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Un militant LGBT grec décède en plein centre d'Athènes : que s'est-il passé ?

Publié le par justin

Un militant LGBT grec décède en plein centre d'Athènes : que s'est-il passé ?

                                                 Z     

Que s’est-il passé pour que Zak Kostopoulos soit battu en pleine journée dans le centre d’Athènes ? Ce militant homosexuel de 33 ans, grand défenseur de la communauté LGBT+ et très impliqué dans la lutte contre le VIH, est décédé vendredi 21 septembre dans la capitale grecque, sur la route qui le menait à l’hôpital.

Les circonstances du drame sont encore très floues et controversées. L’attaque a été filmée et a été largement relayée dans les médias grecs et sur les réseaux sociaux, mais l’authenticité des images n’aurait pas encore été confirmée par la police.

Le déroulé des événements selon les images diffusées sur Internet

Sur la vidéo (attention à la violence des images accessibles en cliquant sur ce lien), on distingue un individu qui serait Zak Kostopoulos et qui essaye tant bien que mal de sortir d’une bijouterie en tentant de briser la porte d’entrée et la vitrine à l’aide d’un extincteur

https:// https://www.youtube.com/watch?v=1GC-sDvKEH0&t=2s

 

Deux hommes, que l’on aperçoit très bien sur les images et dont l’un serait le propriétaire du magasin, empêchent le militant de sortir en lui assénant de violents coups de pieds. Le militant parvient finalement à se dégager vers la sortie, mais les coups continuent de pleuvoir. L’un des deux individus, vêtu d’un haut rose, porte un coup de pied d’une grande violence sur la tête de Zak Kostopoulos avant que la foule n’intervienne pour les écarter.

La vidéo continue et nous montre que Zak Kostopoulos parvient à se lever pour tenter de fuir, mais on le voit trébucher et tomber par terre avant d’être entouré par deux policiers. Le militant est ensuite menotté et transporté sur une civière pour être conduit à l’hôpital. Un trajet pendant lequel il va décéder, selon les informations du quotidien grec Kathimerini qui s’appuie sur les déclarations de la police.

Deux versions s’affrontent

Depuis la mort de celui qui était également connu comme drag queen sous le nom de scène Zackie Oh, deux camps s’affrontent : d’un côté, celles et ceux qui estiment que le militant, qui aurait été en possession d’une arme blanche, aurait tenté de cambrioler la bijouterie et de l’autre, celles et ceux qui avancent qu’il serait venu s’y réfugier pour échapper à une bagarre qui venait d’éclater dans le café où il était installé. C’est ce qu’assure l’activiste LGBT+ Gregory Vallianatos dans un message diffusé sur Facebook. « Zack est entré dans le magasin en plein jour ! ! ! ! ! Non pas pour voler, mais pour se protéger d’un danger (…). Le matériel visuel existe », a-t-il écrit.

Selon le rapport de l’autopsie publié lundi, les causes précises de la mort n’ont pu être établies. « [Le corps] n’a pas subi de blessures justifiant la mort. Il a des contusions sur le corps – de petites blessures qui ne causent pas la mort à elles seules – alors nous continuons les examens de laboratoire », a indiqué le médecin légiste à Kathimerini. De nouveaux résultats devraient être révélés prochainement.

Une seule certitude pour l’heure, celle que deux hommes ont été arrêtés : le propriétaire du magasin qui est accusé d’homicide involontaire ainsi que le propriétaire d’une entreprise située à proximité du lieu du drame.

.komitid.fr/

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Iran : un adolescent homosexuel pendu

Publié le par justin

Iran : un adolescent homosexuel pendu

On achève bien les gays dans la République islamique d'Iran. Hassan Afshar avait 17 ans lorsqu'il a été accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec un autre jeune. Il a été exécuté

 

Le régime iranien a exécuté un adolescent gay en juillet, rapporte Amnesty international.

Hassan Afshar, 19 ans, mineur au moment des faits, a été pendu à la prison d'Arak dans la province de Markazi le 18 juillet après avoir été reconnu coupable de "lavat-e be onf" (pénétration anale forcée entre deux hommes) avec un autre adolescent début 2015. Les autorités ont procédé à l'exécution, alors que le bureau du responsable du pouvoir judiciaire avait promis à la famille du jeune homme de réexaminer l'affaire le 15 septembre 2016. La Cour suprême avait au départ annulé sa condamnation à mort, estimant que l’enquête était incomplète, mais l'a finalement confirmée en mars 2016.

"L'Iran a démontré que son enthousiasme à mettre à mort des mineurs délinquants, en violation du droit international, n'a pas de limites. Hassan Afshar était un étudiant de 17 ans lorsqu'il a été interpellé. 

Il n'a pas pu consulter d'avocat et la justice a expédié l'enquête et les poursuites, le déclarant coupable et le condamnant à mort deux mois après son arrestation, comme s'il fallait l'exécuter le plus vite possible", a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.

Hassan n'a jamais nié qu'il avait eu des relations sexuelles avec l'autre jeune impliqué, dont le père a porté plainte contre lui, mais a toujours clamé que les actes sexuels étaient consentis et que son partenaire et lui s'étaient déjà livré à de nombreuses reprises à des activités sexuelles semblables de façon volontaire. 

Ce que dit le droit pénal iranien

Selon le droit pénal iranien, si l'adolescent dont le père a accusé Hassan Afshar de viol avait avoué avoir été consentant, il aurait également risqué la peine capitale. En Iran, si l'acte sexuel est considéré comme consenti, le partenaire "passif" de relations anales entre hommes sera en effet condamné à la peine de mort , explique Amnesty.

"Quant au partenaire 'actif', il sera condamné à mort uniquement s'il est marié, ou s'il n'est pas musulman et que le partenaire 'passif' l’est. Si l'acte sexuel est considéré comme non consenti, le partenaire 'actif' est condamné à mort, alors que le partenaire 'passif' est exempt de sanctions et traité comme une victime."

"Ce cadre légal risque de créer des situations où les partenaires 'passifs' de relations anales consenties se sentent obligés, lorsqu'ils se retrouvent dans le collimateur des autorités, de porter plainte pour viol afin d’échapper à la peine de mort."

"Les lois érigeant en infraction les actes sexuels entre adultes consentants sont contraires au droit international relatif aux droits humains", pointe l'ONG.

Un autre adolescent homosexuel dans le couloir de la mort

L'exécution d'un autre jeune, Alireza Tajiki, également âgé de moins de 18 ans au moment des faits qui lui sont reprochés, les mêmes que ceux d'Hassan Afshar, devait elle avoir lieu le 3 août. Elle est reportée en raison des pressions exercées par la population. 

"Si nous saluons le report de l'exécution d'Alireza Tajiki, nous déplorons que sa vie soit pour le moment épargnée en raison des pressions de l'opinion publique et non parce que les autorités envisagent sérieusement de ne plus exécuter des mineurs délinquants.  En témoigne le fait qu’Hassan Afshar a été exécuté il y a deux semaines, dans l'anonymat le plus complet : la vie ou la mort ne devrait pas dépendre de la médiatisation d’une affaire", a déclaré Magdalena Mughrabi.

160 condamnés se trouvent dans le couloir de la mort dans les prisons iraniennes pour des crimes qu'ils sont accusés d'avoir commis alors qu'ils avaient moins de 18 ans. 977  personnes ont été exécutées en Iran en 2015, et 20 personnes en un seul jour cette semaine.

