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Articles avec #agression tag

Boulogne Le caractère homophobe de l’agression de Criss Pouly n’a pas été retenu

Publié le par justin

Boulogne Le caractère homophobe de l’agression de Criss Pouly n’a pas été retenu

Fin mai, le blogueur Criss Pouly, aux manettes du site Boulogne Lifestyle, a porté plainte pour agression. Il expliquait avoir été séquestré, insulté et humilié par huit personnes. Finalement, seuls deux suspects comparaîtront devant le tribunal le 31 janvier pour violences.

"Dans cette affaire qui date de la nuit du 23 au 24 mai, quatre personnes ont été identifiées et entendues par les enquêteurs du commissariat de Boulogne. Deux ont été mises hors de cause et deux sont actuellement poursuivies pour violences par le parquet. Des violences qui sont d’ailleurs reconnues par les principaux auteurs.
Néanmoins, selon une source proche du dossier, il ressort des auditions et de la confrontation que le caractère homophobe ne peut être retenu, tout comme il n’y aurait pas eu séquestration."

Dans cette affaire qui date de la nuit du 23 au 24 mai, quatre personnes ont été identifiées et entendues par les enquêteurs du commissariat de Boulogne. Deux ont été mises hors de cause et deux sont actuellement poursuivies pour violences par le parquet. Des violences qui sont d’ailleurs reconnues par les principaux auteurs.

Néanmoins, selon une source proche du dossier, il ressort des auditions et de la confrontation que le caractère homophobe ne peut être retenu, tout comme il n’y aurait pas eu séquestration.

Audience au tribunal le 31 janvier

À l’époque, le blogueur Criss Pouly avait témoigné dans nos colonnes d’insultes homophobes et souhaité «  éveiller les consciences pour que de tels actes ne se reproduisent plus  ». Il expliquait avoir été séquestré pendant quatre heures dans un appartement de la rue Henri-Martin, perpendiculaire au boulevard Daunou.

Sa version des faits sera confrontée à celle de ses agresseurs présumés lors de l’audience prévue au tribunal correctionnel de Boulogne le 31 janvier

lavoixdunord.f

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Homophobie : un lycéen harcelé a été contraint de quitter son établissement

Publié le par justin

 Homophobie : un lycéen harcelé a été contraint de quitter son établissement

Un jeune lycéen de 16 ans a dû changer d'établissement scolaire après un harcèlement homophobe continu dont était la cible, sans que la direction de l'établissement ne puis l'endiguer

q est une histoire qui remet sur le devant de la scène le sujet du harcèlement homophobe en milieu scolaire. Hugo (son prénom a été modifié) a été obligé de quitter le lycée privé dans lequel il était scolarisé, excédé par les constantes insultes homophobes dont il était victime de la part des autres élèves de l'établissement.

Le Parisien rapporte cette histoire qui se déroule au lycée privé catholique sous contrat Jeanne La Lorraine au Raincy (Seine-Saint-Denis). Le jeune homme de 16 ans subissait des insultes liées à son orientation sexuels qu'il assumait "parce qu’il n’allait pas cacher la vérité". Mais il a fini par déposer plainte face à l’inefficacité de la direction de l'établissement.

 

Car "certains professeurs étaient au courant vu que les élèves se moquaient de moi en cours. Mais ils ne le faisaient qu’avec les enseignants qui avaient des difficultés à imposer leur autorité et d’autres problèmes à gérer", raconte Hugo au quotidien. En mai 2018, il décide d'en parler à ses parents, qui demandent un rendez-vous avec la direction. 

Le proviseur annule les sanctions

Mais première surprise, le proviseur n'est pas présent. Néanmoins, le CPE "a garanti que les élèves ne seraient pas repris à la rentrée. Mais en septembre, deux étaient toujours là". Une situation tendue, d'autant que l'élève était même poursuivi aux toilettes. Pour chercher de la quiétude, Hugo décide d'aller aux toilettes destinées aux filles, avec l'autorisation d'une surveillante. 

Mais en sortant il aura une mauvaise surprise. "Mais quand le directeur m’a vu en sortir, il m’a crié dessus. Il n’était apparemment pas au courant et m’a dit : 'Tu n’es pas une fille, tu ne vas pas dans les toilettes des filles !'", raconte Hugo. Les parents sollicitent à nouveau un rendez-vous et cette fois-ci finissent par parler au proviseur. 

