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Articles avec #homosexuels tag

L’ADO S’EN PREND À SES PARENTS ADOPTIFS GAY

Publié le par justin

L’ADO S’EN PREND À SES PARENTS ADOPTIFS GAY

Un père de famille américain de 45 ans est mort dans l'incendie allumé par son aîné. L'ado de 16 ans avait dit vouloir «aller en prison pour se rapprocher de son père biologique».

«Il s’est sacrifié pour nous, afin d’être sûr que nous soyons indemnes», a témoigné Alan Marin à la station Fox59. Cet habitant d’Indianapolis a perdu son mari dans l’incendie qui a ravagé leur maison, le 2 novembre. Jason Doan, un entrepreneur de 45 ans, a eu le temps de mettre en sécurité Alan et deux de leurs enfants avant de succomber à une intoxication par la fumée.

Le fils aîné du couple, Jordan, a été arrêté deux jours plus tard et inculpé de meurtre. Le garçon de 16 ans a avoué avoir allumé le feu en versant du carburant sur un tapis. Il a ensuite pris la fuite dans la Jeep familiale.

MENACES
Jordan et ses deux frères avaient été adoptés par le couple l’an dernier. Mais l’aîné leur avait causé des soucis. Il aurait menacé de tuer toute la famille quelques jours avant le drame, lançant à ses parents qu’il voulait «aller en prison pour se rapprocher de son père biologique». Une main courante avait été déposée à la police.

Selon Alan Marin, l’adolescent a été profondément traumatisé par l’arrestation de son père biologique sous ses yeux, quand il était enfant. «Il n’a pas eu le soutien qu’il aurait mérité – et les conséquences sont là», a déclaré Alan Marin. «Mais je lui pardonne parce que Jason était quelqu’un qui pardonnait.» Présenté devant le juge cette semaine, Jordan n’a pas su expliquer son geste.

http://360.ch

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Sex-toy coincé dans le rectum: "Une histoire qui restera dans les annales"

Publié le par justin

Sex-toy coincé dans le rectum: "Une histoire qui restera dans les annales"

Un homme a porté plainte contre un praticien des urgences, pour une mauvaise blague liée à la situation: le patient avait un sextoy coincé dans son rectum.

Tout est parti d'une réflexion humoristique de ce radiologue de Mont-Saint-Martin, de l'autre côté de la frontière, à une petite poignée de kilomètres de Rodange. Ce sont nos confrères du Républicain Lorrain qui racontent cette histoire. 

"IL A DE LA CHANCE QU'IL N'Y AIT PAS DE PILES!"

Dans la salle d'attente des urgences, un homme patiente avec... un godemiché coincé dans le rectum. "Il a de la chance qu’il n’y ait pas de piles!" lance alors le praticien à ses collègues, dans une pièce de l'hôpital. Mais les murs ont des oreilles et le patient a tout entendu, d'autant plus que le médecin en a remis une couche en lui lançant un: "vous êtes gourmand, vous!"

Aujourd'hui, le praticien s'est retrouvé à la barre du tribunal correctionnel de Briey pour injure publique envers un particulier en raison de son orientation sexuelle.L'ancien patient dit s'être senti profondément blessé et humilié. 

"CERTES, LE DOCTEUR A MANQUÉ DE DOIGTÉ..."

"Je voulais le décontracter, le rassurer" se défend le radiologue, qui affirme n'avoir pas voulu viser l'orientation sexuelle du patient. "Je ne savais même pas qu’il était homosexuel." "Ce n’est pas parce que l’on a un sex-toy dans le rectum que l’on est forcément gay" rappelle d'ailleurs son avocat.

Dans le tribunal, les propos sont secs. "Avez-vous de l’humour ? Auriez-vous préféré que le radiologue vous annonce un cancer en phase terminale ?" a demandé la vice-procureure au plaignant. Mais certains mots employés prêtent à sourire... "Certes, le docteur a manqué de doigté mais pénalement, il n’a pas fauté. Si l’on commence à juger systématiquement tous les propos manquant de finesse, on ne s’en sortira plus !"

Finalement, le praticien a été relaxé. Et son avocat ne s'est pas prié de conclure par un trait d'humour... dans le ton de cette affaire. "On fait perdre du temps et de l’argent à la justice, cette affaire restera dans les annales."

5minutes.rtl.l

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Un réfugié guinéen bisexuel sera déporté aujourd'hui

Publié le par justin

Devant la cour fédérale mardi matin dernier, juste avant l'audience de Karim. Des gens de différents groupes communautaires venus l'épauler et manifester leur mécontentement contre cette déportation. PHOTO FABRICE GAËTAN, COLLABORATION SPÉCIALE

Devant la cour fédérale mardi matin dernier, juste avant l'audience de Karim. Des gens de différents groupes communautaires venus l'épauler et manifester leur mécontentement contre cette déportation. PHOTO FABRICE GAËTAN, COLLABORATION SPÉCIALE

Un jeune réfugié guinéen bisexuel arrivé à Montréal il y a un an pour demander l'asile sera déporté ce vendredi après-midi. Le Canada met ainsi sa vie en réel danger, selon son avocat, alors que l'homosexualité est considérée criminelle dans ce pays de l'Afrique de l'ouest.

 

 

 

 

 

C'était son ultime chance mardi dernier. Karim (nom fictif) était assis avec les spectateurs à la première rangée de la salle d'audience de la cour fédérale, sur la rue McGill, entouré d'une quinzaine d'amis et supporteurs. Les bras et les jambes croisés, la mâchoire serrée, le jeune homme dans la vingtaine écoutait son avocat et la Couronne débattre des preuves dans son dossier, à savoir si elles prouvaient ou non sa bisexualité. 

S'il avait encore un peu d'espoir en quittant la salle ce jour-là, Karim s'effondre lorsque la décision tombe à 36 heures du départ prévu.  La cour fédérale ordonne son renvoi et se range derrière la décision qu'avait auparavant rendue la Commission de l'immigration et du statut de réfugiés du Canada (CISR).

Le motif du refus : on ne croit pas à son histoire de bisexualité. Sa demande d'asile est donc considérée frauduleuse, incongrue et trop similaire à trois autres cas passés.

«Le Canada m'envoie à la boucherie », dit Karim, la voix étranglée. S'il accepte qu'on raconte son histoire, il insiste pour que son nom ainsi que ceux de sa famille ne soient pas divulgués. Pour ne pas les mettre encore davantage en danger.

«C'est la détention ou la mort qui l'attend en Guinée», affirme sans hésiter son avocat Stewart Istvanffy. Si la police le met en prison, il ne va peut-être pas mourir tout de suite, mais s'il est dans les rues, il va peut-être mourir beaucoup plus vite. »

En Guinée, l'homosexualité est considérée comme criminelle et passible de prison, les peines pouvant aller jusqu'à trois ans. «Et sur le terrain, la réalité de la communauté LGBTQ+ et de leur entourage est très difficile», souligne Meryem Benslimane, administratrice à AGIR, un organisme montréalais d'Action LGBT avec les immigrants et les réfugiés que fréquentait Karim. 

