Valentin Evol s'en prend violemment à Jean-Marie Le Pen sur Twitter Relativement discret depuis plus d'un an, Valentin Evol s'en est pris violemment à Jean-Marie Le Pen ce soir sur Twitter. En effet, plus tôt dans la soirée, Jean-Marie Le Pen supposait dans un tweet que le conjoint d'Alexia Daval, qui a avoué l'avoir assassinée, avait une liaison avec un homme. Visiblement énervé par cette supposition, Valentin lui a alors répondu (ironiquement) que ce copain « devait être juif et qu'ils faisaient ensemble des partouzes avec des musulmans » tout en invitant Jean-Marie Le Pen à aller « courir après son œil sur l'autoroute » et le qualifiant même de « vieux machin inutile ». Un utilisateur répond alors à Valentin qu'il est incapable de comprendre l'humour parce que le tweet de Jean-Marie Le Pen était humoristique. Réponse de Valentin Evol : « C'est vrai que c'est drôle de faire des blagues sur la mort d'une femme assassinée par son conjoint. Ohlala je me bidonne ! Gros connard ! » Ce à quoi un autre utilisateur a répondu « Retourne faire tes porno gay evol »
On rêvait de le voir tomber. C’est arrivé. Jeremstar a explosé en plein vol. Accusé de complicité de viol sur mineur, le blogueur reçoit la punition suprême du lynchage populaire. Retranché dans son appartement parisien depuis l’éclatement de l’affaire, la vermine a stoppé toutes ses activités et ne s’exprime plus que par communiqués. D’après la presse, Jeremstar serait « très affecté » par les polémiques. Vous allez voir qu’en réalité, le blogueur se porte très bien, et que son business se porte à merveille, malgré les affaires !
LES PRÉCIEUSES AMITIÉS DE JEREMSTAR :
Au-delà des candidats de télé-réalité, Jeremstar a un carnet d’adresse rempli de relations clé. Sachez que la vermine possède de solides amitiés qui occupent des positions de pouvoir dans les milieux financiers, politiques et médiatiques. Des amitiés sur lesquelles il sait pouvoir compter. Dès les premières révélations d’Aqababe, le célèbre blogueur s’est empressé d’alerter les dirigeants français de Facebook, Twitter et Snapchat pour exiger la suspension des comptes du lanceur d’alertes. Abrités derrière les beaux discours de la liberté d’expression, les patrons des réseaux sociaux n’hésitent pas à la contourner lorsqu’il s’agit de sauver l’un des leurs. Jeremstar est un peu leur enfant. Les intérêts sont puissamment liés. Il fallait donc agir.
Bilan des sollicitations : Emmanuel Durand, directeur de Snapchat France, ordonne la suppression du compte du lanceur d’alerte et Damien Viel, directeur de Twitter France, fait disparaître le hashtag #Jeremstargate du classement « Top Tweet ». Pour Jeremstar, l’opération de déminage est réussie. L’entre soi et le réseautage n’ont jamais été aussi bien pratiqués.
Même chose chez C8. Lorsque la chaîne apprend l’affaire, elle met en place sa stratégie : il faut sauver le soldat Jerem ! L’offensive est fixée. Jeremstar n’est pas « coupable » mais « victime ». La chaîne opère un bluffant tour de magie réthorique et sémentique que les animateurs et chroniqueurs reprendront en boucle pour tenter de faire basculer l’opinion publique. Une surprenante stratégie, à contre-courant de l’air du temps : alors qu’une écrasante majorité d’individus ont été sensibles à #BalanceTonPorc, mouvement qui dénonçait les cochons en tous genres, C8 fait bloc derrière l’une des figures les plus éloquentes de la porcherie.
En volant au secours du blogueur, ces gens-là ne lui ont pas rendu le service. Au contraire : leurs actions ont renforcé les soupçons d’un cercle privilégié ultra protecteur, qui pratique l’entre-soi et se moque éperdument des lois. Devant de tels agissements, la contestation populaire s’intensifie. Les internautes hallucinent et s’interrogent sur ceux qui font tourner le monde : ces gens de pouvoir ont-ils de la merde dans les yeux ? Les voilà en train de protéger un garçon qui, pendant des années, n’a cessé de déverser son venin à jet continu sur des victimes qui ne lui ont rien demandé. Jeremstar s’est construit sur la délation, le harcèlement et le pourrissage médiatique. Il a brisé de nombreuses vies, en y éprouvant de l’amusement et beaucoup de plaisir. Quel genre de dirigeant faut-il être pour soutenir un personnage aussi immonde ? Quelque chose cloche chez les puissants…
Dès les premiers instants du « Jeremstargate », la vermine en chef a perdu plusieurs milliers de jeremstarlettes, révélant toute l’étroitesse et la fragilité de son assise. Pourtant, le compte Twitter du blogueur affiche une incroyable santé de fer : + 10 000 abonnés en quelques jours. Par quel prodige ? Chacun le sait : le diable se cache dans les détails ! Pour palier au désamour des followers, Jeremstar s’est empressé d’acheter en masse des centaines de faux comptes ainsi que des bots distributeurs de faux likes. Une façon de faire illusion et montrer que tout va bien, y compris en pleine tempête.
Cette pratique, Jeremstar s’y est déjà adonnée goulument par le passé. Le blogueur a très vite compris que le succès digital était indexé sur les statistiques. Plus elles sont gonflées, mieux c’est. Alors, autant en acheter ! Bâtie sur du bluff, cette performance vient nourrir la fable de la fulgurante réussite de ce garçon, racontée par tous ceux qui y ont intérêt. Elle permet surtout à Jeremstar de vendre ses espaces publicitaires au prix fort à tous ceux qui ont de l’argent à perdre.
MALGRÉ LE JEREMSTARGATE, SES AFFAIRES SE PORTENT À MERVEILLE :
Que ceux qui s’inquiètent pour les affaires de Jeremstar se rassurent : son entreprise se porte à merveille ! La S.A.R.L Jeremstar, c’est d’abord une société de production qui produit des vidéos. Ses interviews-baignoire, toujours disponibles sur Youtube, continuent à générer beaucoup l’argent. Malgré le « Jeremstargate », le blogueur percevra entre 1200 et 19 700 euros ce mois-ci.
Deuxième activité : les placements de produits.
Partenaires historiques de la vermine purulente, « Uber » et « My Jolie Candle » constatent l’étendue des dégâts : elles assistent, impuissantes, à la chute de le leur meilleur levier commercial. Pas la peine d’être un directeur marketing pour observer que « Pédophilie », « détournement de mineurs », « prostitution » et « complicité de corruption » ne sont pas des termes de très bon augure pour les affaires. Ce sont pourtant les mots que Jeremstar traine avec lui depuis plusieurs semaines ! Et cela restera, comme une trace indélébile. Toutefois, ni la compagnie de VTC, ni l’entreprise de bougies parfumées n’a rompu son partenariat avec le rabatteur (présumé) de mineurs. À l’heure où cet article est écrit, le code de promotion « JEREMSTAR » est toujours actif sur les plateformes Uber et continue de générer des revenus très juteux pour le blogueur. Tout comme la bougie « JEREMSTAR », toujours disponible à la vente. Si vous trouvez ça honteux, rien ne vous empêche de hurler ! Les marques, elles, s’en moquent éperdument !
Cerise sur le gâteau : selon mes informations exclusives, même si Jeremstar a été mis à pied et n’apparaît plus sur C8, la vermine soupçonnée de complicité de viol sur mineur continuerait de percevoir une rémunération de TéléParis, la société de production de Thierry Ardisson. Hallucinant ? Mais non voyons ! Bienvenue dans le monde de la télévision !
La vermine peut être ravie : même après avoir stoppé ses activités, elle continue à amasser de l’argent. Le Jeremstargate n’a pas empêché Jeremstar de se constituer un patrimoine sur le dos des ados (ceux que Babybel n’a pas encore mis dans son lit !).
