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DEVENUE «SDF», LA FILLE DE JACKIE CHAN ACCUSE SES PARENTS D’HOMOPHOBIE

Publié le par justin

DEVENUE «SDF», LA FILLE DE JACKIE CHAN ACCUSE SES PARENTS D’HOMOPHOBIE

« Bonjour, je suis la fille de Jackie Chan et voici ma petite amie Andi. » C’est Etta Ng (à droite sur la photo), 18 ans, qui parle au début de cette vidéo YouTube. Elle explique qu’elle est sa petite amie sont « SDF depuis un mois à cause de (leurs) parents homophobes ». « On a déjà dormi sous un pont entre autres choses », dit-elle.

https://www.youtube.com/watch?v=JldGE4hxYk8

Dans cette vidéo, Andi Autumn, une canadienne influenceuse sur les réseaux sociaux, explique que personne ne souhaite les aider car elles sont rejetées à cause de leur « amour ». « J’ai demandé de l’aide à tous mes amis, à ma famille. Tout le monde nous suggère d’aller dans des refuges où ils savent que nous serons séparées », assure-t-elle.

 
« Nous sommes allées voir la police, nous sommes allées à l’hôpital, aux banques alimentaires, dans des associations LGBT, tout le monde s’en fout. Nous sommes deux personnes amoureuses, on essaie de ne pas être séparées, et tout le monde essaye de nous détruire, je ne comprends pas, je l’aime », poursuit Etta.

 

Les internautes incrédules

 

Il est difficile de vérifier leurs dires, mais Etta a effectivement fait son coming out en tant que lesbienne en octobre dernier. Le rejet de son père, en revanche, n’est pas nouveau. Etta est née de la brève relation entre Jackie Chan et Elaine Ng, une ancienne Miss Asie mais l’acteur superstar s’est toujours dit « piégé » par la naissance de Etta. Il n’a jamais versé un centime pour son éducation qui vivait jusqu’à récemment avec sa mère à Hong Kong.

 

Loin de soutenir aveuglément Etta Ng et sa petite amie, les internautes se disent surtout incrédules. « Qu’est-ce qui vous empêche de travailler comme tout le monde ? » demande plusieurs d’entre eux. Un autre note Toronto, au Canada, est « la ville la moins homophobe du monde et dire le contraire c’est insulter les LGBT qui sont vraiment discriminés au travail ».

 

Quant à Jackie Chan, il n’a pas encore réagi à cette vidéo. Il n’a reconnu qu’un enfant, un fils âgé lui de 35 ans. Celui-ci a également connu son lot de problèmes. Il a récemment purgé une peine de six mois en Chine pour détention à son domicile d’environ 100 grammes de cannabis.

 

.leparisien.fr

 

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« Têtu » (à nouveau) placé en liquidation judiciaire

Publié le par justin

« Têtu » (à nouveau) placé en liquidation judiciaire

Idyls Media, la société éditrice de Têtu et tetu.com a été placée en liquidation judiciaire le 22 février dernier. L’annonce a été publiée le 21 mars. Cela signifie que l’entreprise a cessé ses activités et que les employés, au nombre de trois, ont été licenciés. A date de la liquidation judiciaire, l’entreprise était dirigée par Olivier Pluquet, qui ne s’est jamais exprimé dans les médias.

Deuxième liquidation judiciaire en trois ans pour « Têtu »

C’est la deuxième liquidation judiciaire en trois ans pour Têtu. Pierre Bergé avait cédé son entreprise, fondée en 1995, à l’homme d’affaires Jean-Jacques Augier début 2013. Ce dernier n’a pas été en mesure de redresser le titre et l’entreprise a été liquidée à l’été 2015, après 212 numéros.

A l’automne 2015, la société Idyls, dirigée par Julien Maquaire et Yannick Le Marre, a racheté la marque. Les deux hommes ont d’abord relancé tetu.com, puis ont tenté une nouvelle édition papier — avec Adrien Naselli à la rédaction en chef, qui n’aura connu que quatre numéros, dont le dernier n’est jamais sorti en kiosques.

A la faveur d’un changement dans l’actionnariat, Julien Maquaire et Yannick Le Marre ont quitté la direction de l’entreprise à l’été 2017. Force est de constater que leur remplaçant a échoué à relancer une activité viable.

On ne sait pas pour l’instant s’il y aura un nouveau repreneur, ni quand les actifs (la marque et les archives, entre autres) seront mis en vente. L’emblématique titre de la presse gay française a-t-il définitivement disparu? Ou renaîtra-t-il une nouvelle fois de ces cendres?

« On nous a dit qu’il y avait un repreneur sur le coup », affirme Jérémy Patinier, l’un des trois salariés. « Le magazine fonctionnait bien par rapport au modèle économique, mais il y avait une difficulté à prévoir l’avenir. »

« Je reste très fier de ce que nous avons fait. Nous avons publié de beaux entretiens, des enquêtes, sorti des infos, c’est la preuve qu’un média LGBT a vraiment son utilité et un rôle à jouer », ajoute-t-il.

Nous n’avons pas pu joindre les dirigeants de Têtu. Contacté, Adrien Naselli n’a pas souhaité s’exprimer pour le moment.

hornet.com

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Israel Folau dans la tourmente après un commentaire homophobe

Publié le par justin

Israel Folau dans la tourmente après un commentaire homophobe

Israel Folau, arrière international australien, est accusé d'avoir tenu des propos ouvertement homophobes.

Isarael Folau, arrière australien aux 62 sélections, est au coeur de la tourmente après avoir tenu des propos ouvertement homophobes. Tout s'est passé sur le réseau social Instagram où le rugbyman a répondu à la question «D'après toi, quels sont les plans de Dieu pour les homosexuels ?», par une phrase sans équivoque, «L'ENFER... A moins qu'ils ne se repentent de leurs pêchés et qu'ils se tournent vers Dieu.»

Fervent croyant, Folau poste fréquemment des versets de la Bible afin de partager sa foi. L'année dernière, il avait pris position contre le mariage pour tous en Australie, déclarant : «J'aime et je respecte les opinions de tous, mais personnellement je suis opposé au mariage gay». Le mariage pour tous a été adopté en Australie en décembre dernier à la suite d'un large vote en sa faveur lors d'un référendum.

.lequipe.fr

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Le Premier ministre irlandais critique la politique de Trump sur les droits LGBT

Publié le par justin

Le Premier ministre irlandais critique la politique de Trump sur les droits LGBT

Avant une rencontre avec le vice-président américain connu pour ses positions homophobes, le premier ministre irlandais a déclaré que les États-Unis n'étaient plus leader sur la question de droits LGBTI.

Leo Varadkar, le premier ministre ouvertement gai de la République d'Irlande, a déclaré lors d'une table ronde à Austin, au Texas, que les États-Unis ne sont plus un leader des droits LGBTI.

Selon le «Irish Times», il aimerait aborder la question avec le vice-président américain Mike Pence, qu'il rencontrera vendredi prochain.

Mike Pence est un farouche opposant aux droits LGBTI et a fait campagne pour les prétendues thérapies de «guérison» de l'homosexualité dans le passé.

«Nous avons toujours considéré l'Amérique comme un phare de la liberté, la terre des gens libres et la patrie des braves - c'est là que le mouvement des droits homosexuels a commencé, a déclaré Leo Varadkar. Il est vraiment dur de voir qu'un pays construit sur la liberté individuelle n'est plus le leader dans le monde dans ce domaine».

Leo Varadkar a également annoncé qu'il aimerait visiter le site des manifestations historiques de Stonewall à New York. 

La semaine dernière, le premier ministre irlandais avait déclaré au Parlement qu'il était en désaccord avec beaucoup de points de vue de Donald Trump, citant notamment des questions telles que les droits des femmes et les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenres.

Leo Varadkar, membre du parti conservateur Fine Gael, a été élu à son poste l'an dernier, devanant ainsi le premier dirigeant ouvertement homosexuel d'Irlande, 23 ans après la légalisation de l'homosexualité dans ce pays profondément catholique

 

fugues.com

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BUZZ EDDY DE PRETTO MASSA­CRÉ PAR LIBÉ : « UN SANS-DENTS GAY, ROUX » À L’AL­BUM « LAID ET MONO­TONE »

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BUZZ EDDY DE PRETTO MASSA­CRÉ PAR LIBÉ : « UN SANS-DENTS GAY, ROUX » À L’AL­BUM « LAID ET MONO­TONE »

L'artiste de 24 ans connaît une popu­la­rité de plus en plus impor­tante depuis le dernier Prin­temps de Bourges et son passage aux Victoires de la musique. Mais les jour­na­listes du quoti­dien dirigé par Laurent Joffrin détruisent le phéno­mène dans leur édition du jour.

C’est LE phéno­mène de mode dans l’uni­vers musi­cal français. Son nom d’ar­tiste ? Eddy De Pretto. Depuis plus d’un an, il est sur les bouches de tous ceux qui reven­diquent l'avène­ment d'un nouvel ovni et qui aiment le mélange de genres rappe­lant un certain Stro­mae. Le jeune homme de 24 ans, origi­naire de banlieue pari­sienne, cultive une véri­table accoin­tance artis­tique avec l’au­teur-compo­si­teur-inter­prète belge. Mélan­geant volon­tiers rap et chan­son française, il a honoré la scène actuelle d’un premier album baptisé « Cure ». Réso­lu­ment décalé, tant dans le style que par ses perfor­mances en live, l’an­dro­gyne chan­teur fait figure de nouvelle coque­luche au bout d’une branche qui a toujours fait fleu­rir testo­sté­rone et affir­ma­tion mascu­line. Cité parmi les têtes d’af­fiche de gros festi­vals, dont les Bar en Trans et le Prin­temps de Bourges, Eddy De Pretto a vu sa carrière grim­per en flèche avec sa récente nomi­na­tion aux Victoires de la Musique, dans la caté­go­rie révé­la­tion scène de l’an­née. En marge de cet événe­ment pres­ti­gieux et sonnant l’acte fonda­teur de sa popu­la­rité natio­nale, l’in­té­ressé a béné­fi­cié d’une large couver­ture média­tique. Si la critique s’est jusqu’ici montrée dithy­ram­bique et bien­veillante à l’égard de celui qui est produit par les mêmes personnes que les rappeurs confir­més de PNL et Booba, un pavé dans la marre vient d’être lancé par nos confrères de Libé­ra­tion.

