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« Goût bacon », le film qui propulse la Grande Borne dans la course aux César

Publié le par justin

« Goût bacon », le film qui propulse la Grande Borne dans la course aux César

En moins de 13 minutes, «Goût bacon» d’Emma Benestan, réalisé avec l’association 1 000 Visages, aborde la thématique de l’homosexualité dans les cités. Un scénario porté par Adil Dehbi et Bilel Chegrani, originaires de Viry-Châtillon et de Grigny.

Il y a eu la vague «Divines» en 2017, il y en aura peut-être une «Goût Bacon» en 2018. Après le succès du premier long-métrage d’Houda Benyamina, une Caméra d’or lors de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes en 2016 et trois César en 2017, l’association 1 000 Visages qu’elle a fondée en 2006 continue de propulser de nouveaux talents sous les projecteurs.

Cette année, c’est la réalisatrice Emma Benestan qui est dans la course aux César avec son court-métrage, «Goût Bacon». Un film de treize minutes, entièrement tourné à Grigny, dans le quartier de la Grande-Borne, qui aborde les thèmes de l’homosexualité, de la rumeur ou encore de la religion. L’académie des César a jusqu’à la fin du mois pour voter et sélectionner les nominés.

Un quartier sensible, une rumeur d’homosexualité et une quête d’alibi pour «sauver leur réputation». Dans «Goût Bacon», Adil et Bilel incarnent deux adolescents de la Grande Borne. Sur les réseaux sociaux, un cliché ambigu circule. Il n’en faut pas plus pour que les on-dit colportent la prétendue relation amoureuse entre les deux amis. Un bruit qu’ils vont s’évertuer à faire disparaître. Coûte que coûte.

«C’est un sujet tabou en banlieue»

«L’homosexualité est encore un sujet tabou», note Bilel, l’un des comédiens qui, comme dans le film, habite toujours à la Grande Borne. «On l’a bien vu avec le mariage pour tous, le débat a été très long, poursuit l’acteur de 17 ans. Et dans les quartiers, on ne peut pas dire que l’on en parle beaucoup… »

Avec ce film, l’équipe entend faire bouger les lignes. «Il n’y a pas que dans les quartiers que la question de l’homosexualité est taboue, fait remarquer Adil. Mais dans une cité, on est dans un milieu plus dur car la virilité entre mecs est extrêmement présente.»

«La thématique de l’homosexualité est née en discutant avec les jeunes, se rappelle la réalisatrice, Emma Benestan. C’est un sujet tabou en banlieue, j’ai voulu l’aborder sous l’angle de la comédie et en dehors des clichés machistes. C’est pour cette raison que j’ai choisi des personnages masculins sensibles, vulnérables et des filles avec un fort tempérament.»

Depuis, l’un des acteurs tourne avec Deneuve et dans une série sur Canal +

Avec cette première expérience cinématographique, les deux comédiens de 17 et 18 ans ont trouvé leur voie. «On n’avait jamais fait de cinéma avant, s’amusent-ils. D’ailleurs, on ne pensait même pas pouvoir en faire. C’est en passant devant la MJC Aimé-Césaire de Viry-Châtillon où se déroulait un atelier que le directeur nous a conseillé de participer. Il y avait le projet d’un voyage en Vendée pour découvrir les métiers du 7e art, c’est ça qui nous a poussés à nous inscrire.»

Depuis, les deux amis multiplient les castings. Adil a décroché son baccalauréat et un rôle dans la série d’Arte «Cannabis», aux côtés d’une autre révélation de l’association 1 000 Visages et du film Divines, Yasin Houicha. Il sera aussi l’affiche du film de Kheiron «Mauvaises Herbes», avec Catherine Deneuve et André Dussolier. Quant à Bilel, il court les castings... et passe son bac.

La violence contre les homosexuels «deux fois plus forte» dans les quartiers

«Dans les quartiers, la violence qui vise les homosexuels est deux fois plus forte», constate Frédéric Gal, directeur général de l’association Le Refuge, qui accompagne et héberge les jeunes gays, lesbiennes et personnes transidentitaires en situation d’errance. «Souvent, le problème est qu’ils ne peuvent en parler à personne, détaille-t-il. Ils se retrouvent isolés par le poids des charges familiales, amicales, culturelles ou encore religieuses.»

Trop jeunes pour voler de leurs propres ailes, les adolescents multiplient les stratagèmes pour faire diversion. «Il se passe alors quelque chose de très paradoxal, ajoute le représentant du Refuge. Pour dissimuler leur homosexualité, certains développent des comportements homophobes. Rejeter leur identité est un moyen de se protéger mais cela crée une double frustration».

En 2016, l’association a offert 25 643 nuitées à 229 jeunes venus de toute la France et même de l’étranger. Un chiffre qui cumule des nuits d’hôtel et 85 places en hébergement relais.

 

«On nous disait que l’homosexualité était une maladie»

Elisa, 20 ans, a quitté son quartier à cause des brimades

Ses premiers flirts, Elisa les a vécus cachés. Elle a 14 ans lorsqu’elle rencontre une jeune fille de sa cité de Montpellier. «Il a fallu que je me cache, confie-t-elle. Je m’inventais des activités pour aller la voir.» Un jour «à la salle de sport», un soir «invitée à dîner», Elisa est obligée de mentir pour s’échapper du cocon familial.

«Nous nous retrouvions dans un parc, poursuit la jeune femme aujourd’hui âgée de 20 ans. Il fallait trouver un lieu proche de la cité mais en même temps assez loin pour ne pas être repérée.» Malgré les précautions, leurs ruses sont démasquées en quelques mois. «Quand on nous a découvertes, on a été insultées, souffle-t-elle. Le harcèlement moral est devenu quotidien, puis il y a eu des violences physiques. On nous disait que l’homosexualité était une maladie, qu’il fallait nous soigner.»

Face à ce déversement de violence, Elisa finit par quitter la cité où elle a grandi. «J’ai dû vivre dans des squats avant d’être prise en charge par l’association Le Refuge, indique-t-elle. Heureusement qu’ils sont là pour nous redonner une stabilité. Aujourd’hui, le quartier, c’est terminé.»

.leparisien.fr

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Un site porno gay attaque un Wimereusien en justice

Publié le par justin

Un site porno gay attaque un Wimereusien en justice

Le 28 juin, un Wimereusien de 33 ans, comparaîtra devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer. Il est accusé d’usurpation d’identité par un producteur de films X gay.

C’est un homme «  au bout du rouleau  » qui écrivait, le 2 mars 2017, au procureur de la République de Bordeaux. Jess Royan (*) produit des vidéos porno gay pour le compte du site internet crunchboy.com, et ce n’est pas le premier courrier qu’il adresse au magistrat de sa juridiction.

Depuis quatre ans, ce Bordelais accuse T.C., un Wimereusien, de se faire passer pour un recruteur de sa société. «  La technique est la même à chaque fois. Il rencontre des jeunes sur Internet et leur fait croire qu’il travaille pour moi. Il établit de faux contrats au nom de ma marque. »

Au moins une fois, ce qui suit a été condamné par la justice : T.C. rencontre ses futures victimes dans un hôtel, se fait payer les frais, puis propose un casting, dans l’arrière-pensée de satisfaire ses appétits sexuels. Si ensuite, la victime, qui n’a plus de nouvelle du recruteur présumé, a le malheur de protester, elle reçoit en retour menaces et pressions. «  Il prenait des photos et filmait, raconte Jess Royan, qui a collecté de nombreux témoignages de victimes.Et surtout, il demandait aux jeunes d’apporter leur carte d’identité pour avoir ainsi la possibilité de retrouver leur famille ou leur employeur, à qui il envoyait les photos ou vidéos. Il a brisé des vies.  » Le tribunal de Boulogne a reconnu le Wimereusien coupable de ces faits, le condamnant à six mois de prison avec sursis.

