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Articles avec #homosexuels tag

Omar Sharif Jr: « J’aimerais donner un espoir aux gays égyptiens »

Publié le par justin

Omar Sharif Jr: « J’aimerais donner un espoir aux gays égyptiens »

Chaque matin, je me réveille pour découvrir dans ma messagerie une avalanche d’e-mails envoyés depuis l’Égypte, tous plus alarmants et déchirants les uns que les autres. Ils viennent d’amis comme d’inconnus, de membres de la communauté gay égyptienne que j’ai quittée il y a cinq ans lorsque j’ai affirmé publiquement mon homosexualité, au milieu des intimidations et des menaces de violence physique et même de mort. Ceux qui m’envoient ces messages rêvent de faire comme moi, de fuir un pays frappé par une vague de persécutions homophobes. À défaut de pouvoir le faire, beaucoup m’écrivent qu’ils préfèrent mourir. Je ne sais pas quoi leur dire. J’aimerais leur donner un espoir, et que cela ne soit pas un faux espoir.

Quand j’ai affirmé publiquement mon homosexualité en 2012, je voulais utiliser mon statut de personnalité un peu connue (je suis le petit-fils de deux des stars égyptiennes les plus admirées) pour faire progresser l’acceptation des personnes LGBTQ dans ce qui me semblait alors être le moment le plus critique que nous ayons jamais connu. Malheureusement, la situation depuis n’a fait qu’empirer, et une répression brutale s’abat actuellement sur quelques-uns des Égyptiens les plus fragiles.

Ces derniers mois, la police égyptienne a commencé à arrêter dans la rue des hommes qu’elle soupçonne d’être gays, à fouiller leurs téléphones portables à la recherche de photos compromettantes et d’applications de rencontres et à les jeter en prison avec des peines allant de six mois à six ans. Il y a eu des descentes de police dans des saunas et dans au moins une cérémonie de mariage gay. Les nouvelles qui nous parviennent ont de quoi nous retourner l’estomac : la police soumet les suspects à des tests anaux forcés, ce qui, ne mâchons pas nos mots, constitue une forme de torture particulièrement humiliante.

Le déclencheur supposé de cette répression, c’est une vidéo qui a beaucoup circulé et qui a été prise au Caire en septembre lors d’un concert, durant lequel une partie du public a brandi des drapeaux arc-en-ciel en signe de soutien au chanteur du groupe, qui est gay. Ces images ont déclenché une vague de discours haineux de la part des commentateurs égyptiens, selon lesquels ces extrémistes débauchés (c’est ainsi qu’ils voient les gays) avaient commis un affront envers l’identité et les objectifs de notre pays.

Omar Sharif Jr: « J’aimerais donner un espoir aux gays égyptiens »

Ces discours de haine ont trouvé un terreau fertile dans un pays frustré (à juste titre) par la lente et douloureuse marche du progrès. Et, comme dans beaucoup de société frustrées, les gays égyptiens font office de parfaits boucs-émissaires. Dans la mesure où nous sommes obligés de vivre dans l’ombre, nous incarnons un ennemi idéal et sans visage. Sur les photos des hommes jetés dans les geôles égyptiennes, leurs visages sont tous cachés par leurs mains ou par leur T-shirt. Ils dissimulent leur honte et, ainsi, chacun peut penser que ces hommes pourraient être n’importe qui. N’importe qui sauf ses propres amis, ses propres frères, ses propres fils.

Je ne parle pas de cela avec mes amis américains. Ils écoutent ces histoires avec toute l’horreur qu’on peut imaginer, mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’à cette horreur se mêlent de vagues reproches. Derrière leur compassion, il me semble entendre: « et alors, à quoi tu t’attendais ? Quelle idée aussi d’être gay en Egypte ? ».

Ils ne connaissent pas tout ce qui constitue à mes yeux l’essence même du peuple égyptien, sa bienveillance et sa chaleur. Ils ne comprennent pas le patriotisme farouche et la fierté que j’éprouve pour mon pays, une fierté que partagent la plupart des personnes LGBTQ égyptiennes, malgré les persécutions. Même si les commentateurs conservateurs égyptiens dépeignent les gays comme des extrémistes traîtres à leur patrie, nos objectifs sont les mêmes que ceux du gouvernement : la sécurité, la stabilité et la prospérité économique. (Il n’est pas inutile de rappeler que lorsque les touristes occidentaux décident de ne pas visiter l’Égypte à cause des violations des droits humains, cela nuit à cette même prospérité économique).

La communauté LGBTQ égyptienne n’est même pas hostile à l’islam. Cette opposition, trop souvent invoquée, entre la religion et la tolérance à l’égard des personnes LGBTQ, est fausse. En 2016, le grand mufti d’Égypte, Shawki Allam, a dit très clairement que personne n’avait le droit de frapper les homosexuels ou de leur causer du tort. Et pourtant, malgré cette déclaration provenant d’une des plus hautes autorités religieuses du pays, la religion continue à servir d’alibi utile, permettant aux gens qui nous piègent, nous frappent et nous torturent de penser que la morale est de leur côté.

C’est difficile d’expliquer à des gens qui ont grandi à une époque où le mouvement LGBTQ américain accumule les victoires que nos objectifs, en Égypte, sont beaucoup plus modestes. Ce que nous voulons, pour la plupart d’entre nous, c’est simplement vivre paisiblement comme nous l’avons fait pendant des siècles, sans craindre d’être trahis par le moindre geste ou regard.

Je ne peux pas conseiller aux jeunes gays égyptiens qui m’écrivent de tous affirmer publiquement leur homosexualité. Je ne veux pas en faire la chair à canon de mes rêves. Je ne peux même pas leur conseiller d’en parler à leurs familles, car la plupart d’entre elles n’ont pas eu la chance, comme mes grands-parents, de travailler avec des gens aux modes de vie très variés. Alors, je leur conseille d’être prudents, de faire attention et de tenir le coup.

J’essaye d’offrir aux personnes LGBTQ égyptiennes un espoir dans lequel je peux croire moi-même. L’espoir que toute l’histoire du progrès de l’Humanité est une longue marche vers la tolérance. Une fois que les gens ont goûté à l’amour, à la liberté, à la solidarité, à une chance de vivre tels qu’ils sont réellement, aucun barrage ne peut plus les arrêter.

J’aimerais pouvoir dire aux gens qui m’écrivent combien de temps cela prendra avant qu’ils puissent se sentir en sécurité dans leur propre pays. La réponse dépendra en partie des représentations des gays égyptiens dans les médias : raconter une histoire est en effet l’un des plus sûrs moyens de changer la façon dont les gens voient les autres. Pour l’instant, toute représentation positive des gays est censurée. Cela dépendra aussi en partie de l’engagement en faveur des personnes LGBTQ de grandes institutions, comme la Banque mondiale, qui pourrait conditionner ses investissements au respect de tous les droits humains.

Plus que tout, cela dépendra de l’acceptation par le peuple égyptien de l’idée que la marche vers la tolérance est inéluctable. L’Égypte, comme tous les autres pays, doit décider combien de vies encore seront perdues et brisées avant de reconnaître qu’il ne s’agit pas d’hommes sans visage mais de nos frères, de nos sœurs, de nos concitoyens.

Je n’ai rien d’un extrémiste. Les personnes LGBT existent en Égypte depuis l’aube de notre grande civilisation. Et mes demandes non plus n’ont rien d’extrémiste. Je veux pouvoir rentrer chez moi tranquillement et en sûreté. Je peux pouvoir me rendre sur les tombes de mes grands-parents, dont je n’ai pas pu assister aux enterrements. Je veux pouvoir donner à mon pays la même chose que ce que mes grands-parents lui ont donné: ma vraie et entière personnalité. Je ne veux pas être le bouc-émissaire de l’Égypte ni son martyr, mais simplement son fils aimant.

hornetapp.com

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Un ancien employé d'Amazon affirme que "les homosexuels devraient s'attendre à être agressés"

Publié le par justin

Un ancien employé d'Amazon affirme que "les homosexuels devraient s'attendre à être agressés"

L'ex-employé a récemment été reconnu coupable d'un crime haineux

Un jury fédéral a condamné l'ancien employé d'Amazon James William Hill III d'un crime de haine, mardi 23 janvier.

En mai 2015, il a attaqué un collègue au Amazon Fulfillment Center à Chester, en Virginie. Selon les rapports, Hill, 36 ans, a reconnu avoir été agressé parce qu'il pensait que le collègue était homosexuel. Il a frappé l'employé au visage trois à cinq fois dans le service d'emballage.

À l'origine, le juge a rejeté l'affaire , mais le gouvernement a interjeté appel de cette décision.

Fait sciemment

Un porte-parole du bureau du procureur des États-Unis a commenté l'affaire.

«Les preuves ont montré que Hill a agressé le collègue en raison de l'orientation sexuelle perçue du collègue», ont-ils déclaré.

Hill aurait également admis avoir détesté les personnes homosexuelles.

