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Articles avec #tchetchenie tag

DEUX HOMOSEXUELS AGRESSÉS PENDANT LA COUPE DU MONDE

Publié le par justin

DEUX HOMOSEXUELS AGRESSÉS PENDANT LA COUPE DU MONDE

Deux homosexuels ont été gravement blessés, samedi, lors de l’ouverture de la Coupe du monde après avoir été agressés par deux hommes dans la ville de Saint-Pétersbourg.

Selon les informations des médias locaux, les deux hommes ont été agressés par deux individus alors qu’ils sortaient d’un taxi.

L’une des deux victimes, identifiée par la presse russe comme étant un supporter français nommé O. Davrius aurait de nombreuses blessures à la tête, ainsi que la mâchoire fracturée. L’état de son compagnon reste inconnu. Mais selon la presse russe, il serait «handicapé» après l’agression.

Les agresseurs, deux jeunes hommes originaires du Daguestan, ont été arrêtés par la police immédiatement après les faits. Un responsable de la police de Saint-Petersbourg, cité par les médias locaux, a estimé que «même si les blessés sont des homosexuels, rien ne justifie cette agression».

UN MILITANT DES DROITS DE L'HOMME ARRÊTÉ

Par ailleurs, Peter Tatchell, militant britannique pour les droits de l’homme a été arrêté samedi matin alors qu’il protestait contre l’absence de réaction du président russe Vladimir Poutine face aux massacres visant les homosexuels en Tchétchénie.

L’homme, qui brandissait une pancarte accusant Poutine, a été rapidement relâché après avoir passé deux heures dans un commissariat à Moscou. Il est convoqué devant un juge le 26 juin, mais assure qu’il aura alors déjà quitté le pays.

L’une des deux victimes, identifiée par la presse russe comme étant un supporter français nommé O. Davrius aurait de nombreuses blessures à la tête, ainsi que la mâchoire fracturée. L’état de son compagnon reste inconnu. Mais selon la presse russe, il serait «handicapé» après l’agression.

Les agresseurs, deux jeunes hommes originaires du Daguestan, ont été arrêtés par la police immédiatement après les faits. Un responsable de la police de Saint-Petersbourg, cité par les médias locaux, a estimé que «même si les blessés sont des homosexuels, rien ne justifie cette agression».

UN MILITANT DES DROITS DE L'HOMME ARRÊTÉ

Par ailleurs, Peter Tatchell, militant britannique pour les droits de l’homme a été arrêté samedi matin alors qu’il protestait contre l’absence de réaction du président russe Vladimir Poutine face aux massacres visant les homosexuels en Tchétchénie.

L’homme, qui brandissait une pancarte accusant Poutine, a été rapidement relâché après avoir passé deux heures dans un commissariat à Moscou. Il est convoqué devant un juge le 26 juin, mais assure qu’il aura alors déjà quitté le pays.

 

 

cnews.fr

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#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

Publié le par justin

#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

L’homosexualité est toujours pénalisée dans plus de 70 pays. L’obstination de ces gouvernements à nous considérer comme des criminels conduit à la violence, la torture et les assassinats. Certains pays ont bien avancé sur le chemin de l’égalité, mais est-ce la véritable égalité quand le reste de notre communauté est criminalisée?

Nous devons faire mieux pour notre communauté et nous devons travailler activement à éradiquer les lois qui pénalisent les personnes LGBT. Hornet lance la campagne Dépénaliser LGBT (Decriminalize LGBT) afin de faire connaître ces loins et de soutenir ceux qui travaillent à les faire tomber.

Notre communauté doit appeler à la fin de la pénalisation des personnes LGBT dans le monde entier, parce que les droits LGBT sont des droits humains. Si nous travaillons ensemble à faire de ce sujet une priorité, nous pouvons avoir un impact sur la vie des personnes LGBT dans les quatre coins de la planète.

Cette campagne n’est que le premier pas vers la fin de ces lois scélérates et pour meilleure protection des personnes LGBT.

#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

Jetez un oeil à cette carte de la pénalisation, conçue par l’ILGA, l’International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association. Ces lois touchent des millions de personnes. Beaucoup de gouvernements nous traitent toujours comme des criminels, même si la loi ne dit rien sur le sujet.

Pour beaucoup d’entre nous, la pénalisation n’est pas un concept abstrait. Les gouvernements pénalisent les séropositif, les travailleurs du sexe. Mais nous ne sommes pas des criminels.

Notre capacité à avoir le contrôle de nos corps, exprimer notre genre et jouir de notre sexualité sont fondamentales à notre humanité. En être dépossédés nous enlève une partie importante de nous, et de telles lois contraignent de nombreuses personnes à vivre à la marge, devenant ainsi vulnérables à la violence et l’extorsion.

Les politiques homophobes et transphobes ont progressé l’année dernier.

En Indonésie, la police a battu et humilié publiquement des femmes trans.

L’Egypte continue à harceler et arrêter les gays.

#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

En Tchétchénie, des gays ont été torturés, emprisonnés et tués par le gouvernement — le même qui refuse de reconnaître l’existence des gays.
Mais ce ne sont que quelques exemples. La violence et le harcèlement se poursuivent, sans faire la une des journaux. C’est ce que nous devons changer.

Dépénaliser LGBT doit devenir un sujet central. Il ne suffit pas de demander aux autorités si elles soutiennent les droits LGBT. Il faut aussi leur demander ce qu’elles font pour démanteler les lois anti-LGBT. Cela ne suffit pas qu’une organisation se dise LGBT et continue à faire des affaires avec des pays qui pénalise l’homosexualité et l’identité de genre.

Nous pouvons aussi faire davantage et soutenir le travail de nos partenaires dans le monde. ILGA Pan Africa est en première ligne pour construire un mouvement africain unifié tout en plaidant pour la protection des personnes LGBT. Dans tout le continent, la haine anti-LGBT a progressé, dans des lieux où les chrétiens fondamentalistes américains sont souvent à la manoeuvre. Non seulement les militants locaux doivent se confronter à des gouvernements hostiles, mais ils doivent en plus subir l’influence de puissants éléments étrangers.

#DépénaliserLGBT, une campagne pour combattre les lois qui nous criminalisent

La pénalisation des personnes LGBT a un impact profond sur l’épidémie de VIH, par ailleurs. Ce type de lois empêche les personnes d’accéder au dépistage, aux traitements et à la prévention. Il est impossible d’avoir un bon aperçu de l’épidémie et de son impact chez les gays, s’il est illégal pour un homme de dire qu’il couche avec des hommes.

L’association MSMGF effectue un gros travail pour permettre un meilleur accès à la prévention et aux traitements.

Son article, publié récemment, montre comment les programmes globaux peuvent avoir une influence sur les lois homophobes. Des programmes et des institutions qui ont de l’argent et du pouvoir peuvent influencerons les politiques si ils décident de donner la priorité aux personnes LGBT.

Les lois anti-LGBT sont inhumaines et injustes. Nous pouvons construire une coalition de militants, de sociétés civiles, et d’entreprises pour demander aux gouvernements de rendre des comptes, changer les lois et sauver des vies. Nous devons nous investir pour les personnes LGBT et défendre les droits humains. Dépénalisons les lois anti-LGBT maintenant. Cliquez ici pour soutenir la campagne sur Facebook et Twitter.

/hornet.com

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Un réfugié gay contraint de s’excuser à la télé pour avoir «déshonoré» la Tchétchénie

Publié le par justin

Un réfugié gay contraint de s’excuser à la télé pour avoir «déshonoré» la Tchétchénie

Movsar Eskarkhanov, un réfugié gay qui a fui en Allemagne, a dit qu’il a été obligé de s’excuser à la télévision pour avoir « déshonoré » la Tchétchénie en parlant de la violence contre les homosexuels qu’il a subie dans son pays d’origine.

Eskarkhanov, 28 ans, a fait l’objet de différents articles en entrevues en septembre dernier sur les violences anti-homosexuelles auxquelles il a été confronté en Tchétchénie et dans la communauté des réfugiés en Allemagne. Il a raconté comment il avait été kidnappé et chanté par quelqu’un qui se faisait passer pour un autre homosexuel en ligne, comment il avait été agressé sexuellement par la police tchétchène et comment il craignait que sa famille l’empoisonne quand la police l’avait laissé partir.

L’offre d’asile d’Eskarkhanov a été refusée et, peu après l’article du Time, il a disparu.
En novembre, il est réapparu dans les médias dans une interview sur Grozny TV, une chaîne de télévision d’Etat en Tchétchénie. Il a été présenté comme souffrant de maladie mentale indiquant qu’il a inventé son histoire sous l’influence de médicaments contre l’épilepsie. Il a également pointé du doigt le Time pour l’avoir forcé à inventer l’histoire afin de « déshonorer la Tchétchénie ».

« Je demande par conséquent le pardon du peuple tchétchène, des dirigeants de la Tchétchénie et des Tchétchènes vivant dans le Caucase du Nord et en Europe », a-t-il dit, selon une traduction fournie par le site letton Meduza. Le correspondant qui a interviewé Eskarkhanov a demandé aux téléspectateurs : « Quels sont les objectifs du Time et des autres médias occidentaux? Qui a profité du fait de l’avoir exposé sous un jour défavorable, noircissant son honneur et l’honneur de tout le peuple tchétchène ?

Depuis que le journal russe Novaya Gazeta a signalé des centres de détention utilisés pour emprisonner et torturer des homosexuels et des hommes bisexuels, où certaines victimes ont été torturées à mort, des informations sur la violence homophobe ont été diffusées par des groupes de défense des droits de l’Homme et d’autres médias.

