Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Articles avec #homosexuels tag

Boulogne Le caractère homophobe de l’agression de Criss Pouly n’a pas été retenu

Publié le par justin

Boulogne Le caractère homophobe de l’agression de Criss Pouly n’a pas été retenu

Fin mai, le blogueur Criss Pouly, aux manettes du site Boulogne Lifestyle, a porté plainte pour agression. Il expliquait avoir été séquestré, insulté et humilié par huit personnes. Finalement, seuls deux suspects comparaîtront devant le tribunal le 31 janvier pour violences.

"Dans cette affaire qui date de la nuit du 23 au 24 mai, quatre personnes ont été identifiées et entendues par les enquêteurs du commissariat de Boulogne. Deux ont été mises hors de cause et deux sont actuellement poursuivies pour violences par le parquet. Des violences qui sont d’ailleurs reconnues par les principaux auteurs.
Néanmoins, selon une source proche du dossier, il ressort des auditions et de la confrontation que le caractère homophobe ne peut être retenu, tout comme il n’y aurait pas eu séquestration."

Dans cette affaire qui date de la nuit du 23 au 24 mai, quatre personnes ont été identifiées et entendues par les enquêteurs du commissariat de Boulogne. Deux ont été mises hors de cause et deux sont actuellement poursuivies pour violences par le parquet. Des violences qui sont d’ailleurs reconnues par les principaux auteurs.

Néanmoins, selon une source proche du dossier, il ressort des auditions et de la confrontation que le caractère homophobe ne peut être retenu, tout comme il n’y aurait pas eu séquestration.

Audience au tribunal le 31 janvier

À l’époque, le blogueur Criss Pouly avait témoigné dans nos colonnes d’insultes homophobes et souhaité «  éveiller les consciences pour que de tels actes ne se reproduisent plus  ». Il expliquait avoir été séquestré pendant quatre heures dans un appartement de la rue Henri-Martin, perpendiculaire au boulevard Daunou.

Sa version des faits sera confrontée à celle de ses agresseurs présumés lors de l’audience prévue au tribunal correctionnel de Boulogne le 31 janvier

lavoixdunord.f

Voir les commentaires

Homophobie : un lycéen harcelé a été contraint de quitter son établissement

Publié le par justin

 Homophobie : un lycéen harcelé a été contraint de quitter son établissement

Un jeune lycéen de 16 ans a dû changer d'établissement scolaire après un harcèlement homophobe continu dont était la cible, sans que la direction de l'établissement ne puis l'endiguer

q est une histoire qui remet sur le devant de la scène le sujet du harcèlement homophobe en milieu scolaire. Hugo (son prénom a été modifié) a été obligé de quitter le lycée privé dans lequel il était scolarisé, excédé par les constantes insultes homophobes dont il était victime de la part des autres élèves de l'établissement.

Le Parisien rapporte cette histoire qui se déroule au lycée privé catholique sous contrat Jeanne La Lorraine au Raincy (Seine-Saint-Denis). Le jeune homme de 16 ans subissait des insultes liées à son orientation sexuels qu'il assumait "parce qu’il n’allait pas cacher la vérité". Mais il a fini par déposer plainte face à l’inefficacité de la direction de l'établissement.

 

Car "certains professeurs étaient au courant vu que les élèves se moquaient de moi en cours. Mais ils ne le faisaient qu’avec les enseignants qui avaient des difficultés à imposer leur autorité et d’autres problèmes à gérer", raconte Hugo au quotidien. En mai 2018, il décide d'en parler à ses parents, qui demandent un rendez-vous avec la direction. 

Le proviseur annule les sanctions

Mais première surprise, le proviseur n'est pas présent. Néanmoins, le CPE "a garanti que les élèves ne seraient pas repris à la rentrée. Mais en septembre, deux étaient toujours là". Une situation tendue, d'autant que l'élève était même poursuivi aux toilettes. Pour chercher de la quiétude, Hugo décide d'aller aux toilettes destinées aux filles, avec l'autorisation d'une surveillante. 

Mais en sortant il aura une mauvaise surprise. "Mais quand le directeur m’a vu en sortir, il m’a crié dessus. Il n’était apparemment pas au courant et m’a dit : 'Tu n’es pas une fille, tu ne vas pas dans les toilettes des filles !'", raconte Hugo. Les parents sollicitent à nouveau un rendez-vous et cette fois-ci finissent par parler au proviseur. 

"Il est revenu sur la promesse de la CPE, a dit qu’il n’était pas au courant et que lui seul était habilité à prendre une telle décision", explique la maman. Jointe par Le Parisien, la direction de l'institution n'a pas souhaité répondre. 

Le cas évoqué à l'Assemblée nationale

Il ne restera alors qu'une seule solution : quitter l'établissement. Hugo est désormais scolarisé à Paris, où il est heureux. Mais son cas est remonté au sommet de l'État, au sein de l'Assemblée nationale, où le député LR de l'Oise Maxime Minot, a interpellé le ministre de l'Éducation nationale : "Comment ne pas être ému par un jeune qui, victime de brimades et de quolibets, a dû quitter son établissement scolaire ?"

"Même si des efforts sont faits pour lutter contre ce problème, 
il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour faire évoluer les mentalités", a-t-il déploré. Jean-Michel Blanquer a rappelé qu’une nouvelle campagne de lutte contre le harcèlement scolaire serait lancée le 8 novembre. Hugo de son côté a décidé de travailler sur un documentaire contre l'homophobie. 

www.rtl.fr/

 

Voir les commentaires

Un militant LGBT grec décède en plein centre d'Athènes : que s'est-il passé ?

Publié le par justin

Un militant LGBT grec décède en plein centre d'Athènes : que s'est-il passé ?

                                                 Z     

Que s’est-il passé pour que Zak Kostopoulos soit battu en pleine journée dans le centre d’Athènes ? Ce militant homosexuel de 33 ans, grand défenseur de la communauté LGBT+ et très impliqué dans la lutte contre le VIH, est décédé vendredi 21 septembre dans la capitale grecque, sur la route qui le menait à l’hôpital.

Les circonstances du drame sont encore très floues et controversées. L’attaque a été filmée et a été largement relayée dans les médias grecs et sur les réseaux sociaux, mais l’authenticité des images n’aurait pas encore été confirmée par la police.

Le déroulé des événements selon les images diffusées sur Internet

Sur la vidéo (attention à la violence des images accessibles en cliquant sur ce lien), on distingue un individu qui serait Zak Kostopoulos et qui essaye tant bien que mal de sortir d’une bijouterie en tentant de briser la porte d’entrée et la vitrine à l’aide d’un extincteur

https:// https://www.youtube.com/watch?v=1GC-sDvKEH0&t=2s

 

Deux hommes, que l’on aperçoit très bien sur les images et dont l’un serait le propriétaire du magasin, empêchent le militant de sortir en lui assénant de violents coups de pieds. Le militant parvient finalement à se dégager vers la sortie, mais les coups continuent de pleuvoir. L’un des deux individus, vêtu d’un haut rose, porte un coup de pied d’une grande violence sur la tête de Zak Kostopoulos avant que la foule n’intervienne pour les écarter.

