatique. L’animateur de TPMP ne voulait pas blesser certains téléspectateurs et Cyril Hanouna a publié une lettre d’excuses dans les colonnes de "Libération". La polémique a pris un autre tournant lorsque le Refuge avoue qu’un jeune homme victime de la fausse annonce a appelé d’urgence l’association après avoir été expulsé de chez lui par sa famille. Cyril Hanouna veut aider cet homme blessé, mais il semble introuvable. Certains journalistes s’interrogent sur la véracité des propos du Refuge et Non Stop Hanouna vous en dit plus.

"Je ferai tout ce que je pourrai pour trouver la vérité"

Interrogé par nos confrères du JDD, Cyril Hanouna explique vouloir retrouver le jeune homme abandonné pour venir à son aide. "Depuis cette nouvelle, j’ai tenté de contacter ce jeune homme pour lui venir en aide par l’intermédiaire de M. Nicolas Noguier, président du Refuge. Or à ce jour, non seulement je n’ai aucune nouvelle de lui, mais, plus inquiétant encore, nous constatons que les déclarations des intervenants du Refuge le concernant sont soit divergentes, soit incohérentes... Cela m'interpelle a minima". cyril  n’est pas le seul à constater l’inexactitude des propos de l’association et certains journalistes de "franceinfo" ou encore de "Buzzfeed" tentent de mener l’enquête. Le profil du jeune homme en question ne semble correspondre à aucune personne ayant passé à l’antenne.

Cyril Hanouna compte sur l’aide du président de l’association pour faire la lumière sur cette affaire. "Si c'est avéré, et croyez bien que j'ai des raisons de m'interroger, il m'est insupportable d'être à l'origine de conséquences pour ce jeune homme aussi graves que celles prétendues par une salariée du Refuge. Compte tenu de mon attachement au Refuge, qui n'est pas nouveau, je demande solennellement que M. Noguier, son président, remette aux services sociaux, et ce dès que possible tous les éléments permettant d'apporter toute l'aide nécessaire à ce jeune homme […] Je ferai tout ce que je pourrai pour trouver la vérité, pour l’aider et s’il le souhaite le rencontrer", explique-t-il. En attendant, Cyril Hanouna compte bien "rire de tout et de tous" et les fanzouzes pourront le retrouver plus agité que jamais dès ce lundi 29 mai.

nnon-stop-hanouna.fr

Voir les commentaires