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TCHÉTCHÉNIE Le site Vice a accédé à une prison pour homosexuels en Tchétchénie

Publié le par justin

TCHÉTCHÉNIE Le site Vice a accédé à une prison pour homosexuels en Tchétchénie

Un premier journaliste étranger a pu accéder à un camp de concentration pour homosexuels en Tchétchénie. Un journaliste de Vice News a pu filmer le site d'Argoun encadré par les gardiens du lieu qui démentent les faits et soutiennent la version officielle des autorités dans une mise en scène propagandiste.

Hind Hassan, qui travaille pour Vice Media et HBO, a pu accéder à la prison située dans la ville d'Argoun. Avec son équipe, il a été autorisé- de manière très encadrée - à filmer et interroger les gardiens de la prison dans laquelle le journal russe indépendant Novaya Gazet a affirmé que jusqu'à 100 hommes homosexuels ont été détenus, interrogés et torturés. Trois auraient été tués.

Ces révélations, qui datent d'avril 2017, ont suscité une forte émotion internationale, aussi bien au niveau de la communauté LGBT que des organisations de défense des droits humains et de responsables politiques occidentaux. 

La visite « guidée » de la prison supposée tourne rapidement à la propagande et à la désinformation puisqu'elle présentée simplement comme un « entrepôt » par le gardien Ayub Kataev, accusé d'avoir torturé personnellement les hommes qui y ont été détenus.

« Des centaines d’empreintes de pieds couvraient le sol des couloirs, bien qu’ils aient nié plusieurs fois que le bâtiment avait été utilisé récemment », remarque Vice pour souligner le mensonge flagrant qui entoure les propos officiels.

 Dans l'interview, le chef de la prison adopte la même ligne que le président tchétchène Ramzan Kadyrov, affirmant qu'il ne connaît pas d'hommes homosexuels.

« Imaginez qu'il y a des homosexuels ici », dit-il. « Est-ce que nous, les Tchétchènes, communiquerions avec eux? », demande Kataev. »Mes officiers ne voudraient même pas toucher de telles personnes, si elles existent, et encore moins les frapper ou les torturer ».

À un autre moment du reportage, on voit plusieurs hommes, armés et vêtus de tenue militaire, répondre à leur supérieur dans une mise une scène surréaliste. « Vous ai-je une seule fois demandé d’arrêter des homosexuels? - Non. Vous ai-je une seule fois ordonné de torturer ici quelqu’un, illégalement ? – Non. »

Ces affirmations sont battues en brèche par le témoignage d'un homosexuel passé par la prison d'Argoun, aujourd'hui réfugié. Interviewé par Vice, il assure être « certain à 200 % » qu’il a été battu par Kataev en personne.

Deux camps de détention et de torture pour homosexuels ont d'abord été signalés, basés dans les villages d'Argoun et de Tsotsi-Yurt, mais d'autres recherches ont révélé quatre autres prisons pour homosexuels existent, qui porte jusqu'à six au total le nombre estimé de tels sites en République tchétchène.

fugues.com

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Le rêve d’une «vie normale» du premier gay tchétchène accueilli en France

Publié le par justin

Le rêve d’une «vie normale» du premier gay tchétchène accueilli en France

«Je me suis toujours demandé ce que c’était que d’être heureux». Après des années de peur, et des derniers mois de terreur, Azmad, premier homosexuel tchétchène accueilli en France suite aux persécutions subies dans son pays, aspire à enfin démarrer «une vie normale».

«Chez moi, je ne savais pas ce qu’était le calme, la tranquillité», raconte ce jeune homme de 26 ans, le regard dissimulé derrière des lunettes de soleil, lors d’un entretien avec l’AFP. En Tchétchénie, où l’homosexualité est totalement taboue, le coming-out est inconcevable, la dissimulation forcée.

«Si ça devient connu, tu es en danger, mais aussi tes proches. Là-bas, on tue les gens pour des rumeurs», glisse Azmad, un prénom d’emprunt.

A Grozny, la communauté gay vit donc en «sous-culture fermée», nécessairement paranoïaque. Toute nouvelle rencontre doit être validée par un maximum d’amis communs. «Mais bien peu prennent le risque» de se voir, soupire-t-il.