 

« On ne demande jamais d’argent pour jouer dans un porno. C’est l’inverse »

Mais Jess Royan entend aussi obtenir réparation personnellement : «  Il y a quelques années, il est venu dans un sauna à Paris où j’organisais une soirée. Je ne le connaissais pas encore. Il m’a demandé de faire une photo avec lui. J’ai accepté naturellement. Et depuis, il montre cette photo à ses proies, comme pour prouver qu’il travaille bien chez Crunchboy.  » Le parquet de Boulogne-sur-Mer a décidé de renvoyer T.C. devant le tribunal le 28 juin. Il devra répondre d’usurpation d’identité, faux et usage de faux et appels malveillants.

Jess Royan renouvelle sa mise en garde, il n’y a qu’un seul moyen de devenir acteur porno pour sa société : «  Remplir une fiche casting sur le site. Ensuite on contacte la personne. Et on ne demande jamais d’argent pour jouer dans un porno. C’est l’inverse.  »

(*) Son pseudo dans le milieu.

.lavoixdunord.fr/

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«JeremstarGate» : un jeune homme annonce à «Libération» une deuxième plainte contre Pascal Cardonna

Publié le par justin

«JeremstarGate» : un jeune homme annonce à «Libération» une deuxième plainte contre Pascal Cardonna

Après la révélation par «l'Obs» d'une plainte pour «viol sur mineur», le proche de Jeremstar est accusé par une deuxième personne d'avoir eu une relation sexuelle tarifée à 14 ans avec elle. Son avocat annonce le dépôt d'une plainte. Cardonna rejette les accusations en bloc.

De la toile au parquet. Le «JeremstarGate» a commencé en début de semaine dernière, sur les réseaux sociaux. Une affaire de rivalité, sur fond de téléréalité, entre deux «snapchateurs» (adeptes de la plateforme d’échanges de photos et de vidéos, Snapchat), «Jeremstar» et «Aqababe». Au nom du second, une interlocutrice nous avait prévenus : «Ça part d’une histoire qui peut vous paraître infantile.» Ce n’est plus vraiment le qualificatif qui nous vient à l’esprit, au vu de la gravité des accusations, et de la tournure prise par l’affaire, devenue une guerre judiciaire entre le spécialiste de la téléréalité, Jérémy Gisclon dit Jeremstar, son ami Pascal Cardonna dit «Babybel», et les accusateurs des deux hommes.

Tout commence mard 16 janvier, quand, accusant Jeremstar de lui avoir «volé» un scoop concernant la relation entre deux célébrités de la téléréalité, le snapchateur Aqababe publie une vidéo de Jeremstar en train de se masturber. Il attaque ensuite son rival en s’en prenant à un de ses proches, Pascal Cardonna. Salarié de Radio France, ce quinquagénaire est un personnage récurrent de l’univers de Jeremstar et de ses vidéos sur Snapchat, où il apparaît sous le surnom de «Babybel». Aqababe publie des échanges scabreux que d’autres jeunes hommes auraient eu avec Cardonna. Depuis, les accusations se multiplient sur les réseaux sociaux contre Babybel, affirmant qu’il aurait eu des relations sexuelles avec des mineurs, voire se serait servi de Jeremstar pour attirer chez lui de jeunes garçons.

Une semaine plus tard, l’affaire a quitté les seuls réseaux sociaux et vire au grand déballage. Selon nos informations, Pascal Cardonna pourrait bientôt être visé par deux plaintes distinctes. L’Obs révélait ce matin qu’un jeune homme dénommé Annoir avait porté plainte contre Babybel. Contacté par Libération, le jeune homme d’une vingtaine d’années nous confirme avoir déposé plainte, lundi 22 janvier, auprès du parquet de Nîmes, contre Pascal Cardonna pour corruption de mineurs, agression de mineurs et abus de faiblesse, et contre Jérémy Gisclon pour complicité de tous ces chefs d’accusation. L’avocat d’Annoir, Me Benamghar, explique que la plainte a été «écrite et envoyée au parquet», lundi. Libération n’a pas pu joindre le parquet de Nîmes pour confirmation de l’enregistrement de la plainte.

«Pression psychologique»

«Il y aura d’autres plaintes, environ une dizaine, peut-être une vingtaine», assure Annoir à Libération. Il raconte que d’autres personnes viennent encore vers lui avec des témoignages concordants sur les pratiques illicites imputées à Pascal Cardonna. «Il faut vérifier la recevabilité» des éléments collectés par Annoir, relativise son avocat, avant d’envisager que d’autres personnes portent plainte.

Mardi 23 janvier, un nouveau plaignant s’est manifesté auprès de Libération. Un jeune homme nommé Jason a déclaré à Libération qu’il déposerait à son tour plainte auprès du parquet de Nîmes, demain ou dans les jours à venir, pour corruption de mineur et abus de faiblesse, contre Pascal Cardonna. Au téléphone, Jason affirme qu’il avait 14 ans lors de sa première rencontre avec Babybel, en 2011. Il aurait eu avec lui une relation sexuelle dont il dit qu’elle était «rémunérée». Quand nous lui demandons s’il était consentant, il répond «oui, si tant est qu’on puisse être consentant à 14 ans».

Il dit n’avoir ensuite plus jamais eu de relations sexuelles avec Pascal Cardonna. Mais celui-ci l’aurait gardé dans son «harem» pendant un certain temps, selon les mots de Jason: «Il a réussi à me manipuler, à faire que j’aille toujours dans son sens, c’était une véritable pression psychologique.» Agé aujourd’hui de 21 ans, il raconte avoir finalement «pris son indépendance» vis-à-vis de Cardonna.

«Trous noirs»

Surtout, Jason, raconte les soirées auxquelles il aurait participé, chez Pascal Cardonna. «A chaque fois, un jeune y passait, lâche Jason. Il avait toujours une cible, soit qu’il avait amenée, soit qu’il choisissait parmi les garçons qu’il nous demandait d’inviter : il se servait de nous comme appât.» Selon Jason, les «cibles» de Babybel, avec qui il aurait eu des relations sexuelles, avaient entre 14 et 16 ans.

Le jeune homme pense avoir été drogué lors de ces soirées : «Il y avait de l’alcool à chaque fois. Mais parfois on en buvait peu, et on avait des trous noirs, on oubliait ce qu’il se passait.» C’est ce qui serait arrivé à Annoir, qui se serait réveillé alors que Pascal Cardonna lui faisait, sans son consentement, une fellation, a raconté le jeune homme à l’Obs.

Les relations sexuelles étaient «souvent» rémunérées avec de l’argent, selon Jason. «Parfois» en nature : «Il nous donnait un iPhone, un iPad, ou nous promettait de rencontrer Jeremstar ou d’autres personnalités de la téléréalité», détaille l’accusateur de Pascal Cardonna. Maître Blondieau, l’avocat du jeune homme affirme à Libération que la plainte est en cours de rédaction et sera déposée «demain ou dans les jours qui viennent».

«Dévasté»

Contacté, Cardonna n’a pas répondu à nos questions. Son avocat, MeDubourd, dément la totalité des accusations, que ce soit celles portées par Annoir ou par Jason. «Mon client n’a jamais eu de relations sexuelles» avec Annoir ou avec des mineurs, explique par téléphone maître Dubourd… qui a refusé de commenter les allégations de Jason, étant donné l’absence de plainte formelle à ce jour.

Par ailleurs, Pascal Cardonna a contre-attaqué en portant lui-même plainte contre son accusateur. Selon l’avocat du salarié de Radio France, Annoir lui aurait envoyé un mail, et se serait rendu à son domicile, samedi 20 janvier au soir : «Il s’est introduit, en voiture, avec trois malabars sur le parking de la résidence de mon client.» Il y aurait eu, selon MDubourd, plusieurs voisins témoins de la scène. L’avocat explique, mardi soir, à Libération, envisager de porter plainte contre Annoir pour mise en danger de la vie d’autrui, tentative d’intrusion, et «peut-être même tentative de meurtre».

Au téléphone, Annoir nie en bloc ces accusations: «Je ne vois pas pourquoi j’aurais fait ça. On est en pleine procédure, j’attends que la justice fasse son travail.» 