Il a ajouté que les personnes homosexuelles devraient s'attendre à être agressées en raison de leur orientation sexuelle.

Un juge condamnera Hill à une date ultérieure. Il fait face à 10 ans de prison.

En août, un couple a poursuivi Amazon pour discrimination "cruelle et persistante" anti-transgenre.

 

C.L.

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Affaire Jeremstar : Un 2e plaignant évoque un "rapport sexuel tarifé pour 200€"

Publié le par justin

Affaire Jeremstar : Un 2e plaignant évoque un "rapport sexuel tarifé pour 200€"
Une nouvelle plainte déposée...
Jason Fabre, le deuxième plaignant du JeremstarGate/CardonnaGate, a décidé de prendre la parole sur les réseaux sociaux jeudi 25 janvier 2018 au lendemain de la création de son compte Twitter. "Un communiqué sera publié ce soir dès 20h où je m'explique et dément certaines thèses", avait-il écrit en amont, à 17h, en guise de teaser.
Affaire Jeremstar : Un 2e plaignant évoque un "rapport sexuel tarifé pour 200€"
Peu avant 20h, c'est d'abord une copie de sa plainte déposée que le jeune homme a publié "pour les personnes qui pensent qu'il n'est qu'un pantin". On peut y lire :
 
"Durant l'été 2011, monsieur FABRE, alors âgé de 15 ans a été abordé, via le site www.coco.fr par le dénommé Pascal CARDONNA dit 'Babybel'. Ce dernier lui a directement proposé une rencontre le soir-même dans le but d'obtenir avec lui un rapport sexuel tarifé. S'il n'a pas immédiatement donné suite, monsieur FABRE, adolescent fragile et désoeuvré à l'époque, vivant difficilement son homosexualité, est resté en contact avec Monsieur CARDONNA, qui lui promettait de belles rencontres professionnelles comme le youtubeur Jérémy Gisclon dit 'JEREMSTAR' et des opportunités à Radio France où lui-même travaillait.
 
Monsieur FABRE s'est finalement décidé à accepter les avances régulières de Monsieur CARDONNA et a finalement cédé au début de l'année 2012. Il a rejoint Monsieur celui-ci à son domicile de NIMES et s'est livré à contrecoeur à un rapport sexuel tarifé pour la somme de 200 euros. Par la suite, Monsieur Fabre, sous l'emprise psychologique de Monsieur CARDONNA, s'est rendu à son domicile nîmois pour participer à des soirées hebdomadaires de 2012 à 2016. Pour leur participation à ces soirées, ils se voyaient offrir des biens matériels par Monsieur CARDONNA et Monsieur GISCLON, par exemple des tablettes iPad ou étaient invités au restaurant, voire à partir en vacances avec eux.
 
(...) Ces faits sont constitutifs d'au moins deux infractions : corruption de mineur (article 227-22 du Code pénal) et recours à la prostitution de mineurs (article 225-12-1 du Code pénal). Au regard de ces éléments, Monsieur Jason Fabre est fondé à déposer plainte, entre vos mains des chefs de corruption de mineur et de recours à la prostitution de mineurs, et contre tous auteurs et complices que l'enquête déterminera, pour les faits ci-dessus exposés."
 
Jason Fabre a ensuite publié un communiqué dans lequel il revient notamment sur le cas de Jeremstar. "18 éléments ont été portés auprès du procureur de Nîmes. Ainsi, les termes de complicité et voir en bande organisée seront plaidés en ces termes envers Jérémy Gisclon (sic)", écrit-il. Et d'ajouter : "Je n'ai JAMAIS rencontré de visu Jeremstar étant donné qu'il est l'égérie de tous les reproches que l'on peut faire au milieu gay. Je l'ai toujours considéré comme un pantin de la télé-réalité et caricatural de ce que les gens veulent voir pour décréddibiliser tous les combats que mènent les homosexuels (...) Je laisse donc de bonne grâce aux tribunaux de trancher sur cette question."
 
Pour rappel, c'est Libération qui a révélé ce 23 janvier qu'une deuxième plainte allait être déposée auprès du parquet de Nîmes pour corruption de mineur et abus de faiblesse contre Pascal Cardonna. Jason, joint par téléphone, assurait alors à nos confrères avoir eu une relation sexuelle rémunérée avec Pascal Cardonna dit Babybel, employé de France Bleu âgé d'une cinquantaine d'années et ami proche de Jeremstar, en 2011, alors qu'il n'était âgé que de 14 ans.
 
Jason (aujourd'hui âgé de 21 ans) n'aurait eu qu'un seul rapport avec Pascal Cardonna mais aurait fait partie de son "harem" quelque temps. "C'était une véritable pression psychologique (...) À chaque fois, un jeune y passait. Il avait toujours une cible, soit qu'il avait amenée, soit qu'il choisissait parmi les garçons qu'il nous demandait d'inviter : il se servait de nous comme d'appât." Et de s'interroger à son tour sur la possibilité d'avoir été drogué – à l'instar du premier plaignant, Annoir, qui a évoqué le GHB – : "Il y avait de l'alcool à chaque fois. Mais parfois on en buvait peu, et on avait des trous noirs, on oubliait ce qu'il se passait." Enfin, selon Jason, les relations sexuelles étaient "souvent" rémunérées, "parfois" en nature. "Il nous donnait un iPhone, un iPad, ou nous promettait de rencontrer Jeremstar ou d'autres personnalités de la télé-réalité", a-t-il assuré à nos confrères.
 
RAPPEL DES FAITS
L'affaire dite Jeremstar a été lancée par un certain @aqababe, vexé que le blogueur reprenne sa vidéo "scoop" concernant deux candidats de télé-réalité sans le mentionner. Il a donc diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo du chroniqueur de 31 ans en train de se masturber. Dans la foulée, @aqababe s'en est pris à Pascal Cardonna, l'accusant d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs en mettant en avant sa connexion avec Jeremstar.
 
Dans un premier temps silencieux, le spécialiste de la télé-réalité avait fermement nié ces accusations dans un premier communiqué. Par ailleurs, il avait porté plainte pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et le parquet de Paris avait ouvert une enquête.
 
Peu après, un certain Annoir a à son tour saisi la justice. Le jeune homme a déposé plainte contre Pascal Cardonna pour "viol aggravé sur mineur, corruption sur mineur, atteinte sexuelle sur mineur, recours à la prostitution de mineurs, le tout sous aggravation de faits commis en bande organisée". Annoir a également visé Jeremstar pour "corruption, agression sexuelle sur mineur et recours à la prostitution" comme l'a révélé Le Parisien.
 
Enfin, mardi 23 janvier 2018, Jeremstar s'est de nouveau exprimé via un communiqué officiel. Le blogueur s'est désolidarisé de son ami Pascal Cardonna. De son côté, Babybel, menacé de mort, réfute les accusations dont il fait l'objet.
 
Rappelons que Pascal Cardonna et Jeremstar restent présumés innocents des faits qui leur sont reprochés jusqu'à la clôture finale du dossier pénal.
 
Voir l'image sur Twitter

 

 

.purepeople.com

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Ils avaient séduit un homme via un site de drague gay et l'avaient agressé, 30 mois de prison

Publié le par justin

Ils avaient séduit un homme via un site de drague gay et l'avaient agressé, 30 mois de prison

Deux jeunes hommes ont été envoyés pour 30 mois en prison par le tribunal correctionnel de Nice, ce jeudi 25 janvier, pour avoir dragué et agressé un Niçois.

Kilian, 19 ans et Corentin, 23 ans, avaient séduit en novembre dernier Mehdi sur un site de drague gay sur Internet.

Ce dernier, à la situation professionnelle confortable, les a conviés chez lui, dans un appartement du port de Nice. Mal lui en a pris.

Il a été ligoté et littéralement dépouillé. Ses agresseurs ont en plus pris sa voiture qu'ils ont ensuite incendiée

Inconnus à ce jour de la justice, les policiers étaient parvenus à les interpeller en décembre.

Ils ont été envoyés pour 30 mois en prison par le tribunal correctionnel de Nice, ce jeudi.

 

 

 

nicematin.com

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Grande-Bretagne Un jeune néo nazi jugé pour avoir projeté un attentat contre un bar gay

Publié le par justin

Grande-Bretagne Un jeune néo nazi jugé pour avoir projeté un attentat contre un bar gay

Dans le nord de l'Angleterre, un néo nazi est jugé pour avoir planifié une attaque terroriste contre un événement gay dans un pub.Un néo nazi britannique âgé de 20 ans est jugé depuis mardi à Leeds, en Angleterre, pour avoir planifié un attentat terroriste motivé par sa haine des homosexuels.

Selon le procureur, Ethan Stables (photo) voulait attaquer un bar le "New Empire" dans sa ville natale à Cumbria lors d'un événement gay et ainsi tuer des gens.

Il avait rassemblé des armes - dont un fusil, un pistolet, une machette et une hache - pour commettre une attaque meurtrière. Il aurait également expérimenté des explosifs.