"Il est revenu sur la promesse de la CPE, a dit qu’il n’était pas au courant et que lui seul était habilité à prendre une telle décision", explique la maman. Jointe par Le Parisien, la direction de l'institution n'a pas souhaité répondre. 

Le cas évoqué à l'Assemblée nationale

Il ne restera alors qu'une seule solution : quitter l'établissement. Hugo est désormais scolarisé à Paris, où il est heureux. Mais son cas est remonté au sommet de l'État, au sein de l'Assemblée nationale, où le député LR de l'Oise Maxime Minot, a interpellé le ministre de l'Éducation nationale : "Comment ne pas être ému par un jeune qui, victime de brimades et de quolibets, a dû quitter son établissement scolaire ?"

"Même si des efforts sont faits pour lutter contre ce problème, 
il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour faire évoluer les mentalités", a-t-il déploré. Jean-Michel Blanquer a rappelé qu’une nouvelle campagne de lutte contre le harcèlement scolaire serait lancée le 8 novembre. Hugo de son côté a décidé de travailler sur un documentaire contre l'homophobie. 

www.rtl.fr/

 

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Un militant LGBT grec décède en plein centre d'Athènes : que s'est-il passé ?

Publié le par justin

Un militant LGBT grec décède en plein centre d'Athènes : que s'est-il passé ?

                                                 Z     

Que s’est-il passé pour que Zak Kostopoulos soit battu en pleine journée dans le centre d’Athènes ? Ce militant homosexuel de 33 ans, grand défenseur de la communauté LGBT+ et très impliqué dans la lutte contre le VIH, est décédé vendredi 21 septembre dans la capitale grecque, sur la route qui le menait à l’hôpital.

Les circonstances du drame sont encore très floues et controversées. L’attaque a été filmée et a été largement relayée dans les médias grecs et sur les réseaux sociaux, mais l’authenticité des images n’aurait pas encore été confirmée par la police.

Le déroulé des événements selon les images diffusées sur Internet

Sur la vidéo (attention à la violence des images accessibles en cliquant sur ce lien), on distingue un individu qui serait Zak Kostopoulos et qui essaye tant bien que mal de sortir d’une bijouterie en tentant de briser la porte d’entrée et la vitrine à l’aide d’un extincteur

https:// https://www.youtube.com/watch?v=1GC-sDvKEH0&t=2s

 

Deux hommes, que l’on aperçoit très bien sur les images et dont l’un serait le propriétaire du magasin, empêchent le militant de sortir en lui assénant de violents coups de pieds. Le militant parvient finalement à se dégager vers la sortie, mais les coups continuent de pleuvoir. L’un des deux individus, vêtu d’un haut rose, porte un coup de pied d’une grande violence sur la tête de Zak Kostopoulos avant que la foule n’intervienne pour les écarter.

La vidéo continue et nous montre que Zak Kostopoulos parvient à se lever pour tenter de fuir, mais on le voit trébucher et tomber par terre avant d’être entouré par deux policiers. Le militant est ensuite menotté et transporté sur une civière pour être conduit à l’hôpital. Un trajet pendant lequel il va décéder, selon les informations du quotidien grec Kathimerini qui s’appuie sur les déclarations de la police.

Deux versions s’affrontent

Depuis la mort de celui qui était également connu comme drag queen sous le nom de scène Zackie Oh, deux camps s’affrontent : d’un côté, celles et ceux qui estiment que le militant, qui aurait été en possession d’une arme blanche, aurait tenté de cambrioler la bijouterie et de l’autre, celles et ceux qui avancent qu’il serait venu s’y réfugier pour échapper à une bagarre qui venait d’éclater dans le café où il était installé. C’est ce qu’assure l’activiste LGBT+ Gregory Vallianatos dans un message diffusé sur Facebook. « Zack est entré dans le magasin en plein jour ! ! ! ! ! Non pas pour voler, mais pour se protéger d’un danger (…). Le matériel visuel existe », a-t-il écrit.

Selon le rapport de l’autopsie publié lundi, les causes précises de la mort n’ont pu être établies. « [Le corps] n’a pas subi de blessures justifiant la mort. Il a des contusions sur le corps – de petites blessures qui ne causent pas la mort à elles seules – alors nous continuons les examens de laboratoire », a indiqué le médecin légiste à Kathimerini. De nouveaux résultats devraient être révélés prochainement.