Du côté de Jeremstar, on qualifie également Annoir d'«affabulateur». La conseillère en communication du spécialiste de la téléréalité affirme que son client, «dévasté» par les accusations, ne «cautionne pas, si tant est que cela soit avéré, que Pascal Cardonna ait pu se servir de lui pour inviter de jeunes hommes». Si cela a bien eu lieu, Jeremstar affirme par le biais de sa conseillère qu’il n’était pas au courant. Il a cependant pris ses distances avec Pascal Cardonna.

Comme nous l’écrivions la semaine dernière, des plaintes ont déjà été déposées par Jeremstar et Babybel. Le premier pour atteinte à l’intimité de la vie privée, à cause de la diffusion d’une vidéo de lui en train de se masturber. Une enquête a été ouverte à Paris. La semaine dernière, Pascal Cardonna avait également déposé plainte pour diffamation et atteinte à la vie privée auprès du parquet de Nîmes, où il réside.

Saisie à de multiples reprises par les différentes parties de cette affaire, c’est donc la justice qui devra établir les responsabilités des uns et des autres. Jeremstar, enfin, s’est exprimé dans la soirée dans un énième communiqué diffusé sur Twitter adressé à ceux «qui s’interrogent sur [son] silence».

 

Tard mardi soir, le spécialiste de la téléréalité a précisé sa position dans un communiqué: «Peut-être n’ai-je pas été assez clair sur ce point, mais je me désolidarise totalement de Pascal Cardonna. s’il s’avérait à l’avenir , qu’une seule - et je dis bien une seule - des ignominies qu’on lui reproche soit vraie, je m’engage solennellement à aider la justice à soutenir ses éventuelles victimes», écrit le chroniqueur de C8. Et de réaffirmer : «Je suis innocent . Je suis à bout. J'aimerais dire une fois pour toutes que le "JeremstarGate" n’existe pas. Le "CardonnaGate" existe. Aucun doute n’est possible à ce sujet désormais, mais c’est à la justice de se prononcer».

 

 

 

.liberation.fr

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Affiches "Homophobes" placardées par Act-Up à Paris : la Manif pour tous perd en cassation

Publié le par justin

Affiches "Homophobes" placardées par Act-Up à Paris : la Manif pour tous perd en cassation

En août 2013, l'association Act-Up Paris avait collé ces affiches dénonçant l'homophobie de Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous. 

La Cour de cassation a annulé définitivement, mardi 23 janvier, la condamnation de l'ex-présidente d'Act-Up Paris, Laure Pora, pour injure à l'encontre de la Manif pour tous. En cause : des affiches portant le logo de l'association opposée au mariage pour tous barrées de l'inscription "homophobes".

Lors d'une action le 4 août 2013, des militants d'Act-Up Paris avaient notamment placardé ces affichettes sur la façade de la fondation Jérôme-Lejeune (qui soutient la recherche sur la trisomie et la lutte contre l'avortement), dont la présidente de l'association anti-mariage pour tous, Ludovine de la Rochère, était salariée.

"Libre opinion"

L'emploi du qualificatif "homophobes" à l'égard de la Manif pour tous"s'inscrivait dans le débat d'intérêt général sur la loi autorisant le mariage des couples de même sexe", auquel la Manif pour tous "s'était vivement opposée" alors qu'Act-Up Paris "avait milité en sa faveur", estime la plus haute juridiction judiciaire. "Relevant d'une libre opinion sur l'action et les prises de position" de la Manif pour tous, ce terme "ne dépassait pas les limites admissibles de la liberté d'expression", conclut la Cour de cassation. La condamnation en appel de Laure Pora est annulée définitivement, la Cour n'ayant pas jugé nécessaire d'ordonner un troisième procès.

En première instance, la plainte de la Manif pour tous avait été jugée irrecevable pour un problème de procédure. La cour d'appel de Paris avait eu une appréciation différente. Elle avait condamné, en novembre 2016, l'ex-présidente d'Act-Up Paris, à verser une amende, ainsi que 800 euros de dommages et intérêts à la Manif pour tous et 1 500 euros de frais de justice. Laure Pora s'était pourvue en cassation.

"Une vraie victoire de la liberté d'expression"

"C'est une vraie victoire de la liberté d'expression et une reconnaissance que la dénonciation de 'l'homophobie' de la Manif pour tous s'inscrivait bien dans le débat général qui a eu lieu lors de l'adoption de la loi sur le mariage des couples de même sexe", réagit auprès de l'AFP l'avocat de Laure Pora à la Cour de cassation, Patrice Spinosi.

Dans un communiqué, la Manif pour tous a expliqué "qu'elle n'a jamais été mise en cause ou poursuivie pour une quelconque homophobie, pas plus que pour une insulte à l'égard de quiconque."  "Elle a au contraire toujours appelé au respect de toute personne et de l'intérêt général" mais "refuse cependant que l'on étouffe le débat sous les anathèmes et les caricatures", ajoute l'association.

.francetvinfo.fr

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À Dallas, les meurtriers homophobes frappent encore sur Grindr

Publié le par justin

À Dallas, les meurtriers homophobes frappent encore sur Grindr

À Dallas, la communauté homosexuelle est de nouveau ciblée par des assaillants. Ils utilisent Grindr pour attaquer leurs victimes à domicile.

En décembre, la police de Dallas fait face à une vague de cambriolages et attaques qui font sept victimes. Elles sont assassinées dans leur appartement, où elles sont préalablement cambriolées et battues.

Les victimes, des hommes, se répartissent sur le comté sans logique certaine, comme si rien ne les liait. Jusqu’à ce que les forces de l’ordre trouvent chacune des victimes sur le réseau de rencontres gay Grindr où les assaillants opéraient pour préparer leurs coups.

« LES GENS SONT CIBLÉS POUR LEUR ORIENTATION SEXUELLE »

Il s’agirait pour les autorités de crimes homophobes et non seulement de meurtres dans ce cadre-là. Une organisation, nommée Take Back Oak Lawn, défend le caractère homophobe des crimes. Cette dernière avait été créée il y a trois années à Dallas où la communauté homosexuelle avait subi des méthodes similaires. Dans le quartier Oak Lawn de Dallas, l’association avait face jusqu’à 12 crimes homophobes.

Aujourd’hui, la communauté se mobilise de nouveau alors que l’affaire semble se reproduire. Lee Dougherty, de l’organisation, rappelle à NBC : « Nous pensons sincèrement que ce n’est pas résultat de l’utilisation d’une app ou d’un site, ou même d’un bar ou d’un endroit où nous allons. En réalité, ça affecte malheureusement les gens sur tous les pans de leur vie. Ce qui attriste c’est de voir dans ce scénario que les gens sont ciblés pour leur orientation sexuelle.  » Depuis, Take Back Oak Lawn mène une campagne sur les réseaux sociaux pour rappeler les bonnes pratiques sur ce type d’application.

La police de son côté assure avoir placé une personne en détention alors que les enquêteurs cherchent encore à établir différents suspects. Le premier responsable détenu pourrait être un jeune homme de 17 ans, il n’aurait pas agi seul selon les enquêteurs. En attendant le dénouement de cette affaire, les forces de l’ordre utilisent Facebook pour sensibiliser les jeunes gens aux dangers des applications de rencontres. Le département de la police de Dallas écrit : « Durant le mois de décembre 2017, sept victimes ont été cambriolées et attaquées à Dallas, leur localisation avait été trouvée à cause de l’utilisation de l’application de rencontres Grindr  ».

 

numerama.com/

 

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Une plainte pour "viol sur mineur" déposée contre un proche de Jeremstar

Publié le par justin

Une plainte pour "viol sur mineur" déposée contre un proche de Jeremstar

Ce lundi 22 janvier, Annoir a déposé plainte pour viol aggravé sur mineur, corruption sur mineur, atteinte sexuelle sur mineur, recours à la prostitution de mineur, le tout sous aggravation de faits commis en bande organisée. Une plainte contre Pascal Cardonna, proche de Jeremstar, mais aussi contre Jeremstar lui-même, pour complicité. Annoir est au cœur du "Jeremstargate", qui secoue le web ces derniers jours. On rappelle le contexte : Jerémy Gisclon, alias Jeremstar, est devenu "célèbre" auprès des ados et des pré-ados en montrant ses fesses sur le net et les plateaux télé, en se filmant tout le temps, partout, et en dévoilant les secrets intimes des candidats de la téléréalité, qu’il reçoit nu dans sa baignoire. Des internautes l’accusent depuis quelques joursde servir d’appât pour des soirées très hot avec des adolescents, chez son ami Pascal Cardonna, dit "Babybel".