La vidéo continue et nous montre que Zak Kostopoulos parvient à se lever pour tenter de fuir, mais on le voit trébucher et tomber par terre avant d’être entouré par deux policiers. Le militant est ensuite menotté et transporté sur une civière pour être conduit à l’hôpital. Un trajet pendant lequel il va décéder, selon les informations du quotidien grec Kathimerini qui s’appuie sur les déclarations de la police.

Deux versions s’affrontent

Depuis la mort de celui qui était également connu comme drag queen sous le nom de scène Zackie Oh, deux camps s’affrontent : d’un côté, celles et ceux qui estiment que le militant, qui aurait été en possession d’une arme blanche, aurait tenté de cambrioler la bijouterie et de l’autre, celles et ceux qui avancent qu’il serait venu s’y réfugier pour échapper à une bagarre qui venait d’éclater dans le café où il était installé. C’est ce qu’assure l’activiste LGBT+ Gregory Vallianatos dans un message diffusé sur Facebook. « Zack est entré dans le magasin en plein jour ! ! ! ! ! Non pas pour voler, mais pour se protéger d’un danger (…). Le matériel visuel existe », a-t-il écrit.

Selon le rapport de l’autopsie publié lundi, les causes précises de la mort n’ont pu être établies. « [Le corps] n’a pas subi de blessures justifiant la mort. Il a des contusions sur le corps – de petites blessures qui ne causent pas la mort à elles seules – alors nous continuons les examens de laboratoire », a indiqué le médecin légiste à Kathimerini. De nouveaux résultats devraient être révélés prochainement.

Une seule certitude pour l’heure, celle que deux hommes ont été arrêtés : le propriétaire du magasin qui est accusé d’homicide involontaire ainsi que le propriétaire d’une entreprise située à proximité du lieu du drame.

.komitid.fr/

Voir les commentaires

«CASSER DU PÉDÉ» SUR LE WEB RUSSE, C’EST LÉGAL

Publié le par justin

«CASSER DU PÉDÉ» SUR LE WEB RUSSE, C’EST LÉGAL

Alors que la répression fait rage sur les réseaux sociaux, les appels à la haine homophobe ne sont pas répréhensibles, jugent les autorités. Motif: les LGBT «ne sont pas un groupe social».

«Les pédés devraient être passés à tabac», «Ce n’est pas un péché d’écraser les gays», «Il faut les étouffer»: c’est le type de commentaires sur lesquels était tombée l’activiste LGBT russe Anna Plyusnina, en mars dernier sur un portail web de sa région d’Ekaterinboug. Après avoir tenté, en vain, de faire effacer ces posts, la jeune femme a essayé de se tourner vers les autorités. Après tout, il existe en Russie une loi qui punit les personnes incitant à la haine en raison «du genre, de la race, de la nationalité, de la langue, de l’héritage, de l’attitude vis-à-vis de la religion et et de l’affiliation à un groupe social.»

Cette disposition «anti-extrémisme» est d’ailleurs utilisée à tort et à travers par les autorités ces derniers mois, qui répriment les internautes à tout-va, y compris les auteurs de posts satiriques. C’est ainsi, par exemple, qu’en Sibérie un jeune de 19 ans risque 5 ans de prison après avoir posté un mème comparant Jésus-Christ et Jon Snow, héros de «Game of Thrones».

 

Mais manifestement, les forces de l’ordre russe sont plus promptes à flatter l’Eglise orthodoxe qu’à agir contre l’homophobie en ligne. La réponse des autorités locales à la plainte d’ Anna Plyusnina est tombée le mois dernier. «La police a estimé que les LGBT ne sont pas un groupe social et pour cette raison, on ne peut inciter à la haine contre eux», a-t-elle expliqué. Selon RadioFreeEurope-RadioLiberty, cet avis émane du Ministère de la justice, à Moscou.

Pas question de lever le petit doigt
Bien qu’ayant légiféré en 2013 pour interdire «la promotion des sexualités non conventionnelles» – une façon de faire taire toute revendication LGBT – l’Etat russe s’est toujours défendu de vouloir empêcher les homosexuels de vivre librement. Mais manifestement, pas question de lever le petit doigt pour protéger cette liberté.

Anna Plyusnina nie vouloir mettre quiconque en prison, mais estime qu’il est nécessaire que les sites web prennent leur responsabilité pour effacer les commentaires homophobes. «Ils contribuent en tout cas à alimenter un climat très négatif à l’égard de la communauté LGBT», constate-t-elle, «et les insultes et menaces se font de plus en plus nombreuses.»

 

360.ch

Voir les commentaires

Iran : un adolescent homosexuel pendu

Publié le par justin

Iran : un adolescent homosexuel pendu

On achève bien les gays dans la République islamique d'Iran. Hassan Afshar avait 17 ans lorsqu'il a été accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec un autre jeune. Il a été exécuté

 

Le régime iranien a exécuté un adolescent gay en juillet, rapporte Amnesty international.

Hassan Afshar, 19 ans, mineur au moment des faits, a été pendu à la prison d'Arak dans la province de Markazi le 18 juillet après avoir été reconnu coupable de "lavat-e be onf" (pénétration anale forcée entre deux hommes) avec un autre adolescent début 2015. Les autorités ont procédé à l'exécution, alors que le bureau du responsable du pouvoir judiciaire avait promis à la famille du jeune homme de réexaminer l'affaire le 15 septembre 2016. La Cour suprême avait au départ annulé sa condamnation à mort, estimant que l’enquête était incomplète, mais l'a finalement confirmée en mars 2016.

"L'Iran a démontré que son enthousiasme à mettre à mort des mineurs délinquants, en violation du droit international, n'a pas de limites. Hassan Afshar était un étudiant de 17 ans lorsqu'il a été interpellé. 

Il n'a pas pu consulter d'avocat et la justice a expédié l'enquête et les poursuites, le déclarant coupable et le condamnant à mort deux mois après son arrestation, comme s'il fallait l'exécuter le plus vite possible", a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.

Hassan n'a jamais nié qu'il avait eu des relations sexuelles avec l'autre jeune impliqué, dont le père a porté plainte contre lui, mais a toujours clamé que les actes sexuels étaient consentis et que son partenaire et lui s'étaient déjà livré à de nombreuses reprises à des activités sexuelles semblables de façon volontaire. 