Son plan aurait été déjoué après qu'il s'en soit ouvert sur un groupe Facebook sur le thème nazi. Cela a conduit une femme à téléphoner à la police et à publier un avertissement sur Twitter.

Sur le chat, Ethan Stables a fait part de son aversion pour les "bâtards homosexuels". "J'en ai assez, je ne veux pas vivre dans un monde gay et je ne veux pas que mes enfants vivent dans un tel monde", "je m'en fous si je meurs, je me bats pour quelque chose en quoi je crois, l'avenir de mon pays, mon peuple et ma race", avait-il écrit.

Il a agi à partir d'une "haine profonde" contre les minorités, en particulier les homosexuels et les lesbiennes, a déclaré le procureur Jonathan Sandiford.

"Le 23 juin 2017, il a appris que le pub New Empire organisait un événement LGBT, une 'nuit de la fierté', qui l'a mis en colère, a-t-il expliqué. Il a commencé à prendre des photos et à scruter le pub, et il voulait commettre l'attaque le soir même".

L'avocat de l'accusé a nié toutes les allégations. Son client n'est pas un néo-nazi, mais un "fantastmeur", soutient-il. Il affirme qu'il voulait juste s'amuser sur les réseaux sociaux, mais ne s'attendait jamais à ce que quelqu'un le croie. Il souffrirait également du syndrome d'Asperger, un trouble du développement qui rend difficile les interactions sociales. 

L'accusé est menacé d'une longue peine de prison. La procédure devrait être terminée dans deux semaines. 

 

 

 

http://e-llico.com

 

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L'acteur X gay Tegan Zayne accuse Topher DiMaggio de l'avoir violé la veille d'un tournage

Publié le par justin

L'acteur X gay Tegan Zayne accuse Topher DiMaggio de l'avoir violé la veille d'un tournage

La porn star Tegan Zayne, qui a travaillé entre autres pour les studios gay Raging Stallion et Hot House Vidéo, accuse sur Twitter son collègue du X Topher DiMaggio de l'avoir violé.

Tous les deux ont tourné un film ensemble pour le label Cockyboys, il y a deux ans.

Tegan Zayne prétend sur le réseau social que son partenaire à l'écran Topher DiMaggio l'a forcé à avoir des relations sexuelles la nuit avant le tournage en question.

DiMaggio se serait manifesté à 2h du matin et aurait proposé un rapport sexuel anal à Zayne. Ce dernier aurait refusé, mais malgré son absence de consentement, DiMaggio l'aurait forcé et aurait de surcroît éjaculé en lui malgré le fait que Zyane lui ait demandé à plusieurs reprises de ne pas le faire.

"J’étais dans un demi sommeil avec la télé allumée quand il est venu. Je me suis relevé pour le saluer et tout de suite il a voulu coucher avec moi. Dans le porno, il y a une règle : 'Ne pas éjaculer la nuit qui précéde une scène !', ceci pour des raisons évidentes. Étant une pute pro, je suis cette règle pour donner au public la meilleure performance. Mais il a insisté", relate Tegan Zayne.

L'acteur explique que le rapport sexuel a été vulgaire et brutal et qu'il s'est senti "dégradé et exploité".

Racontant la sitauation au producteur, celui-ci se serait excusé mais n'aurait pas remis en cause le tournage, se contentant de rassurer Zayne sur le statut sérologique négatif de DiMaggio. 

"Je pense qu'il est temps que je raconte cette histoire", ajoute Tegan Zayne dans le cadre de la vague de témoignages connus sous le hashtag #metoo. "La personne qui m'a violée, c'était Topher DiMaggio était. Je ne vais pas commencer une chasse aux sorcières, mais je veux montrer que ces choses arrivent aussi aux hommes dans cette industrie du X". 

DiMaggio a rejeté l'allégation de viol et s'est dit "indigné". "Il est dingue et a travseti lesfaits. Il était si heureux de filmer avec moi, c'est juste triste ...", a-t-il déclaré. 

 

http://e-llico.com

 

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Après le coming out de son fils, une mère appelle le bar gay de son quartier pour demander conseil

Publié le par justin

Après le coming out de son fils, une mère appelle le bar gay de son quartier pour demander conseil

Sa conversation pleine de bienveillance avec l'employée qui travaillait ce jour-là a été postée sur Facebook et est devenue virale.

En 2011, nos cousins Slate.com publiaient une série d'articles sur l'importance (et la lente disparition) des bars gays aux États-Unis. Dans une société devenue plus tolérante, ces lieux LGBT étaient-ils en train de devenir superflus? Une histoire publiée dans un journal local du Mississippi montre que non.

 
Après le coming out de son fils, une mère un peu perdue a eu l'idée d'appeler Sipps, le bar gay de la ville de Gulfport, pour demander conseil. L'employée qui travaillait au bar ce jour là, Kara Coley, a partagé leur conversation sur Facebook, et le post est devenu viral:
 
«-Bonsoir, bar Sipps à l'appareil!
 
-Vous êtes un bar gay?
 
-Euh... on est pour tout le monde mais oui, surtout gay.
 
-Est-ce que je peux vous demander...?
 
-Bien sûr
 
-Vous êtes gay?
 
-Oui madame!
 
-Qu'est-ce que vous auriez voulu entendre de vos parents quand vous avez fait votre coming out?
 
-Hum...
 
-Mon fils vient de faire son coming out et je ne veux rien dire qui pourrait lui faire mal.
 
-Je pense qu'il faut qu'il sache que vous l'aimez et que vous l'acceptez. Est-ce que vous l'acceptez?
 
-Eh bien oui. Si c'est ce qu'il veut.
 
-Faites-lui savoir que vous l'aimez et que vous l'acceptez! À partir de là, tout se passera bien!
 
-D'accord merci.
 
-De rien et bonne chance!»
 
Kara Coley a précisé qu'en dix-sept ans de boulot dans les bars gays du sud du Mississippi, c'était la première fois qu'on lui avait demandé ce genre de conseil.
 
L'instinct de la mère –demander de l'aide à une personne gay plutôt que de juger– ainsi que la simplicité de la réponse de l'employée ont été célébrés dans les commentaires du post Facebook.
 
Cette discussion est d'autant plus remarquable que le Mississippi est un des États les plus conservateurs des États-Unis. Depuis 2016, une loi autorise les commerces et les fonctionnaires de l'État à refuser de servir des personnes LGBT si cela entre «en conflit» avec leur croyances religieuses.
 
 
slate.fr

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« Goût bacon », le film qui propulse la Grande Borne dans la course aux César

Publié le par justin

« Goût bacon », le film qui propulse la Grande Borne dans la course aux César

En moins de 13 minutes, «Goût bacon» d’Emma Benestan, réalisé avec l’association 1 000 Visages, aborde la thématique de l’homosexualité dans les cités. Un scénario porté par Adil Dehbi et Bilel Chegrani, originaires de Viry-Châtillon et de Grigny.

Il y a eu la vague «Divines» en 2017, il y en aura peut-être une «Goût Bacon» en 2018. Après le succès du premier long-métrage d’Houda Benyamina, une Caméra d’or lors de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes en 2016 et trois César en 2017, l’association 1 000 Visages qu’elle a fondée en 2006 continue de propulser de nouveaux talents sous les projecteurs.

Cette année, c’est la réalisatrice Emma Benestan qui est dans la course aux César avec son court-métrage, «Goût Bacon». Un film de treize minutes, entièrement tourné à Grigny, dans le quartier de la Grande-Borne, qui aborde les thèmes de l’homosexualité, de la rumeur ou encore de la religion. L’académie des César a jusqu’à la fin du mois pour voter et sélectionner les nominés.

Un quartier sensible, une rumeur d’homosexualité et une quête d’alibi pour «sauver leur réputation». Dans «Goût Bacon», Adil et Bilel incarnent deux adolescents de la Grande Borne. Sur les réseaux sociaux, un cliché ambigu circule. Il n’en faut pas plus pour que les on-dit colportent la prétendue relation amoureuse entre les deux amis. Un bruit qu’ils vont s’évertuer à faire disparaître. Coûte que coûte.

«C’est un sujet tabou en banlieue»

«L’homosexualité est encore un sujet tabou», note Bilel, l’un des comédiens qui, comme dans le film, habite toujours à la Grande Borne. «On l’a bien vu avec le mariage pour tous, le débat a été très long, poursuit l’acteur de 17 ans. Et dans les quartiers, on ne peut pas dire que l’on en parle beaucoup… »

Avec ce film, l’équipe entend faire bouger les lignes. «Il n’y a pas que dans les quartiers que la question de l’homosexualité est taboue, fait remarquer Adil. Mais dans une cité, on est dans un milieu plus dur car la virilité entre mecs est extrêmement présente.»

«La thématique de l’homosexualité est née en discutant avec les jeunes, se rappelle la réalisatrice, Emma Benestan. C’est un sujet tabou en banlieue, j’ai voulu l’aborder sous l’angle de la comédie et en dehors des clichés machistes. C’est pour cette raison que j’ai choisi des personnages masculins sensibles, vulnérables et des filles avec un fort tempérament.»