"Tu veux venir à une soirée super-cool ?"

Annoir est allé à des soirées chez Babybel. Les photos qu’il nous montre, dans le café ou nous l’avons rencontré, en témoignent. "C’était il y a trois ans. J’avais 15 ans, j’étais en seconde au lycée Louis-Feuillade, à Lunel. Un copain m’a demandé : 'Tu veux venir à une soirée super-cool ? Il y aura Jeremstar !' Voir Jérémy en vrai ? C’était 'waouh'", explique Annoir, en écarquillant ses jolis sourcils. Waouh, l’appartement avec sa vue sur le golf, la piscine, sa terrasse avec lampes extérieures... waouh le repas, le rosé et les mojitos maison qui coulent à flots, waouh tous les jeunes garçons qui sont là, eux aussi, pour voir la star. Moins 'waouh' Babybel, quadragénaire rondouillard et chauve, qui au fur et à mesure qu’il s’alcoolise, raconte Annoir, "se fait plus pressant" :

"Il devenait très grossier. Il m’a dit que si je voulais revenir à ses soirées, il fallait passer dans son lit. Il me promettait en échange de m’aider dans la vie. Mais je n’avais pas du tout envie. Dans la nuit du 16 au 17 février 2016, je ne sais pas ce qui s’est passé, je me suis réveillé dans sa chambre, il était en train de me faire une fellation. Je me suis défendu, je suis parti, en état de choc. Il était 4 heures du matin, j’ai marché le long de la route jusqu’à la gare de Nîmes. J'ai attendu le premier train en chialant."

Dans la plainte, il est dit explicitement qu’Annoir soupçonne Monsieur Pascal Cardonna de l’avoir "drogué au GHB ou autre drogue".

Il est dit aussi qu'au cours de cette soirée, Jeremestar était bien présent :

"Pascal Cardonna n'a eu de cesse d'user de la présence complice de Jéremy Gisclon pour imposer à Annoir S. de nombreux attouchements sexuels et l'inciter de manière répétée et insistante à prendre part à une activité sexuelle avec lui"

Annoir raconte qu’il n’est jamais retourné chez Pascal Cardonna depuis ce jour. "Le pire a été de le cacher à tout le monde. Au lycée, on me disait : 'Tu ne vas plus chez Pascal ?'". Impossible d’en parler à ses parents. Il dit qu’il a appelé un célèbre magazine people, que la rédactrice en chef n’a pas donné suite. Sa plainte le relate.

Le lycéen, devenu étudiant en droit, garde pour lui son histoire. Jusqu’au 14 janvier dernier. Jusqu’à ce qu’un twitto, Aqababe, sorte ses premiers documents sur Jeremstar et Pascal Cardonna. Annoir se déchaîne alors sur les réseaux sociaux, se transforme en machine de guerre numérique. Cherche des archives sur le web, rappelle les anciens copains passés par ces soirées, reçoit des "dossiers", comme il dit, qu’il publie en partie sur Snapchat et Twitter. Quand on dit dossier, de quoi parle-t-on ? De vidéos de ce genre :

 

Ou de discussions Facebook de ce type : 

Une plainte pour "viol sur mineur" déposée contre un proche de Jeremstar

Reclus depuis le début de cette affaire, Jeremy Gisclon est "effondré" selon son avocate, Me Weill-Raynal. Il a porté plainte. Et dans un communiqué, a expliqué : "Je peux d'ores et déjà dire avec la plus grande fermeté que je n’ai jamais accepté et n’accepterai jamais que quiconque se prévale d’une quelconque proximité avec moi pour obtenir quoi que ce soit. [...] D’une manière générale, l’idée que des jeunes gens, parce qu’ils ont de l’affection pour mon personnage public, puissent se trouver confrontés à des actes de prédation sexuelle m’horrifie". Pascal Cardonna quant à lui n’a pas souhaité répondre à nos questions.

"J’ai porté plainte pour diffamation et atteinte à la vie privée", nous a-t-il écrit par texto.

Sur les réseaux sociaux, Annoir a lancé un appel aux "victimes". L’appel a dû être fructueux, car son avocat Me Benamghar dit avoir aujourd'hui six autres dossiers sous le coude. Il nous explique aussi avoir reçu ce lundi 22 janvier, jour du dépôt de la plainte d’Annoir, "plus de 70 appels anonymes de menaces, me demandant d’arrêter la procédure". Mais ça, c’est un détail.

nouvelobs.com

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LGBTI au Cameroun : Des soldats attaquent. Bilan : 3 blessés, 1 mort

Publié le par justin

Attaqué par des militaires à Garoua, Hassan Mouktar est mort à l’hôpital. (Photo de l’Association jeunes solidaire de Garoua)

Attaqué par des militaires à Garoua, Hassan Mouktar est mort à l’hôpital. (Photo de l’Association jeunes solidaire de Garoua)

En réponse au vol du téléphone d’un militaire du Bataillon Intervention Rapide (BIR), un raid se déclenche et laisse trois personnes LGBTI blessés graves et un mort sur le carreau
 
Garoua, région musulmane située au Nord du Cameroun, reste un lieu très homophobe et encrée dans sa culture ainsi que dans ses us et coutumes.
 
C’est la région siège de l’Association jeunes solidaire de Garoua (AJSG), organisation identitaire travaillant avec les personnes LGBTI. Présente sur les lieux depuis plus de cinq ans déjà, AJSG affirme au travers de son représentant :
« Aucune pitié n’est faite aux homosexuels dans cette partie du pays. Entreprendre son coming out, c’est creuser sa propre tombe. »
 
Au regard de cette situation éprouvante, le hot spot dénommée « Populaire » demeure le point de rassemblement des personnes LGBTI rejetées et repoussées tant par leur famille que par la population en général.
 
En date du 09 janvier 2018 aux environs de 20 heures, alors qu’un militaire du BIR est victime d’une agression dans ce coin de la ville où il perd d’ailleurs son téléphone portable. Il va rapidement alerter ses collègues et ensemble décident de venger leur frère d’arme.
À leur arrivée sur les lieux, ils se dirigent vers le principal snack bar du coin qui porte le nom de la rue « Le Populaire » où ils commencent avec furie à bastonner tout le monde sans exception.
 
Ayant remarqué une table très discrète et retirée, ils avancent vers elle en pointant du doigt ses occupants qui ne sont autres que quatre homosexuels. Cette table où étaient installés les quatre homosexuels était la cible à atteindre. À l’immédiat, les choses se déroulent si vite qu’on constate juste une personne allongée au sol se tordant de douleur et les trois autres gravement blessées. L’un d’eux a d’ailleurs perdu son œil dans l’attaque.
Les militaires ayant pris la fuite, les quatre homosexuels sont conduits à l’hôpital où malheureusement Hassan Mouktar rend l’âme pendant que les trois autres sont toujours sous soins intensifs jusqu’à ce jour.
 
Aucune action concrète n’a encore été entreprise malgré la remontée d’informations auprès de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL), des autorités de force de maintien de l’ordre et des chefs traditionnels.
 
La famille de la victime ne veut pas que cette affaire soit suivie. D’obédience musulmane, elle affirme qu’il s’agit tout simplement de la volonté d’Allah.
 
Jacks Oke, l’auteur de cet article, est un militant pour les droits LGBTI au Cameroun qui écrit sous un pseudonyme.