La Convention internationale relative aux droits de l'enfant prohibe totalement l'application de la peine de mort lorsque l'accusé était mineur au moment des faits. Le droit international restreint l'usage de la peine de mort aux "crimes les plus graves", qui impliquent un homicide volontaire. Amnesty International s'oppose de son c ôté à toute peine de mort.

 

www.nouvelobs.com

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Nîmes : 2 jeunes condamnés pour agression homophobe suivie de mort en 2017 à Pont-Saint-Esprit

Publié le par justin

Nîmes : 2 jeunes condamnés pour agression homophobe suivie de mort en 2017 à Pont-Saint-Esprit

2 jeunes Gardois étaient jugés par le tribunal correctionnel de Nîmes pour violences volontaires en raison de l'orientation sexuelle des victimes. Le 8 juin 2017, ils ont agressé et frappé un couple d'homosexuels à Pont-Saint-Esprit. L'un d'eux est décédé d'une crise cardiaque, un mois après.

Marc Gibelin n'est plus que l'ombre de lui-même. Il était seul ce mercredi au tribunal correctionnel de Nîmes face à ses agresseurs présumés. 2 jeunes Gardois qui nient le caractère homophobe de l'agression.

Les 2 hommes ont finalement été condamnés à 6 mois de prison ferme pour l'un et 5 mois de prison avec sursis pour l'autre.

 

Agression homophobe ou pas, à Pont-Saint-Esprit, le 8 juin 2017 ?


Il y a près d'un an, avec son mari, Marc a été violemment agressé par une bande de jeunes à Pont-Saint-Esprit à cause selon lui de leur homosexualité. Son mari, traumatisé, est décédé d'une crise cardiaque un mois près les faits.

Les agresseurs, deux jeunes hommes de 20 et 23 ans reconnaissent les coups portés mais pas le caractère homophobe de l'agression.

Pour le collectif Idaho, mouvement d'aide aux victimes d'actes homophobes, partie civile et qui soutient Marc Gibelin, la justice doit envoyer des signes forts à 15 jours de la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie qui aura lieu le 17 mai prochain.

 

francetvinfo.fr

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Un Guyanais de 24 ans torturé par ses trois codétenus à la maison d’arrêt de Troyes

Publié le par justin

Un Guyanais de 24 ans torturé par ses trois codétenus à la maison d’arrêt de Troyes

Pour avoir consulté un site web à destination du public homosexuel, un Guyanais de 24 ans a subi un véritable calvaire. Ses trois codétenus se sont acharnés sur lui. C'est l'Est éclair qui révèle l'affaire. 

Condamné en mars dernier pour avoir transporté de la drogue, ce Guyanais de 24 ans a été incarcéré à la maison d’arrêt de Troyes en Champagne. Le jeune homme avait servi de "mule".
 

Sévices

Dans son édition du 4 mai 2018, l’Est éclair, révèle le martyre qu'a subi ce Guyanais. Samedi dans l’après-midi ainsi que toute la nuit qui a suivi, il a fait l'objet de sévices particulièrement violentes de la part de ses trois codétenus.

Un site web
Le jeune homme avait eu le tort, à leurs yeux, de consulter sur le téléphone de l’un de ses codétenus un site web à destination d’un public homosexuel. Le codétenu en question s’en est rendu compte car le téléphone s’était coupé, à court de batterie.

Tortures
La découverte a donné lieu à de longues heures de torture pour le jeune homme. "Simulacre d’égorgement, crâne et sourcils rasés, ingestion d’excrément, tympan perforé par un stylo, coups multiples" : la barbarie des bourreaux semble ne pas avoir de limites.

Placés en garde à vue
Les trois codétenus ont filmé la scène et l’ont diffusé sur un réseau social. Le jeune guyanais finira par raconter son calvaire à un surveillant. Il a eu neuf jours d'interruption temporaire de travail.  Les trois codétenus ont été placés en garde à vue. 

 

francetvinfo.fr

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Toulouse : le corps d'un travesti découvert dans le Canal du Midi

Publié le par justin

Toulouse : le corps d'un travesti découvert dans le Canal du Midi

FAITS DIVERS - Les policiers ont été alertés vendredi 6 avril vers 16h30 par un passant : un corps flottait dans le Canal du Midi, boulevard Matabiau, à proximité de la gare de Toulouse, a-t-on appris de plusieurs sources policières.

Le corps a été sorti de l'eau par les plongeurs des sapeurs-pompiers de la Haute-Garonne et, selon ces sources, il s'agirait du corps d'un homme d'une quarantaine d'années, travesti en femme.

Les premières constatations avaient lieu en fin d'après-midi sur les lieux pour tenter de déterminer les causes de la mort. 

Source : FRANCE3-REGIONS.FRANCETVINFO.FR

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Cinq hommes emprisonnés pour matraquer une femme trans à mort au Brésil

Publié le par justin

Cinq hommes emprisonnés pour matraquer une femme trans à mort au Brésil

La vidéo du meurtre brutal de Dandara dos Santos a choqué le monde

Cinq des huit hommes arrêtés pour le meurtre brutal d'une femme transgenre au Brésil l'année dernière ont été condamnés à une peine d'emprisonnement de 83 ans.

La vidéo de Dandara dos Santos, 42 ans, un horrible dénigrement et un tir d'un groupe d'hommes ont envoyé des ondes de choc à travers le monde après qu'elle soit devenue virale.

Les hommes ont battu dos Santos à la tête avec leurs mains nues, leurs tongs et leur planche de bois. Les hommes ont essayé de la forcer dans une brouette mais elle ne pouvait pas se lever. Le groupe a fini par la jeter dans une brouette. Ils l'ont emmenée sur un chemin de terre dans la brouette où ils lui ont tiré deux balles dans le visage et l'ont matraquée à mort avec une grosse pierre.

Un tribunal brésilien vient de condamner cinq des accusés. Ils ont été condamnés individuellement mais également inculpés de trois autres crimes. Ils étaient un crime de haine, ne permettant pas à la victime une chance de se défendre et de la cruauté.

Francisco José Monteiro de Oliveira Junior a été condamné à 21 ans pour avoir tiré sur dos Santos.

Jean Victor Silva Oliveira a été sanctionné pendant 16 ans en battant dos Santos avec la planche de bois.

Rafael Alves da Silva Paiva et Francisco Gabriel dos Reis serviront tous les deux 16 ans pour l'avoir bottée et l'avoir frappée avec des tongs respectivement.

L'homme qui a lancé des injures homophobes à dos Santos, Isaías da Silva Camurça, ira en prison pendant 14 ans et demi.

Leur procès a débuté le jeudi 5 avril avec leur condamnation un peu après minuit vendredi (heure du Brésil).

La douleur d'une mère

Francisca Ferreira de Vasconcelos, 75 ans, est la mère de dos Santos. Elle a refusé d'assister au procès parce que ce serait trop blessant pour elle.

«J'ai déjà perdu beaucoup de choses et cela m'a mis sous la peau ce que ces gens sont capables de faire. Ce procès ne changera rien dans ma vie ", a-t- elle déclaré à la BBC .

«J'ai toujours peur, j'ai perdu mon fils à cause des préjugés et j'ai perdu mon petit-fils sur le trottoir ici avec un seul coup de feu, tous dans la même année.

Les meurtres trans au Brésil

Le Brésil est l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les personnes transgenres. La communauté trans fait face à la violence et à la discrimination quotidiennes.

Le Brésil a l'  un des taux les plus élevés de violence et de meurtre contre les personnes trans dans le monde . Le taux de meurtres LGBTI dans le pays  a augmenté à plus d'un par jour.