Une partie de la réponse du gouvernement tchétchène a été de prétendre qu’il s’agissait d’une « attaque massive d’informations » conçue pour salir l’image de la Tchétchénie. On n’a jamais expliqué pourquoi les médias occidentaux se souciaient autant d’humilier la Tchétchénie, un pays que peu d’Américains peuvent trouver sur une carte. L’autre partie de la réponse officielle, cependant, contredit la première : si la Tchétchénie essayait de se débarrasser des homosexuels, cela serait justifié.

Cette semaine, Eskarkhanov a déclaré qu’il avait été forcé de s’excuser à la télévision nationale. Il a déclaré à la télévision russe RTVi que Grozny TV menaçait indirectement sa famille s’il continuait à s’exprimer. « Ils ont dit que je dois d’abord penser à ma famille. On m’a aussi dit que si je continuais à parler, j’aurai des problèmes », a-t-il dit.

Human Rights Watch critique depuis longtemps l’utilisation par le dictateur tchétchène Ramzan Kadyrov d’excuses forcées à la télévision Grozny pour réprimer la dissidence. Les activistes et les journalistes qui critiquent son gouvernement finissent souvent par s’excuser d’avoir « menti » ou d’avoir fait une « erreur » après avoir été informés que c’est le seul moyen de protéger leur famille. 

 

Sources : Human Right Watch

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Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

Publié le par justin

Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

Le président tchétcène Kadyrov a accusé des membres de la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev, disparu depuis plusieurs mois, de l'avoir elle-même assassiné à cause de son homosexualité présumée.

C'est une forme d'aveu comme quoi le jeune chanteur serait mort et un déni macabre du fait qu'il a été victime de la persécution gay de masse conduite en Tchétchénie depuis près d'un an.

Une vague de persécution des hommes homosexuels dans la république russe semi-autonome de Tchétchénie a cours depuis neuf mois.

Le président Ramzan Kadyrov reconnaît indirectement pour la première fois que les homosexuels existent bele et bien dans la région et sont tués, deux réalités qu'il a nié jusqu'ici.

Zelimkhan Bakayev a disparu en août 2017 après s'être rendu à Grozny où il était venu pour le mariage de sa soeur.

Des témoins oculaires ont rapporté à la chaîne de télévision Doschd que l'homme de 25 ans avait été arrêté dans la ville par les forces de sécurité.

Une source proche des activistes LGBT dans la région a déclaré que Zelimkhan Bakaev a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été enlevé par la police dans les trois heures qui ont suivi, ont-ils affirmé. Dans les dix heures, il a été assassiné".

Le chanteur vivait à Moscou depuis des années et devaient assister à une émission de télévision populaire russe peu de temps après sa disparition.

"Ses parents n'ont pas pris soin de lui, et c'est honteux que l'un d'entre eux disent maintenant que Kadyrov l'a tué. Il n'y a aucune preuve d'implication du gouvernement. Qui peut dire que j'ai donné un tel ordre?", a affirmé le dctateur tchétchène qui n'a donné aucune preuve à l'appui de la thèse qu'il a avancée.

Dans une interview à la radio, le père de Zelimkhan Bakayev a déclaré jeudi que personne de sa famille n'avait pas tué son fils. Les amis du chanteur ont souligné, qu'eux non plus ne croyaient pas dans l'implication de la famille

 

..e-llico.com/

 

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Le président tchétchène banni des États-Unis

Publié le par justin

Le président tchétchène banni des États-Unis

Les États-Unis ont imposé mercredi des sanctions au président de la République de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, pour des violations des droits de l'homme.

Au début de l'année 2017, Ramzan Kadyrov a orchestré une violente persécutionde la communauté gay tchétchène qui aurait causé plusieurs dizaines de disparitions et morts directes et indirectes.

Le dictateur de la République tchétchène considère que les homosexuels ne sont « pas des personnes » et doivent être éradiqués pour « purifier » le sang de la région, a-t-il fait valoir. 

Près de huit mois après les premières révélations sur cette vague d'exactions homophobes, les États-Unis ont annoncé leurs premières sanctions officielles contre Kadyrov.

Le département du Trésor à Washington a mis le président tchétchène sur une liste noire en vertu de la loi dite Magnitski.

Selon cette loi de 2012, leurs comptes bancaires des personnes visées peuvent être gelés et une interdiction de visa leur est imposée. Il est également interdit aux entreprises et aux citoyens américains de faire affaire avec eux.

Les groupes de défense des droits des personnes LGBT ont salué cette décision.

Sarah Kate Ellis, présidente de GLAAD, a déclaré: « Sanctionner les responsables de l'horrible persécution anti-LGBT en Tchétchénie, y compris Ramzan Kadyrov, est une étape pour que les auteurs de violations des droits de l'homme soient tenus responsables de leurs atrocités. Les droits doivent être priorisés au-dessus de la politique de cette administration ».

La Maison-Blanche a été critiquée par les organisations LGBT pour son silence sur la purge homophobe.
À ce jour, Donald Trump n'a pas encore officiellement soulevé la question avec le dirigeant russe Vladimir Poutine, alors que plusieurs autres dirigeants l'ont fait.

Le président français Emmanuel Macron a soulevé la question des droits des LGBT et la Tchétchénie lors de sa première rencontre avec Vladimir Poutine au début de cette année.

 

L'agence AFP

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Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

Publié le par justin

Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

Des divergences de vue entre le Président de la Fédération de Russie et le Président de la République tchétchène se révèlent au grand jour. Après une décennie de bonne entente, ces désaccords soulèvent des interrogations.

Les homosexuels et les Rohingyas

Ramzan Kadyrov, président tchétchène au sein de la Fédération de Russie, s’est manifesté par l’une des actions les plus marquantes de l’année 2017 : la création de camps de concentration pour homosexuels. Les protestations de la communauté internationale ont été bruyantes mais peu efficaces étant donné qu’on n’a toujours aucune information quant à la situation actuelle de ces camps, ni des sanctions qui auraient dû être prises. Ce scandale a fortement embarrassé le Kremlin, qui ferme les yeux sur les actions de R. Kadyrov, et ne veut surtout pas attirer l’attention internationale sur le théâtre tchétchène.

Un deuxième événement marque une réelle opposition. Suite aux nettoyages ethniques dont sont victimes les Rohingyas en Birmanie, R. Kadyrov a publiquement critiqué la communauté internationale pour son inaction. Des rassemblements de soutien ont été organisés dans la capitale tchétchène de Grozny. R. Kadyrov ne peut pourtant ignorer que toute sanction contre la Birmanie est impossible au Conseil de sécurité de l’ONU car la Russie, comme la Chine, y met son veto. Si les représentants de la Russie parlent de la liberté d’expression pour chaque dirigeant de Républiques fédérées, c’est bien une critique de la diplomatie russe que le Président tchétchène vient de faire.

Qui contrôle qui ?

Le Figaro se demandait en août dernier si Vladimir Poutine n’était pas devenu l’otage de R. Kadyrov. Si la question peut sembler absurde, ou tout du moins exagérée, force est de constater que les deux leaders ont tous deux besoin l’un de l’autre. R. Kadyrov est le fils d’Akhmad Kadyrov, le dernier combattant qui a pu accéder au pouvoir en Tchétchénie en 2003 avec le soutien russe, à condition de ne pas réclamer l’indépendance. Les Kadyrov gèrent la sécurité et les portefeuilles tchétchènes de la façon qu’ils veulent, avec le soutien économique du Kremlin. L’aval de V. Poutine, qui est l’architecte de cette stratégie, est donc nécessaire à R. Kadyrov. Réciproquement, Moscou a besoin d’une Tchétchénie pacifiée, qui réprime sévèrement les terrorismes indépendantistes ou fondamentalistes. Pour cela, il faut un chef autoritaire, mais également légitime. Ce n’est donc pas un lien de vassalité qui existe entre la famille Kadyrov et V. Poutine, mais bien un contrat où les deux parties ont besoin l’une de l’autre.

R. Kadyrov n’est pas en train de chercher à s’émanciper de la Russie, il fait simplement passer son propre agenda en force. L’absence de réaction officielle de Moscou ne doit pas pour autant faire croire que le Kremlin est otage du chef d’État tchétchène. L’apparente tolérance russe vise à ne pas braquer la société tchétchène, mais également celle des autres républiques de Russie (au Caucase, au Tatarstan…) contre le pouvoir central. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de négociations ou contestations internes. Il est aujourd’hui trop tôt pour émettre des hypothèses sur l’avenir, mais il est important de noter que c’est une phénomène tout nouveau qui se produit en Russie depuis l’accession de V. Poutine à la présidence russe : un véritable bras de fer avec le chef d’une République fédérée.

http://les-yeux-du-monde.fr

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La star du pop russe Zelimkhan Bakaev, torturée et tuée en Tchétchénie

Publié le par justin

La star du pop russe Zelimkhan Bakaev, torturée et tuée en Tchétchénie

Des sources rapportent que le chanteur russe Zelimkhan Bakaev a été arrêté, torturé et assassiné par les autorités tchétchènes en raison de soupçons d'homosexualité. "

Bakaev a été vu la dernière fois le 8 août à Grozny, où il était venu de Moscou pour le mariage de sa soeur

Le compte Instagram de Bakaev a mystérieusement été supprimé, mais  un petit compte Twitter à son nom  reste actif, n'offrant aucune mise à jour récente. Plus tôt cette semaine, Igor Kocketkov du Réseau LGBT russe a fait une déclaration aux médias qui ont abordé la disparition, en disant:

"A la fin du mois d'août, nous avons reçu la confirmation de notre présomption antérieure selon laquelle [Bakaev] avait été détenu par les autorités tchétchènes en raison de soupçons d'homosexualité".

