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Cavalcade des Rois mages à Madrid : un char LGBT invité créé la polémique

Publié le par justin

Cavalcade des Rois mages à Madrid : un char LGBT invité créé la polémique

La cavalcade des Rois mages, temps fort des festivités de Noël en Espagne, accueillera cette année un char pro-LGBT à Vallecas, un quartier de Madrid. Un choix qui déplaît à l’opposition. 

Comme tous les 5 janvier, les trois Rois mages défileront vendredi dans les rues d’Espagne afin d’apporter aux enfants des cadeaux. La cavalcade se compose traditionnellement d’un véritable cortège de chars, qui précède l’arrivée de Melchior, Gaspard et Balthazar.

A Vallecas, un quartier populaire de Madrid, un de ces chars a déclenché une polémique à cause de son engagement pour la défense des droits des LGBT. A son bord défileront la drag queen La Prohibida ainsi que l’actrice Roma Calderon et la danseuse Dnoe Lamiss. Cette information a été déformée par le journal « El Mundo », qui a expliqué que les trois personnalités remplaceraient les Rois mages.

 

« L’expression de la diversité de notre société »

Il n’en est rien, puisque ce char « de la diversité », mis en place par l’association de quartier Orgullo Vallekano, n’est qu’un des seize véhicules prévus pour la cavalcade. Il faut le comprendre « comme un facteur de normalisation et comme l’expression de la diversité de notre société », a affirmé le conseiller municipal Francisco Pérez Ramos, de la coalition Ahora Madrid (soutenue par Podemos) qui gouverne la capitale.

Cette décision a toutefois suscité la colère de l’opposition de droite. Le porte-parole local du Parti Populaire (PP) José Luis Martinez Almeida a estimé qu’il s’agissait d’« une nouvelle tentative de la part de (la maire) Manuela Carmena de dénaturer Noël ». Cette attaque fait référence à la décision de l’édile de faire jouer le rôle d’un des trois Rois mages par une femme, depuis son élection en 2015.

La mairie a tenu à rassurer les parents en expliquant que le char incriminé serait décoré de manière « respectueuse ». Les personnes à son bord devraient être déguisés en peluches d’animaux.

.sudouest.fr

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Chili : L'homme a dit qu'il était armé d'une arme à feu et qu'il avait «cassé» de nombreux homosexuels dans le passé

Publié le par justin

Chili : L'homme a dit qu'il était armé d'une arme à feu et qu'il avait «cassé» de nombreux homosexuels dans le passé

Les défenseurs LGBTI au Chili font appel à l'aide pour localiser un homme qui aurait attaqué un couple gay.

Un jeune couple est devenu la cible de l'homophobie d'un homme à Park Araucano, dans la banlieue de Las Condes, dans la capitale chilienne, Santiago.

Connu sous NG, 20 et PV, 19, le couple s'embrassait dans le parc. L'homme les vit et commença sa violente tirade à leur égard.

L'homme, âgé d'environ 60 ans, a appelé les «fagots» du couple et leur a dit «allez être sale ailleurs». Il leur aurait donné des coups de pied en l'avertissant qu'il avait une arme à feu et qu'il agirait comme «avocat et lieutenant» dans ses relations avec le couple.

L'agresseur a également dit au couple qu'il avait «cassé» des homosexuels aux États-Unis.

"Il a exigé que nous arrêtions de faire" ces barbaries "et que nous quittions le parc", a déclaré NG.

«Quand nous avons commencé à nous éloigner, il nous a poursuivis, répétant que nous étions des« putains de fagots », que nous étions« sales ».

L'homme les a appelés anormaux et a dit qu'il rentrerait chez lui pour se laver au chlore «pour se désinfecter d'avoir touché les hommes».

Quand l'un des deux a commencé à filmer l'abus de l'homme, il a donné un coup de pied à PV dans la jambe et l'a attrapé autour du cou.

"Je suis armé, ne me provoquez pas", dit l'homme à PV. «Je te défie de crier, pédé, la chatte de ta mère (sic).

