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Kenya: Un prêtre gay arrêté pour sodomie

Publié le par justin

Kenya: Un prêtre gay arrêté pour sodomie

 Mercredi 17 Janvier 2018 – Un prêtre catholique a été interpellé puis placé en détention pour avoir eu des relations sexuelles avec un jeune homme , comme relayé par les médias locaux.

Les faits se sont déroulés dans le comte du Muranga, dans le centre centre du Kenya.

D’après le rapport de la police kényane , les villageois soupçonnaient depuis peu le prêtre d’ être gay et d’entretenir une relation louche avec le jeune homme.

C’est ainsi qu’ils n’ ont pas hésité à alerter la police , lorsque le jeune homme s’est introduit lundi dans la maison du prêtre.

La police , sans perdre de temps se rend sur les lieux où les deux amants se trouvaient dans la chambre du prêtre.

Devant les faits accomplis , les deux suspects ont avoué qu’ils entretenaient des relations sexuelles.

L’ homosexualité est interdite dans la plupart des pays africains notamment au Kenya où elle est punie à 14 ans de prison par la loi.

KOACI

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Australie / USA Vistaprint envoie des brochures religieuses sur le péché à un couple gay au lieu du programme de son mariage

Publié le par justin

Australie / USA Vistaprint envoie des brochures religieuses sur le péché à un couple gay au lieu du programme de son mariage

Un couple gay poursuit Vistaprint après avoir reçu de tracts religieux sur le péché à la place de leurs programmes de mariage.

Andrew Borg, 31 ans, et Stephen Heasley, 39 ans, poursuivent l'entreprise Vistaprint après que 80 prospectus religieux leur aient été livrés la veille de leur mariage en lieu et place des programmes commandés à l'imprimeur pour leur mariage.

Le couple a reçu des brochures intitulées "Comprendre la tentation: combattre le bon combat de la foi" tandis que leurs livrets de cérémonie de mariage ne sont jamais arrivés.

Leurs brochures devaient inclure des paroles personnalisées tirées de la chanson "Treasure" d'Above and Beyond. Mais les imprimés qu'ils ont effectivement reçus comprenaient des passages indiquant "Satan anime votre chair par de mauvais désirs et le péché est le résultat de votre incapacité à résister à la tentation. C'est un acte de rébellion contre la sainteté de Dieu". 

Les futurs mariés affirment par ailleurs qu'ils ont été obligés de payer un supplément pour les nouvelles brochures à imprimer.

Selon le New York Daily News, une plainte a été déposée par le couple qui vit en Australie mais s'est marié aux États-Unis.

La plainte indique que, malgré l'absence de message anti-gay explicite dans les brochures reçues, le message était clairement destiné à réprouver le mariage des deux hommes dont la relation est comparée "à la tentation de Satan".

L'avocat du couple a déclaré que l'affaire "présente un exemple particulièrement flagrant d'une entreprise qui refuse de fournir des services égaux aux membres de la communauté LGBTQ".

Une enquête interne a été lancée par Vistaprint, a indiqué la compagnie dans un communiqué. "Nous venons d'être mis au courant de cet incident au cours des dernières heures", a déclaré un porte-parole.
"Nous comprenons à quel point il serait bouleversant pour quiconque de recevoir des matériaux comme ceux-ci la veille de leur mariage", poursuit-elle.

 

e-llico.com

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Russie Une vidéo de cadets de l'armée de l'air dénudés provoque un scandale

Publié le par justin

Russie Une vidéo de cadets de l'armée de l'air dénudés provoque un scandale

Des cadets de l'armée de l'air russe sont sur la selette après une vidéo diffusée sur YouTube dans laquelle on voit une dizaine d'entre eux largement dénudés danser de façon suggestive en slip et harnais de cuir, coiffés de casquettes militaires.​​​​​​​

La vidéo en sous-vêtements, harnais SM et casquettes militaires est devenue virale.

On y voit plus d'une dizaine de pilotes en cours de formation dansant de manière ultra sexy ou mangeant langoureusement une banane sur la chanson succès de Benny Benassi "Satisfaction".

Les jeunes recrues ont filmé cette vidéo dans les locaux de l'Institut d'aviation civile d'Oulianovsk, qui dépend du gouvernement de la ville. 

C'est aussi l'école la plus ancienne qui forme des pilotes civils dans le pays depuis plus de 80 ans.

La vidéo a provoqué un véritable scandale en Russie. Petr Timofeev, responsable de l'administration du campus, a déclaré: "Je ne veux pas commenter le comportement dégoûtant de ces cadets. Pour être honnête, j'ai moi-même besoin de m'asseoir et de digérer ce que j'ai vu".

"Nous traitons dès à présent de ce cas; nous essayons d'évaluer tout à l'intérieur et à l'extérieur de l'école. Bien sûr, tout cela est très laid.
Je travaille ici depuis plus de 20 ans, et c'est la première fois que je vois quelque chose comme ça, a-t-il ajouté. C'est tellement choquant. Nous avons tellement investi dans ces jeunes, et c'est ainsi qu'ils se comportent".

La vidéo est une gifle pour le gouvernement russe, qui a adopté en 2013 une loi interdisant la "propagande" gay, une législation qui interdit la "propagande de relations sexuelles non traditionnelles" envers les mineurs, qui a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme.

Le pays s'est radicalement opposé aux droits des LGBT au cours de la dernière décennie sous la houlette de Vladimir Poutine, de l'Église orthodoxe russe et des milices nationalistes.

e-llico.com

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Le député FN Bruno Bilde accusé de harcèlement sexuel par d'anciens assistants parlementaires

Publié le par justin

Le député FN Bruno Bilde accusé de harcèlement sexuel par d'anciens assistants parlementaires

L'élu frontiste mis en cause a annoncé qu'il allait porter plainte pour diffamation

Buno Bilde dans la tourmente. Le député Front national du Pas-de-Calais est accusé de harcèlement sexuel par plusieurs anciens assistants parlementaires, selon une enquête de Libération, parue dimanche 14 janvier. Face à ces accusations, l'intéressé a annoncé, lundi 15 janvier, à France 3 Hauts-de-France son intention de porter plainte pour diffamation. La présidente du FN, Marine Le Pen, a assuré à l'occasion de ses vœux à la presse que le quotidien serait "condamné en diffamation", selon une vidéo filmée par un journaliste de BuzzFeed.

Des "massages sous couvert de 'camaraderie'"

Dès novembre, dans la foulée des révélations suscitées par l'affaire Weinstein et le hashtag #Balancetonporc, Mickaël et Alexandre, deux anciens assistants parlementaires FN, avaient témoigné, dans l'émission "C Politique" sur France 5. Mais sans nommer Bruno Bilde. Deux mois après, ils confirment leurs accusations dans Libération.

Un troisième accusateur, l'ancien petit ami d'Alexandre, présenté comme Quentin par Libération, accuse lui Bruno Bilde de "gestes répétés", de"massages sous couvert de 'camaraderie'", de mains "passées sous la chemise, sur le ventre".

"Tu as un beau cul"

"La première chose qu’il m’a dite, c’est : 'Tu as un beau cul.' Pas 'bonjour', ni rien. Je ne l’avais jamais vu de ma vie, il ne savait même pas qui j’étais", témoigne, cité par Libération, Mickaël, qui a rencontré Bruno Bilde pour la première fois, en septembre 2011, aux Journées d'été des jeunes avec Marine.

Des remarques qui ont continué, affirme Mickaël. "A chaque fois que je croisais son chemin, il regardait mes fesses, avec beaucoup d’insistance, en disant : 'Ça te fait vraiment un beau cul ce jean. On aimerait bien le prendre en main. J’aimerais bien que tu viennes ce soir.' Il le faisait avec tous les jeunes hommes, c’était connu et personne ne disait rien."