Une source proche des activistes dans la région a déclaré que Bakaev , 26 ans, a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été ramassé par la police dans les trois heures", ont-ils affirmé. "Dans les dix heures, il a été assassiné."

Plus tôt cette semaine, Maxim Lapounov est devenu la  première victime de la «purge homosexuelle» de la Tchétchénie à se présenter publiquement  avec des allégations d'abus de la part des autorités.

Igor Kocketkov a affirmé lors de la conférence de presse de lundi que d'autres personnes dans l'industrie du divertissement en Tchétchénie ont été soumises à la "torture" alors que les autorités tentaient d'obtenir des informations sur Bakayev.

Nos cœurs se détachent pour la famille et les amis de Zelimkhan Bakaev et pour la communauté LGBT de Russie et de Tchétchénie.  

 

back2stonewall.com

 

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Homophobie en Tchétchénie : « J’accueille deux réfugiés homosexuels chez moi (et j’ai enfin l’impression de faire quelque chose de concret dans ma vie) »

Publié le par justin

Homophobie en Tchétchénie : « J’accueille deux réfugiés homosexuels chez moi (et j’ai enfin l’impression de faire quelque chose de concret dans ma vie) »

Fabienne, 47 ans, et sa fille Alice, 20 ans, ont accueilli deux réfugiés du Daghestan qui ont fui l’homophobie de leur pays autant qu’une mort annoncée. Une rencontre qui a bouleversé quatre vies, et dont elles parlent pour alerter sur l’horreur d’une « épuration » toujours en cours.

 

NEON, magazine : Qu’est-ce qui vous a incité à vous engager dans ce combat ?
Fabienne :
 J’ai vu en avril-mai dernier ce qu’il se passait en Tchétchénie, les camps de concentration contre les gays, quelque chose qu’on n’imaginait plus entendre encore une fois, c’était insupportable. Un soir, j’ai regardé l’émission Quotidien, Vincent Dedienne et Hugo Clément en ont parlé, et j’ai contacté l’association 
Urgence Homophobie (anciennement Urgence Tchétchénie) dans la foulée. Je n’ai pas d’argent, je n’ai pas de temps, mais j’ai de la place, et ils cherchaient des hébergeurs. Face à quelque chose comme ça, est-ce qu’on reste à regarder, ou est-ce qu’on fait quelque chose avec ses moyens ? Moi, mes moyens, c’était une chambre. J’ai battu le pavé dans ma vie, mais là, j’ai eu l’impression de pouvoir servir vraiment à quelque chose, enfin une action concrète. J’étais en colère.

Le terme « camp de concentration » a beaucoup choqué. C’est ce qui vous a fait réagir ?  
J’ai déjà eu des engagements politiques, syndicaux… Mais là, j’ai 47 ans, je me suis battue longtemps, et rien ne bouge. A un moment, il fallait faire quelque chose de concret, au moins une fois dans sa vie. Et ça a été ça, je ne sais pas pourquoi : ça m’a paru insupportable d’avoir cette place chez moi alors que des gens en ont besoin.

Comment se déroule la procédure ?
J’ai envoyé un mail en mai, on m’a appelée un soir de septembre, parce qu’ils étaient vraiment en galère : ils avaient accueilli deux trentenaires, deux amis d’enfance. J’ai dit oui tout de suite, même si j’en ai discuté d’abord avec ma fille. Ils étaient déjà sur le territoire français, ils avaient été logés chez des amis, un peu à l’hôtel, et ils sont arrivés début septembre. Avant, l’association était passée nous rencontrer, pour créer de la confiance et voir où nous habitions.

Quel est leur statut ? 
Ils sont demandeurs d’asile. L’association fait tout ce qu’il faut pour que les démarches soient simplifiées, et ils ont été plutôt bien reçus en préfecture.

Une nouvelle vie à 4 a alors commencé… Ça a beaucoup changé la votre ?
Ils commencent à apprendre le français, et on essaye de leur parler français pour qu’ils puissent avancer plus vite, mais c’est vrai que quand on veut une conversation plus intime, Google Traduction est pratique. Ça restera des personnes importantes dans nos vies, quoi qu’il se passe après. Nous avons pris le temps d’aller vers eux, ils ont pris le temps de venir vers nous. 

Comment s’est passé leur départ ?
Ils viennent du Daghestan [République fédérale russe limitrophe de la Tchétchénie]. La situation est pratiquement la même, en tout cas la menace est identique, même s’il n’y a pas forcément de camp. Le magasin de l’un d’eux a été brûlé entièrement, il a reçu des menaces, et s’est fait éjecter de sa famille quand elle l’a appris, mis à la porte. Il a pris un visa de tourisme et il est parti. Le second, son ami d’enfance, l’a rejoint peu après. Il a décidé de partir quand son ex petit-ami a été tabassé à mort.

Vous saviez combien de temps cela allait durer ?
Pas du tout. L’un des deux vient de partir, car son amoureux l’a rejoint. Ils ont dormi ensemble quelques nuits à la maison, c’était vraiment la fête. Et ils ont trouvé un autre hébergement pour eux deux. Le second va sans doute rester encore plusieurs mois.

Et après ?
Ils ont plein de projets. En tant que demandeurs d’asile, ils ne peuvent pas travailler, mais ils avaient un boulot en Russie, et ils ont envie de faire plein de choses. De reprendre espoir. Ils ont heureusement un réseau d’amis russes, ils peuvent un peu sortir. Ça doit être extrêmement compliqué d’arriver dans un pays où on ne connaît personne, sachant qu’on ne rentrera jamais chez soi, qu’on ne reverra plus sa famille. Ils prennent ça de façon très pudique et optimiste.

Comment peut-on agir ?
Il y a des concerts de soutien qui sont organisés [le prochain en décembre]. Si on n’a pas de place, on peut aussi donner un peu d’argent, car ils n’ont droit à rien, et il faut les aider un minimum financièrement. Et en parler, beaucoup.

neonmag.fr

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Une nouvelle Tchétchénie? Une centaine de gays et de personnes trans arrêtés en Azerbaïdjan

Publié le par justin

Une nouvelle Tchétchénie? Une centaine de gays et de personnes trans arrêtés en Azerbaïdjan

Des militants LGBT en Azerbaïdjan affirment que des douzaines de gays et de personnes trans ont été arrêtés et détenus « après plusieurs rafles dans Baku (la capitale) ». Et on rapporte et « des passages à tabac et de la torture ».

Si ces affirmations sont vraies, elles rappellent furieusement la campagne d’arrestation et de torture des gays dans la région semi-autonome de Tchétchénie.

Raids anti-LGBTQ en Azerbaïdjan

Selon une vidéo postée le 22 septembre par Javid Nabiyev (ci-dessous), le président de la  Nefes LGBT Azerbaijan Alliance, la police a effectué des rafles visant des gays chez des particuliers et dans des lieux publics . Il ajoute que la police a forcé les détenus à dénoncer leurs amis LGBT et leur a interdit l’accès à un avocat ou à des membres de la famille.

Dans les médias locaux, la police prétend que toutes les personnes arrêtées étaient des travailleurs du sexe ou des dealers. Un politicien a même affirmé que les détenus répandaient des infections sexuellement transmissibles, bien qu’aucune preuve n’ait été avancée.

Voici la vidéo de Javid Nabiyev’s sur les rafles de Baku:

https://www.facebook.com/nefeslgbt/videos
 

Des militants de Baku décrivent leur conditions de détention

L’association suédoise Civil Rights Defenders affirme avoir parlé anonymement à des militants de Baku et a publié le communiqué suivant:

Les militants signalent que les détenus ont été passés à tabac, insultés et ont subi des examens médicaux forcés. Les femmes trans ont eu leur tête rasée. Beaucoup ont été relâchés après avoir donné les noms d’autres personnes LGBTI, qui ont à leur tour été arrêtées et soumises au même traitement. Un nombre indéterminé de ces détenu.e.s ont été condamné.e.s à une détention administration comprise en 20 et 30 jours.

La police a été fait chanter plusieurs personnes LGBTI n’ayant fait leur coming-out pour les forcer à témoigner dans des affaires motivées politiquement, les menaçant de les outer si elles n’obéissaient pas. 

Les relations entre personnes de même sexe sont légales, mais le pays est toujours homophobe

Le pays a abrogé en 2000 ses lois anti-sodomie héritées de l’époque soviétique. Mais il est toujours compliqué pour les gays de faire leur coming-out. D’autant que ces dernières années le harcèlement des travailleurs du sexe gay par la police a été très médiatisé. La police a également ordonné le retrait d’un roman gay des librairies en 2009 et en 2014, un couple gay a dû fuir le pays après qu’un journal local a publié des informations personnelles sur eux.

En 2016, l’ILGA-Europe a classé l’Azerbaïdjan bon denier des 49 pays européens en termes de protection et d’égalité des personnes LGBTQ.

hornetapp.com

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Cyril Hanouna : le fondateur d'Urgence Tchétchénie le remercie et prend sa défense

Publié le par justin

Cyril Hanouna : le fondateur d'Urgence Tchétchénie le remercie et prend sa défense

En juin dernier, les places pour le concert organisé par l'association Urgence Tchétchénie ne se vendaient pas suffisamment. Son fondateur, Guillaume Mélanie était venu faire la promotion de l'événement sur le plateau de "Touche pas à mon poste". Un coup de pouce considérable, selon le fondateur de l'association.