Ce que dit le droit pénal iranien

Selon le droit pénal iranien, si l'adolescent dont le père a accusé Hassan Afshar de viol avait avoué avoir été consentant, il aurait également risqué la peine capitale. En Iran, si l'acte sexuel est considéré comme consenti, le partenaire "passif" de relations anales entre hommes sera en effet condamné à la peine de mort , explique Amnesty.

"Quant au partenaire 'actif', il sera condamné à mort uniquement s'il est marié, ou s'il n'est pas musulman et que le partenaire 'passif' l’est. Si l'acte sexuel est considéré comme non consenti, le partenaire 'actif' est condamné à mort, alors que le partenaire 'passif' est exempt de sanctions et traité comme une victime."

"Ce cadre légal risque de créer des situations où les partenaires 'passifs' de relations anales consenties se sentent obligés, lorsqu'ils se retrouvent dans le collimateur des autorités, de porter plainte pour viol afin d’échapper à la peine de mort."

"Les lois érigeant en infraction les actes sexuels entre adultes consentants sont contraires au droit international relatif aux droits humains", pointe l'ONG.

Un autre adolescent homosexuel dans le couloir de la mort

L'exécution d'un autre jeune, Alireza Tajiki, également âgé de moins de 18 ans au moment des faits qui lui sont reprochés, les mêmes que ceux d'Hassan Afshar, devait elle avoir lieu le 3 août. Elle est reportée en raison des pressions exercées par la population. 

"Si nous saluons le report de l'exécution d'Alireza Tajiki, nous déplorons que sa vie soit pour le moment épargnée en raison des pressions de l'opinion publique et non parce que les autorités envisagent sérieusement de ne plus exécuter des mineurs délinquants.  En témoigne le fait qu’Hassan Afshar a été exécuté il y a deux semaines, dans l'anonymat le plus complet : la vie ou la mort ne devrait pas dépendre de la médiatisation d’une affaire", a déclaré Magdalena Mughrabi.

160 condamnés se trouvent dans le couloir de la mort dans les prisons iraniennes pour des crimes qu'ils sont accusés d'avoir commis alors qu'ils avaient moins de 18 ans. 977  personnes ont été exécutées en Iran en 2015, et 20 personnes en un seul jour cette semaine.

La Convention internationale relative aux droits de l'enfant prohibe totalement l'application de la peine de mort lorsque l'accusé était mineur au moment des faits. Le droit international restreint l'usage de la peine de mort aux "crimes les plus graves", qui impliquent un homicide volontaire. Amnesty International s'oppose de son c ôté à toute peine de mort.

 

www.nouvelobs.com

Voir les commentaires

Tipaza : deux étudiants condamnés pour l’assassinat d’un enseignant

Publié le par justin

Tipaza : deux étudiants condamnés pour l’assassinat d’un enseignant

Deux frère jumeaux âgés de 23 ans ont été condamnés, avant-hier mercredi, à une peine d’emprisonnement à perpétuité pour l’assassinat d’un enseignant universitaire, au mois de juin 2017, dans la wilaya de Tipaza (72 Km à l’Ouest d’Alger).

L’affaire qui avait choqué l’opinion publique nationale remontre à la découverte, dans la nuit du 19 au 20 juin 2017, du corps sans vie de Karoui Bachir Sarhane, enseignant universitaire âgé de 44 ans et travaillant à la faculté de droit de Khemis Miliana dans la wilaya d’Aïn Defla (120 Km au Sud-Ouest d’Alger). La victime avait été assassinée à coups de marteau par les deux mis en cause.

La cour de justice de Tipaza, qui a jugé l’affaire, a condamné les deux accusés à la peine d’emprisonnement a perpétuité, après que le ministère public ait requis la peine capitale à leur encontre. Le procès s’est déroulé à huis-clos en raison du fait que cet assassinat était en lien avec une affaire d’homosexualité.

La défense des accusés a indiqué qu’elle allait faire appel de la décision de la cour de justice de Tipaza. « C’est une affaire d’homosexualité tout simplement avec l’un des jumeaux, alors que l’autre, étudiant aussi, n’a rien à voir avec le crime (…). Plus grave encore, il a été établi (…) que c’est l’enseignant universitaire qui avait contacté l’accusé principal pour prendre rendez-vous avec lui, pour des relations Homosexuelles. » a déclaré l’un des avocats de la défense cité par le quotidien francophone El-Watan.

observalgerie.com

Voir les commentaires

« Est-ce de l'homophobie passive ou la vie normale d'une auberge de campagne ? »

Publié le par justin

« Est-ce de l'homophobie passive ou la vie normale d'une auberge de campagne ? »

Pascal et Stéphane, en couple, ont repris il y a deux ans l'auberge du village de Poil. Mais après de nombreux actes de malveillance, les deux propriétaires ont décidé de partir et se questionnent sur l'homophobie, potentielle, de la petite bourgade. Pour Komitid, ils racontent leur parcours.

Un couple de garçons à la tête de l’auberge de Poil… Amusant ? C’est ce que s’étaient dit Pascal et Stéphane, en couple, lorsqu’ils avaient repris le fond de commerce du restaurant situé dans le petit village de Poil (Nièvre) il y a deux ans. Mais le couple a rapidement déchanté, pourtant bien accueilli par le maire de la commune, pas échaudé pour un sou à l’idée d’accueillir un couple d’hommes dans un village de moins de 100 habitants. Néanmoins, Pascal et Stéphane ont décidé de plier bagage. Pour Komitid, ils racontent leur expérience et questionnent « l’homophobie passive » de leur communauté actuelle.

Au départ, on cherchait à reprendre un établissement dans un village. On a vu une annonce dans le Journal de l’hôtellerie qui indiquait que l’auberge de la commune de Poil cherchait des repreneurs. C’est vrai que l’on trouvait sympa l’idée qu’un couple de garçons reprennent cet établissement.

« De

On ne va pas vous mentir, nous avons aussi trouvé le nom du village très drôle, deux garçons à Poil, ça ne pouvait que marcher. La suite a été simple, on a pris contact avec le Maire Christian Courault, qui nous a très bien accueillis. On a bien insisté sur le fait que nous étions un couple d’hommes mariés, parce qu’on avait déjà eu des refus de plusieurs mairies du sud de la France. Et nous ne souhaitions pas avoir de souci lié au fait que nous sommes un couple de même sexe.

Notre but était vraiment de recréer un lien entre l’auberge et la commune. On voulait refaire vivre ce village. L’auberge était fermée depuis plus de trois ans et nous pensions naïvement pouvoir recréer un lien social, comme nous pouvions le voir dans les différents reportages sur le choix du mieux vivre en campagne. On a fait trois visites avant de reprendre l’auberge et nous avons toujours été très bien reçus par Monsieur le Maire et son Conseil municipal qui d’ailleurs nous ont choisis parmi une trentaine de candidats, on était heureux.