La police zambienne s'est lancée mercredi à la recherche de deux jeunes femmes dont des photos publiées sur les réseaux sociaux peuvent suggérer qu'elles sont homosexuelles, une relation répréhensible dans ce pays africain très conservateur
"Nous enquêtons sur les photos de ces deux filles qui circulent sur les réseaux sociaux", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la police locale, Esther Katongo.
Ces images montrent les deux filles affalées sur un canapé, la tête de l'une reposant sur la poitrine de l'autre.
L'unité de la police en charge des crimes sur internet a été mobilisée pour tenter de les identifier et de procéder rapidement à leur arrestation, a précisé Esther Katongo.
La Constitution de la Zambie n'interdit pas explicitement les relations homosexuelles mais prohibe toute "relation charnelle contre l'ordre naturel".
Son code pénal punit la sodomie - bannie depuis la colonisation britannique - d'un maximum de quinze ans de prison.
Réélu en 2016, le président Edgar Lungu s'est fait remarquer à plusieurs reprises ces dernières années par ses diatribes contre les homosexuels, en dépit des invites insistantes à la tolérance de certains des principaux pays donateurs de la Zambie.
"Ceux qui défendent les droits des gays devraient aller en enfer", a-t-il lâché en 2013, alors ministre des Affaires étrangères, à l'endroit de deux hommes poursuivis pour actes "contre nature".
Alors que les opposants à l'extension de la PMA sont souvent accusés d'homophobie, plusieurs homosexuels refusent de «servir de caution morale» pour justifier la «réification de la femme et de l'enfant». Pour eux, la question n'est pas celle de l'égalité, mais du risque d'aliénation de l'humain par la technique.
Jean-Mathias Sargologos est diplômé en science politique et de HEC-Montréal, étudiant aux cycles supérieurs en histoire de l'art, et journaliste.
Sébastien de Crèvecoeur est normalien (Ulm), ancien professeur de philosophie, chercheur en management, et consultant en art.
Jacques Duffourg-Müller est critique musical
Le jeudi 18 janvier se sont ouvert les États généraux sur la bioéthique où il sera officiellement discuté de l'ouverture de la PMA aux couples de femmes, c'est-à-dire une PMA sans père, et officieusement de la question de la légalisation de la GPA (qui, bien que concernant tous les couples, devrait aussi permettre aux couples homosexuels hommes de «concevoir» un enfant). C'est en tant qu'homosexuels que nous souhaitons aujourd'hui prendre position contre ce que nous estimons être de graves dérives, réalisées au nom d'un individualisme exacerbé et contre ce qui n'est rien d'autre qu'une tentative de briser l'interdit entourant la réification du corps humain. Notre démarche s'inscrit par ailleurs dans une volonté de briser le monopole des associations dites LGBT, représentantes autoproclamées des personnes homosexuelles, dans leur prétention à incarner l'ensemble des voix de celles-ci. Face à la gravité de la situation et des enjeux éthiques soulevés, nous estimons qu'il est de notre devoir de citoyens et de notre responsabilité morale de prendre publiquement position afin de faire entendre une voix alternative et raisonnable.
Homosexualité et procréation
Le désir d'enfant chez les personnes homosexuelles est éminemment légitime, mais ne peut cependant se réduire à une question d'accès à l'égalité, à des droits, et à la lutte contre les discriminations. Une telle vision simpliste implique en effet qu'il existerait une inégalité dans l'accès à la procréation pour les homosexuels, que cette inégalité serait le fruit d'une discrimination, et qu'il appartiendrait donc à l'État de corriger cette situation en ouvrant la PMA aux couples de femmes et en légalisant la GPA. Or, cet argument est fallacieux. En effet, deux hommes ou deux femmes ensemble ne peuvent intrinsèquement concevoir un enfant et cette impossibilité de procréer est une donnée objective qui n'est pas le fruit d'une quelconque action discriminante de la société ou de l'État ; elle est de nature, et propre à la condition homosexuelle. En ce sens, les personnes homosexuelles ne peuvent prétendre à une réparation de l'État afin de pallier une discrimination puisque cette dernière n'existe pas. Dire cela n'est pas de l'homophobie, mais simplement un rappel objectif des faits. Ce constat est peut-être difficile à entendre pour certains, mais nous pensons pour notre part qu'assumer pleinement son homosexualité revient aussi à accepter les limites qui en découlent.
Dans ce débat, nous remarquons que la plupart des arguments avancés par les défenseurs de ces pratiques sont du registre du subjectif et de l'émotion (désir d'enfant, souffrance de ne pas pouvoir en avoir, sentiment de discrimination, etc.). Or, nous pensons que face à l'ampleur des enjeux, l'État ne devrait pas fonder son action sur les émotions et les inclinaisons subjectives de chacun, mais devrait au contraire la fonder en raison. Or, celle-ci appelle clairement au maintien de l'interdiction de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA, que cette dernière s'adresse aux couples hétérosexuels ou homosexuels.
Assumer pleinement son homosexualité revient aussi à accepter les limites qui en découlent.
PMA pour couples de femmes et GPA pour tous
Certains avancent comme argument qu'il est discriminatoire d'autoriser la PMA aux couples hétérosexuels et de la refuser aux couples de femmes. Nous réfutons cet argument. En effet, la PMA pour les couples hétérosexuels entre dans le cadre de l'Assistance médicale à la procréation (AMP). Elle est donc un traitement médical qui permet de pallier une condition médicale d'infertilité d'un couple hétérosexuel. Effectivement, l'ordre naturel des choses implique qu'un couple hétérosexuel soit normalement fertile. L'infertilité peut donc s'assimiler dans ce cas-ci à une maladie, il est alors normal qu'un traitement médical soit offert. Or, un couple de femmes est objectivement et par définition infertile. Celles-ci ne souffrent donc d'aucune condition médicale ou maladie qui justifierait qu'elles aient accès à la PMA. Nous irons même plus loin en affirmant que, la PMA étant un traitement médical, permettre son accès aux couples de femmes reviendrait à sous-entendre que les femmes homosexuelles seraient malades, ce qui constituerait bien entendu un retour en arrière considérable.
Nous nous opposons aussi à la légalisation de la PMA pour les couples de femmes, car elle ouvre une boîte de Pandore qui mènera tout naturellement à la légalisation à terme de la GPA (bien que la GPA concerne tous les couples, homosexuels comme hétérosexuels, elle est notamment promue par des associations dites LGBT comme un moyen de permettre aux couples d'hommes de «concevoir» un enfant). En effet, bien que de natures différentes, la PMA pour les couples de femmes et la GPA sont revendiquées au nom d'un prétendu nouveau droit pour les couples homosexuels, le droit à l'enfant. Or, au nom du principe d'égalité, il sera impossible d'interdire la GPA une fois la PMA pour les couples de femmes légalisée. En effet, au nom de quoi les homosexuels hommes n'auraient-ils pas, eux aussi, le droit d'avoir accès à une nouvelle technique leur permettant de «concevoir» un enfant?
L'enjeu principal ici est la réification de la femme vue comme «moyen» au service d'un couple qui louerait son utérus pour porter son enfant. Or, après des décennies de féminisme, il est difficilement concevable qu'aujourd'hui la réification du corps de la femme apparaisse par le biais du discours libéral. En ce sens, l'argument selon lequel la mise à disponibilité par certaines femmes de leur utérus serait éthique parce qu'elles le feraient de manière libre et consentie nous semble irrecevable. Ce serait en effet nier toute la dimension d'un principe moral fondamental et caractéristique de notre civilisation occidentale, résumé notamment par l'impératif pratique kantien: «Agis de telle sorte que tu traites l'humanité comme une fin, et jamais simplement comme un moyen.»