Le 19 juin dernier, au Palace de Paris, Karima Charni animait le concert Urgence Tchétchénie aux côtés du fondateur de l'association du même nom, Guillaume Mélanie. Quelques jours avant le concert, la moitié des places n'étaient pas encore vendues. Face à la nécessité de remplir la salle, Guillaume Mélanie a accepté l'invitation de Cyril Hanouna de venir en parler sur le plateau de "Touche pas à mon poste". Un geste qui avait été jugé opportuniste pour l'animateur en pleine polémique sur ses sketchs homophobes. Un coup de pouce pour l'association: "La promotion dans 'Touche Pas à Mon Poste' nous a permis de vendre des places, de recevoir des dons mais aussi des propositions d'hébergement, de parler de la Tchétchénie...", a-t-il confié à Telestar.fr. Ce soir-là, Cyril Hanouna avait aussi promis d'acheter 150 places qu'il ferait gagner aux téléspectateurs de son émission. Une promesse tenue.

"C'est le dernier des homophobes"

Et bien au-delà de cette promotion télévisuelle, l'animateur suivrait leur combat de près, sans que personne ne le sache. "Cyril Hanouna m'envoie régulièrement des messages pour savoir comment ça avance, si on tient le coup... Et tout ça, il ne le dit pas dans les médias. Je veux bien être très vigilant sur l'homophobie et on a signalé ses dérapages mais on l'a tout a fait pardonné. Et je trouve que c'est quelqu'un qui a fait beaucoup contre l'homophobie". Au moment du concert, Cyril Hanouna préférait se faire discret sur ce sujet. "Il pouvait être présent au concert mais on a fait le choix de ne pas relancer la polémique. On a pris la décision ensemble. Il m'a dit : 'on est d'accord que j'adorerais venir et être avec vous mais j'ai peur que ce soit mal pris'. Et je lui ai dit que j'étais d'accord avec lui", explique Guillaume Mélanie avant de préciser que le trublion de C8 avait pris part au combat bien avant la polémique. "Pour moi, c'est le dernier des homophobes. Avant les dérapages, je l'avais déjà eu au moment où ça commençait à déraper en Tchétchénie. Il avait été l'un des premiers avec Yann Barthès à en parler à une heure de grande écoute", conclut-il, visiblement reconnaissant du soutien que lui a témoigné Cyril Hanouna dans l'ombre.

Grâce aux artistes et aux techniciens "qui ont travaillé bénévolement", le concert du 19 juin a été un succès pour l'association. Toutes les places ont été vendues. "On a fait entre 15 et 20.000 euros de bénéfice grâce à cette soirée. Tout cet argent nous sert à payer des billets d'avion, de train, un hébergement, leur donner de l'argent pour qu'ils puissent laver leurs vêtements, se nourrir. Ça nous permet d'aider un peu plus de dix personnes actuellement". Urgence Tchétchénie va bientôt changer de nom. Ce sera désormais Urgence homophobie: "On aimerait élargir nos actions à l'homophobie en général". L'association pourrait organiser un nouveau concert dès cet hiver.

.telestar.fr

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“Ils rigolaient quand je pleurais” : les victimes de la purge gay en Tchétchénie parlent des horreurs qu’ils ont vécues.

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“Ils rigolaient quand je pleurais” : les victimes de la purge gay en Tchétchénie parlent des horreurs qu’ils ont vécues.

Certaines victimes de la purge LGBT en Tchétchénie commencent à parler des atrocités qu’ils ont vécues… Et leur récit fait froid dans le dos.

Ce que les victimes de cette horrible purge racontent semble, de prime abord, tout droit sorti d’un film d’horreur ou de livres d’histoire qui relatent les monstruosités commises par les nazis sur les populations qu’ils voulaient exterminer. La violence des mots serait presque égale à celle que l’on ressent lorsque l’on se rend compte que ce n’est ni un film d’horreur, ni une histoire de temps de guerre, mais bien le récit de faits qui se déroulent de nos jours dans une région du monde qui est aux portes de l’Europe.

C’est le Russian LGBT Network qui a récemment publié un rapport qui réuni les témoignages d’hommes qui ont subi la persécution tchétchène à cause de leur orientation sexuelle.

Les camps de concentration pour homosexuels ouverts en Tchétchénie au début du printemps 2017 seraient toujours en activité, selon ce même rapport, et ce malgré la pression internationale sur cette République du sud est de la Russie.

L’une des victimes a raconté comment les choses en sont arrivées jusqu’à là. Il est revenu sur ce qu’il a vécu avant 2017, quand les hommes gays étaient déjà humiliés et battus : “Ils m’ont tiré de ma voiture. Ils m’ont déshabillé. Ma chemise, mon jeans, même mes sous-vêtements.”

“Celui qui conduisait filmait tout ça, les autres me battaient. Ils ont fait ça pour me soutirer de l’argent.” 

Mais début 2017, ces attaques sont devenues de plus en plus organisées. La police se servait souvent d’excuses du type “contrôle de drogues” pour cibler les hommes qu’ils pensaient être gays.

L’une des victimes a raconté qu’un jour, sa voiture a été arrêtée par la police pour une fouille en quête de drogues. Lorsqu’ils ont vu que l’homme avait des bracelets et un sac qui contenait des produits de toilette, ils lui auraient demandé s’il était “pédé”.

“Si tu l’es, je te flingue direct.” lui aurait dit l’un des policiers.

 

Le rapport explique que les assaillant étaient souvent convaincus qu’ils faisaient ça pour “purifier la nation”.

L’un des hommes torturés a dit : “Ils nous ont dit franchement : ‘Vous avez été amené ici parce que vous êtes des pédés.’

‘Vous apportez la honte sur notre peuple. Vous ne devriez pas exister. Nous vous attraperons tous.’

‘Nous combattrons l’homosexualité dans la République Tchétchène.'”

 

Une autre victime a raconté son calvaire : “Ils m’ont jeté sur le sol et m’ont tabassé. Ils m’ont frappé à la poitrine et au visage avec leurs pieds, et ils m’ont fracassé la tête contre le sol.”

“L’un d’entre eux a dit : ‘ne le frappez pas jusqu’à ce qu’il soit en état de choc. A ce point là il ne sentira plus la douleur. On n’a pas besoin de ça.’

“Ils s’adressaient à moi en utilisant des pronoms féminins et me demandait de leur dire le nom d’autres hommes gays que je connaissais. Ils m’ont menacé de me tuer si je ne le faisais pas.”

Le rapport dit que la première vague d’attaque aurait été déclenchée en décembre 2016, lorsqu’un homme fut arrêté et que des preuves de son homosexualité furent découvertes dans son téléphone. On l’aurait alors forcé à donner les noms d’autres hommes gays et bisexuels en Tchétchénie qui, par la suite, devinrent victimes de cette purge qui sévit depuis le début de l’année.

Cela a donné l’idée aux autorités de piéger les victimes en utilisant les téléphones de ceux qu’ils avaient arrêtés.

Un homme a décrit la façon dont il est tombé dans ce piège en expliquant qu’il avait reçu un coup de téléphone d’un ami qui lui demandait de venir le rejoindre, mais il s’est vite rendu compte en arrivant qu’il s’agissait d’un piège :

“Les gens qui étaient avec lui portaient des uniformes de camouflage. Ils ont dit qu’ils allaient m’emmener. Ils ont commencé à me tabasser en me disant des choses humiliantes.”

“Ils ont dit que je n’étais pas un homme, juste une créature, que je n’étais rien. Que je ferais mieux d’être un terroriste plutôt qu’un pédé. qu’un torchon sale avait plus de valeur que moi.”

Certains témoignages sont encore plus effarants puisqu’ils décrivent en détails les maltraitances physiques qu’ont reçues certains hommes : “ils ont attrapé un mec qui aurait apparemment eu des contacts avec des terroristes. Ils lui ont mis un tube dans son anus. Ensuite, ils ont mis des barbelés à l’intérieur du tube. Puis ils ont retiré le tube. Et ensuite, ils ont tiré tout doucement le barbelé jusqu’à ce qu’il sorte.”

“On était tous assis sur le sol froid, toute la nuit. Tous ceux qui passaient devant nous nous mettaient des coups de pieds, nous crachaient dessus, nousinsultaient.” a déclaré l’une des sources. 

“Ils rigolaient quand je pleurais” : les victimes de la purge gay en Tchétchénie parlent des horreurs qu’ils ont vécues.

Ces témoignages continuent, d’horreurs en horreurs, évoquant des tortures à l’électricité durant lesquelles les gardiens riaient quand les torturés finissaient par pleurer ou des “cérémonies de la honte” où les familles des victimes étaient convoquées pour qu’on leur demande de tuer leur père, fils ou frère “honteux” afin qu’ils ne soient pas poursuivis.

Le rapport raconte aussi les violences familiales subies par les femmes bisexuelles et homosexuelles, fait qui n’a pas été aussi médiatisé.

L’association a voulu publier ces témoignages dans l’espoir que les souffrances inhumaines qu’on inflige aux personnes LGBT en Tchétchénie ne soient pas oubliées et afin que la communauté internationale réagisse enfin en punissant les responsables de ces atrocités.

