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Un militant LGBT grec décède en plein centre d'Athènes : que s'est-il passé ?

Publié le par justin

Un militant LGBT grec décède en plein centre d'Athènes : que s'est-il passé ?

                                                 Z     

Que s’est-il passé pour que Zak Kostopoulos soit battu en pleine journée dans le centre d’Athènes ? Ce militant homosexuel de 33 ans, grand défenseur de la communauté LGBT+ et très impliqué dans la lutte contre le VIH, est décédé vendredi 21 septembre dans la capitale grecque, sur la route qui le menait à l’hôpital.

Les circonstances du drame sont encore très floues et controversées. L’attaque a été filmée et a été largement relayée dans les médias grecs et sur les réseaux sociaux, mais l’authenticité des images n’aurait pas encore été confirmée par la police.

Le déroulé des événements selon les images diffusées sur Internet

Sur la vidéo (attention à la violence des images accessibles en cliquant sur ce lien), on distingue un individu qui serait Zak Kostopoulos et qui essaye tant bien que mal de sortir d’une bijouterie en tentant de briser la porte d’entrée et la vitrine à l’aide d’un extincteur

https:// https://www.youtube.com/watch?v=1GC-sDvKEH0&t=2s

 

Deux hommes, que l’on aperçoit très bien sur les images et dont l’un serait le propriétaire du magasin, empêchent le militant de sortir en lui assénant de violents coups de pieds. Le militant parvient finalement à se dégager vers la sortie, mais les coups continuent de pleuvoir. L’un des deux individus, vêtu d’un haut rose, porte un coup de pied d’une grande violence sur la tête de Zak Kostopoulos avant que la foule n’intervienne pour les écarter.

La vidéo continue et nous montre que Zak Kostopoulos parvient à se lever pour tenter de fuir, mais on le voit trébucher et tomber par terre avant d’être entouré par deux policiers. Le militant est ensuite menotté et transporté sur une civière pour être conduit à l’hôpital. Un trajet pendant lequel il va décéder, selon les informations du quotidien grec Kathimerini qui s’appuie sur les déclarations de la police.

Deux versions s’affrontent

Depuis la mort de celui qui était également connu comme drag queen sous le nom de scène Zackie Oh, deux camps s’affrontent : d’un côté, celles et ceux qui estiment que le militant, qui aurait été en possession d’une arme blanche, aurait tenté de cambrioler la bijouterie et de l’autre, celles et ceux qui avancent qu’il serait venu s’y réfugier pour échapper à une bagarre qui venait d’éclater dans le café où il était installé. C’est ce qu’assure l’activiste LGBT+ Gregory Vallianatos dans un message diffusé sur Facebook. « Zack est entré dans le magasin en plein jour ! ! ! ! ! Non pas pour voler, mais pour se protéger d’un danger (…). Le matériel visuel existe », a-t-il écrit.

Selon le rapport de l’autopsie publié lundi, les causes précises de la mort n’ont pu être établies. « [Le corps] n’a pas subi de blessures justifiant la mort. Il a des contusions sur le corps – de petites blessures qui ne causent pas la mort à elles seules – alors nous continuons les examens de laboratoire », a indiqué le médecin légiste à Kathimerini. De nouveaux résultats devraient être révélés prochainement.

Une seule certitude pour l’heure, celle que deux hommes ont été arrêtés : le propriétaire du magasin qui est accusé d’homicide involontaire ainsi que le propriétaire d’une entreprise située à proximité du lieu du drame.

.komitid.fr/

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«CASSER DU PÉDÉ» SUR LE WEB RUSSE, C’EST LÉGAL

Publié le par justin

«CASSER DU PÉDÉ» SUR LE WEB RUSSE, C’EST LÉGAL

Alors que la répression fait rage sur les réseaux sociaux, les appels à la haine homophobe ne sont pas répréhensibles, jugent les autorités. Motif: les LGBT «ne sont pas un groupe social».

«Les pédés devraient être passés à tabac», «Ce n’est pas un péché d’écraser les gays», «Il faut les étouffer»: c’est le type de commentaires sur lesquels était tombée l’activiste LGBT russe Anna Plyusnina, en mars dernier sur un portail web de sa région d’Ekaterinboug. Après avoir tenté, en vain, de faire effacer ces posts, la jeune femme a essayé de se tourner vers les autorités. Après tout, il existe en Russie une loi qui punit les personnes incitant à la haine en raison «du genre, de la race, de la nationalité, de la langue, de l’héritage, de l’attitude vis-à-vis de la religion et et de l’affiliation à un groupe social.»