Cet impératif est au cœur du principe de dignité humaine que l'on est en droit d'exiger de l'autre, mais aussi de tout être humain envers lui-même. En ce sens, il existe une multitude d'exemples où la loi interdit certains comportements et pratiques, quand bien même cela ne concernerait personne d'autre que soi: ne pas porter sa ceinture de sécurité en voiture est dangereux seulement pour soi et pourtant illégal (on ne peut invoquer sa liberté individuelle pour ne pas la porter), le lancer de nains est interdit (indépendamment du consentement des intéressés), je n'ai pas le droit de consommer de la drogue (même si en le faisant je ne porterais atteinte qu'à moi-même), et si je porte atteinte à mon intégrité physique en m'automutilant, il est possible que je sois interné de force en hôpital psychiatrique. Ainsi, pourquoi la société devrait-elle accepter que certaines femmes réifient leur propre corps en louant leur utérus au prétexte qu'elles seraient consentantes?
Ensuite, le caractère éthique de la GPA serait supposément garanti par l'interdiction de rémunérer la gestatrice et par le caractère altruiste qui motiverait sa décision de louer son utérus. Argument irrecevable, encore une fois, puisque l'absence de rémunération ou l'altruisme de la démarche n'enlèvent rien au fait que le corps serait tout de même réifié, la grossesse n'étant pas une activité, mais un état.
Enfin, à la réification de la femme s'ajoute celle de l'enfant: objet d'une transaction contractuelle, ce dernier devient donc lui aussi un objet, et non plus une personne. Nous estimons, en outre, inadmissible que des individus contournent l'interdiction de la GPA en France en faisant appel à des gestatrices à l'étranger et demandent, une fois de retour en France, la reconnaissance par l'état civil de leurs droits parentaux sur l'enfant qu'ils ont obtenu. Nous voyons là une façon malhonnête et mesquine de mettre l'État français au pied du mur. Ces personnes se sont volontairement mises hors la loi, elles ne peuvent donc pas ensuite demander un accommodement à l'État français puisque la pratique de la GPA est illégale en France. En ce sens, l'existence en France d'enfants nés par GPA à l'étranger ne peut en aucun cas motiver une adaptation ou une modification de la législation française puisqu'on ne fonde pas la règle sur l'exception ni sur la légalité de tel ou tel acte à l'étranger. Nous reconnaissons cependant ici la précarité de la situation de ces enfants qui subissent les conséquences de l'irresponsabilité de leurs «parents» d'intention. Nous reconnaissons aussi l'importance de trouver des solutions dans l'intérêt supérieur de ces enfants. Nous refusons cependant que l'unique réponse à apporter soit celle d'une trahison par l'État français de l'esprit de ses propres lois en reconnaissant les droits parentaux d'individus ayant eu recours à une GPA à l'étranger.
Ainsi, le maintien de l'interdiction de la GPA en France (à l'instar de l'Allemagne, de l'Italie, de la Suisse, de l'Espagne, du Danemark, de la Suède, de la Finlande, des Pays baltes, du Québec, etc.) va dans l'intérêt de la protection d'une conception humaniste de la procréation, soucieuse de la défense des plus vulnérables, et qui respecte l'interdit de toute exploitation et réification de l'être humain. Dans cette perspective, le rôle de l'État n'est pas d'assurer l'accès à toujours plus de droits individuels, mais bien de protéger les plus faibles contre les excès de l'individualisme et de préserver une certaine conception de l'Homme.
Progrès technique et usage moral
La PMA pour les couples de femmes et la GPA, présentées faussement comme des avancées permettant aux femmes et aux hommes homosexuels de «concevoir» un enfant, ne sont que des avancées techniques. Or, des avancées techniques ne sont pas nécessairement des progrès sur le plan moral. En ce sens, elles sont axiologiquement neutres et ne nous disent rien de l'usage moral qui en sera fait. Les partisans de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA se parent de la vertu de la lutte contre l'homophobie pour les faire accepter. Nous refusons de servir de caution morale à une vision archaïque et régressive de l'humain, fût-ce au nom de la liberté.
Pour finir, face à ceux qui affirmeraient que nos positions empêchent toute possibilité pour les homosexuels de devenir parents, là encore nous répondons que cela est faux. En effet, il n'existe, aujourd'hui en France, aucune loi qui interdise aux personnes homosexuelles de devenir parents (ce ne sont que les moyens par lesquels elles souhaitent le devenir, c'est-à-dire la PMA pour les couples de femmes et la GPA, qui sont interdits). En ce sens, le maintien de l'interdiction de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA n'épuise pas, par ailleurs, la possibilité d'une réflexion de fond sur les alternatives éthiques dont disposent les homosexuels pour avoir des enfants.
Jean-Mathias Sargologos, Sébastien de Crèvecoeur et Jacques Duffourg-Müller.
Mark Salling, qui a incarné Puck dans la série Glee attendait son procès pour détention de milliers de photos et vidéos à caractère pédo-pornographique. Le verdict devait tomber au mois de mars.
Son corps a été retrouvé à Sunland à Los Angeles, près de son domicile. TMZ avance la thèse du suicide.
Mark Salling a précédemment joué dans les films Children of the Corn IV and The Graveyard. Il a aussi joué dans un épisode de Walker, Texas Ranger.
Il a joué dans la mini-série God and Secrets prochainement visible sur HBO mais a été coupé au montage à cause des charges planants actuellement sur lui (pornographie infantile).
Il avait été est arrêté le 29 décembre 2015 pour possession de plus de 50 000 images de pornographie infantile. Il plaide coupable et devait être jugé en mars 2018, risquant de quatre à sept ans de prison.
Chaque matin, je me réveille pour découvrir dans ma messagerie une avalanche d’e-mails envoyés depuis l’Égypte, tous plus alarmants et déchirants les uns que les autres. Ils viennent d’amis comme d’inconnus, de membres de la communauté gay égyptienne que j’ai quittée il y a cinq ans lorsque j’ai affirmé publiquement mon homosexualité, au milieu des intimidations et des menaces de violence physique et même de mort. Ceux qui m’envoient ces messages rêvent de faire comme moi, de fuir un pays frappé parune vague de persécutions homophobes. À défaut de pouvoir le faire, beaucoup m’écrivent qu’ils préfèrent mourir. Je ne sais pas quoi leur dire. J’aimerais leur donner un espoir, et que cela ne soit pas un faux espoir.
Quand j’ai affirmé publiquement mon homosexualité en 2012, je voulais utiliser mon statut de personnalité un peu connue (je suis le petit-fils de deux des stars égyptiennes les plus admirées) pour faire progresser l’acceptation des personnes LGBTQ dans ce qui me semblait alors être le moment le plus critique que nous ayons jamais connu. Malheureusement, la situation depuis n’a fait qu’empirer, etune répression brutales’abat actuellement sur quelques-uns desÉgyptiens les plus fragiles.
Ces derniers mois, la police égyptienne a commencé à arrêter dans la rue des hommes qu’elle soupçonne d’être gays, à fouiller leurs téléphones portables à la recherche de photos compromettantes et d’applications de rencontres et à les jeter en prison avec des peines allant de six mois à six ans. Il y a eu des descentes de police dans des saunas et dans au moins une cérémonie de mariage gay. Les nouvelles qui nous parviennent ont de quoi nous retourner l’estomac : la police soumet les suspects à des tests anaux forcés, ce qui, ne mâchons pas nos mots, constitue une forme de torture particulièrement humiliante.
Ledéclencheur supposé de cette répression, c’est une vidéo qui a beaucoup circulé et qui a été prise au Caire en septembre lors d’un concert, durant lequel une partie du public a brandi des drapeaux arc-en-ciel en signe de soutien auchanteur du groupe, qui est gay. Ces images ont déclenché une vague de discours haineux de la part des commentateurs égyptiens, selon lesquels ces extrémistes débauchés (c’est ainsi qu’ils voient les gays) avaient commis un affront envers l’identité et les objectifs de notre pays.