Le couple a dit qu'ils ont réussi à s'échapper. Mais quand ils ont demandé de l'aide à plusieurs personnes dans le parc, personne ne leur est venu en aide.

"Nous avons rencontré un couple âgé, nous avons expliqué la situation et ils nous ont aidés. L'homme a réussi à calmer l'agresseur, mais il a eu la même pensée, que nous devrions quitter l'endroit le plus tôt possible. Il nous a dit que s'il nous revoyait dans le parc, il nous tuerait », dit le couple.

Le couple a dit à un garde de sécurité du parc qui leur a semblé sympathique mais n'a pas retiré l'information de l'homme. L'homme a également informé le gardien de sécurité qu'il était armé.

Ils ont aussi attendu plus de deux heures que la police se présente, mais ils sont partis quand ils ont découvert que la police ne venait pas.

Trouvez l'homme

Le Mouvement pour l'intégration et la libération homosexuelles (Movilh) est le principal groupe de défense des droits LGBTI du Chili. Il a appelé à ce que l'homme soit trouvé et inculpé.

Movilh a déclaré à Gay Star News que le couple avait déposé une plainte officielle auprès de la police au sujet de l'incident. Mais l'organisation n'était pas sûre que la police enquêterait.

Movilh a également appelé le parc à introduire une formation pour ses gardes afin de mieux gérer les cas d'homophobie ou de transphobie.

Regardez l'homme se plaindre à la garde du parc (en espagnol)

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Creusot - Un jeune homosexuel embarqué de force dans un fourgon et victime de violences sexuelles

Publié le par justin

	 Creusot - Un jeune homosexuel embarqué de force dans un fourgon et victime de violences sexuelles

C'est au pied de la Montée Noire au Breuil, que le jeune mineur, venant à pieds du Creusot, a été embarqué. 

C'est son compagnon qui témoigne. Il est étudiant en alternance. Il suit ses études dans une ville de la Région Rhône Alpes Auvergne et travaille dans un grand groupe industriel du Creusot.
Gilles (*) demeure dans le quartier de la rue Wilson au Creusot. Ce week-end, comme souvent, il l'a passé avec Bastien (*) son ami, avec qui il a une relation depuis un an.
Dimanche après-midi, ils étaient avec des amis. Et puis, le soir venu, tout le monde s'est séparé. Les amis sont partis. Gilles a pris la direction du Sud Bourgogne pour rejoindre la ville où il étudie en Rhône Alpes Auvergne. Bastien, qui est un mineur de moins de 18 ans, âgé d'un peu plus de 16 ans et lycéen en Côte-d'Or, est reparti à pieds en direction du Breuil et de la route de Couches, pour rentrer chez lui entre Beaune et Autun.
Il a donc pris le CD1, puis la rue Marceau, la rue Maréchal Foch, puis la route de Couches au Breuil. «Il comptait ensuite faire du stop en direction de Couches et de Nolay», témoigne Gilles.


Forcé à des violences sexuelles sous la menace

Il n'a pas eu le temps. Quand il est arrivé au pied de la Montée Noire au Breuil, «un fourgon blanc s'est arrêté. A son bord, il y avait trois individus qui l'ont forcé à monter». Le fourgon a alors pris la direction non pas de Couches, mais de la vallée de la Dheune, pour rejoindre la route du Canal. «C'est là, à Perreuil, que le fourgon s'est arrêté. Mon ami a fait l'objet de violences sexuelles. Il a été forcé, sous la menace, à pratiquer des fellations à deux des trois individus qui, pour l'humilier, n'ont pas hésité à l'asperger de vodka. C'est un viol en bande organisée», se désole Gilles.
Son jeune compagnon a été emmené jusqu'à Nolay. «Ils l'ont relâché et laissé juste à côté du terrain de foot et de pétanque». C'est de là que Bastien a donné l'alerte auprès de sa maman et de Gilles son compagnon».