Depuis, l’un des acteurs tourne avec Deneuve et dans une série sur Canal +

Avec cette première expérience cinématographique, les deux comédiens de 17 et 18 ans ont trouvé leur voie. «On n’avait jamais fait de cinéma avant, s’amusent-ils. D’ailleurs, on ne pensait même pas pouvoir en faire. C’est en passant devant la MJC Aimé-Césaire de Viry-Châtillon où se déroulait un atelier que le directeur nous a conseillé de participer. Il y avait le projet d’un voyage en Vendée pour découvrir les métiers du 7e art, c’est ça qui nous a poussés à nous inscrire.»

Depuis, les deux amis multiplient les castings. Adil a décroché son baccalauréat et un rôle dans la série d’Arte «Cannabis», aux côtés d’une autre révélation de l’association 1 000 Visages et du film Divines, Yasin Houicha. Il sera aussi l’affiche du film de Kheiron «Mauvaises Herbes», avec Catherine Deneuve et André Dussolier. Quant à Bilel, il court les castings... et passe son bac.

La violence contre les homosexuels «deux fois plus forte» dans les quartiers

«Dans les quartiers, la violence qui vise les homosexuels est deux fois plus forte», constate Frédéric Gal, directeur général de l’association Le Refuge, qui accompagne et héberge les jeunes gays, lesbiennes et personnes transidentitaires en situation d’errance. «Souvent, le problème est qu’ils ne peuvent en parler à personne, détaille-t-il. Ils se retrouvent isolés par le poids des charges familiales, amicales, culturelles ou encore religieuses.»

Trop jeunes pour voler de leurs propres ailes, les adolescents multiplient les stratagèmes pour faire diversion. «Il se passe alors quelque chose de très paradoxal, ajoute le représentant du Refuge. Pour dissimuler leur homosexualité, certains développent des comportements homophobes. Rejeter leur identité est un moyen de se protéger mais cela crée une double frustration».

En 2016, l’association a offert 25 643 nuitées à 229 jeunes venus de toute la France et même de l’étranger. Un chiffre qui cumule des nuits d’hôtel et 85 places en hébergement relais.

 

«On nous disait que l’homosexualité était une maladie»

Elisa, 20 ans, a quitté son quartier à cause des brimades

Ses premiers flirts, Elisa les a vécus cachés. Elle a 14 ans lorsqu’elle rencontre une jeune fille de sa cité de Montpellier. «Il a fallu que je me cache, confie-t-elle. Je m’inventais des activités pour aller la voir.» Un jour «à la salle de sport», un soir «invitée à dîner», Elisa est obligée de mentir pour s’échapper du cocon familial.

«Nous nous retrouvions dans un parc, poursuit la jeune femme aujourd’hui âgée de 20 ans. Il fallait trouver un lieu proche de la cité mais en même temps assez loin pour ne pas être repérée.» Malgré les précautions, leurs ruses sont démasquées en quelques mois. «Quand on nous a découvertes, on a été insultées, souffle-t-elle. Le harcèlement moral est devenu quotidien, puis il y a eu des violences physiques. On nous disait que l’homosexualité était une maladie, qu’il fallait nous soigner.»

Face à ce déversement de violence, Elisa finit par quitter la cité où elle a grandi. «J’ai dû vivre dans des squats avant d’être prise en charge par l’association Le Refuge, indique-t-elle. Heureusement qu’ils sont là pour nous redonner une stabilité. Aujourd’hui, le quartier, c’est terminé.»

.leparisien.fr

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Un site porno gay attaque un Wimereusien en justice

Publié le par justin

Un site porno gay attaque un Wimereusien en justice

Le 28 juin, un Wimereusien de 33 ans, comparaîtra devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer. Il est accusé d’usurpation d’identité par un producteur de films X gay.

C’est un homme «  au bout du rouleau  » qui écrivait, le 2 mars 2017, au procureur de la République de Bordeaux. Jess Royan (*) produit des vidéos porno gay pour le compte du site internet crunchboy.com, et ce n’est pas le premier courrier qu’il adresse au magistrat de sa juridiction.

Depuis quatre ans, ce Bordelais accuse T.C., un Wimereusien, de se faire passer pour un recruteur de sa société. «  La technique est la même à chaque fois. Il rencontre des jeunes sur Internet et leur fait croire qu’il travaille pour moi. Il établit de faux contrats au nom de ma marque. »

Au moins une fois, ce qui suit a été condamné par la justice : T.C. rencontre ses futures victimes dans un hôtel, se fait payer les frais, puis propose un casting, dans l’arrière-pensée de satisfaire ses appétits sexuels. Si ensuite, la victime, qui n’a plus de nouvelle du recruteur présumé, a le malheur de protester, elle reçoit en retour menaces et pressions. «  Il prenait des photos et filmait, raconte Jess Royan, qui a collecté de nombreux témoignages de victimes.Et surtout, il demandait aux jeunes d’apporter leur carte d’identité pour avoir ainsi la possibilité de retrouver leur famille ou leur employeur, à qui il envoyait les photos ou vidéos. Il a brisé des vies.  » Le tribunal de Boulogne a reconnu le Wimereusien coupable de ces faits, le condamnant à six mois de prison avec sursis.

 

« On ne demande jamais d’argent pour jouer dans un porno. C’est l’inverse »

Mais Jess Royan entend aussi obtenir réparation personnellement : «  Il y a quelques années, il est venu dans un sauna à Paris où j’organisais une soirée. Je ne le connaissais pas encore. Il m’a demandé de faire une photo avec lui. J’ai accepté naturellement. Et depuis, il montre cette photo à ses proies, comme pour prouver qu’il travaille bien chez Crunchboy.  » Le parquet de Boulogne-sur-Mer a décidé de renvoyer T.C. devant le tribunal le 28 juin. Il devra répondre d’usurpation d’identité, faux et usage de faux et appels malveillants.

Jess Royan renouvelle sa mise en garde, il n’y a qu’un seul moyen de devenir acteur porno pour sa société : «  Remplir une fiche casting sur le site. Ensuite on contacte la personne. Et on ne demande jamais d’argent pour jouer dans un porno. C’est l’inverse.  »

(*) Son pseudo dans le milieu.

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«JeremstarGate» : un jeune homme annonce à «Libération» une deuxième plainte contre Pascal Cardonna

Publié le par justin

«JeremstarGate» : un jeune homme annonce à «Libération» une deuxième plainte contre Pascal Cardonna

Après la révélation par «l'Obs» d'une plainte pour «viol sur mineur», le proche de Jeremstar est accusé par une deuxième personne d'avoir eu une relation sexuelle tarifée à 14 ans avec elle. Son avocat annonce le dépôt d'une plainte. Cardonna rejette les accusations en bloc.

De la toile au parquet. Le «JeremstarGate» a commencé en début de semaine dernière, sur les réseaux sociaux. Une affaire de rivalité, sur fond de téléréalité, entre deux «snapchateurs» (adeptes de la plateforme d’échanges de photos et de vidéos, Snapchat), «Jeremstar» et «Aqababe». Au nom du second, une interlocutrice nous avait prévenus : «Ça part d’une histoire qui peut vous paraître infantile.» Ce n’est plus vraiment le qualificatif qui nous vient à l’esprit, au vu de la gravité des accusations, et de la tournure prise par l’affaire, devenue une guerre judiciaire entre le spécialiste de la téléréalité, Jérémy Gisclon dit Jeremstar, son ami Pascal Cardonna dit «Babybel», et les accusateurs des deux hommes.

Tout commence mard 16 janvier, quand, accusant Jeremstar de lui avoir «volé» un scoop concernant la relation entre deux célébrités de la téléréalité, le snapchateur Aqababe publie une vidéo de Jeremstar en train de se masturber. Il attaque ensuite son rival en s’en prenant à un de ses proches, Pascal Cardonna. Salarié de Radio France, ce quinquagénaire est un personnage récurrent de l’univers de Jeremstar et de ses vidéos sur Snapchat, où il apparaît sous le surnom de «Babybel». Aqababe publie des échanges scabreux que d’autres jeunes hommes auraient eu avec Cardonna. Depuis, les accusations se multiplient sur les réseaux sociaux contre Babybel, affirmant qu’il aurait eu des relations sexuelles avec des mineurs, voire se serait servi de Jeremstar pour attirer chez lui de jeunes garçons.

Une semaine plus tard, l’affaire a quitté les seuls réseaux sociaux et vire au grand déballage. Selon nos informations, Pascal Cardonna pourrait bientôt être visé par deux plaintes distinctes. L’Obs révélait ce matin qu’un jeune homme dénommé Annoir avait porté plainte contre Babybel. Contacté par Libération, le jeune homme d’une vingtaine d’années nous confirme avoir déposé plainte, lundi 22 janvier, auprès du parquet de Nîmes, contre Pascal Cardonna pour corruption de mineurs, agression de mineurs et abus de faiblesse, et contre Jérémy Gisclon pour complicité de tous ces chefs d’accusation. L’avocat d’Annoir, Me Benamghar, explique que la plainte a été «écrite et envoyée au parquet», lundi. Libération n’a pas pu joindre le parquet de Nîmes pour confirmation de l’enregistrement de la plainte.