Alexandre abonde, cité par Libération : "Il se permettait des commentaires les plus graveleux, et aussi des gestes. Les mains sur les épaules, les massages… Moi, personnellement, ça a été plusieurs fois des mains sur les fesses."

Bruno Bilde dénonce une attaque politique

Contacté par France 3 Hauts-de-France, Bruno Bilde a démenti ces accusations et dénoncé une manœuvre politique. "Trois proches de Sophie Montel et Florian Philippot m'accusent de faits pour lesquels je suis totalement étranger. (...) Ces personnes qui diffusent des tweets les plus violents (...) et les plus injurieux depuis qu'ils sont partis du FN sont notoirement connus pour leurs provocations, leurs mensonges, leurs excès et leurs déséquilibres."

francetvinfo.fr/

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La justice impose le mariage pour tous à toute l’Amérique latine

Publié le par justin

La justice impose le mariage pour tous à toute l’Amérique latine

DiscriminationLa Cour interaméricaine des droits humains a rendu un verdict bousculant les États les plus restrictifs sur les droits LGBT.

 

«Il est nécessaire que le mariage ne se restreigne plus aux seules unions hétérosexuelles». C’est en substance la décision qu’a rendue mardi dernier la Cour interaméricaine des droits humains (l’équivalent pour les Amériques de la Cour européenne des droits de l’homme), basée à San José, au Costa Rica. Depuis, la décision fait réagir.

Concrètement, les États membres de la Convention américaine sur les droits humains (on en compte 23) sont appelés à modifier leur législation pour faire adopter le mariage pour tous, si cela n’est pas déjà fait. Dans la décision détaillée sur 145 pages, la Cour précise aussi que le mariage doit être préféré aux autres formes d’unions civiles car celles-ci ne résolvent pas les problèmes de discriminations dont sont victimes les minorités sexuelles. À la reconnaissance pleine et entière des droits des couples de même sexe, s’ajoute l’obligation de reconnaître l’état civil des personnes qui changent de genre.

La décision rendue fait suite à une démarche du gouvernement costaricain, qui entendait faire progresser la reconnaissance des droits des minorités sexuelles dans le pays, mais se heurtait à la résistance des milieux conservateurs. La Cour interaméricaine des droits humains avait été saisie de manière consultative. Or, la décision qu’elle vient de rendre a une portée bien plus large sur le papier. Elle s’applique à tous les États membres, et cela signifie que seize pays représentant une population de 280 millions d’habitants n’ayant pas encore légiféré sur ces questions sont tout simplement priés de le faire.

«C’est un jour historique, un jour de lumière», a réagi Ana Helena Chacón, la vice-présidente du Costa Rica. «Cette décision rappelle à tous les États leur responsabilité et obligation morale et historique envers les minorités sexuelles.» Au Costa Rica, au Guatemala, au Panama, les organisations arc-en-ciel ont fêté dans la rue la décision, tandis que dans certains pays, comme au Honduras, des représentants de partis conservateurs font désormais savoir qu’ils s’opposeront à un tel diktat, quitte à sortir de la convention.

En comparaison internationale, le continent américain n’est pas le moins avancé sur les droits LGBT. En Amérique latine, plusieurs pays ont déjà adopté le mariage pour tous: le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et la Colombie. Mais d’autres États, sous l’influence du catholicisme ou de la coupe des mouvements évangéliques très conservateurs, n’ont pas progressé sur ces questions.

Et même dans des pays jusqu’ici perçus comme progressistes en la matière, on assiste à des replis. Au Brésil par exemple, une décision de justice autorise depuis l’an dernier les psychologues à pratiquer de prétendues «thérapies de reconversion» des homosexuels. Des cliniques tenues par les milieux évangéliques s’adonnent à ces pseudo-thérapies, allant jusqu’à recourir à des traitements par électrochocs. (24 heures)

 

 

24heures.ch

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Le grand malaise des LGBTI face au monde de la santé

Publié le par justin

Le grand malaise des LGBTI face au monde de la santé
A quelques jours d’un colloque sur la santé globale des gays, lesbiennes, bis, trans et intersexes, les sociologues Arnaud Alessandrin et Johanna Dagorn présentent, en avant première à «Libération» une partie de leurs résultats.
 
Le grand malaise des LGBTI face au monde de la santé
 
Un examen gynécologique de routine dans une ville moyenne. Parce qu’elles viennent de déménager, Amélie et Laurence*, mariées depuis peu, ne connaissent pas encore la spécialiste avec qui elles ont pris rendez-vous ce jour-là. Quand vient leur tour, les deux femmes s’imaginent donc être appelées conjointement comme elles en avaient l’habitude avec leur ancienne praticienne. Pourtant, seul le nom de Laurence retentit. Viennent ensuite les questions de la gynéco à la patiente : «Etes-vous mariée ? Depuis quand ? Avez-vous des rapports vaginaux avec votre mari ?» Trois petites questions, en apparence anodine, qui font bondir Laurence obligée de préciser, sous les rires gênés de la doctoresse, que l’autre femme dans la salle d’attente est en fait son épouse… «Je ne sais pas si la prochaine fois je pourrai en rire», écrit-elle quelques heures plus tard sur Facebook. Avec sa compagne, elles iront désormais consulter une ou gynéco LGBT-friendly afin d’éviter de revivre cette situation pour le moins gênante.
 
Données inédites
Leur témoignage est cependant loin d’être isolé. Selon les résultats partiels d’une enquête exploratoire sur la santé globale des lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes, menée depuis mars auprès de 1 147 personnes par l’association Lutte contre les discriminations (LCD) des sociologues Arnaud Alessandrin et Johanna Dagorn, au moins une personne LGBTI sur deux affirme en effet s’être sentie discriminée lors d’un parcours de soins. Ces données inédites en France, consultées par Libération avant leur présentation à l’occasion d’un colloque à Bordeaux les 18 et 19 janvier (1), méritent encore d’être creusées et affinées. Toutefois, elles ouvrent des pistes de réflexion nécessaires pour comprendre (et faire évoluer) le rapport des homos et des transgenres au monde de la santé, au-delà des questions de santé sexuelle, pour les premiers, et pyschiatrique pour les seconds.
 
Que disent-elles ? D’abord qu’en cancérologie et en bariatrie (la médecine de l’obésité), 40% des LGBTI interrogés taisent leur orientation sexuelle ou leur identité de genre aux professionnels de santé tandis qu’un bon tiers ne se fait pas accompagner par un proche pour ce type de soins qui le nécessitent pourtant. Ces proportions tiennent à l’appréhension de la discrimination en consultation, et plus spécifiquement, face au médecin généraliste pour les gays, au gynécologue pour les lesbiennes ou aux médecins protocolaires (psys, chirurgiens, etc.) pour les trans. «Les imaginaires médicaux sont des imaginaires hétéronormatifs où le rapport au corps des LGBTI est inconnu ou passé sous silence, soulève à ce sujet Arnaud Alessandrin. En conséquence, les LGBTI choisissent leur praticien en fonction de l’expérience de la discrimination et non pas de sa réputation.»
 
Mal être au collège
Pour les patients transgenres et intersexes, cette peur peut même entraîner assez fréquemment une rupture des soins en raison d’un malaise généralisé dans les parcours de santé. Et ce, sans discontinuer depuis l’enfance puisque plus de 85% des personnes transgenres interrogées pour cette étude ont mal vécu leur scolarité. Ce mal-être psychique voire physiologique en milieu scolaire touche une très large majorité de LGBTI. «On n’en avait pas la preuve jusque-là, mais le premier lieu de difficultés pour les LGBTI, c’est le collège, souligne encore le sociologue. En revanche, moins de 9% en ont parlé à un adulte de leur établissement. Ces chiffres témoignent d’un malaise sans égal en comparaison avec d’autres populations discriminées.»
 