Désenchantement

Au final, ce n’est pas du tout ce qu’il s’est passé. Différents actes malveillants nous ont fait déchanter : pendant plusieurs mois, tous les week end, nous retrouvions le matin des asticots sur notre escalier de façade. Autre exemple, pendant la période de Noël, la mairie a dû faire un démenti dans la gazette du village pour expliquer que nos décorations festives avaient été payées intégralement par nous et non par la commune.

Le jour de la fête patronale, nous nous étions entendus avec le comité des fêtes pour organiser un bal de fin de soirée. Leur buvette devait fermer à 20h30, l’auberge restant ouverte pendant la soirée.  Malheureusement à 22h30, Monsieur le Maire a pris tardivement la décision de respecter notre accord et de fermer la buvette. Cela s’est fait en désaccord avec un conseiller municipal et un membre du comité des fêtes, qui se sont ensuite rendus à l’auberge avec une vingtaine de « bonhommes » pour ruiner la soirée que nous avions organisée. Afin d’éviter tout débordement nous avons dû faire intervenir la gendarmerie pour fermer l’établissement. Nous avons appris par la suite que ce projet avait été élaboré plusieurs jours avant.

Quelques semaines plus tard, l’un de nos deux panneaux publicitaires, installés sur la D297 a été arraché alors qu’un deuxième a disparu, pour revenir tout seul au même endroit 3 semaines plus tard. Enfin, et suite à notre fermeture pour agrandissement et mises aux normes de la cuisine , un conseiller municipal a fait courir la rumeur que nous étions fermés définitivement et expulsés par la commune, car nous n’avions, sois-disant, jamais payé nos loyers.

Homophobie passive

On peut se poser la question, est-ce de l’homophobie passive ou tout simplement la vie d’une auberge de campagne ? Mais on ne voit pas pourquoi on viendrait nous embêter régulièrement si on n’était pas un couple d’hommes. La première année, on a même eu de nombreuses personnes qui venaient dans notre restaurant, parce qu’on a une table située au milieu de la salle, juste pour observer un couple d’hommes au travail. Ça nous a fait rire.

« Po

Suite à tous ces différents actes, nous avons pris la décision de mettre notre fonds de commerce en vente et de partir quoi qu’il arrive fin septembre. Nous ne sommes pas pris par un sentiment d’échec, par ce que nous avons réussi à faire vivre cette auberge, avec une clientèle fidèle et qui nous soutient. D’ailleurs nous avons remarqué que les personnes de plus de soixante ans, nous ont apporté un soutien sans faille. Nous avons même les élus de la région qui ont organisé un repas citoyen dans notre auberge pour apporter leur soutien.

À ce jour nous continuons à accueillir nos clients avec le même enthousiasme qu’au premier jour et nous préparons notre avenir soit en tant qu’intendant de propriété, soit en tant que salarié sur la ville de Lyon. Pour nous cette expérience n’a pas été un échec, loin de là, car la clientèle a cru à notre projet et notre réputation l’a suivie.

Propos recueillis et édités par Fabien Jannic-Cherbonnel.

 

komitid.fr

Voir les commentaires

Une agression homophobe à Nantes

Publié le par justin

Une agression homophobe à Nantes

Un veilleur de nuit a été frappé par un jeune dans un hôtel du centre-ville de Nantes dans la nuit de samedi à dimanche. Il pourrait s'agir d'une agression homophobe.

Le veilleur de nuit d'un hôtel du centre-ville de Nantes a été victime d'une agression homophobe.

Il est 5h30 du matin quand quatre jeunes arrivent dans cet hôtel du centre-ville. Ils demandent les clés de leur chambre mais le veilleur, qui assure l’accueil de l'hôtel pendant toute la nuit, refuse. Les jeunes ont bien réservé une chambre, mais seulement pour deux personnes. 

L'un d'eux s'énerve alors et le frappe au visage. Il est interpellé. En garde à vue, l'auteur des coups a expliqué qu'il n'aimait pas les homosexuels et que selon lui, le veilleur de nuit présentait "tous les signes". 

Il est toujours en garde à vue ce dimanche midi. 

francebleu.fr

Voir les commentaires

Bully-les-Mines : un couple victime d'un incendie criminel à caractère homophobe ?

Publié le par justin

Bully-les-Mines : un couple victime d'un incendie criminel à caractère homophobe ?

Un couple homosexuel a été victime fin mai d'un incendie criminel, dans son habitation de Bully-les-Mines. L'un d'entre eux a été gravement brûlé. L'incendie avait été précédé d'un cambriolage. Les deux hommes dénoncent un acte homophobe

es faits remontent à la nuit du 26 au 27 mai dernier. Ludovic, 41 ans, se trouvait seul dans sa maison de Bully-les-Mines, alors que son compagnon, Johnny, était de sortie.  En pleine nuit, Ludovic a entendu un groupe d'individus forcer la porte de sa maison, et y entrer pour y voler du matériel, avant de prendre la fuite.

Plus tard, Ludovic s'est retrouvé pris au piège à l'étage de l'habitation, qui prenait feu au rez-de-chaussée. Il a pu être sauvé par les secours, malgré deux arrêts cardiaques. Gravement brûlé à la jambe, il a dû subir une greffe de peau

Acte homophobe ?

Le couple homosexuel, qui vivait dans ce quartier depuis cinq ans environ, était selon ses dires la cible depuis plusieurs mois d'insultes, de jets de projectiles, de diverses dégradations sur sa maison et de menaces homophobes. 

Si l'origine criminelle de l'incendie qui a frappé la maison de Ludovic et Johnny ne fait pas de doute, la justice devra déterminer si cet acte a bel et bien un caractère homophobe. Ce dont sont persuadés les deux hommes. 

Le parquet de Béthune a ouvert une information judicaire.

 

 

france3-regions.francetvinfo.fr

Voir les commentaires

DEUX HOMOSEXUELS AGRESSÉS PENDANT LA COUPE DU MONDE

Publié le par justin

DEUX HOMOSEXUELS AGRESSÉS PENDANT LA COUPE DU MONDE

Deux homosexuels ont été gravement blessés, samedi, lors de l’ouverture de la Coupe du monde après avoir été agressés par deux hommes dans la ville de Saint-Pétersbourg.

Selon les informations des médias locaux, les deux hommes ont été agressés par deux individus alors qu’ils sortaient d’un taxi.

L’une des deux victimes, identifiée par la presse russe comme étant un supporter français nommé O. Davrius aurait de nombreuses blessures à la tête, ainsi que la mâchoire fracturée. L’état de son compagnon reste inconnu. Mais selon la presse russe, il serait «handicapé» après l’agression.