«Pression psychologique»

«Il y aura d’autres plaintes, environ une dizaine, peut-être une vingtaine», assure Annoir à Libération. Il raconte que d’autres personnes viennent encore vers lui avec des témoignages concordants sur les pratiques illicites imputées à Pascal Cardonna. «Il faut vérifier la recevabilité» des éléments collectés par Annoir, relativise son avocat, avant d’envisager que d’autres personnes portent plainte.

Mardi 23 janvier, un nouveau plaignant s’est manifesté auprès de Libération. Un jeune homme nommé Jason a déclaré à Libération qu’il déposerait à son tour plainte auprès du parquet de Nîmes, demain ou dans les jours à venir, pour corruption de mineur et abus de faiblesse, contre Pascal Cardonna. Au téléphone, Jason affirme qu’il avait 14 ans lors de sa première rencontre avec Babybel, en 2011. Il aurait eu avec lui une relation sexuelle dont il dit qu’elle était «rémunérée». Quand nous lui demandons s’il était consentant, il répond «oui, si tant est qu’on puisse être consentant à 14 ans».

Il dit n’avoir ensuite plus jamais eu de relations sexuelles avec Pascal Cardonna. Mais celui-ci l’aurait gardé dans son «harem» pendant un certain temps, selon les mots de Jason: «Il a réussi à me manipuler, à faire que j’aille toujours dans son sens, c’était une véritable pression psychologique.» Agé aujourd’hui de 21 ans, il raconte avoir finalement «pris son indépendance» vis-à-vis de Cardonna.

«Trous noirs»

Surtout, Jason, raconte les soirées auxquelles il aurait participé, chez Pascal Cardonna. «A chaque fois, un jeune y passait, lâche Jason. Il avait toujours une cible, soit qu’il avait amenée, soit qu’il choisissait parmi les garçons qu’il nous demandait d’inviter : il se servait de nous comme appât.» Selon Jason, les «cibles» de Babybel, avec qui il aurait eu des relations sexuelles, avaient entre 14 et 16 ans.

Le jeune homme pense avoir été drogué lors de ces soirées : «Il y avait de l’alcool à chaque fois. Mais parfois on en buvait peu, et on avait des trous noirs, on oubliait ce qu’il se passait.» C’est ce qui serait arrivé à Annoir, qui se serait réveillé alors que Pascal Cardonna lui faisait, sans son consentement, une fellation, a raconté le jeune homme à l’Obs.

Les relations sexuelles étaient «souvent» rémunérées avec de l’argent, selon Jason. «Parfois» en nature : «Il nous donnait un iPhone, un iPad, ou nous promettait de rencontrer Jeremstar ou d’autres personnalités de la téléréalité», détaille l’accusateur de Pascal Cardonna. Maître Blondieau, l’avocat du jeune homme affirme à Libération que la plainte est en cours de rédaction et sera déposée «demain ou dans les jours qui viennent».

«Dévasté»

Contacté, Cardonna n’a pas répondu à nos questions. Son avocat, MeDubourd, dément la totalité des accusations, que ce soit celles portées par Annoir ou par Jason. «Mon client n’a jamais eu de relations sexuelles» avec Annoir ou avec des mineurs, explique par téléphone maître Dubourd… qui a refusé de commenter les allégations de Jason, étant donné l’absence de plainte formelle à ce jour.

Par ailleurs, Pascal Cardonna a contre-attaqué en portant lui-même plainte contre son accusateur. Selon l’avocat du salarié de Radio France, Annoir lui aurait envoyé un mail, et se serait rendu à son domicile, samedi 20 janvier au soir : «Il s’est introduit, en voiture, avec trois malabars sur le parking de la résidence de mon client.» Il y aurait eu, selon MDubourd, plusieurs voisins témoins de la scène. L’avocat explique, mardi soir, à Libération, envisager de porter plainte contre Annoir pour mise en danger de la vie d’autrui, tentative d’intrusion, et «peut-être même tentative de meurtre».

Au téléphone, Annoir nie en bloc ces accusations: «Je ne vois pas pourquoi j’aurais fait ça. On est en pleine procédure, j’attends que la justice fasse son travail.» 

Du côté de Jeremstar, on qualifie également Annoir d'«affabulateur». La conseillère en communication du spécialiste de la téléréalité affirme que son client, «dévasté» par les accusations, ne «cautionne pas, si tant est que cela soit avéré, que Pascal Cardonna ait pu se servir de lui pour inviter de jeunes hommes». Si cela a bien eu lieu, Jeremstar affirme par le biais de sa conseillère qu’il n’était pas au courant. Il a cependant pris ses distances avec Pascal Cardonna.

Comme nous l’écrivions la semaine dernière, des plaintes ont déjà été déposées par Jeremstar et Babybel. Le premier pour atteinte à l’intimité de la vie privée, à cause de la diffusion d’une vidéo de lui en train de se masturber. Une enquête a été ouverte à Paris. La semaine dernière, Pascal Cardonna avait également déposé plainte pour diffamation et atteinte à la vie privée auprès du parquet de Nîmes, où il réside.

Saisie à de multiples reprises par les différentes parties de cette affaire, c’est donc la justice qui devra établir les responsabilités des uns et des autres. Jeremstar, enfin, s’est exprimé dans la soirée dans un énième communiqué diffusé sur Twitter adressé à ceux «qui s’interrogent sur [son] silence».

 

Tard mardi soir, le spécialiste de la téléréalité a précisé sa position dans un communiqué: «Peut-être n’ai-je pas été assez clair sur ce point, mais je me désolidarise totalement de Pascal Cardonna. s’il s’avérait à l’avenir , qu’une seule - et je dis bien une seule - des ignominies qu’on lui reproche soit vraie, je m’engage solennellement à aider la justice à soutenir ses éventuelles victimes», écrit le chroniqueur de C8. Et de réaffirmer : «Je suis innocent . Je suis à bout. J'aimerais dire une fois pour toutes que le "JeremstarGate" n’existe pas. Le "CardonnaGate" existe. Aucun doute n’est possible à ce sujet désormais, mais c’est à la justice de se prononcer».

 

 

 

.liberation.fr

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LGBTI au Cameroun : Des soldats attaquent. Bilan : 3 blessés, 1 mort

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Attaqué par des militaires à Garoua, Hassan Mouktar est mort à l’hôpital. (Photo de l’Association jeunes solidaire de Garoua)

Attaqué par des militaires à Garoua, Hassan Mouktar est mort à l’hôpital. (Photo de l’Association jeunes solidaire de Garoua)

En réponse au vol du téléphone d’un militaire du Bataillon Intervention Rapide (BIR), un raid se déclenche et laisse trois personnes LGBTI blessés graves et un mort sur le carreau
 
Garoua, région musulmane située au Nord du Cameroun, reste un lieu très homophobe et encrée dans sa culture ainsi que dans ses us et coutumes.
 
C’est la région siège de l’Association jeunes solidaire de Garoua (AJSG), organisation identitaire travaillant avec les personnes LGBTI. Présente sur les lieux depuis plus de cinq ans déjà, AJSG affirme au travers de son représentant :
« Aucune pitié n’est faite aux homosexuels dans cette partie du pays. Entreprendre son coming out, c’est creuser sa propre tombe. »
 
Au regard de cette situation éprouvante, le hot spot dénommée « Populaire » demeure le point de rassemblement des personnes LGBTI rejetées et repoussées tant par leur famille que par la population en général.
 
En date du 09 janvier 2018 aux environs de 20 heures, alors qu’un militaire du BIR est victime d’une agression dans ce coin de la ville où il perd d’ailleurs son téléphone portable. Il va rapidement alerter ses collègues et ensemble décident de venger leur frère d’arme.
À leur arrivée sur les lieux, ils se dirigent vers le principal snack bar du coin qui porte le nom de la rue « Le Populaire » où ils commencent avec furie à bastonner tout le monde sans exception.
 
Ayant remarqué une table très discrète et retirée, ils avancent vers elle en pointant du doigt ses occupants qui ne sont autres que quatre homosexuels. Cette table où étaient installés les quatre homosexuels était la cible à atteindre. À l’immédiat, les choses se déroulent si vite qu’on constate juste une personne allongée au sol se tordant de douleur et les trois autres gravement blessées. L’un d’eux a d’ailleurs perdu son œil dans l’attaque.
Les militaires ayant pris la fuite, les quatre homosexuels sont conduits à l’hôpital où malheureusement Hassan Mouktar rend l’âme pendant que les trois autres sont toujours sous soins intensifs jusqu’à ce jour.
 