Ce quotidien des homosexuels tchétchènes se mue en véritable enfer l’hiver dernier. Le corps de l’un d’entre eux est retrouvé «ligoté et nu». L’homme a été «violé et tué», se souvient cet étudiant, qui travaillait en parallèle dans le commerce. L’ère des persécutions vient de commencer.

«Progressivement, les gays ont commencé à disparaître», affirme-t-il. «C’était systématique». La police tchétchène, se servant des photos découvertes dans le téléphone de l’un ou l’ordinateur de l’autre, retrouve aisément nombre de membres de la minuscule communauté LGBT locale, où «tout le monde se connaît», accuse Azmad.

Selon le journal russe Novaïa Gazeta, plus de cent homosexuels ont été arrêtés ces derniers mois dans cette république russe du Caucase, où les autorités ont incité leurs familles à les tuer pour «laver leur honneur». Toujours selon le journal, au moins deux personnes ont été assassinées par leurs proches et une troisième est décédée des suites d’actes de torture. Malgré des protestations internationales, les autorités russes et tchétchènes nient.

- Jihadiste plutôt qu’homosexuel -

Azmad, lui, se voulait «très discret». Il se refusait à sortir avec des Tchétchènes, pour davantage de discrétion. Mais une photo de lui est retrouvée dans un portable, ce qui lui vaut une première interpellation, brève et non violente. Une chance quand d’autres gays tchétchènes ont affirmé avoir été suppliciés ces derniers mois.

Quelques jours plus tard, des policiers viennent le trouver dans son quartier. Ils s’emparent de son téléphone, où «toute sa vie» est stockée, l’obligent à le déverrouiller. Azmad parvient à s’échapper. «J’ai fui car j’ai compris que je n’arriverais pas à m’en sortir. (...) Tout allait apparaître de manière évidente, qui je suis».

Il se réfugie chez une connaissance de longue date, à qui il prétend être inquiété pour des vidéos «à caractère islamiste extrémiste, des appels au jihad», préférables à toute révélation sur sa sexualité. Cette connaissance le conduit dans le Nord-Caucase, une province voisine, d’où il prend le bus pour Moscou. Il s’y cachera deux mois durant.

«Il est parti sans rien d’autre que ce qu’il portait sur lui. Il n’a jamais regardé en arrière», observe Guillaume Méline, un réalisateur ayant récemment créé l’association Urgence Tchétchénie, qui a accueilli Azmad à son arrivée en France. Pour éviter d’éventuelles représailles, «même sa mère ne sait pas pourquoi il est parti, et s’il est en vie».

Un «visa humanitaire d’urgence» lui a été délivré la semaine dernière, selon Joël Deumier, le président de l’association SOS homophobie, qui fait le relais entre les associations LGBT russes et françaises. D’autres dossiers d’homosexuels tchétchènes sont en cours de traitement, ajoute-t-il. Azmad est arrivé lundi en France, où il compte demander l’asile.

«Je vais essayer d’oublier», dit-il, et «devenir un homme normal, c’est-à-dire commencer à vivre une vie normale, celle que vivent les gens normaux».

Lorsqu’il s’est entretenu avec l’AFP, dans une chambre d’hôtel anonyme, Azmad a accepté que ne soit filmé qu’un bout de son épaule. Par crainte que la diaspora tchétchène en France ne le retrouve.

AFP

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Des nouvelles de l'homosexuel menacé en tchétchénie arrivé en France