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Un réfugié gay contraint de s’excuser à la télé pour avoir «déshonoré» la Tchétchénie

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Un réfugié gay contraint de s’excuser à la télé pour avoir «déshonoré» la Tchétchénie

Movsar Eskarkhanov, un réfugié gay qui a fui en Allemagne, a dit qu’il a été obligé de s’excuser à la télévision pour avoir « déshonoré » la Tchétchénie en parlant de la violence contre les homosexuels qu’il a subie dans son pays d’origine.

Eskarkhanov, 28 ans, a fait l’objet de différents articles en entrevues en septembre dernier sur les violences anti-homosexuelles auxquelles il a été confronté en Tchétchénie et dans la communauté des réfugiés en Allemagne. Il a raconté comment il avait été kidnappé et chanté par quelqu’un qui se faisait passer pour un autre homosexuel en ligne, comment il avait été agressé sexuellement par la police tchétchène et comment il craignait que sa famille l’empoisonne quand la police l’avait laissé partir.

L’offre d’asile d’Eskarkhanov a été refusée et, peu après l’article du Time, il a disparu.
En novembre, il est réapparu dans les médias dans une interview sur Grozny TV, une chaîne de télévision d’Etat en Tchétchénie. Il a été présenté comme souffrant de maladie mentale indiquant qu’il a inventé son histoire sous l’influence de médicaments contre l’épilepsie. Il a également pointé du doigt le Time pour l’avoir forcé à inventer l’histoire afin de « déshonorer la Tchétchénie ».

« Je demande par conséquent le pardon du peuple tchétchène, des dirigeants de la Tchétchénie et des Tchétchènes vivant dans le Caucase du Nord et en Europe », a-t-il dit, selon une traduction fournie par le site letton Meduza. Le correspondant qui a interviewé Eskarkhanov a demandé aux téléspectateurs : « Quels sont les objectifs du Time et des autres médias occidentaux? Qui a profité du fait de l’avoir exposé sous un jour défavorable, noircissant son honneur et l’honneur de tout le peuple tchétchène ?

Depuis que le journal russe Novaya Gazeta a signalé des centres de détention utilisés pour emprisonner et torturer des homosexuels et des hommes bisexuels, où certaines victimes ont été torturées à mort, des informations sur la violence homophobe ont été diffusées par des groupes de défense des droits de l’Homme et d’autres médias.

Une partie de la réponse du gouvernement tchétchène a été de prétendre qu’il s’agissait d’une « attaque massive d’informations » conçue pour salir l’image de la Tchétchénie. On n’a jamais expliqué pourquoi les médias occidentaux se souciaient autant d’humilier la Tchétchénie, un pays que peu d’Américains peuvent trouver sur une carte. L’autre partie de la réponse officielle, cependant, contredit la première : si la Tchétchénie essayait de se débarrasser des homosexuels, cela serait justifié.

Cette semaine, Eskarkhanov a déclaré qu’il avait été forcé de s’excuser à la télévision nationale. Il a déclaré à la télévision russe RTVi que Grozny TV menaçait indirectement sa famille s’il continuait à s’exprimer. « Ils ont dit que je dois d’abord penser à ma famille. On m’a aussi dit que si je continuais à parler, j’aurai des problèmes », a-t-il dit.

Human Rights Watch critique depuis longtemps l’utilisation par le dictateur tchétchène Ramzan Kadyrov d’excuses forcées à la télévision Grozny pour réprimer la dissidence. Les activistes et les journalistes qui critiquent son gouvernement finissent souvent par s’excuser d’avoir « menti » ou d’avoir fait une « erreur » après avoir été informés que c’est le seul moyen de protéger leur famille. 

 

Sources : Human Right Watch

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Le prédateur sexuel gay et escroc restera en prison

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Le prédateur sexuel gay et escroc restera en prison

Un trentenaire homosexuel utilisait Internet pour escroquer et agresser de jeunes victimes. L’une d’elles est originaire de Chambray-lès-Tours.

Rennes (Ille-et-Vilaine)

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a décidé de maintenir en détention un homme de 30 ans qui contactait de jeunes hommes par Internet afin d’obtenir des faveurs sexuelles et de leur voler leur Carte bleue.

Neuf victimes sont, pour le moment, recensées dans le Grand-Ouest, plusieurs d’entre elles ayant porté plainte pour viols.

Basé à Nantes (Loire-Atlantique), le trentenaire avait créé un profil sur un site de rencontres homosexuelles sur lequel il avait mis une photo d’un très beau jeune homme.

Grâce à cet avatar, il séduisait de très jeunes personnes qui se sont révélées très crédules et vulnérables. « Le mis en examen a profité de jeunes hommes vulnérables, peu à l’aise avec leur homosexualité », a commenté la présidente de la chambre lors de l’audience.

Quand les victimes venaient au rendez-vous, le trentenaire leur expliquait que le beau jeune homme était un ami et qu’il n’avait pas pu venir.
Des sortiesCertaines ont mis du temps à réaliser que les deux personnes n’étaient en fait qu’un seul « prédateur ». Il les emmenait en sortie, au Futuroscope, à Poitiers, (Vienne), mais aussi à Disneyland Paris ou dans des McDonalds.

Les victimes sont originaires de Chambray-lès-Tours, Mérignac (Gironde), Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées), Écoyeux (Charente-Maritime), Pellouaille-les-Vignes (Maine-et-Loire) ou de la région nantaise. D’autres sont peut-être encore non identifiées.

Une fois la confiance installée, l’homme les forçait à avoir des relations sexuelles. Il profitait ensuite de leur inattention pour dérober leur Carte bleue.

S’il reconnaît les vols et les escroqueries, il nie catégoriquement les faits d’agression sexuelle et de viol. « Issu d’une famille d’origine maghrébine, il a du mal à reconnaître son homosexualité », a indiqué la présidente.

« Cet homme entre dans la catégorie des prédateurs sexuels, assène l’avocat général. Une mise en garde contre ce type de comportement a été diffusée sur Internet. Mais il ne faut pas oublier que l’une des victimes a tenté de mettre fin à ses jours quand elle a découvert la supercherie. »

 

 

lanouvellerepublique.fr

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Droit à l'oubli : ex-acteur de porno gay il veut conserver son poste au lycée

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Droit à l'oubli : ex-acteur de porno gay il veut conserver son poste au lycée

Le surveillant a découvert que des lycéens qu'il surveillaient étaient en train de visionner un extrait de film porno... dans lequel il avait joué. Depuis, il est victime de menaces et craint de perdre son emploi. Photo d'illustration Julio Pelaez

L'homme a tourné dans une cinquantaine de films pornographiques aux États-Unis, entre 2005 et 2011. Aujourd'hui surveillant dans un lycée du Gard - où les élèves ont découvert ses activités passées -, il réclame le droit à l'oubli, selon BFM-TV.
 
La proviseure lui demande de partir
Mardi, le surveillant s'occupait de la cantine, comme chaque jour, quand il a vu des élèves visionner une vidéo d'un film dans lequel il avait tourné. Depuis, il vit un véritable enfer.
 
"J’ai entendu des mots comme, pédé, acteur porno, j’ai vu un attroupement autour d’un smartphone et les élèves criaient mon nom", raconte-t-il à BFM-TV. Réfugié dans un local pour éviter les violences, il est reçu par la proviseure... qui lui demande de renoncer à son poste.
 
"Un aspect pédagogique"
Le surveillant comprend la situation délicate dans laquelle il se retrouve, mais déplore les amalgames de la cheffe d'établissement: "Ce n’est pas parce qu’on est homosexuel qu’on va violer des gamins de 14 ans. Il faut arrêter cet amalgame d’homosexuel pédophile!", rappelle-t-il.
 
Il réclame un droit à l'oubli et veut conserver son poste de surveillant de lycée: "Je veux continuer à exercer mon poste et, au contraire, j’aimerais que mon expérience prenne un aspect pédagogique pour dire aux élèves, faites attention à ce que vous diffusez. J’irai en parler la tête haute."
 
Il bénéficie du soutien de la CGT Éduc’action, qui a demandé au rectorat une protection immédiate de leur collègue ainsi que son maintien en poste.
 