Ce mardi 6 mars, ils accordent au « phéno­mène proclamé » un court portrait au vitriol dans les pages « Culture ». Le ton du jour­na­liste, aussi narquois que le papier réalisé il y a plusieurs semaines sur l’ex-jour­na­liste de Quoti­dien (et du Petit Jour­nal) Hugo Clément, attaque à l’acide une cible vite trou­vée. Notre confrère juge l’art du garçon comme un vaste « Kamou­lox », du nom de ce jeu stupide et inco­hé­rent inventé par les humo­ristes et comé­diens Kad & O, lors de leurs fulgu­rants sketchs d'antan. La première descrip­tion d’Eddy De Pretto est sommaire et violente. Libé ‘ le voit comme « un sans-dents gay, roux et fort en gueule, échappé d’une famille abusive et repré­sen­tant fiérot des faubourgs popu­laires de la France qui pense tout bas ». Mais plus que son profil, c’est la colo­ra­tion et les influences de son album qui inter­pellent. Le quoti­dien dézingue ses « habillages élec­tro­niques qui zonent entre Skyrock l’après-midi et M6 Music », « un timbre de voix qui grésille comme celui de Nougaro », « une plas­tique (…) qui sonne comme du trip-hop de musique au mètre », « un misé­ra­bi­lisme de chien de la casse » et le simili d’un person­nage « de Brel » construit avec la vali­da­tion d’une « agence de com’ parti­cu­liè­re­ment cynique et déses­pé­rée ». Le verdict est sans appel. Le jour­na­liste de Libé­ra­tion juge cet album comme « épou­van­ta­ble­ment prévi­sible, laid et mono­tone », « en tout point mons­trueux », et va jusqu'à esti­mer que son auteur n’a eu pour seule moti­va­tion que de « faire parler de soi dans des médias terro­ri­sés » par l’hé­gé­mo­nie du rap. On attend main­te­nant la réponse salée du prin­ci­pal concer­né…

.vsd.fr

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Cette marque de costumes est vivement critiquée parce qu'elle met en scène des couples homosexuels

Publié le par justin

Cette marque de costumes est vivement critiquée parce qu'elle met en scène des couples homosexuels

 Un progressisme qui ne plaît pas à tout le monde. Depuis qu'elle a dévoilé sa collection printemps-été 2018, ce mardi 20 février, la marque de costumes néerlandaise Suitsupply est sous le feu des critiques. La raison? Des gens n'apprécient pas qu'elle ait choisi des couples homosexuels dans sa dernière campagne publicitaire.

 

Cette dernière s'intitule "Find your perfect fit" (en français, "trouvez votre coupe parfaite"). La série de clichés montre des hommes qui se caressent, qui se tiennent les mains ou qui se regardent dans les yeux. L'une des photos met en scène deux mannequins en train de s'embrasser dans une pose lasciv

Même si beaucoup de personnes ont été très heureuses de découvrir ces clichés, pour les détracteurs de la marque, ça passe beaucoup moins. Des nombreux clients se sont sentis "offensés" par la campagne publicitaire et demandent même son retrait

"Quelle campagne dégoûtante! Je n'achèterai plus jamais de costumes là-bas!"

"Suitsupply débarque avec une nouvelle campagne publicitaire pas si horrible, qui célèbre les couples gays, et les gens sont livides. Certains mecs ont peur d'avoir l'air gay en portant des costumes de la marque."

 

"C'est le dernier centime que je vous verse. Cette propagande n'est même pas une publicité pour des costumes. Vous ne pouvez même pas voir la coupe et l'autre homme porte une tenue mal élaborée avec un pantalon à cordons. Il y a plus de gens écœurés par ça que des personnes qui vont adhérer à ce dogme gauchiste."

La campagne a été diffusée dans les 91 boutiques que compte la marque à travers le monde. Réputée pour ses costumes abordables, Suitsupply l'a aussi partagée sur les réseaux sociaux. D'après Business Insider, plus de 12.000 utilisateurs d'Instagram se sont désabonnés du compte de l'enseigne après la publication des clichés.

Le fondateur de la marque Fokke de Jong s'était exprimé avant le lancement de la campagne pour justifier son choix artistique: "L'attraction entre deux personnes fait partie intégrante de la publicité dans la mode." Même s'il évoque ne pas vouloir cibler commercialement la communauté gay, il juge que la mise en scène de l'attirance entre deux hommes est un parti pris pertinent pour l'image de l'enseigne.

Toutefois, ce dernier s'attendait parfaitement à recevoir des remarques de ce genre. "Nous pensons qu'il y a un potentiel à tirer d'un impact négatif, en particulier dans les pays où nous avons une présence significative, connus pour avoir des points de vue contrastés", explique Fokke de Jong, qui souhaite à sa marque plus de diversité.

Ce n'est pas la première fois que Suitsupply fait réagir. Comme le rappelle laBBC, l'entreprise a été fortement critiquée, en 2016, pour des publicités jugées sexistes. On pouvait y voir des hommes en train de jouer sur des femmes géantes, à moitié habillées. Au mois d'avril 2010, on avait demandé à la marque de costumes de retirer des affiches "érotiques" de ses vitrines dans un centre commercial de Londres.

Il ne s'agit cependant pas de la première marque à afficher son soutien pour la cause homosexuelle. Récemment, l'enseigne de luxe britannique Burberry avait décliné son fameux motif tartan aux couleurs de l'arc-en-ciel, un symbole de la communauté LGBT, à l'occasion de la Fashion Week de Londres, qui s'est déroulée au mois de février.

Ce n’est pas la première fois que Suitsupply fait réagir.
Comme le rappelle la BBC, l’entreprise a été fortement critiquée, en 2016, pour des publicités jugées sexistes. On pouvait y voir des hommes en train de jouer sur des femmes géantes, à moitié habillées. Au mois d’avril 2010, on avait demandé à la marque de costumes de retirer des affiches « érotiques » de ses vitrines dans un centre commercial de Londre

huffingtonpost.fr/

 

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Matthieu Delormeau victime d'insultes homophobes : Il porte plainte !

Publié le par justin

Matthieu Delormeau victime d'insultes homophobes : Il porte plainte !
Le chroniqueur de "TPMP" a (encore) été la cible d'attaques...

D'après les informations de nos confrères de Closer, Matthieu Delormeau aurait été victime d'insultes homophobes. Décidé à réagir, le chroniqueur de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste (C8) aurait saisi la justice et porté plainte.

La scène se serait déroulée vendredi 16 février 2018 aux alentours de 13h30, rue de Rivoli, dans le 1er arrondissement de Paris. L'animateur de 43 ans aurait été la cible d'attaques verbales à caractère homophobe de la part d'un chauffeur de taxi, alors qu'il se rendait à la direction générale de la sécurité civile de la gestion de la crise, dans le 16e arrondissement de la capitale.

Dans la soirée de lundi 19 février 2018, toujours selon nos confrères, Matthieu Delormeau se serait rendu au commissariat de ce même arrondissement, où sa plainte aurait été déposée. Contacté par Closer ce mardi 20 février, l'ancien animateur de NRJ12 n'a pas souhaité s'exprimer.
 
Mais comme il l'a lui-même indiqué sur son compte Twitter, Matthieu Delormeau sera bel et bien présent sur le plateau de TPMP dès 19h05. L'occasion pour lui de confirmer ou non ces informations. Affaire à suivre...
 
 
Pour rappel, ce n'est pas la première fois qu'il est attaqué sur sa sexualité. En octobre dernier, l'ancien acolyte d'Énora Malagré révélait sur Twitter être victime d'homophobie. Alors qu'il annonçait avec enthousiasme qu'il roulerait désormais en scooter, Matthieu Delormeau avait pris soin de rassurer ses fans, précisant : "Promis je vais faire attention." En commentaire, un internaute l'avait attaqué : "Un PD de moins, on s'en fout." "C'est chouette les réseaux sociaux !
Maintenant certains souhaitent ma mort
 
purepeople.com

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Tom Daley et Dustin Black annoncent un heureux événement en photo

Publié le par justin

Tom Daley et Dustin Black annoncent un heureux événement en photo

Voilà un beau cadeau de Saint-Valentin. À l'occasion de la fête des amoureux, ce mercredi 14 février, le plongeur britannique Tom Daley et le réalisateur américain Dustin Lance Black ont annoncé à leurs followers qu'ils attendaient un bébé.

 

Le couple a choisi de poster une photo de l'échographie sur les réseaux sociaux. Ils n'ont pour le moment pas donner de détails sur la date de naissance prévue ou le sexe du bébé.

Le nageur et le réalisateur se sont dit oui le 6 mai 2017 au château de Bovey, dans le sud ouest de l'Angleterre, entourés par 120 proches.

Médaillé de bronze dans l'épreuve de plongeon haut vol aux JO de Londres en 2012, Tom Daley avait révélé son homosexualité dans une vidéo publiée sur YouTube en décembre 2013.

https://www.youtube.com/watch?v=OJwJnoB9EKw

À l'époque, Tom Daley s'était décidé à faire cette annonce "pour mettre fin à toutes les rumeurs". "Bien sûr, j'aime les filles, mais en ce moment, mon petit ami est un homme et je ne pourrais pas être plus heureux", précisait-il, alors qu'il était la coqueluche des adolescentes britanniques il y a trois ans aux JO.

De son côté Dustin Lance Black, oscarisé en 2009 pour le scénario de "Harvey Milk", a révélé son homosexualité dès le lycée, malgré son éducation mormone.