Pour autant, selon Arnaud Alessandrin et Johanna Dagorn, le prisme de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre n’est pas suffisant pour analyser l’ensemble des résultats de leur enquête. D’où leur approche «intersectionnelle» [qui croise les discriminations, ndlr] afin de mettre en évidence d’autres facteurs d’inégalité dans l’accès aux soins. «La rupture des soins est plus fréquente si les patients LGBTI cumulent précarité, surpoids et une origine ethnoraciale non blanche», affirment-ils par exemple tout en appelant leurs collègues universitaires à multiplier les axes de recherches sur d’autres marqueurs comme le handicap et le vieillissement. Sans compter que les identités LGBTI «s’émiettent et se multiplient», «ce qui rend compliqué leur traduction statistique», observe Arnaud Alessandrin, qui recense 42 identités de genre différentes pour cette seule étude. Et de conclure : «Tout le monde ne vit pas le cancer de la même manière, il est impératif que les identités LGBT soient prises en compte en santé publique.»
 
(1) «Santé LGBTI», université de Bordeaux, santelgbti.hypotheses.org.
 
liberation.fr

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Santé LGBT. Israël ouvre le don du sang aux gays sans abstinence.

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Santé LGBT. Israël ouvre le don du sang aux gays sans abstinence.

Don du sang : Israël réintègre les gays, la France prône toujours l’abstinence.

Israël a annoncé l’ouverture du don du sang aux gays sans délai d’abstinence. Pendant ce temps, en France, le Conseil d’État a retoqué la demande de plusieurs associations LGBT.

Les Services d’urgence médicales en Israël (Magen David Adom) ont annoncé l’ouverture du don du sang aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Selon The Times of Israël, c’est une coalition d’associations LGBT, associées à l’Israel AIDS Task Force et à la députée Meirav Ben-Ari, qui a permis ce changement. Cette dernière est connue pour avoir fait un enfant avec son meilleur ami gay en 2016 et l’avoir révélé dans les médias israéliens.

Auparavant, une année d’abstinence était nécessaire en Israël pour prétendre contribuer au don du sang, comme c’est le cas en France. La coalition, qui a jugé cette précaution « inadaptée et pas réaliste », a réussi à faire changer la donne. Les services de santé du MDA expliquent ainsi avoir mis au point un système de « double-test » qui implique d’analyser une deuxième fois le sang des HSH avant infusion, après avoir été « conservé dans un congélateur spécifique pendant quatre mois ». Le ministère de la Santé israélien a accepté de tester ce dispositif pendant deux ans.

israelvalley.com

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Rugby. Cité pour propos homophobes, le RC Toulon défend Bastareaud

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Rugby. Cité pour propos homophobes, le RC Toulon défend Bastareaud

Le Toulonnais Mathieu Bastareaud, cité à comparaître devant la commission de discipline de la Coupe d'Europe pour avoir qualifié de "pédé" un joueur de Trévise dimanche, "a eu des propos malheureux" mais "n'est en aucun cas homophobe", l'a défendu son club lundi.

« Le Rugby Club Toulonnais tient à rappeler qu'il a toujours prôné et défendu les différences entre les individus et le respect de celles-ci », déclare le club dans un communiqué. 

« Le RCT est persuadé que Mathieu a eu des propos malheureux consécutifs à un état d'énervement comme il peut y en avoir dans un match de rugby et qu'il n'est en aucun cas homophobe », ajoute le club triple champion d'Europe (2013, 2014, 2015). 

« Ce dérapage verbal ne doit pas permettre de jeter en pâture notre capitaine qui a toujours défendu la diversité entre les individus et le montre chaque jour dans un groupe de joueurs toulonnais hétéroclite », poursuit le club varois. 

Lors d'un accrochage en fin de match avec le deuxième ligne italien Sebastian Negri, Bastareaud semble avoir répondu à une insulte similaire mais moins clairement identifiable de son adversaire en le qualifiant en anglais de « putain de pédé »

Ces propos ont suscité de nombreuses réactions sur Twitter, notamment celle de l'international anglais Alex Goode. « Il n'y a pas de place dans notre sport pour l'homophobie, la Coupe d'Europe devrait le sanctionner lourdement », a déclaré le joueur des Saracens. 

Bastareaud s'est rapidement excusé sur le même réseau social, reconnaissant avoir « mal réagi en répondant à sa provocation »« J'en suis sincèrement navré pour les personnes que j'ai pu blesser », a-t-il ajouté. 

L'international français, qui pourrait être entendu dès mercredi selon l'EPCR (l'European Professional Rugby Club), l'organisateur de la compétition contacté par l'AFP, risque une lourde sanction si l'on se fie au barème de World Rugby. 

S'il était sanctionné, Bastareaud (29 ans, 42 sélections) pourrait manquer une partie ou la totalité du Tournoi des six nations, qui débute pour le XV de France le 3 février face à l'Irlande. 

Le nouveau sélectionneur Jacques Brunel doit donner mercredi une liste d'une trentaine de joueurs pour préparer ce premier test de l'année. 

 

 

ouest-france.fr

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Violences sexuelles : les photographes Bruce Weber et Mario Testino accusés par des hommes mannequins

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Violences sexuelles : les photographes Bruce Weber et Mario Testino accusés par des hommes mannequins

Une enquête, parue dans le «New York Times», abonde en témoignages émanant de modèles qui ont posé pour eux, ou qui ont été leur assistant.

Le milieu de la mode en est tout retourné, et pour cause : c’est la crème de ses photographes qui vacille ces temps-ci, ceux qui font son imagerie depuis les années 80. Quatre mois après Terry Richardson, c’est au tour de ses confrères Bruce Weber (71 ans) et Mario Testino (63 ans) de faire l’objet d’accusations de harcèlement sexuel, voire d’agression. Différence : elles émanent cette fois de mannequins hommes, quand Richardson est «chargé» par des femmes. Et cette vague-là est tout aussi massive : Weber serait mis en cause par quinze personnes, Testino par treize. C’est ce qu’a rapporté et étayé le New York Times dans son édition de samedi. Un article fort de témoignages très précis et d’une analyse de la vulnérabilité des mannequins, qui est encore plus grande côté masculin en raison d’un marché et d’opportunités de travail bien plus restreints.

«Il m’a saisi les parties génitales»

Concernant l’Américain Bruce Weber, popularisé par ses campagnes de pub pour Calvin Klein et Abercrombie & Fitch (de fait à forte connotation érotique), il est question d’une invitation-obligation quasi systématique à se dénuder, suivie d’exercices de respiration durant lesquels les mannequins se touchaient ou touchaient le photographe, selon où ils sentaient l’énergie. Parfois, Weber les aurait guidés de ses propres mains, et Robyn Sinclair, l’un des accusateurs, décrit : «Je me souviens d’une fois où il m’a mis des doigts dans la bouche et m’a saisi les parties génitales. Il n’y a pas eu de relation sexuelle mais beaucoup de choses se sont produites. Beaucoup d’abus.»

Le Péruvien Mario Testino, dont la production est plus glamour qu’érotique et qui est aussi une pointure du portrait de «people» tel le couple «prince William-Kate Middleton», est pour sa part accusé par treize hommes, anciens assistants ou mannequins. Jason Fedele, qui a pris part à des campagnes Gucci shootées par Testino, rapporte notamment qu’un tel job présupposait «une séance de nu au château Marmont», au cours de laquelle le photographe aurait procédé à des «avances». Autre protagoniste des shootings pour Gucci, Ryan Locke affirme que Testino est un «prédateur sexuel» et connu comme tel : quand il a annoncé qu’il allait passer un casting avec le photographe,«tout le monde a commencé à faire des blagues du genre "serre bien ta ceinture"». C’est par un Testino en peignoir qu’il aurait été accueilli. Et, la prise de vues pour Gucci venue, le photographe aurait fait en sorte de se retrouver seul avec lui, le dernier jour : «Il ferme la porte à clé. Puis il rampe sur le lit, me monte dessus et dit "je suis la fille, tu es le garçon". Je lui ai répondu se barrer. Je lui ai jeté la serviette à la figure, me suis rhabillé, et j’ai filé.»