Persécutés en raison de l'orientation sexuelle de Karim, sa femme et ses enfants vivent actuellement cachés en Guinée. Un mandat d'arrêt a aussi été émis en septembre contre un des amis dont la maison s'est fait attaquer. Motif d'inculpation inscrit sur le mandat d'arrêt : « avoir aidé Karim, homosexuel, à fuir la Guinée. »

Une décision qui contrevient à la charte des droits et libertés

Me Istvanffy ne mâche pas ses mots : « cette décision est complètement farfelue et va à l'encontre de la Charte canadienne des droits et libertés et de la convention de Genève, affirme-t-il, dénonçant aussi les délais qu'il trouve déraisonnables dans le traitement du dossier alors que les heures étaient comptées. Selon lui, Karim a été victime de pratiques homophobes et discriminatoires.

« On met clairement une personne en danger de mort, déplore aussi l'administratrice d'AGIR. Renvoyer Karim en Guinée en sachant ça, c'est criminel, on ne peut pas faire ça. »

« J'ai l'impression que l'agente de renvoi qui a pris la décision n'a pas lu le dossier, ajoute Me Istvanffy. Sa décision et ses explications donnent une impression d'insouciance devant la vie humaine. »

Car les preuves qui ont été avancées pour démontrer sa bisexualité et les dangers pour sa vie étaient fortes et nombreuses, selon lui. Mais une fois qu'une décision est rendue par le CISR, difficile de la faire changer. « Entre 10 et 15% des demandes de révision faites à la cour fédérale sont acceptées pour être entendues, et parmi celles-ci, de 7 à 10% réussissent à renverser le jugement de la CISR », estime M. Istvanffy.

L'avocat avait aussi commencé son plaidoyer devant la cour fédérale mardi dernier en demandant une récusation de la juge, ayant « perdu confiance dans son jugement par rapport aux gais de l'ouest de l'Afrique », rappelant un autre dossier de demande d'asile qu'elle avait refusé d'entendre il y a un an. Le demandeur d'asile en question s'était violemment fait battre dès son arrivée dans son pays. La juge a toutefois rejeté sa demande.

Incompréhension et préjugés autour de la bisexualité

«Homosexualité ou bisexualité, peu importe, on ne va pas jouer avec les mots », a laissé tomber l'avocate de la Couronne entre deux arguments durant l'audience de mardi dernier.

Mais jouer sur les mots, ici, aurait pu faire une différence, selon plusieurs intervenants.

«La méconnaissance de la bisexualité peut mener à un mauvais jugement, fait valoir Meryem Benslimane de AGIR. Les cas de bisexuels sont vraiment très difficiles à gérer dans le système des réfugiés. Souvent, ils ne sont pas cru parce qu'on s'attend à ce qu'une personne corresponde aux stéréotypes du gai ou de la lesbienne. S'il a des enfants ou une famille comme Karim, on trouve que son témoignage n'est pas fiable. »

«La bisexualité n'est pas juste d'avoir des relations avec un homme ou une femme, c'est une identité, pas nécessairement un choix, ajoute Christian Tanguay, directeur général du centre communautaire LGBTQ+ de Montréal que Karim fréquentait assidument depuis son arrivée à Montréal. Si les commissaires qui étudient les dossiers ne comprennent pas ça, il peut facilement y avoir discrimination. »

M. Tanguay souligne que de nouvelles directrices à l'intention des commissaires ont été mises en place en mai dernier, mais ne semblent pas encore être effectives. «Ces recommandations disent que le dossier d'un demandeur d'asile homosexuel, bisexuel ou trans doit être traité au même pied d'égalité qu'un dossier de répression politique », explique-t-il

Le Canada pour vivre en sécurité

« Je croyais que les bisexuels pouvaient vivre en paix ici», dit Karim, déboussolé. L'an dernier, le premier ministre canadien Justin Trudeau a d'ailleurs été nommé champion de la lutte contre l'homophobie par la fondation Émergence en raison de son engagement et ses gestes pour protéger les droits de la communauté LGBT.

« Montréal est aussi supposée être une ville sanctuaire, on est supposé s'occuper des personnes réfugiés », rappelle aussi l'administratrice d'AGIR.

Ce cas survient aussi alors que les déportations du Canada vers la Guinée sont plus nombreuses depuis un an. Quelques manifestations et dénonciations ont été organisées à ce sujet. Selon l'organisme Statut pour les Guinéens, cette multiplication coïncide avec l'entrée en vigueur d'un Accord sur la protection et la promotion des investissements étrangers entre le Canada et la Guinée.

«Ce n'est pas la première fois que nous sommes témoins d'une déportation comme celle-là et que la personne arrive chez elle et se fait tuer très vite, se désole Viviana Medina, porte-parole du Centre des travailleurs immigrants dont est membre Karim depuis plusieurs mois. Ce sont des histoires terribles, mais le système ferme les yeux, ne les écoute pas,  on ne les croit pas.»

Le Centre des travailleurs immigrants, AGIR, le centre communautaire LGBTQ+ de Montréal et d'autres organismes s'allient pour  interpeller le ministère de l'immigration par des lettres, le sommant de stopper cette déportation, prévue pour 15h cet après-midi.

 

lapresse.ca/

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Trois Royal Marines ont été virés de l’armée pour avoir fait une sex tape en étant ivres

Publié le par justin

Trois Royal Marines ont été virés de l’armée pour avoir fait une sex tape en étant ivres

Trois hommes ont été virés de l’armée pour avoir fait une sex tape.

Luke Bowen, Jordan Coia et Ben James ont été arrêtés au club DeVito à Arbroath en Ecosse. Les trois ont été vus sur des caméras de surveillance en train de boire leur urine et de se faire des fellations. Quand un gardien est venu voir ce qu’ils faisaient, ils se sont rapidement rhabillés.

Selon le rapport de police:

L’enregistrement montre l’un des accusés se tourner et commencer à uriner. Luke Bowen s’approche de lui, se baisse et place sa tête au niveau de l’entrejambe de l’autre homme et commence à boire son urine. Luke Bowen défait ensuite sa ceinture et on peut le voir boire son urine.

Ben James (left) and Luke Bowen (right) pleaded guilty

Jordan Coia 

 

Ben James se baisse alors et boit l’urine de Luke Bowen, qui met son pénis dans la bouche de James. Jordan Coia se baisse et fait la même chose. Craig Lynch se baisse alors, prend le pénis de Bowen dans sa bouche et Bowen lui prend la tête et lui fait faire des mouvements avant/arrière pour simuler l’acte sexuel. Bowen remonte ensuite son pantalon lorsque le gardien arrive à l’image.

Les trois hommes ont plaidé coupable d’outrage aux bonnes mœurs. Bien qu’ils aient été limogés de la Royal Marine, leur peine a été plutôt légère. Tous ont été condamnés à des travaux d’intérêt général: Bowen à 300 heures, Coia 225 et James à 240. Le juge a estimé qu’il n’y avait « aucun élément sexuel significatif » donc aucun des hommes ne sera incarcéré ou enregistré dans une liste de délinquants sexuels.

Lynne Sturrock, l’avocate de Bowen, a déclaré:

Il avait espéré faire toute sa carrière dans l’armée, mais celle-ci est terminée. Il a honte et il est gêné par cet incident et sa famille, ainsi que ses amis en connaissent tous les circonstances.