En mars de cette année, 35 personnes trans ont été assassinées selon ANTRA - l'association nationale des travestis et des transexuels.

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Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Publié le par justin

Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Au cours des deux dernières décennies, les persécutions liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, réelles ou présumées, ou à la sexualité entre partenaires majeurs et consentants de même sexe sont devenues de plus en plus visible en Afrique.

Dans un rapport paru en 2013, L’ONG Amnesty international note que ‘dans 38 pays africains, la législation prévoit des sanctions pénales pour les rapports consentis entre personnes de même sexe, en violation de l'obligation internationale de protéger chacun sans discrimination liée à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre’. Ces dernières années ont ainsi été marquées par de nombreuses atteintes aux droits des LGBTI. Au Cameroun, les arrestations d'hommes et de femmes soupçonnés d'être homosexuels sont en augmentation, et ces personnes continuent d'être placées en détention arbitraire. En Ouganda, les cas de harcèlement, de violence et de fermeture de forums LGBTI par les autorités se sont multipliés, de même que les menaces à l'encontre des militants, organisations et personnes LGBTI. En Afrique du Sud, le nombre de viols et de meurtres de LGBTI a augmenté, tandis qu'en Gambie les personnes LGBTI ou soupçonnées de l'être ont fait l'objet d'arrestations massives. Le Zimbabwe a été le théâtre de nombreuses attaques menées par les autorités contre des organisations LGBTI. Toujours selon l’organisation, plusieurs pays comme le Nigeria, l'Ouganda et le Liberia ont tenté de durcir leur législation contre l'homosexualité, avec des lois qui prévoient des peines plus sévères et couvrent un éventail d'activités plus large. Enfin, à beaucoup d'endroits, des acteurs autres que des agents de l'État profitent de l'existence de ce type de lois pour commettre des violences contre les LGBTI en toute impunité. 

Le Mali ne déroge pas à la règle. État fortement religieux aux assises dégradées par les conflits-armés, il demeure à l’heure actuelle un partisan de la discrimination envers les personnes homosexuelles. Alphabétiquement associé au péché et à l’extrême débauche, l’homosexualité est définie par beaucoup de maliens comme une voie d'accès à la richesse. Cette homophobie active est attribuable aux pressions sociétales et religieuses, à l’institutionnalisation des pratiques homophobes, à la répression et à la stigmatisation des relations sexuelles entre partenaires majeurs et consentants de même sexe. Il résulte de ces persécutions et normes, une marginalisation des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes qui les confine au silence et à mener très souvent une double vie : celle de l’époux fidèle et attentionné le jour et celle du randonneur-amant d’un jeune éphèbe dans la soirée.

Cette double vie, Moussa la connait bien, fils aîné d’une famille comme il se présente, ce quarantenaire n’aspire en aucun cas vivre une sexualité à découvert, même si l’homosexualité était légal « Ce serait une honte absolue pour ma famille, mes frères et sœurs, ma femme et même pour mes enfants car ils seront toujours montrés du doigt et moqués. Bref, la risée de la société ». Karim vit une situation analogue, pair-éducateur au sein d’une structure de défense des minorités sexuelles, il a vu sa photo circulé sur les réseaux sociaux comme étant un sodomite avéré, sa famille et ses amis l’ont exclu de toute vie familiale. Ses jeunes frères ne lui adressent plus la parole, son père, l’imam du quartier appellent publiquement à lyncher les homos… Pour faire taire les rumeurs et rétablir l’honneur de la famille il prévoit de se marier car en l’espace de quelques mois, sa vie est devenue « un enfer ». 

Les politiques ne sont pas en reste, sous couvert de défense des valeurs traditionnelles et religieuses, l’homophobie demeure pour beaucoup une arme tactile létale qui frappe les plus vulnérables et puise ses munitions dans l’alliance entre politiques populistes et guides spirituels, plus attentifs à l’agenda politique qu’aux voies du Seigneur…

Djeneba Koné est une transgenre malienne. Historiquement, elle est la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure. Interrogée sur les violences de l’Etat, elle note ceci « Quand ma transition a pris des effets, j’étais vue comme un monstre aussi bien par mon entourage que par certaines personne LGBTIQ. D’ailleurs j’ai été agressé par plus de 20 personnes à la sortie d’une boite de nuit juste quelqu’un m’a reconnu et à alerter toute la population environnante. Le sort que subissent les voleurs, c’est de cela que j’ai subi. Sans l’aide d’un vigile qui m’a sauvé en mettant dans le taxi, je serais morte dans cet accident intentionnel. Les violences et arrestations arbitraires de la police n’ont pas cessé de croître avec moi. Même si j’avais en possessions mes pièces d’identité, il faudrait qu’ils m’arrêtent. Selon eux, c’est une manière de me faire changer. La dernière arrestation dont j’ai souvenance, j’ai été forcée à me déshabiller et ils ont touchés mes seins et autres. C’était un acte horrible. Parallèlement à mon activisme au sein de la communauté LGBTIQ, j’étais fonctionnaire de l’Etat malien. Là aussi je n’ai pas eu de soutien. J’étais plus jugé par ma manière d’être que mon travail. Alors que j’ai été la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure et je me suis toujours battue pour me faire apprécier à travers mon travail. Quand j’étais à mes début de la transition, ma directrice m’a fait la remarque qu’elle souhaitera me voir sans mes ongles et plus virile car selon elle des bruits ont commencé à se faire entendre me concernant au sein du Ministère. Quand j’ai voulu changer mon état civil, je me suis rendue compte que les personnes ne seront jamais considérées. C’est fort de tout ce constat que j’ai pris le chemin de l’exil ». 

Si l’exil s’avère un choix obligé pour certains, les persécutions n’en demeurent pas moindres. Alou Traoré est une réfugié gay malien de 28 ans, installé depuis 1 an et 8 mois en France où il a trouvé refuge, en empruntant la mer. Interrogé sur ces enjeux, il note ceci « Le voyage a été long et très difficile car même parmi mes semblables migrants ayant fuis leurs pays pour de meilleurs conditions de vies, j’étais redevenu un bouc-émissaire. Beaucoup m’ont humilié, certains m’ont frappé, d’autres sont allés plus loin en m’interdisant de leur approcher. Nous avons ainsi traversé le nord du Mali en pleine crise de rébellion, la frontière algérienne où la traversée fut difficile et la Libye ou tous, nous avions été victime du racisme de la part des arabes qui se revendiquaient d’une race supérieure, pure… Arrivé en Italie et accueilli dans les camps de réfugiés, je soufflai un grand coup. J’étais en Europe, loin de l’Afrique, loin de mon pays que j’aime tant, qui m’a vu naître mais dont je ne garde aucun souvenir heureux. Malgré les interventions de nos encadreurs et mes tentatives de paraître discret dans le camp, j’ai été à nouveau violenté et violé. J’ai alors décidé de quitter l’Italie (précisément Milan) et voyagé pour la France par Covoiturage. Arrivé sur Paris, j’ai contacté un français que j’avais connu sur Bamako, lors de mes activités de militantisme auprès de la communauté LGBTQ. Ce dernier ne pouvant m’héberger m’a placé sous la protection d’un ami qui m’a hébergé pendant un mois, avancé ma situation à des associations. Ils m’ont recommandé une demandé d’asile qui a été depuis accepté et m’ont cherché une famille d’accueil chez qui je suis toujours domicilié un an et sept mois après mon arrivée en France ». Lorsque cette chasse aux homos a commencé, il a vu sa photo circulé à tout va, sur les réseaux sociaux. « Des gens que je ne connais pas, m’insultaient et avançaient même des menaces à mon encontre. Ma plus grande crainte est pour ceux et celles, qui, encore au Mali font face à ces fanatiques ».