Les agresseurs, deux jeunes hommes originaires du Daguestan, ont été arrêtés par la police immédiatement après les faits. Un responsable de la police de Saint-Petersbourg, cité par les médias locaux, a estimé que «même si les blessés sont des homosexuels, rien ne justifie cette agression».

UN MILITANT DES DROITS DE L'HOMME ARRÊTÉ

Par ailleurs, Peter Tatchell, militant britannique pour les droits de l’homme a été arrêté samedi matin alors qu’il protestait contre l’absence de réaction du président russe Vladimir Poutine face aux massacres visant les homosexuels en Tchétchénie.

L’homme, qui brandissait une pancarte accusant Poutine, a été rapidement relâché après avoir passé deux heures dans un commissariat à Moscou. Il est convoqué devant un juge le 26 juin, mais assure qu’il aura alors déjà quitté le pays.

L’une des deux victimes, identifiée par la presse russe comme étant un supporter français nommé O. Davrius aurait de nombreuses blessures à la tête, ainsi que la mâchoire fracturée. L’état de son compagnon reste inconnu. Mais selon la presse russe, il serait «handicapé» après l’agression.

Les agresseurs, deux jeunes hommes originaires du Daguestan, ont été arrêtés par la police immédiatement après les faits. Un responsable de la police de Saint-Petersbourg, cité par les médias locaux, a estimé que «même si les blessés sont des homosexuels, rien ne justifie cette agression».

UN MILITANT DES DROITS DE L'HOMME ARRÊTÉ

Par ailleurs, Peter Tatchell, militant britannique pour les droits de l’homme a été arrêté samedi matin alors qu’il protestait contre l’absence de réaction du président russe Vladimir Poutine face aux massacres visant les homosexuels en Tchétchénie.

L’homme, qui brandissait une pancarte accusant Poutine, a été rapidement relâché après avoir passé deux heures dans un commissariat à Moscou. Il est convoqué devant un juge le 26 juin, mais assure qu’il aura alors déjà quitté le pays.

 

 

cnews.fr

Voir les commentaires

Toulouse : agression homophobe au couteau en pleine nuit sur un parking proche du Casino Barrière

Publié le par justin

Toulouse : agression homophobe au couteau en pleine nuit sur un parking proche du Casino Barrière

Dans la nuit de 28 au 29 mai, un homme a été agressé au couteau par 5 personnes sur un parking proche du Casino Barrière à Toulouse. Le caractère homophobe a été retenu.

La Brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes (BCRAP) a été appelée à 2 heures du matin, mardi 29 mai 2018, par un homme de 58 ans. Cinq individus l’ont agressé au couteau, alors qu’il s’enfermait dans sa voiture pour se mettre en sécurité, sur un parking proche du Casino Barrière, à Toulouse.

Blessé à la carotide

L’homme a été blessé au couteau à la carotide (les artères du cou, ndlr). Suite à l’agression, la victime a eu trois jours d’ITT (Incapacité temporelle totale de travail).  

Les individus ont volé la cigarette électronique de la victime. 

Dans un premier temps, deux personnes ont été interpellées. Jeudi 31 mai 2018, le reste du groupe a été identifié.

Agression homophobe

D’après une source proche du dossier, le parking est connu pour être un lieu de rencontres homosexuelles. Un des agresseurs s’est fait passer pour une personne intéressée. L’individu et ses complices se sont alors rués sur la victime.

Le caractère homophobe de l’agression a été retenu, les individus savaient à qui ils s’en prenaient. Des insultes envers la communauté homosexuelle ont également été entendues. 

Une autre affaire il y a un mois 

Les agresseurs n’en étaient pas à leur première affaire. Grâce au témoignage et aux caméras de vidéosurveillance, les enquêteurs de la Sûreté départementale ont pu remonter à une agression similaire, qui s’est déroulée il y a un mois, sur ce même parking.

 

Une victime s’était également réfugiée dans sa voiture. Cette fois-là, les agresseurs avaient cassé les vitres, crevé les pneus et volé un portable

Précision du casino
Le casino Barrière de Toulouse tient à préciser qu’«en aucun cas de telles pratiques ont lieu sur notre parking sécurisé et disposant en permanence d’agents de sécurité. Il s’agit du parking voisin. Le casino Barrière n’est donc impliqué en aucun cas dans ces affaires. Le rapprochement entre le casino et des propos homophobes ne sont pas acceptables.»

 

actu.fr

Voir les commentaires

Homophobie: Le blogueur boulonnais Criss Pouly sauvagement agressé et séquestré

Publié le par justin

Homophobie: Le blogueur boulonnais Criss Pouly sauvagement agressé et séquestré

Dans la nuit du 23 au 24 mai, le blogueur boulonnais aurait été entraîné dans un guet-apens, vicitme de huit bourreaux. Ces derniers l’auraient séquestré durant quatre heures, frappé, insulté, menacé avant de le relâcher sous le coup d’une menace de mort. Le jeune homme de 27 ans fait preuve de courage en résistant

Quatre longues heures cauchemardesques que raconte Criss Pouly : le Boulonnais créateur de Boulogne Life Style, compte plus de 17 000 personnes qui suivent ses vidéos. Une vraie célébrité locale, surtout depuis son très récent passage dans le jeu télévisé Un dîner Presque Parfait.

Le garçon n’a jamais fait part, de manière claire, de son homosexualité. « Mais je ne le cache pas », reconnaît-il. S’il n’en fait pas un combat, il assume. Mais il ne pensait pas un jour être agressé pour ça.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, après une soirée entre amis, il raconte s’être fait alpaguer. Deux individus l’auraient invité à rejoindre leur appartement. Criss se serait alors retrouvé face à huit jeunes inconnus. Selon le récit du blogueur, les jeunes l’auraient insulté, agressé physiquement (violence et menaces sexuelles)… Après quoi, Criss Pouly affirme s’être rendu au commissariat.

Une enquête est en cours, des auditions sont actuellement menées au commissariat de Boulogne-sur-Mer.

lasemainedansleboulonnais.fr

Voir les commentaires

Le pape François réaffirme l'interdiction de la prêtrise aux homosexuels

Publié le par justin

Le pape François réaffirme l'interdiction de la prêtrise aux homosexuels

Le Pape a mis en garde les évêques italiens de ne pas accepter les candidats homosexuels au sacerdoce dans un réunion tenue à huis clos en début de semaine.

Selon le quotidien italien La Stampa, le pape François a mis en garde les évêques italiens en début de semaine sur le recrutement d'homosexuels dans les séminaires.

Lors de la réunion de printemps de la Conférence épiscopale italienne, le pape a affirmé: "Attention à l'admission aux séminaires: gardez les yeux ouverts. Quiconque a même le moindre doute dans l'hétérosexualité d'un candidat ne devrait pas le laisser entrer".

