Ils avaient enlevé et séquestré leur victime repérée sur un site gay
La victime a été ciblée sur un site gay de rencontres. Trois des quatre auteurs présumés de cet enlèvement avec séquestration, extorsion et plus encore sont derrière les barreaux
Le 6 mars dernier, un jeune garçon de 12 ans s'est suicidé. Andrew Michael Leach s'est pendu dans le garage de son père, à Southaven, Mississippi. C'est son grand frère de 15 ans qui a retrouvé la dépouille de son frère. Quelques jours plus tard, sa mère a posté sur Facebook une photo de son fils, le jour de son enterrement, rapporte le Daily Mail. Le jeune homme repose dans son cercueil ouvert. Cheryl Hudson n'a pas fait cela dans le but de choquer mais d'alerter.
Elle raconte que son fils a été victime de harcèlement scolaire. Le petit avait révélé sa bisexualité et depuis la révélation, il était la cible de moqueries et d'actes de violence. La mère, très marquée, a souhaité interpeller les harceleurs pour leur montrer les conséquences des tourments infligés à son fils.
Dans une interview accordée à Metro, Cheryl Hudson explique que dans la lettre de suicide laissée par le jeune Andy, ce dernier confiait avoir pensé au suicide "pendant un certain temps". Bien sûr, Andy avait prévenu le corps enseignant. La mère raconte être allée à la rencontre des professeurs pour parler du harcèlement et des intimidations que subissait son fils, sans succès. "Les enfants ne peuvent même pas aller aux toilettes sans crainte", dénonce la mère de famille qui rappelle que ce n'est pas la première fois qu'un tel drame se déroule dans l'enceinte de l'école : "Il y a quelques années, une jeune fille s'est pendue à un château d'eau à cause de l'intimidation. Il y a eu plusieurs tentatives depuis avec d'autres enfants." Elle se souvient qu'un groupe d'enfants appelaient son fils : "le gros, le laid et le sans valeur". Il y a eu aussi des menaces physiques.
Le groupe suspecté d'avoir harcelé Andrew fait actuellement l'objet d'une enquête policière.
.closermag.fr
DailyMail News - Mississippi boy commits suicide after years of school bullying
A sixth grade boy has committed suicide after enduring years of bullying.Andrew Michael Leach, 12, left a suicide note and hung himself last Tuesday at his family's home in Southaven, Mississippi, a
Mum Shares Photo Of Son In Coffin To Show Devastating Effect Of Bullying
A DEVASTATED mum has shared a harrowing photograph of her son lying dead in a coffin to illustrate the tragic impacts of bullying. 12-year-old Andy Leach from Southaven, Mississippi, had been ...
Mom shares photo of dead son who killed himself after being bullied
Agrieving mother has shared a heartbreaking photograph of her 12-year-old son in his coffin, after he killed himself over being bullied for his sexuality.Andrew Michael Leach was found hanged in his
À Calcutta, douze lycéennes ont été contraintes d'écrire une lettre d'excuses pour s'être livrées au "lesbianisme". Leur tort ? Elles se seraient tenu la main dans l'enceinte de l'établissement.
La Kamala Girls Hisgh School, un lycée de Calcutta, à l'est de l'Inde, est depuis une semaine le théâtre d'une polémique qui a depuis largement dépassé le cadre de l'établissement. Réputé pour son enseignement de qualité et son règlement strict, ce lycée pour filles situé au sud de la mégalopole indienne fait en effet depuis une semaine l'objet de nombreux articles de la part de la presse locale pour avoir puni douze étudiantes soupçonnées de s'être livrées au "lesbianisme".
Les faits remontent au vendredi 9 mars. Ce jour-là, les douze écolières sont convoquées par la direction du lycée, qui exige qu'elles confessent par écrit s'être "livrées à des actes homosexuels". Elles se seraient, selon les autorités, "tenues par la main", "serrées dans leurs bras" et "chatouillées sous les jupes".
Selon le site The Quint, les jeunes filles ont été emmenées de force dans le bureau de la directrice de l'école. Celle-ci aurait condamné leur comportement "non civilisé" dans un "langage désobligeant", avant de les obligées à écrire leurs mauvaises actions. L'une des lycéennes, qui a refusé de se plier à la demande de la directrice en l'absence de ses parents, a été transférée dans un autre établissement. Selon le média indien, certaines des lycéennes punies ne savaient même pas ce qu'était l'homosexualité.