(Les prénoms ont été modifiés)

 

blogs.mediapart.fr

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Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Publié le par justin

Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Un ami du lycée plaide non coupable du meurtre de Bernstein

Lorsque l'étudiant en deuxième année de l'Université de Pennsylvanie, Blaze Bernstein, est rentré à Orange County pour les vacances d'hiver, personne n'aurait pu prévoir le récit de la tragédie et de l'intrigue qui allait suivre.

L'étudiant juif populaire a été porté disparu le mercredi 3 janvier et a été découvert mardi dans une tombe peu profonde à Borrego Park. Le parc, à peine un mile de sa maison dans la banlieue aisée de Foothill Ranch, est à seulement une heure au sud de Los Angeles.

La police a immédiatement appelé la dernière personne à l'avoir vu vivant: son ami de lycée Sam Woodward.

Peut-être de manière compréhensible, M. Woodward a semblé ébranlé par les événements. De façon moins compréhensible, cependant, il a dit qu'il avait conduit à la maison de sa petite amie après avoir quitté M. Bernstein ce soir-là, bien qu'il ne se souvienne ni de l'adresse de son amie ni de son nom de famille.

D'autres soupçons sont tombés sur M. Woodward avec la récupération d'une vidéo en ligne de lui reprenant un meurtre brutal du film "American History X"

Bientôt, les détails ont émergé de l'implication de M. Woodward dans la division Atomwaffen, un groupe néo-nazi américain qui a été lié à plusieurs meurtres aux États-Unis au cours des deux dernières années. 

ProPublica a rapporté que M. Woodward avait assisté à une formation de trois jours avec le groupe au Texas. Nommé d'après l'allemand pour «Division des armes atomiques», il s'agit d'un «groupe fasciste armé dont le but ultime est de renverser le gouvernement américain par l'utilisation du terrorisme et de la guérilla», indique le site internet .

Mais d'autres liens se sont entrelacés pour faire ce récit d'horrible meurtre.

Ce n'est pas seulement l'histoire d'un juif qui aurait été tué par un nazi dans une banlieue blanche aisée; cela peut aussi être un crime homophobe. Dans sa police, M. Woodward a ajouté que M. Bernstein, ouvertement homosexuel, avait tenté de l'embrasser.

Et aux oreilles américaines, les noms au centre du récit qui se déroule - Woodward et Bernstein - confèrent à l'affaire un écho bizarre. Les deux noms sont déjà inextricablement liés comme les journalistes qui ont brisé le scandale du Watergate.

Mais le public a embrassé la réponse des parents de Blaze, Gideon Bernstein et Jeanne Pepper, qui a été forte, publique et exemplaire. 

Insistant sur une réponse d'amour et de bonté face à la haine et au meurtre, les parents ont mis en place une page Web pour permettre aux gens de faire des dons à la Fondation de la communauté juive du comté d'Orange.

Le fonds "apportera un soutien aux organisations que Blaze aurait aimé soutenir", ont-ils déclaré.

Mme Pepper a parlé publiquement du besoin de montrer «comment, même face à la tragédie et à la perte, il y a quelque chose de mieux à se concentrer plutôt que de l'amertume, de la vengeance, de l'apitoiement et du regret».

"Nous voulions que les gens adoptent l'amour, la tolérance et la gentillesse, pour faire le bien", a-t- elle dit .

Sam Woodward, traduit en justice vendredi dernier, a plaidé non coupable de meurtre. Il est détenu avec une caution de 5 millions de dollars [3.59 millions de livres sterling] assortie de conditions, y compris la surveillance par GPS, un couvre-feu et une ordonnance de protection pour la famille de la victime s'il est libéré. Il devrait être de retour au tribunal le 2 mars.

Dan Friedman est l'éditeur exécutif de Forward.com

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La bisexualité de Nordahl Lelandais, un axe d’enquête pour la justice

Publié le par justin

La bisexualité de Nordahl Lelandais, un axe d’enquête pour la justice

Mis en examen pour meurtre dans deux affaires, Nordahl Lelandais fait l’objet de vérifications dans quinze dossiers différents. L’homme de 34 ans fréquentait des sites de rencontres homosexuelles, ce qui intéresse la justice.

C’est sans doute la part la plus mystérieuse du profil de Nordahl Lelandais que les gendarmes sont en train d’examiner. Ils ont découvert, au fil de leurs investigations sur le meurtre et la disparition de la petite Maëlys, 9 ans, à Pont-de-Beauvoisin (Isère), et sur l’assassinat du caporal Arthur Noyer, 23 ans, à Chambéry (Savoie) en avril 2017, qu’il avait une fréquentation très assidue de sites de rencontres homosexuelles.

Un travail de titan pour les enquêteurs car il faut retrouver des listes interminables de contacts et des échanges de messages sur des forums. Les gendarmes veulent savoir notamment si ces rencontres auraient pu déboucher sur des rendez-vous.

L’objectif est clair : il s’agit d’identifier des partenaires éventuels de l’ex-maître-chien pour mieux cerner son profil et son comportement avec ces hommes. L’enquête doit établir si, parmi ces contacts, il n’y a pas aussi des personnes portées disparues depuis. Un travail de longue haleine.

Car la bisexualité de Nordahl est un tabou cadenassé qu’il n’aurait jamais avoué à ses proches. S’il a bien eu des aventures féminines, et dès son plus jeune âge comme avec Delphine qui le décrit comme « un garçon doux » et « gentil », « incapable de faire du mal », il a aussi approché des hommes plus tardivement pour des relations souvent furtives. Toute l’enquête technique sur les supports informatiques doit retracer la vie intime de l’ex-maître-chien.

Un homme affirme avoir été abordé par lui en boîte de nuit

Un élément troublant est venu récemment alimenter cet axe d’enquête. Un homme s’est présenté dans une brigade de gendarmerie en région parisienne, assurant avoir reconnu Nordahl Lelandais comme étant l’inconnu qui l’avait abordé dans un établissement de nuit à Chambéry. Il a décliné ses avances à plusieurs reprises avant de partir. Mais le même homme a eu la surprise de découvrir que celui qu’il désigne bien comme Nordahl Lelandais l’avait suivi en voiture pour le relancer sur une aire d’autoroute de la région où il s’était arrêté. Une aire d’autoroute identifiée comme celle du Guiers sur l’A 43, connue pour être un lieu de rendez-vous sur des forums spécialisés. Elle se trouve aussi à proximité immédiate de la sortie de l’autoroute pour rejoindre Domessin, où vivait Nordahl Lelandais.

Ce scénario s’apparente au mode opératoire présumé de la disparition du caporal Noyer, sans doute pris en stop par son assassin à la sortie de la boîte de nuit en avril dernier.

 

 

leparisien.fr

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Tueur en série: d'autres victimes gay?

Publié le par justin

Tueur en série: d'autres victimes gay?

Canada Le jardinier-paysagiste de Toronto pourrait avoir fait plus de victimes que les cinq hommes identifiés jusqu'ici.

La police, assistée de chiens renifleurs de cadavres, fouillait toujours mercredi des propriétés de Toronto à la recherche d'autres victimes d'un jardinier-paysagiste inculpé de meurtres en série, selon le responsable de l'enquête.