Le pape François utilise apparemment le principe de la carotte et du baton. En effet, jusqu'àu week-end dernier avait circulé un message privé soi-disant gay-friendly du pape adressé au Chilien Juan Carlos Cruz, victime d'abus sexuel par un prêtre alors qu'il était mineur dans les années 80.

"Ça m’est égal que tu sois gay. Dieu t’a fait comme ça, et il t’aime comme tu es", lui aurait confié François affirmait-il une interview au quotidien espagnol El Païs.

La victime s’était entretenu avec le pape en marge de rencontres avec l’épiscopat chilien sur le scandale de pédophilie qui secoue le pays.

L'avertissement contre les prêtres homosexuels est conforme aux directives du Vatican relatives au sacerdoce qui ont été renouvelées sous François à la fin de 2016.

Ces dernières années, en dépit de son image libérale liés à son expression "Qui suis-je pour le juger?" prononcée de 2013, le pape François a à plusieurs reprises torpillé les initiatives législatives sur l'égalité de traitement des minorités sexuelles dans plusieurs pays.

Il s'est fortement opposé au mariage homosexuel, commentant en 2012 que c'était une menace pour "l'avenir de l'humanité elle-même".

http://reloaded.e-llico.com

Voir les commentaires

Le pape François réaffirme l'interdiction de la prêtrise aux homosexuels

Publié le par justin

Le pape François réaffirme l'interdiction de la prêtrise aux homosexuels

Le Pape a mis en garde les évêques italiens de ne pas accepter les candidats homosexuels au sacerdoce dans un réunion tenue à huis clos en début de semaine.

Selon le quotidien italien La Stampa, le pape François a mis en garde les évêques italiens en début de semaine sur le recrutement d'homosexuels dans les séminaires.

Lors de la réunion de printemps de la Conférence épiscopale italienne, le pape a affirmé: "Attention à l'admission aux séminaires: gardez les yeux ouverts. Quiconque a même le moindre doute dans l'hétérosexualité d'un candidat ne devrait pas le laisser entrer".

Le pape François utilise apparemment le principe de la carotte et du baton. En effet, jusqu'àu week-end dernier avait circulé un message privé soi-disant gay-friendly du pape adressé au Chilien Juan Carlos Cruz, victime d'abus sexuel par un prêtre alors qu'il était mineur dans les années 80.

"Ça m’est égal que tu sois gay. Dieu t’a fait comme ça, et il t’aime comme tu es", lui aurait confié François affirmait-il une interview au quotidien espagnol El Païs.

La victime s’était entretenu avec le pape en marge de rencontres avec l’épiscopat chilien sur le scandale de pédophilie qui secoue le pays.

L'avertissement contre les prêtres homosexuels est conforme aux directives du Vatican relatives au sacerdoce qui ont été renouvelées sous François à la fin de 2016.

Ces dernières années, en dépit de son image libérale liés à son expression "Qui suis-je pour le juger?" prononcée de 2013, le pape François a à plusieurs reprises torpillé les initiatives législatives sur l'égalité de traitement des minorités sexuelles dans plusieurs pays.

Il s'est fortement opposé au mariage homosexuel, commentant en 2012 que c'était une menace pour "l'avenir de l'humanité elle-même".

http://reloaded.e-llico.com

Voir les commentaires

Afghanistan : Le Bacha Bazi, une tradition qui transforme les garçons en ‘’Femme danseuse’’

Publié le par justin

Afghanistan : Le Bacha Bazi, une tradition qui transforme les garçons en ‘’Femme danseuse’’

Ils sont âgés entre 6 et 16 ans… ces jeunes garçons, issus généralement des milieux pauvres sont vendus aux riches pour assouvir leurs déviances sexuelles.

On les appelle les ‘’Bacha bazi’’, qui signifie ‘’jouer avec les garçons’’ en persan. Une triste tradition pédophile et esclavagiste en Afghanistan.

Les ‘’Bacha Bazi’’ apprennent la danse avant leur puberté et se déguisent en filles. Habillés en femme et maquillés, ces garçons âgés de 10 à 16 ans assistent aux soirées entre hommes pour être utilisés comme danseurs et jouets sexuels. Une pratique, largement acceptée dans un pays qui condamne l'homosexualité.

Dans plusieurs régions en Afghanistan, les garçons sont là pour le plaisir, tandis que les femmes sont obligées de se cacher sous leurs burqas.

Chefs de guerre, commandants, policiers, politiciens... toute personne riche ou influente garder chez elle un ‘’Bacha Bazi’’, symbole de son autorité et de son influence.

nessma.tv

Voir les commentaires

Lyes, 22 ans, homo à Gennevilliers :«Les crachats, c’est pire que les coups»

Publié le par justin

Lyes, 22 ans, homo à Gennevilliers :«Les crachats, c’est pire que les coups»

En cette journée mondiale contre l’homophobie, Lyes, 22 ans, témoigne de sa vie d’homo dans la cité. Entre insultes et agressions.

« Pédé », « tapette », « pédale »… et bien pire la plupart du temps. Il y a un an et demi, Lyes Alouane a révélé son homosexualité, « une question d’amour-propre ». Depuis, les insultes sont quotidiennes et les agressions monnaie courante dans sa petite cité de Gennevilliers.

« Enfin, cela a commencé au collège avec des insultes sur mon côté efféminé, rectifie le jeune homme de 22 ans. Mais là, c’est devenu l’enfer », ajoute celui qui cherche un emploi comme conseiller commercial.

Il y a aussi les agressions, les jets de caillou, les coups, les rendez-vous qui sont en fait des guets-apens. « Les crachats, c’est pire que les coups, assure-t-il. On se sent humilié, rabaissé», poursuit Lyes. Pour rentrer chez lui, où il vit avec sa mère et ses deux sœurs, le jeune homme doit traverser une petite place. « Le même groupe est toujours là. Je refuse de faire un détour, alors ce sont les injures systématiques… »

Son homosexualité, sa mère l’a découvert début 2017. « Cela n’a rien changé pour mon père et ma grande sœur, ma mère a eu du mal à l’accepter mais plus parce qu’elle avait peur pour moi. En fait, elle aurait préféré que le continue à le cacher. Quant à ma petite sœur qui a 19 ans, elle ne m’adresse plus la parole », détaille Lyes.

