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Articles avec #meurtre tag

Tchétchénie: Macron en parle à Poutine… et fait arrêter des militantes LGBT

Publié le par justin

Tchétchénie: Macron en parle à Poutine… et fait arrêter des militantes LGBT

Lundi 29 mai, le nouveau chef de l’Etat , Emmanuel Macron, recevait avec tous les honneurs le président russe Vladimir Poutine, à l’occasion d’une exposition pour le tricentenaire de la visite du tsar Pierre 1er à Versailles.

Les sujets de friction entre les deux pays sont nombreux, en particulier la Syrie et l’Ukraine. Selon les médias présents sur place, le dialogue entre Emmanuel Macron et le chef du Kremlin a été « musclé » et « exigeant ».

Un autre sujet de préoccupation concerne directement la communauté LGBT. Il s’agit bien sûr de la répression féroce qui s’est abattue sur les homosexuels en Tchétchénie depuis début avril. Selon les dernières informations en provenance de cette république faisant partie intégrante de la Fédération de Russie, les arrestations, faits de torture et meurtres de gays ou de personnes supposées être gays ont été perpétrées dans la plus grande impunité. On évoque aujourd’hui la mort de plusieurs dizaines de personnes.

Lors de la conférence de presse, Emmanuel Macron a été clair sur le sujet:

« J’ai rappelé au président Poutine l’importance de plusieurs sujets qui touchent particulièrement à la fois nos valeurs et nos opinions publiques et j’ai à cette occasion rappelé l’importance pour la France du respect de toutes les personnes, de toutes les minorités et de toutes les sensibilités dans la société civile. Nous avons évoqué le cas des personnes LGBT en Tchétchénie mais également le cas des ONG en Russie. Sur ces sujets, j’ai donc très précisément indiqué au président Poutine les attentes de la France et nous sommes convenus d’avoir un suivi extrêmement régulier ensemble. Le président Poutine m’a d’ailleurs indiqué avoir pris plusieurs initiatives sur le sujet des personnes LGBT en Tchétchénie, avec des mesures visant à faire la vérité complète sur les activités des autorités locales et régler les sujets les plus sensibles. Je serai pour ma part en tout cas constamment vigilant sur ces points qui correspondent à nos valeurs. »

unicornbooty.com

Mais dans le même temps, la police arrêtait devant le château de Versailles des militant.e.s LGBT de l’association Fières, qui, au moyen d’une banderole, voulaient interpeller le président russe.

Sur le site d’infos StreetVox, l’une d’entre elles, Delphine raconte leur arrestation et leur passage au commissariat.

« On a pu déployer notre banderole une minute et demie à peu près. Des gendarmes nous ont immédiatement demandé de partir. […] Ça fait maintenant trois heures qu’on est retenues sans motif au commissariat. Nous ne sommes pas en garde à vue. Normal, notre action n’est pas illégale : les gendarmes n’arrêtent pas de nous le dire. Ils prétendent qu’ils nous ont embarquées à des fins de vérification de nos identités, sauf que c’est fait depuis longtemps. »

Emmenées au commissariat vers 14 heures, elles ont pu en ressortir d’elles-mêmes mais trois heures plus tard. Le temps sans doute de laisser les deux présidents tranquilles

unicornbooty.com

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Rouen : meurtre homophobe devant les assises

Publié le par justin

Rouen : meurtre homophobe devant les assises

Un nouveau crime barbare  devant la Cour d’Assise à Rouen. En 2012, un homme de 38 ans est retrouvé mort à son domicile. Dans son appartement des inscriptions homophobes sont affichées. Novembre 2015, le procès s’ouvre. L’ex-compagnon de la victime et son frère sont accusés de meurtre, ces derniers seront condamnés à 25 ans et 20 ans de prison. Le caractère homophobe est reconnu. Il sera confirmé devant la Cour d’Appel à Evreux en mai 2017.

Août 2012 : le corps de Johnny Aubert est découvert en état de décomposition à son domicile à Rouen, quartier des Hauts de Rouen. Son corps a été découvert une quinzaine de jours après sa mort. L’appartement est couvert de sang. Trois inscriptions homophobes sont affichées sur le mur et le mobilier (on ne connaît pas le contenu exact de ses inscriptions).