Publié le par justin

Des nouvelles de l'homosexuel menacé en tchétchénie arrivé en France

Voici quelques nouvelles :
Notre premier exfiltré, Azamat (nous l'appellerons comme ça), va très bien.
Il est parti aujourd'hui pour une ville, en France, dans laquelle sa famille d'accueil l'attendait impatiemment.
Je souhaite remercier tout particulièrement Benjamin Gauthier membre du bureau d'URGENCE TCHÉTCHÉNIE, de l'avoir accompagné jusqu'à sa nouvelle destination, et qui a veillé sur lui, comme on veille sur son propre fils.
Merci mon Benja. 
Vraiment.
Azamat Mélanie (oui il a décidé que ce serait son nouveau nom de famille) va très bien. Il remercie "les valeurs européennes, qui lui permettent, aujourd'hui, d'être accueilli en France, et de vivre, ENFIN, sa vie librement, en tant qu'homosexuel." Il remercie tout particulièrement "la France et la Lituanie", qui ont été les premiers à ouvrir leurs frontières, et leur venir en aide.
Je me permets de saluer, en mon nom, le Canada, qui, avant nous, avait déjà proposé des visas d'urgence pour les personnes LGBT, provenant de la Fédération de Russie, et, en particulier, de Tchétchénie.
Je voudrais également éclaircir, en paix, quelques points :
- À ces quelques contradicteurs qui "attaquent" notre attaché de presse,Vincent Bayol (qui travaille BÉNÉVOLEMENT, un nombre d'heures incalculables, pour nous, depuis plus de quinze jours, pour que tout le monde parle de ce début de génocide, et, pour que tout le monde sache) en lui disant q'il instrumentalise Azamat, en le jetant, soit disant, en pâture, dans les médias français, je voudrais dire : Nous avons reçu (seulement depuis qu'il est arrivé) de nombreuses propositions d'interviews pour Azamat, et nous lui avons laissé le choix, en lui expliquant qu'il n'était obligé de rien (et, comme on avait tendance, dans son pays natal, à lui imposer ses choix, nous lui avons laisser choisir, de parler ou non). 
Il a INSISTÉ, pour témoigner, en faveur de tous les autres homosexuels qui sont encore là-bas, et en danger, afin de dire que tout ce qui était dénoncé en Tchétchénie, était vrai. 
C'était important pour lui. 
Nous avons donc sollicité, Quotidien, étant l'émission qui nous semblait le plus correspondre au dessein d'Azamat. 
Contacté à 14H, Quotidien était en notre compagnie, à 15H, avec Hugo Clément et son équipe de tournage pour entendre, et faire entendre, le témoignage d'Azemat.