 

A ses yeux, l’homophobie est omniprésente dans les quartiers. « Il y a le poids de la religion, du quartier, le culte de l’homme viril, macho. Depuis l’enfance on inculque aux enfants que c’est mal, que c’est sale, alors ce ne sont pas les trois heures consacrées à cette question au collège qui vont changer grand-chose », soupire Lyes, qui pointe aussi « l’indifférence » des pouvoirs publics. Il indique avoir déposé cinq plaintes en un an : « Mais j’hésite maintenant. J’ai l’impression d’être pris pour un clown et de ne pas être reconnu comme une victime. Comme si insulter ou agresser un pédé, c’était normal ou pas grave. »

« Typique de ce qui se passe en banlieue »

Le 1er juin prochain, il a rendez-vous avec Patrice Leclerc et Elsa Faucillon, respectivement maire et députée (PCF) de Gennevilliers. « On fera tout ce qu’on peut pour qu’il puisse vivre normalement et en toute liberté à Gennevilliers, promet Patrice Leclerc. Le moins que l’on puisse faire, c’est rappeler publiquement notre opposition à toutes les discriminations dont l’homophobie. On doit aussi voir comment l’aider dans ses démarches comme… le dépôt de plainte ».

« Lyes est un cas d’école, typique de ce qui se passe en banlieue », assène Terrence Katchadourian, de Stop Homophobie. Depuis le début de l’année, l’association a reçu 1 700 appels à l’aide, dont beaucoup viennent de banlieue. « Dans les cités, tout le monde se connaît. Être homosexuel fait de vous une cible et entraîne des provocations », poursuit le militant.

Parfois, Lyes en vient à regretter son coming out. Il regarde autour de lui, son dossier rassemblant ses plaintes sous le bras. « Je veux absolument partir, aller à Paris ou dans une ville où tout le monde se moque que l’on soit homo ou pas, lâche-t-il. Mais je ne veux pas partir avant d’avoir mené ce combat. Il y a d’autres gays dans les cités. Moi je me bats, je suis en première ligne, mais c’est pour tous les autres qui se cachent parce qu’ils ont peur. Il faut un réveil. On dit que l’homophobie recule partout. C’est faux : ce sont les gays qui ont appris à mieux se cacher. »

 

leparisien.fr

Voir les commentaires

Homophobie au travail - Érick de Perpignan: "J’étais considéré comme un meuble"

Publié le par justin

Homophobie au travail - Érick de Perpignan: "J’étais considéré comme un meuble"

"On ne met pas forcément un nom sur l’homophobie ordinaire, même quand on en est victime". À l’occasion de la journée nationale de lutte contre l’homophobie ce mercredi, Érick, Barcarésien de 44 ans, a accepté de revenir sur une expérience professionnelle douloureuse pour lui, qui a duré 7 ans. "J’étais responsable produit dans le négoce du bâtiment, ici dans les P.-O. J’ai été débauché par un client, marchand de clôtures dans une boîte nationale, qui m’offrait sur Perpignan un poste équivalent, mieux rémunéré. Dans cette entreprise, personne ne savait que je vivais avec un homme. C’est la secrétaire qui s’en est aperçue en faisant les papiers pour mon salaire. Sur mon RIB, l’intitulé de mon compte bancaire mentionnait "M. et M.". Elle a alors demandé à mon patron s’il savait. Il aurait répondu "Si j’avais su, je l’aurais jamais embauché"".

 

Le soir je pleurais

Dès lors, la vie professionnelle d’Érick bascule dans ce qu’il appelle « l’homophobie ordinaire », un calvaire au quotidien. « Il n’a plus jamais ri devant moi, tandis qu’il plaisantait avec les autres. Il tremblait presque quand on était face à face. Je voyais que je le gênais physiquement. Il n’a jamais rien dit ouvertement, ne m’a jamais posé la moindre question. Mais, quand il y avait des sorties entre collègues, je n’étais jamais convié. J’étais considéré comme un meuble. J’ai jamais eu le même traitement que les autres, alors que mes résultats dépassaient de loin ses objectifs. Devant nos responsables régionaux, il les reprenait à son compte et me dénigrait, refusant systématiquement mes demandes d’évolution. Le soir, je pleurais parce que j’avais quitté un boulot avec une super ambiance. Même me laisser partir proprement quand j’ai demandé une rupture conventionnelle, il n’a pas pu. Alors qu’il venait de le faire pour une collègue. »

 

Après ça, Érick a retrouvé du travail, mais en cachant soigneusement sa vie personnelle et son orientation sexuelle. « Mon ami et moi nous appliquions à ne jamais préciser le sexe de notre conjoint dans nos conversations. On a changé l’intitulé du compte bancaire et je suis même allé jusqu’à renoncer à le faire bénéficier de ma mutuelle professionnelle pour protéger notre secret ».

J’ai pensé que ça venait de mon travail

Érick et son compagnon se sont fixé une seule limite à leur besoin de discrétion : ne jamais mentir si on leur pose la question. Mais les blessures sont profondes. « J’osais pas me dire que ça pouvait venir de mon homosexualité. J’ai jamais voulu mettre en avant ma sexualité, du coup j’ai fini par penser que ça venait de mon travail. Psychologiquement, ça a été très dur. Ça fait 4 ans, j’y pense toujours et je me demande encore pourquoi. »

Après cette « expérience calamiteuse », la situation d’Érick a heureusement bien évolué. « J’ai intégré une grosse enseigne de matériaux. J’ignorais qu’ils étaient au courant que j’étais gay. Un jour, mon patron est venu me voir et m’a invité à venir avec mon compagnon au repas de fin d’année. J’ai eu un choc. Il a bien voulu de moi sachant que je suis homo, ça fait chaud au cœur. »

Droit à l’indifférence

Il en déduit que les mentalités évoluent. « Un homophobe de base, ce qui le dérange, c’est de s’apercevoir qu’on est ordinaire. Moi, ce que je revendique, c’est le droit à l’indifférence, plutôt qu’à la différence. On n’a pas besoin de le dire à la face du monde tout le temps, on s’embrasse pas en public, on se tient pas la main. Pour pas être emmerdé à cause de ça. »

Et comme un couple ordinaire, Érick et son compagnon se marient en juillet. Après 20 ans de vie commune. Tous ses collègues seront de la noce, avec leurs conjoints respectifs.

 

Ce mercredi, 10e édition départementale de la journée de lutte contre l’homophobie. Le Département, LGBT66, Le Refuge P.-O., la Maison de Vie, Face Pays Catalan et SOS homophobie LR organisent une séquence de sensibilisation à la prévention de l’homophobie au travail. Dès 18 h au Palais des Rois de Majorque.