Cette disposition «anti-extrémisme» est d’ailleurs utilisée à tort et à travers par les autorités ces derniers mois, qui répriment les internautes à tout-va, y compris les auteurs de posts satiriques. C’est ainsi, par exemple, qu’en Sibérie un jeune de 19 ans risque 5 ans de prison après avoir posté un mème comparant Jésus-Christ et Jon Snow, héros de «Game of Thrones».

 

Mais manifestement, les forces de l’ordre russe sont plus promptes à flatter l’Eglise orthodoxe qu’à agir contre l’homophobie en ligne. La réponse des autorités locales à la plainte d’ Anna Plyusnina est tombée le mois dernier. «La police a estimé que les LGBT ne sont pas un groupe social et pour cette raison, on ne peut inciter à la haine contre eux», a-t-elle expliqué. Selon RadioFreeEurope-RadioLiberty, cet avis émane du Ministère de la justice, à Moscou.

Pas question de lever le petit doigt
Bien qu’ayant légiféré en 2013 pour interdire «la promotion des sexualités non conventionnelles» – une façon de faire taire toute revendication LGBT – l’Etat russe s’est toujours défendu de vouloir empêcher les homosexuels de vivre librement. Mais manifestement, pas question de lever le petit doigt pour protéger cette liberté.

Anna Plyusnina nie vouloir mettre quiconque en prison, mais estime qu’il est nécessaire que les sites web prennent leur responsabilité pour effacer les commentaires homophobes. «Ils contribuent en tout cas à alimenter un climat très négatif à l’égard de la communauté LGBT», constate-t-elle, «et les insultes et menaces se font de plus en plus nombreuses.»

 

360.ch

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Iran : un adolescent homosexuel pendu

Publié le par justin

Iran : un adolescent homosexuel pendu

On achève bien les gays dans la République islamique d'Iran. Hassan Afshar avait 17 ans lorsqu'il a été accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec un autre jeune. Il a été exécuté

 

Le régime iranien a exécuté un adolescent gay en juillet, rapporte Amnesty international.

Hassan Afshar, 19 ans, mineur au moment des faits, a été pendu à la prison d'Arak dans la province de Markazi le 18 juillet après avoir été reconnu coupable de "lavat-e be onf" (pénétration anale forcée entre deux hommes) avec un autre adolescent début 2015. Les autorités ont procédé à l'exécution, alors que le bureau du responsable du pouvoir judiciaire avait promis à la famille du jeune homme de réexaminer l'affaire le 15 septembre 2016. La Cour suprême avait au départ annulé sa condamnation à mort, estimant que l’enquête était incomplète, mais l'a finalement confirmée en mars 2016.

"L'Iran a démontré que son enthousiasme à mettre à mort des mineurs délinquants, en violation du droit international, n'a pas de limites. Hassan Afshar était un étudiant de 17 ans lorsqu'il a été interpellé. 

Il n'a pas pu consulter d'avocat et la justice a expédié l'enquête et les poursuites, le déclarant coupable et le condamnant à mort deux mois après son arrestation, comme s'il fallait l'exécuter le plus vite possible", a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.

Hassan n'a jamais nié qu'il avait eu des relations sexuelles avec l'autre jeune impliqué, dont le père a porté plainte contre lui, mais a toujours clamé que les actes sexuels étaient consentis et que son partenaire et lui s'étaient déjà livré à de nombreuses reprises à des activités sexuelles semblables de façon volontaire. 

Ce que dit le droit pénal iranien

Selon le droit pénal iranien, si l'adolescent dont le père a accusé Hassan Afshar de viol avait avoué avoir été consentant, il aurait également risqué la peine capitale. En Iran, si l'acte sexuel est considéré comme consenti, le partenaire "passif" de relations anales entre hommes sera en effet condamné à la peine de mort , explique Amnesty.

"Quant au partenaire 'actif', il sera condamné à mort uniquement s'il est marié, ou s'il n'est pas musulman et que le partenaire 'passif' l’est. Si l'acte sexuel est considéré comme non consenti, le partenaire 'actif' est condamné à mort, alors que le partenaire 'passif' est exempt de sanctions et traité comme une victime."

"Ce cadre légal risque de créer des situations où les partenaires 'passifs' de relations anales consenties se sentent obligés, lorsqu'ils se retrouvent dans le collimateur des autorités, de porter plainte pour viol afin d’échapper à la peine de mort."

"Les lois érigeant en infraction les actes sexuels entre adultes consentants sont contraires au droit international relatif aux droits humains", pointe l'ONG.