Avertis par téléphone par le lycée, les parents des jeunes filles n'ont pas caché leur indignation. "On nous a dit explicitement que nos filles 'souffraient d'homosexualité' et la directrice nous a avoué que les adolescentes ont été obligées d'écrire la lettre", explique un des parents d'élève. "Est-ce que les filles seront maintenant pénalisées pour homosexualité même si elles se tiennent par la main ?", se demande un autre.
Accusée de discrimination, Shikha Sarkar, la directrice intérimaire de la Kamala Girls Hisgh School s'est défendue en rappelant que cet incident constituait une mesure disciplinaire mineure. Elle a aussi déclaré que si les étudiantes avaient été punies, c'était à cause de leur "mauvais comportement" qui avait heurté d'autres élèves. Elle a aussi nié avoir forcé les lycéennes à se confesser par écrit. "Les étudiantes ont tout écrit par elles-mêmes, nous ne leur avons rien imposé, le problème est résolu", a déclaré Shikha Sarkar.
Interrogé au sujet de cette polémique, le ministre de l'Éducation du Bengale occidental Partha Chatterjee a apporté son soutien à l'établissement. "Il est du devoir des autorités scolaires de prendre des mesures appropriées si (les filles) sont reconnues coupables. J'ai demandé à mon département de demander un rapport à l'école." Jugeant que "le lesbianisme est contre notre culture", il a aussi admis que l'école ne peut pas "demander aux élèves d'écrire quoi que ce soit si elles ne sont pas coupables et elle ne peut pas non plus être indulgente si les élèves sont jugées 'indécente' dans leur comportement".
De leur côté, les parents des élèves punies ont déclaré avoir déposé une plainte contre l'école.
terrafemina.com
Avant une rencontre avec le vice-président américain connu pour ses positions homophobes, le premier ministre irlandais a déclaré que les États-Unis n'étaient plus leader sur la question de droits LGBTI.
Leo Varadkar, le premier ministre ouvertement gai de la République d'Irlande, a déclaré lors d'une table ronde à Austin, au Texas, que les États-Unis ne sont plus un leader des droits LGBTI.
Selon le «Irish Times», il aimerait aborder la question avec le vice-président américain Mike Pence, qu'il rencontrera vendredi prochain.
Mike Pence est un farouche opposant aux droits LGBTI et a fait campagne pour les prétendues thérapies de «guérison» de l'homosexualité dans le passé.
«Nous avons toujours considéré l'Amérique comme un phare de la liberté, la terre des gens libres et la patrie des braves - c'est là que le mouvement des droits homosexuels a commencé, a déclaré Leo Varadkar. Il est vraiment dur de voir qu'un pays construit sur la liberté individuelle n'est plus le leader dans le monde dans ce domaine».
Leo Varadkar a également annoncé qu'il aimerait visiter le site des manifestations historiques de Stonewall à New York.
La semaine dernière, le premier ministre irlandais avait déclaré au Parlement qu'il était en désaccord avec beaucoup de points de vue de Donald Trump, citant notamment des questions telles que les droits des femmes et les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenres.
Leo Varadkar, membre du parti conservateur Fine Gael, a été élu à son poste l'an dernier, devanant ainsi le premier dirigeant ouvertement homosexuel d'Irlande, 23 ans après la légalisation de l'homosexualité dans ce pays profondément catholique
fugues.com
« Si vous déportez des réfugiés LGBT dans l’un de ces pays, vous les mettez en danger, dans leur vie. »
Israël se prépare à déporter les demandeurs d’asile LGBT en Ouganda et au Rwanda, deux pays ayant des antécédents de violence homophobe.
Selon le Jerusalem Post , l’Autorité de la population, de l’immigration et des frontières ne considère pas les réfugiés LGBT comme une classe protégée, comme les femmes et les enfants, qui sont généralement à l’abri de la déportation. « Les personnes LGBT ne font pas partie des groupes exclus », a déclaré un porte-parole de l’Autorité frontalière. « Chaque cas sera examiné sur ses mérites. »
Le pays a connu un afflux important d’immigrants venus d’Afrique ces dernières années, bien que les critiques affirment qu’ils ne sont pas vraiment des réfugiés mais simplement des migrants économiques. (Israël accepte environ 1% des demandes d’asile, comparé à la plupart des pays d’Europe, qui acceptent environ la moitié de ces demandes.) Le gouvernement a récemment annoncé son intention d’expulser une majorité des 40 000 migrants du Soudan et de l’Érythrée vers d’autres pays. Selon le post, beaucoup seront envoyés au Rwanda et en Ouganda, qui ont tous les deux des antécédents d’abus d’anti-LGBT.