Aucune action concrète n’a encore été entreprise malgré la remontée d’informations auprès de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL), des autorités de force de maintien de l’ordre et des chefs traditionnels.
 
La famille de la victime ne veut pas que cette affaire soit suivie. D’obédience musulmane, elle affirme qu’il s’agit tout simplement de la volonté d’Allah.
 
Jacks Oke, l’auteur de cet article, est un militant pour les droits LGBTI au Cameroun qui écrit sous un pseudonyme.

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Un réfugié gay contraint de s’excuser à la télé pour avoir «déshonoré» la Tchétchénie

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Un réfugié gay contraint de s’excuser à la télé pour avoir «déshonoré» la Tchétchénie

Movsar Eskarkhanov, un réfugié gay qui a fui en Allemagne, a dit qu’il a été obligé de s’excuser à la télévision pour avoir « déshonoré » la Tchétchénie en parlant de la violence contre les homosexuels qu’il a subie dans son pays d’origine.

Eskarkhanov, 28 ans, a fait l’objet de différents articles en entrevues en septembre dernier sur les violences anti-homosexuelles auxquelles il a été confronté en Tchétchénie et dans la communauté des réfugiés en Allemagne. Il a raconté comment il avait été kidnappé et chanté par quelqu’un qui se faisait passer pour un autre homosexuel en ligne, comment il avait été agressé sexuellement par la police tchétchène et comment il craignait que sa famille l’empoisonne quand la police l’avait laissé partir.

L’offre d’asile d’Eskarkhanov a été refusée et, peu après l’article du Time, il a disparu.
En novembre, il est réapparu dans les médias dans une interview sur Grozny TV, une chaîne de télévision d’Etat en Tchétchénie. Il a été présenté comme souffrant de maladie mentale indiquant qu’il a inventé son histoire sous l’influence de médicaments contre l’épilepsie. Il a également pointé du doigt le Time pour l’avoir forcé à inventer l’histoire afin de « déshonorer la Tchétchénie ».

« Je demande par conséquent le pardon du peuple tchétchène, des dirigeants de la Tchétchénie et des Tchétchènes vivant dans le Caucase du Nord et en Europe », a-t-il dit, selon une traduction fournie par le site letton Meduza. Le correspondant qui a interviewé Eskarkhanov a demandé aux téléspectateurs : « Quels sont les objectifs du Time et des autres médias occidentaux? Qui a profité du fait de l’avoir exposé sous un jour défavorable, noircissant son honneur et l’honneur de tout le peuple tchétchène ?

Depuis que le journal russe Novaya Gazeta a signalé des centres de détention utilisés pour emprisonner et torturer des homosexuels et des hommes bisexuels, où certaines victimes ont été torturées à mort, des informations sur la violence homophobe ont été diffusées par des groupes de défense des droits de l’Homme et d’autres médias.

Une partie de la réponse du gouvernement tchétchène a été de prétendre qu’il s’agissait d’une « attaque massive d’informations » conçue pour salir l’image de la Tchétchénie. On n’a jamais expliqué pourquoi les médias occidentaux se souciaient autant d’humilier la Tchétchénie, un pays que peu d’Américains peuvent trouver sur une carte. L’autre partie de la réponse officielle, cependant, contredit la première : si la Tchétchénie essayait de se débarrasser des homosexuels, cela serait justifié.

Cette semaine, Eskarkhanov a déclaré qu’il avait été forcé de s’excuser à la télévision nationale. Il a déclaré à la télévision russe RTVi que Grozny TV menaçait indirectement sa famille s’il continuait à s’exprimer. « Ils ont dit que je dois d’abord penser à ma famille. On m’a aussi dit que si je continuais à parler, j’aurai des problèmes », a-t-il dit.

Human Rights Watch critique depuis longtemps l’utilisation par le dictateur tchétchène Ramzan Kadyrov d’excuses forcées à la télévision Grozny pour réprimer la dissidence. Les activistes et les journalistes qui critiquent son gouvernement finissent souvent par s’excuser d’avoir « menti » ou d’avoir fait une « erreur » après avoir été informés que c’est le seul moyen de protéger leur famille. 

 

Sources : Human Right Watch

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Droit à l'oubli : ex-acteur de porno gay il veut conserver son poste au lycée

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Droit à l'oubli : ex-acteur de porno gay il veut conserver son poste au lycée

Le surveillant a découvert que des lycéens qu'il surveillaient étaient en train de visionner un extrait de film porno... dans lequel il avait joué. Depuis, il est victime de menaces et craint de perdre son emploi. Photo d'illustration Julio Pelaez

L'homme a tourné dans une cinquantaine de films pornographiques aux États-Unis, entre 2005 et 2011. Aujourd'hui surveillant dans un lycée du Gard - où les élèves ont découvert ses activités passées -, il réclame le droit à l'oubli, selon BFM-TV.
 
La proviseure lui demande de partir
Mardi, le surveillant s'occupait de la cantine, comme chaque jour, quand il a vu des élèves visionner une vidéo d'un film dans lequel il avait tourné. Depuis, il vit un véritable enfer.
 
"J’ai entendu des mots comme, pédé, acteur porno, j’ai vu un attroupement autour d’un smartphone et les élèves criaient mon nom", raconte-t-il à BFM-TV. Réfugié dans un local pour éviter les violences, il est reçu par la proviseure... qui lui demande de renoncer à son poste.
 
"Un aspect pédagogique"
Le surveillant comprend la situation délicate dans laquelle il se retrouve, mais déplore les amalgames de la cheffe d'établissement: "Ce n’est pas parce qu’on est homosexuel qu’on va violer des gamins de 14 ans. Il faut arrêter cet amalgame d’homosexuel pédophile!", rappelle-t-il.
 
Il réclame un droit à l'oubli et veut conserver son poste de surveillant de lycée: "Je veux continuer à exercer mon poste et, au contraire, j’aimerais que mon expérience prenne un aspect pédagogique pour dire aux élèves, faites attention à ce que vous diffusez. J’irai en parler la tête haute."
 
Il bénéficie du soutien de la CGT Éduc’action, qui a demandé au rectorat une protection immédiate de leur collègue ainsi que son maintien en poste.
 
"Droit à la vie privée"
Au moins une des enseignantes du lycée le soutient, et déplore l'attitude de la proviseure: "Il ne devrait pas y avoir d’histoires. Nous, ce qu’on souhaite maintenant, c’est que cet événement serve [...] pour la mise en place d’un respect profond des collègues dans leur dignité. C’est quelqu'un qui a toujours été extrêmement apprécié dans son travail. Il n’y a pas que les discours théoriques sur la non-discrimination, on veut le mettre concrètement en action dans notre établissement. Il faut expliquer aux élèves que chacun a le droit d’avoir une vie privée", explique-t-elle.

 

 

leprogres.fr

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Ce qu’on sait sur Bruce McArthur, accusé des meurtres de deux hommes gays

Publié le par justin

Ce qu’on sait sur Bruce McArthur, accusé des meurtres de deux hommes gays

Le sexagénaire Bruce McArthur doit comparaître en cour à Toronto, vendredi matin, pour répondre à deux chefs d'accusation de meurtre prémédité.

Il est accusé d’avoir tué Andrew Kinsman, 49 ans, et Selim Esen, 44 ans, deux hommes gays qui étaient portés disparus depuis plusieurs mois.

Ce qu’on sait sur Bruce McArthur, accusé des meurtres de deux hommes gays
Les deux victimes : Selim Esen (à g.) et Andrew Kinsman. Photo : Police de Toronto

La police pense qu’il pourrait y avoir d’autres victimes.

Qui est Bruce McArthur?

  • Selon la police, l’homme de 66 ans était paysagiste et habitait en appartement dans une tour du quartier Thorncliffe dans l’est de Toronto. Il fréquentait le quartier gai et utilisait des applications de rencontre pour hommes, ajoutent les policiers. Il avait eu des relations sexuelles avec Andrew Kinsman, disent les enquêteurs. Ces derniers n’ont pas précisé si l’accusé connaissait aussi Selim Esen. En 2001, McArthur avait été condamné pour voies de fait ayant causé des lésions corporelles.

Pourquoi la police l’a-t-elle arrêté jeudi?

  • Le détective Hank Idsinga dit que la police gardait « un œil » sur l’accusé depuis « plusieurs mois ». Un nouvel « élément de preuve » dont le détective Idsinga n’a pas voulu préciser la nature a mené à l’arrestation de Bruce McArthur, jeudi.

Est-il un tueur en série?

  • C’était la grande crainte de la communauté gaie de Toronto, qui avait pressé la police l’an dernier de redoubler d’efforts, après la disparition mystérieuse d’une demi-douzaine d’hommes gais de la Ville Reine depuis 2010. La police pense que Bruce McArthur a tué d’autres personnes, en plus d’Andrew Kinsman et de Selim Esen. Mais le détective Hank Idsinga n’a pas utilisé personnellement l’étiquette de tueur en série, jeudi, pour décrire l’accusé. Il n’a pas voulu commenter non plus la façon dont McArthur aurait tué ses victimes.