Ces discours de haine ont trouvé un terreau fertile dans un pays frustré (à juste titre) par la lente et douloureuse marche du progrès. Et, comme dans beaucoup de société frustrées, les gays égyptiens font office de parfaits boucs-émissaires. Dans la mesure où nous sommes obligés de vivre dans l’ombre, nous incarnons un ennemi idéal et sans visage. Sur les photos des hommes jetés dans les geôles égyptiennes, leurs visages sont tous cachés par leurs mains ou par leur T-shirt. Ils dissimulent leur honte et, ainsi, chacun peut penser que ces hommes pourraient être n’importe qui. N’importe qui sauf ses propres amis, ses propres frères, ses propres fils.
Je ne parle pas de cela avec mes amis américains. Ils écoutent ces histoires avec toute l’horreur qu’on peut imaginer, mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’à cette horreur se mêlent de vagues reproches. Derrière leur compassion, il me semble entendre: « et alors, à quoi tu t’attendais ? Quelle idée aussi d’être gay en Egypte ? ».
Ils ne connaissent pas tout ce qui constitue à mes yeux l’essence même du peuple égyptien, sa bienveillance et sa chaleur. Ils ne comprennent pas le patriotisme farouche et la fierté que j’éprouve pour mon pays, une fierté que partagent la plupart des personnes LGBTQ égyptiennes, malgré les persécutions. Même si les commentateurs conservateurs égyptiensdépeignent les gays comme des extrémistes traîtres à leur patrie, nos objectifs sont les mêmes que ceux du gouvernement : la sécurité, la stabilité et la prospérité économique. (Il n’est pas inutile de rappeler que lorsque les touristes occidentaux décident de ne pas visiter l’Égypte à cause des violations des droits humains, cela nuit à cette même prospérité économique).
La communauté LGBTQ égyptienne n’est même pas hostile à l’islam. Cette opposition, trop souvent invoquée, entre la religion et la tolérance à l’égard des personnes LGBTQ, est fausse. En 2016, le grand mufti d’Égypte, Shawki Allam, a dit très clairement que personne n’avait le droit de frapper les homosexuels ou de leur causer du tort. Et pourtant, malgré cette déclaration provenant d’une des plus hautes autorités religieuses du pays, la religion continue à servir d’alibi utile, permettant aux gens qui nous piègent, nous frappent et nous torturent de penser que la morale est de leur côté.
C’est difficile d’expliquer à des gens qui ont grandi à une époque où le mouvement LGBTQ américain accumule les victoires que nos objectifs, en Égypte, sont beaucoup plus modestes. Ce que nous voulons, pour la plupart d’entre nous, c’est simplement vivre paisiblement comme nous l’avons fait pendant des siècles, sans craindre d’être trahis par le moindre geste ou regard.
Je ne peux pas conseiller aux jeunes gays égyptiens qui m’écrivent de tous affirmer publiquement leur homosexualité. Je ne veux pas en faire la chair à canon de mes rêves. Je ne peux même pas leur conseiller d’en parler à leurs familles, car la plupart d’entre elles n’ont pas eu la chance, comme mes grands-parents, de travailler avec des gens aux modes de vie très variés. Alors, je leur conseille d’être prudents, de faire attention et de tenir le coup.
J’essaye d’offrir aux personnes LGBTQ égyptiennes un espoir dans lequel je peux croire moi-même. L’espoir que toute l’histoire du progrès de l’Humanité est une longue marche vers la tolérance. Une fois que les gens ont goûté à l’amour, à la liberté, à la solidarité, à une chance de vivre tels qu’ils sont réellement, aucun barrage ne peut plus les arrêter.
J’aimerais pouvoir dire aux gens qui m’écrivent combien de temps cela prendra avant qu’ils puissent se sentir en sécurité dans leur propre pays. La réponse dépendra en partie des représentations des gays égyptiens dans les médias : raconter une histoire est en effet l’un des plus sûrs moyens de changer la façon dont les gens voient les autres. Pour l’instant, toute représentation positive des gays est censurée. Cela dépendra aussi en partie de l’engagement en faveur des personnes LGBTQ de grandes institutions, comme la Banque mondiale, qui pourrait conditionner ses investissements au respect de tous les droits humains.
Plus que tout, cela dépendra de l’acceptation par le peuple égyptien de l’idée que la marche vers la tolérance est inéluctable. L’Égypte, comme tous les autres pays, doit décider combien de vies encore seront perdues et brisées avant de reconnaître qu’il ne s’agit pas d’hommes sans visage mais de nos frères, de nos sœurs, de nos concitoyens.
Je n’ai rien d’un extrémiste. Les personnes LGBT existent en Égypte depuis l’aube de notre grande civilisation. Et mes demandes non plus n’ont rien d’extrémiste. Je veux pouvoir rentrer chez moi tranquillement et en sûreté. Je peux pouvoir me rendre sur les tombes de mes grands-parents, dont je n’ai pas pu assister aux enterrements. Je veux pouvoir donner à mon pays la même chose que ce que mes grands-parents lui ont donné: ma vraie et entière personnalité. Je ne veux pas être le bouc-émissaire de l’Égypte ni son martyr, mais simplement son fils aimant.
Après les accusations d'un collègue acteur X contre lui, Topher DiMaggio fait face à de nouveaux témoignages de viols de deux hommes
Les allégations contre la star du porno Topher DiMaggio, qui a travaillé pour les labels NakedSword, Cocksure et Cockyboys depuis 2007, se multiplient.
Deux hommes - qui ne travaillent pas dans l'industrie du porno - ont rendu publiques des histoires similaires au viol relaté la semaine dernière par l'acteur X Tegan Zayne.
Sur le blog du site de rencontre gay "Hornet" un certain "Dan" relate comment DiMaggio l'aurait violé en 2016 après une fête. Il raconte s'être réveillé nu sur le ventre alors que DiMaggio essayait d'avoir un rapport sexuel avec lui. Il aurait demandé à DiMaggio de s'arrêter, mais ce dernier aurait passer outre et l'aurait pénétré sans protection.
Après l'incident Dan s'est immédiatement rendu à l'hôpital afin de se faire prescrire un traitement post-exposition au VIH. Il n'est pas allé à la police par crainte de représailles de la star du porno.
Un autre homme a rapporé au portail porno "Str8UpGayPorn" un incident similaire. Bryan, 33 ans, affirme avoir été violé par DiMaggio l'année dernière. Il avait rencontré la star du porno dans une discothèque, puis s'était rendu avec lui et des amis chez un ami.
Quand les deux se sont retrouvés seuls dans la salle de bain, DiMaggio est devenu violent et a pressé brutalement la tête de sa victime contre le mur. Tellement fort que sa lèvre a été blessée alors que DiMaggio pénétrait oralement sa victime avec son pénis.
La semaine dernière, DiMaggio a vivement rejeté les allégations de viol de son collègue Tegan Zayne.
La police retiendra les femmes trans jusqu'à ce qu'elles aient fait du coaching pour «apprendre à être de vrais hommes»
Un groupe de femmes trans arrêtées en Indonésie se sont battues et ont pleuré lorsque la police les a arrêtées dans la province d'Aceh, au nord-ouest du pays.
Ils ont ensuite été exhibés dans un lieu public où ils ont eu la tête rasée et ont été contraints de porter des vêtements pour hommes. Cela s'est passé devant un grand groupe de personnes qui ont filmé l'incident sur leur smartphone.
Aceh est la seule province d'Indonésie autorisée à pratiquer la charia islamique.
Les 12 femmes trans ont été arrêtées dans six salons locaux tôt dimanche matin.
Des policiers locaux et des miliciens civils ont arrêté les femmes dans le cadre d'une «opération de la maladie communautaire».
Le chef de la police, Ahmad Untung Surianata, a déclaré que les femmes seraient détenues au poste de police pour suivre une formation "jusqu'à ce qu'elles deviennent vraiment des hommes".