La police canadienne a extrait des restes humains d'une propriété mais des analyses ADN seront nécessaires pour établir s'ils correspondent aux cinq victimes identifiées jusqu'ici. «Cela va prendre du temps, mais nous sommes bien équipés», a indiqué le responsable de l'enquête, Hank Idsinga.

Bruce McArthur, 66 ans, avait été arrêté mi-janvier et inculpé de la disparition et du meurtre, au printemps dernier, de deux hommes qui fréquentaient le quartier homosexuel de Toronto. Il a été inculpé de trois autres homicides lundi après la découverte de restes de squelettes démembrés dans le jardin d'une propriété, mise à disposition par un de ses clients, et dont il se servait pour entreposer du matériel de jardinage.

La police, agissant sur la foi de «dizaines d'informations» reçues depuis lundi, a élargi ses recherches à une trentaine de propriétés aux quatre coins de Toronto où le jardinier-paysagiste a travaillé et «où des gens pourraient avoir été enterrés». Il y a un peu plus de six mois, la police de Toronto a identifié Bruce McArthur comme un des suspects dans la disparition en avril dernier de Selim Esen, 44 ans, et celle en juin d'Andrew Kinsman, 49 ans, avec qui il avait eu une longue relation.

Interdit de quartier gay

Selon des médias locaux, c'est en voyant un jeune homme pénétrer dans l'appartement du suspect que la police a décidé le 18 janvier de procéder immédiatement à l'arrestation de ce dernier. Le jeune homme, dont l'identité n'a pas été révélée, était ligoté au lit dans la chambre du suspect mais n'a pas été blessé. A ce stade, la police n'a pas inculpé McArthur pour séquestration.

Ce dernier avait déjà été reconnu coupable d'agression en 2001 sur des homosexuels et avait depuis une interdiction de fréquenter le quartier gay de Toronto ou des prostitués. L'une de ses dernières victimes présumées, Dean Lisowick, était un sans-abri et prostitué, selon la police. Les enquêteurs ont établi un lien entre l'une des victimes présumées de McArthur et deux autres personnes portées disparues depuis plusieurs années.

La police a récupéré sur l'ordinateur de l'accusé des photos dont celles de certaines des victimes. Les autorités ont rouvert depuis des enquêtes sur des personnes portées disparues depuis au moins 2010 et demandent l'aide de quiconque a pu faire appel aux services du jardinier dans le passé.

La police avait prélevé un échantillon d'ADN sur Bruce McArthur lors de sa condamnation en 2001 et porté son nom à une banque de données, sans que l'on sache si ces éléments ont joué un rôle dans son arrestation pour meurtres. (afp/nxp)

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Grande-Bretagne Un jeune néo nazi jugé pour avoir projeté un attentat contre un bar gay

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Grande-Bretagne Un jeune néo nazi jugé pour avoir projeté un attentat contre un bar gay

Dans le nord de l'Angleterre, un néo nazi est jugé pour avoir planifié une attaque terroriste contre un événement gay dans un pub.Un néo nazi britannique âgé de 20 ans est jugé depuis mardi à Leeds, en Angleterre, pour avoir planifié un attentat terroriste motivé par sa haine des homosexuels.

Selon le procureur, Ethan Stables (photo) voulait attaquer un bar le "New Empire" dans sa ville natale à Cumbria lors d'un événement gay et ainsi tuer des gens.

Il avait rassemblé des armes - dont un fusil, un pistolet, une machette et une hache - pour commettre une attaque meurtrière. Il aurait également expérimenté des explosifs.

Son plan aurait été déjoué après qu'il s'en soit ouvert sur un groupe Facebook sur le thème nazi. Cela a conduit une femme à téléphoner à la police et à publier un avertissement sur Twitter.

Sur le chat, Ethan Stables a fait part de son aversion pour les "bâtards homosexuels". "J'en ai assez, je ne veux pas vivre dans un monde gay et je ne veux pas que mes enfants vivent dans un tel monde", "je m'en fous si je meurs, je me bats pour quelque chose en quoi je crois, l'avenir de mon pays, mon peuple et ma race", avait-il écrit.

Il a agi à partir d'une "haine profonde" contre les minorités, en particulier les homosexuels et les lesbiennes, a déclaré le procureur Jonathan Sandiford.

"Le 23 juin 2017, il a appris que le pub New Empire organisait un événement LGBT, une 'nuit de la fierté', qui l'a mis en colère, a-t-il expliqué. Il a commencé à prendre des photos et à scruter le pub, et il voulait commettre l'attaque le soir même".

L'avocat de l'accusé a nié toutes les allégations. Son client n'est pas un néo-nazi, mais un "fantastmeur", soutient-il. Il affirme qu'il voulait juste s'amuser sur les réseaux sociaux, mais ne s'attendait jamais à ce que quelqu'un le croie. Il souffrirait également du syndrome d'Asperger, un trouble du développement qui rend difficile les interactions sociales. 

L'accusé est menacé d'une longue peine de prison. La procédure devrait être terminée dans deux semaines. 

 

 

 

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LGBTI au Cameroun : Des soldats attaquent. Bilan : 3 blessés, 1 mort

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Attaqué par des militaires à Garoua, Hassan Mouktar est mort à l’hôpital. (Photo de l’Association jeunes solidaire de Garoua)

Attaqué par des militaires à Garoua, Hassan Mouktar est mort à l’hôpital. (Photo de l’Association jeunes solidaire de Garoua)

En réponse au vol du téléphone d’un militaire du Bataillon Intervention Rapide (BIR), un raid se déclenche et laisse trois personnes LGBTI blessés graves et un mort sur le carreau
 
Garoua, région musulmane située au Nord du Cameroun, reste un lieu très homophobe et encrée dans sa culture ainsi que dans ses us et coutumes.
 
C’est la région siège de l’Association jeunes solidaire de Garoua (AJSG), organisation identitaire travaillant avec les personnes LGBTI. Présente sur les lieux depuis plus de cinq ans déjà, AJSG affirme au travers de son représentant :
« Aucune pitié n’est faite aux homosexuels dans cette partie du pays. Entreprendre son coming out, c’est creuser sa propre tombe. »
 
Au regard de cette situation éprouvante, le hot spot dénommée « Populaire » demeure le point de rassemblement des personnes LGBTI rejetées et repoussées tant par leur famille que par la population en général.
 
En date du 09 janvier 2018 aux environs de 20 heures, alors qu’un militaire du BIR est victime d’une agression dans ce coin de la ville où il perd d’ailleurs son téléphone portable. Il va rapidement alerter ses collègues et ensemble décident de venger leur frère d’arme.
À leur arrivée sur les lieux, ils se dirigent vers le principal snack bar du coin qui porte le nom de la rue « Le Populaire » où ils commencent avec furie à bastonner tout le monde sans exception.
 
Ayant remarqué une table très discrète et retirée, ils avancent vers elle en pointant du doigt ses occupants qui ne sont autres que quatre homosexuels. Cette table où étaient installés les quatre homosexuels était la cible à atteindre. À l’immédiat, les choses se déroulent si vite qu’on constate juste une personne allongée au sol se tordant de douleur et les trois autres gravement blessées. L’un d’eux a d’ailleurs perdu son œil dans l’attaque.
Les militaires ayant pris la fuite, les quatre homosexuels sont conduits à l’hôpital où malheureusement Hassan Mouktar rend l’âme pendant que les trois autres sont toujours sous soins intensifs jusqu’à ce jour.
 