Accusations d’attouchements

Hugo Tillman a, lui, été un des nombreux assistants de Mario Testino avant de devenir lui-même photographe. Il décrit au New York Times des demandes de massage de la part de Testino, pendant les prises de vues. Des tentatives de l’embrasser aussi. Voire, lors d’un déplacement professionnel, une agression : Mario Testino le faisant, selon le témoignage de Tillman, venir dans sa chambre, le poussant sur le lit et lui montant dessus en l’immobilisant de ses bras. La séquence aurait été interrompue par le frère du photographe. Deux autres assistants, cette fois anonymes, affirment avoir fait l’objet de masturbation ou d’attouchements. D’autres témoins confirment une hypertactilité à connotation sexuelle.

 

Bruce Weber et Mario Testino, via leurs avocats, se sont dits «choqués par ces affirmations».

msn.com

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Justice pour Adam Kizer et les jeunes LGBT

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Justice pour Adam Kizer et les jeunes LGBT

Ce fonds légal a été établi au nom d'Adam Kizer, un adolescent bisexuel de Sonoma, qui a mis fin à sa propre vie après avoir subi des tourments constants et du harcèlement incontrôlé par ses camarades de classe. 

L'intimidation par les pairs est une crise persistante pour les jeunes à l'échelle nationale. «Les jeunes lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres (LGBT) et ceux perçus comme LGBT courent un risque accru d'intimidation» (StopBullying.gov). Nous reconnaissons le potentiel de cette affaire à exercer une influence positive sur les écoles publiques et privées de la maternelle à la 12e année afin de mieux protéger les LGBTQ + et les autres élèves marginalisés.

Comme nous l'avons vu trop souvent, un simple faux pas ou une simple tentative de harcèlement entre pairs peut avoir des conséquences déchirantes et irréparables pour les jeunes. Par conséquent, il est crucial que les administrateurs et les enseignants, qui sont chargés de protéger les élèves dans les écoles, commencent à prendre rapidement des mesures pour traiter les signalements et les signes d'intimidation.  

C'est l'espoir sincère que, grâce à ce canal légal, l'histoire d'Adam suscitera des changements de politique nécessaires pour les écoles aux niveaux local et fédéral. 

Nous vous encourageons à vous joindre à notre cause en faisant un don qui aidera notre équipe juridique à demander des comptes et à ouvrir un dialogue sur ces questions, tout en défendant le changement progressif nécessaire vers le statu quo.

Nous considérons l'histoire d'Adam comme notre guide pour renforcer et élever les droits et les protections pour les jeunes LGBTQ +. Nous demandons l'aide de notre communauté afin que nous puissions mener à bien notre désir de créer un meilleur avenir pour nos jeunes. 

Justice pour Adam Kizer et les jeunes LGBT

La mort d'un adolescent bisexuel de la vallée de Sonoma qui s'est suicidé après des années d'intimidation a suscité une discussion communautaire sur le comportement émotionnellement cicatriciel tout en soulevant des questions au sein de sa famille sur la façon dont il a été traité.

Adam Kizer, un étudiant en deuxième année de 16 ans à Sonoma Valley High School, est décédé samedi à l'hôpital après avoir été retiré de la vie, a déclaré sa famille.

Il s'est pendu quatre jours plus tôt et n'a pas répondu aux efforts de sauvetage, a déclaré son père, William Kizer.

L'aîné Kizer a déclaré que son fils avait été la cible d'intimidation depuis l'école primaire dans le Wyoming, où d'autres enfants l'ont lié et l'ont versé de l'essence sur lui. L'abus a continué à Sonoma après que la famille y ait emménagé en 2011, avec des étudiants de Sonoma Valley High qui ont choisi l'adolescent légèrement construit avec des cheveux hirsutes, l'encourageant à se suicider, a dit le père.

 

Il avait déjà tenté de se suicider et souffrait de dépression et de stress post-traumatique, a dit son père.

"C'est la pire douleur que vous puissiez jamais imaginer", a déclaré le père.

Lors d'un spectacle de soutien communautaire, environ 200 personnes ont assisté à une veillée dimanche soir au Sonoma Plaza. Des sanctuaires improvisés ont vu le jour dans un parc près de l'école ainsi que sur le campus, où les étudiants passaient les examens finaux avant la fin de l'année scolaire.

 

Selon les défenseurs, les adolescents gais, bisexuels et transgenres sont 30% plus susceptibles de tenter de se suicider. Ed Ness, coprésident de la section des parents, des familles et des amis des lesbiennes et des homosexuels d'Oakland / East Bay, a déclaré que l'intimidation à l'école, à la maison ou en ligne peut mener à des sentiments extrêmes de désespoir.

«Très souvent, les enfants ne sont pas assez mûrs pour réaliser ce qu'ils disent et ce qu'ils font peut avoir un effet d'entraînement sur leurs camarades», a déclaré Ness.

Kathleen Hawing, directrice de la Haute école de Sonoma Valley, a déclaré que les enseignants tenaient des discussions en classe et que des conseillers étaient présents pour les aider à faire leur deuil. L'école a informé les élèves qu'Adam Kizer était en vie la semaine dernière.

Hawing a dit qu'elle n'avait pas entendu dire que Kizer avait été victime d'intimidation. Elle a appelé la «responsabilité collective» du corps professoral et des étudiants pour aborder le problème si cela devait se produire.

"C'est juste une perte tragique", a déclaré Hawing. "Nous travaillons à travers."

L'enseignant d'art Aaron Anderson, qui conseille le campus Gay-Straight Alliance, a déclaré que Kizer faisait partie des 20 à 25 membres du club. Il a pris part à des rassemblements à l'heure du déjeuner chaque jeudi et a considéré le groupe comme un endroit où il pourrait être soutenu et se sentir plus à l'aise, a déclaré Anderson.

Anderson a également déclaré qu'il n'était pas au courant que Kizer avait été victime d'intimidation. En général, le club a été bien reçu par d'autres étudiants sur le campus, a-t-il dit.

"Mais vous ne pouvez pas être partout à la fois", a déclaré Anderson. "Je ne sais pas vraiment ce qu'il vivait."

Le père de Kizer a dit que son fils avait été choisi pour être différent depuis qu'il était un jeune garçon. Quand son fils avait 8 ou 9 ans et que la famille vivait à Newcastle, Wyo., Kizer a dit que le garçon avait été attaché à un arbre par d'autres enfants et que du gaz avait été versé sur lui.

"Ils allaient l'allumer en feu", a déclaré son père. "Adam a pu s'enfuir."

Aucune arrestation n'a jamais eu lieu, en partie parce que la police a qualifié de lent un des coupables, a-t-il dit.

Quelques semaines après avoir déménagé à l'ouest de Sonoma où ses parents ont grandi, Kizer s'est battu avec des tyrans à l'école primaire Adele Harrison, a été arrêté et a été expulsé plus tard de l'école, a dit son père.

Kizer a été enlevé à ses parents, a passé les deux années suivantes dans le système de justice pour mineurs et a été placé dans un foyer de groupe, a dit le père. Il est rentré à la maison en 2013 et s'est inscrit cette année à l'école secondaire de Sonoma Valley, a dit son père.

Kizer jouait de la basse dans un groupe de heavy metal, portait un jean skinny et suivait des cours de kickboxing. Une photo de Facebook le montre ensanglanté mais souriant après s'être sparré avec quelqu'un.