Image de une par melanjurga via iStock

 

hornetapp.com/

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Torture, homosexualité, terrorisme...La directrice de la prison civile de la Rabta revient sur les conditions de détention

Publié le par justin

Torture, homosexualité, terrorisme...La directrice de la prison civile de la Rabta revient sur les conditions de détention

Fraîchement désignée à la tête de l’établissement pénitentiaire de la Rabta, Leila Jdidi à livré au journal Assbah, l'état des lieux des prisons en Tunisie. À noter que Jdidi est une psychologue de formation, elle occupait jusque-là le poste de conseillère générale des prisons et de la rééducation de première classe, et avait déjà assumé différentes fonctions de responsable, dont celles de directrice du centre de rééducation des jeunes délinquantes de Mghira.

Encombrement des prisons

Leila Jdidi admet que les prisons en Tunisie sont surpeuplées mais elle dit ne pas avoir une marge de manoeuvre sur le sujet: "Quand on reçoit un mandat d'arrêt, le détenu doit être incarcéré, même si cela dépasse notre capacité d'accueil (...) la seule solution est la mise en place de peines alternatives à la prison indique-t-elle préconisant également de construire plus de prisons

La prison: une niche du terrorisme?

Pour la directrice de la Rabta, contrairement à ce que véhiculent certains, la prison ne fabrique pas des terroristes. Et pour cause, si les leaders des réseaux terroristes sont isolés des prisonniers de droit commun, les autres mêlés aux affaires de terrorisme peuvent partager avec eux les mêmes cellules mais ils subissent un contrôle rigoureux de leurs moindres faits et gestes.

La torture

Leila Jdidi écarte les accusations de torture dans les prisons tunisiennes parce qu' "il n'y a aucune justification pour recourir à la torture", dit-elle. Jdidi évoque des morts naturelles et selon elle, les familles ont toujours un soupçon quand un de leur proche décède dans une prison refusant ainsi d'admettre sa mort.

Favoritisme

La directrice de la Rabta nie le fait que certains prisonniers bénéficient de meilleures conditions de détention par rapport aux autres. "Il n'y a pas de népotisme dans les prisons". Elle explique le fait que certaines personnalités politiques ou sécuritaires sont éloignées des autres détenus par le souci de préserver les secrets d'État, susceptibles de circuler à travers la proximité entre les détenus.

L'homosexualité

Pour Jdidi, l’homosexualité est l’une des pratiques qui pourraient exister dans plusieurs endroits et pas que dans les prisons. Les détenus, qui sont privés de relations sexuelles avec leurs conjointes, ont recours à ce genre de pratiques pour assouvir leurs envies sexuelles et leurs instincts. Toutefois, les agents pénitentiaires prennent des mesures disciplinaires à l'encontre des concernés, met-elle en garde, en signalant que si le rapport est consenti, les détenus sont déplacés dans une autre cellule et des mesures sont prises à leur encontre, sans préciser la nature de ces mesures.

La recrudescence des crimes

Pour la responsable pénitentiaire, le nombre des crimes équivaut à celui de l'avant révolution, ce qui a changé, d'après elle, c'est que les médias mettent en avant les criminels et les valorisent. "Les enfants qui regardent ces émissions sont influencés par ce qu'ils voient et sont tentés de reproduire la même chose sans en mesurer la portée et la dangerosité", déplore-t-elle.

.huffpostmaghreb.com

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Roland, agressé en pleine journée dans la rue à Verviers parce qu'il est gay!

Publié le par justin

Roland, agressé en pleine journée dans la rue à Verviers parce qu'il est gay!

Ce lundi en fin d’après-midi, Roland Mary a été agressé par trois personnes au beau milieu de la rue des Raines, à Verviers. Son tort aux yeux de ses agresseurs ? Il est homosexuel. Insulté et frappé à plusieurs reprises, le trentenaire témoigne, en espérant que les mentalités puissent changer.

Ce mardi, Roland Mary est sous le choc. Le Verviétois n’arrive pas à croire à ce qui lui est arrivé ce lundi en fin de journée, vers 16 heures. «  Je suis sorti de chez moi, rue des Raines, et je me dirigeais vers la rue du Collège. Je me rendais à la salle de sport. J’ai croisé trois hommes, des étrangers. Ils m’ont traité de ‘sale PD’, ont dit qu’on devrait ‘tous les tuer’ les gens comme moi, etc. C’était trois hommes entre 30 et 40 ans, je ne les connaissais pas du tout  » raconte Roland Mary, qui n’a pas tardé à prendre des coups. «  Ils m’ont insulté puis l’un d’eux m’a frappé au visage. Les deux autres regardaient et m’insultaient. Il m’a frappé à plusieurs reprises. Quand j’ai vu qu’ils s’éloignaient je me suis mis à courir dans l’autre sens  », se souvient tristement le trentenaire qui a directement appelé la police pour expliquer ce qui s’était passé.

 

sudinfo.be

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Un activiste gay brutalement attaqué à Londres, la police tarde à enquêter

Publié le par justin

Un activiste gay brutalement attaqué à Londres, la police tarde à enquêter

«Les crimes de haine sont en hausse, la police doit passer à la vitesse supérieure»

Tom Knight , écrivain, producteur et militant de 31 ans basé à Londres, a été brutalement agressé pour être gay le vendredi 3 novembre. Knight écrit pour Gay Times Magazine et est un producteur pour Pride à Londres.

«J'étais en route pour aller chercher de la nourriture après une bonne nuit glacée avec mes amis, et alors que nous approchions du restaurant de Hoe Street à Walthamstow, trois gars nous ont attaqués à la recherche d'ennuis», se souvient Knight.

J'ai haussé les épaules en disant: «Très bien les gars, allez» et avant que je ne le sache, l'un d'entre eux m'a frappé à la mâchoire tout en m'appelant de la gueule. Cela a été suivi par un coup énorme à mon oeil qui m'a frappé à la terre.

"Mon visage ne me semble pas très bon maintenant et je me suis fait couper les bras et les jambes", raconte Knight à GSN. «Je trouve toujours du sang autour de mon appartement depuis mon retour après l'incident.

Réponse de la police

Cependant, le plus inquiétant est qu'en dépit du fait que Knight a signalé l'incident à la police presque immédiatement, ils semblaient cavaliers au sujet de l'enquête sur le crime de haine.

"Après une longue conversation avec eux, ils m'ont informé qu'ils ne pouvaient pas assister à la scène, et ne pourraient pas me voir et prendre une déclaration jusqu'à lundi après-midi", dit Knight.

"J'ai été choqué", déclare Knight. «Surtout que nous étions à quelques minutes de la gare, dans un quartier animé de la ville un vendredi soir et il n'y avait pas de police en vue. Ils auraient pu les attraper s'ils venaient.

«Beaucoup trop de gens hésitent à dénoncer les crimes tels qu'ils sont, alors quand la police ne semble pas prendre les choses au sérieux, ça n'aide vraiment pas», dit Knight.

Knight a été la victime de la haine anti-gay dans le passé, mais rien d'aussi grave que cela. Même dans ces incidents moins graves, Knight se souvient que la police n'était pas utile non plus.