Vous pouvez faire un don ici pour soutenir le Russian LGBT Network qui aide les victimes tchétchènes.

codesdegay.com

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Le Canada accueille des réfugiés homosexuels tchétchènes dans le plus grand secret

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Le Canada accueille des réfugiés homosexuels tchétchènes dans le plus grand secret

Le Canada accueille depuis trois mois des réfugiés homosexuels tchétchènes dans le plus grand secret grâce à un programme clandestin unique au monde, révèle une enquête du Globe and Mail.

 

La stratégie a été gardée secrète pendant des mois au sein de l'appareil fédéral et parmi les organisations leur venaient en aide, pour ne pas nuire aux personnes qui tentent de quitter leur pays qui persécute les personnes de la communauté LGBT.

 

En date de cette semaine, 22 homosexuels tchétchènes ont trouvé refuge à Toronto et dans d'autres villes canadiennes. D'autres devraient arriver au Canada dans les prochains jours et les prochaines semaines.

Le journaliste John Ibbitson a parlé à Hamzat (nom fictif), un jeune homme tchétchène dans la vingtaine qui vient d'arriver au Canada. Il raconte avoir été arrêté en mars, puis battu et torturé afin de dénoncer d'autres hommes gays. Il dit avoir menti à ses tortionnaires.

 

Hamzat a par la suite fui en Russie centrale, où un ami l'a mis en contact avec une organisation russe qui vient en aide aux personnes LGBT. Il a vécu dans un refuge, à l'instar de plusieurs de ses confrères qui craignent pour leur vie.

Ce printemps, le journal russe d'opposition Novaya Gazeta a révélé que la Tchétchénie, une république musulmane profondément conservatrice, kidnappait, torturait et assassinait des homosexuels. Le leader politique Ramzan Kadyrov continue de nier qu'il existe des homosexuels dans son pays.

« Nous n'avons pas ce genre de personnes ici. Nous n'avons pas de gays et s'il y en a, emmenez-les au Canada. Emmenez-les loin d'ici pour que nous n'en ayons pas chez nous, pour purifier le sang de notre peuple », a-t-il déclaré à la chaîne HBO Sport plus tôt cette année.

.huffingtonpost.ca

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Un liste des artistes supposés être homosexuels a été rédigée par les autorités tchétchènes.

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Un liste des artistes supposés être homosexuels a été rédigée par les autorités tchétchènes.

Les forces de sécurité tchétchènes ont rédigé une liste d'artistes qui pourraient être homosexuels, ont déclaré des employés d'organisations des droits Humains au site "Kavkaz Realii".

"Dans cette liste, il y a deux ou trois douzaines de personnages culturels, principalement des chanteurs, détenues dans des prisons gays secrètes" ont déclaré des prisonniers de ces "camps cachés" aux responsables locaux d'ONG.

Selon un employé d'une autre organisation non gouvernementale, au moins trois détenus homosexuels ont été interrogés sur les artistes figurant sur cette liste.

"Ces gens, que nous avons aidés à quitter la Tchétchénie, ont déclaré que les noms des chanteurs célèbres figurent sur les listes, nous savons que certains d'entre eux ont quitté la Tchétchénie, craignant pour leur vie", a-t-il ajouté.

L'interlocuteur d'une autre organisation a également mentionné des rapports de deux personnes détenues dans une prison gay secrète à Argun.

Début d'avril, les persécutions des homosexuels en Tchétchénie ont été dénoncées. La Tchétchénie a démenti ces accusations. Les enquêtes journalistiques, ainsi que les rapports de militants des droits Humains, ont suscité de grandes réactions autour du Monde. L'organisation Human Rights Watch, basée sur les témoignages recueillis, pense que Magomed Daudov, le porte parole du Parlement tchétchène, serait à l'origine de ces rafles.

Les représentants des Nations Unies, les États-Unis, l'Union européenne, la Grande-Bretagne ont demandé aux autorités russes de procéder à une enquête. Le 30 juin, l'ombudswoman (défenseuse des droits Humains, Tatyana Moskalkova, a déclaré que le Comité d'enquête de la Fédération de Russie fournirait les résultats des investigations sur l'oppression des homosexuels en Tchétchénie, mais rien n'a été rendu public.

Les employés du mouvement public "Russian LGBT Network" ont publié un rapport sur les faits de persécution et de torture des homosexuels en Tchétchénie.

Selon eux, début juin, 200 hommes auraient été détenus dans des "prisons secrètes" en Tchétchénie, pour le simple fait d'être homosexuel.

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Tchétchénie : 33 victimes de la purge contre les homosexuels dénoncent un crime contre l’humanité

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Fin juillet, l’ONG Russian LGBT Network et le journal d’opposition russe Novaïa Gazeta ont publié un rapport accablant la Tchétchénie, qui mène une véritable opération de purge contre la communauté homosexuelle. Trente-trois anciens détenus y racontent les horreurs qu’ils ont vécues, pour dénoncer un crime contre l’humanité. Nous tenons à vous prévenir que ces témoignages peuvent être très choquants.

Début avril, le journal russe Novaïa Gazeta dénonçait la purge menée contre la communauté homosexuelle par les autorités tchétchènes. Selon le directeur de l’ONG Russian LGBT Network, Igor Kochetkov, 300 à 400 homosexuels tchétchènes ont été emprisonnés et torturés dans des "prisons secrètes". Le gouvernement tchétchène a nié ces exactions, affirmant qu’aucune persécution n’était en cours, puisque les personnes homosexuelles "n’existent pas" en Tchétchénie. Le président Ramzan Kadyrov s’est tenu à ce discours lors d’une interview mi-juillet – tout en tenant de terribles propos homophobes. Il y a quelques semaines, on apprenait pourtant que la persécution des homosexuels en Tchétchénie s’était intensifiée depuis la fin du ramadan. Novaïa Gazeta a publié une liste de 27 personnes qui auraient été exécutées sans procès.
 
Une série de témoignages insoutenables
Un rapport publié le 31 juillet par Russian LGBT Network, en coopération avec une journaliste de Novaïa Gazeta, Elena Milashina, fait le point sur cette véritable purge, retraçant son fonctionnement, ses victimes et les horreurs qu’elles ont subies… et continuent de subir. En quatre mois, plus de 130 personnes auraient appelé l’organisation à l’aide pour fuir le pays. Les 30 pages sont remplies des témoignages de 33 anciens détenus, et montrent trois vagues de violence successives depuis la fin 2016. La lecture de cette série de témoignages est difficile, tant les victimes ont enduré tortures, violences et humiliations. Électrocutions, coups sur tout le corps, privations d’eau, de nourriture et de sommeil… Têtu mentionne par exemple ce témoignage, dont l’auteur est désigné par les initiales K. L. :
 
"On nous a obligés à nous allonger par terre, les fesses en l’air, et chaque personne de la cellule devait nous frapper trois fois. Au fil de la semaine, il y avait déjà 18 personnes LGBT détenues ici et torturées. Le plus jeune avait environ 17 ans, et le plus vieux 47. On n’avait pas le droit de se laver. Certains détenus avaient des plaies ouvertes et la cellule commençait à sentir la viande pourrie."
 
Les ex-détenus rapportent ainsi avoir été forcés de se frapper entre eux, de commettre les mêmes violences qu’ils subissaient eux-mêmes. L’un d’eux raconte qu’on lui a montré une vidéo d’un homme à qui l’on avait enfilé un "tube creux" dans l’anus, avant d’y introduire un fil barbelé. Une fois le tube enlevé, le fil barbelé était tiré "lentement". Un autre a été étouffé et battu en même temps. Autant d’horreurs qui ne s’arrêtent pas forcément à la libération des détenus – pour ceux qui sont libérés.
 
Un crime contre l’humanité auquel participent familles et autorités
Les personnes jugées trop "importantes", qui pourraient "apporter la honte sur les autorités ou l’administration", sont en effet tuées. Les autres sont libérées après quelques semaines, voire un mois. Mais leurs familles sont alors poussées à "laver l’honneur par le sang". Ce sont également ces dernières qui se font justice lorsqu’il s’agit de femmes lesbiennes. Le rapport raconte des coups et des tortures, allant jusqu’aux meurtres.
 
Les témoignages font mention d'une douzaine de morts, cette purge dépassant parfois les frontières de la Tchétchénie. Et les personnes qui survivent sont dans une condition physique et mentale critique : "Au moins trois d’entre eux ont tenté de se suicider", précise le rapport, qui conclut qu’il s’agit bien d’un crime contre l’humanité.
 
D’autant que la situation, dramatique, dépend en partie de personnes haut placées. Trois fonctionnaires y sont formellement identifiés : le porte-parole du Parlement tchétchène Magomed Daudov (qui aurait clairement demandé aux familles qui retrouvant des détenus de les éliminer), le chef du ministère des Affaires étrangères de la Russie Ayub Kataev, et le dirigeant d’un groupe d’intervention contre le terrorisme, Abuzaid Vismuradov.
 
Avec ce rapport, Russian LGBT Network, qui explique avoir évacué 64 personnes, compte bien agir. Les témoignages compulsés dans le dossier serviront de preuves dans le procès que les organisations internationales de défense des droits humains vont intenter contre Ramzan Kadyrov auprès de la Cour pénale internationale.
 
konbini.com

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Si t'es pédé, je vais te descendre ici et maintenant : le cauchemar tchétchène continue

Publié le par justin

Si t'es pédé, je vais te descendre ici et maintenant : le cauchemar tchétchène continue
Un récent rapport décortique avec précision le crime contre l’humanité qui se poursuit en Tchétchénie. LECTEUR AVERTI.
 