En Ouganda, les relations homosexuelles sont contraires à la loi et «l’homosexualité aggravée» est punissable jusqu’à la prison à vie. La violence brutale contre les personnes LGBT est courante, car les autorités ferment souvent les yeux ou même y participent. Il n’y a pas de loi contre l’homosexualité au Rwanda, mais le harcèlement, l’extorsion et les arrestations arbitraires ne sont pas rares. L’archevêque épiscopal du Rwanda a qualifié l’homosexualité de «génocide moral».
«Si vous déportez des réfugiés LGBT dans l’un de ces pays, vous les mettez en danger, dans leur vie», a déclaré Shira Kupfer, qui dirige un programme pour les réfugiés LGBT à Haïfa. Kupfer a ajouté que si elle était réfugiée, «je préférerais de loin entrer en prison ici plutôt que d’aller dans un pays où je pourrais finir par mourir».
En 2016, un demandeur d’asile africain a déclaré avoir été violé et battu dans son pays d’origine parce qu’il était gay. Mais malgré une recommandation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le ministère de l’Intérieur a refusé de le reconnaître en tant que réfugié.
Le mois dernier , des représentants du groupe de défense des droits des personnes LGBT, Aguda, ont demandé au ministère de la Justice de protéger les personnes LGBT de l’expulsion si elles devaient affronter le danger dans leur pays d’origine. Mais le ministère a affirmé que le processus existant « fournit une solution appropriée dans les circonstances aux craintes qui ont été soulevées. »
« Notre position est que l’orientation sexuelle n’est pas protégée par la [Convention des Nations Unies sur les réfugiés], et il s’agit d’une expansion injustifiée de la convention », a déclaré un représentant.
Les groupes d’aide indique qu’il est difficile d’estimer le nombre de réfugiés LGBT en Israël, car beaucoup craignent l’exposition même dans le pays, où ils peuvent faire face à des représailles de leurs compatriotes.
/sturb.com
Agoni d’injures et menacé à la caisse d’un supermarché, à Rueil-Malmaison samedi, un couple homosexuel s’apprête à déposer plainte. L’un d’eux, joint par téléphone ce lundi, semble toujours sous le choc des mots entendus. « Nous étions à la caisse du Carrefour market à Rueil, raconte-t-il. Quelqu’un avait quelques articles sur le tapis mais était reparti dans les rayons. Nous avons déposé nos courses et quand cette personne est revenue, elle nous a bousculés en disant des insultes homophobes. Elle a même proféré des menaces de mort en disant aussi qu’on était la honte de la France. »
Selon cet homme de 55 ans, habitant une commune voisine, « personne n’a réagi ». L’agent de sécurité aurait même échangé avec la cliente, une jeune femme qui était alors accompagnée d’une petite fille et qu’il semblait connaître. La caissière aurait regardé ailleurs, tout comme les autres clients alors présents.
« Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression »
Pour vérifier l’attitude de son personnel, Carrefour a ouvert une enquête interne, fait savoir l’agence Havas, chargée de la communication du groupe. Et de préciser : « Nous regrettons l’incident qui s’est déroulé samedi dernier dans l’un de nos magasins. Le client a été reçu dimanche par un membre de la direction du magasin. Nous condamnons très fermement ces faits qui sont contraires aux valeurs de notre entreprise et présentons de nouveau nos excuses au client. »
« Le gérant m’a présenté ses excuses, relate en effet le quinquagénaire injurié. Mais l’enseigne n’y est pour rien. Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression », déplore l’intéressé. Certains élus de la ville ont fait connaître leur indignation sur Twitter. Ce lundi, l’affaire n’était pas signalée au parquet de Nanterre.
https://twitter.com/nicolasredier/status/970578143072448512?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fhauts-de-seine-92%2Frueil-malmaison-un-couple-homo-insulte-au-supermarche-05-03-2018-7592274.php
leparisien.fr
Un escort boy qui «ne supporte plus l’hypocrisie» des ecclésiastiques a dénoncé 40 prêtres et de 6 séminaristes italiens homosexuels dans un dossier de 1.200 pages, selon un communiqué de l’archidiocèse de Naples.