«Cela peut laisser un goût amer dans la bouche et il peut être difficile de ne pas perdre la foi», explique Knight. "Mais nous devons signaler chaque crime de haine. Sinon, cette personne peut aller le faire à quelqu'un d'autre et ils pourraient ne pas être aussi chanceux.

«Je suis une personne confiante et forte, et cela m'a beaucoup frappée», dit Knight. «J'ai eu de la chance, ça aurait pu être bien pire.

«Les crimes de haine sont en hausse, la police doit passer à la vitesse supérieure et s'assurer qu'ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger non seulement notre communauté, mais tous ceux qui sont victimes du crime».

Cet incident intervient quelques jours après l' annonce de la fermeture de la moitié des postes de police de Londres en raison des coupes budgétaires.

Le mois dernier, il a été révélé que le nombre de crimes de haine en Angleterre et au Pays de Galles a augmenté de 29% cette année.

 

C L

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Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Publié le par justin

Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Un père a tiré sur son fils homosexuel de 14 ans, la police attribuant en partie l'assassinat à l'orientation sexuelle du garçon.

Selon la police de Henderson au Nevada, Wendell Melton, 53 ans, a abattu son fils Giovanni dans la matinée du jeudi 2 novembre.

Sonja Jones est l'ancienne mère adoptive de Giovanni et a dit que Wendell avait toujours quelque chose contre la sexualité de son fils.

Elle a dit 3 Nouvelles : «Il détestait le fait que son fils était gay.

«Je suis sûr que dans son esprit, il préfèrerait avoir un fils mort plutôt qu'un fils gay», a-t-elle dit.

Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Giovanni a fréquenté Coronado High School, et des amis disent qu'il a apporté des sourires sur le visage de tous ceux qu'il connaissait.

Jones prétend que Wendell a déjà attrapé Giovanni avec son petit ami et ensuite tiré une arme sur lui.

Elle a ajouté: "Giovanni a été abusé physiquement et mentalement et spirituellement pendant de nombreuses années."

L'argument chauffé est devenu violent

Les voisins disent qu'un débat houleux a tourné à la violence dans le complexe d'appartements Horizons at Seven Hills le jour de l'incident.

Michael Chandler vit dans l'immeuble et a déclaré que beaucoup de voisins avaient entendu les coups de feu. Il a dit: "Ils ont entendu un énorme argument.

"Ils ont écouté l'argument et apparemment le père a tiré sur son fils", a-t-il dit.

Les voisins prétendent également que le fils gay était souvent laissé seul à la maison et sans surveillance. Ils racontent aussi des cas où Giovanni prétendait que son père le maltraitait.

Jones a dit: «J'espère qu'ils lui jettent le livre. J'espère qu'il ne verra jamais la lumière du jour.

"J'espère que chaque jour, quand il se regarde dans le miroir, il voit le visage de son fils", dit-elle.

Wendell Melton fait face à des accusations de meurtre ouvert, de maltraitance d'enfants et de personne interdite possédant une arme à feu.

 

C L

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ÉCLATS DE VOIX HOMOPHOBES AUTOUR DE LA CRISE CATALANE

Publié le par justin

ÉCLATS DE VOIX HOMOPHOBES AUTOUR DE LA CRISE CATALANE

Les LGBT espagnols s'inquiètent de voir l'extrême droite et son discours de haine gagner du terrain à la faveur du conflit qui oppose Madrid à Barcelone.

Voilà plus d’un mois – depuis le référendum contesté du 1er octobre – que la crise catalane secoue l’Espagne. A priori, l’affaire ne semble pas avoir de rapport avec les questions LGBT. Sinon que, comme le relève le site DosManzanas, les éclats de voix à caractère homophobe se font entendre çà et là dans manifestations publiques anti-indépendance.

Un de ces épisodes s’est déroulé le 27 octobre à Barcelone, devant Catalunya Ràdio. Des jeunes agitant des drapeaux espagnols ont fait le siège de la station indépendantiste, frappant les vitres aux cris de «Voilà les amis des gays». Un autre incident s’est produit jeudi dernier, alors qu’un politicien catalan ouvertement gay, Santi Vila, se présentait à la convocation de l’Audience Nationale, à Madrid. Il a été accueilli par des «maricón» («pédé») et des «traîtres», lancés par une poignée de militants nationalistes devant les caméras de télévision.

https://www.youtube.com/watch?v=JZQAbgp-g60

Le même jour, le journal catalan «La Vanguardia» captait une conversation entre deux policiers postés devant le bureau de la juridiction. Les fonctionnaires commentaient l’envoi en détention préventive du vice-président catalan destitué, Oriol Junqueras: «Tu vas voir comment ils vont le mettre en prison, le nounours! A quatre pattes, ça va lui remettre les yeux en place! (ndlr: en référence au strabisme de l’élu).»

LES PLUS VULNÉRABLES SONT LES PLUS LÉSÉS
Les trois incidents ont été dénoncés à la justice par le collectif Arcópoli, qui gère un observatoire des LGBT-phobies à Madrid. «On a enregistré d’autres incidents homophobes en relation avec le conflit en Catalogne dans diverses villes de la région madrilène, précise l’association. Dans des moments de polarisation politique et sociale comme ceux que nous vivons actuellement, ce sont les communautés les plus vulnérables qui sont les plus lésées. Ainsi dans ce cas, on utilise l’orientation sexuelle comme attaque.» La police, de son côté, a annoncé une enquête sur la discussion entre les deux policiers.

Tout en s’abstenant de prendre parti dans l’affaire catalane, DosManzanas rappelle que la crise actuelle constitue une «fenêtre d’opportunité unique» pour l’extrême droite espagnole, en veilleuse depuis la fin du régime franquiste en 1975. Si cette percée se confirme, «elle signifiera sans aucun doute la remise en cause des droits du collectif LGBT, prévient le blog LGBT espagnol. Les éclats d’homophobie que nous signalons aujourd’hui sont un signal. Les ignorer, les minimiser ou même «blanchir» l’extrême droite quand elle est dans votre camp ne peut qu’apporter des malheurs. Il appartient aux forces politiques, aux médias et aux personnalités qui soutiennent les actions du gouvernement espagnol, ainsi qu’au gouvernement lui-même, de faire l’effort [de dénoncer l’homophobie]. Et en ce moment, nous pensons qu’ils n’en font pas assez.»

 

http://360.ch

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DAVE RÉVÈLE AVOIR ÉTÉ VICTIME D’UNE AGRESSION SEXUELLE À 19 ANS

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DAVE RÉVÈLE AVOIR ÉTÉ VICTIME D’UNE AGRESSION SEXUELLE À 19 ANS

Suite à l’affaire Gilbert Rozon, le chanteur néerlandais a décidé de témoigner.

 

Depuis l’affaire Weinstein, la parole autour des violences sexuelles continue de se libérer. Récemment, le producteur canadien Gilbert Rozon, président du festival «Juste pour rire» et ancien jurée de l’émission «La France a un incroyable talent» a été accusé par plusieurs femmes de harcèlement ou d’agression sexuelle. Interrogé au sujet de son ancien partenaire dans «La France a un incroyable talent» par Télé Star, le chanteur Dave a confié : «C’est extrêmement compliqué quand on a un ami qui a une ombre dans sa vie (...) Toutes les familles ont des cadavres dans le placard ... ».