Un autre adolescent homosexuel dans le couloir de la mort

L'exécution d'un autre jeune, Alireza Tajiki, également âgé de moins de 18 ans au moment des faits qui lui sont reprochés, les mêmes que ceux d'Hassan Afshar, devait elle avoir lieu le 3 août. Elle est reportée en raison des pressions exercées par la population. 

"Si nous saluons le report de l'exécution d'Alireza Tajiki, nous déplorons que sa vie soit pour le moment épargnée en raison des pressions de l'opinion publique et non parce que les autorités envisagent sérieusement de ne plus exécuter des mineurs délinquants.  En témoigne le fait qu’Hassan Afshar a été exécuté il y a deux semaines, dans l'anonymat le plus complet : la vie ou la mort ne devrait pas dépendre de la médiatisation d’une affaire", a déclaré Magdalena Mughrabi.

160 condamnés se trouvent dans le couloir de la mort dans les prisons iraniennes pour des crimes qu'ils sont accusés d'avoir commis alors qu'ils avaient moins de 18 ans. 977  personnes ont été exécutées en Iran en 2015, et 20 personnes en un seul jour cette semaine.

La Convention internationale relative aux droits de l'enfant prohibe totalement l'application de la peine de mort lorsque l'accusé était mineur au moment des faits. Le droit international restreint l'usage de la peine de mort aux "crimes les plus graves", qui impliquent un homicide volontaire. Amnesty International s'oppose de son c ôté à toute peine de mort.

 

www.nouvelobs.com

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Angers: 2 ans de prison pour une agression sexuelle sur un homme gay

Publié le par justin

Angers: 2 ans de prison pour une agression sexuelle sur un homme gay

Selon Quazar, le Centre LGBT d’Angers, le tribunal correctionnel de la ville a condamné un homme accusé d’agression sexuelle sur un gay angevin à 2 ans de prison, dont 1 an avec sursis, assortis de 2 ans de mise à l’épreuve avec obligation de soins et de travail, et à 5.000 € de dommages et intérêts.

Les faits se sont déroulés le soir du 29 mai 2013, « non loin de la place Molière, entre la Maine et le cœur de ville d’Angers », relate Quazar dans un communiqué:

« Thomas* a été suivi par son violeur jusqu’à son véhicule, alors qu’il sortait d’un sauna gay du centre-ville.
Quai Gambetta, l’homme l’a alors bousculé, coincé contre sa voiture et l’a obligé à lui pratiquer une fellation avec force contrainte. »

Le procès n’a toutefois eu lieu que grâce à la ténacité de la victime, aidée par Quazar.

Sa plainte a dans un premier temps été rejetée. Il a dû porter plainte une seconde fois, pour agression sexuelle (un délit) et non pour viol (un crime, passible de la Cour d’Assises). « Ce classement sans suite a obligé Thomas à endurer des années supplémentaires de procédure. », déplore l’association.

 Thomas* a été suivi par son violeur jusqu’à son véhicule, alors qu’il sortait d’un sauna gay du centre-ville.
Quai Gambetta, l’homme l’a alors bousculé, coincé contre sa voiture et l’a obligé à lui pratiquer une fellation avec force contrainte. »

Le procès n’a toutefois eu lieu que grâce à la ténacité de la victime, aidée par Quazar.

Sa plainte a dans un premier temps été rejetée. Il a dû porter plainte une seconde fois, pour agression sexuelle (un délit) et non pour viol (un crime, passible de la Cour d’Assises). « Ce classement sans suite a obligé Thomas à endurer des années supplémentaires de procédure. », déplore l’association.

Quazar se dit également « consterné par le fait que Thomas se soit senti humilié dès les premières heures de l’enquête par des questions et assertions sur un éventuel acte de prostitution de sa part. »
« Des accusations de mensonge quant à ses déclarations et sous-entendus qui l’ont profondément choqué. Pourtant la victime ne faisait que regagner son véhicule stationné non loin de la place de La Rochefoucauld, lieu de drague gay d’Angers. », ajoute l’association.

Quazar précise que la circonstance aggravante d’homophobie n’a pas été retenue. « L’agresseur s’est présenté à l’audience comme ayant des relations sexuelles avec des femmes et des hommes, sans jamais se définir bisexuel.
QUAZAR n’ayant pas eu accès au dossier durant l’instruction, respectant le secret procédural imposé, n’a pas d’élément pour se prononcer sur ce point. »

*Prénom modifié

https://hornet.com

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