Les corps des victimes ont-ils été retrouvés?

  • Non, les policiers fouillent actuellement cinq propriétés liées à l'accusé; quatre à Toronto et une à Madoc, un secteur rural au nord de Belleville.

La police a-t-elle tardé à prendre les disparitions au sérieux?

  • C’est la critique de la police souvent entendue dans le village gai de Toronto. De son côté, le maire John Tory admet que « certaines questions méritent des réponses », tout en disant que la police poursuit son enquête dans le dossier. Pour sa part, la soeur d'Andrew Kinsman, Patricia, dit que la police a « fait son travail ».
  • radio-canada.ca

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Nîmes : un ancien acteur porno gay confronté à son passé

Publié le par justin

Nîmes : un ancien acteur porno gay confronté à son passé
L'ex-harder est visé par des quolibets dans l'établissement scolaire où il travaille en tant que surveillant. La CGT le soutient
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Un ancien acteur porno gay est dans la tourmente depuis le début de la semaine. Cet homme, aujourd'hui installé à Nîmes, est confronté à son passé de star du porno aux États-Unis. L'ex-harder se serait bien passé d'une telle publicité puisqu'il a complètement changé de vie et tourné la page de cette période.
 
Aujourd'hui, il travaille dans un établissement scolaire de Nîmes et c'est dans ce lycée que son passé l'a rattrapé. “Un élève est venu me voir en me demandant si je m'appelais Mathieu ou Nicolas (1). J'ai tout de suite compris qu'il se passait quelque chose. Car Mathieu X est mon nom d'acteur porno”, indique le jeune homme.
 
La suite ? “Dans la même journée, j'ai été traité de pédé et pris à partie par des élèves. Car un élève a trouvé une vidéo d'un de mes films et elle a été vue par plusieurs d'entre eux. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre et cela a créé un chahut indescriptible dans l'établissement. J'ai même dû me réfugier dans un local pour éviter d'être exposé à des violences.” Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Nicolas indique avoir été approché par le responsable de l'établissement pour qu'il renonce à son poste et quitte l'établissement. Ce que semble contester avec force le proviseur.
 
Les remous de la vidéo
 
Interrogée par téléphone, la responsable du lycée a préféré raccrocher au nez du journaliste qui tentait de recueillir son point de vue. Pour le rectorat de l'académie de Montpellier, l'affaire relève "de la vie privée" et on précise que l'ex-harder n'a pas été invité à quitter le lycée. Interrogée, la préfecture du Gard n'a pas souhaité commenter ce dossier qualifié de sensible. Pour l'administration, cette affaire est privée et doit le rester. Mais les insultes homophobes et le climat hostile font craindre le pire à l'ancien acteur qui occupe aujourd'hui une poste de surveillant. “Je ne peux pas quitter mes fonctions de cette façon. Je n'ai rien fait de mal et je ne peux pas me permettre de perdre mon emploi et me retrouver dans la précarité. Moi, j'ai simplement voulu réagir pour lutter contre les discriminations, notamment celles qui confondent homosexuels et pédophiles”, assure celui qui par le passé a vécu dans une forme de confort.
“J'ai gagné pas mal d'argent, c'est vrai. Des chauffeurs venaient me chercher dans les aéroports californiens et l'on me conduisait sur les tournages dans des voitures magnifiques. Je gagnais jusqu'à 1 500 $ par scène. Pour un film, on tournait jusqu'à trois ou quatre scènes.”
Argent claqué
 
Argent claqué, retour à la vraie vie, nécessité de trouver un poste avec de vrais horaires et un salaire “normal”. Nicolas quitte Paris où il a dépensé tout ce qu'il avait gagné et tente de s'installer dans le sud. Il change de vie et essaie de reconstruire une nouvelle existence à défaut de se reconstruire vraiment et d'évacuer les conséquences de sa vie de “pornstar “du hard gay américain.
 
À Nîmes, la révélation de son ancien métier et de sa sexualité ont provoqué des remous. Mais le jeune homme veut absolument conserver son emploi. Il indique avoir été mis en arrêt de travail pendant quelques jours. “Je veux reprendre mon emploi. On m'a proposé un poste aménagé pour ne pas être exposé aux insultes. Mais j'espère que cela va se calmer.” De son côté, le syndicat CGT Educ-action a saisi en urgence le rectorat de l'académie de Montpellier afin de demander “une protection immédiate” pour l'employé victime de propos et d'attitudes à “caractère explicitement homophobe”. Selon le syndicat CGT, le lycée en question multiplie les actions destinées à lutter contre les discriminations.
 
 
 
midilibre.fr
 
 
 

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A Melilla, une trentaine d'homosexuels marocains demandent l'asile à l'Espagne

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A Melilla, une trentaine d'homosexuels marocains demandent l'asile à l'Espagne

Les autorités espagnoles ont placé une trentaine d'homosexuels marocains, hommes et femmes, dans des centres d'accueil des migrants clandestins à Mellila, en attendant que ces derniers complètent les démarches d'octroi de l'asile politique.

D'après la parution du mercredi 18 janvier du quotidien Assabah, environ 30 homosexuels, pour la plupart des étudiants, ont demandé l'asile et la protection subsidiaire à l'Espagne et ce, vu les dangers qui pèsent sur leurs vie dans leur pays d'origine à cause de leur orientation sexuelle.

D'après la même source, les autorités espagnoles de Mellila reçoivent ,depuis cinq ans maintenant, de plus en plus de demandes d'asile liées à l'orientation sexuelle et ce depuis qu'un Marocain homosexuel avait annoncé, pour la première fois en 2013, qu'il comptait demander l'asile à l'Espagne.La majorité de ces demandeurs d'asile fuient la maltraitance et les agressions subies au Maroc ainsi que les risques de poursuite en justice. Rappelons que selon l'article 489 du code pénal du Maroc, les relations homosexuelles sont punies d’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams.

 
 

.h24info.ma

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Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

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Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

Le président tchétcène Kadyrov a accusé des membres de la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev, disparu depuis plusieurs mois, de l'avoir elle-même assassiné à cause de son homosexualité présumée.

C'est une forme d'aveu comme quoi le jeune chanteur serait mort et un déni macabre du fait qu'il a été victime de la persécution gay de masse conduite en Tchétchénie depuis près d'un an.

Une vague de persécution des hommes homosexuels dans la république russe semi-autonome de Tchétchénie a cours depuis neuf mois.

Le président Ramzan Kadyrov reconnaît indirectement pour la première fois que les homosexuels existent bele et bien dans la région et sont tués, deux réalités qu'il a nié jusqu'ici.

Zelimkhan Bakayev a disparu en août 2017 après s'être rendu à Grozny où il était venu pour le mariage de sa soeur.

Des témoins oculaires ont rapporté à la chaîne de télévision Doschd que l'homme de 25 ans avait été arrêté dans la ville par les forces de sécurité.

Une source proche des activistes LGBT dans la région a déclaré que Zelimkhan Bakaev a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été enlevé par la police dans les trois heures qui ont suivi, ont-ils affirmé. Dans les dix heures, il a été assassiné".

Le chanteur vivait à Moscou depuis des années et devaient assister à une émission de télévision populaire russe peu de temps après sa disparition.

"Ses parents n'ont pas pris soin de lui, et c'est honteux que l'un d'entre eux disent maintenant que Kadyrov l'a tué. Il n'y a aucune preuve d'implication du gouvernement. Qui peut dire que j'ai donné un tel ordre?", a affirmé le dctateur tchétchène qui n'a donné aucune preuve à l'appui de la thèse qu'il a avancée.

Dans une interview à la radio, le père de Zelimkhan Bakayev a déclaré jeudi que personne de sa famille n'avait pas tué son fils. Les amis du chanteur ont souligné, qu'eux non plus ne croyaient pas dans l'implication de la famille

 

..e-llico.com/

 

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Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

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Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Cape Town - Un jeune homme, qui s'est tourné vers la drogue après avoir été mis de coté pour être gay, est mort après s'être jeté devant un train en mouvement, apparemment dans l'idée qu'il pourrait l'arrêter.

Georgina Hartzenberg, 53 ans, mère de Tyrone Hartzenberg, 29 ans, de Manenberg, affirme que son fils homosexuel a souvent été victimisé et appelé «moffie» (pd), et qu'il souffrait de dépression.

Des organisations comme DAWN (DA Women's Network) espèrent maintenant aider des hommes comme Tyrone à gérer leur sexualité et leur dépression.

Georgina dit que Tyrone était accro à la colle comme drogue, ce qui l'amena souvent à avoir des hallucinations.

Le 31 décembre de l'année dernière, Tyrone se rendit à un endroit le long de la voie ferrée près de la gare de Nyanga Junction, où il avait l'habitude de renifler de la colle quand il se sentait abattu, et sauta devant un train.

Les témoins ont dit que Tyrone était haut et apparemment a dit à quelques jeunes garçons qu'il pourrait arrêter le train.