Le chanteur néerlandais âgé de 73 ans a profité de cet entretien pour raconter qu’il avait été lui même victime d’agression sexuelle. Alors qu’il démarrait sa carrière de chanteur aux Pays-Bas, un éditeur de chansons avait tenté d’abuser de lui : «J’avais 19 ans, il m’a fait boire et tout d’un coup, il avait sa main dans mon slip. Je sais ce que c’est de se faire violenter», a-t-il expliqué à Télé Star.

 

Dix femmes accusent Gilbert Rozon

Après les témoignages de neuf femmes accusant Gilbert Rozon de harcèlement ou d’agressions sexuelles la semaine dernière, c’est l’animatrice et productrice québécoise Julie Snyder qui a porté plainte pour agression sexuelle auprès de la police de Montréal.

Gilbert Rozon a quitté ses fonctions au sein du groupe «Juste pour rire», a été évincé de l’émission «La France a un incroyable talent» sur M6 et les chaînes M6 et C8 ont déprogrammé les émissions auxquelles Gilbert Rozon est associé.

 

laparisienne.com

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Homosexuel et séropositif au VIH, il risque l’expulsion au Maroc

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Homosexuel et séropositif au VIH, il risque l’expulsion au Maroc
Exilé au Royaume-Uni depuis quelques mois, un activiste homosexuel risque d'être expulsé au Maroc, où il a été l'objet d'insultes et de menaces de mort.
 
Un homosexuel marocain du nom d'Abderrahim a récemment vu sa demande d’asile rejetée par le Royaume-Uni. Le jeune homme de 25 ans a fait sa demande en mai dernier après avoir fait l’objet d’insultes et de menaces de mort à cause de son orientation sexuelle. Après avoir essuyé un rejet de la part du Bureau de l’Intérieur (Home Office), il a fait appel. En vain: un tribunal a confirmé la décision du Home Office au début du mois.
 
Abderrahim, qui a été diagnostiqué séropositif au VIH en 2013, risque donc d’être expulsé au Maroc. Il a quitté le royaume après avoir tenté, avec d’autres activistes, de créer le collectif de défense des droits des homosexuels «Akaliyat» (Minorités). Mais les autorités se sont opposées à ce projet. Suite à quoi, de nombreux membres de ce qui allait être la première association pro-LGBT du Maroc ont suivi l’exemple d’Abderrahim.
 
Le jeune Marocain a d’abord cherché l’asile aux Pays-Bas, où il est arrivé en janvier dernier avec un visa Schengen valide. Mais les autorités néerlandaises l’ont envoyé au Royaume-Uni, car il avait un visa de ce pays qui avait été délivré plus récemment et avait une période de validité plus longue. Aujourd’hui, Abderrahim a peur de revenir au Maroc. «Pour moi, retourner au Maroc équivaut à retourner dans l’obscurité», a-t-il confié au Guardian.
 
L’homosexualité est punissable par la loi marocaine d’une peine de 6 mois à trois ans de prison et d’une amende. Ce qui n’est pas fait pour rassurer Abderrahim, un homosexuel «déclaré» et qui décrit sa vie à Casablanca, avant son départ du Maroc, comme un «cauchemar». Mais la décision judiciaire britannique indique que «les poursuites judiciaires contre les homosexuels [au Maroc] sont sporadiques» et que le requérant risque «au mieux» de subir le même type de harcèlement qu’il a déjà connu avant, rapporte The Guardian.
 
.h24info.ma

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Disney Channel raconte pour la première fois l’histoire d’un adolescent qui découvre son homosexualité

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Disney Channel raconte pour la première fois l’histoire d’un adolescent qui découvre son homosexualité

Dans ses films comme dans ses séries, Disney impose petit à petit des personnages LGBT.

Vous ne connaissez peut-être pas la série "Andi Mack", pourtant elle est en ce moment la plus regardée par les enfants de 6 à 14 ans aux États-Unis. La saison 2, dont la diffusion démarre le vendredi 27 octobre sur Disney Channel, risque de faire encore plus parler d’elle : il s’agit de la première fois que la chaîne du groupe Walt Disney s’attache à mettre en scène un adolescent qui découvre son homosexualité.

Le personnage de Cyrus, incarné par le jeune Joshua Rush, était déjà au cœur de la saison 1. Mais ce n’est qu’à la toute fin de celle-ci qui se rend compte qu’il a des sentiments pour le crush de sa meilleure amie. La saison 2 sera donc consacrée à son parcours vers la découverte de soi et finalement l’acceptation de soi en tant qu’homosexuel, révèle le Hollywood Reporter.

Disney Channel, la chaîne des enfants stars qui a vu naître Justin Timberlake ou Miley Cyrus, avait déjà fait intervenir des personnes gays dans certains épisodes de "Good Luck Charlie" ou "Duc McStuffins", mais jamais sur la longueur. Alors que "l’acceptation, la tolérance et la célébration des différences" sont au cœur des valeurs prônées par la Walt Disney Company, il était temps que la chaîne propose des rôles modèles positifs aux plus jeunes.

"'Andi Mack' est l’histoire d’adolescents qui tentent de comprendre qui ils sont. Terri Minsky (la showrunneuse, ndlr.), le casting et tous ceux qui sont impliqués dans la série ont à cœur de s’assurer qu’elle est approprié pour tous les publics et qu’elle envoie un message fort sur l’inclusion et le respect de l’humanité", a détaillé un porte-parole de Disney Channel dans un communiqué. Alors pour veiller à la bienveillance de leur histoire et du message qu’elle véhicule, Disney Channel a notamment travaillé avec des experts du développement de l’enfant.

 

http://mashable.france24.com/

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Épouse-moi mon pote taxé de film homophobe

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Épouse-moi mon pote taxé de film homophobe

Epouse-moi mon pote taxé de film homophobe

La comédie de Tarek Boudali et Philippe Lacheau est accusée d'être homophobe. Et de fait, le film enchaîne les caricatures de l'homosexualité. 

Résumons en quelques mots l'argument qui sert de trame au film. Yassine est marocain et pour remédier à son statut irrégulier il va se marier son meilleur ami, Fred.

A peine sorti mercredi 25 octobre au cinéma, "Epouse-moi mon pote"est est accusé de caricaturer l'homosexualité.

De nombreuses affiches du métro parisien ont été taguées "Homophobe" avant même la mise en salles. Pour Act Up-Sud Ouest aussi, cette comédie est un "Film certifié homophobe".

Mais les critiques ont été plus argumentées dans les médias ou les réseaux sociaux.

Pour Didier Roth-Bettoni, auteur de "L'Homosexualité au cinéma", "on en revient toujours à la caricature de l'homosexuel efféminé et obsédé sexuel". L'ancien rédacteur en chef d'Illico parle de "paresse intellectuelle et des clichés identiques à ceux d'il y a quarante ans" dans le journal 20 Minutes.