 

 

 

lindependant.f

Voir les commentaires

USA: le père de l’un des quatre hommes accusés de crimes haineux après une attaque homophobe révèle qu’il est gay

Publié le par justin

USA: le père de l’un des quatre hommes accusés de crimes haineux après une attaque homophobe révèle qu’il est gay

Le père de l’un des hommes qui a agressé un couple gay à Miami dit au juge qu’il est homosexuel


Les quatre jeunes, d’origine hispanique, ont été accusés de voies de fait graves et de préjugés, ce qui signifie que s’ils sont reconnus coupables, ils risquent jusqu’à 30 ans de prison. Ce crime est considéré comme un crime de haine dans l’État de Floride.
Vendredi, le père de Juan Carlos Lopez , a déclaré lors de l’audience qu’il était en colère contre son fils et les trois autres jeunes suspectes d’avoir attaqué un couple gay le 8 avril à Miami Beach (USA), qui est homosexuel et que son fils avait « Une excellente relation » avec son partenaire, avec qui il vit depuis plus de 10 ans .
Juan Carlos Lopez, Luis Alonso Piovet, Adonis Diaz et Pablo Reinaldo Romo, âgés de 20 à 21 ans, ont été inculpés cette semaine par le ministère public en vertu des lois contre les crimes motivés par la haine, par conséquent, ils pourraient faire face à une peine pouvant aller jusqu’à à 30 années de prison.


Lors de l’audience ce vendredi, le juge qui suit l’affaire a décidé de porter la caution de ces quatre personnes à 75 et 76 mille dollars. En outre, il a ordonné l’assignation à domicile.


Dimanche 8 avril alors qu’il participait à la Gay Pride de Miami Beach (Etats-Unis) avec son compagnon, Dmitry Logunov, quatre personnes s’en sont très violemment pris à eux.


Une troisième personne nommée Helmut Muller Estrada, qui s’est présentée pour défendre le couple, a également été violemment battue et a dû être emmenée dans un centre de santé. Les caméras de surveillance ont enregistré le moment où le couple a été brutalement attaqué en faisant la queue pour entrer dans la salle de bain dans un parc sur Ocean Drive.


Aux États-Unis, les personnes qui commettent des crimes de haine sont passibles de peines sévères et même de la peine de mort en cas de meurtre.


Les actes de violence motivés par le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie, l’homophobie et le mépris pour les personnes handicapées ou sans – abri sont considérés comme des crimes de haine .

Voir les commentaires

Cameroun: La police arrête 25 personnes soupçonnées d’homosexualité

Publié le par justin

Cameroun: La police arrête 25 personnes soupçonnées d’homosexualité

La police camerounaise a arrêté 25 hommes soupçonnées d’homosexualité samedi dernier alors qu’elle effectuait des descentes dans un bar gay-friendly et un cinéma gay à Yaoundé, la capitale. Deux d’entre eux ont été libérés après avoir été interrogés.
Les policiers ont notamment défoncé la porte du Mistral, un cabaret.

Au début, les policiers se sont fait passer pour des clients, plaidant pour être autorisés à entrer malgré les refus du personnel du cabaret. La police a ensuite forcé la porte.. Sept personnes y ont été arrêtées dont une danseuse, un serveur et un agent de sécurité. Ils ont ensuite attaqué un cinéma gay dans la région d’Emombo I Crossroads et y ont arrêté 18 personnes.


Après cela, les 25 personnes ont été emmenées au siège de la police centrale, où elles ont été interrogées toute la nuit. Un policier a révélé par inadvertance l’étendue des interrogatoires dans une conversation avec un représentant de l’avocat des droits LGBT Jathan Ndongo.


En revanche, le commandant de police Parfait Nana a affirmé que seulement deux personnes arrêtées avaient été interrogées cette nuit-là.


Nana a rencontré cinq avocats et militants qui ont convergé vers le poste de police pour demander la libération des détenus: l’avocate Saskia Ditisheim d’Avocats Sans Frontières Suisse, Michel Engama de Camfaids, Jean Jacques Disocke d’Alternatives-Cameroun, Patrick Tonkeu de Humanity First Cameroon et le représentant de la firme de Ndongo.Les 23 autres ont été interrogées. Elles auraient subi des maltraitances pendant deux jours avant d’être libérés lundi sans inculpation.


« Personnellement, je ne juge personne et ne condamne personne en raison de son orientation sexuelle », a indiqué le responsable de la police. Cependant, le Cameroun a des lois à appliquer ».
Pourtant, plusieurs parents sont descendus au commissariat central pour demander la libération de leurs enfants. Les policiers leur ont dit que leurs enfants sont homosexuels et méritent donc leur sort.
L’une des 23 victimes a déclaré: « Malgré les menaces de la police, nous avons gardé notre sang-froid. Nous avons été brutalisés et ensuite nous avons été libérés ».

 


source : https://76crimes.com

Voir les commentaires

Vingt jours après, Doc Samad raconte son agression "homophobe" depuis l'Europe

Publié le par justin

Vingt jours après, Doc Samad raconte son agression "homophobe" depuis l'Europe

Le sexologue Abdessamad Benalla, alias Doc Samad, a quitté le Maroc après avoir été agressé et menacé de mort. Vingt jours après les faits, il raconte.

L'épisode a traumatisé Doc Samad au point qu'il a quitté le pays. Déclarant avoir été agressé et menacé de mort, dans des propos rapportés par nos confrères d’AlYaoum24, Abdessamad Benalla de son vrai nom, a dévoilé sur Instagram une photo de son visage tuméfié.

"C'était il y a vingt jours. Je faisais un live Facebook jusqu'à une heure tardive dans mon cabinet, quand quelqu'un a sonné. Je croyais que c'était un patient, j'ai ouvert la porte. Puis trois individus ont fait irruption avant de me frapper violemment et de prendre la fuite," affirme le sexologue, contacté par Telquel.ma.

"J'ai fait également l'objet d'insultes misogynes et homophobes," nous confie-t-il, précisant que ses agresseurs ont également proféré "des menaces de mort".

"J'ai subi cette violence physique et morale, car je dérange. Il faut le dire, ce que je dis dérange. Parler de sexualité au Maroc n'est pas aussi facile," analyse Doc Samad, qui s’est notamment fait connaître grâce à son émission “On t’écoute” sur Hit Radio.

"Je ne vous cacherai pas que j'ai eu peur" poursuit celui qui s'est envolé vers l'Europe, le lendemain des faits. Il affirme qu’il ne s’agit pas d’un départ définitif, mais ne précise pas pour autant la durée de son exil choisi, ayant besoin de temps pour se reposer et "réfléchir à son avenir professionnel". 

"Tout ce que je sais, c'est que je n'ai jamais abandonné et que je n'abandonnerais jamais. Je suis un Marocain jusqu'à la moelle. Je ne suis pas contre le système ou contre mon pays, mais je suis contre ce qui arrive dans mon système", explique-t-il.  Pour l'heure, Doc Samad nous assure qu'il n'a pas encore déposé une plainte auprès des autorités, bien qu'il y pense "constamment". 

/telquel.ma/

Voir les commentaires

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>