.huffingtonpost.fr

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Premier prince ouvertement homosexuel, il ouvre son palais en Inde aux membres de la communauté LGBT pour les protéger

Publié le par justin

Premier prince ouvertement homosexuel, il ouvre son palais en Inde aux membres de la communauté LGBT pour les protéger

En Inde, les mœurs sont très différentes de chez nous. Aujourd’hui encore, l’homosexualité y est peu assumée, car punie par la loi. Le prince Manvendra Singh Gohil est le premier à avoir revendiqué son statut, et vient aujourd’hui en aide à l’ensemble de la communauté LGBT indienne en permettant à celles et ceux qui le souhaitent de venir s’installer dans son palais pour fuir les brimades et autres persécutions. Son action permettra-t-elle une avancée majeure de la cause LGBT en Inde ? 

Il a aujourd’hui 52 ans, mais pendant très longtemps il a dû cacher la vérité à tout le monde. Manvendra Singh Gohil a été marié à une femme pendant quelques mois en 1991 avant de lui révéler son homosexualité, un secret qu’il ne pouvait plus garder au quotidien, réalisant son coming out auprès de son épouse dans un pays où cela reste encore très rare de nos jours. Bien sûr, la véritable raison de leur divorce est restée secrète pendant très longtemps. 

L’orientation sexuelle de Gohil éclate cependant au grand jour en 2002, lorsque son psychiatre révèle son homosexualité à ses parents, alors qu’il vient d’être hospitalisé en raison de crises de nerfs répétées. S’ils tiennent à garder ce fait secret, il ne tarde pas à fuiter. L’ensemble du pays l’apprend, la population est saisie d’une grande hostilité à son égard, allant jusqu’à souhaiter sa destitution. 

Mais Manvendra Singh Gohil décide de s'assumer complètement et de lutter activement pour la cause LGBT en Inde : il fait de la prévention concernant les infections sexuellement transmissibles dans le nord-ouest du pays et prend la tête de l’association Lakshya Trust ayant pour but d’établir une tolérance sexuelle en Inde, d’aider les membres de la communauté LGBT à s’affirmer sans crainte dans la société, et d’amener l’égalité des sexes.

Comme le dit le prince Gohil : 
« Les parents font du chantage aux enfants et les obligent à se marier avec des personnes de l’autre sexe. Des gens de la communauté me racontent que les mères de certains d’entre eux ont menacé de se suicider s’ils étaient homosexuels. Ils ne veulent pas les voir se jeter dans un puits, alors ils ont la pression de se marier ».
Même s’il a tendance à reculer quelque peu, le mariage arrangé reste une pratique très ancrée en Inde, où l’homosexualité est toujours un immense tabou, dans un pays où selon lui il est en soi déjà très mal vu de parler de sexe. Le prince ajoute que beaucoup se retrouvent SDF car jetés de chez eux lorsque leurs parents apprennent la vérité, dans un pays où selon lui « les gens sont si attachés à leurs parents qu’ils ne peuvent vivre sans eux ».

« J’ai besoin d’aider ces gens qui se retrouvent sans foyer, sinon ils mourront, se suicideront ou sombreront dans la dépression »

Il dit y penser depuis quinze ans maintenant, et ça y est, il l’a fait. Manvendra Singh Gohil a ouvert son immense palais aux membres en difficulté de la communauté LGBT. Il y héberge ceux qui se sont retrouvés sans domicile fixe, et cherche à les rendre financièrement indépendants de leurs parents. Le prince fournit également des soins médicaux à ceux qui en ont besoin, et souhaite organiser dans ce palais qui a vu défiler en son sein des stars comme Ian Flemming, célébrissime auteur de James Bond il y a des décennies, des séminaires de prévention et d’enseignement du sexe protégé, ainsi que des ateliers de discussion ouverts aux familles dont les enfants sont homosexuels. Ce palais, surnommé depuis « le palais rose » pourrait peut-être devenir l’origine d’un fabuleux bouleversement sociétal, Manvendra Singh Gohil disposant d’une renommée mondiale en tant que premier prince indien ouvertement gay, ayant même été reçu chez Oprah Winfrey.

« Il y a deux buts. L’autonomisation sociale d’une part, et l’autonomisation économique d’autre part. L’idée est d’enseigner aux gens comment devenir autonomes pour qu’ils puissent gagner leur vie grâce à leurs talents. La communauté subit énormément de discrimination, alors nous souhaitons que ses membres se sentent confiants »

Nous ne pouvons que souhaiter le meilleur au prince Manvendra Singh Gohil, ainsi qu’à son pink palace.

demotivateur.fr

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Un athlète ouvertement gay participera pour aux JO d’hiver: une première dans l'univers très conservateur du ski

Publié le par justin

Un athlète ouvertement gay participera pour aux JO d’hiver: une première dans l'univers très conservateur du ski

Dans les massifs où l’attachement aux valeurs traditionnelles reste fort, s’écarter des normes sociales est souvent synonyme d’une intégration difficile.

Quatre ans après avoir participé à ses premiers JO d’hiver à Sotchi en Russie, Gus Kenworthy, skieur acrobatique américain, va retrouver les pistes olympiques à Pyeongchang, en Corée du Sud, comme dans la peau d’un autre homme. Pas seulement parce que cet athlète de 26 ans originaire du Colorado a déjà remporté en Russie une médaille d’argent sur l’épreuve du ski slopestyle, qui consiste à descendre une piste parsemée de tremplins tout en réalisant des figures. La vraie bascule, dans sa vie, a eu lieu le  22 octobre 2015, quand le vice-champion olympique a déclaré son homosexualité dans le magazine sportif ESPN. «Je suis gay», a t-il tweeté le même jour.

Dans l’univers du ski freestyle, à l’image en apparence extra-cool, un coming out pourrait sembler une chose presque banale. Mais à en croire Gus Kenworthy, présenté par les médias américains comme le premier athlète des JO d’hiver à avoir fait son coming out, et qui a raconté au Time les moqueries entendues pendant des années sur les homosexuels, il n’en est rien. La culture du freeski transpire le machisme. Les meilleurs skieurs se vantent à propos des femmes qu’ils ont ramenées chez eux après une nuit de fête. Les railleries homophobes sont courantes. «Pédé» est un terme pour exprimer le ridicule. Les auteurs de figures acrobatiques médiocres sont qualifiés de «gay». «Quand tu entends ce langage qui détruit ce que tu es, tu te renfermes encore plus dans le secret qu’avant», a t-il confié au magazine Time. 

Un monde conservateur

La grande majorité des athlètes qui concourent aux JO d'hiver (ski alpin, ski freestyle, ski de fond, snow etc…) sont originaires d’un environnement montagnard qui a connu, depuis 50 ans, l’explosion touristique liée à la pratique massive du ski alpin. En Europe ou en Amérique du Nord, les stations ont poussé comme des champignons et l’argent a coulé à flots dans les vallées. Dans cet ancien monde rural qui a basculé de manière très rapide dans la modernité, l’attachement aux valeurs traditionnelles reste fort. Être «différent», homosexuel ou étranger, est comme lutter pour garder son équilibre sur une piste noire, quand les autres n’auront qu’à pousser sur les bâtons pour dévaler une piste verte. «C’est un milieu assez fermé. Ce n’est pas facile de s’y intégrer quand vous venez de l’extérieur», note Hervé Jouniaux, responsable du ski à l'université Grenoble Alpes, et qui entraîne également des jeunes au pôle de ski nordique sur le plateau du Vercors.

«Sur le plateau du Vercors, c’est très conservateur. La population s’ouvre et évolue, mais reste très ancrée à son identité et à ses valeurs. Même chez les jeunes qu’on entraîne, on ressent cet attachement fort au massif et une revendication de l’identité locale. Cela vient de l’éducation de leurs parents. Il y a un décalage avec le monde extérieur. Quand des jeunes qui ont fait toute leur scolarité sur le plateau du Vercors descendent à Grenoble pour poursuivre leurs études, ils sont désorientés en ville. Ce n’est pas une société dont ils connaissent les valeurs, le mode de vie.»

Un entraîneur de ski alpin du Comité des sports de neige du Dauphiné va plus loin en glissant qu’en milieu montagnard, «il y a parmi la population un racisme qui est prégnant envers les étrangers où envers ceux qui ne seront pas dans les “clous” des normes sociales». Ancien skieur de l’équipe de France et vice-champion du monde du Super-G en 2013, Gauthier de Tessières a connu la difficulté de se faire une place parmi les «Savoyards», comme il les nomme, omniprésents dans le ski alpin professionnel.

Originaire de Clermont-Ferrand, il a fait ses premières gammes dans le Massif Central. Mais pour continuer à progresser et intégrer l’équipe de France, l’expatriation dans les Alpes était obligatoire.

«À niveau égal, il faut en faire plus pour se faire une place dans un groupe quand vous venez d’une région, comme Clermont-Ferrand pour moi, qui n’est pas rattachée au territoire alpin, raconte Gauthier de Tessières. Pour les Savoyards, gagner sur des skis, cela représente une fierté énorme. C’est quelque chose qui façonne leur identité.»

Dans le monde des professionnels des sports alpins, la population est peu mixte. D’abord par la logique géographique qui veut qu’un enfant né à Chamonix aura évidemment plus de chance de devenir un skieur doué qu’un Parisien. Question de précocité, d’accessibilité au massif et d’heures passées sur les skis. Mais même en montagne, les inégalités économiques entre les classes populaires, souvent rejetées en début de vallée dans les zones industrielles, et les habitants de stations, qui profitent davantage de la manne touristique, se font sentir.