Aucune action concrète n’a encore été entreprise malgré la remontée d’informations auprès de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL), des autorités de force de maintien de l’ordre et des chefs traditionnels.
 
La famille de la victime ne veut pas que cette affaire soit suivie. D’obédience musulmane, elle affirme qu’il s’agit tout simplement de la volonté d’Allah.
 
Jacks Oke, l’auteur de cet article, est un militant pour les droits LGBTI au Cameroun qui écrit sous un pseudonyme.

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Ce qu’on sait sur Bruce McArthur, accusé des meurtres de deux hommes gays

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Ce qu’on sait sur Bruce McArthur, accusé des meurtres de deux hommes gays

Le sexagénaire Bruce McArthur doit comparaître en cour à Toronto, vendredi matin, pour répondre à deux chefs d'accusation de meurtre prémédité.

Il est accusé d’avoir tué Andrew Kinsman, 49 ans, et Selim Esen, 44 ans, deux hommes gays qui étaient portés disparus depuis plusieurs mois.

Ce qu’on sait sur Bruce McArthur, accusé des meurtres de deux hommes gays
Les deux victimes : Selim Esen (à g.) et Andrew Kinsman. Photo : Police de Toronto

La police pense qu’il pourrait y avoir d’autres victimes.

Qui est Bruce McArthur?

  • Selon la police, l’homme de 66 ans était paysagiste et habitait en appartement dans une tour du quartier Thorncliffe dans l’est de Toronto. Il fréquentait le quartier gai et utilisait des applications de rencontre pour hommes, ajoutent les policiers. Il avait eu des relations sexuelles avec Andrew Kinsman, disent les enquêteurs. Ces derniers n’ont pas précisé si l’accusé connaissait aussi Selim Esen. En 2001, McArthur avait été condamné pour voies de fait ayant causé des lésions corporelles.

Pourquoi la police l’a-t-elle arrêté jeudi?

  • Le détective Hank Idsinga dit que la police gardait « un œil » sur l’accusé depuis « plusieurs mois ». Un nouvel « élément de preuve » dont le détective Idsinga n’a pas voulu préciser la nature a mené à l’arrestation de Bruce McArthur, jeudi.

Est-il un tueur en série?

  • C’était la grande crainte de la communauté gaie de Toronto, qui avait pressé la police l’an dernier de redoubler d’efforts, après la disparition mystérieuse d’une demi-douzaine d’hommes gais de la Ville Reine depuis 2010. La police pense que Bruce McArthur a tué d’autres personnes, en plus d’Andrew Kinsman et de Selim Esen. Mais le détective Hank Idsinga n’a pas utilisé personnellement l’étiquette de tueur en série, jeudi, pour décrire l’accusé. Il n’a pas voulu commenter non plus la façon dont McArthur aurait tué ses victimes.

Les corps des victimes ont-ils été retrouvés?

  • Non, les policiers fouillent actuellement cinq propriétés liées à l'accusé; quatre à Toronto et une à Madoc, un secteur rural au nord de Belleville.

La police a-t-elle tardé à prendre les disparitions au sérieux?

  • C’est la critique de la police souvent entendue dans le village gai de Toronto. De son côté, le maire John Tory admet que « certaines questions méritent des réponses », tout en disant que la police poursuit son enquête dans le dossier. Pour sa part, la soeur d'Andrew Kinsman, Patricia, dit que la police a « fait son travail ».
  • radio-canada.ca

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Un couple lesbien a été violé, tué et incendié en Afrique du Sud

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Un couple lesbien a été violé, tué et incendié en Afrique du Sud

La police a arrêté huit personnes

La police a trouvé le couple de lesbiennes Joey et Anisha van Niekerk mortes après une attaque brutale à Mooinooi, en Afrique du Sud. Les femmes ont été violées, tuées et brûlées.

Les autorités ont arrêté huit personnes en association avec le crime.

Le couple s'est marié il y a trois ans. Le 10 décembre, les femmes ont quitté la ville pour assister à des funérailles. Cependant, lorsqu'ils ne sont jamais arrivés à Pretoria et qu'ils ne sont pas non plus retournés chez eux, la police a lancé une enquête et les a recherchés.

Premièrement, les autorités ont trouvé leur voiture abandonnée. Puis, le 28 décembre, ils ont trouvé les restes carbonisés de la van Niekerks.

Ils ont arrêté les personnes suivantes, maintenant en jugement: Jack Mokotedi, 18 ans; Maruschka Opperman, 18 ans; Mercia Witney Van Rooi, 21 ans; Aaron Sithole, 23 ans; Vincent Strydom, 29 ans; Moses Rakubu, 33 ans; Alex Mudau, 36 ans; et Koos Strydom, 53 ans.

Ils sont accusés de meurtre, de viol, d'enlèvement, de cambriolage, de possession illégale d'armes à feu et d'obstruction à la justice.

Le frère d'Anisha, Wynand, a qualifié les dernières semaines de «rien de moins qu'un cauchemar».

Il a également posté à leur sujet sur Facebook hier (17 janvier).

 

C.L.

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Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

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Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

Le président tchétcène Kadyrov a accusé des membres de la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev, disparu depuis plusieurs mois, de l'avoir elle-même assassiné à cause de son homosexualité présumée.

C'est une forme d'aveu comme quoi le jeune chanteur serait mort et un déni macabre du fait qu'il a été victime de la persécution gay de masse conduite en Tchétchénie depuis près d'un an.

Une vague de persécution des hommes homosexuels dans la république russe semi-autonome de Tchétchénie a cours depuis neuf mois.

Le président Ramzan Kadyrov reconnaît indirectement pour la première fois que les homosexuels existent bele et bien dans la région et sont tués, deux réalités qu'il a nié jusqu'ici.

Zelimkhan Bakayev a disparu en août 2017 après s'être rendu à Grozny où il était venu pour le mariage de sa soeur.

Des témoins oculaires ont rapporté à la chaîne de télévision Doschd que l'homme de 25 ans avait été arrêté dans la ville par les forces de sécurité.

Une source proche des activistes LGBT dans la région a déclaré que Zelimkhan Bakaev a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été enlevé par la police dans les trois heures qui ont suivi, ont-ils affirmé. Dans les dix heures, il a été assassiné".

Le chanteur vivait à Moscou depuis des années et devaient assister à une émission de télévision populaire russe peu de temps après sa disparition.

"Ses parents n'ont pas pris soin de lui, et c'est honteux que l'un d'entre eux disent maintenant que Kadyrov l'a tué. Il n'y a aucune preuve d'implication du gouvernement. Qui peut dire que j'ai donné un tel ordre?", a affirmé le dctateur tchétchène qui n'a donné aucune preuve à l'appui de la thèse qu'il a avancée.

Dans une interview à la radio, le père de Zelimkhan Bakayev a déclaré jeudi que personne de sa famille n'avait pas tué son fils. Les amis du chanteur ont souligné, qu'eux non plus ne croyaient pas dans l'implication de la famille

 

..e-llico.com/

 

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Ghana: Maman a dit à la foule de battre sa fille lesbienne

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Ghana: Maman a dit à la foule de battre sa fille lesbienne

Poursuivis par des hommes armés de machettles les LGBTI du Ghana révèlent une extrême persécutiones 

Une mère a dit à une foule de battre sa fille lesbienne et sa petite amie au Ghana.

Les LGBTI dans le pays d'Afrique de l'Est ont révélé une extrême persécution, discrimination et abus.

Même si certains responsables ghanéens ont publiquement appelé à la fin de la violence contre les personnes LGBTI , le pays criminalise toujours l'activité homosexuelle.