L’homosexualité de 40 prêtres et de 6 séminaristes italiens a été révélée par un escort boy dans un dossier de 1.200 pages envoyé au Vatican, relatent les médias citant un communiqué de l’archidiocèse de Naples.
Le dossier, contenant des discussions WhatsApp et d’autres preuves, a été compilé par Francesco Mangiacapra, qui travaille comme escort boy. Il a déclaré aux médias italiens avoir dénoncé les prêtres car il ne supportait plus leur hypocrisie.
Aucun des prêtres identifiés ne travaillait à Naples, a indiqué le cardinal Cresenzio Sepe dans une déclaration publiée sur le site web diocésain. Mais il a décidé de transmettre le dossier au Vatican car «ceux qui se sont trompés doivent en payer le prix», et qu’il faut les aider à se repentir pour le mal qu’ils ont fait.
Aucun des 34 prêtres ou des six séminaristes n’a été accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs, selon M. Mangiacapra, cité dans la déclaration diocésaine.
«Nous parlons de péchés, pas de crimes», a-t-il souligné.
Nous avions publiée cette vidéo en Novembre dernier à propos de cet Escort Boy qui révèlait sur le moment ces pratiques au Vatican. Nous ne pensions pas qu’il irait jusqu’à révéler les noms de ces prêtres.
sturb.com/
C’est LE phénomène de mode dans l’univers musical français. Son nom d’artiste ? Eddy De Pretto. Depuis plus d’un an, il est sur les bouches de tous ceux qui revendiquent l'avènement d'un nouvel ovni et qui aiment le mélange de genres rappelant un certain Stromae. Le jeune homme de 24 ans, originaire de banlieue parisienne, cultive une véritable accointance artistique avec l’auteur-compositeur-interprète belge. Mélangeant volontiers rap et chanson française, il a honoré la scène actuelle d’un premier album baptisé « Cure ». Résolument décalé, tant dans le style que par ses performances en live, l’androgyne chanteur fait figure de nouvelle coqueluche au bout d’une branche qui a toujours fait fleurir testostérone et affirmation masculine. Cité parmi les têtes d’affiche de gros festivals, dont les Bar en Trans et le Printemps de Bourges, Eddy De Pretto a vu sa carrière grimper en flèche avec sa récente nomination aux Victoires de la Musique, dans la catégorie révélation scène de l’année. En marge de cet événement prestigieux et sonnant l’acte fondateur de sa popularité nationale, l’intéressé a bénéficié d’une large couverture médiatique. Si la critique s’est jusqu’ici montrée dithyrambique et bienveillante à l’égard de celui qui est produit par les mêmes personnes que les rappeurs confirmés de PNL et Booba, un pavé dans la marre vient d’être lancé par nos confrères de Libération.
Ce mardi 6 mars, ils accordent au « phénomène proclamé » un court portrait au vitriol dans les pages « Culture ». Le ton du journaliste, aussi narquois que le papier réalisé il y a plusieurs semaines sur l’ex-journaliste de Quotidien (et du Petit Journal) Hugo Clément, attaque à l’acide une cible vite trouvée. Notre confrère juge l’art du garçon comme un vaste « Kamoulox », du nom de ce jeu stupide et incohérent inventé par les humoristes et comédiens Kad & O, lors de leurs fulgurants sketchs d'antan. La première description d’Eddy De Pretto est sommaire et violente. Libé ‘ le voit comme « un sans-dents gay, roux et fort en gueule, échappé d’une famille abusive et représentant fiérot des faubourgs populaires de la France qui pense tout bas ». Mais plus que son profil, c’est la coloration et les influences de son album qui interpellent. Le quotidien dézingue ses « habillages électroniques qui zonent entre Skyrock l’après-midi et M6 Music », « un timbre de voix qui grésille comme celui de Nougaro », « une plastique (…) qui sonne comme du trip-hop de musique au mètre », « un misérabilisme de chien de la casse » et le simili d’un personnage « de Brel » construit avec la validation d’une « agence de com’ particulièrement cynique et désespérée ». Le verdict est sans appel. Le journaliste de Libération juge cet album comme « épouvantablement prévisible, laid et monotone », « en tout point monstrueux », et va jusqu'à estimer que son auteur n’a eu pour seule motivation que de « faire parler de soi dans des médias terrorisés » par l’hégémonie du rap. On attend maintenant la réponse salée du principal concerné…
.vsd.fr
Selon CNN, le parlement indonésien pourrait faire adopter une loi qui criminaliserait les relations sexuelles entre personnes de même sexe et le sexe hors mariage en avril. La loi et la répression anti-LGBT récemment observée dans le pays coïncident avec les élections des gouverneurs en 2018 et l’élection présidentielle de 2019, alors que les politiciens craignent de plus en plus les très puissants leaders conservateurs islamistes. Même si un homme politique, Ischsan Soelistio, du parti libéral Démocratie party of struggle, affirme que la future loi ne criminalisera pas des relations sexuelles en privé, les événements de ces derniers mois suggèrent le contraire.