Une seule certitude pour l’heure, celle que deux hommes ont été arrêtés : le propriétaire du magasin qui est accusé d’homicide involontaire ainsi que le propriétaire d’une entreprise située à proximité du lieu du drame.

.komitid.fr/

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«CASSER DU PÉDÉ» SUR LE WEB RUSSE, C’EST LÉGAL

Publié le par justin

«CASSER DU PÉDÉ» SUR LE WEB RUSSE, C’EST LÉGAL

Alors que la répression fait rage sur les réseaux sociaux, les appels à la haine homophobe ne sont pas répréhensibles, jugent les autorités. Motif: les LGBT «ne sont pas un groupe social».

«Les pédés devraient être passés à tabac», «Ce n’est pas un péché d’écraser les gays», «Il faut les étouffer»: c’est le type de commentaires sur lesquels était tombée l’activiste LGBT russe Anna Plyusnina, en mars dernier sur un portail web de sa région d’Ekaterinboug. Après avoir tenté, en vain, de faire effacer ces posts, la jeune femme a essayé de se tourner vers les autorités. Après tout, il existe en Russie une loi qui punit les personnes incitant à la haine en raison «du genre, de la race, de la nationalité, de la langue, de l’héritage, de l’attitude vis-à-vis de la religion et et de l’affiliation à un groupe social.»

Cette disposition «anti-extrémisme» est d’ailleurs utilisée à tort et à travers par les autorités ces derniers mois, qui répriment les internautes à tout-va, y compris les auteurs de posts satiriques. C’est ainsi, par exemple, qu’en Sibérie un jeune de 19 ans risque 5 ans de prison après avoir posté un mème comparant Jésus-Christ et Jon Snow, héros de «Game of Thrones».

 

Mais manifestement, les forces de l’ordre russe sont plus promptes à flatter l’Eglise orthodoxe qu’à agir contre l’homophobie en ligne. La réponse des autorités locales à la plainte d’ Anna Plyusnina est tombée le mois dernier. «La police a estimé que les LGBT ne sont pas un groupe social et pour cette raison, on ne peut inciter à la haine contre eux», a-t-elle expliqué. Selon RadioFreeEurope-RadioLiberty, cet avis émane du Ministère de la justice, à Moscou.

Pas question de lever le petit doigt
Bien qu’ayant légiféré en 2013 pour interdire «la promotion des sexualités non conventionnelles» – une façon de faire taire toute revendication LGBT – l’Etat russe s’est toujours défendu de vouloir empêcher les homosexuels de vivre librement. Mais manifestement, pas question de lever le petit doigt pour protéger cette liberté.

Anna Plyusnina nie vouloir mettre quiconque en prison, mais estime qu’il est nécessaire que les sites web prennent leur responsabilité pour effacer les commentaires homophobes. «Ils contribuent en tout cas à alimenter un climat très négatif à l’égard de la communauté LGBT», constate-t-elle, «et les insultes et menaces se font de plus en plus nombreuses.»

 

360.ch

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Angers: 2 ans de prison pour une agression sexuelle sur un homme gay

Publié le par justin

Angers: 2 ans de prison pour une agression sexuelle sur un homme gay

Selon Quazar, le Centre LGBT d’Angers, le tribunal correctionnel de la ville a condamné un homme accusé d’agression sexuelle sur un gay angevin à 2 ans de prison, dont 1 an avec sursis, assortis de 2 ans de mise à l’épreuve avec obligation de soins et de travail, et à 5.000 € de dommages et intérêts.

Les faits se sont déroulés le soir du 29 mai 2013, « non loin de la place Molière, entre la Maine et le cœur de ville d’Angers », relate Quazar dans un communiqué:

« Thomas* a été suivi par son violeur jusqu’à son véhicule, alors qu’il sortait d’un sauna gay du centre-ville.
Quai Gambetta, l’homme l’a alors bousculé, coincé contre sa voiture et l’a obligé à lui pratiquer une fellation avec force contrainte. »

Le procès n’a toutefois eu lieu que grâce à la ténacité de la victime, aidée par Quazar.

Sa plainte a dans un premier temps été rejetée. Il a dû porter plainte une seconde fois, pour agression sexuelle (un délit) et non pour viol (un crime, passible de la Cour d’Assises). « Ce classement sans suite a obligé Thomas à endurer des années supplémentaires de procédure. », déplore l’association.