Les hommes brandissent des machettes pour chasser les personnes LGBTI des villages. Les femmes et les hommes sont violés et sentent qu'ils ne peuvent pas le dire à la police. Les personnes LGBTI sont agressées pour les «guérir» de leur sexualité.

Human Rights Watch a exposé ces histoires dans un rapport de 72 pages montrant comment les personnes LGBTI au Ghana ont une «citoyenneté de seconde classe».

Ghana: Poursuivi par des machettes, violé et battu par une foule

Une jeune femme a dit que sa mère soupçonnait qu'elle était en couple avec une autre femme.

La mère a organisé une foule et leur a dit de la battre ainsi que sa petite amie en mai 2016.

Les deux femmes ont ensuite été forcées de fuir le village.

Un homme, à Nima, Accra, a été brutalement agressé par la foule, membres d'un groupe d'autodéfense, parce qu'ils soupçonnaient qu'il était gay.

Et une jeune femme ne peut pas retourner retrouver sa fille de deux ans après avoir été chassée d'un village par des hommes armés de machettes.

"Le pasteur a dit que je devais tout confesser avant de mourir"

Pearl, une femme de 30 ans, a été convoquée à une réunion dans sa ville avec le directeur général du district.

«J'ai été emmenée dans la salle de conférence et asseoir au milieu d'une cinquantaine de personnes», a-t-elle dit.

«Ils m'ont demandé si j'étais lesbienne et j'ai dit non.

Un policier m'a donné un coup de pied avec sa botte sur la bouche, il m'a dit que je ne devais pas parler. J'ai commencé à saigner.

'Alors tout le monde a commencé à me battre. Ils m'ont emmené dehors, me traînant et me battant en même temps.

«Un jeune garçon a mis un pneu de voiture autour de mon cou et a versé de l'essence sur mon corps, prêt à me brûler.

Le pasteur a dit que je devrais tout confesser avant de mourir.

L'interdiction des homosexuels entraîne une persécution accrue

Beaucoup de femmes gaies et bi confessaient qu'elles étaient mariées de force. Certains sont «violés» pour les «guérir».

Quand la famille d'une jeune fille a suspecté qu'elle était gay, ils l'ont emmenée dans un camp de prière où elle a été sévèrement battue pendant un mois pour la «détourner» de sa sexualité «déviante».

Les hommes gais sont attirés dans des situations compromettantes et ensuite attaqués, comme l'indique l'un des exemples.

Felix, un jeune homme, a déclaré avoir été violé par un homme qu'il avait rencontré sur les réseaux sociaux. Il n'a pas signalé le viol car il craignait d'être arrêté pour homosexualité.

Plusieurs personnes dans le rapport, 'Pas le choix mais de refuser qui je suis': Violence et Discrimination contre les personnes LGBT au Ghana ', a déclaré que la loi criminalisant l'activité homosexuelle signifie que les Ghanéens continueront à faire face à la violence et la discrimination.

La vie des LGBT au Ghana

Barrière à la justice

HRW a constaté que la crainte des personnes LGBTI est que la loi pourrait être utilisée contre eux, combinée avec la stigmatisation sociale, a servi d'obstacle à la recherche de la justice.

"Avoir une loi sur les livres qui criminalise les comportements homosexuels consensuels des adultes contribue à un climat dans lequel les personnes LGBT sont souvent victimes de violence et de discrimination", a déclaré Wendy Isaack, chercheuse sur les droits LGBT à HRW.

"Les déclarations homophobes de responsables gouvernementaux locaux et nationaux, d'anciens traditionnels et de hauts responsables religieux fomentent la discrimination et, dans certains cas, incitent à la violence".

Edwin Sesange, défenseur des droits des LGBTI en Afrique, est d'accord.

"Ce rapport met une ombre sur sa démocratie et son respect de la vie humaine", a-t-il déclaré à Gay Star News.

«Un pays ne peut pas s'enorgueillir de la modernité en s'accrochant à des lois coloniales anti-LGBTI discriminatoires et dépassées.

"Il est temps de conjuguer nos efforts pour faire tomber ces lois".

Que ce passe t-il après?

Le rapport a constaté qu'à certaines occasions, le Service de police du Ghana avait réagi de manière appropriée aux abus contre les personnes LGBT. La CHRAJ a également mis en place un système en ligne pour enregistrer les allégations de discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre. Il a traité 36 cas.

Le HRW a déclaré que le gouvernement du Ghana devrait abroger la disposition spécifique de la loi sur les infractions pénales qui rend le sexe homosexuel illégal. L'organisation a appelé le gouvernement à agir rapidement pour protéger les personnes LGBT contre toutes les formes de discrimination et de violence.

Il a déclaré que les autorités ghanéennes devraient également engager un dialogue avec la communauté LGBTI afin de mieux comprendre leurs besoins. Le gouvernement ghanéen devrait également se concentrer sur les formes croisées de discrimination qui affectent les femmes gays et bisexuelles. Il doit veiller à ce que les mesures législatives et politiques nécessaires soient prises pour assurer leur sécurité, leur dignité et leur égalité.

"Les Ghanéens LGBT devraient bénéficier de la même protection du gouvernement que tout le monde", a déclaré Isaack.

"Et le gouvernement devrait travailler pour lutter contre la stigmatisation qui soumet les gens à la violence dans leurs propres maisons, l'endroit où ils devraient se sentir plus en sécurité."

 

C.L.

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Temoignage de La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester

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Temoignage de La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester

La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester, a décrit l'intrusion de la presse dans leurs vies après l'attaque.

Le beau-père de l'activiste gay Martyn Hett, tué lors de l'attentat à la bombe de Manchester l'an dernier, a dénoncé l'intrusion de la presse.

S'exprimant sur Radio 4, il dit que des journalistes ont raconté aux soeurs adolescentes de Martyn Hett sa mort à leur domicile pendant qu'il était dehors. Stuart Murray est allé à l'arène où l'attentat d'un kamikaze a frappé le concert d'Ariana Grande. Il voulait savoir si son beau-fils était en sécurité.

La famille de Hett n'était pas la seule à faire face à l'intrusion de la presse dans le sillage de l'attaque.

Une étude est en cours sur la façon dont la deuxième plus grande ville du Royaume-Uni a réagi à l'attaque terroriste. Il a tué 22 personnes et blessé plus de 100 personnes. L'examen a entendu des preuves troublantes de l'intrusion de la presse dans les familles des victimes à la suite de l'attaque.

«Si vous imaginez que vous êtes à la maison à regarder la télévision, et que vous réalisez que votre être cher a disparu. Alors la seule façon d'obtenir des nouvelles est de se diriger vers le stade - alors vous y allez. Nous sommes partis ne sachant pas si Martyn se présenterait chez lui. Nous avons laissé nos filles adolescentes chez nous, ce qui, selon vous, serait un havre de sécurité », a déclaré Murray à Radio 4.

Murray dit que les enfants ont été informés que Hett était mort par des journalistes. Cela s'est produit même si la police n'a pas confirmé sa mort avant 22 heures plus tard ce jour-là.

«Pendant que nous étions en train d'essayer de trouver des nouvelles de Martyn, des journalistes étaient chez nous en train de frapper à notre porte et d'offrir leurs condoléances à nos enfants.

Martyn Hett, 29 ans, originaire de Stockport, était l'une des 22 personnes tuées dans l'explosion de la bombe le 22 mai.

Hett était une figure prolifique sur Twitter et le défenseur des droits LGBTI.