Sur BFMTV, le président de SOS Homophobie, Joël Deumier, a estimé que "les blagues qui sont faites tendent à surfer sur les stéréotypes qu'on a sur les homosexuels". "On ramène par exemple beaucoup les situations au sexe. Il y a une réplique où on dit aux deux personnages, 'ce soir vous allez sabrer le champagne', et ils répondent 'non on va plutôt sabrer des bites'. Il faut bien se rappeler qu'un des stéréotypes associés à l'homosexualité, c'est l'hyper-sexualisation. Et ça, ce n'est jamais associé à l'hétérosexualité", a-t-il expliqué. 

Côte critique, relevons celle de L'Obs: "Sous ses atours progressistes et pacifiques, 'Epouse-moi mon pote' véhicule ainsi l’idée assez rance que l’homosexualité s’implante par la pratique (en  jouant au gay, on peut le devenir !). (...- Reste une absence de marque : la position d’un gay qui s’assume depuis plus de cinq minutes, et qui permettrait au film de rire avec lui". 

Source e-llico

 

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Egypte: une proposition de loi vise à criminaliser l’homosexualité

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Egypte: une proposition de loi vise à criminaliser l’homosexualité

Nous venons d’apprendre qu’un député égyptien — accompagné de 14 collègues — a déposé un nouveau projet de loi homophobe. De plus, le langage employé dans la proposition elle-même serait assez péjoratif, qualifiant les gays et les lesbiennes de « pervers », en Arabe.

Il y a un mois, le 25 septembre au Caire, 7 personnes ont été arrêtées pour avoir brandi un rainbow flag lors d’un concert du groupe Mashrou’ Leila (dont le chanteur est ouvertement gay). Les personnes détenues ont été accusées de « promouvoir les déviances sexuelles » après avoir été filmées avec un rainbow flag à la main.

Depuis beaucoup d’autres ont été arrêtés, dans le cadre d’une répression accrue visant les gays ou les personnes trans.

Actuellement, l’homosexualité n’est pas illégale en soi, mais les gays se font souvent arrêter et poursuivre pour de vagues motifs comme « débauche », « immoralité » ou « blasphème ».

Hier nous avons souligné qu’Emmanuel Macron a refusé de « donner des leçons » sur les violations des droits humains au Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, en visite à Paris pour trois jours, alors qu’il avait abordé la question des persécutions homophobes en Tchétchénie avec le président russe Vladimir Poutine lors de sa visite en mai dernier.

Les association de droits humains, parmi lesquelles l’Inter-LGBT, avaient pourtant demandé au président français d’évoquer avec son homologue égyptien « la pire crise de droits humains en Egypte depuis des décennies ».

Ci-dessous: le texte de la proposition de loi égyptienne, traduite de l’Arabe:

Article un

Cette loi définit l’homosexualité comme une relation sexuelle entre deux personnes du même genre, c’est à dire deux hommes ou plus, deux femmes ou plus.

Article deux

Tous les individus qu’ils soient deux ou plus, qui s’engagent dans des relations sexuelles perverses en public ou en privé seront condamnés à une période de prison d’au moins un an et jusqu’à trois ans. En cas de récidive, la sentence sera de cinq ans.

Article trois

Les individus qui incite à avoir des relations homosexuelles, soit en incitant, facilitant, hébergeant, ou invitant, même s’ils ne pratiquent pas l’acte lui-même, sera condamné au minimum à un an et au maximum à trois ans et le lieu sera fermé. En cas de récidive, la sentence sera de cinq ans.

Article quatre

La communication et la publicité pour les soirées ou rassemblement homosexuels sont strictement prohibés sur des supports visuels, audios et les réseaux sociaux. En cas de violation, l’organisateur et le promoteur seront condamnés à trois ans de prison. Lors d’une soirée ou d’un rassemblement, tous les participants et les organisateurs seront condamnés à trois ans de prison, même si ce sont des personnes normales (non homosexuelles). Si l’organisateur est une entité, son représentant légal sera mis en prison et aussi bien l’entité que le lieu seront fermés.

Article cinq

Il est strictement interdit de porter tout symbole ou signe de la communauté homosexuelle, et il est interdit de vendre ou de faire la promotion de ce type de produits. Les contreventants seront condamnés au minimum à un an de prison et au maximum à trois ans de prison.

Article six

Ceux qui sont emprisonnés pour les crimes pré-cités feront l’objet d’une surveillance égale au temps d’emprisonnement.

Article sept

Toute condamnation aux crimes pré-cités sera publiée dans au moins deux journaux quotidiens.

Le tourisme est bien sûr une part importante des revenus de l’Egypte, cruciale pour son économie. Environ 12% de la main d’oeuvre égyptien travaille pour les 14,7 millions de visiteurs, qui génèrent chaque année environ 12,5 milliards. L’Egypte pourrait désormais faire partie des pays à éviter pour les touristes LGBT.

Image de une via Reuters

 

hornetapp.com

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Un homme gay arrêté en Indonésie partage son histoire de la prison

Publié le par justin

Un homme gay arrêté en Indonésie partage son histoire de la prison

La police a appelé les hommes homosexuels «écume» comme ils les ont arrêtés dans un sauna plus tôt ce mois-ci

L'un des centaines d'hommes rassemblés dans la répression contre la communauté LGBTI en Indonésie a raconté son histoire de prison.

Justin - pas son vrai nom - a été arrêté plus tôt ce mois -ci avec d'autres hommes homosexuels dans la capitale, Jakarta.

Son arrestation porte à plus de 200 le nombre d'hommes ciblés par la police lors de soirées gays et de saunas juste en 2017.

Justin a déclaré que la police était violente et intimidante quand ils ont attaqué le sauna.

"Ils ont crié" vous êtes tous des racailles ", a déclaré Justin à News Lens .

Un photographe de scène de crime a même eu le culot de suggérer qu'il aurait dû aller dans un salon de massage pour payer des relations sexuelles avec des femmes.

"Vous auriez pu vous rendre dans n'importe lequel de ces endroits et vous n'auriez pas eu ce problème", aurait dit le photographe à Justin.

Même s'il n'est pas illégal d'être gay en Indonésie, le pays subit une répression contre les personnes LGBTI.

Il y a eu plusieurs arrestations massives dans des soirées gays et des saunas , des lesbiennes ont été chassées de chez elles et dans le cas le plus médiatisé, deux jeunes hommes ont été condamnés à 85 coups de fouet pour homosexualité à Aceh .

La police a justifié les arrestations massives d'hommes homosexuels en utilisant la loi anti-pornographie du pays. S'il est reconnu coupable, Jason risque jusqu'à 10 ans de prison.

Soutien à Justin

Justin a déclaré depuis son arrestation qu'il s'est senti abandonné par la communauté LGBTI en Indonésie. Sur les réseaux sociaux, les hommes homosexuels ont dit qu'il était «un idiot» pour avoir été pris.

«Nous parlons d'une« communauté »LGBT», a-t-il déclaré.

Mais nous nous cachons. Nous ne nous aiderons pas mutuellement à rendre notre vie meilleure.

Heureusement, la famille de Justin a été d'un grand soutien depuis son arrestation, même s'ils ne savaient pas qu'il était gay. Mais il s'inquiète pour son avenir après sa sortie de prison.