Alors, encore une fois, à tous les détracteurs qui m'écrivent qu'il "était temps que Quotidien se penche là-dessus", je répondrais : Vincent Dedienne a répondu présent dès le premier jour, pour être le Parrain (etCamille Cottin la Marraine). 
Ce qui nous a permis d'avoir un coup de projecteur, inespéré, sur le Mouvement URGENCE TCHÉTCHÉNIE, qui a engendré des centaines de mails de votre part, pour des propositions d'aides ou d'hébergements. 
C'est grâce à ces mails, que nous avons trouvé la famille d'accueil d'Azamat, par exemple, que nous avons trouvé des médecins, des avocats, des kinés, qui acceptent de travailler avec nous bénévolement.
Sans lui, sans Camille, tout ça n'aurait pas fonctionné.
Quant à Hugo Clément, qui a réalisé, hier, l'interview d'Azamat, je le remercie de tout mon coeur, pour sa réactivité, sa bienveillance et son professionnalisme. 
Il a respecté Azamat, et son discours, de A à Z, quand beaucoup auraient pu être tentés de tomber dans le sensationnalisme. 
Bravo, vraiment. 
Et merci.
Je voudrais à présent, parler de quelqu'un qui m'est cher (pas personnellement, mais bel et bien pour son combat, et ses valeurs) c'estAlexandre Marcel successeur de Louis Georges, au comité IDAHO FRANCE, porte parole de STOP HOMOPHIE (à qui il a accepté d'offrir ses services) c'est un activiste depuis plus de dix ans, qui défend la cause LGBT comme personne, au niveau mondial.
Depuis son intervention chez Cyril Hanouna, dans laquelle il est intervenu pour mettre les points sur les "i", et éduquer toute l'équipe de C8 à ne pas tomber dans l'homophobie passive ou ordinaire, toutes les associations (ou presque) lui sont tombées dessus.
On lui reproche d'avoir été chez l'ennemi.
D'avoir pactisé.
Quelle stupidité.
Si vous me passez l'expression, je dirais que lui a eu"les couilles" d'aller là où personne ne voulait aller.
Il a osé affronter, face à face, ce problème récurrent sur C8, dans cette émission.
Sur le ton de la blague, il a même proposé à Cyril Hanouna de devenir chroniqueur, s'il fallait en arriver là, pour surveiller qu'il n'y ai plus de dérapages. 
Que n'avait pas-t-il fait ?! 
Il subi depuis dix jours une vague d'insultes et de messages de haine (voire, de menaces de mort !) de la part de notre propre communauté, et de la part d'autres associations LGBT.
Je trouve ça lamentable.
Pardon, mais je ne saurais le dire autrement.
Alexandre n'a pas besoin (ni envie, je pense) d'être chroniqueur sur C8. 
Alexandre n'a pas, non plus, essayé de se "placer", pour avoir du boulot (il en a un).
C'est le seul qui a eu le courage d'aller aux côtés de ceux qui nous ont causé du tort (volontairement ou non, peu importe, tout ça est bien subjectif), et de le dire STOP.
Alors bravo à toi mon Alexandre Marcel.
Ne lâche rien.
Moi, je t'aime, et te respecte.
Une fois le problème tchétchène réglé (oui, j'y crois), je suis prêt à repartir en combat, avec toi, dans l'obtiention de la dépénalisation universelle que tu as failli avoir en 2014.
Et cette fois, on l'aura.
Je sais tout ce que tu fais chaque jour.
Tu as été le premier (et le seul, pendant un moment) à me faire confiance, et à me rejoindre.
Je te remercie pour ça.
Et je n'oublierai pas tes précieux conseils.
Je me suis enti bien seul, un moment.
Mais depuis hier, je peux également remercier Le Refuge et SOS Homophobie, qui font aussi un travail remarquable, depuis de nombreuses années, et qui m'ont fait part leur soutien.
Je suis content de savoir, que je vais enfin pouvoir travailler avec vous TOUS :)
Ça a été long, mais on y arrive.
Nous allons tous dans la même direction.
Alors, soit, pas de "pensée unique", mais réunissons nous.
Nous combattons les mêmes choses.
Je vous embrasse tous et chacun.

Guillaume Mélanie

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Kadyrov invite Merkel et Macron à «rechercher la vérité» en Tchétchénie

Publié le par justin

Kadyrov invite Merkel et Macron à «rechercher la vérité» en Tchétchénie

Kadyrov a fait l'invitation après que Macron et Vladimir Poutine aient parlé de la situation des homosexuels en Tchétchénie

 

Le chef de la Tchétchénie a invité deux chefs d'État à «chercher la vérité».

Ramzan Kadyrov a invité la chancelière allemande Angela Merkel et le président nouvellement élu de la France Emmanuel Macron hier (30 mai).

Il l'a fait dans un message sur son compte Telegram qui est largement diffusé dans les médias russes.

Telegram est un service messagerie basé sur le nuage WhatsApp.

Le message est également diffusé sur l'agence de presse internationale Sputnik news, établie par Rossiya Segodnya qui est à son tour une agence de presse contrôlée par le gouvernement russe.

«Il n'est pas judicieux d'accuser les médias russes de donner de mauvaises informations», a déclaré Kadyrov.

«Le président de la France, Macron, peut volontiers amener Merkel et visiter la République tchétchène pour la recherche de la vérité.

«Les portes sont ouvertes à eux.

Il a publié le message après que le président russe Vladimir Poutine ait rencontré Macron lundi 29 mai à Versailles.

Lors d'une conférence de presse suivante, Macron a déclaré qu'il avait parlé à Poutine concernant la Tchétchénie qui aurait exercé des camps de concentration pour les hommes homosexuels.

En réponse, a-t-il déclaré, Poutine a juré d'enquêter sur la «vérité entière» concernant les hommes homosexuels en Tchétchénie; Macron a déclaré qu'il resterait «constamment vigilant».

Le même jour, la France a pris son premier réfugié gay en Tchétchénie .

Le 1er avril, le journal libéral russe Novaya Gazeta a publié un article disant que la Tchétchénie avait 100 hommes détenus dans un camp de concentration.