« Si vous vous sentez en danger, vous êtes menacé, contactez-nous immédiatement à l’adresse kavkaz@lgbtnet.org », pouvait-on lire dans le post scriptum de l’article de Novaya Gazeta publié le 1er avril 2017. La purge anti-gay tchétchènes éclatait à la face du monde.
 
En quatre mois, plus de cent trente personnes ont crié à l’aide sur cette boite mail. La plupart cherchaient à être évacuées de Tchétchénie ou des régions voisines du nord du Caucase, où l’horreur a frappé par trois vagues de violences successives depuis la fin de l’année 2016.
 
« Les persécutions continuent à l’heure où est publié ce rapport », débute le texte lourd de 30 pages et d’autant de témoignages anonymes diffusé le 31 juillet.
 
E.F. : J’avais des bracelets au poignet et un sac en cuir qu’un homme « hétéro » n’aurait probablement pas porté, plein de produits de beauté – des lingettes, un set de manucure, etc. Les policiers ont vu tout ça et j’ai entendu « T’es pédé ? Parce que si tu l’es, je vais te tirer dessus ici-même ». C’est le responsable du Service régional des affaires intérieures (ROVD) d’Argun qui m’a dit ça. C’était suffisant pour m’emprisonner
 
 
Cruauté, sadisme et insalubrité
 
À la fin de l’année 2016, les entreprises – bien chiadées – d’extorsion de fonds, de menace et de chantage ont laissé place à une purge massive et organisée. Les personnes arrêtées pour possession de drogue ou pour sympathie terroriste, cibles régulières du régime autoritaire de Ramzan Kadyrov, bénéficient soudain d’un statut privilégié par rapport à leurs compagnons de cellule : un accès à la nourriture, à des lits superposés, aux effets personnels livrés par leurs proches. Coups répétés portés dans toutes les parties du corps, torture par électrocution attachés à des chaises, surnoms féminins et humiliation permanente, manque d’eau, de nourriture et de sommeil sont à l’inverse le lot de ceux « qui n’existent pas dans la République tchétchène », d’après les mots du porte-parole du régime.
 
A.B. : J’ai tenu autant que j’ai pu (…). Un jour ils m’ont montré une vidéo de torture qu’ils avaient filmée. Ils avaient attrapé un un gars qui aurait eu des contacts avec des terroristes. Ils lui ont enfilé un tube creux, dans l’anus, puis ils ont inséré le fil barbelé dans le tube. Ils ont ensuite retiré le tube et après ils ont lentement tiré le fil barbelé. Quand je regardais ça j’ai réalisé qu’ils avaient apporté le tube et le fil barbelé. J’ai craqué. J’ai accepté de collaborer.
 
 
G.H. : Nous n’avions pas le droit de manger, de marcher ou de dormir.
 
 
C.D. : Ils ont accroché des pinces à mon corps. Ils riaient pendant que je hurlais.
 
 
K.L. : On nous a obligés à nous allonger par terre, les fesses en l’air, et chaque personne de la cellule devait nous frapper trois fois. Au fil de la semaine, il y avait déjà 18 personnes LGBT détenues ici et torturées. Le plus jeune avait environ 17 ans et le plus vieux 47. On n’avait pas le droit de se laver. Certains détenus avaient des plaies ouvertes et la cellule commençait à sentir la viande pourrie.
 
 
A.B. : Ils appréciaient la torture. Nous étions forcés de frapper les autres et de les électrocuter. Ils ont ordonnés aux autres détenus de faire ce qu’ils voulaient de nous.
 
 
L.M. : Sur la machine d’électrocution, ils avaient écrit « détecteur de mensonge ». Ils ont jeté de l’eau sur ma peau pour me faire encore plus mal. »
 
 
E.F. : Ils me mettaient des sacs plastique autour de la tête et quand je manquais d’oxygène, ils déchiraient le sac et me frappaient les jambes en même temps.
 
 
Quel avenir en dehors des prisons ?
Ces détentions illégales durent quelques semaines; un mois dans les pires situations. Une fois sortis de ces enfers, le LGBT Russian Network déplore l’état critique et mental des survivants. « Au moins trois d’entre eux ont tenté de se suicider », mentionne ces lignes. Certains, dont le nombre est incertain, ont succombé aux actes de torture. Les victimes qui ont survécu sont relâchées à l’issue d’une sombre cérémonie en présence de leurs proches.
 
 
 
O.P. : Si tu es important, tu es libéré pour plus de 3.000 roubles. Si tu n’es rien, tu peux t’en tirer pour 300. Mais si tu es important et que tu peux apporter la honte sur les autorités ou l’administration, tu ne seras pas libéré. Tu seras tué. Tes proches ne pourront pas acheter ta libération. »
 
 
Une autre mesure conditionne la sortie de prison : “laver l’honneur par le sang”. Certaines familles se livrent au crime d’honneur en assassinant leur proche. D’autres le prétendent, allant même jusqu’à organiser de fausses funérailles pour cacher aux autorités le départ de leur parent, aux risque de de devenir eux-même la cible de ces exactions. « Par cette sévère exécution, la famille démontre qu’elle renonce seulement à son parent en vertu de la tradition tchétchène, mais aussi qu’elle valorise ces traditions davantage que ses liens de parenté », analyse le rapport qui ne fait pas non plus de doute sur l’implication des autorités tchétchènes.
 
L’association identifie même trois fonctionnaires haut placés et impliqués dans ces actes de violences, à commencer par le porte-parole du Parlement tchétchène, Magomed Daudov (surnommé « Le Seigneur »); ce dernier aurait animé ces cérémonies de remise des victimes, demandant expressément aux familles de se livrer au crime d’honneur. Le rapport blâme aussi Aiub Kataev à la tête du ministère des affaires étrangères de la fédération de Russie, et Abuzaid Vismuradov (surnommé « Le Patriote »), qui supervise la division « Terek » (СОБР), un groupe d’intervention rapide créé pour la lutte antiterroriste.
 
 
 
V.W. : On m’a dit : on a des affaires criminelles non résolues. Nous pouvons vous en accuser si vous ne collaborez pas.
Les femmes lesbiennes ne sont pas épargnées
« Les personnes LGBT elle-même pensent qu’elles devraient être traitées de cette façon, que leur sexualité est anormale, maladive, péché », s’inquiète l’association de défense des minorités sexuelles. Dans ce contexte général de violence, les femmes sont encore plus vulnérables. Les bourreaux ne sont pas nécessairement les autorités, mais leurs parents masculins, frères ou pères, qui récupèrent les outils des prisons : coups et torture.
 
 
 
P.Q. : Si n’importe quel adversaire avait appris que je suis lesbienne, ils m’auraient frappée et violée; ils auraient filmé la scène et l’auraient partagé avec d’autres, ou ils m’auraient simplement tuée… C’est ce qui arrive aux filles.
 
 
« Un jour mon frère est entré dans ma chambre, s’est assis face à moi avec un pistolet et m’a demandé de me tuer. (…) Il a dit que ce serait plus facile d’expliquer aux autres que je m’étais tiré dessus par accident. » L’auteure de ces mots, R.S., aurait tenté de s’enfuir à plusieurs reprises. Internée un mois entier dans un institut psychiatrique par demande de son frère, elle a même élaboré un plan pour atteindre à Moscou, sans succès. Ramenée de force au domicile familial, elle est décédée une semaine plus tard des conséquences de la grippe, comme l’indique son certificat de décès. Mais les sources de LGBT Russian Network dénoncent un empoisonnement.
 
Du témoignage au procès
Outre la centaine d’hommes arrêtés et torturés en dehors de tout cadre légal, les témoignages font état d’une douzaine de meurtre commis durant cette purge anti-gay, et parfois même au-delà des frontières tchétchènes. Soixante-quatre autres ont été secourus et envoyés en lieux sûrs, dans les régions centrales de Russie, grâce aux actions périlleuses du LGBT Russian Network. En France, Urgence Tchétchénie a participé au secours de l’un de ces hommes. En parallèle, plusieurs actions de sensibilisation ont soulevé l’émoi international, accentuant par la même occasion l’hostilité homophobe en Tchétchénie.
 
Tous les témoignages recueillis par Novaya Gazeta et les militants du LGBT Russian Network n’ont pas seulement vocation à alerter l’opinion publique et les gouvernements. Ils serviront de soutien probatoire dans un procès contre Ramzan Kadyrov, le leader tchétchène, qui sera mené par les organisation internationales de défense des droits de l’homme auprès de la Cour pénale internationale.

 

http://tetu.com

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Tchétchénie : les gays pourchassés et torturés

Publié le par justin

Tchétchénie : les gays pourchassés et torturés

Le réseau russe LGBT vient de rendre publique une série de témoignages accablants sur la chasse aux homosexuels sous le régime de Ramzan Kadyrov.