Repéré à la Croix Menée au Creusot

Le garçon très choqué a été conduit à l'hôpital. Avant d'être interrogé par les gendarmes de Côte-d'Or, il a fait l'objet de soins, «avec un traitement de tri thérapie», confie Gilles. «Il n'a pas pu relever la plaque du fourgon qui était blanc. Par contre il a bien noté qu'à l'avant du fourgon, il y avait des kebabs chauds qui avaient été entamés. Ce qui donne à penser que les occupants du fourgon l'ont repéré au Creusot, sans doute à la Croix Menée, quand ils étaient en train d'acheter leurs kebabs».
Lundi et mardi, Bastien la victime a été longuement entendu par les gendarmes qui, selon Gilles, ont également auditionné les connaissances avec qui le jeune couple homosexuel se trouvait dimanche. 


«C'est bien parce qu'il est gay.»

«Je ne peux pas être affirmatif, mais je pense que c'est bien parce qu'il est gay qu'il a d'abord repéré et qu'ensuite il a fait l'objet de violences sexuelles», assure Gilles, très choqué par cette douloureuse agression sexuelle dont son compagnon a été victime.
Si ce sont les gendarmes de Côte-d'Or qui enquêtent, le dossier après avoir été examiné par le parquet de Dijon a été transmis au parquet de Chalon, puisque les violences sexuelles ont eu lieu en Saône-et-Loire.
«J'espère que l'enquête va permettre de remonter jusqu'aux occupants du fourgon. Car ce qui s'est passé est ignoble, c'est dégueulasse».


(*) Les prénoms ont été changés


Source : 
Creusot Infos

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Hérault : à La Salvetat, il y a de l'eau dans le gaz à cause des "Brigandes", un groupuscule d'extrême droite

Publié le par justin

Hérault : à La Salvetat, il y a de l'eau dans le gaz à cause des "Brigandes", un groupuscule d'extrême droite

"Le Parisien" s'est rendu dans cette petite commune, troublée depuis l'installation d'une communauté antisémite et homophobe.

La Salvetat est un village de l'Hérault connu pour son eau pétillante. Mais il fait également parler de lui depuis l'installation, en 2015, d'une petite communauté autour d'un groupe musical baptisé Les Brigandes, rapporte Le Parisien dans son édition du mardi 2 janvier. Selon le quotidien francilien, qui s'est rendu sur place, une trentaine de personnes appartiennent à ce groupuscule.

Les Brigandes "émoustillent l'extrême droite", rapportait déjà Le Point, en février 2016. "Si je bronche, si je résiste, je me retrouve sur la liste, j’suis un fasciste", chante par exemple le groupe, composé de trentenaires masquées, dans la chanson Antifa, qui condamne les militants antifascistes. Accompagnés de mélodies pop, les textes des Brigandes visent également les juifs, les journalistes, les francs-maçons, les homosexuels ou encore le diable.

Ambiance délétère dans le village

Dans le village, "l'ambiance est détestable", raconte au Parisien un "Salvétois désabusé""Les habitants se regardent en chiens de faïence. On ne sait plus qui est pro-Brigandes, qui est anti... Ça a ruiné des amitiés", observe-t-il. Une pétition a été lancée pour demander aux pouvoirs publics d'agir contre le clan, précise Le Parisien, auquel le maire de La Salvetat n'a pas souhaité répondre.

Derrière Les Brigandes, se cache en fait la société Barka Productions, dirigée par Joël Labruyère, "gourou ésotérique connu comme le loup blanc des associations de lutte anti sectes", écrit le quotidien. "Cette communauté montre des signes d'emprise chez ses membres", note dans les colonnes du journal Serge Blisko, directeur de la Miviludes, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.

.francetvinfo.fr

Hérault : à La Salvetat, il y a de l'eau dans le gaz à cause des "Brigandes", un groupuscule d'extrême droite

Thierry est « entré en résistance ». Objet du trouble : l'installation au village d'une communauté d'une trentaine de personnes gravitant autour du groupe musical des Brigandes. Contrairement à ce que leur nom indique, ses membres présentent bien. Elles sont jeunes, souriantes et masquées. Sur fond de mélodies folk, ces mères de famille chantent des textes complotistes et identitaires. Le groupe cartonne auprès de la « fachosphère », l'extrême droite sur le Net, et cumule plus de quatre millions de vues sur YouTube.