Trois hommes avaient été tués.

Plus tard en avril, ils ont publié un autre rapport, disant que le nombre de camps avait dépassé six ans. Au moins 200 hommes auraient été illégalement détenus là-bas.

Les survivants ont parlé de la violence et de la torture, dans un cas au moyen d'une «chaise électrique» maison, dans les camps afin qu'ils abandonnent les noms des autres hommes homosexuels.

Les autorités tchétchènes ont nié ces allégations.

Vendredi, Human Rights Watch a publié un rapport détaillé sur «l'épreuve horrible», sur la base d'entretiens avec des hommes qui avaient été détenus par les autorités tchétchènes .

 

C.L.

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Tchétchénie: Macron en parle à Poutine… et fait arrêter des militantes LGBT

Publié le par justin

Tchétchénie: Macron en parle à Poutine… et fait arrêter des militantes LGBT

Lundi 29 mai, le nouveau chef de l’Etat , Emmanuel Macron, recevait avec tous les honneurs le président russe Vladimir Poutine, à l’occasion d’une exposition pour le tricentenaire de la visite du tsar Pierre 1er à Versailles.

Les sujets de friction entre les deux pays sont nombreux, en particulier la Syrie et l’Ukraine. Selon les médias présents sur place, le dialogue entre Emmanuel Macron et le chef du Kremlin a été « musclé » et « exigeant ».

Un autre sujet de préoccupation concerne directement la communauté LGBT. Il s’agit bien sûr de la répression féroce qui s’est abattue sur les homosexuels en Tchétchénie depuis début avril. Selon les dernières informations en provenance de cette république faisant partie intégrante de la Fédération de Russie, les arrestations, faits de torture et meurtres de gays ou de personnes supposées être gays ont été perpétrées dans la plus grande impunité. On évoque aujourd’hui la mort de plusieurs dizaines de personnes.

Lors de la conférence de presse, Emmanuel Macron a été clair sur le sujet:

« J’ai rappelé au président Poutine l’importance de plusieurs sujets qui touchent particulièrement à la fois nos valeurs et nos opinions publiques et j’ai à cette occasion rappelé l’importance pour la France du respect de toutes les personnes, de toutes les minorités et de toutes les sensibilités dans la société civile. Nous avons évoqué le cas des personnes LGBT en Tchétchénie mais également le cas des ONG en Russie. Sur ces sujets, j’ai donc très précisément indiqué au président Poutine les attentes de la France et nous sommes convenus d’avoir un suivi extrêmement régulier ensemble. Le président Poutine m’a d’ailleurs indiqué avoir pris plusieurs initiatives sur le sujet des personnes LGBT en Tchétchénie, avec des mesures visant à faire la vérité complète sur les activités des autorités locales et régler les sujets les plus sensibles. Je serai pour ma part en tout cas constamment vigilant sur ces points qui correspondent à nos valeurs. »

unicornbooty.com

Mais dans le même temps, la police arrêtait devant le château de Versailles des militant.e.s LGBT de l’association Fières, qui, au moyen d’une banderole, voulaient interpeller le président russe.

Sur le site d’infos StreetVox, l’une d’entre elles, Delphine raconte leur arrestation et leur passage au commissariat.

« On a pu déployer notre banderole une minute et demie à peu près. Des gendarmes nous ont immédiatement demandé de partir. […] Ça fait maintenant trois heures qu’on est retenues sans motif au commissariat. Nous ne sommes pas en garde à vue. Normal, notre action n’est pas illégale : les gendarmes n’arrêtent pas de nous le dire. Ils prétendent qu’ils nous ont embarquées à des fins de vérification de nos identités, sauf que c’est fait depuis longtemps. »

Emmenées au commissariat vers 14 heures, elles ont pu en ressortir d’elles-mêmes mais trois heures plus tard. Le temps sans doute de laisser les deux présidents tranquilles

unicornbooty.com

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«Stop à l'homophobie en Tchétchénie»: Amnesty demande à Macron de «faire pression» sur Poutine

Publié le par justin

«Stop à l'homophobie en Tchétchénie»: Amnesty demande à Macron de «faire pression» sur Poutine

Deux couples d’hommes qui s’embrassent, tenant une banderole « Stop à l’homophobie en Tchétchénie », la tour Eiffel en arrière-plan : Amnesty International a demandé à Emmanuel Macron de « faire pression » sur son homologue russe Vladimir Poutine, qu’il reçoit lundi à Versailles.