«Le ski alpin n’est pas un sport dont la pratique est possible pour tous les milieux, note Hervé Jouniaux. Il y a une sélection par les revenus financiers. Pour permettre à votre enfant de faire de la compétition, il faut lui payer le matériel, les déplacements… Cela coûte très cher. Dans les stations, beaucoup d’enfants ont la chance d’avoir des parents qui ont un restaurant, des commerces, donc les moyens d’être derrière leurs enfants. Mais pour des familles qui ont des moins de revenus, c’est plus dur. J’observe qu’aujourd’hui, moins de parents vont mettre toutes leurs ressources pour soutenir leur enfant dans le haut-niveau, car la crise est passée par là et les gens se rendent compte que c’est très difficile.

 

La virilité des snowparks

 À l’ombre des pistes de ski, les snowparks, temples de nouvelles pratiques de glisse importés des rivages californiens aux montagnes dans les années 1970, sont aussi empreints d'un certain conservatisme. Au départ, le snow s’est construit en prenant le contre-pied du ski alpin. Une philosophie post-1968, où l’esthétique et le plaisir primaient sur la logique de résultats. Et puis, les disciplines de freestyle se sont institutionnalisées, avec la création de fédérations, de compétitions.

La chercheuse Johanne Pabion Mouriès, auteure d’un article universitaire sur les snowparks et leurs utilisateurs dans les stations françaises, a observé les profils des usagers de ces équipements de glisse. «On a beaucoup de locaux avec des pratiques régulières en snowpark, que l’on peut qualifier d’experts de par leur niveau». Ce sont souvent des jeunes du cru qui ont aidé les municipalités à imaginer ces infrastructures pour qu’elles répondent le mieux à leurs besoins. Ils occupent l’espace et font le show en multipliant les concours de figures. Et puis à l’opposé, il y a les freestylers occasionnels, qui observent plus le spectacle sur le snowpark qu’ils n’en sont les acteurs. «Ce sont plutôt des gens qui viennent de centres urbains, comme de Paris, et qui sont là pour les vacances. Ils vont se contenter d’une figure ou deux, puis regarder les meilleurs faire les leurs», glisse Johanne Pabion Mouriès. Dans cet espace, Johanne Pabion Mouriès a observé que la virilité était l’une des valeurs des pratiquants, majoritairement masculins, dans la construction de leur identité.

«J’ai notamment vu une différence entre les jeunes et les anciens, ceux qui ont 40 ans. Les premiers ont intégré le port du casque, cela fait même partie du style vestimentaire maintenant. Mais les plus âgés le portaient beaucoup moins. Quand je les ai interrogés là-dessus, ils me répondaient que “c’est aussi être un homme que de savoir prendre des risques”.»

Un univers mâle, dont les blagues machistes ont longtemps blessé Gus Kenworthy. Une nuit, il avait craqué quand un ami lui avait demandé s’il était gay après avoir refusé les avances d’une mannequin lors d’une fête. Mais le skieur acrobatique américain a aussi confié sa surprise d’avoir reçu des dizaines et des dizaines de messages de soutien de la part de skieurs, d'entraîneurs, de sponsors ou d'amis à la suite de son coming out.

«À l'idée d’être le premier homme ouvertement gay à participer aux JO d’hiver, je me sens totalement prêt à assumer cela. Je veux tellement inspirer cette communauté et bien faire pour eux. C’est fucking cool», a t-il affirmé dans son interview accordée au Time. Loin de l'ambiance pesante des jeux de Sotchi, où le comité olympique américain avait conseillé à ses athlètes de ne pas discuter les lois anti-homosexuelles de Moscou, Kenworthy n’aura pas à se cacher en Corée du Sud, pays plus tolérant envers les gays. Même si aucun droit n’y est officiellement reconnu aux personnes de la communauté LGBT: l’homosexualité reste un tabou à Séoul comme à Pyeongchang. L’image d’un Kenworthy triomphant sur les tremplins pourrait participer au lent changement des mentalités, dans les vallées alpines comme sur la péninsule coréenne.

slate.fr

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Stefano Gabbana défend le T-shirt « I’m Not Gay, I’m a Man »

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Stefano Gabbana défend le T-shirt « I’m Not Gay, I’m a Man »

Après avoir créé la polémique avec le t-shirt qui dit « I’m Not Gay, I’m a Man », littéralement « Je ne suis pas Gay, je suis un homme », le designer Stefano Gabbana a finalement abordé sa création dans une interview dans Corriere Della Serra dont la vidéo est disponible ici.

« Je suis juste surpris de voir comment, encore aujourd’hui, les gens me surnomment le Gay », a déclaré Gabbana. « Mais pourquoi « Gay » ? En réalité je suis un homme. »Il a ajouté : « C’est juste un mot inventé qui est utilisé pour identifier les gens. Mais je ne veux pas être identifié ou classé pour mon choix sexuel ».

Alors que Gabbana a commenté qu’il ne voulait pas être classé pour son choix sexuel, il n’a pas précisé s’il a un problème ou non avec le fait d’être identifié en tant qu’homme, un mot inventé pour un concept inventé de genre.

Gabbana a apporté le t-shirt et a déclaré : « Je dis qu’il n’y a que des droits de l’homme et c’est tout. La chose la plus importante est l’être humain, sans autres définitions. Ces distinctions sont absurdes et sont utilisées en politique ou par d’autres entités pour exploiter des situations en leur faveur ».

Lorsque le t-shirt a été dévoilé sur Instagram, il a été accueilli avec une rafale de critiques négatives.

« Je préfère être torse nu que de porter cette merde », a écrit un utilisateur à l’époque. « Honte à toi », a dit un autre.

Gabbana avait déclaré publiquement qu’il ne voulait pas être étiqueté comme Gay auparavant.

Gabbana a attiré la colère des LGBTQ pour son soutien à Melania Trump portant ses vêtements. Il a également dit qu’il ne croit pas que les couples Homosexuels devraient être autorisés à adopter des enfants

.sturb.com

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Accusations de viol La marque de sous-vêtements Andrew Christian rompt son contrat publcitaire avec Topher DiMaggio

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Accusations de viol La marque de sous-vêtements Andrew Christian rompt son contrat publcitaire avec Topher DiMaggio

L'acteur X gay Topher DiMaggio perd son contrat de publicité avec la marque de sous-vêtements américaine Andrew Christian après plusieurs accusations d'agression sexuelle. La marque, très populaire dans la communauté gay ne veut plus faire de publicité avec la pornstar.

L'acteur porno Topher DiMaggio a été une figure commerciale importante pour Andrew Christian ces dernières années.

Mais le fabricant américain de sous-vêtements et de maillots de bain a réagi aux accusations contre l'acteur porno en mettant fin à leur collaboration.

Jusqu'à nouvel ordre, Andrew Christian renonce à travailler avec le controversé acteur X de 32 ans, a déclaré la compagnie basée à Hollywood dans la nuit de mercredi à jeudi.

"Andrew Christian ne tolère pas plus les abus sexuels que toute autre forme d'abus ou de maltraitance envers les membres de notre communauté", peut-on lire sur la page Facebook d'Andrew Christian.

"Nous prenons les acussations des victimes très au sérieux, donc Topher est suspendu et nous observons l'évolution de l'affaire", poursuit l'entreprise qui précise vouloir assurer un "environnement sûr et accueillant pour notre famille LGBTQ".

Au total, cinq hommes ont accusé publiquement d'agressions sexuelles DiMaggio au cours des deux dernières semaines.

L'acteur porno Tegan Zayne tout d'abord, puis, eu de temps après, deux hommes qui ne travaillaient pas dans l'industrie du porno et qui souhaitaient garder l'anonymat.

Enfin, il y a seulement quelques jours, deux autres hommes, dont un éminent humoriste de YouTube, ont rapporté des rapports non consentants et agressifs avec la star du porno.

Andrew Christian a été fondée en 2001. L'entreprise s'était engagée politiquement en 2008, peu avant l'élection présidentielle en soutenant Barack Obama. Une partie de ses revenus a été reversée à la campagne électorale du candidat démocrate.  

e-llico.com

 

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A la rencontre du groupe ukrainien bisexuel, I Love You Both

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A la rencontre du groupe ukrainien bisexuel, I Love You Both

Dans le monde, le groupe ukrainien de synthpop Kazaky est peut être mieux connu pour ses danseurs apparaissant dans le clip de Madonna « Girl Gone Wild » . Même si le groupe  aux chanteurs et danseurs androgynes sexy s’est séparé en 2016, leur fondateur et producteur Oleg Zhezhel s’est lancé dans un nouveau projet. Et Zhezhel ne se contente pas de juste faire un autre groupe pop; il se bat pour l’acceptation des personnes LGBT avec son nouveau groupe I Love You Both, qui se concentre sur la bisexualité.

Même si I Love You Both est un groupe ukrainien, il chante majoritairement en anglais. Le groupe est composé de deux garçons, Roman et Naza, et d’une fille, Dasha. Ils tentent de renouveler le monde de l’industrie musicale ukrainienne et affirment un rejet total de toutes les formes de censure dans l’art.

Ils combinent différents styles, dont la pop, la house, l’EDM et le rock alternatif. L’objectif d’Oleg  Zhezhel était de mélanger le genre street avec la culture pop moderne — tout en se débarrassant du passé. Pour lui la seule chose que ce projet a en commun avec Kazaky est sa liberté d’expression de soi.

A la rencontre du groupe ukrainien bisexuel, I Love You Both

« De nos jours, c’est tellement difficile de surprendre les gens avec quelque chose de nouveau. Ils ont déjà tout vu ! Alors j’ai décidé de créer quelque chose que j’aime moi-même, en insistant sur le talent, le chant et les personnalités des chanteurs, » Pour Oleg Zhezhel « Avec I Love You Both, nous allons parler franchement des choses importantes et nous battre contre les stéréotypes stupides de toute les façons possibles. »

So Wild, le premier single de I Love You Both, évoque la déception et le désespoir des ados coincés entre l’enfance et l’âge adulte. Le chanson parle d’une génération perdue qui veut se retrouver mais ne sait pas comment.