"En outre, les officiers les ont aussi nourris en les faisant courir pendant un certain temps et en leur disant de chanter fort jusqu'à ce que leurs voix masculines soient diffusées", a déclaré Untang, selon l'agence de presse officielle Antara .
Kompol Edwin Aldro, chef des opérations de la police du nord d'Aceh, a déclaré que les femmes trans seraient rendues à leurs familles une fois leur «formation» terminée.
«Il y a environ six salons que nous avons attaqués à Lhoksukon et à Pantonlabuukon et à Pantonlabu», a déclaré Aldro à Serambinews.com.
«Ensuite, les policiers ont détenu 12 femmes transgenres au poste de police d'Utara pour que nous fassions du coaching. Ils resteront détenus et après avoir terminé leur entraînement, ils seront renvoyés dans leurs familles.
«Leurs cheveux étaient taillés en officier, parce que c'est long. Alors que cela s'est passé, ils ont dit que leur identité sexuelle était féminine, alors nous avons rangé (leurs cheveux).
SuaraMedsos - Aparat Polres Aceh Utara menggerebek sebuah salon di Pantonlabu, Kecamatan Tanah Jambo Aye, Sabtu (27/1/2018) malam. Polisi mengamankan belasan wanita pria (waria) yang bekerja di ...
Le chef de police Untang a déclaré que les raids avaient reçu la bénédiction d'érudits islamiques locaux influents.
"En principe, les chercheurs soutiennent cet effort", a-t-il déclaré à Kompas.com .
«L'expression d'hommes habillés comme des femmes a besoin d'une attention sérieuse.
Untang a déclaré que les raids ont été menés pour empêcher l'augmentation des personnes LGBTI à Aceh, qu'il considérait comme dangereuses pour les générations futures.
Il est entendu que la police a trouvé de la pornographie sur les téléphones des femmes trans et prévoit de les inculper en vertu des lois anti-pornographie de l'Indonésie.
Les salons où les femmes ont été arrêtées ont reçu des avertissements de la police.
Un certain nombre de parents de femmes trans ont dit à la police que leurs enfants avaient été «séduits» par les salons.
«Ces mères sont venues me pleurer», a déclaré Untang.
'Ils ont dit que leurs fils (sic) ont été traités gratuitement au salon, et ont été séduits par les transgenres.
Ce n'est pas bon et nous devons être disciplinés. J'espère que nous pourrons endiguer la maladie de cette société.
Bien que le transgendérisme et l'homosexualité ne soient pas illégaux en Indonésie, il y a eu récemment une répression contre la communauté LGBTI. Les personnes LGBTI ont été la cible de descentes de police, de surveillance et d'actions de vigilance.
Un livre de 1981, publié par la Première Présidence et le Conseil des Douze Apôtres, indique que « les présidents, les évêques, les présidents de mission, les présidents de branche, les chefs de collège » devaient « comprendre et traiter le problème de l’homosexualité ». Alors que le livre de neuf pages est plein de désinformation et d’homophobie, une section sur la masturbation a attiré l’attention.
« Quand des personnes de même sexe se masturbent ensemble, c’est un acte homosexuel », dit le livre. Mais même se masturber seul est lié au fait d’être Gay. « L’auto-masturbation est presque universelle parmi ceux qui adoptent un comportement homosexuel ».
Selon une enquête citée dans unmanuel de psychologie, 95% des hommes et 89% des femmes ont déclaré s’être masturbés. La brochure suggère de freiner la masturbation par l’exercice, la prière et d’éviter les autres qui personnes qui le font. Bien qu’on ne sache pas si le livre est toujours utilisé par quelqu’un dans l’église, Ryan McKnight, le fondateur de Mormonleaks, a déclaré à Newsweek qu’il n’ajamais été officiellement renoncé. « L’église n’a jamais déclaré publiquement : »Jetez ce manuel, il n’est plus pertinent ».
D’une manière générale, la brochure est un guide destiné à faire sentir mal les homosexuels à cause de l’homophobie et du faux espoir qu’ils peuvent devenir hétéro s’ils essayent de l’être.
Une fois que la personne homosexuelle qui vient vraisemblablement d’une communauté homophobe et qui veut désespérément être acceptée par les autres et par son dieu est trompée en pensant que le chef de l’Église peut et va l’aider à devenir « normale », elle devra éviter les homosexuels, interagir avec le sexe opposé, prier, faire de l’exercice, simuler des rôles masculins ou féminins appropriés et trouver un hobby comme le jardinage.
Bien sûr, elle doit éviter de se masturber, mais si elle a une « attitude rebelle », alors le leader doit « la réprimander avec une acuité » jusqu’à ce qu’elle « comprenne la gravité de son péché ». Le livre dit qu’il est basé sur un « travail « non spécifié avec les Gays, mais il prétend aussi qu’il s’applique aussi aux Lesbiennes.
L’histoire a fait parler d’elle ces derniers jours en Russie : un jeune couple homosexuel a déclaré avoir obtenu une reconnaissance officielle de son mariage contracté au Danemark. Une reconnaissance accidentelle puisque les unions homosexuelles ne sont pas reconnues dans le pays. Les deux hommes sont désormais sous la pression des autorités. Ce samedi 27 janvier, des forces de l’ordre se sont présentées à leur domicile.
Avec notre correspondant à Moscou, Etienne Bouche
Le 4 janvier, Pavel et Evguenise sont mariés à Copenhague. De retour à Moscou, ils se sont rendus dans un centre de services publics afin de faire reconnaître leur union.
Le mariage entre personnes de même sexe n’est pas reconnu en Russie, et pourtant, une fonctionnaire tamponne leurs passeports : sur le papier, les deux hommes sont officiellement mariés.
La Russie reconnaît les mariages contractés à l’étranger, sauf que dans la législation, l’article concerné ne dit rien sur les couples homosexuels.
Sur les réseaux sociaux, Pavel et Evgueni racontent la reconnaissanceimprobable de leur union. Les médias relaient l’information. Entre temps, la fonctionnaire responsable a été licenciée et les autorités ont affirmé que cette reconnaissance n’avait aucune valeur.
Ce samedi, des forces de l’ordre ont tenté de pénétrer dans leur appartement. Le couple affirme avoir reçu des menaces et s’être retrouvé sans électricité ni internet une partie de l’après-midi.
Pour les proches du couple, il s’agit d’une tentative flagrante d’intimidation. Les deux hommes ont reçu l’ordre de se rendre lundi à la police : ils devront payer une contravention pour dégradation de document officiel.
L'ex-employé a récemment été reconnu coupable d'un crime haineux
Un jury fédéral a condamné l'ancien employé d'Amazon James William Hill III d'un crime de haine, mardi 23 janvier.
En mai 2015, il a attaqué un collègue au Amazon Fulfillment Center à Chester, en Virginie. Selon les rapports, Hill, 36 ans, a reconnu avoir été agressé parce qu'il pensait que le collègue était homosexuel. Il a frappé l'employé au visage trois à cinq fois dans le service d'emballage.
À l'origine, le juge a rejeté l'affaire , mais le gouvernement a interjeté appel de cette décision.
Fait sciemment
Un porte-parole du bureau du procureur des États-Unis a commenté l'affaire.
«Les preuves ont montré que Hill a agressé le collègue en raison de l'orientation sexuelle perçue du collègue», ont-ils déclaré.
Hill aurait également admis avoir détesté les personnes homosexuelles.
Il a ajouté que les personnes homosexuelles devraient s'attendre à être agressées en raison de leur orientation sexuelle.
Un juge condamnera Hill à une date ultérieure. Il fait face à 10 ans de prison.
En août, un couple a poursuivi Amazon pour discrimination "cruelle et persistante" anti-transgenre.
Jason Fabre, le deuxième plaignant du JeremstarGate/CardonnaGate, a décidé de prendre la parole sur les réseaux sociaux jeudi 25 janvier 2018 au lendemain de la création de son compte Twitter. "Un communiqué sera publié ce soir dès 20h où je m'explique et dément certaines thèses", avait-il écrit en amont, à 17h, en guise de teaser.