 

Il y a environ six mois, il est sorti bisexuel, a dit son père. Une photo postée sous son nom sur sa page Facebook le 21 mai le montre tenant un drapeau arc-en-ciel, accompagné de la légende «LGBT pride! Bisexuel et fier. "

Comme sa dépression a continué, il a commencé à se couper les poignets et a tenté de se suicider une douzaine de fois, a dit son père.

"Je ne pense pas que le garçon a passé une semaine entière sans que quelqu'un ne lui parle", dit son père. "Ils lui diraient 'Tu devrais te tuer.' "

Il a commencé à vivre une partie de la semaine au Valley of the Moon Children's Home, continuant à aller à l'école et à passer ses week-ends à la maison, a dit son père.

Le 17 mai, Kizer a fait une autre tentative de suicide, lui coupant les poignets et le visage. Son père a dit que les adjoints du shérif l'ont emmené pour une évaluation de santé mentale, mais les fonctionnaires du comté ont déterminé qu'il n'était pas un risque et l'ont libéré, il a dit.

 

Puis le 26 mai, après avoir rendu visite à la maison de sa grand-mère à Sonoma, où il gardait un chiot de 4 mois, Kizer lui a attaché une ligne de pêche ou une corde au cou et s'est effondré, a dit son père. Les membres de la famille ont essayé de le ranimer mais n'ont pas pu le sauver.

Son fils avait un esprit charitable et cherchait souvent des moyens d'aider les gens, a dit son père. Il s'est inscrit pour devenir donneur d'organes lorsqu'il a obtenu son permis de conduire. Ses organes ont été utilisés pour aider trois personnes confrontées à des maladies graves, a déclaré son père.

Son père blâme les responsables de l'école, de la justice pour mineurs et de la santé mentale pour la mort de son fils. Il a dit que s'ils avaient fait un meilleur travail d'intervention dans l'intimidation et aidé Adam avec ses problèmes au lieu de créer plus pour lui, son fils pourrait être en vie aujourd'hui.

Kizer envisage une action en justice d'une sorte ou d'une autre.

"Il était mon meilleur ami," dit Kizer, sa voix craquant d'émotion. "Je ne peux toujours pas croire qu'il est parti."

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Ghana: Maman a dit à la foule de battre sa fille lesbienne

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Ghana: Maman a dit à la foule de battre sa fille lesbienne

Poursuivis par des hommes armés de machettles les LGBTI du Ghana révèlent une extrême persécutiones 

Une mère a dit à une foule de battre sa fille lesbienne et sa petite amie au Ghana.

Les LGBTI dans le pays d'Afrique de l'Est ont révélé une extrême persécution, discrimination et abus.

Même si certains responsables ghanéens ont publiquement appelé à la fin de la violence contre les personnes LGBTI , le pays criminalise toujours l'activité homosexuelle.

Les hommes brandissent des machettes pour chasser les personnes LGBTI des villages. Les femmes et les hommes sont violés et sentent qu'ils ne peuvent pas le dire à la police. Les personnes LGBTI sont agressées pour les «guérir» de leur sexualité.

Human Rights Watch a exposé ces histoires dans un rapport de 72 pages montrant comment les personnes LGBTI au Ghana ont une «citoyenneté de seconde classe».

Ghana: Poursuivi par des machettes, violé et battu par une foule

Une jeune femme a dit que sa mère soupçonnait qu'elle était en couple avec une autre femme.

La mère a organisé une foule et leur a dit de la battre ainsi que sa petite amie en mai 2016.

Les deux femmes ont ensuite été forcées de fuir le village.

Un homme, à Nima, Accra, a été brutalement agressé par la foule, membres d'un groupe d'autodéfense, parce qu'ils soupçonnaient qu'il était gay.

Et une jeune femme ne peut pas retourner retrouver sa fille de deux ans après avoir été chassée d'un village par des hommes armés de machettes.

"Le pasteur a dit que je devais tout confesser avant de mourir"

Pearl, une femme de 30 ans, a été convoquée à une réunion dans sa ville avec le directeur général du district.

«J'ai été emmenée dans la salle de conférence et asseoir au milieu d'une cinquantaine de personnes», a-t-elle dit.

«Ils m'ont demandé si j'étais lesbienne et j'ai dit non.

Un policier m'a donné un coup de pied avec sa botte sur la bouche, il m'a dit que je ne devais pas parler. J'ai commencé à saigner.

'Alors tout le monde a commencé à me battre. Ils m'ont emmené dehors, me traînant et me battant en même temps.

«Un jeune garçon a mis un pneu de voiture autour de mon cou et a versé de l'essence sur mon corps, prêt à me brûler.

Le pasteur a dit que je devrais tout confesser avant de mourir.

L'interdiction des homosexuels entraîne une persécution accrue

Beaucoup de femmes gaies et bi confessaient qu'elles étaient mariées de force. Certains sont «violés» pour les «guérir».

Quand la famille d'une jeune fille a suspecté qu'elle était gay, ils l'ont emmenée dans un camp de prière où elle a été sévèrement battue pendant un mois pour la «détourner» de sa sexualité «déviante».

Les hommes gais sont attirés dans des situations compromettantes et ensuite attaqués, comme l'indique l'un des exemples.

Felix, un jeune homme, a déclaré avoir été violé par un homme qu'il avait rencontré sur les réseaux sociaux. Il n'a pas signalé le viol car il craignait d'être arrêté pour homosexualité.

Plusieurs personnes dans le rapport, 'Pas le choix mais de refuser qui je suis': Violence et Discrimination contre les personnes LGBT au Ghana ', a déclaré que la loi criminalisant l'activité homosexuelle signifie que les Ghanéens continueront à faire face à la violence et la discrimination.

La vie des LGBT au Ghana

Barrière à la justice

HRW a constaté que la crainte des personnes LGBTI est que la loi pourrait être utilisée contre eux, combinée avec la stigmatisation sociale, a servi d'obstacle à la recherche de la justice.

"Avoir une loi sur les livres qui criminalise les comportements homosexuels consensuels des adultes contribue à un climat dans lequel les personnes LGBT sont souvent victimes de violence et de discrimination", a déclaré Wendy Isaack, chercheuse sur les droits LGBT à HRW.

"Les déclarations homophobes de responsables gouvernementaux locaux et nationaux, d'anciens traditionnels et de hauts responsables religieux fomentent la discrimination et, dans certains cas, incitent à la violence".

Edwin Sesange, défenseur des droits des LGBTI en Afrique, est d'accord.

"Ce rapport met une ombre sur sa démocratie et son respect de la vie humaine", a-t-il déclaré à Gay Star News.

«Un pays ne peut pas s'enorgueillir de la modernité en s'accrochant à des lois coloniales anti-LGBTI discriminatoires et dépassées.

"Il est temps de conjuguer nos efforts pour faire tomber ces lois".

Que ce passe t-il après?

Le rapport a constaté qu'à certaines occasions, le Service de police du Ghana avait réagi de manière appropriée aux abus contre les personnes LGBT. La CHRAJ a également mis en place un système en ligne pour enregistrer les allégations de discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre. Il a traité 36 cas.

Le HRW a déclaré que le gouvernement du Ghana devrait abroger la disposition spécifique de la loi sur les infractions pénales qui rend le sexe homosexuel illégal. L'organisation a appelé le gouvernement à agir rapidement pour protéger les personnes LGBT contre toutes les formes de discrimination et de violence.

Il a déclaré que les autorités ghanéennes devraient également engager un dialogue avec la communauté LGBTI afin de mieux comprendre leurs besoins. Le gouvernement ghanéen devrait également se concentrer sur les formes croisées de discrimination qui affectent les femmes gays et bisexuelles. Il doit veiller à ce que les mesures législatives et politiques nécessaires soient prises pour assurer leur sécurité, leur dignité et leur égalité.