« Nous voulons qu’Emmanuel Macron fasse pression sur Vladimir Poutine, qui à son tour fasse pression sur Ramzan Kadyrov (le président tchétchène), qui persécute en toute impunité les homosexuels avec la bénédiction des autorités russes », a déclaré à l’AFP Cécile Coudriou, vice-présidente d’Amnesty International France.

Des homosexuels arrêtés et tués 

Le happening, organisé à 9 h sur le Parvis des droits de l’homme du Trocadéro, face au monument symbole de Paris, vise à « rendre visible cette question tchétchène », selon Cécile Coudriou, alors que les deux chefs d’Etat se retrouveront en tête-à-tête peu avant 14 h au château de Versailles. Selon le journal russe Novaïa Gazeta, les autorités de la Tchétchénie, république russe du Caucase où l’homosexualité est plus qu’un tabou, ont arrêté plus de cent homosexuels et incité leurs familles à les tuer pour « laver leur honneur ». Toujours selon le journal, au moins deux personnes ont été tuées par leurs proches et une troisième est décédée des suites d’actes de torture.

Début mai, la chancelière allemande Angela Merkel avait demandé à Vladimir Poutine, lors d’une conférence commune, d’user de son « influence » pour que les droits des homosexuels soient respectés en Tchétchénie. Le président russe avait demandé trois jours plus tard aux pouvoirs judiciaire et sécuritaire de soutenir l’enquête diligentée par la déléguée des droits de l’homme auprès du Kremlin.

« Maintenant, c’est à Emmanuel Macron de prendre le relais », a commenté Cécile Coudriou. « Ramzan Kadyrov est le président d’une République autonome, mais pas indépendante, a poursuivi la vice-présidente d’Amnesty France. Nous partons du principe que Vladimir Poutine va le rappeler à l’ordre si le scandale devient trop gênant pour la Russie. »

20minutes.fr/

 

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La France a accueilli un premier réfugié tchétchène homosexuel, le jour même de la visite de Vladimir Poutine

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La France a accueilli un premier réfugié tchétchène homosexuel, le jour même de la visite de Vladimir Poutine
Alors que Vladimir Poutine, le président russe, est reçu à Versailles lundi par Emmanuel Macron, le premier réfugié tchétchène homosexuel a été accueilli sur le sol français.
 
"Le premier réfugié tchéchène homosexuel est arrivé sur le sol français" lundi 29 mai, selon l'association SOS Homophobie. Une information confirmée à franceinfo de source proche du dossier. Joël Deumier, président de SOS Homophobie, souligne qu'il est arrivé "au même moment que M. Poutine", en visite de travail à Versailles.
 
En avril 2017, le journal d'investigation russe Novaïa Gazeta a mis au jour les arrestations et les persécutions dont sont victimes les homosexuels en Tchétchénie, de la part des autorités. Un mois après ces révélations, trois associations françaises LGBTIQ ont déposé plainte pour génocide auprès de la Cour pénale internationale.
 
"Discours de négation"
 
Ce réfugié tchétchène homosexuel accueilli en France serait le premier d'une longue série, selon Joël Deumier : "Ça va continuer", a-t-il prédit. Il a dénoncé les démentis russes : "On entend M. Poutine qui dit qu'il a lancé une enquête, que ce n'est pas vrai, qu'il n'y a pas d'exactions ni de crime contre les homosexuels. C'est totalement faux ! Nous ne pouvons plus accepter ce discours de négation par la Russie contre les homosexuels."
 