Dans l’une des dernières versions de la loi, les « actes obscènes » avec quelqu’un du même genre sont punis d’une amende et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 18 mois. « Si les actes sont publiés sous forme de pornographie », ajoute CNN, « la condamnation peut aller jusqu’à neuf ans. » CNN souligne cependant que l’ébauche de loi actuelle ne définit pas ce qu’est un « acte obscène », ouvrant ainsi la porte à une interprétation qui pourrait entraîner des abus.
Pour le moment, l’homosexualité n’est pas pénalisée en Indonésie et en décembre 2017, la plus haute cour du pays a refusé de le faire. L’homosexualité est juste illégale dans la province d’Aceh. En 2014, des dispositions ont été ajoutées au code pénal d’Aceh pour punir les relations entre hommes et entre femmes de flagellation, de 100 mois de prison ou d’une amende de près de 40 000 euros.
Un couple gay a été flagellé récemment, après avoir été surpris chez eux par des voisins. La police d’Aceh a arrêté il y a quelques semaines douze femmes trans et leur a rasé la tête pour « en faire des hommes ».
La répression anti-LGBT en Indonésie dure depuis près de trois ans. En mai 2017, la police a arrêté 141 hommes dans un sauna gay (photo de une), en les accusant de violer les lois du pays sur la pornographie et de tenir un réseau de prostitution gay — même si les hommes avaient des relations sexuelles en privé.
Pour le dire simplement, l’indonésie a poursuivi des relations sexuelles privées sans avoir de loi qui les criminalise. Quand ce sera le cas, les choses ne pourront qu’empirer.
hornet.com
L'Eglise voulait organiser les 7 et 8 mars des "réunions d’information sur l’accompagnement pastoral et spirituel des personnes à tendance homosexuelle". Deux rendez-vous critiqués par les associations LGBT.
Les "remous médiatiques" ont tout emporté. Dans un communiqué mis en ligne samedi 3 mars, le diocèse de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) annonce avoir décidé de reporter sine die ses "réunions d’information sur l’accompagnement pastoral et spirituel des personnes à tendance homosexuelle".
Compte tenu des remous médiatiques qui ont entouré cette annonce et des malentendus ou des tensions qui en ont découlé, nous préférons surseoir à l’organisation de ces deux réunions.sur son site internet
Prévus les 7 et 8 mars, ces rendez-vous avaient été organisés en lien avec un groupe catholique américain ultra-conservateur, Courage, qui prône la chasteté pour les gays. Les deux réunions devaient être animées par l'aumonier national de ce groupe en France, l'abbé Louis-Marie Guitton, délégué épiscopal pour la famille du diocèse de Fréjus-Toulon.
Des associations LGBT avaient immédiatement réclamé l'annulation de ces rendez-vous. "Ces conférences sont dangereuses. La clef de voûte du discours de l'abbé Guitton est que l'homosexualité est une déviance", avait expliqué à l'AFP Benat Gachen, président de Les Bascos, une association LGBT de Bayonne. "L'association Courage, partenaire de cette réunion, fait l'objet de plusieurs plaintes aux Etats-Unis où elle organise des 'thérapies de guérison' de l'homosexualité", avait alerté également SOS Homophobie.