 

Selon le rapport publié par le journal Novaïa Gazeta, les homosexuels arrêtés en Tchétchénie sont détenus dans des lieux tenus secrets, dans des conditions inhumaines et systématiquement soumis à des traitements dégradants. L'un d'entre eux, P. M., témoigne ainsi de son séjour en prison : « Tous les jours, des homosexuels étaient internés. Notre cellule était très petite et on devait s'y entasser à 15 ou 16. On ne pouvait ni manger, ni marcher, ni dormir. Il m'est arrivé d'être battu par 7 ou 8 gardiens. À coups de botte, car ils disaient qu'ils étaient dégoûtés de nous toucher avec les mains. Ensuite, ils ont commencé à me battre avec des tuyaux en plastique. »

Les prisonniers mentionnent également des cas de torture, notamment à l'aide de barbelés ou à l'électricité, comme l'explique L. M. : « Ils m'ont attaché les chevilles avec des pinces métalliques et placé des fils sous les ongles. J'ai ainsi été électrocuté plusieurs fois, également après qu'ils m'eurent aspergé d'eau pour que cela soit plus douloureux. Ensuite, ils nous ont allongés sur le dos et tous ceux qui étaient dans la pièce devaient nous frapper avec un tuyau. » « Tous les détenus LGBT ont été torturés de la même manière, précise K. L. Certains, à cause des coups de matraque sur les jambes, avaient des plaies ouvertes. Et comme nous n'avions rien pour désinfecter, elles finissaient par s'infecter. » M. N. ajoute : « Si j'étais resté là-bas, je me serais pendu. »

Faux sites de rencontres

Toutes les personnes arrêtées parce que soupçonnées d'avoir une « sexualité déviante » restent détenues au moins un mois. Et les tortures psychologiques sont également au programme, comme le raconte E. F. : « Il était presque impossible de dormir, car les gardiens pouvaient venir à tout moment. De toute façon, pour nous, c'était toujours la nuit, car les cellules n'avaient pas de fenêtres. Il leur arrivait de nous mettre un sac sur la tête, et quand ils voyaient que l'air s'épuisait, ils le retiraient rapidement. »

Pour confondre les personnes soupçonnées d'homosexualité, la police recourt à de faux sites de rencontres. Les victimes se voient proposer un rendez-vous et c'est là qu'elles se font interpeller. Les policiers utilisent ensuite les contacts trouvés sur leur portable pour en piéger d'autres, et ainsi de suite. Selon E. F., la police cherche également à recruter des indicateurs : « Un flic m'a dit : On te laisse sortir sur-le-champ, mais seulement si tu travailles pour nous. Tu vas traquer des pédés pour notre compte, tu es des nôtres, maintenant ! » Certains acceptent, comme le reconnaît A. B. : « J'ai craqué après avoir été obligé de regarder une vidéo dans laquelle on voyait les tortures qu'on voulait me faire subir si je ne collaborais pas : un tube entouré de fil barbelé introduit dans l'anus d'une victime. »

Des militaires en uniforme

Tous les témoignages concordent : ce sont les autorités tchétchènes qui orchestrent ces persécutions. E. F. se souvient : « Le chef s'appelait le Petit, il était en civil. Mais ceux qui m'ont livré à la police étaient des militaires en uniformes. » D'autres se remémorent avoir croisé dans leur lieu de détention le président du Parlement tchétchène, Magomed Daoudov, surnommé le « Seigneur » de sinistre réputation. « Quand on l'a vu arriver, on a tous perdu l'espoir de sortir vivants », explique O. P. C'est lui qui tentait de persuader les parents de « laver la honte de la famille par le sang ». Le journal Novaïa Gazeta, qui a enquêté sur la situation des homosexuels en Tchétchénie, a publié le mois dernier une liste de 27 personnes exécutées sans procès. Les autorités tchétchènes n'ont pas démenti.

 

.lepoint.fr

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Une vidéo montre la vie terrifiante des LGBTI en Tchétchénie

Publié le par justin

Un nouveau rapport détaille les comptes épouvantables de la torture et de la persécution

Le réseau LGBT russe a publié une nouvelle vidéo puissante qui explore les victimes de la «purge anti-gay» en Tchétchénie.

Il arrive que le groupe publie un nouveau rapport, basé sur des entretiens avec 33 hommes .

Le rapport détaille comment des douzaines sont mortes.

On pense maintenant que plus de 200  sont victimes de la «purge anti-LGBT».

Le groupe militant affirme que les victimes sont soumises à la torture, à l'humiliation et à l'extorsion en raison de leur homosexualité présumée.

En parlant de GSN, le groupe a déclaré qu'ils envisagent de prendre des mesures devant la Cour pénale internationale si la Russie ne commence pas une affaire criminelle. Ils appellent la purge un «crime contre l'humanité» dans le rapport.

Les personnes LGBTI en Tchétchénie ont été confrontées à des vagues de violence et de persécution depuis décembre 2016.

La vague la plus récente a  commencé en juillet et le réseau LGBT russe dit qu'elle se poursuit encore aujourd'hui.

Bien que, d'abord, les homosexuels soient confrontés à la persécution, maintenant tous les membres LGBTI sont victimes.

Une nouvelle vidéo du réseau LGBT russe, «Unable to breath» explique le contexte des «purges anti-LGBT» après des années de guerre dans le Caucus nord-russe.

Avertissement, la vidéo comporte des comptes et des visualisations que certains téléspectateurs peuvent trouver difficiles:

Une vidéo montre la vie terrifiante des LGBTI en Tchétchénie

Mass torture des homosexuels

La vidéo suit le compte d'un homme à partir du rapport.

Il dit que "sortir est impossible en Tchétchénie".

Vivant avec sa femme et sa famille, il prend soin de cacher sa sexualité.

Malgré une grande prudence, un sentier en ligne la dénoncé a la police 

Face à une semaine de persécution, il a été gardé dans un «sous-sol empilé avec des murs épais».

Il a  fait semblant de ne pas reconnaître les détenus, certains qu'il savait gay, de peur que cela confirme les soupçons des autorités.

En décrivant la torture de ses détenus, il décrit les récits de l'utilisation des bobines métalliques et de l'électricité dans les séances où les hommes sont battus dans les pièces les uns à côté des autres.

Bien que publié une semaine plus tard, tout le monde savait pourquoi il avait été arrêté, rendant la vie en Tchétchénie très difficile.

Il dit que sa famille ne croyait pas aux soupçons de la police, mais s'ils avaient "ils l'auraient assassiné eux-mêmes"

Le réseau LGBT russe a déclaré à GSN qu'ils avaient des preuves concrètes de deux cas où des membres de la famille ont tué quelqu'un soupçonné d'être gay.

Finalement, il a été obligé de fuir.

Depuis le 1er avril de cette année, le réseau LGBT russe dit avoir aidé plus de 60 personnes à fuir la République tchétchène.

La Tchétchénie a un «privilège légal»

Ce n'est pas le premier rapport à compiler des entrevues avec des personnes de la région.

La campagne sur les droits de l'homme a publié un rapport de 42 pages sur la persécution des homosexuels en Tchétchénie sur la base d'entretiens avec 6 victimes.

Cependant, cette nouvelle collection détaillée de 33 entretiens contient également un contexte historique sur ce qui se passe dans le caucus du Nord avec beaucoup de détails.

Il explique que, il y a 10 ans, Moscou a accordé l'autorité sur la République tchétchène à un Ramzan Kadyrov, âgé de 30 ans.

Chargés de lutter contre les séparatistes islamistes, ils ont bénéficié de l'exemption de la règle du droit russe.

Par conséquent, cette immunité est devenue la base du régime qui existe aujourd'hui en Tchétchénie.

Ramzan Kadyrov reste le leader de la Tchétchénie, a longtemps nié que les purges ont eu lieu.

Un porte-parole a affirmé en avril que les rapports étaient des «mensonges absolus et de la désinformation» et il n'y avait pas d'hommes homosexuels en Tchétchénie.

Une méthode consistant à abolir les séparatistes dans le régime était de mettre en œuvre un sentiment de «responsabilité partagée».

Par conséquent, l'état suggère que le séparatisme provient de l'éducation familiale.

Inculquer le concept de garder la société tchétchène contre les conflits armés, tous ceux qui sont liés aux séparatistes doivent «partager la responsabilité».

Cela a conduit à des proches des séparatistes détenus en otage, des ménages incendiés, ainsi que des lois de lynchisme et des essais de mob.

Les LGBTI ne sont que la dernière minorité pour faire face à la persécution

Avec les cas de séparatisme islamiste maintenant inférieur, le rapport dit:

«La lutte contre le terrorisme n'était plus une raison viable pour justifier le régime absolutiste existant.

«Les autorités tchétchènes ont commencé une recherche active pour une autre raison de rester».

Le rapport indique que les autorités tchétchènes ont fait cela en réprimant la dissidence.

Le porte-parole du réseau LGBT russe a déclaré à GSN que:

«L'État et le leader Kadyrov perpétuent la rhétorique générale de la morale, ils choisissent les lignes morales entre ceux qui peuvent vivre et qui peuvent mourir.

«Ils n'acceptent pas les boissons, les drogues, les personnes LGBT»

Réfléchissant en passant d'une répression aux groupes séparatistes islamistes aux personnes LGBT, le porte-parole a déclaré que ce n'était pas différent du poème de Martin Niemoller et ensuite ils sont venus pour nous. Ajouter:

«C'est exactement ce qui se passe, c'est la création artificielle des lignes de moralité.

«Quand il y a une personne qui définit ces mœurs, tu ne sais jamais qui est la prochaine».

 

C.L.

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La Maison Blanche a finalement parlé de la persécution de Tchechenie contre les homosexuels

Publié le par justin

La Maison Blanche a finalement parlé de la persécution de Tchechenie contre les homosexuels
Le président de la Tchétchénie sur les homosexuels: «Ce sont des démons. Ils sont en vente. Ce ne sont pas des gens.
 
L'administration du président Donald Trump a finalement réagi à la persécution de Chechyna contre les homosexuels.
 
Ramzan Kadyrov, le président tchétchène, a parlé avec HBO pour dénier les rapports d'une «purge gay» dans la région.
 