"Droit à la vie privée"
Au moins une des enseignantes du lycée le soutient, et déplore l'attitude de la proviseure: "Il ne devrait pas y avoir d’histoires. Nous, ce qu’on souhaite maintenant, c’est que cet événement serve [...] pour la mise en place d’un respect profond des collègues dans leur dignité. C’est quelqu'un qui a toujours été extrêmement apprécié dans son travail. Il n’y a pas que les discours théoriques sur la non-discrimination, on veut le mettre concrètement en action dans notre établissement. Il faut expliquer aux élèves que chacun a le droit d’avoir une vie privée", explique-t-elle.

 

 

leprogres.fr

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Ce qu’on sait sur Bruce McArthur, accusé des meurtres de deux hommes gays

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Ce qu’on sait sur Bruce McArthur, accusé des meurtres de deux hommes gays

Le sexagénaire Bruce McArthur doit comparaître en cour à Toronto, vendredi matin, pour répondre à deux chefs d'accusation de meurtre prémédité.

Il est accusé d’avoir tué Andrew Kinsman, 49 ans, et Selim Esen, 44 ans, deux hommes gays qui étaient portés disparus depuis plusieurs mois.

Ce qu’on sait sur Bruce McArthur, accusé des meurtres de deux hommes gays
Les deux victimes : Selim Esen (à g.) et Andrew Kinsman. Photo : Police de Toronto

La police pense qu’il pourrait y avoir d’autres victimes.

Qui est Bruce McArthur?

  • Selon la police, l’homme de 66 ans était paysagiste et habitait en appartement dans une tour du quartier Thorncliffe dans l’est de Toronto. Il fréquentait le quartier gai et utilisait des applications de rencontre pour hommes, ajoutent les policiers. Il avait eu des relations sexuelles avec Andrew Kinsman, disent les enquêteurs. Ces derniers n’ont pas précisé si l’accusé connaissait aussi Selim Esen. En 2001, McArthur avait été condamné pour voies de fait ayant causé des lésions corporelles.

Pourquoi la police l’a-t-elle arrêté jeudi?

  • Le détective Hank Idsinga dit que la police gardait « un œil » sur l’accusé depuis « plusieurs mois ». Un nouvel « élément de preuve » dont le détective Idsinga n’a pas voulu préciser la nature a mené à l’arrestation de Bruce McArthur, jeudi.

Est-il un tueur en série?

  • C’était la grande crainte de la communauté gaie de Toronto, qui avait pressé la police l’an dernier de redoubler d’efforts, après la disparition mystérieuse d’une demi-douzaine d’hommes gais de la Ville Reine depuis 2010. La police pense que Bruce McArthur a tué d’autres personnes, en plus d’Andrew Kinsman et de Selim Esen. Mais le détective Hank Idsinga n’a pas utilisé personnellement l’étiquette de tueur en série, jeudi, pour décrire l’accusé. Il n’a pas voulu commenter non plus la façon dont McArthur aurait tué ses victimes.

Les corps des victimes ont-ils été retrouvés?

  • Non, les policiers fouillent actuellement cinq propriétés liées à l'accusé; quatre à Toronto et une à Madoc, un secteur rural au nord de Belleville.

La police a-t-elle tardé à prendre les disparitions au sérieux?

  • C’est la critique de la police souvent entendue dans le village gai de Toronto. De son côté, le maire John Tory admet que « certaines questions méritent des réponses », tout en disant que la police poursuit son enquête dans le dossier. Pour sa part, la soeur d'Andrew Kinsman, Patricia, dit que la police a « fait son travail ».
  • radio-canada.ca

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Nîmes : un ancien acteur porno gay confronté à son passé

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Nîmes : un ancien acteur porno gay confronté à son passé
L'ex-harder est visé par des quolibets dans l'établissement scolaire où il travaille en tant que surveillant. La CGT le soutient
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Un ancien acteur porno gay est dans la tourmente depuis le début de la semaine. Cet homme, aujourd'hui installé à Nîmes, est confronté à son passé de star du porno aux États-Unis. L'ex-harder se serait bien passé d'une telle publicité puisqu'il a complètement changé de vie et tourné la page de cette période.
 
Aujourd'hui, il travaille dans un établissement scolaire de Nîmes et c'est dans ce lycée que son passé l'a rattrapé. “Un élève est venu me voir en me demandant si je m'appelais Mathieu ou Nicolas (1). J'ai tout de suite compris qu'il se passait quelque chose. Car Mathieu X est mon nom d'acteur porno”, indique le jeune homme.
 
La suite ? “Dans la même journée, j'ai été traité de pédé et pris à partie par des élèves. Car un élève a trouvé une vidéo d'un de mes films et elle a été vue par plusieurs d'entre eux. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre et cela a créé un chahut indescriptible dans l'établissement. J'ai même dû me réfugier dans un local pour éviter d'être exposé à des violences.” Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Nicolas indique avoir été approché par le responsable de l'établissement pour qu'il renonce à son poste et quitte l'établissement. Ce que semble contester avec force le proviseur.
 
Les remous de la vidéo
 
Interrogée par téléphone, la responsable du lycée a préféré raccrocher au nez du journaliste qui tentait de recueillir son point de vue. Pour le rectorat de l'académie de Montpellier, l'affaire relève "de la vie privée" et on précise que l'ex-harder n'a pas été invité à quitter le lycée. Interrogée, la préfecture du Gard n'a pas souhaité commenter ce dossier qualifié de sensible. Pour l'administration, cette affaire est privée et doit le rester. Mais les insultes homophobes et le climat hostile font craindre le pire à l'ancien acteur qui occupe aujourd'hui une poste de surveillant. “Je ne peux pas quitter mes fonctions de cette façon. Je n'ai rien fait de mal et je ne peux pas me permettre de perdre mon emploi et me retrouver dans la précarité. Moi, j'ai simplement voulu réagir pour lutter contre les discriminations, notamment celles qui confondent homosexuels et pédophiles”, assure celui qui par le passé a vécu dans une forme de confort.
“J'ai gagné pas mal d'argent, c'est vrai. Des chauffeurs venaient me chercher dans les aéroports californiens et l'on me conduisait sur les tournages dans des voitures magnifiques. Je gagnais jusqu'à 1 500 $ par scène. Pour un film, on tournait jusqu'à trois ou quatre scènes.”
Argent claqué
 
Argent claqué, retour à la vraie vie, nécessité de trouver un poste avec de vrais horaires et un salaire “normal”. Nicolas quitte Paris où il a dépensé tout ce qu'il avait gagné et tente de s'installer dans le sud. Il change de vie et essaie de reconstruire une nouvelle existence à défaut de se reconstruire vraiment et d'évacuer les conséquences de sa vie de “pornstar “du hard gay américain.
 
À Nîmes, la révélation de son ancien métier et de sa sexualité ont provoqué des remous. Mais le jeune homme veut absolument conserver son emploi. Il indique avoir été mis en arrêt de travail pendant quelques jours. “Je veux reprendre mon emploi. On m'a proposé un poste aménagé pour ne pas être exposé aux insultes. Mais j'espère que cela va se calmer.” De son côté, le syndicat CGT Educ-action a saisi en urgence le rectorat de l'académie de Montpellier afin de demander “une protection immédiate” pour l'employé victime de propos et d'attitudes à “caractère explicitement homophobe”. Selon le syndicat CGT, le lycée en question multiplie les actions destinées à lutter contre les discriminations.
 
 
 
midilibre.fr
 
 
 

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Un couple lesbien a été violé, tué et incendié en Afrique du Sud

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Un couple lesbien a été violé, tué et incendié en Afrique du Sud

La police a arrêté huit personnes

La police a trouvé le couple de lesbiennes Joey et Anisha van Niekerk mortes après une attaque brutale à Mooinooi, en Afrique du Sud. Les femmes ont été violées, tuées et brûlées.

Les autorités ont arrêté huit personnes en association avec le crime.

Le couple s'est marié il y a trois ans. Le 10 décembre, les femmes ont quitté la ville pour assister à des funérailles. Cependant, lorsqu'ils ne sont jamais arrivés à Pretoria et qu'ils ne sont pas non plus retournés chez eux, la police a lancé une enquête et les a recherchés.