Leurs cibles ? L'islam, les homosexuels, les juifs, les jésuites, les journalistes, les politiques et les francs-maçons. Les multiples billets de Thierry dénonçant les paroles réactionnaires des Brigandes sur son blog lui ont valu la visite de trois membres du clan chez lui en juillet, suivie d'une vive altercation sur la place du village en novembre. Il a déposé plainte pour injures et menaces physiques.

Une boutique lugubre, six enfants déscolarisés

Avant de mettre La Salvetat dans tous ses états, les Brigandes s'y sont discrètement implantées. En 2015, le groupe reprend des classiques de la chanson française sous le nom d'Ultra Sixties. Il multiplie les concerts gratuits, des maisons de retraite aux bals populaires, en passant par le bistrot du village, le Balcon. « C'était la phase de séduction », note Arnaud*, un Salvetois désabusé

Petit à petit, les Ultra Sixties infiltrent les associations. Une aubaine pour le maire, Thibault Estadieu (DVD), qui se réjouit de la venue de trentenaires dynamiques censés relancer une économie en berne. En 2016, les Sixties accouchent d'un autre groupe : les Brigandes. Les tenues sont toujours colorées. Le style toujours pop. Mais les textes, eux, ont changé. Les chansons de Brel ont été remplacées par des « Je suis un fasciste » aux refrains scandés le bras tendu. En plein centre-ville, le clan ouvre une boutique lugubre mettant en vitrine des rituels présentés comme maçonniques, symbolisés par des candélabres et un petit crâne.

A l'école, la communauté ne cesse de remettre en cause le programme pédagogique. Un jour, le fils d'une Brigande arrive en classe sans son manuel scolaire. Sa justification ? « Maman l'a brûlé. » A la rentrée 2017, les Brigandes finissent par déscolariser leurs six enfants.

«On ne sait plus qui est pro-Brigandes, qui est anti»

Dans le village occitan, le ton monte. Au petit matin, un tag « Les Brigandes : barrez-vous » est découvert sur un pont. Comme la fameuse eau pétillante qu'on agite, La Salvetat menace d'exploser. « Les habitants se regardent en chiens de faïence. On ne sait plus qui est pro-Brigandes, qui est anti... ça a ruiné des amitiés », observe Arnaud. « Je boycotte les commerçants qui ont vendu leurs disques. Et je ne vais plus au volley, ils ont investi le club. L'ambiance est détestable. »

Christophe Pourprix, unique voisin des « maisons vertes » des Brigandes, a également déposé plainte pour menaces. Sa pétition demandant aux pouvoirs publics d'agir contre le clan a recueilli plus de 800 signatures. Pour l'instant, aucune procédure judiciaire de dissolution ne vise la communauté, qui fait quand même l'objet d'une surveillance.

Contacté, le maire de La Salvetat, Thibault Estadieu, n'a pas souhaité répondre à nos questions. Le maire est ulcéré des proportions prises par cette situation. Beaucoup craignent que cette polémique ne se poursuive désormais sur le plan politique : le Front national a atteint ici les 45 % au second tour de la présidentielle.

* Le prénom a été changé.

Une dérive sectaire ?

 

Derrière les Brigandes se cache la nébuleuse société Barka Productions. A sa tête, Joël Labruyère, gourou ésotérique connu comme le loup blanc des associations de lutte antisectes. Ce « penseur » a notamment créé en 1996 l'Omnium des libertés, un collectif de défense des « minorités spiritualistes ». Jointe, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) affirme avoir reçu une « bonne dizaine » de signalements à propos des Brigandes. Au moins une plainte a été déposée contre Joël Labruyère par un ancien adepte et le clan reste sous la surveillance de la Direction centrale du renseignement intérieur. « Cette communauté montre des signes d'emprise chez ses membres », note Serge Blisko, directeur de la Miviludes. « Labruyère a déjà créé plusieurs sectes sous des pseudos, comme le Nouvel Ordre mondial ou l'Ile blanche. » Le gourou se fait très rare au village. Ses deux seules apparitions publiques remontent aux voeux du maire en 2016 et 2017.