Inscriptions homophobes

Avant sa mort, Johnny accueille à son domicile son ex-compagnon, Maximilien 25 ans, ainsi que le frère de celui-ci, Aurélien 22 ans. Avoir avoir bu tous les trois ensemble, les deux accusés décident de frapper Johnny et le traînent dans la salle de bain. Un meuble tombe sur sa tête. Plus tard, la victime appelant à l’aide est de nouveau frappée par une haltère. Des inscriptions homophobes sont écrits par les bourreaux dans l’appartement.

Maximilien et Johnny s’étaient séparés l’année précédente. Selon les deux frères, ils « auraient voulu donner une leçon à Johnny ».

Une voisine de la victime avait entendu des bruits de violences venant de l’appartement de Johnny ainsi que les cris de « arrête, arrête« .

Ayant montée au domicile de la victime, elle demande si tout va bien et entrevoit le visage de Johnny en sang mais celui-ci aurait fait signe que tout va bien, sans doute par peur. Néanmoins, la voisine ne juge pas utile d’appeler la police. Il sera trop tard. Johnny meurt de ses blessures quelques jours plus tard d’une hémorragie au cerveau.

« Arrête ! Arrête ! »

Pour les enquêteurs, le mobile du crime ne ferait pas de doute, il aurait été tué en raison de son homosexualité même si Maximilien s’était déclaré comme n’étant « plus » homosexuel.

Les deux accusés reconnaissent les faits de violences mais pas l’intention de donner la mort. Le verdict de la Cour d’Assise tombe le 20 novembre et reconnait le meurtre. Aurélien est condamnés à 25 ans et Maximilien, l’ex-compagnon de la victime, écope de 20 ans d’emprisonnement. La voisine est condamnée à un an de prison pour non assistance à personne en danger.

Un crime homophobe

Fait remarquable, l’homophobie est reconnue comme circonstance aggravante dans le verdict de la Cour. Cette dernière reconnaît que le mobile du crime est bien « l’homosexualité » de Johnny. Le procès semble avoir mis en lumière le rejet de l’homosexualité. Pour l’avocate générale, il s’agit bien d’un crime homophobe : « Ils ne l’ont pas tué parce qu’ils n’aiment pas les homosexuels, mais parce que lui (la victime), était homosexuel »

En marge de ce procès, on regrettera le traitement de cette information par quelques médias et leur manque de réflexion ainsi que son relais d’info sur les réseaux sociaux (NormandieActu, la Dépêche, 20 minutes, FranceTV…). Beaucoup continuent de titrer « meurtre d’un homosexuel » et non « meurtre homophobe« .  Pour les crimes racistes, doit-on titrer « meurtre d’un noir » ? !! Il y a encore des efforts à faire sur la perception de l’homophobie.
L’homophobie existe et doit être énoncée comme telle.

Mise à jour – mai 2017  Un des condamnés ayant fait appel de la décision, un nouveau procès s’est tenu devant la Cour d’Appel à Evreux ce mercredi 24 mai 2017. Comme en premier instance, Aurélien, âgé de 26 ans à cette, a été de nouveau condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour ce meurtre. Son avocat avait plaidé le manque de preuve dans cette affaire avec des circonstances atténuantes. La Cour d’Appel n’a pas été cet avis et à confirmer la sentence de la Cour d’Assise. Par ailleurs, l’homophobie a été retenue comme circonstance aggravante.

gayviking.com

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Méxique:Un adolescent gay tué par un camarade de classe

Publié le par justin

Méxique:Un adolescent gay tué par un camarade de classe

La nouvelle victime est un jeune de 18 ans Marlon Iván Guzmán, qui a vécu au Mexique. David, l'un de ses camarades de classe, 16 ans, l'insultait sur sont orientation sexuelle. le harcèlé comme l'a déclaré un porte-parole de l'école Conalep: « Il avait parlé avec les parents de David et, avec elle, deux jours seulement avant ces événements, et avait engagé à accorder une attention et le suivi psychologique et a eu un engagement écrit, . Malheureusement, ces événements se sont produits deux jours avant cela « , a dit le représentant.

Deux jours après Marlon et David ont commencé à se disputer à l'entrée de l'école. David reprochait l'homosexualité de Marlon.David a sorti un couteau de son pantalon et poignardé dans la poitrine Marlon, qui est mort quelques heures plus tard dans un hôpital en salle d'opération.

La caméra de Surveillance- saisit le moment où le garçon, ses mains sur sa poitrine, les chutes de saignement.

Homophobie nous tue.

C.L.

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