SOS Homophobie a "appuyé [le] dossier" de ce réfugié "auprès des autorités françaises", et "attesté le fait que c'est bien un persécuté homosexuel", selon Joël Deumier, tandis que des associations de défense des Droits humains ont appelé Emmanuel Macron à aborder avec Vladimir Poutine la question des crimes commis en Tchétchénie contre les homosexuels. Le président français a reçu lundi le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine au château de Versailles. Un rassemblement a été organisé à l’appel d’Amnesty International sur l'esplanade des Droits de l'Homme au Trocadéro, à Paris.
 
francetvinfo.fr

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Le camp de concentration gay de Tchétchénie a été détruit, les prisonniers déplacés vers un lieu inconnu

Publié le par justin

Le camp de concentration gay de Tchétchénie a été détruit, les prisonniers déplacés vers un lieu inconnu

Le Réseau LGBT russe a évacué au moins 42 hommes homosexuels en Tchétchénie

Les prisonniers du plus grand camp de concentration des homosexuels en Tchétchénie ont été déplacés vers un lieu inconnu.

Selon Novoya Gazeta, le journal qui a exposé l'abus des homosexuels dans la région autonome russe, la police a refusé de participer à une enquête officielle.

Lorsqu'il a été révélé pour la première fois, des homosexuels étaient détenus dans un camp de concentration en Tchétchénie, les anciens détenus ont déclaré qu'ils étaient gardés dans une ancienne caserne militaire à Argun.

Mais lorsque le Comité d'enquête de la Russie est arrivé là-bas, avec l'emplacement et la description précises de l'ancien témoignage des prisonniers, le camp a été enterré sur son toit dans les débris de la construction.

 

Le camp de concentration gay de Tchétchénie a été détruit, les prisonniers déplacés vers un lieu inconnu

Les enquêteurs disent qu'ils ont appris que tout prisonnier aurait été transféré à une base de formation de la Force de police spéciale à Terek - à environ 60 km au nord d'Argun.

Cependant, on leur a refusé l'entrée, car «la formation se déroule».

Les militants craignent que les prisonniers ne soient déplacés vers un nouvel endroit inconnu.

Novoya Gazeta a également affirmé comment les forces de sécurité tchétchènes exercent une pression sur les proches des victimes et des fugitifs.

Le journal dit que les autorités «exigent qu'ils signent une déclaration avec le texte standard indiquant:« leur fils (ou frère) [NOM COMPLET] a quitté la république pour travailler à Moscou fin février. Il n'y a pas de lien avec la police tchétchène ".

Les noms des quatre homosexuels tués dans la région sont également connus du journal.Trois ont été tués par suspicion d'homosexualité. L'un d'eux était membre de la garde nationale de la Russie. Une quatrième a été détenue pour suspicion d'extrémisme et a également été tuée.

Le camp de concentration gay de Tchétchénie a été détruit, les prisonniers déplacés vers un lieu inconnu

Le réseau LGBT russe évacue les hommes homosexuels en Tchétchénie

Le réseau LGBT russe a aidé à évacuer au moins 40 hommes homosexuels de la Tchétchénie, dont au moins neuf ont quitté complètement la Russie.

Ils demandent à de nombreux pays d'accepter des réfugiés, y compris le Royaume-Uni et les États-Unis.

"Nous sommes en train de déterminer quels pays sont prêts à accepter les réfugiés étranges tchétchènes", a déclaré un porte-parole, qui souhaitait rester anonyme pour protéger sa sécurité, a déclaré Gay Star News.

«Nous négocions ces possibilités avec les autorités étrangères et les ONG. Cela doit être fait afin d'assurer la sécurité et la sécurité maximales des victimes. Nous avons une forte preuve que les familles de ceux qui ont fui la Tchétchénie ont déjà commencé à les chercher.

Depuis le 25 avril, on pense que la Tchétchénie exploite six camps de concentration, avec au moins 200 hommes détenus illégalement là .

Kadyrov a également déclaré qu'il voulait éliminer la communauté homosexuelle «au début du Ramada» , cette année tombant le 26 mai.

Le porte-parole de Kadyrov, Alvi Karimov, a affirmé que les homosexuels «n'existent tout simplement pas» dans la république.

Il a dit: «S'il y avait de telles personnes en Tchétchénie, leurs proches les enverraient quelque part d'où ils ne pouvaient pas revenir.

 

C.L.

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