"Les Ghanéens LGBT devraient bénéficier de la même protection du gouvernement que tout le monde", a déclaré Isaack.

"Et le gouvernement devrait travailler pour lutter contre la stigmatisation qui soumet les gens à la violence dans leurs propres maisons, l'endroit où ils devraient se sentir plus en sécurité."

 

C.L.

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83% des Russes estiment que les relations homosexuelles sont répréhensibles

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83% des Russes estiment que les relations homosexuelles sont répréhensibles

Un nouveau sondage révéle que les opinions et attitudes homophobes se sont accrues en Russie ces denières années

Le pays s'est radicalement opposé aux droits des LGBT au cours de la dernière décennie sous l'influence croisée de Vladimir Poutine, de l'Église orthodoxe russe et des milices ultra-nationalistes.

Vladimir Poutine a promulgué en 2013 une loi dite "anti-propagande homosexuelle" interdisant la "propagande des relations sexuelles non traditionnelles", qui a été utilisée pour étouffer toute manifestation publique d'homosexualité ou de soutien aux droits LGBT.

La législation a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme, qui y voit l'étouffement de toute dissidence sur les questions LGBT, tout en conduisant à une augmentation de l'extrémisme anti-LGBT.

Des sondages, publiés cette semaine dans le Moscow Times, révélent que les opinions sur les homosexuels atteignent un niveau élevé d'intolérance dans le pays.

Une étude menée par l'agence de sondage indépendante russe Levada Center indique que 83% des personnes interrogées considèrent qu'il est "toujours répréhensible" ou "presque toujours répréhensible" que deux adultes aient des rapports homosexuels.

Cela représente une augmentation drastique par rapport à 1998, où seulement 68% considéraient les relations homosexuelles comme inacceptables, et à 2008, où 76% pensaient de même.

Au total, 69% des personnes interrogées ont déclaré que l'homosexualité était "toujours" inacceptable, 14% "presque toujours" inacceptable, 5% "parfois" inacceptable et 8% jamais inacceptable.

Alors que les sondages précédents avaient montré que les jeunes étaient plus susceptibles d'être tolérants envers les relations homosexuelles, ce n'est plus le cas - les jeunes Russes ayant le même niveau d'opinions homophobes que les Russes plus âgés.

Le sondage, a été réalisé sur un échantillon de 1.600 personnes dans 48 régions russes du 15 au 20 décembre 2017.

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Temoignage de La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester

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Temoignage de La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester

La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester, a décrit l'intrusion de la presse dans leurs vies après l'attaque.

Le beau-père de l'activiste gay Martyn Hett, tué lors de l'attentat à la bombe de Manchester l'an dernier, a dénoncé l'intrusion de la presse.

S'exprimant sur Radio 4, il dit que des journalistes ont raconté aux soeurs adolescentes de Martyn Hett sa mort à leur domicile pendant qu'il était dehors. Stuart Murray est allé à l'arène où l'attentat d'un kamikaze a frappé le concert d'Ariana Grande. Il voulait savoir si son beau-fils était en sécurité.

La famille de Hett n'était pas la seule à faire face à l'intrusion de la presse dans le sillage de l'attaque.

Une étude est en cours sur la façon dont la deuxième plus grande ville du Royaume-Uni a réagi à l'attaque terroriste. Il a tué 22 personnes et blessé plus de 100 personnes. L'examen a entendu des preuves troublantes de l'intrusion de la presse dans les familles des victimes à la suite de l'attaque.

«Si vous imaginez que vous êtes à la maison à regarder la télévision, et que vous réalisez que votre être cher a disparu. Alors la seule façon d'obtenir des nouvelles est de se diriger vers le stade - alors vous y allez. Nous sommes partis ne sachant pas si Martyn se présenterait chez lui. Nous avons laissé nos filles adolescentes chez nous, ce qui, selon vous, serait un havre de sécurité », a déclaré Murray à Radio 4.

Murray dit que les enfants ont été informés que Hett était mort par des journalistes. Cela s'est produit même si la police n'a pas confirmé sa mort avant 22 heures plus tard ce jour-là.

«Pendant que nous étions en train d'essayer de trouver des nouvelles de Martyn, des journalistes étaient chez nous en train de frapper à notre porte et d'offrir leurs condoléances à nos enfants.

Martyn Hett, 29 ans, originaire de Stockport, était l'une des 22 personnes tuées dans l'explosion de la bombe le 22 mai.

Hett était une figure prolifique sur Twitter et le défenseur des droits LGBTI.

«Martyn était l'icône de nos vies», a déclaré sa famille dans un communiqué lors de ses funérailles . "Alors qu'ils ont enlevé la vie à Martyn, personne ne peut, et ne voudra jamais, prendre Martyn hors de nos vies."

Aujourd'hui, un rapport d'étape sur l'attentat à la bombe suggère maintenant que les organismes publics devraient adopter une charte proposée par une révision dans le désastre du stade de football de Hillsborough.

La charte viserait à protéger les familles confrontées à une perte dans une tragédie publique.

Martyn Hett était un 'superfan' de Mariah Carey

Quand Mariah Carey a entendu les nouvelles de Martyn, elle a  partagé un hommage Instagram sincère . Le chanteur de Loverboy a partagé le message aux fans avec une photo de Martyn portant fièrement un T-shirt de l'ère arc-en-ciel.

Elle a écrit: "Dévastée d'apprendre que l'une des victimes à Manchester faisait partie de la #Lambily. RIP Martyn Hett. '

Temoignage de La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester

Elle a ajouté: «Nous chérirons votre mémoire pour toujours. Sa famille et toutes les familles touchées sont dans mes pensées et mes prières. MC. '

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Mantes-la-Ville : une pièce sur l’homosexualité et le sida soutenue par la mairie FN

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Mantes-la-Ville : une pièce sur l’homosexualité et le sida soutenue par la mairie FN

C’est une comédie musicale atypique que propose, ce week-end, la salle Jacques-Brel de Mantes-la-Ville. Les spectateurs pourront découvrir à deux reprises la comédie musicale « Rent ». Jouée par des comédiens locaux, cette pièce est adaptée d’une création américaine du même nom, jouée pendant plusieurs années à New York. Elle évoque des amours homosexuelles contrariées par l’arrivée du sida.

En dépit de ces thèmes sensibles, la municipalité FN de Mantes-la-Ville a soutenu l’organisation de l’événement à la salle Jacques-Brel. Les artistes ont même pu y établir résidence pendant plusieurs jours. « La mairie a été très investie et à vrai dire, on ne s’y attendait pas vraiment », confie un organisateur.

Samedi à 20 h 45 et dimanche à 15 heures à la salle Jacques-Brel, 2, rue des Merisiers. Tarif : 12 €. Renseignements au 01.30.98.55.46.

 

.leparisien.fr

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Le premier prince indien ouvertement gay va construire un centre LGBTQ au pied de son palace

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Le premier prince indien ouvertement gay va construire un centre LGBTQ au pied de son palace

Alors qu'en Inde, la communauté homosexuelle souffre encore d'une stigmatisation institutionnalisée, Manvendra Singh Gohil veut offrir un lieu de refuge et de soins à celles et ceux qui ont été chassés de chez eux pour leur orientation sexuelle.

En Inde, l'homosexualité est toujours un crime. Alors lorsqu'un prince ouvertement gay décide de dédier sa vie à la lutte pour les droits de la communauté LGBTQ, le moins que l'on puisse dire est qu'il ne manque pas de courage.