Premièrement, les autorités ont trouvé leur voiture abandonnée. Puis, le 28 décembre, ils ont trouvé les restes carbonisés de la van Niekerks.

Ils ont arrêté les personnes suivantes, maintenant en jugement: Jack Mokotedi, 18 ans; Maruschka Opperman, 18 ans; Mercia Witney Van Rooi, 21 ans; Aaron Sithole, 23 ans; Vincent Strydom, 29 ans; Moses Rakubu, 33 ans; Alex Mudau, 36 ans; et Koos Strydom, 53 ans.

Ils sont accusés de meurtre, de viol, d'enlèvement, de cambriolage, de possession illégale d'armes à feu et d'obstruction à la justice.

Le frère d'Anisha, Wynand, a qualifié les dernières semaines de «rien de moins qu'un cauchemar».

Il a également posté à leur sujet sur Facebook hier (17 janvier).

 

C.L.

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VAGUE DE SOUTIEN POUR LES APPRENTIS GOGO-BOYS RUSSES

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VAGUE DE SOUTIEN POUR LES APPRENTIS GOGO-BOYS RUSSES

Le scandale provoqué par la vidéo homoérotique tournée par des cadets d'une école d'aviation d'Oulianovsk semble se retourner en faveur des jeunes danseurs.

Il y a de l’espoir après tout en Russie… Le grand public, des personnalités et des étudiants ont volé au secours des cadets de l’Institut d’aviation civile d’Oulianovsk. Ces jeunes hommes ont provoqué un certain émoi en enregistrant une version du clip «Satisfaction» de Benny Benassi. La vidéo en long plan-séquence, apparue sur le web en début de semaine, les montre en train de se déhancher suggestivement avec pour tout vêtement leur casquette d’uniforme, des bretelles et un slip.

Qualifiée de «sordide affaire» par une partie de la presse russe, cette vidéo aux relents homoérotiques – du plus mauvais effet dans un pays où la «propagande homosexuelle» est un délit – a amené la Fédération russe du transport aérien à ordonner une enquête et à menacer les 14 étudiants impliqués dans cet «épisode immoral» de radiation.

CHAUFFAGE À FOND!
Heureusement pour les jeunes danseurs, le Ministère public local a estimé que le clip ne constituait pas un motif d’expulsion. Même l’ultranationaliste Vladimir Jirinovsky, habituellement peu porté sur ce type de frivolités, a demandé que l’on cesse la «persécution» de ces jeunes. «Ils ont 17-18 ans, ils sont jeunes. Et leurs costumes sont bien quand le chauffage est à fond!» a déclaré le politicien, actuellement en campagne présidentielle. Dans la foulée, des élèves d’une école d’agronomie, puis ceux d’une institution dépendant du Ministère des situations d’urgence ont eux-mêmes produit deux nouvelles versions du clip de «Satisfaction», tandis qu’une pétition déjà signée de 40’000 personnes circule sur le Net, rapporte le site du «Moscow Times».

 

http://360.ch

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DES HOMOS «EN GUERRE CONTRE LA RELIGION», SELON L’IMAM «MODÉRÉ»

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DES HOMOS «EN GUERRE CONTRE LA RELIGION», SELON L’IMAM «MODÉRÉ»

Le «Tages-Anzeiger» met au jour le double langage du jeune prédicateur Ardian Elezi, qui attire de nombreux fidèles dans sa salle de prière de la banlieue de Bâle.

Il est considéré parfois comme un modéré, ne serait-ce que parce que ses prédications sont en allemand, ou qu’il a très tôt mis en garde ses coreligionnaires contre les idéologies extrémistes, notamment celle de Daech. Ainsi le Bâlois Ardian Elezi «pourrait être un imam modèle pour la Suisse: croyant, mais modéré et ouvert au monde», écrit le «Tages-Anzeiger». Or les messages qu’il professe depuis sa salle de prière du quartier populaire de Kleinhüningen ou sur les réseaux sociaux sont beaucoup moins pacifiques.

Le quotidien zurichois s’est notamment intéressé à ses comptes Telegram, Facebook et Whatsapp, et aux messages diffusés auprès de ses fidèles par le prédicateur de 27 ans, né à Thoune (BE) dans une famille albanophone immigrée de Serbie-Monténégro, et formé en Arabie saoudite et en Egypte. On y trouve notamment des condamnations pour le moins vigoureuses de l’homosexualité. Ainsi après la tenue de la première gay pride dans la capitale du Kosovo, Pristina, en octobre dernier, Elezi avait qualifié la manifestation de «tumeur cancéreuse contre la morale» et de «guerre contre la religion». A ses yeux, les homos seraient des «criminels», agents «conscients ou inconscients de l’annihilation de l’humanité».

«CRIMINELS» OU «PÉCHEURS»?
Confronté à ces paroles, l’imam se défend de tout appel à la violence contre les gays et lesbiennes: «L’islam interdit de faire justice soi-même», explique-t-il. Mais il rappelle que l’homosexualité est un péché, et pas seulement selon le Coran, mais aussi selon la Bible et la Torah. Elezi s’empresse d’ajouter que les homosexuels sont, comme tout pécheur, bienvenus dans sa mosquée. Ils n’aurait par ailleurs rien contre ceux qu’ils croisent dans son voisinage. Le voisinage, justement, qui se retrouve qualifié de «marécage d’immoralité» dans les prêches du jeune théologien. Il a ainsi mis en garde ses fidèles contre les Bâlois – et les Bâloises – qui prennent des bains de soleil en petite tenue sur les bords du Rhin: une «tentation démoniaque».

Sur la messagerie Telegram, on découvre aussi un encouragement à refuser «toutes les autorités, mouvements et systèmes qui s’opposent à la religion d’Allah». Comme la démocratie, par exemple? L’imam abat son joker: «La question de ce qui est ou non compatible avec l’islam devrait être répondue par une autorité théologique.»

 

 

http://360.ch

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A Melilla, une trentaine d'homosexuels marocains demandent l'asile à l'Espagne

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A Melilla, une trentaine d'homosexuels marocains demandent l'asile à l'Espagne

Les autorités espagnoles ont placé une trentaine d'homosexuels marocains, hommes et femmes, dans des centres d'accueil des migrants clandestins à Mellila, en attendant que ces derniers complètent les démarches d'octroi de l'asile politique.

D'après la parution du mercredi 18 janvier du quotidien Assabah, environ 30 homosexuels, pour la plupart des étudiants, ont demandé l'asile et la protection subsidiaire à l'Espagne et ce, vu les dangers qui pèsent sur leurs vie dans leur pays d'origine à cause de leur orientation sexuelle.

D'après la même source, les autorités espagnoles de Mellila reçoivent ,depuis cinq ans maintenant, de plus en plus de demandes d'asile liées à l'orientation sexuelle et ce depuis qu'un Marocain homosexuel avait annoncé, pour la première fois en 2013, qu'il comptait demander l'asile à l'Espagne.La majorité de ces demandeurs d'asile fuient la maltraitance et les agressions subies au Maroc ainsi que les risques de poursuite en justice. Rappelons que selon l'article 489 du code pénal du Maroc, les relations homosexuelles sont punies d’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams.

 
 

.h24info.ma

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Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

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Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

Le président tchétcène Kadyrov a accusé des membres de la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev, disparu depuis plusieurs mois, de l'avoir elle-même assassiné à cause de son homosexualité présumée.

C'est une forme d'aveu comme quoi le jeune chanteur serait mort et un déni macabre du fait qu'il a été victime de la persécution gay de masse conduite en Tchétchénie depuis près d'un an.

Une vague de persécution des hommes homosexuels dans la république russe semi-autonome de Tchétchénie a cours depuis neuf mois.

Le président Ramzan Kadyrov reconnaît indirectement pour la première fois que les homosexuels existent bele et bien dans la région et sont tués, deux réalités qu'il a nié jusqu'ici.

Zelimkhan Bakayev a disparu en août 2017 après s'être rendu à Grozny où il était venu pour le mariage de sa soeur.