Il a dit s'il y avait des gens homosexuels dans la région autonome russe, à qui il appelait «démons», «à vendre» et «pas de gens», ils devraient déménager au Canada.
La porte-parole du Département d'Etat américain, Heather Nauert, a déclaré que son département a trouvé que ces commentaires étaient «très préoccupants et aussi perturbateurs».
 
Elle a également affirmé que l'administration soulève le problème avec les autorités russes «au plus haut niveau».
 
Cependant, Trump et le secrétaire d'État Rex Tillerson ont tous deux refusé de parler des atteintes aux droits humains de Chechyna avec le président Vladimir Poutine au cours des dernières semaines.
 
Kadyrov a répondu aux questions du David Scott de HBO, qui a élevé la torture et le meurtre d'hommes homosexuels dans la république russe.
Scott a demandé: «Je voulais vous interroger sur le récurrent présumé, l'enlèvement et la torture des homosexuels dans la République».
 
A quoi Kadyrov a répondu: "Pourquoi est-il [Scott] venu ici? Quel est le but de ces questions?
'Ça n'a pas de sens. Nous n'avons pas ce type de personnes ici.
«Nous n'avons pas de gays.
«S'il en existe, prenez-les au Canada.
Dieu soit loué. Prenez-les loin de nous, donc nous ne les avons pas à la maison. Pour purifier notre sang, s'il y en a ici, prenez-les, dit-il.
 
Après avoir insisté sur la question, il a poursuivi: «Ce sont des démons. Ils sont en vente.
«Ce ne sont pas des gens.
"Dieu les damne pour ce qu'ils nous accusent. Ils devront répondre au Tout-Puissant pour cela ", a déclaré Kadyrov.
 
C.L.

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Le chef tchétchène Ramzan Kadyrov approuve des familles tuant leurs enfants homosexuels

Publié le par justin

Le chef tchétchène Ramzan Kadyrov approuve des familles tuant leurs enfants homosexuels

"Même si c'est punissable en vertu de la loi, nous le tolérons toujours"

Le chef de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a déclaré qu'il tolère le meurtre d'hommes homosexuels par leurs propres familles.

Dans une récente interview avec David Scott de HBO Real Sport, Kadyrov a déclaré: «Si nous avons des gens [homosexuels] ici, je vous dis officiellement que leurs proches ne les laisseront pas en raison de notre foi, de notre mentalité, de nos coutumes, de nos traditions.

«Même si c'est punissable en vertu de la loi, nous la tolérons encore», at-il ajouté.

La Maison-Blanche s'est finalement prononcée contre le traitement des homosexuels par la Tchétchénie.

La porte-parole du département d'État américain, Heather Nauert, a déclaré que son département a trouvé ces commentaires «très préoccupants et aussi perturbateurs».

Elle a également affirmé que l'administration soulevait le problème avec les autorités russes au plus haut niveau.

Cependant, Trump et le secrétaire d'État, Rex Tillerson, ont tous deux refusé de parler des atteintes aux droits de l'homme en Tchétchénie avec le président Vladimir Poutine au cours des dernières semaines.

Dans le même entretien, Kadyrov a continué avec ses commentaires anti-gay: «Ce sont des démons. Ils sont en vente.

«Ce ne sont pas des gens.

"Dieu les damne pour ce qu'ils nous accusent. Ils devront répondre au Tout-Puissant pour cela ", a déclaré Kadyrov.

Il a également affirmé que la Tchétchénie n'a pas de personnes homosexuelles. Il a dit: "Nous n'avons pas de gays.

«S'il en existe, prenez-les au Canada.

'Dieu soit loué. Prenez-les loin de nous, donc nous ne les avons pas à la maison. Pour purifier notre sang, s'il y en a ici, prenez-les, a déclaré Ramzan Kadyrov.

Première interview des médias occidentaux avec Ramzan Kadyrov

Scott est la première personne à parler à Ramzan Kadyrov d'un média occidental.

Il a déclaré à SiriusXM : «C'était incroyablement intimidant. J'étais nerveux. Je suis toujours nerveux.

«Ce que vous devez vous soucier de ce que vous vivez, vous avez une vision très précise de l'histoire qu'ils ont voulu dire.

«Il a été capable de traquer et de vaincre ses critiques aussi loin que Dubaï et l'Autriche», at-il révélé.

Sur l'attitude de Kadyrov envers les homosexuels, Scott a déclaré: «[Le pays est] une société de combattants forcés par la force d'un homme fort.

«[Il] paie un prix cher - et certainement quiconque n'est pas en serrure avec ce régime, qu'il s'agisse de critiques politiques ou de journalistes ou d'hommes homosexuels - il n'y a pas de place pour ces personnes dans la république de Ramzan Kadyrov», a-t-il déclaré .

 

C.L.

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Les 27 hommes soupçonnés d'avoir été tués lors d'une purge anti-gay en Tchétchénie ont été révélés.

Publié le par justin

Les 27 hommes soupçonnés d'avoir été tués lors d'une purge anti-gay en Tchétchénie ont été révélés.

La Russie Novaya Gazeta a brisé l'histoire que la région qui est un sujet fédéral de la Russie était de persécuter, de détenir, de torturer et d'assassiner des hommes à la fin de 2016

Dimanche, il a fait l'audace de publier les noms de 27 hommes exécutés dans la capitale Grozny..Novaya Gazeta a signalé jusqu'à 56 personnes ont été tuées par le gouvernement de Ramzan Kadyrov.

Dans cette enquête, la Gazeta a constaté que les personnes ont été détenues à des dates différentes, mais toutes ont été exécutées dans les nuits du 25 au 26 janvier.

 

"Selon nos informations, les détenus ont été abattus cette nuit-là et ont transporté divers cimetières, y compris chrétiens, et enterrés dans des tombes hachées", a déclaré Novaya Gazeta.

Le service d'information a enquêté sur les détentions illégales depuis des mois et a demandé à un certain nombre d'organismes gouvernementaux et d'organismes d'application de la loi d'obtenir de l'information. Quand il est apparu clairement qu'ils ne seraient pas utiles, Novaya Gazeta a décidé de publier les noms des victimes.

«Deux mois, nous avions espéré que la coopération au début [de l'enquête] soit efficace», a déclaré Gazeta dans un rapport.

«Aujourd'hui, il est évident que le Comité d'enquête de la Russie perd du terrain sur cette situation ... C'est pourquoi nous publions la liste de ceux qui, selon nos informations, ont été victimes des pires exécutions extrajudiciaires possibles à Grozny.

 

"Et maintenant, l'enquête, qui a un manque de vie de témoins, devra faire face aux témoins spéciaux.

«Parce que les morts n'ont rien à craindre en Tchétchénie»

27 noms

Voici les noms de 27 hommes exécutés par le gouvernement tchétchène. On ne sait pas si tous ces 27 ont été tués parce qu'ils étaient homosexuels ou en raison d'autres crimes perçus.

Certaines des victimes étaient aussi jeunes que 18 ans.

  1. Abdulmezhidov Adam Isaevich, né le 27.5.1987
  2. Abumuslimov Apti Hasanovic, né le 02.06.1989, Shali, Street School, 16.
  3. Abdulkerimov Side Ramzan Ramzanovich, né le 25.03.1990, enregistré au village de Kurchaloy, rue Dohtukaeva 18.
  4. Alimhanov Islam Aliev, né le 6.7.1998
  5. Abubakarov Adam Dzhabrailovich, né le 05.05.1995
  6. Bergan Ismail Shadidovich né le 19.08.1998
  7. Dasaev Adam Ilyasovich, DOB 16/06/1988, Shali.
  8. Dzhabayev Zelimhan Hizirovich, né le 12.18.1993
  9. Ilyasov Adam Huseynovich, né le 22.09.1997
  10. Lugano Rizwan Saeed-Hamzatovich, DOB 13/09/1987, Shali.
  11. Malikov Rizwan Agdanovich, né le 01.06.1990
  12. Musk ICYE Turpalovich, DOB 19/07/1988, enregistré au village de Tsotsi-Yurt, New Street, 10.
  13. Muskhanov Temirlan Ahmadovich, né le 28.4.1986, rue Shali Chicherina, 2.
  14. Ozdiev Usman Vahaevich, DOB 12/24/1989, enregistré à la ville de Shali, rue Grozny, 39.
  15. Rashidov Doc Ibrahimovic, né le 30.05.1995
  16. Siriev Magomed Musaevich, né le 23.02.1993
  17. Soltahmanov Ismail Ezer-Aliyev, né le 30.03.1994, enregistré au village Mairtup, rue Nuradilova.
  18. Suleymanov Magomed Arbievich, DOB 01/03/1987, village de Shali au Caucase, 8, appartement 4.
  19. Tuchaev Ahmed Ramzanovich, né le 23.02.1987, Shali, Street School, 30.
  20. Habu Khamzat Slaudinovich 14.02. Né en 1993
  21. Khakimov Alvi Aslambekovich, 16.11. Né en 1992
  22. Hamidov Shamil Ahmedovich, né le 14.11.1986
  23. Tsikmaev Sultanovich Ayoub, né le 02.04.1984, le village de Germenchuk, rue de la jeunesse.
  24. Shapiev Muslim Isaevich, né le 28.11.1989, enregistré à la ville de Shali, dans la rue Kutuzov, 12.
  25. Eskarbiev Sayhan Vahamsoltovich, né le 23.5.1992
  26. Yusupov Sahab Marshak, né le 19.1.1990
  27. Yusupov Shamhan Shayhovich, DOB 17/06/1988, enregistré au village de Kurchaloy, ul. Sovetskay

C.L.

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