A la rencontre du groupe ukrainien bisexuel, I Love You Both

Oleg Zhezhel est le premier producteur Ukrainien qui ne craint pas d’affronter les stéréotypes. Kazaky a aidé à montré qu’il n’y a pas que des préjugés en Ukraine — c’est plutôt un pays prêt à changer. Heureusement, la séparation de Kazaky n’a pas stopé Oleg  Zhezhel. Avec un peu de chance l’aventure ne fait que commencer pour I Love You Both et on attend avec impatience de voir quelles sont ces « surprises » promises par le producteur.

hornetapp.com

Regardez le clip de « So Wild », par I Love You Both:

 

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JEREMSTARGATE : LA VERMINE SE PORTE TRÈS BIEN !

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JEREMSTARGATE : LA VERMINE SE PORTE TRÈS BIEN !

On rêvait de le voir tomber. C’est arrivé. Jeremstar a explosé en plein vol. Accusé de complicité de viol sur mineur, le blogueur reçoit la punition suprême du lynchage populaire. Retranché dans son appartement parisien depuis l’éclatement de l’affaire, la vermine a stoppé toutes ses activités et ne s’exprime plus que par communiqués. D’après la presse, Jeremstar serait « très affecté » par les polémiques. Vous allez voir qu’en réalité, le blogueur se porte très bien, et que son business se porte à merveille, malgré les affaires ! 

LES PRÉCIEUSES AMITIÉS DE JEREMSTAR :

Au-delà des candidats de télé-réalité, Jeremstar a un carnet d’adresse rempli de relations clé. Sachez que la vermine possède de solides amitiés qui occupent des positions de pouvoir dans les milieux financiers, politiques et médiatiques. Des amitiés sur lesquelles il sait pouvoir compter. Dès les premières révélations d’Aqababe, le célèbre blogueur s’est empressé d’alerter les dirigeants français de Facebook, Twitter et Snapchat pour exiger la suspension des comptes du lanceur d’alertes. Abrités derrière les beaux discours de la liberté d’expression, les patrons des réseaux sociaux n’hésitent pas à la contourner lorsqu’il s’agit de sauver l’un des leurs. Jeremstar est un peu leur enfant. Les intérêts sont puissamment liés. Il fallait donc agir.

Bilan des sollicitations : Emmanuel Durand, directeur de Snapchat France, ordonne la suppression du compte du lanceur d’alerte et Damien Viel, directeur de Twitter France, fait disparaître le hashtag #Jeremstargate du classement « Top Tweet ». Pour Jeremstar, l’opération de déminage est réussie. L’entre soi et le réseautage n’ont jamais été aussi bien pratiqués.

JEREMSTARGATE : LA VERMINE SE PORTE TRÈS BIEN !

Même chose chez C8. Lorsque la chaîne apprend l’affaire, elle met en place sa stratégie : il faut sauver le soldat Jerem ! L’offensive est fixée. Jeremstar n’est pas « coupable » mais « victime ». La chaîne opère un bluffant tour de magie réthorique et sémentique que les animateurs et chroniqueurs reprendront en boucle pour tenter de faire basculer l’opinion publique. Une surprenante stratégie, à contre-courant de l’air du temps : alors qu’une écrasante majorité d’individus ont été sensibles à #BalanceTonPorc, mouvement qui dénonçait les cochons en tous genres, C8 fait bloc derrière l’une des figures les plus éloquentes de la porcherie.

En volant au secours du blogueur, ces gens-là ne lui ont pas rendu le service. Au contraire : leurs actions ont renforcé les soupçons d’un cercle privilégié ultra protecteur, qui pratique l’entre-soi et se moque éperdument des lois. Devant de tels agissements, la contestation populaire s’intensifie. Les internautes hallucinent et s’interrogent sur ceux qui font tourner le monde : ces gens de pouvoir ont-ils de la merde dans les yeux ? Les voilà en train de protéger un garçon qui, pendant des années, n’a cessé de déverser son venin à jet continu sur des victimes qui ne lui ont rien demandé. Jeremstar s’est construit sur la délation, le harcèlement et le pourrissage médiatique. Il a brisé de nombreuses vies, en y éprouvant de l’amusement et beaucoup de plaisir. Quel genre de dirigeant faut-il être pour soutenir un personnage aussi immonde ? Quelque chose cloche chez les puissants…

 

JEREMSTAR ACHÈTE DES FOLLOWERS SUR TWITTER :

Dès les premiers instants du « Jeremstargate », la vermine en chef a perdu plusieurs milliers de jeremstarlettes, révélant toute l’étroitesse et la fragilité de son assise. Pourtant, le compte Twitter du blogueur affiche une incroyable santé de fer : + 10 000 abonnés en quelques jours. Par quel prodige ? Chacun le sait : le diable se cache dans les détails ! Pour palier au désamour des followers, Jeremstar s’est empressé d’acheter en masse des centaines de faux comptes ainsi que des bots distributeurs de faux likes. Une façon de faire illusion et montrer que tout va bien, y compris en pleine tempête.

Cette pratique, Jeremstar s’y est déjà adonnée goulument par le passé. Le blogueur a très vite compris que le succès digital était indexé sur les statistiques. Plus elles sont gonflées, mieux c’est. Alors, autant en acheter ! Bâtie sur du bluff, cette performance vient nourrir la fable de la fulgurante réussite de ce garçon, racontée par tous ceux qui y ont intérêt. Elle permet surtout à Jeremstar de vendre ses espaces publicitaires au prix fort à tous ceux qui ont de l’argent à perdre.

 

MALGRÉ LE JEREMSTARGATE, SES AFFAIRES SE PORTENT À MERVEILLE :

 

Que ceux qui s’inquiètent pour les affaires de Jeremstar se rassurent : son entreprise se porte à merveille ! La S.A.R.L Jeremstar, c’est d’abord une société de production qui produit des vidéos. Ses interviews-baignoire, toujours disponibles sur Youtube, continuent à générer beaucoup l’argent. Malgré le « Jeremstargate », le blogueur percevra entre 1200 et 19 700 euros ce mois-ci.

Deuxième activité : les placements de produits.

JEREMSTARGATE : LA VERMINE SE PORTE TRÈS BIEN !
JEREMSTARGATE : LA VERMINE SE PORTE TRÈS BIEN !
JEREMSTARGATE : LA VERMINE SE PORTE TRÈS BIEN !

Partenaires historiques de la vermine purulente, « Uber » et « My Jolie Candle » constatent l’étendue des dégâts : elles assistent, impuissantes, à la chute de le leur meilleur levier commercial. Pas la peine d’être un directeur marketing pour observer que « Pédophilie », « détournement de mineurs », « prostitution » et « complicité de corruption » ne sont pas des termes de très bon augure pour les affaires. Ce sont pourtant les mots que Jeremstar traine avec lui depuis plusieurs semaines ! Et cela restera, comme une trace indélébile. Toutefois, ni la compagnie de VTC, ni l’entreprise de bougies parfumées n’a rompu son partenariat avec le rabatteur (présumé) de mineurs. À l’heure où cet article est écrit, le code de promotion « JEREMSTAR » est toujours actif sur les plateformes Uber et continue de générer des revenus très juteux pour le blogueur. Tout comme la bougie « JEREMSTAR », toujours disponible à la vente. Si vous trouvez ça honteux, rien ne vous empêche de hurler ! Les marques, elles, s’en moquent éperdument !

Cerise sur le gâteau : selon mes informations exclusives, même si Jeremstar a été mis à pied et n’apparaît plus sur C8, la vermine soupçonnée de complicité de viol sur mineur continuerait de percevoir une rémunération de TéléParis, la société de production de Thierry Ardisson. Hallucinant ? Mais non voyons ! Bienvenue dans le monde de la télévision !

La vermine peut être ravie : même après avoir stoppé ses activités, elle continue à amasser de l’argent. Le Jeremstargate n’a pas empêché Jeremstar de se constituer un patrimoine sur le dos des ados (ceux que Babybel n’a pas encore mis dans son lit !).

 

 

 

letelespectateur.com

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Mark Salling, acteur de la série Glee, est mort à l’âge de 35 ans

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Mark Salling, acteur de la série Glee, est mort à l’âge de 35 ans

Mark Salling, qui a incarné Puck dans la série Glee attendait son procès pour détention de milliers de photos et vidéos à caractère pédo-pornographique. Le verdict devait tomber au mois de mars.

Son corps a été retrouvé à Sunland à Los Angeles, près de son domicile. TMZ avance la thèse du suicide.

Mark Salling a précédemment joué dans les films Children of the Corn IV and The Graveyard. Il a aussi joué dans un épisode de Walker, Texas Ranger.

Il a joué dans la mini-série God and Secrets prochainement visible sur HBO mais a été coupé au montage à cause des charges planants actuellement sur lui (pornographie infantile).

Il avait été est arrêté le 29 décembre 2015 pour possession de plus de 50 000 images de pornographie infantile. Il plaide coupable et devait être jugé en mars 2018, risquant de quatre à sept ans de prison.

stephanelarue.com

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Omar Sharif Jr: « J’aimerais donner un espoir aux gays égyptiens »

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Omar Sharif Jr: « J’aimerais donner un espoir aux gays égyptiens »

Chaque matin, je me réveille pour découvrir dans ma messagerie une avalanche d’e-mails envoyés depuis l’Égypte, tous plus alarmants et déchirants les uns que les autres. Ils viennent d’amis comme d’inconnus, de membres de la communauté gay égyptienne que j’ai quittée il y a cinq ans lorsque j’ai affirmé publiquement mon homosexualité, au milieu des intimidations et des menaces de violence physique et même de mort. Ceux qui m’envoient ces messages rêvent de faire comme moi, de fuir un pays frappé par une vague de persécutions homophobes. À défaut de pouvoir le faire, beaucoup m’écrivent qu’ils préfèrent mourir. Je ne sais pas quoi leur dire. J’aimerais leur donner un espoir, et que cela ne soit pas un faux espoir.