Peu avant 20h, c'est d'abord une copie de sa plainte déposée que le jeune homme a publié "pour les personnes qui pensent qu'il n'est qu'un pantin". On peut y lire :
"Durant l'été 2011, monsieur FABRE, alors âgé de 15 ans a été abordé, via le site www.coco.fr par le dénommé Pascal CARDONNA dit 'Babybel'. Ce dernier lui a directement proposé une rencontre le soir-même dans le but d'obtenir avec lui un rapport sexuel tarifé. S'il n'a pas immédiatement donné suite, monsieur FABRE, adolescent fragile et désoeuvré à l'époque, vivant difficilement son homosexualité, est resté en contact avec Monsieur CARDONNA, qui lui promettait de belles rencontres professionnelles comme le youtubeur Jérémy Gisclon dit 'JEREMSTAR' et des opportunités à Radio France où lui-même travaillait.
Monsieur FABRE s'est finalement décidé à accepter les avances régulières de Monsieur CARDONNA et a finalement cédé au début de l'année 2012. Il a rejoint Monsieur celui-ci à son domicile de NIMES et s'est livré à contrecoeur à un rapport sexuel tarifé pour la somme de 200 euros. Par la suite, Monsieur Fabre, sous l'emprise psychologique de Monsieur CARDONNA, s'est rendu à son domicile nîmois pour participer à des soirées hebdomadaires de 2012 à 2016. Pour leur participation à ces soirées, ils se voyaient offrir des biens matériels par Monsieur CARDONNA et Monsieur GISCLON, par exemple des tablettes iPad ou étaient invités au restaurant, voire à partir en vacances avec eux.
(...) Ces faits sont constitutifs d'au moins deux infractions : corruption de mineur (article 227-22 du Code pénal) et recours à la prostitution de mineurs (article 225-12-1 du Code pénal). Au regard de ces éléments, Monsieur Jason Fabre est fondé à déposer plainte, entre vos mains des chefs de corruption de mineur et de recours à la prostitution de mineurs, et contre tous auteurs et complices que l'enquête déterminera, pour les faits ci-dessus exposés."
Jason Fabre a ensuite publié un communiqué dans lequel il revient notamment sur le cas de Jeremstar. "18 éléments ont été portés auprès du procureur de Nîmes. Ainsi, les termes de complicité et voir en bande organisée seront plaidés en ces termes envers Jérémy Gisclon (sic)", écrit-il. Et d'ajouter : "Je n'ai JAMAIS rencontré de visu Jeremstar étant donné qu'il est l'égérie de tous les reproches que l'on peut faire au milieu gay. Je l'ai toujours considéré comme un pantin de la télé-réalité et caricatural de ce que les gens veulent voir pour décréddibiliser tous les combats que mènent les homosexuels (...) Je laisse donc de bonne grâce aux tribunaux de trancher sur cette question."
Pour rappel, c'est Libération qui a révélé ce 23 janvier qu'une deuxième plainte allait être déposée auprès du parquet de Nîmes pour corruption de mineur et abus de faiblesse contre Pascal Cardonna. Jason, joint par téléphone, assurait alors à nos confrères avoir eu une relation sexuelle rémunérée avec Pascal Cardonna dit Babybel, employé de France Bleu âgé d'une cinquantaine d'années et ami proche de Jeremstar, en 2011, alors qu'il n'était âgé que de 14 ans.
Jason (aujourd'hui âgé de 21 ans) n'aurait eu qu'un seul rapport avec Pascal Cardonna mais aurait fait partie de son "harem" quelque temps. "C'était une véritable pression psychologique (...) À chaque fois, un jeune y passait. Il avait toujours une cible, soit qu'il avait amenée, soit qu'il choisissait parmi les garçons qu'il nous demandait d'inviter : il se servait de nous comme d'appât." Et de s'interroger à son tour sur la possibilité d'avoir été drogué – à l'instar du premier plaignant, Annoir, qui a évoqué le GHB – : "Il y avait de l'alcool à chaque fois. Mais parfois on en buvait peu, et on avait des trous noirs, on oubliait ce qu'il se passait." Enfin, selon Jason, les relations sexuelles étaient "souvent" rémunérées, "parfois" en nature. "Il nous donnait un iPhone, un iPad, ou nous promettait de rencontrer Jeremstar ou d'autres personnalités de la télé-réalité", a-t-il assuré à nos confrères.
RAPPEL DES FAITS
L'affaire dite Jeremstar a été lancée par un certain @aqababe, vexé que le blogueur reprenne sa vidéo "scoop" concernant deux candidats de télé-réalité sans le mentionner. Il a donc diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo du chroniqueur de 31 ans en train de se masturber. Dans la foulée, @aqababe s'en est pris à Pascal Cardonna, l'accusant d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs en mettant en avant sa connexion avec Jeremstar.
Dans un premier temps silencieux, le spécialiste de la télé-réalité avait fermement nié ces accusations dans un premier communiqué. Par ailleurs, il avait porté plainte pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et le parquet de Paris avait ouvert une enquête.
Peu après, un certain Annoir a à son tour saisi la justice. Le jeune homme a déposé plainte contre Pascal Cardonna pour "viol aggravé sur mineur, corruption sur mineur, atteinte sexuelle sur mineur, recours à la prostitution de mineurs, le tout sous aggravation de faits commis en bande organisée". Annoir a également visé Jeremstar pour "corruption, agression sexuelle sur mineur et recours à la prostitution" comme l'a révélé Le Parisien.
Enfin, mardi 23 janvier 2018, Jeremstar s'est de nouveau exprimé via un communiqué officiel. Le blogueur s'est désolidarisé de son ami Pascal Cardonna. De son côté, Babybel, menacé de mort, réfute les accusations dont il fait l'objet.
Rappelons que Pascal Cardonna et Jeremstar restent présumés innocents des faits qui leur sont reprochés jusqu'à la clôture finale du dossier pénal.
Deux jeunes hommes ont été envoyés pour 30 mois en prison par le tribunal correctionnel de Nice, ce jeudi 25 janvier, pour avoir dragué et agressé un Niçois.
Kilian, 19 ans et Corentin, 23 ans, avaient séduit en novembre dernier Mehdi sur un site de drague gay sur Internet.
Ce dernier, à la situation professionnelle confortable, les a conviés chez lui, dans un appartement du port de Nice. Mal lui en a pris.
Il a été ligoté et littéralement dépouillé. Ses agresseurs ont en plus pris sa voiture qu'ils ont ensuite incendiée
Inconnus à ce jour de la justice, les policiers étaient parvenus à les interpeller en décembre.
Ils ont été envoyés pour 30 mois en prison par le tribunal correctionnel de Nice, ce jeudi.
Après Annoir, c'est au tour de Jason de s'exprimer.
Dans le cadre du JeremstarGate, une nouvelle plainte aurait été déposée selon Libération. Un certain Jason assure avoir eu des relations sexuelles avec Pascal Cardonna dit Babybel, employé de France Bleu âgé d'une cinquantaine d'années et ami proche de Jeremstar, alors qu'il n'était âgé que de 14 ans.
Mardi 23 janvier 2018, le jeune homme a indiqué à nos confrères son intention de déposer plainte auprès du parquet de Nîmes dans les prochains jours pour corruption de mineur et abus de faiblesse contre Pascal Cardonna. Joint par téléphone, Jason raconte avoir rencontré le quinquagénaire en 2011 et avoir eu une relation sexuelle "rémunérée" avec lui. Interrogé sur son consentement, il répond "oui, si tant est qu'on puisse être consentant à 14 ans".