Pas facile de les approcher

Contactées par mail, les Brigandes étaient restées évasives quant à notre demande de rencontre, nous invitant à faire notre « boulot » comme on l'entend. A La Salvetat-sur-Agout, sous une pluie battante, nous décidons donc de grimper le chemin boueux menant à la propriété du clan. Nous sonnons à l'interphone. Surprise : deux Brigands, le guitariste et le secrétaire général du groupe, s'avancent en chemise blanche et chaussures vernies jusqu'au portail vert pâle. En guise de réponse à nos questions, les jeunes hommes, goguenards, nous somment de « contacter les autorités et le maire ». Ce dernier a décliné notre demande d'interview. « Tu sais combien d'albums on a fait ? » lance le plus grand. La réponse se trouve sur les cinq doigts de sa main tendue à travers le portail, à deux centimètres de notre nez. L'échange de dix minutes s'achèvera par un repli des deux gaillards sur leurs bases, sourire jusqu'aux oreilles.

 

.leparisien.fr

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Un couple lesbien gagne son procès après avoir été traité d'"abomination"

Publié le par justin

Un couple lesbien gagne son procès après avoir été traité d'"abomination"

Après qu'une boulangerie de l'Oregon aux Etats-Unis ait refusé de servir un couple lesbien, le juge a statué contre les boulangers chrétiens.

En 2013, Rachel Cryer et Laurel Bowman, un couple lesbien, ont été victimes de discrimination quand elles se sont vues refuser leur demande pour un gâteau de mariage par les propriétaires de la boulangerie Sweet Cakes, Melissa et Aaron Klein, qui n’ont pas manqué de qualifier les deux femmesd'"abominations".

Le couple n’a pas tardé à déposer une plainte contre l'entreprise pour discrimination de l'orientation sexuelle et les Klein ont été condamnés à payer 135 000 de dollars de dommages et intérêts. Cependant, les boulangers chrétiens ont fait appel et ont soutenu que leur liberté d'expression était violée. Finalement, la cour d'appel a officiellement statué contre les Klein. "Leurs gâteaux, même conçus sur mesure pour une cérémonie, sont toujours des gâteaux faits pour être mangés. Ce sont des produits d'un processus collaboratif dans lequel l'exécution artistique de Melissa est soumise aux souhaits et aux préférences d'un client.", a déclaré le juge Chris Garrett.

 

L'argument principal contre la cour d'appel était que les gâteaux de mariage de la boulangerie sont une forme d'expression créative parce qu'ils sont conçus sur mesure et être obligés de créer un "message de célébration" pour un mariage qu'ils ne veulent pas célébrer viole leurs droits du Premier amendement.

Depuis que la plainte a été déposée contre eux en 2013, les Klein ont fermé leur établissement et ont lancé un commerce en ligne. De leur côté, Rachel Cryer et Laurel Bowman ont été victimes de messages homophobes, misogynes et violents de la part des conservateurs pendant des années. Les deux femmesélèvent leurs deux enfants ayant des besoins spéciaux tandis que Laurel combat un cancer du col de l'utérus. Le couple s’est vu refuser une aide alimentaire l’année dernière parce que les 135 000 dollars qu'il n'avait toujours pas reçus étaient comptabilisés dans leurs revenus.

Cependant, les deux femmes soutiennent toujours qu'il était important de s'exprimer"Chaque famille mérite le respect, la dignité et une vie sans discrimination et harcèlement.", ont-elles écrit dans The Advocate. Rachel Cryer et Laurel Bowman ont finalement obtenu gain de cause et terminent l’année avec une bonne nouvelle.