Quand j’ai affirmé publiquement mon homosexualité en 2012, je voulais utiliser mon statut de personnalité un peu connue (je suis le petit-fils de deux des stars égyptiennes les plus admirées) pour faire progresser l’acceptation des personnes LGBTQ dans ce qui me semblait alors être le moment le plus critique que nous ayons jamais connu. Malheureusement, la situation depuis n’a fait qu’empirer, et une répression brutale s’abat actuellement sur quelques-uns des Égyptiens les plus fragiles.

Ces derniers mois, la police égyptienne a commencé à arrêter dans la rue des hommes qu’elle soupçonne d’être gays, à fouiller leurs téléphones portables à la recherche de photos compromettantes et d’applications de rencontres et à les jeter en prison avec des peines allant de six mois à six ans. Il y a eu des descentes de police dans des saunas et dans au moins une cérémonie de mariage gay. Les nouvelles qui nous parviennent ont de quoi nous retourner l’estomac : la police soumet les suspects à des tests anaux forcés, ce qui, ne mâchons pas nos mots, constitue une forme de torture particulièrement humiliante.

Le déclencheur supposé de cette répression, c’est une vidéo qui a beaucoup circulé et qui a été prise au Caire en septembre lors d’un concert, durant lequel une partie du public a brandi des drapeaux arc-en-ciel en signe de soutien au chanteur du groupe, qui est gay. Ces images ont déclenché une vague de discours haineux de la part des commentateurs égyptiens, selon lesquels ces extrémistes débauchés (c’est ainsi qu’ils voient les gays) avaient commis un affront envers l’identité et les objectifs de notre pays.

Omar Sharif Jr: « J’aimerais donner un espoir aux gays égyptiens »

Ces discours de haine ont trouvé un terreau fertile dans un pays frustré (à juste titre) par la lente et douloureuse marche du progrès. Et, comme dans beaucoup de société frustrées, les gays égyptiens font office de parfaits boucs-émissaires. Dans la mesure où nous sommes obligés de vivre dans l’ombre, nous incarnons un ennemi idéal et sans visage. Sur les photos des hommes jetés dans les geôles égyptiennes, leurs visages sont tous cachés par leurs mains ou par leur T-shirt. Ils dissimulent leur honte et, ainsi, chacun peut penser que ces hommes pourraient être n’importe qui. N’importe qui sauf ses propres amis, ses propres frères, ses propres fils.

Je ne parle pas de cela avec mes amis américains. Ils écoutent ces histoires avec toute l’horreur qu’on peut imaginer, mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’à cette horreur se mêlent de vagues reproches. Derrière leur compassion, il me semble entendre: « et alors, à quoi tu t’attendais ? Quelle idée aussi d’être gay en Egypte ? ».

Ils ne connaissent pas tout ce qui constitue à mes yeux l’essence même du peuple égyptien, sa bienveillance et sa chaleur. Ils ne comprennent pas le patriotisme farouche et la fierté que j’éprouve pour mon pays, une fierté que partagent la plupart des personnes LGBTQ égyptiennes, malgré les persécutions. Même si les commentateurs conservateurs égyptiens dépeignent les gays comme des extrémistes traîtres à leur patrie, nos objectifs sont les mêmes que ceux du gouvernement : la sécurité, la stabilité et la prospérité économique. (Il n’est pas inutile de rappeler que lorsque les touristes occidentaux décident de ne pas visiter l’Égypte à cause des violations des droits humains, cela nuit à cette même prospérité économique).

La communauté LGBTQ égyptienne n’est même pas hostile à l’islam. Cette opposition, trop souvent invoquée, entre la religion et la tolérance à l’égard des personnes LGBTQ, est fausse. En 2016, le grand mufti d’Égypte, Shawki Allam, a dit très clairement que personne n’avait le droit de frapper les homosexuels ou de leur causer du tort. Et pourtant, malgré cette déclaration provenant d’une des plus hautes autorités religieuses du pays, la religion continue à servir d’alibi utile, permettant aux gens qui nous piègent, nous frappent et nous torturent de penser que la morale est de leur côté.

C’est difficile d’expliquer à des gens qui ont grandi à une époque où le mouvement LGBTQ américain accumule les victoires que nos objectifs, en Égypte, sont beaucoup plus modestes. Ce que nous voulons, pour la plupart d’entre nous, c’est simplement vivre paisiblement comme nous l’avons fait pendant des siècles, sans craindre d’être trahis par le moindre geste ou regard.

Je ne peux pas conseiller aux jeunes gays égyptiens qui m’écrivent de tous affirmer publiquement leur homosexualité. Je ne veux pas en faire la chair à canon de mes rêves. Je ne peux même pas leur conseiller d’en parler à leurs familles, car la plupart d’entre elles n’ont pas eu la chance, comme mes grands-parents, de travailler avec des gens aux modes de vie très variés. Alors, je leur conseille d’être prudents, de faire attention et de tenir le coup.

J’essaye d’offrir aux personnes LGBTQ égyptiennes un espoir dans lequel je peux croire moi-même. L’espoir que toute l’histoire du progrès de l’Humanité est une longue marche vers la tolérance. Une fois que les gens ont goûté à l’amour, à la liberté, à la solidarité, à une chance de vivre tels qu’ils sont réellement, aucun barrage ne peut plus les arrêter.

J’aimerais pouvoir dire aux gens qui m’écrivent combien de temps cela prendra avant qu’ils puissent se sentir en sécurité dans leur propre pays. La réponse dépendra en partie des représentations des gays égyptiens dans les médias : raconter une histoire est en effet l’un des plus sûrs moyens de changer la façon dont les gens voient les autres. Pour l’instant, toute représentation positive des gays est censurée. Cela dépendra aussi en partie de l’engagement en faveur des personnes LGBTQ de grandes institutions, comme la Banque mondiale, qui pourrait conditionner ses investissements au respect de tous les droits humains.

Plus que tout, cela dépendra de l’acceptation par le peuple égyptien de l’idée que la marche vers la tolérance est inéluctable. L’Égypte, comme tous les autres pays, doit décider combien de vies encore seront perdues et brisées avant de reconnaître qu’il ne s’agit pas d’hommes sans visage mais de nos frères, de nos sœurs, de nos concitoyens.

Je n’ai rien d’un extrémiste. Les personnes LGBT existent en Égypte depuis l’aube de notre grande civilisation. Et mes demandes non plus n’ont rien d’extrémiste. Je veux pouvoir rentrer chez moi tranquillement et en sûreté. Je peux pouvoir me rendre sur les tombes de mes grands-parents, dont je n’ai pas pu assister aux enterrements. Je veux pouvoir donner à mon pays la même chose que ce que mes grands-parents lui ont donné: ma vraie et entière personnalité. Je ne veux pas être le bouc-émissaire de l’Égypte ni son martyr, mais simplement son fils aimant.

hornetapp.com

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Affaire Jeremstar : Un 2e plaignant évoque un "rapport sexuel tarifé pour 200€"

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Affaire Jeremstar : Un 2e plaignant évoque un "rapport sexuel tarifé pour 200€"
Une nouvelle plainte déposée...
Jason Fabre, le deuxième plaignant du JeremstarGate/CardonnaGate, a décidé de prendre la parole sur les réseaux sociaux jeudi 25 janvier 2018 au lendemain de la création de son compte Twitter. "Un communiqué sera publié ce soir dès 20h où je m'explique et dément certaines thèses", avait-il écrit en amont, à 17h, en guise de teaser.
Affaire Jeremstar : Un 2e plaignant évoque un "rapport sexuel tarifé pour 200€"
Peu avant 20h, c'est d'abord une copie de sa plainte déposée que le jeune homme a publié "pour les personnes qui pensent qu'il n'est qu'un pantin". On peut y lire :
 
"Durant l'été 2011, monsieur FABRE, alors âgé de 15 ans a été abordé, via le site www.coco.fr par le dénommé Pascal CARDONNA dit 'Babybel'. Ce dernier lui a directement proposé une rencontre le soir-même dans le but d'obtenir avec lui un rapport sexuel tarifé. S'il n'a pas immédiatement donné suite, monsieur FABRE, adolescent fragile et désoeuvré à l'époque, vivant difficilement son homosexualité, est resté en contact avec Monsieur CARDONNA, qui lui promettait de belles rencontres professionnelles comme le youtubeur Jérémy Gisclon dit 'JEREMSTAR' et des opportunités à Radio France où lui-même travaillait.
 
Monsieur FABRE s'est finalement décidé à accepter les avances régulières de Monsieur CARDONNA et a finalement cédé au début de l'année 2012. Il a rejoint Monsieur celui-ci à son domicile de NIMES et s'est livré à contrecoeur à un rapport sexuel tarifé pour la somme de 200 euros. Par la suite, Monsieur Fabre, sous l'emprise psychologique de Monsieur CARDONNA, s'est rendu à son domicile nîmois pour participer à des soirées hebdomadaires de 2012 à 2016. Pour leur participation à ces soirées, ils se voyaient offrir des biens matériels par Monsieur CARDONNA et Monsieur GISCLON, par exemple des tablettes iPad ou étaient invités au restaurant, voire à partir en vacances avec eux.
 
(...) Ces faits sont constitutifs d'au moins deux infractions : corruption de mineur (article 227-22 du Code pénal) et recours à la prostitution de mineurs (article 225-12-1 du Code pénal). Au regard de ces éléments, Monsieur Jason Fabre est fondé à déposer plainte, entre vos mains des chefs de corruption de mineur et de recours à la prostitution de mineurs, et contre tous auteurs et complices que l'enquête déterminera, pour les faits ci-dessus exposés."
 