VÉRITABLE PRESSION PSYCHOLOGIQUE
Après cette première expérience, Jason, aujourd'hui âgé de 21 ans, n'aurait plus eu de relations sexuelles avec Pascal Cardonna. Toutefois, le jeune homme aurait quelque temps fait partie de son "harem" comme il l'explique : "Il a réussi à me manipuler, à faire que j'aille toujours dans son sens, c'était une véritable pression psychologique."
Lors des fameuses soirées chez Babybel, Jason n'était semble-t-il pas le seul jeune homme invité à finir dans les bras de l'hôte. "À chaque fois, un jeune y passait. Il avait toujours une cible, soit qu'il avait amenée, soit qu'il choisissait parmi les garçons qu'il nous demandait d'inviter : il se servait de nous comme d'appât", lance-t-il. Et de préciser que ces "cibles", avec qui Pascal Cardonna aurait eu des relations sexuelles, étaient âgées de 14 à 16 ans.
Mais ce n'est pas tout : Jason croit avoir été drogué au cours de ces mêmes soirées. "Il y avait de l'alcool à chaque fois, confie-t-il. Mais parfois on en buvait peu, et on avait des trous noirs, on oubliait ce qu'il se passait." Une révélation qui fait écho à celle d'Annoir, premier jeune homme à porter plainte contre Babybel et Jeremstar. Ce dernier, qui s'est réveillé alors que le quinquagénaire lui faisait une fellation sans son consentement, le soupçonne de l'avoir "drogué au GHB" pour abuser de lui. Les relations sexuelles étaient, d'après Jason, "souvent" rémunérées, "parfois" en nature. "Il nous donnait un iPhone, un iPad, ou nous promettait de rencontrer Jeremstar ou d'autres personnalités de la télé-réalité", raconte-t-il.
RAPPEL DES FAITS
L'affaire dite Jeremstar a été lancée par un certain @aqababe, vexé que le blogueur reprenne sa vidéo "scoop" concernant deux candidats de télé-réalité sans le mentionner, a diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo du chroniqueur de 31 ans en train de se masturber. Dans la foulée, @aqababe s'en est pris à Pascal Cardonna, l'accusant d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs en mettant en avant sa proximité avec Jeremstar.
Dans un premier temps silencieux, le spécialiste de la télé-réalité avait fermement nié ces accusations dans un premier communiqué. Par ailleurs, il avait porté plainte pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et le parquet de Paris avait ouvert une enquête.
Peu après, un certain Annoir a à son tour saisi la justice. Le jeune homme a déposé plainte contre Pascal Cardonna pour viol aggravé sur mineur, corruption sur mineur, atteinte sexuelle sur mineur, recours à la prostitution de mineurs, le tout sous aggravation de faits commis en bande organisée. Annoir a également visé Jeremstar pour "corruption, agression sexuelle sur mineur et recours à la prostitution" comme le révèle Le Parisien.
Enfin, mardi 23 janvier 2018, Jeremstar s'est de nouveau exprimé via un communiqué officiel. Le blogueur s'est désolidarisé de son ami Pascal Cardonna. De son côté, Babybel, menacé de mort, réfute les accusations dont il fait l'objet.
Rappelons que Pascal Cardonna et Jeremstar restent présumés innocents des faits qui leur sont reprochés jusqu'à la clôture finale du dossier pénal.
Dans le nord de l'Angleterre, un néo nazi est jugé pour avoir planifié une attaque terroriste contre un événement gay dans un pub.Un néo nazi britannique âgé de 20 ans est jugé depuis mardi à Leeds, en Angleterre, pour avoir planifié un attentat terroriste motivé par sa haine des homosexuels.
Selon le procureur, Ethan Stables(photo)voulait attaquer un bar le "New Empire" dans sa ville natale à Cumbria lors d'un événement gay et ainsi tuer des gens.
Il avait rassemblé des armes - dont un fusil, un pistolet, une machette et une hache - pour commettre une attaque meurtrière. Il aurait également expérimenté des explosifs.
Son plan aurait été déjoué après qu'il s'en soit ouvert sur un groupe Facebook sur le thème nazi. Cela a conduit une femme à téléphoner à la police et à publier un avertissement sur Twitter.
Sur le chat, Ethan Stables a fait part de son aversion pour les "bâtards homosexuels". "J'en ai assez, je ne veux pas vivre dans un monde gay et je ne veux pas que mes enfants vivent dans un tel monde", "je m'en fous si je meurs, je me bats pour quelque chose en quoi je crois, l'avenir de mon pays, mon peuple et ma race", avait-il écrit.
Il a agi à partir d'une "haine profonde" contre les minorités, en particulier les homosexuels et les lesbiennes, a déclaré le procureur Jonathan Sandiford.
"Le 23 juin 2017, il a appris que le pub New Empire organisait un événement LGBT, une 'nuit de la fierté', qui l'a mis en colère, a-t-il expliqué. Il a commencé à prendre des photos et à scruter le pub, et il voulait commettre l'attaque le soir même".
L'avocat de l'accusé a nié toutes les allégations. Son client n'est pas un néo-nazi, mais un "fantastmeur", soutient-il. Il affirme qu'il voulait juste s'amuser sur les réseaux sociaux, mais ne s'attendait jamais à ce que quelqu'un le croie. Il souffrirait également du syndrome d'Asperger, un trouble du développement qui rend difficile les interactions sociales.
L'accusé est menacé d'une longue peine de prison. La procédure devrait être terminée dans deux semaines.
La polémique JeremstarGate n’en finit pas, et ne devrait pas s’arrêter. Après plusieurs interviews, la chaîne Star 24 est en mesure de vous donner de nouvelles informations exclusives sur l’affaire Jeremstar.
Ceci est une exclusivité STAR 24
Comme nous vous le dévoilions dans un précédent article, on voit dans une vidéo Jeremstar en soirée avec Pascal Cardonna. Ils sont avec un mineur de 15 ans, dont il a totalement conscient de l’âge. Il rigole en disant « que c’est un centre aéré », en parlant du jeune homme à côté de lui. Une blague plus ou moins douteuse. Dans une autre, on le voit inviter ses Jeremstarlettes à se joindre à l’une des soirées privées chez Babybel à Nimes
Retrouvez toutes nos exclus sur http://star24.tv Facebook : https://www.facebook.com/STAR24lachaine Twitter : https://twitter.com/S24TV Accusé de faciliter les agissements de son ami Pascal Cardonna
Selon nos informations exclusives sorties d’interviews à venir, une dizaine d’enfants abusés se seraient regroupés. Ils auraient déposés plainte auprès du parquet de Paris. Ces plaintes sont à l’encontre de :
Jeremy Gisclon alias Jeremstar
Pascal Cardonna alias Babybel
Cyril Legann alias Babar.
Selon les personnes que nous avons interrogé, dont nous vous dévoilerons les interviews mercredi prochain, une dizaine de victimes auraient déjà portées plainte contre le trio.
Ils accusent Pascal Cardonna dit Babybel, d’assouvir ses déviances sexuelles à travers Jeremstar, qui servirait comme appât pour attirer des mineurs.
On apprend également qu’un autre protagoniste,Cyril Legann dit Babar, un célèbre producteur de film porno gay, serait également dans le coup. Il aurait participé à des « partouzes », qui seraient organisées par le duo.
La porn star Tegan Zayne, qui a travaillé entre autres pour les studios gay Raging Stallion et Hot House Vidéo, accuse sur Twitter son collègue du X Topher DiMaggio de l'avoir violé.
Tous les deux ont tourné un film ensemble pour le label Cockyboys, il y a deux ans.
Tegan Zayne prétend sur le réseau social que son partenaire à l'écran Topher DiMaggio l'a forcé à avoir des relations sexuelles la nuit avant le tournage en question.
DiMaggio se serait manifesté à 2h du matin et aurait proposé un rapport sexuel anal à Zayne. Ce dernier aurait refusé, mais malgré son absence de consentement, DiMaggio l'aurait forcé et aurait de surcroît éjaculé en lui malgré le fait que Zyane lui ait demandé à plusieurs reprises de ne pas le faire.