«Martyn était l'icône de nos vies», a déclaré sa famille dans un communiqué lors de ses funérailles . "Alors qu'ils ont enlevé la vie à Martyn, personne ne peut, et ne voudra jamais, prendre Martyn hors de nos vies."

Aujourd'hui, un rapport d'étape sur l'attentat à la bombe suggère maintenant que les organismes publics devraient adopter une charte proposée par une révision dans le désastre du stade de football de Hillsborough.

La charte viserait à protéger les familles confrontées à une perte dans une tragédie publique.

Martyn Hett était un 'superfan' de Mariah Carey

Quand Mariah Carey a entendu les nouvelles de Martyn, elle a  partagé un hommage Instagram sincère . Le chanteur de Loverboy a partagé le message aux fans avec une photo de Martyn portant fièrement un T-shirt de l'ère arc-en-ciel.

Elle a écrit: "Dévastée d'apprendre que l'une des victimes à Manchester faisait partie de la #Lambily. RIP Martyn Hett. '

Temoignage de La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester

Elle a ajouté: «Nous chérirons votre mémoire pour toujours. Sa famille et toutes les familles touchées sont dans mes pensées et mes prières. MC. '

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Tuerie d'Orlando La femme du tireur connaissait ses plans pour attaquer le club gay

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Tuerie d'Orlando La femme du tireur connaissait ses plans pour attaquer le club gay

Selon de nouveaux éléments, la femme du tireur du massacre homophobe d'Orlando au club Pulse savait qu'il avait planifié la fusillade

Noor Salman, l'épouse du tireur Omar Mateen, a choisi de plaider non coupable d'avoir fourni un soutien matériel à un terroriste et d'avoir falsifié des preuves.

Mais selon une déclaration faite au FBI quelques heures après la fusillade dans laquelle 49 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées, elle était au courant des plans de son mari.

Dans une déclaration faite le 12 juin 2016, elle affirme qu'Omar Mateen était contrarié par le traitement des musulmans au Moyen-Orient et qu'il prévoyait des représailles contre les Américains.

Cette déclaration contredit ses affirmations ultérieures selon lesquelles elle ne savait rien des plans visant à attaquer la discothèque Pulse.

Ses avocats ont fait valoir que la jeune femme avait été battue et violée pendant des années par son mari et étaient traumatisée.

Noor Salman aurait elle-même expliqué au FBI: "Mes craintes se sont réalisées et il a fait ce qu'il a dit qu'il allait faire. J'étais dans le déni et je ne pouvais pas croire que le père de mon enfant allait blesser d'autres personnes". 

Elle aurait également vu une arme dans la voiture de Mateen avec des munitions.

"Je savais quand il a quitté la maison, qu'il allait à Orlando pour attaquer la discothèque Pulse", a encore déclaré l'épouse du terroriste.

49 personnes ont été abattues et 53 ont été blessées à la discothèque Pulse à Orlando le 12 juin 2016.

911 enregistrements ont révélé plus tard que le tireur avait prêté allégeance au groupe terroriste islamiste Etat Islamique.

 

 

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Une lesbienne se fait tirer dessus et brûler vive à Washington, D.C.

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Une lesbienne se fait tirer dessus et brûler vive à Washington, D.C.

La police n'a pas encore de suspect ou de motivation pour le crime.

Kerrice Lewis, 23 ans, a été brutalement tuée quelques jours après Noël à Washington, D.C.

Le jeudi 28 décembre, la police a répondu à un appel par rapport à des coups de feu sur la rue Adrian. Ils sont arrivés à 19h30 et ont trouvé un véhicule en feu. Après que le feu eut été éteint, les policiers ont trouvé une femme inconsciente et souffrant de coups de feu dans le coffre. Le temps que les pompiers et l'ambulance arrivent, il n'y avait pas de signes de vie.

Les voisins ont révélé avoir entendu plusieurs coups de feu dans la ruelle derrière le bloc de la rue Adrian, et quelques moments plus tard, ils ont vu un feu violent. Kerrice Lewis a crié alors qu'elle essayait de s'enfuir du coffre de la voiture.

 

Lewis a été placée à l'orphelinat à l'âge de 11 ans et a été élevée par ses grands-parents.

Son grand-père, William Sharp, a révélé à Fox 5 DC que c'est comme si son coeur avait été arraché. «Sa mère est décédée d'un anévrisme cérébral et son père a été tragiquement tué dans la région de DC.»

 

Lewis a eu beaucoup de difficulté à passer par-dessus la mort de ses parents.

Elle avait récemment fait de la prison. Son grand-père mentionne qu'elle essayait de reprendre sa vie en main - Lewis travaillait sur des sites de construction et Sharp a noté qu'elle «était vraiment excitée parce qu'elle venait de suivre des cours et qu'elle avait hâte d'en prendre d'autres.»

 

Il a aussi dit qu'elle était un esprit libre et qu'elle était pleine de vie. «Elle illuminait une pièce en parlant et en riant.»

 

La meilleure amie et l'ex de Lewis, Mercedes Rouhlac

La meilleure amie et l'ex de Lewis, Mercedes Rouhlac

Mercedes Rouhlac, la meilleure amie et l'ex de la victime, a dit qu'elle lui «parlait chaque jour.» Rouhlac a dit qu'elle essayait de l'appeler et se demandait pourquoi elle ne répondait pas au téléphone.

La police n'a pas encore de suspect ou de motivation pour le crime.
 
http://quebec.huffingtonpost.ca

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Voici le couple de lesbiennes et deux enfants qui ont été tués à New York

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Voici le couple de lesbiennes et deux enfants qui ont été tués à New York

Plus tôt cette semaine, une mère, sa partenaire et deux enfants ont été tués à Troy, New York.

La police a trouvé la famille ligotée et la gorge tranchée. Le chef de la police de Troie, John Tedesco, l'a qualifié d'acte de «sauvagerie» lors d'une conférence de presse.

Maintenant, le département de police promet de résoudre le crime. «Nous allons aller au fond des choses», a déclaré le capitaine de la police de Troy, Daniel DeWolf, à NBC News .

Les victimes ont également été identifiées. Shanta Myers, 36 ans, son fils Jeremiah, âgé de 11 ans, sa fille Shanise, âgée de 5 ans, et son partenaire, Brandi Mells, 22 ans, ont été retrouvés au sous-sol le lendemain de Noël.

Myers avait un autre fils qui était hors de la maison au moment de l'incident.

DeWolf a ajouté que la police croyait que la famille était ciblée. «Nous ne pensons pas qu'il y ait un fou en train de tuer quelqu'un d'autre.

"Son cœur était plus grand qu'elle ne l'était"

La famille de Myers se souvenait d'elle quand les nouvelles sont arrivées.

Elle se met en quatre pour vouloir être aimée. Elle ne serait pas impliquée dans quelque chose qui serait digne de le mériter », a déclaré sa sœur, Shakera Symes.

Symes a ajouté que l'une des plus grandes joies de Myers était de cuisiner pour sa famille. "Elle a toujours eu l'un des plus grands plats."

Dria Hector, une amie de Mells, a aussi parlé d'elle. «Elle était une petite personne, mais son cœur était plus grand qu'elle ne l'était», a-t-elle dit. Mells avait le nanisme et a vécu à Troie avec sa mère quand elle a rencontré Myers.

Symes a ajouté: "C'est un mystère complet à ce stade, mais j'invite quiconque et quiconque a la moindre information à se faire connaître."

 

C L

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