Ma mère a pleuré pendant quelques semaines mais elle va bien maintenant. Je suis toujours son fils, dit-il.

«Quand je postule pour un emploi, ils vont me contacter et cela va arriver. Je dois me battre

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Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

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Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

La police écossaise enquête sur le meurtre brutal d'un gay de 28 ans en Ecosse dans la nuit de samedi

Stuart Walker (photo)28 ans, habitant la ville de Cumnocka été retrouvé mort et portant des "blessures horribles" selon les personnes ayant vu le corps, juste avant 5 heures samedi dernier.

Le jeune homme a été battu, attaché à un lampadaire et brûlé.

Stuart Walker aurait été tué à cause de son orientation sexuelle et les policiers enquêtent sur cette piste.

Ancien barman dans un hôtel, il ne faisait pas mystère de son homosexualité. 

Stuart Walker avait passé la soirée avec des amis dans les heures qui ont précédé son assassinat et le jeune homme les a quitté autour de 2h30 du matin. 

Son corps a été retrouvé par un passant deux heures et demie plus tard.

La police tentent de reconstituer ses dernières heures par le biais de la vidéosurveillance et de porte-à-porte.

Cette mort atroce suscite l'émotion en Ecosse. Une page Facebookd'hommage a été créée en mémoire du jeune gay.

.e-llico.com

 

Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

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Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

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Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

Des divergences de vue entre le Président de la Fédération de Russie et le Président de la République tchétchène se révèlent au grand jour. Après une décennie de bonne entente, ces désaccords soulèvent des interrogations.

Les homosexuels et les Rohingyas

Ramzan Kadyrov, président tchétchène au sein de la Fédération de Russie, s’est manifesté par l’une des actions les plus marquantes de l’année 2017 : la création de camps de concentration pour homosexuels. Les protestations de la communauté internationale ont été bruyantes mais peu efficaces étant donné qu’on n’a toujours aucune information quant à la situation actuelle de ces camps, ni des sanctions qui auraient dû être prises. Ce scandale a fortement embarrassé le Kremlin, qui ferme les yeux sur les actions de R. Kadyrov, et ne veut surtout pas attirer l’attention internationale sur le théâtre tchétchène.

Un deuxième événement marque une réelle opposition. Suite aux nettoyages ethniques dont sont victimes les Rohingyas en Birmanie, R. Kadyrov a publiquement critiqué la communauté internationale pour son inaction. Des rassemblements de soutien ont été organisés dans la capitale tchétchène de Grozny. R. Kadyrov ne peut pourtant ignorer que toute sanction contre la Birmanie est impossible au Conseil de sécurité de l’ONU car la Russie, comme la Chine, y met son veto. Si les représentants de la Russie parlent de la liberté d’expression pour chaque dirigeant de Républiques fédérées, c’est bien une critique de la diplomatie russe que le Président tchétchène vient de faire.

Qui contrôle qui ?

Le Figaro se demandait en août dernier si Vladimir Poutine n’était pas devenu l’otage de R. Kadyrov. Si la question peut sembler absurde, ou tout du moins exagérée, force est de constater que les deux leaders ont tous deux besoin l’un de l’autre. R. Kadyrov est le fils d’Akhmad Kadyrov, le dernier combattant qui a pu accéder au pouvoir en Tchétchénie en 2003 avec le soutien russe, à condition de ne pas réclamer l’indépendance. Les Kadyrov gèrent la sécurité et les portefeuilles tchétchènes de la façon qu’ils veulent, avec le soutien économique du Kremlin. L’aval de V. Poutine, qui est l’architecte de cette stratégie, est donc nécessaire à R. Kadyrov. Réciproquement, Moscou a besoin d’une Tchétchénie pacifiée, qui réprime sévèrement les terrorismes indépendantistes ou fondamentalistes. Pour cela, il faut un chef autoritaire, mais également légitime. Ce n’est donc pas un lien de vassalité qui existe entre la famille Kadyrov et V. Poutine, mais bien un contrat où les deux parties ont besoin l’une de l’autre.

R. Kadyrov n’est pas en train de chercher à s’émanciper de la Russie, il fait simplement passer son propre agenda en force. L’absence de réaction officielle de Moscou ne doit pas pour autant faire croire que le Kremlin est otage du chef d’État tchétchène. L’apparente tolérance russe vise à ne pas braquer la société tchétchène, mais également celle des autres républiques de Russie (au Caucase, au Tatarstan…) contre le pouvoir central. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de négociations ou contestations internes. Il est aujourd’hui trop tôt pour émettre des hypothèses sur l’avenir, mais il est important de noter que c’est une phénomène tout nouveau qui se produit en Russie depuis l’accession de V. Poutine à la présidence russe : un véritable bras de fer avec le chef d’une République fédérée.

http://les-yeux-du-monde.fr

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Liban : La torture des LGBT évoquée dans un rapport accablant

Publié le par justin

Liban : La torture des LGBT évoquée dans un rapport accablant

Une étude de l'ONG Proud Lebanon démontre que lors d'un contrôle ou d'une arrestation, l'homosexualité d'un individu est un facteur aggravant pouvant entraîner des sévices corporels et psychiques. Fruit de six mois de recherches et d'entretiens, ce rapport de vingt-six pages était censé être révélé lors de la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, célébrée en mai dernier, à Beyrouth. Faisant l'objet de menaces proférées par des groupes conservateurs, les organisateurs avaient alors été conduits à annuler la présentation publique de l'étude.

Aujourd'hui, avec sa publication, l'ONG en charge de la défense des minorités prouve qu'elle ne se laissera plus intimider. La plupart du temps, « les LGBT ne sont pas arrêtés sur base de leur orientation sexuelle, mais quand ils le sont, ceci est un facteur très aggravant », souligne Bertho Makso, directeur de l'association. L'étude fait effectivement état de détentions dégradantes. « Deux hommes étaient en voiture avec une amie. Lors d'un contrôle à un barrage, les forces de sécurité (les responsables de l'étude indiquent que ces forces étaient liées à un parti politique, sans le nommer) ont vérifié leurs téléphones contenant des photos intimes. En prison, ils ont été battus, insultés, ont été présentés aux autres prisonniers comme des pédés. Au final, l'homosexualité était la charge retenue contre eux », explique Cosette Maalouf, psychologue-clinicienne. Dans ce rapport, Shady, un réfugié syrien, raconte son calvaire lors de son passage au poste de police militaire, à Rihaniyé. Le jeune homme a été torturé jusqu'à ce qu'il avoue son homosexualité.

 

Dispositions légales bafouées

Ces incidents révèlent l'absence de base légale sur laquelle reposent ces procédures abusives. Les interrogations et arrestations d'individus sont basées uniquement au regard de leurs manières et de leur apparence physique, sans aucune preuve tangible de « délit sexuel ».
Le Liban a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels. Dans la Déclaration des droits de l'homme et la Constitution libanaise, il est inscrit que « tout homme naît libre et doit jouir des mêmes droits ». Cependant, Beyrouth continue de poursuivre les LGBT en raison de l'article 534 du code pénal, qui établit que « tout acte contre-nature devra être puni d'une peine d'emprisonnement allant jusqu'à un an de détention ». En quête de partenaires internationaux, l'association a tenu à aller jusqu'au bout. « L'étude a été envoyée à Genève, à la Commission internationale contre la torture. Le gouvernement libanais représenté là-bas a nié en bloc toutes les accusations, expliquant que les LGBT n'étaient pas torturés au Liban », s'indigne Bertho Makso.