Des témoins oculaires ont rapporté à la chaîne de télévision Doschd que l'homme de 25 ans avait été arrêté dans la ville par les forces de sécurité.

Une source proche des activistes LGBT dans la région a déclaré que Zelimkhan Bakaev a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été enlevé par la police dans les trois heures qui ont suivi, ont-ils affirmé. Dans les dix heures, il a été assassiné".

Le chanteur vivait à Moscou depuis des années et devaient assister à une émission de télévision populaire russe peu de temps après sa disparition.

"Ses parents n'ont pas pris soin de lui, et c'est honteux que l'un d'entre eux disent maintenant que Kadyrov l'a tué. Il n'y a aucune preuve d'implication du gouvernement. Qui peut dire que j'ai donné un tel ordre?", a affirmé le dctateur tchétchène qui n'a donné aucune preuve à l'appui de la thèse qu'il a avancée.

Dans une interview à la radio, le père de Zelimkhan Bakayev a déclaré jeudi que personne de sa famille n'avait pas tué son fils. Les amis du chanteur ont souligné, qu'eux non plus ne croyaient pas dans l'implication de la famille

 

..e-llico.com/

 

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Longuet : "Priver un enfant de son ascendance, c'est le mutiler"

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Longuet : "Priver un enfant de son ascendance, c'est le mutiler"

Alors que les états généraux de la bioéthique s’ouvrent ce jeudi, le sénateur LR de la Meuse Gérard Longuet, invité de Territoires d’Infos, la matinale de Public Sénat présentée par Cyril Viguier, assume une position ferme contre l’ouverture de la PMA aux couples homosexuels. "Je suis totalement défavorable". Aujourd’hui la PMA est réservée aux couples hétérosexuels infertiles et aux femmes seules. "Les enfants ne sont pas des jouets, ce sont des personnes, ce sont des êtres humains et ils se définissent par toute une chaîne avec la vie qu’ils transmettront (…) et la vie qu’on a reçue par son ascendance". Selon lui, priver un enfant au départ de son ascendance" reviendrait à "le mutiler". Il estime que "derrière la PMA et la GPA" se pose la question de l’eugénisme". "Il est évident que des gens qui veulent artificiellement des enfants vont vouloir des enfants qui puissent être journalistes au moins, donc ils vont faire de la sélection".

.republicain-lorrain.fr

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JO 2018: le coup de colère de ce patineur américain contre Mike Pence dont il dénonce l'homophobie

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JO 2018: le coup de colère de ce patineur américain contre Mike Pence dont il dénonce l'homophobie

"On parle bien du Mike Pence qui a proposé de financer des thérapies de conversion pour les homosexuels?"

JO 2018 - Le patineur artistique américain Adam Rippon a vivement critiqué le choix du vice-président des Etats-Unis Mike Pence comme chef de la délégation américaine pour les Jeux Olympiques 2018. La raison? Il a tenu par le passé des propos homophobes.

 

"On parle bien du Mike Pence qui a proposé de financer des thérapies de conversion pour les homosexuels?", a rappelé Rippon dans un entretien au quotidien USA Today. "Je ne ferai rien de mon côté pour rencontrer quelqu'un qui je pense a tout fait pour montrer qu'il n'était pas proche des homosexuels et même que les homosexuels étaient des malades", a poursuivi le champion des Etats-Unis 2016 qui n'a jamais caché son homosexualité.

 

Traditionnellement, les membres de la délégation américaine rencontrent formellement leur chef de délégation avant la cérémonie d'ouverture des JO. Le service de presse du vice-président américain, contacté par USA Today, a assuré que "ce genre d'accusation (sur les propos qu'il aurait tenu sur les thérapies de conversion) était complètement fausse et sans aucun fondement. Le vice-président est très enthousiaste à l'idée d'apporter son soutien à tous les sportifs américains qui seront à Pyeongchang le mois prochain".

 

L'athlète de 28 ans, qui fait partie des trois représentants américains pour l'épreuve masculine de patinage artistique, a déjà prévenu qu'il ne participera pas à la traditionnelle réception organisée à la Maison Blanche pour les sélectionnés olympiques à leur retour de Corée du Sud. "Je ne pense pas que l'administration actuelle représente les valeurs que l'on m'a enseignées quand j'ai grandi", a-t-il insisté.

 

"Ce qui rend l'Amérique grande, c'est que nous sommes tous différents, nous sommes en 2018, être gay et sportif de haut niveau, c'est faire partie de l'Amérique d'aujourd'hui", a conclu ce dernier.

 

.huffingtonpost.fr

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Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

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Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Cape Town - Un jeune homme, qui s'est tourné vers la drogue après avoir été mis de coté pour être gay, est mort après s'être jeté devant un train en mouvement, apparemment dans l'idée qu'il pourrait l'arrêter.

Georgina Hartzenberg, 53 ans, mère de Tyrone Hartzenberg, 29 ans, de Manenberg, affirme que son fils homosexuel a souvent été victimisé et appelé «moffie» (pd), et qu'il souffrait de dépression.

Des organisations comme DAWN (DA Women's Network) espèrent maintenant aider des hommes comme Tyrone à gérer leur sexualité et leur dépression.

Georgina dit que Tyrone était accro à la colle comme drogue, ce qui l'amena souvent à avoir des hallucinations.

Le 31 décembre de l'année dernière, Tyrone se rendit à un endroit le long de la voie ferrée près de la gare de Nyanga Junction, où il avait l'habitude de renifler de la colle quand il se sentait abattu, et sauta devant un train.

Les témoins ont dit que Tyrone était haut et apparemment a dit à quelques jeunes garçons qu'il pourrait arrêter le train.

"Au début, je ne voulais pas le croire", dit Georgina.

Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Etat

"Il a dit qu'il leur montrerait comment il peut arrêter le train. Il avait reniflé de la colle. Il n'était pas dans le bon état d'esprit. Le conducteur du train a essayé d'arrêter le train. "

Georgina dit que son fils était ouvertement gay, mais est devenu déprimé parce qu'il était souvent ciblé sur sa sexualité.

"Il était un jeune garçon quand il m'a dit qu'il était gay", dit-elle.

"On l'appelait souvent un moffie (fagot) dans la communauté. Il pensait que j'avais honte de lui, mais je lui ai dit que tout irait bien.

Son amie, Bianca Tshibwawba, 38 ans, dit que Tyrone a souvent parlé de sa dépression et de sa victimisation.

"Il nous a parlé tous les jours et a dit 'Je suis gay et fini'", explique-t-elle.

"Je lui ai dit qu'il ne devait pas s'inquiéter pour les autres, que tout irait bien. Il n'avait pas honte de sa sexualité.

"Il reniflait de la colle qui lui faisait voir les choses et cet endroit sur la voie ferrée était l'endroit où il s'asseyait toujours et utilisait sa colle."

La porte-parole de Metrorail, Riana Scott, a déclaré qu'ils étaient "très attristés d'entendre parler de cet incident".

"Nos archives indiquent que le défunt a traversé illégalement les voies ferrées dans une section entre Nyanga et Heideveld. L'enquête déterminera les circonstances de l'incident », dit-elle.

Sumaya Taliep, responsable de la région métropolitaine pour DAWN, a déclaré avoir apporté son soutien à la famille de Tyrone. Elle espère que l'histoire de Tyrone servira d'inspiration pour ceux qui ont besoin d'aide.

Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Déprimé

"J'ai été informé que Tyrone Hartzenberg était gravement déprimé en raison de sa situation de chômage et de la pauvreté. Je comprends qu'il était gay et a souvent été pris et se sentait perdu dans sa communauté ", dit Taliep.

DAWN organisera un atelier sur les femmes et les jeunes en collaboration avec le Département de la sécurité communautaire et fera appel aux services du projet Triangle pour venir à Manenberg et parler à la communauté des questions de genre.

"Tyrone est un exemple d'un jeune homme qui n'était pas capable de faire face à sa situation. Il aurait dû avoir l'occasion de demander de l'aide, de sorte qu'il aurait pu y avoir un aperçu de ce qu'il vivait.

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