Le prédateur sexuel gay et escroc restera en prison
Un trentenaire homosexuel utilisait Internet pour escroquer et agresser de jeunes victimes. L’une d’elles est originaire de Chambray-lès-Tours.
Rennes (Ille-et-Vilaine)
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a décidé de maintenir en détention un homme de 30 ans qui contactait de jeunes hommes par Internet afin d’obtenir des faveurs sexuelles et de leur voler leur Carte bleue.
Neuf victimes sont, pour le moment, recensées dans le Grand-Ouest, plusieurs d’entre elles ayant porté plainte pour viols.
Basé à Nantes (Loire-Atlantique), le trentenaire avait créé un profil sur un site de rencontres homosexuelles sur lequel il avait mis une photo d’un très beau jeune homme.
Grâce à cet avatar, il séduisait de très jeunes personnes qui se sont révélées très crédules et vulnérables. « Le mis en examen a profité de jeunes hommes vulnérables, peu à l’aise avec leur homosexualité », a commenté la présidente de la chambre lors de l’audience.
Quand les victimes venaient au rendez-vous, le trentenaire leur expliquait que le beau jeune homme était un ami et qu’il n’avait pas pu venir.
Des sortiesCertaines ont mis du temps à réaliser que les deux personnes n’étaient en fait qu’un seul « prédateur ». Il les emmenait en sortie, au Futuroscope, à Poitiers, (Vienne), mais aussi à Disneyland Paris ou dans des McDonalds.
Les victimes sont originaires de Chambray-lès-Tours, Mérignac (Gironde), Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées), Écoyeux (Charente-Maritime), Pellouaille-les-Vignes (Maine-et-Loire) ou de la région nantaise. D’autres sont peut-être encore non identifiées.
Une fois la confiance installée, l’homme les forçait à avoir des relations sexuelles. Il profitait ensuite de leur inattention pour dérober leur Carte bleue.
S’il reconnaît les vols et les escroqueries, il nie catégoriquement les faits d’agression sexuelle et de viol. « Issu d’une famille d’origine maghrébine, il a du mal à reconnaître son homosexualité », a indiqué la présidente.
« Cet homme entre dans la catégorie des prédateurs sexuels, assène l’avocat général. Une mise en garde contre ce type de comportement a été diffusée sur Internet. Mais il ne faut pas oublier que l’une des victimes a tenté de mettre fin à ses jours quand elle a découvert la supercherie. »
lanouvellerepublique.fr
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