Jason Fabre a ensuite publié un communiqué dans lequel il revient notamment sur le cas de Jeremstar. "18 éléments ont été portés auprès du procureur de Nîmes. Ainsi, les termes de complicité et voir en bande organisée seront plaidés en ces termes envers Jérémy Gisclon (sic)", écrit-il. Et d'ajouter : "Je n'ai JAMAIS rencontré de visu Jeremstar étant donné qu'il est l'égérie de tous les reproches que l'on peut faire au milieu gay. Je l'ai toujours considéré comme un pantin de la télé-réalité et caricatural de ce que les gens veulent voir pour décréddibiliser tous les combats que mènent les homosexuels (...) Je laisse donc de bonne grâce aux tribunaux de trancher sur cette question."
 
Pour rappel, c'est Libération qui a révélé ce 23 janvier qu'une deuxième plainte allait être déposée auprès du parquet de Nîmes pour corruption de mineur et abus de faiblesse contre Pascal Cardonna. Jason, joint par téléphone, assurait alors à nos confrères avoir eu une relation sexuelle rémunérée avec Pascal Cardonna dit Babybel, employé de France Bleu âgé d'une cinquantaine d'années et ami proche de Jeremstar, en 2011, alors qu'il n'était âgé que de 14 ans.
 
Jason (aujourd'hui âgé de 21 ans) n'aurait eu qu'un seul rapport avec Pascal Cardonna mais aurait fait partie de son "harem" quelque temps. "C'était une véritable pression psychologique (...) À chaque fois, un jeune y passait. Il avait toujours une cible, soit qu'il avait amenée, soit qu'il choisissait parmi les garçons qu'il nous demandait d'inviter : il se servait de nous comme d'appât." Et de s'interroger à son tour sur la possibilité d'avoir été drogué – à l'instar du premier plaignant, Annoir, qui a évoqué le GHB – : "Il y avait de l'alcool à chaque fois. Mais parfois on en buvait peu, et on avait des trous noirs, on oubliait ce qu'il se passait." Enfin, selon Jason, les relations sexuelles étaient "souvent" rémunérées, "parfois" en nature. "Il nous donnait un iPhone, un iPad, ou nous promettait de rencontrer Jeremstar ou d'autres personnalités de la télé-réalité", a-t-il assuré à nos confrères.
 
RAPPEL DES FAITS
L'affaire dite Jeremstar a été lancée par un certain @aqababe, vexé que le blogueur reprenne sa vidéo "scoop" concernant deux candidats de télé-réalité sans le mentionner. Il a donc diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo du chroniqueur de 31 ans en train de se masturber. Dans la foulée, @aqababe s'en est pris à Pascal Cardonna, l'accusant d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs en mettant en avant sa connexion avec Jeremstar.
 
Dans un premier temps silencieux, le spécialiste de la télé-réalité avait fermement nié ces accusations dans un premier communiqué. Par ailleurs, il avait porté plainte pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et le parquet de Paris avait ouvert une enquête.
 
Peu après, un certain Annoir a à son tour saisi la justice. Le jeune homme a déposé plainte contre Pascal Cardonna pour "viol aggravé sur mineur, corruption sur mineur, atteinte sexuelle sur mineur, recours à la prostitution de mineurs, le tout sous aggravation de faits commis en bande organisée". Annoir a également visé Jeremstar pour "corruption, agression sexuelle sur mineur et recours à la prostitution" comme l'a révélé Le Parisien.
 
Enfin, mardi 23 janvier 2018, Jeremstar s'est de nouveau exprimé via un communiqué officiel. Le blogueur s'est désolidarisé de son ami Pascal Cardonna. De son côté, Babybel, menacé de mort, réfute les accusations dont il fait l'objet.
 
Rappelons que Pascal Cardonna et Jeremstar restent présumés innocents des faits qui leur sont reprochés jusqu'à la clôture finale du dossier pénal.
 
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.purepeople.com

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Affaire Jeremstar : Relation sexuelle rémunérée, drogue... 2e témoignage accablant

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Affaire Jeremstar : Relation sexuelle rémunérée, drogue... 2e témoignage accablant
Après Annoir, c'est au tour de Jason de s'exprimer.

Dans le cadre du JeremstarGate, une nouvelle plainte aurait été déposée selon Libération. Un certain Jason assure avoir eu des relations sexuelles avec Pascal Cardonna dit Babybel, employé de France Bleu âgé d'une cinquantaine d'années et ami proche de Jeremstar, alors qu'il n'était âgé que de 14 ans.

Mardi 23 janvier 2018, le jeune homme a indiqué à nos confrères son intention de déposer plainte auprès du parquet de Nîmes dans les prochains jours pour corruption de mineur et abus de faiblesse contre Pascal Cardonna. Joint par téléphone, Jason raconte avoir rencontré le quinquagénaire en 2011 et avoir eu une relation sexuelle "rémunérée" avec lui. Interrogé sur son consentement, il répond "oui, si tant est qu'on puisse être consentant à 14 ans".

VÉRITABLE PRESSION PSYCHOLOGIQUE

Après cette première expérience, Jason, aujourd'hui âgé de 21 ans, n'aurait plus eu de relations sexuelles avec Pascal Cardonna. Toutefois, le jeune homme aurait quelque temps fait partie de son "harem" comme il l'explique : "Il a réussi à me manipuler, à faire que j'aille toujours dans son sens, c'était une véritable pression psychologique."

Lors des fameuses soirées chez Babybel, Jason n'était semble-t-il pas le seul jeune homme invité à finir dans les bras de l'hôte. "À chaque fois, un jeune y passait. Il avait toujours une cible, soit qu'il avait amenée, soit qu'il choisissait parmi les garçons qu'il nous demandait d'inviter : il se servait de nous comme d'appât", lance-t-il. Et de préciser que ces "cibles", avec qui Pascal Cardonna aurait eu des relations sexuelles, étaient âgées de 14 à 16 ans.

Mais ce n'est pas tout : Jason croit avoir été drogué au cours de ces mêmes soirées. "Il y avait de l'alcool à chaque fois, confie-t-il. Mais parfois on en buvait peu, et on avait des trous noirs, on oubliait ce qu'il se passait." Une révélation qui fait écho à celle d'Annoir, premier jeune homme à porter plainte contre Babybel et Jeremstar. Ce dernier, qui s'est réveillé alors que le quinquagénaire lui faisait une fellation sans son consentement, le soupçonne de l'avoir "drogué au GHB" pour abuser de lui. Les relations sexuelles étaient, d'après Jason, "souvent" rémunérées, "parfois" en nature. "Il nous donnait un iPhone, un iPad, ou nous promettait de rencontrer Jeremstar ou d'autres personnalités de la télé-réalité", raconte-t-il.

RAPPEL DES FAITS

L'affaire dite Jeremstar a été lancée par un certain @aqababe, vexé que le blogueur reprenne sa vidéo "scoop" concernant deux candidats de télé-réalité sans le mentionner, a diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo du chroniqueur de 31 ans en train de se masturber. Dans la foulée, @aqababe s'en est pris à Pascal Cardonna, l'accusant d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs en mettant en avant sa proximité avec Jeremstar.

Dans un premier temps silencieux, le spécialiste de la télé-réalité avait fermement nié ces accusations dans un premier communiqué. Par ailleurs, il avait porté plainte pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et le parquet de Paris avait ouvert une enquête.

Peu après, un certain Annoir a à son tour saisi la justice. Le jeune homme a déposé plainte contre Pascal Cardonna pour viol aggravé sur mineur, corruption sur mineur, atteinte sexuelle sur mineur, recours à la prostitution de mineurs, le tout sous aggravation de faits commis en bande organisée. Annoir a également visé Jeremstar pour "corruption, agression sexuelle sur mineur et recours à la prostitution" comme le révèle Le Parisien.

Enfin, mardi 23 janvier 2018, Jeremstar s'est de nouveau exprimé via un communiqué officiel. Le blogueur s'est désolidarisé de son ami Pascal Cardonna. De son côté, Babybel, menacé de mort, réfute les accusations dont il fait l'objet.

Rappelons que Pascal Cardonna et Jeremstar restent présumés innocents des faits qui leur sont reprochés jusqu'à la clôture finale du dossier pénal.

purepeople.com

 

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Un site porno gay attaque un Wimereusien en justice

Publié le par justin

Un site porno gay attaque un Wimereusien en justice

Le 28 juin, un Wimereusien de 33 ans, comparaîtra devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer. Il est accusé d’usurpation d’identité par un producteur de films X gay.

C’est un homme «  au bout du rouleau  » qui écrivait, le 2 mars 2017, au procureur de la République de Bordeaux. Jess Royan (*) produit des vidéos porno gay pour le compte du site internet crunchboy.com, et ce n’est pas le premier courrier qu’il adresse au magistrat de sa juridiction.

Depuis quatre ans, ce Bordelais accuse T.C., un Wimereusien, de se faire passer pour un recruteur de sa société. «  La technique est la même à chaque fois. Il rencontre des jeunes sur Internet et leur fait croire qu’il travaille pour moi. Il établit de faux contrats au nom de ma marque. »

Au moins une fois, ce qui suit a été condamné par la justice : T.C. rencontre ses futures victimes dans un hôtel, se fait payer les frais, puis propose un casting, dans l’arrière-pensée de satisfaire ses appétits sexuels. Si ensuite, la victime, qui n’a plus de nouvelle du recruteur présumé, a le malheur de protester, elle reçoit en retour menaces et pressions. «  Il prenait des photos et filmait, raconte Jess Royan, qui a collecté de nombreux témoignages de victimes.Et surtout, il demandait aux jeunes d’apporter leur carte d’identité pour avoir ainsi la possibilité de retrouver leur famille ou leur employeur, à qui il envoyait les photos ou vidéos. Il a brisé des vies.  » Le tribunal de Boulogne a reconnu le Wimereusien coupable de ces faits, le condamnant à six mois de prison avec sursis.