Manvendra Singh Gohil, 51 ans, est membre d’une des plus vieilles familles royales indiennes. L'homme est bien conscient que les mentalités n'ont pas encore évolué : trop nombreux sont encore les Indien-e-s qui vivent leur homosexualité dans la clandestinité et la constante crainte d'être découvert. Après avoir milité contre le sida, notamment en suspendant des préservatifs aux arbres pour encourager les rapports protégés, le prince a annoncé l'ouverture d'un centre LGBTQ sur les terres entourant son palace.

"Puisque je ne compte pas avoir d'enfants, je me suis dit 'pourquoi ne pas utiliser toute cette place pour une bonne cause ?'", a expliqué Manvendra Singh Gohil auprès de Reuters. L'objectif du centre est d'être d'offrir à la population LGBTQ un refuge, une sensibilisation aux maladies sexuellement transmissibles, des soins médicaux ainsi que des formations professionnelles. 

En Inde, les personnes homosexuelles font partie des couches les plus vulnérables de la société : chassées par leur famille, elles se retrouvent souvent sans domicile fixe. Certains couples ont même dû fuire le pays après avoir été menacés de mort. Cette défiance, Manvendra Singh Gohil en sait quelque chose : lorsqu'il a fait son coming out il y a 10 ans, des gens ont brûlé des effigies de lui dans la rue.

Celui qui a commencé par être renié par sa famille qui l'a déshérité publiquement, avant d'être accueilli à nouveau, veut aujourd'hui lutter contrer toutes les discriminations faites aux individus dont l'orientation sexuelle est jugée hors-norme. Interrogé par la chaîne YouTube "Come Out Loud", il expliquait ne pas être à la recherche de privilège mais plutôt vouloir être un activiste de l'amour.

 

http://mashable.france24.com

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Une réfugiée gay échappe de justesse à l’expulsion

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Une réfugiée gay échappe de justesse à l’expulsion

Elle risquait sa vie en retournant dans son pays en raison de son homosexualité

À quelques heures de son expulsion au Cameroun, où elle risquait sa vie en raison de son homosexualité, une réfugiée a appris qu’elle pourrait rester six mois de plus au Canada pour y déposer une nouvelle demande de résidence.

« C’est le plus beau jour de ma vie », lance Clarisse Noutchemi Lah, 42 ans, des trémolos dans la voix.

Une heure plus tôt, la femme rentrait chez elle pour faire ses bagages en prévision de son expulsion vers son pays d’origine, le Cameroun, où elle risque sa vie à cause de son homosexualité.

Encore l’an dernier, les personnes homosexuelles étaient toujours victimes de discrimination, de manœuvres d’intimidation, de harcèlement et de violences dans ce pays d’Afrique centrale, selon l’organisme Amnistie internationale.

Clarisse Noutchemi Lah est arrivée en mars 2016 au Canada, car elle fuyait la persécution.

Drame humain

Plusieurs délais provoqués par des changements d’avocats dans son dossier ont toutefois retardé sa demande d’asile. À un tel point que la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR) a finalement refusé d’entendre son appel pour infirmer une première décision négative à son endroit, affirme-t-elle.

Devant ce drame humain, l’équipe du député et ancien chef néo-démocrate

Thomas Mulcair a lancé une offensive pour lui venir en aide.

« Dès qu’elle est venue nous voir, on a su qu’il fallait l’aider. C’était une question de vie humaine », explique le député d’Outremont.

Plusieurs démarches auprès du ministre de l’Immigration du Canada, Ahmed D. Hussen, et de la Sécurité publique, Ralph Goodale, sont toutefois restées lettre morte au début.

Thomas Mulcair raconte que c’était seulement la deuxième fois en 10 ans de politique qu’on expulsait un réfugié qui courait un danger de mort dans son pays d’origine malgré son intervention.

« Lyncher, brutaliser... »

Pourtant, les preuves que la vie de Clarisse Noutchemi Lah était en jeu étaient évidentes, rappelle-t-il.

Dans un échange de textos que Le Journal a pu consulter, l’ex-mari de Clarisse Noutchemi Lah admet lui-même qu’il ne sait pas où elle pourrait se réfugier au Cameroun sans se faire « lyncher, brutaliser, violer ou même [...] tuer ».

« La dernière fois, c’était sous Stephen Harper et à ce moment, on s’était simplement fait répondre “C’est Harper, c’est comme ça” », se souvient M. Mulcair.

Mais à peine trois heures avant l’expulsion de Clarisse Noutchemi Lah, le ministre de l’Immigration du Canada a finalement appelé Thomas Mulcair pour accorder un sursis de six mois à la réfugiée.

« Je suis très reconnaissant qu’il ait pris la peine de m’appeler. C’est un geste très humain », a-t-il reconnu après avoir critiqué l’attitude des libéraux avant l’appel.

Le ministère de l’Immigration et le cabinet du ministre Hussen n’ont pas répondu aux questions du Journal par courrier hier.

journaldemontreal.com

 

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Le mariage homosexuel est désormais légal en Haïti après la décision de la Cour interaméricaine des droits de l'homme forçant les Etats signataires de l'adopter

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Le mariage homosexuel est désormais légal en Haïti après la décision de la Cour interaméricaine des droits de l'homme forçant les Etats signataires de l'adopter
Par une simple décision de la Cour interaméricaine des droits de l'homme, le mariage homosexuel est devenu légal dans de nombreux pays latino-américains relevant de sa juridiction.
 
 
Les décisions de la cour s'appliquent légalement aux pays qui ont signé la Convention américaine relative aux droits de l'homme, c'est-à-dire qui sont sous sa juridiction.
 
Certains signataires reconnaissent déjà les mariages homosexuels alors que d'autres reconnaissent les unions civiles homosexuelles.
 
Mais d'autres pays, comme la Bolivie, Cuba, la République dominicaine, Haïti, le Honduras, le Paraguay et le Pérou, ne le reconnaissent pas non plus et doivent maintenant modifier leurs lois.
 
Le tribunal a été créé par l'organisme régional, l'Organisation des États américains (OEA), et les signataires de la Convention interaméricaine des droits de l'homme sont juridiquement liés par ses décisions.
 
Pays de l'hémisphère occidental où le mariage homosexuel est légal:
 
 
Argentine
Brésil
Canada
Colombie
Mexique (certains états seulement)
Etats Unis
Uruguay
 
La décision intervient alors qu'un certain nombre de pays d'Amérique latine ont changé ou envisagent de modifier leurs lois pour permettre aux couples de même sexe de se marier.
 
Plus récemment, Michelle Bachelet, présidente sortante du Chili, a envoyé un projet de loi sur le mariage homosexuel au Congrès.
 
D'autres pays de l'hémisphère occidental, tels que l'Équateur, ont introduit des unions civiles de même sexe.
 
"Sans discrimination"

Les juges ont déclaré que les gouvernements "doivent reconnaître et garantir tous les droits qui découlent d'un lien familial entre des personnes du même sexe".
 
Ils ont également déclaré qu'il était inadmissible et discriminatoire qu'une disposition juridique distincte soit établie uniquement pour les mariages entre conjoints de même sexe.
 
Les juges ont exigé que les gouvernements "garantissent l'accès à toutes les formes existantes de systèmes juridiques nationaux, y compris le droit au mariage, afin d'assurer la protection de tous les droits des familles constituées par des couples homosexuels sans discrimination".
 
Reconnaissant la difficulté d'adopter de telles lois dans les pays où il existe une forte opposition au mariage homosexuel, ils ont recommandé que les gouvernements adoptent des décrets temporaires jusqu'à ce qu'une nouvelle législation soit adoptée.
 
Les juges ont rendu la décision en réponse à une motion présentée par le Costa Rica.
 
Le gouvernement centraméricain a demandé au tribunal de donner son avis sur l'obligation d'étendre les droits de propriété aux couples de même sexe. Le tribunal a jugé que c'était le cas.
 