"Au début, je ne voulais pas le croire", dit Georgina.

Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Etat

"Il a dit qu'il leur montrerait comment il peut arrêter le train. Il avait reniflé de la colle. Il n'était pas dans le bon état d'esprit. Le conducteur du train a essayé d'arrêter le train. "

Georgina dit que son fils était ouvertement gay, mais est devenu déprimé parce qu'il était souvent ciblé sur sa sexualité.

"Il était un jeune garçon quand il m'a dit qu'il était gay", dit-elle.

"On l'appelait souvent un moffie (fagot) dans la communauté. Il pensait que j'avais honte de lui, mais je lui ai dit que tout irait bien.

Son amie, Bianca Tshibwawba, 38 ans, dit que Tyrone a souvent parlé de sa dépression et de sa victimisation.

"Il nous a parlé tous les jours et a dit 'Je suis gay et fini'", explique-t-elle.

"Je lui ai dit qu'il ne devait pas s'inquiéter pour les autres, que tout irait bien. Il n'avait pas honte de sa sexualité.

"Il reniflait de la colle qui lui faisait voir les choses et cet endroit sur la voie ferrée était l'endroit où il s'asseyait toujours et utilisait sa colle."

La porte-parole de Metrorail, Riana Scott, a déclaré qu'ils étaient "très attristés d'entendre parler de cet incident".

"Nos archives indiquent que le défunt a traversé illégalement les voies ferrées dans une section entre Nyanga et Heideveld. L'enquête déterminera les circonstances de l'incident », dit-elle.

Sumaya Taliep, responsable de la région métropolitaine pour DAWN, a déclaré avoir apporté son soutien à la famille de Tyrone. Elle espère que l'histoire de Tyrone servira d'inspiration pour ceux qui ont besoin d'aide.

Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Déprimé

"J'ai été informé que Tyrone Hartzenberg était gravement déprimé en raison de sa situation de chômage et de la pauvreté. Je comprends qu'il était gay et a souvent été pris et se sentait perdu dans sa communauté ", dit Taliep.

DAWN organisera un atelier sur les femmes et les jeunes en collaboration avec le Département de la sécurité communautaire et fera appel aux services du projet Triangle pour venir à Manenberg et parler à la communauté des questions de genre.

"Tyrone est un exemple d'un jeune homme qui n'était pas capable de faire face à sa situation. Il aurait dû avoir l'occasion de demander de l'aide, de sorte qu'il aurait pu y avoir un aperçu de ce qu'il vivait.

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Le grand malaise des LGBTI face au monde de la santé

Publié le par justin

Le grand malaise des LGBTI face au monde de la santé
A quelques jours d’un colloque sur la santé globale des gays, lesbiennes, bis, trans et intersexes, les sociologues Arnaud Alessandrin et Johanna Dagorn présentent, en avant première à «Libération» une partie de leurs résultats.
 
Le grand malaise des LGBTI face au monde de la santé
 
Un examen gynécologique de routine dans une ville moyenne. Parce qu’elles viennent de déménager, Amélie et Laurence*, mariées depuis peu, ne connaissent pas encore la spécialiste avec qui elles ont pris rendez-vous ce jour-là. Quand vient leur tour, les deux femmes s’imaginent donc être appelées conjointement comme elles en avaient l’habitude avec leur ancienne praticienne. Pourtant, seul le nom de Laurence retentit. Viennent ensuite les questions de la gynéco à la patiente : «Etes-vous mariée ? Depuis quand ? Avez-vous des rapports vaginaux avec votre mari ?» Trois petites questions, en apparence anodine, qui font bondir Laurence obligée de préciser, sous les rires gênés de la doctoresse, que l’autre femme dans la salle d’attente est en fait son épouse… «Je ne sais pas si la prochaine fois je pourrai en rire», écrit-elle quelques heures plus tard sur Facebook. Avec sa compagne, elles iront désormais consulter une ou gynéco LGBT-friendly afin d’éviter de revivre cette situation pour le moins gênante.
 
Données inédites
Leur témoignage est cependant loin d’être isolé. Selon les résultats partiels d’une enquête exploratoire sur la santé globale des lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes, menée depuis mars auprès de 1 147 personnes par l’association Lutte contre les discriminations (LCD) des sociologues Arnaud Alessandrin et Johanna Dagorn, au moins une personne LGBTI sur deux affirme en effet s’être sentie discriminée lors d’un parcours de soins. Ces données inédites en France, consultées par Libération avant leur présentation à l’occasion d’un colloque à Bordeaux les 18 et 19 janvier (1), méritent encore d’être creusées et affinées. Toutefois, elles ouvrent des pistes de réflexion nécessaires pour comprendre (et faire évoluer) le rapport des homos et des transgenres au monde de la santé, au-delà des questions de santé sexuelle, pour les premiers, et pyschiatrique pour les seconds.
 
Que disent-elles ? D’abord qu’en cancérologie et en bariatrie (la médecine de l’obésité), 40% des LGBTI interrogés taisent leur orientation sexuelle ou leur identité de genre aux professionnels de santé tandis qu’un bon tiers ne se fait pas accompagner par un proche pour ce type de soins qui le nécessitent pourtant. Ces proportions tiennent à l’appréhension de la discrimination en consultation, et plus spécifiquement, face au médecin généraliste pour les gays, au gynécologue pour les lesbiennes ou aux médecins protocolaires (psys, chirurgiens, etc.) pour les trans. «Les imaginaires médicaux sont des imaginaires hétéronormatifs où le rapport au corps des LGBTI est inconnu ou passé sous silence, soulève à ce sujet Arnaud Alessandrin. En conséquence, les LGBTI choisissent leur praticien en fonction de l’expérience de la discrimination et non pas de sa réputation.»
 
Mal être au collège
Pour les patients transgenres et intersexes, cette peur peut même entraîner assez fréquemment une rupture des soins en raison d’un malaise généralisé dans les parcours de santé. Et ce, sans discontinuer depuis l’enfance puisque plus de 85% des personnes transgenres interrogées pour cette étude ont mal vécu leur scolarité. Ce mal-être psychique voire physiologique en milieu scolaire touche une très large majorité de LGBTI. «On n’en avait pas la preuve jusque-là, mais le premier lieu de difficultés pour les LGBTI, c’est le collège, souligne encore le sociologue. En revanche, moins de 9% en ont parlé à un adulte de leur établissement. Ces chiffres témoignent d’un malaise sans égal en comparaison avec d’autres populations discriminées.»
 
Pour autant, selon Arnaud Alessandrin et Johanna Dagorn, le prisme de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre n’est pas suffisant pour analyser l’ensemble des résultats de leur enquête. D’où leur approche «intersectionnelle» [qui croise les discriminations, ndlr] afin de mettre en évidence d’autres facteurs d’inégalité dans l’accès aux soins. «La rupture des soins est plus fréquente si les patients LGBTI cumulent précarité, surpoids et une origine ethnoraciale non blanche», affirment-ils par exemple tout en appelant leurs collègues universitaires à multiplier les axes de recherches sur d’autres marqueurs comme le handicap et le vieillissement. Sans compter que les identités LGBTI «s’émiettent et se multiplient», «ce qui rend compliqué leur traduction statistique», observe Arnaud Alessandrin, qui recense 42 identités de genre différentes pour cette seule étude. Et de conclure : «Tout le monde ne vit pas le cancer de la même manière, il est impératif que les identités LGBT soient prises en compte en santé publique.»
 
(1) «Santé LGBTI», université de Bordeaux, santelgbti.hypotheses.org.
 
liberation.fr

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Santé LGBT. Israël ouvre le don du sang aux gays sans abstinence.

Publié le par justin

Santé LGBT. Israël ouvre le don du sang aux gays sans abstinence.

Don du sang : Israël réintègre les gays, la France prône toujours l’abstinence.

Israël a annoncé l’ouverture du don du sang aux gays sans délai d’abstinence. Pendant ce temps, en France, le Conseil d’État a retoqué la demande de plusieurs associations LGBT.

Les Services d’urgence médicales en Israël (Magen David Adom) ont annoncé l’ouverture du don du sang aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Selon The Times of Israël, c’est une coalition d’associations LGBT, associées à l’Israel AIDS Task Force et à la députée Meirav Ben-Ari, qui a permis ce changement. Cette dernière est connue pour avoir fait un enfant avec son meilleur ami gay en 2016 et l’avoir révélé dans les médias israéliens.

Auparavant, une année d’abstinence était nécessaire en Israël pour prétendre contribuer au don du sang, comme c’est le cas en France. La coalition, qui a jugé cette précaution « inadaptée et pas réaliste », a réussi à faire changer la donne. Les services de santé du MDA expliquent ainsi avoir mis au point un système de « double-test » qui implique d’analyser une deuxième fois le sang des HSH avant infusion, après avoir été « conservé dans un congélateur spécifique pendant quatre mois ». Le ministère de la Santé israélien a accepté de tester ce dispositif pendant deux ans.

israelvalley.com

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