"J’étais dans un demi sommeil avec la télé allumée quand il est venu. Je me suis relevé pour le saluer et tout de suite il a voulu coucher avec moi. Dans le porno, il y a une règle : 'Ne pas éjaculer la nuit qui précéde une scène !', ceci pour des raisons évidentes. Étant une pute pro, je suis cette règle pour donner au public la meilleure performance. Mais il a insisté", relate Tegan Zayne.
L'acteur explique que le rapport sexuel a été vulgaire et brutal et qu'il s'est senti "dégradé et exploité".
Racontant la sitauation au producteur, celui-ci se serait excusé mais n'aurait pas remis en cause le tournage, se contentant de rassurer Zayne sur le statut sérologique négatif de DiMaggio.
"Je pense qu'il est temps que je raconte cette histoire", ajoute Tegan Zayne dans le cadre de la vague de témoignages connus sous le hashtag #metoo. "La personne qui m'a violée, c'était Topher DiMaggio était. Je ne vais pas commencer une chasse aux sorcières, mais je veux montrer que ces choses arrivent aussi aux hommes dans cette industrie du X".
DiMaggio a rejeté l'allégation de viol et s'est dit "indigné". "Il est dingue et a travseti lesfaits. Il était si heureux de filmer avec moi, c'est juste triste ...", a-t-il déclaré.
Rouen (SEINE-MARITIME) - Ce 23 janvier, devant le tribunal correctionnel de Rouen, un jeune homme de 20 ans est accusé d’avoir commis des violences sur un de ses camarades de foyer. Les faits ont été commis à Saint-Aubin-Epinay avec l’aide d’un mineur. Le 10 janvier 2016, un jeune pensionnaire de 16 ans se plaint d’avoir été victime de sévices de la part de deux de ses camarades. Il explique qu’un jeune homme majeur l’a tenu pendant qu’un mineur lui donnait des coups sur et dans les fesses avec un balai. Devant le tribunal, le majeur explique avoir voulu « punir » son camarade parce qu’il aurait fait des gestes suggestifs avec le balai devant eux. Il avait déclaré devant les policiers : « Je voulais lui faire comprendre que ce n’était pas bien d’être homosexuel. » Le tribunal le condamne à une peine d’un mois de détention avec sursis et à 105 h de travail d’intérêt général.
Les proches de Sophie Montel mettent en cause le responsable départemental du FN
A quelques jours du 1er tour de l’élection législative partielle dans la première circonscription du Territoire de Belfort, le débat politique est en train de laisser place à quelques réglements de comptes. Si l’élection elle-même (le 2e tour devrait logiquement opposer le candidat LR invalidé, Ian Boucart, au candidat MoDem) ne passionne pas les foules, et surtout pas les quelque 47000 électeurs appelés aux urnes, l’enjeu est d’importance pour les ex-amis du Front national, Jean-Raphaël Sandri, candidat FN (17,5% lors du scrutin de juin 2017) et Sophie Montel, n°2 des Patriotes. C’est en effet (avec la partielle du Val d’Oise, également dimanche) le premier test électoral du parti de Florian Philippot.
Pendant le week-end, Sophie Montel a déterré la hache de guerre suite à une information de Libération: Jean-Raphaël Sandri tiendrait un compte Facebook sous pseudonyme, où il vanterait Pinochet, Dieudonné, le franquisme, les manifs anti-IVG et où l’on peut lire des plaisanteries sur un certain « Adolf Hipster ». Sophie Montel s’est immédiatement fendue d’une lettre où elle juge que le jeune candidat (il a 25 ans) est « sorti du cadre républicain » et demande que Marine Le Pen « condamne fermement les agissements de son candidat et que son mouvement, le Front national, tire toutes les conséquences de l’investiture qu’il a délivrée à Monsieur Sandri ».
L’intéressé réplique en assurant qu’il « n’a pas de profil Facebook » en dehors de son compte officiel. « Je suis irréprochable », ajoute-t-il en mettant en cause « les assistants parlementaires de Mme Montel qui passent leur temps là-dessus » et la candidate elle-même dont il dénonce « le déficit de notoriété sur le terrain ». Jean-Raphaël Sandri ajoute que Sophie Montel était présente, avant les élections de juin 2017, à la commission nationale d’investiture (CNI) du FN qui l’avait choisi comme candidat dans cette circonscription. « Si elle avait eu la moindre chose contre moi, elle l’aurait utilisé à l’époque », soupçonne-t-il . Mais Sophie Montel dément avoir été présente à cette réunion de la CNI. On n’en sort pas.
Mardi, des échanges de mails ont également été exhumés par des proches de Sophie Montel. Ils mettent en cause non le candidat FN mais le secrétaire départemental du FN dans le Territoire de Belfort, Serge Quatreville. Celui-ci aurait, en 2016 puis 2017, adressé à des cadres locaux du FN des textes dont il n’est pas l’auteur mais qui seraient clairement antisémites ou homophobes. Ainsi Emmanuel Macron est-il qualifié sur quelque torchon de « candidat de la juiverie apatride et mondialiste », avec jeux de mots douteux sur plusieurs personnalités de confession juive.
Ainsi, sur Florian Philippot, alors vice-président du FN, peut-on lire des commentaires sur un possible gouvernement dont il serait le Premier ministre, avec une allusion à Roger Holeindre, vieux de la vieille du FN de Jean-Marie Le Pen, député FN de 1986 à 1988, mais qui a quitté le FN quand Marine Le Pen en a pris la présidence en 2011. Roger Holeindre, peut-on lire, « réserverait sa réponse » pour être un (très virtuel) secrétaire d’Etat aux anciens combattants, car il ne voudrait pas « rendre de comptes à une tapette. » On n’est jamais déçu.
Sa conversation pleine de bienveillance avec l'employée qui travaillait ce jour-là a été postée sur Facebook et est devenue virale.
En 2011, nos cousins Slate.com publiaient une série d'articles sur l'importance (et la lente disparition) des bars gays aux États-Unis. Dans une société devenue plus tolérante, ces lieux LGBT étaient-ils en train de devenir superflus? Une histoire publiée dans un journal local du Mississippi montre que non.
Après le coming out de son fils, une mère un peu perdue a eu l'idée d'appeler Sipps, le bar gay de la ville de Gulfport, pour demander conseil. L'employée qui travaillait au bar ce jour là, Kara Coley, a partagé leur conversation sur Facebook, et le post est devenu viral:
«-Bonsoir, bar Sipps à l'appareil!
-Vous êtes un bar gay?
-Euh... on est pour tout le monde mais oui, surtout gay.
-Est-ce que je peux vous demander...?
-Bien sûr
-Vous êtes gay?
-Oui madame!
-Qu'est-ce que vous auriez voulu entendre de vos parents quand vous avez fait votre coming out?
-Hum...
-Mon fils vient de faire son coming out et je ne veux rien dire qui pourrait lui faire mal.
-Je pense qu'il faut qu'il sache que vous l'aimez et que vous l'acceptez. Est-ce que vous l'acceptez?
-Eh bien oui. Si c'est ce qu'il veut.
-Faites-lui savoir que vous l'aimez et que vous l'acceptez! À partir de là, tout se passera bien!
-D'accord merci.
-De rien et bonne chance!»
Kara Coley a précisé qu'en dix-sept ans de boulot dans les bars gays du sud du Mississippi, c'était la première fois qu'on lui avait demandé ce genre de conseil.
L'instinct de la mère –demander de l'aide à une personne gay plutôt que de juger– ainsi que la simplicité de la réponse de l'employée ont été célébrés dans les commentaires du post Facebook.
Cette discussion est d'autant plus remarquable que le Mississippi est un des États les plus conservateurs des États-Unis. Depuis 2016, une loi autorise les commerces et les fonctionnaires de l'État à refuser de servir des personnes LGBT si cela entre «en conflit» avec leur croyances religieuses.