 

« On ne demande jamais d’argent pour jouer dans un porno. C’est l’inverse »

Mais Jess Royan entend aussi obtenir réparation personnellement : «  Il y a quelques années, il est venu dans un sauna à Paris où j’organisais une soirée. Je ne le connaissais pas encore. Il m’a demandé de faire une photo avec lui. J’ai accepté naturellement. Et depuis, il montre cette photo à ses proies, comme pour prouver qu’il travaille bien chez Crunchboy.  » Le parquet de Boulogne-sur-Mer a décidé de renvoyer T.C. devant le tribunal le 28 juin. Il devra répondre d’usurpation d’identité, faux et usage de faux et appels malveillants.

Jess Royan renouvelle sa mise en garde, il n’y a qu’un seul moyen de devenir acteur porno pour sa société : «  Remplir une fiche casting sur le site. Ensuite on contacte la personne. Et on ne demande jamais d’argent pour jouer dans un porno. C’est l’inverse.  »

(*) Son pseudo dans le milieu.

.lavoixdunord.fr/

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«JeremstarGate» : un jeune homme annonce à «Libération» une deuxième plainte contre Pascal Cardonna

Publié le par justin

«JeremstarGate» : un jeune homme annonce à «Libération» une deuxième plainte contre Pascal Cardonna

Après la révélation par «l'Obs» d'une plainte pour «viol sur mineur», le proche de Jeremstar est accusé par une deuxième personne d'avoir eu une relation sexuelle tarifée à 14 ans avec elle. Son avocat annonce le dépôt d'une plainte. Cardonna rejette les accusations en bloc.

De la toile au parquet. Le «JeremstarGate» a commencé en début de semaine dernière, sur les réseaux sociaux. Une affaire de rivalité, sur fond de téléréalité, entre deux «snapchateurs» (adeptes de la plateforme d’échanges de photos et de vidéos, Snapchat), «Jeremstar» et «Aqababe». Au nom du second, une interlocutrice nous avait prévenus : «Ça part d’une histoire qui peut vous paraître infantile.» Ce n’est plus vraiment le qualificatif qui nous vient à l’esprit, au vu de la gravité des accusations, et de la tournure prise par l’affaire, devenue une guerre judiciaire entre le spécialiste de la téléréalité, Jérémy Gisclon dit Jeremstar, son ami Pascal Cardonna dit «Babybel», et les accusateurs des deux hommes.

Tout commence mard 16 janvier, quand, accusant Jeremstar de lui avoir «volé» un scoop concernant la relation entre deux célébrités de la téléréalité, le snapchateur Aqababe publie une vidéo de Jeremstar en train de se masturber. Il attaque ensuite son rival en s’en prenant à un de ses proches, Pascal Cardonna. Salarié de Radio France, ce quinquagénaire est un personnage récurrent de l’univers de Jeremstar et de ses vidéos sur Snapchat, où il apparaît sous le surnom de «Babybel». Aqababe publie des échanges scabreux que d’autres jeunes hommes auraient eu avec Cardonna. Depuis, les accusations se multiplient sur les réseaux sociaux contre Babybel, affirmant qu’il aurait eu des relations sexuelles avec des mineurs, voire se serait servi de Jeremstar pour attirer chez lui de jeunes garçons.

Une semaine plus tard, l’affaire a quitté les seuls réseaux sociaux et vire au grand déballage. Selon nos informations, Pascal Cardonna pourrait bientôt être visé par deux plaintes distinctes. L’Obs révélait ce matin qu’un jeune homme dénommé Annoir avait porté plainte contre Babybel. Contacté par Libération, le jeune homme d’une vingtaine d’années nous confirme avoir déposé plainte, lundi 22 janvier, auprès du parquet de Nîmes, contre Pascal Cardonna pour corruption de mineurs, agression de mineurs et abus de faiblesse, et contre Jérémy Gisclon pour complicité de tous ces chefs d’accusation. L’avocat d’Annoir, Me Benamghar, explique que la plainte a été «écrite et envoyée au parquet», lundi. Libération n’a pas pu joindre le parquet de Nîmes pour confirmation de l’enregistrement de la plainte.

«Pression psychologique»

«Il y aura d’autres plaintes, environ une dizaine, peut-être une vingtaine», assure Annoir à Libération. Il raconte que d’autres personnes viennent encore vers lui avec des témoignages concordants sur les pratiques illicites imputées à Pascal Cardonna. «Il faut vérifier la recevabilité» des éléments collectés par Annoir, relativise son avocat, avant d’envisager que d’autres personnes portent plainte.

Mardi 23 janvier, un nouveau plaignant s’est manifesté auprès de Libération. Un jeune homme nommé Jason a déclaré à Libération qu’il déposerait à son tour plainte auprès du parquet de Nîmes, demain ou dans les jours à venir, pour corruption de mineur et abus de faiblesse, contre Pascal Cardonna. Au téléphone, Jason affirme qu’il avait 14 ans lors de sa première rencontre avec Babybel, en 2011. Il aurait eu avec lui une relation sexuelle dont il dit qu’elle était «rémunérée». Quand nous lui demandons s’il était consentant, il répond «oui, si tant est qu’on puisse être consentant à 14 ans».

Il dit n’avoir ensuite plus jamais eu de relations sexuelles avec Pascal Cardonna. Mais celui-ci l’aurait gardé dans son «harem» pendant un certain temps, selon les mots de Jason: «Il a réussi à me manipuler, à faire que j’aille toujours dans son sens, c’était une véritable pression psychologique.» Agé aujourd’hui de 21 ans, il raconte avoir finalement «pris son indépendance» vis-à-vis de Cardonna.

«Trous noirs»

Surtout, Jason, raconte les soirées auxquelles il aurait participé, chez Pascal Cardonna. «A chaque fois, un jeune y passait, lâche Jason. Il avait toujours une cible, soit qu’il avait amenée, soit qu’il choisissait parmi les garçons qu’il nous demandait d’inviter : il se servait de nous comme appât.» Selon Jason, les «cibles» de Babybel, avec qui il aurait eu des relations sexuelles, avaient entre 14 et 16 ans.

Le jeune homme pense avoir été drogué lors de ces soirées : «Il y avait de l’alcool à chaque fois. Mais parfois on en buvait peu, et on avait des trous noirs, on oubliait ce qu’il se passait.» C’est ce qui serait arrivé à Annoir, qui se serait réveillé alors que Pascal Cardonna lui faisait, sans son consentement, une fellation, a raconté le jeune homme à l’Obs.

Les relations sexuelles étaient «souvent» rémunérées avec de l’argent, selon Jason. «Parfois» en nature : «Il nous donnait un iPhone, un iPad, ou nous promettait de rencontrer Jeremstar ou d’autres personnalités de la téléréalité», détaille l’accusateur de Pascal Cardonna. Maître Blondieau, l’avocat du jeune homme affirme à Libération que la plainte est en cours de rédaction et sera déposée «demain ou dans les jours qui viennent».

«Dévasté»

Contacté, Cardonna n’a pas répondu à nos questions. Son avocat, MeDubourd, dément la totalité des accusations, que ce soit celles portées par Annoir ou par Jason. «Mon client n’a jamais eu de relations sexuelles» avec Annoir ou avec des mineurs, explique par téléphone maître Dubourd… qui a refusé de commenter les allégations de Jason, étant donné l’absence de plainte formelle à ce jour.

Par ailleurs, Pascal Cardonna a contre-attaqué en portant lui-même plainte contre son accusateur. Selon l’avocat du salarié de Radio France, Annoir lui aurait envoyé un mail, et se serait rendu à son domicile, samedi 20 janvier au soir : «Il s’est introduit, en voiture, avec trois malabars sur le parking de la résidence de mon client.» Il y aurait eu, selon MDubourd, plusieurs voisins témoins de la scène. L’avocat explique, mardi soir, à Libération, envisager de porter plainte contre Annoir pour mise en danger de la vie d’autrui, tentative d’intrusion, et «peut-être même tentative de meurtre».

Au téléphone, Annoir nie en bloc ces accusations: «Je ne vois pas pourquoi j’aurais fait ça. On est en pleine procédure, j’attends que la justice fasse son travail.» 

Du côté de Jeremstar, on qualifie également Annoir d'«affabulateur». La conseillère en communication du spécialiste de la téléréalité affirme que son client, «dévasté» par les accusations, ne «cautionne pas, si tant est que cela soit avéré, que Pascal Cardonna ait pu se servir de lui pour inviter de jeunes hommes». Si cela a bien eu lieu, Jeremstar affirme par le biais de sa conseillère qu’il n’était pas au courant. Il a cependant pris ses distances avec Pascal Cardonna.

Comme nous l’écrivions la semaine dernière, des plaintes ont déjà été déposées par Jeremstar et Babybel. Le premier pour atteinte à l’intimité de la vie privée, à cause de la diffusion d’une vidéo de lui en train de se masturber. Une enquête a été ouverte à Paris. La semaine dernière, Pascal Cardonna avait également déposé plainte pour diffamation et atteinte à la vie privée auprès du parquet de Nîmes, où il réside.

Saisie à de multiples reprises par les différentes parties de cette affaire, c’est donc la justice qui devra établir les responsabilités des uns et des autres. Jeremstar, enfin, s’est exprimé dans la soirée dans un énième communiqué diffusé sur Twitter adressé à ceux «qui s’interrogent sur [son] silence».

 

Tard mardi soir, le spécialiste de la téléréalité a précisé sa position dans un communiqué: «Peut-être n’ai-je pas été assez clair sur ce point, mais je me désolidarise totalement de Pascal Cardonna. s’il s’avérait à l’avenir , qu’une seule - et je dis bien une seule - des ignominies qu’on lui reproche soit vraie, je m’engage solennellement à aider la justice à soutenir ses éventuelles victimes», écrit le chroniqueur de C8. Et de réaffirmer : «Je suis innocent . Je suis à bout. J'aimerais dire une fois pour toutes que le "JeremstarGate" n’existe pas. Le "CardonnaGate" existe. Aucun doute n’est possible à ce sujet désormais, mais c’est à la justice de se prononcer».

 

 

 

.liberation.fr

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