Le gouvernement du Costa Rica voulait également savoir s'il devait permettre aux personnes transgenres de changer leur nom sur leurs documents d'identité. Encore une fois, le tribunal a décidé qu'il devrait.
 
La vice-présidente du Costa Rica, Ana Helena Chacón, a salué la décision de la Cour, déclarant qu'elle serait adoptée "dans sa totalité".

In : Droits de l'homme 

 

 

.hougansydney.com

 

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Quand "Nos Mensonges" dévoile la vie cachée des homosexuels en Tunisie

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Quand "Nos Mensonges" dévoile la vie cachée des homosexuels en Tunisie

Petits mensonges, on vous tient enfin!

Nés de tabous, ces petits mensonges, qui concernent ici la vie amoureuse, font partie du quotidien de beaucoup de jeunes, tunisiens et tunisiennes, qui parfois se retrouvent obligés d’inventer des histoires, afin de cacher leurs relations de couple.

Deux fois plus tabou pour les minorités sexuelles, ces derniers ayant plus de mal à vivre pleinement leurs histoires d’amour.

La plateforme “Nos Mensonges” se présente comme un journal intime collectif, où l’on déballe ses petits secrets, inventer une gastro pour s'absenter des réseaux sociaux et assister à la gay pride, prétexter les révisions pour passer la nuit chez le petit ami, etc.

Mais il y a aussi des secrets bien plus grands, bien plus pesants, entre copines imaginaires, mariages blancs et fiançailles irréfléchies. 

Amour et homosexualité, comment certains jeunes gèrent-ils leurs vies amoureuses, entre la pression familiale, sociale et parfois légale?

"Je suis certaine que beaucoup des lecteurs et lectrices se retrouvent dans les témoignages. Car en Tunisie la vie amoureuse reste encore un sujet tabou. Alors on s'arrange avec la réalité, pour ne blesser personne, pour se faciliter la vie", a souligné Sana Sbouai, la créatrice du site, au HuffPost Tunisie.

.huffpostmaghreb.com

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Alex Goude et son mari fous de joie pour leur fils Elliot

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Alex Goude et son mari fous de joie pour leur fils Elliot

LE FILS DU COUPLE EST ENFIN FRANÇAIS

Alex Goude et son mari, Romain Taillan­dier, sont fous de joie. En effet, leur fils, Elliot, bien­tôt 3 ans, a enfin obtenu sa natio­na­lité française.

En 2013, Alex Goude et son mari, Romain Taillan­dier, ont choisi de s'instal­ler à Las Vegas pour être libres d’avoir l’en­­fant qu'ils ne pouvaient pas avoir en France, puisque la GPA (gesta­tion pour autrui) n'était pas auto­ri­sée dans l'Hexa­gone. En février 2015, le petit Elliot voyait le jour. Mais l'enfant, bien qu'ayant deux papas français ne pouvait pas obte­nir la natio­na­lité en raison de sa nais­sance par mère porteuse. Depuis, les deux hommes ont bataillé pour faire chan­ger les choses et c'est sur son compte Twit­ter que Romain Taillan­dier a annoncé la bonne nouvelle : son fils est offi­ciel­le­ment Français. Pour l'occa­sion, il a posté une jolie photo de lui en compa­gnie d'Elliot, légen­dée : « Good news : Les actes de nais­sance améri­cains où figure deux papas (dès la nais­sance) peuvent désor­mais être retrans­crits partiel­le­ment à l'État Civil français ! Elliot est devenu offi­ciel­le­ment français la semaine dernière ! Merci la France ».
 
C'est en 2015, à la nais­sance de son fils, que l'anima­teur avait choisi de révé­ler son homo­sexua­lité en exclu­si­vité à Gala. « Jusqu’à vingt-cinq ans, je pensais que j’étais hété­­ro­­sexuel, j’avais du succès avec les filles, je devais me fian­­cer, avoir des enfants comme tout le monde. Puis tout a basculé », nous confiait-il. "Un jour, j’ai embrassé un homme. Le lende­­main, j’ai pleuré toute la jour­­née, sous le choc. L’his­­toire d’amour a duré six mois. J’ai à nouveau aimé des femmes et puis fina­­le­­ment mon choix s’est à nouveau porté sur un homme".
 
Depuis, le couple file le parfait amour avec le petit Elliot. À l'époque, il nous avait parlé de son souhait d'avoir un second enfant : « On n’a pas voulu savoir si Elliot est mon fils ou celui de Romain. Mais on aime­­rait avoir un second enfant et qu’il soit de l’autre papa, c’est ce qu’on a demandé au méde­­cin ». Main­te­nant que les tracas­se­ries admi­nis­tra­tives sont termi­nées, il est possible que la famille s'agran­disse rapi­de­ment.

 

 

.gala.fr

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La mort met fin au projet de deux artistes gay

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La mort met fin au projet de deux artistes gay

Elles voulaient se dire «oui» 25 fois à travers le monde dans une performance artistique pour célébrer le mariage gay, mais la maladie, terrible et foudroyante, a brisé leur rêve.

 

Couple dans la vie réelle, la Néerlandaise Julian P. Boom, 39 ans, et la Belge Fleur Pierets, 44 ans, s'étaient lancées dans une aventure qui devait les mener dans les 25 pays où le mariage homosexuel est légal.

Après New York, Amsterdam et Anvers, elles se sont mariées pour la quatrième fois à Paris le 7 novembre dernier. 
Mais «après la cérémonie, Julian a été prise de fort vertige et j'ai dû la soutenir en descendant les escaliers de l'Hôtel de Ville», raconte Fleur à l'AFP.

Quelques jours plus tard, la Néerlandaise perd connaissance. A l'hôpital, les examens révèlent qu'«elle a de nombreuses tumeurs dans la tête et autour de son coeur. Les médecins lui donnent trois mois (à vivre) durant lesquels elle perdra sa capacité à parler et à se souvenir des choses, jusqu'à ce qu'elle glisse dans le coma».

Aujourd'hui, le couple est retourné dans la maison de la mère de Fleur en France: «Vu que nous avons tout vendu pour réaliser ce projet, il n'y avait plus de maison où rentrer.» 
«Les choses vont très vite; elle a perdu complètement la mémoire et elle est incapable de bouger les lèvres - son cerveau a oublié qu'elles étaient là. Les médecins m'ont dit que chaque fois qu'elle s'endormait, il y avait un risque qu'elle ne se réveille pas», poursuit Fleur.

Poursuivre leur «Projet 22»

«C'est un cauchemar angoissant», dit-elle. 
L'idée initiale du projet était, «plutôt que de nous plaindre des quelque 170 pays où le mariage gay est interdit», de «célébrer» les pays où cela était légalisé.

Mais ce qui devait être leur première performance «publique» à deux connaît désormais une fin brutale. «Cela me brise le coeur que nous ne puissions pas continuer», regrette l'artiste belge.

Le couple est «très, très fier» d'avoir pu «toucher une audience aussi large», bien au-delà de ses espérances. 
Et Fleur a promis à Julian lors de leur dernière conversation «lucide» d'écrire un livre et d'ainsi poursuivre leur «Projet 22» - nombre auquel se sont ajoutés entre-temps l'Allemagne, Malte et l'Australie.

Une page a été ouverte sur le site du projet pour soutenir le couple dont l'assurance ne couvre pas les soins palliatifs. «Non seulement elle perd l'amour de sa vie, mais elle devra faire face à d'énormes factures quand Julian ne sera plus là», confie Bart, un ami.

«Elle va me manquer terriblement», ajoute Fleur, qui gardera ancré en elle le fait «que l'amour et l'optimisme changent la donne». «Et que j'ai eu de la chance d'avoir trouvé une femme avec qui je voulais me marier 25 fois.»

20min.ch

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