Des critiques balayées par le diocèse dans son communiqué. "Nous déplorons cependant qu’au nom d’une conception erronée de la laïcité, certains groupes puissent contester à l’Eglise le droit et la liberté de prendre les initiatives qui font partie de sa mission pastorale : aider tous ses fidèles, quels qu’ils soient, à suivre le Christ, dans le plus grand respect de leur liberté", écrit-il. Aucune date n'a été donnée pour l'organisation de ces deux réunions repoussées.
.francetvinfo.fr
Un Italien victime de l’homophobie des services de l’Etat s’est vu octroyé 100’000 euros de dédommagement par la justice après 17 ans de lutte.
C’est une discrimination stupide qui va coûter très cher à l’Etat. Les Ministères italien de la défense et des transports ont été condamnés hier à payer 100’000 euros de dommages et intérêts à un Sicilien de 35 ans. Danilo Giuffrida se bat depuis 17 ans pour obtenir réparation après s’être vu privé de son permis de conduire parce qu’il est… gay.
La galère de Danilo avait débuté en 2001, quand il avait évoqué son homosexualité devant un médecin de l’armée, lors d’une consultation préalable au service militaire. Une copie du rapport médical avait été envoyé au services des automobiles, qui avait révoqué le permis de conduire tout juste décroché par le jeune homme sous prétexte d’une «pathologie qui pourrait être préjudiciable à la sécurité de la conduite».
Homophobie pure et simple
Après de multiples recours des autorités, l’affaire a fini devant la Cour de cassation de Palerme, qui n’a pas mâché ses mots. Le juge a relevé l’«homophobie pure et simple de la part des pouvoirs publics».
«Ce n’est pas une victoire personnelle d’un individu, mais celle de tous ceux qui, chaque jour, sont forcés de supporter des décisions intolérables, qui offensent leur dignité», a commenté le plaignant, qui vit aujourd’hui au Japon, et son avocat dans un communiqué relayé par l’agence de presse Ansa. Plusieurs cas du même type avaient été signalés, principalement dans le Sud de la péninsule.
http://360.ch
Pour la première fois depuis sa création, le Parlement européen vient ce jeudi de condamner les «thérapies» de conversion, vous savez ces méthodes ou traitements censés «guérir» les personnes lesbiennes, gays bis ou trans. Le rapport annuel sur les droits fondamentaux dans l'Union européenne, adopté ce matin, appelle de ses vœux les Etats membres à légiférer pour interdire lesdites «thérapies» tout en prenant des mesures pour dépathologiser entièrement le parcours de changement d'état civil des personnes trans.
«Ce rapport est un exemple de la façon dont l'UE peut être à la pointe des combats pour les droits fondamentaux», s'est à ce sujet félicitée dans un communiqué la vice-présidente de l'Intergroupe LGBTI au Parlement européen Sirpa Pietikäinen. Dans ses déclarations l'eurodéputée finnoise rappelle que seuls le Royaume-Uni, Malte et des régions autonomes espagnoles ont à ce jour interdit les «thérapies» de conversion en Europe malgré les condamnations onusiennes. Pas la France.
.liberation.fr
Le tribunal correctionnel de Dinant a condamné jeudi trois individus poursuivis pour avoir porté des coups avec préméditation à un homme en raison de son homosexualité, le 12 octobre 2014 à Ciney. Les prévenus ont respectivement écopé de 18 mois avec sursis, 12 mois avec sursis et 120 heures de travail.
La victime a fait l’objet d’un guet-apens tendu par les trois prévenus, qui lui reprochaient d’avoir envoyé un SMS à un mineur de 16 ans qu’il avait déjà abordé auparavant.
L’un d’eux fêtait ses 18 ans le soir des faits lorsque son petit frère a reçu le message en question. L’une de ses amies, considérée comme coauteur en tant qu’instigatrice, lui a répondu pour fixer un rendez-vous durant lequel il a reçu une pluie de coups. «J’ai lu le message qu’il a envoyé à mon frère et je trouvais cela choquant», a expliqué le prévenu.
L’auteur principal des coups, qui faisait défaut, a écopé de 18 mois avec sursis probatoire. L’instigatrice du rendez-vous a été condamnée à 12 mois avec sursis probatoire et le troisième prévenu à une peine de travail de 120 heures.
lavenir.net