Pour l'heure, l'ONG souhaite la suspension de la loi criminalisant l'homosexualité et la mise en place d'un mécanisme de rapport de la torture. Enfin, Proud Lebanon s'est également donné pour mission de proposer des solutions pour favoriser le vivre-ensemble, en mettant fin aux phénomènes de rejets, inhérents à la société libanaise.

Parallèlement, le rapport réalisé conjointement avec deux avocats (Andrea Abi Nader et Hasna Abdel Reda) et deux psychologues (Sarah Mishly et Cosette Maalouf) aborde aussi la question de la réhabilitation. « Ces personnes ont besoin d'un suivi sur le court et moyen terme, et nous devons les prendre en charge », explique Mme Maalouf.

 

.lorientlejour.com

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RUSSIE. UNE LOI HOMOPHOBE UTILISÉE POUR PERSÉCUTER UNE MILITANTE QUI A PARTAGÉ DES ARTICLES LGBTI SUR FACEBOOK

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RUSSIE. UNE LOI HOMOPHOBE UTILISÉE POUR PERSÉCUTER UNE MILITANTE QUI A PARTAGÉ DES ARTICLES LGBTI SUR FACEBOOK

Les autorités russes doivent abolir leur absurde « loi sur la propagande homosexuelle » et mettre fin à la persécution des défenseurs des droits humains, a déclaré Amnesty International après la condamnation d'une militante à une lourde amende pour avoir posté sur des réseaux sociaux des liens vers des articles sur les LGBTI.

Evdokia Romanova a été déclarée coupable de l'infraction administrative de « promotion des relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs utilisant Internet » et condamnée à une amende de 50 000 roubles (740 euros environ) par un tribunal siégeant à Samara. Les accusations portées contre elle concernaient des liens qu'elle a partagés sur Facebook en 2015 et 2016, notamment un article du Guardian sur le référendum irlandais sur le mariage entre personnes de même sexe et un article de Buzzfeed sur une exposition LGBTI à Saint-Pétersbourg.

« Les accusations absurdes portées contre Evdokia Romanova sont une triste illustration de la situation dramatique à laquelle sont actuellement confrontés les militants qui travaillent sur les questions LGBTI en Russie. Même une liberté aussi simple que celle de partager un article en ligne avec des amis est désormais limitée par une législation manifestement discriminatoire et homophobe », a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l'Europe et l'Asie centrale à Amnesty International.

« La loi sur la propagande homosexuelle n'est pas seulement exploitée pour prendre pour cible des personnes comme Evdokia Romanova. Elle est également utilisée comme outil pour répandre la peur et le sentiment d’insécurité parmi les militants LGBTI du pays. Nous appelons à nouveau les autorités russes à abroger cette loi et à respecter le droit de chacun et chacune à la liberté d'expression. »

Evdokia Romanova est membre de l’antenne locale du mouvement LGBTI Avers et un membre actif de la Youth Coalition for Sexual and Reproductive Rights (YCSRR). Le 26 juillet, elle a été convoquée au poste de police local sous le prétexte qu’elle devait témoigner dans une affaire dont elle n'avait jamais entendu parler. À sa grande surprise, la police l’a informée qu'elle faisait l'objet de poursuites judiciaires pour « propagande homosexuelle », mais a refusé de lui en dire davantage sur la procédure à son encontre.

Pendant des semaines, Evdokia Romanova et son avocat se sont vu refuser des précisions sur les motifs exacts des poursuites engagées contre elle. Ils ont finalement eu accès à son dossier le 5 septembre, quelques jours seulement avant le procès.

Dans le cadre de la procédure judiciaire contre Evdokia Romanova, le Centre de police pour la prévention de l'extrémisme a ordonné l’« expertise » d'un lien vers le site web de la YCSRR qu’elle avait relayé, qui appelait les jeunes militants à faire campagne pour les droits des LGBTI. Les « experts » ont conclu que ce lien renvoyait vers de la « propagande pour les relations sexuelles non traditionnelles », visant à « former une orientation sexuelle non traditionnelle » et à « donner une image attractive de l'orientation sexuelle non traditionnelle ».

Evdokia Romanova a déclaré à Amnesty International :

« Je ne me sens plus en sécurité dans ce pays. Je reçois des menaces de personnes que je ne connais pas. Cette loi a entraîné une augmentation des crimes de haine envers les personnes LGBT dans tout le pays. Elle empêche les organisations LGBT d’apporter un soutien juridique et psychologique aux jeunes LGBT, qui restent marginalisés et privés de protection ».

Complément d’information

La loi prohibant la « promotion des relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs » – également connue sous le nom de « loi sur la propagande homosexuelle » – a été adoptée en Russie en juin 2013. Elle a introduit dans le Code des infractions administratives l'article 6.21, qui prévoit de lourdes amendes pour les personnes qui, du point de vue des autorités, promeuvent les « relations sexuelles non traditionnelles ».

Amnesty International estime que cette loi est contraire au droit à la liberté d'expression et milite pour son abolition. En juin 2017, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a statué que cette loi était discriminatoire.

 

amnesty.f

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La star du pop russe Zelimkhan Bakaev, torturée et tuée en Tchétchénie

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La star du pop russe Zelimkhan Bakaev, torturée et tuée en Tchétchénie

Des sources rapportent que le chanteur russe Zelimkhan Bakaev a été arrêté, torturé et assassiné par les autorités tchétchènes en raison de soupçons d'homosexualité. "

Bakaev a été vu la dernière fois le 8 août à Grozny, où il était venu de Moscou pour le mariage de sa soeur

Le compte Instagram de Bakaev a mystérieusement été supprimé, mais  un petit compte Twitter à son nom  reste actif, n'offrant aucune mise à jour récente. Plus tôt cette semaine, Igor Kocketkov du Réseau LGBT russe a fait une déclaration aux médias qui ont abordé la disparition, en disant:

"A la fin du mois d'août, nous avons reçu la confirmation de notre présomption antérieure selon laquelle [Bakaev] avait été détenu par les autorités tchétchènes en raison de soupçons d'homosexualité".

Une source proche des activistes dans la région a déclaré que Bakaev , 26 ans, a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été ramassé par la police dans les trois heures", ont-ils affirmé. "Dans les dix heures, il a été assassiné."

Plus tôt cette semaine, Maxim Lapounov est devenu la  première victime de la «purge homosexuelle» de la Tchétchénie à se présenter publiquement  avec des allégations d'abus de la part des autorités.

Igor Kocketkov a affirmé lors de la conférence de presse de lundi que d'autres personnes dans l'industrie du divertissement en Tchétchénie ont été soumises à la "torture" alors que les autorités tentaient d'obtenir des informations sur Bakayev.

Nos cœurs se détachent pour la famille et les amis de Zelimkhan Bakaev et pour la communauté LGBT de Russie et de Tchétchénie.  

 

back2stonewall.com

 

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