 

.aufeminin.com

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Le monde de Marie. Au Brésil, un championnat de foot gay et trans déjoue les clichés homophobes

Publié le par justin

Le monde de Marie. Au Brésil, un championnat de foot gay et trans déjoue les clichés homophobes

Tous les jours, Marie Colmant revient sur un sujet passé (presque) inaperçu. Mardi, la Champions LiGay, au Brésil, qui voit s’affronter des équipes de football dont tous les joueurs sont gay ou transexuel.

Au Brésil, un nouveau championnat de football est né il y a un mois, la Champions LiGay do Brasil. La LiGay est la première ligue brésilienne qui voit s’affronter des équipes de football dont tous les joueurs sont gay ou trans. Et ça se passe à Rio de Janeiro, au Brésil, pays sacré du foot où ce sport est aussi synonyme de virilité. Mais aussi d’hétérosexualité.

En 2013, par exemple, le joueur professionnel Emerson Sheik postait sur Instagram une photo de lui embrassant un autre homme, ce qui lui valait une bordée d’insultes homophobes sur les réseaux. Avant ça, en 2007, un autre joueur professionnel qui avait porté plainte contre son entraîneur pour avoir insinué lors d’une interview télévisée qu’il était gay, s’est vu débouté par un juge qui a considéré que "le football était masculin, viril et donc hétérosexuel".

Une attitude pas tellement gay friendly qui avait suffi à freiner les vocations chez les joueurs gays. Jusqu’en mai dernier où, à l’initiative d’une association LGBT fan de foot, le premier club gay est créé à Rio, il s’appelle le BeesCats Soccer Boys. Le premier jour d’entraînement, quinze spectateurs ont fait le déplacement. Au quatrième jour, ils sont 150 à assister à l’entraînement.

Des équipes qui manquent de soutien

Six mois, après la naissance de ce premier club, on compte aujourd’hui 16 clubs de foot gay au Brésil, tous composés de joueurs gay ou trans. Mieux encore, les BeesCats de Rio ont rejoint le championnat amateur de Rio. Fait marquant, ils ont été très bien accueillis par les organisateurs. Sur Facebook en revanche, la nouvelle de leur participation a soulevé quelques commentaires hostiles voire même des menaces de mort. Ce qui n’intimide pas plus que ça les joueurs gays, qui se voient comme les joueuses de foot qui, elles aussi, ont mis du temps à se faire accepter.

Le seul vrai problème de la LiGay, c’est l’absence de ses supporters. Il y a quelques mois, en effet, une banderole arc-en-ciel déployée dans un stade avait suscité des bagarres. Difficile dans ces conditions de venir soutenir une équipe gay sans prendre le risque de se faire casser la figure. Pour le moment.

 

 

.francetvinfo.fr

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Mike Pence accueilli par un drapeau LGBT dans sa maison de vacances

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Mike Pence accueilli par un drapeau LGBT dans sa maison de vacances

En arrivant dans sa résidence secondaire, le vice-président des Etats-Unis, conservateur et républicain, a reçu un message assez particulier de la part de ses voisins…

Pas sûr qu’il ait apprécié. Pour les fêtes de fin d’année, Mike Pence s’est rendu dans sa maison de vacances à Aspen, dans le Colorado. En arrivant, le vice-président des Etats-Unis a eu la mauvaise surprise de découvrir qu’un drapeau avait été accroché sur le bloc en granit dans l’allée conduisant à sa demeure. Sur celui-ci, l’arc-en-ciel LGBT et l’inscription « MAGA » pour « Make America Gay Again », un détournement du slogan de Donald Trump « Make America Great Again ».

Un trait d’humour assez piquant pour ce conservateur républicain fermement opposé à la communauté LGBT. Selon le journal local The Aspen Times, ce serait les filles du couple de voisins qui auraient réalisé la petite blague avec leurs petites amies respectives.

Mike Pence est connu pour ses positions anti-LGBT. Lors de son mandat de gouverneur de l’Indiana en 2015, il avait signé une loi autorisant les entreprises à discriminer leurs clients LGBT.

20minutes.fr

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