 Thomas* a été suivi par son violeur jusqu’à son véhicule, alors qu’il sortait d’un sauna gay du centre-ville.
Quai Gambetta, l’homme l’a alors bousculé, coincé contre sa voiture et l’a obligé à lui pratiquer une fellation avec force contrainte. »

Le procès n’a toutefois eu lieu que grâce à la ténacité de la victime, aidée par Quazar.

Sa plainte a dans un premier temps été rejetée. Il a dû porter plainte une seconde fois, pour agression sexuelle (un délit) et non pour viol (un crime, passible de la Cour d’Assises). « Ce classement sans suite a obligé Thomas à endurer des années supplémentaires de procédure. », déplore l’association.

Quazar se dit également « consterné par le fait que Thomas se soit senti humilié dès les premières heures de l’enquête par des questions et assertions sur un éventuel acte de prostitution de sa part. »
« Des accusations de mensonge quant à ses déclarations et sous-entendus qui l’ont profondément choqué. Pourtant la victime ne faisait que regagner son véhicule stationné non loin de la place de La Rochefoucauld, lieu de drague gay d’Angers. », ajoute l’association.

Quazar précise que la circonstance aggravante d’homophobie n’a pas été retenue. « L’agresseur s’est présenté à l’audience comme ayant des relations sexuelles avec des femmes et des hommes, sans jamais se définir bisexuel.
QUAZAR n’ayant pas eu accès au dossier durant l’instruction, respectant le secret procédural imposé, n’a pas d’élément pour se prononcer sur ce point. »

*Prénom modifié

https://hornet.com

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Tipaza : deux étudiants condamnés pour l’assassinat d’un enseignant

Publié le par justin

Tipaza : deux étudiants condamnés pour l’assassinat d’un enseignant

Deux frère jumeaux âgés de 23 ans ont été condamnés, avant-hier mercredi, à une peine d’emprisonnement à perpétuité pour l’assassinat d’un enseignant universitaire, au mois de juin 2017, dans la wilaya de Tipaza (72 Km à l’Ouest d’Alger).

L’affaire qui avait choqué l’opinion publique nationale remontre à la découverte, dans la nuit du 19 au 20 juin 2017, du corps sans vie de Karoui Bachir Sarhane, enseignant universitaire âgé de 44 ans et travaillant à la faculté de droit de Khemis Miliana dans la wilaya d’Aïn Defla (120 Km au Sud-Ouest d’Alger). La victime avait été assassinée à coups de marteau par les deux mis en cause.

La cour de justice de Tipaza, qui a jugé l’affaire, a condamné les deux accusés à la peine d’emprisonnement a perpétuité, après que le ministère public ait requis la peine capitale à leur encontre. Le procès s’est déroulé à huis-clos en raison du fait que cet assassinat était en lien avec une affaire d’homosexualité.

La défense des accusés a indiqué qu’elle allait faire appel de la décision de la cour de justice de Tipaza. « C’est une affaire d’homosexualité tout simplement avec l’un des jumeaux, alors que l’autre, étudiant aussi, n’a rien à voir avec le crime (…). Plus grave encore, il a été établi (…) que c’est l’enseignant universitaire qui avait contacté l’accusé principal pour prendre rendez-vous avec lui, pour des relations Homosexuelles. » a déclaré l’un des avocats de la défense cité par le quotidien francophone El-Watan.

observalgerie.com

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« Est-ce de l'homophobie passive ou la vie normale d'une auberge de campagne ? »

Publié le par justin

« Est-ce de l'homophobie passive ou la vie normale d'une auberge de campagne ? »

Pascal et Stéphane, en couple, ont repris il y a deux ans l'auberge du village de Poil. Mais après de nombreux actes de malveillance, les deux propriétaires ont décidé de partir et se questionnent sur l'homophobie, potentielle, de la petite bourgade. Pour Komitid, ils racontent leur parcours.

Un couple de garçons à la tête de l’auberge de Poil… Amusant ? C’est ce que s’étaient dit Pascal et Stéphane, en couple, lorsqu’ils avaient repris le fond de commerce du restaurant situé dans le petit village de Poil (Nièvre) il y a deux ans. Mais le couple a rapidement déchanté, pourtant bien accueilli par le maire de la commune, pas échaudé pour un sou à l’idée d’accueillir un couple d’hommes dans un village de moins de 100 habitants. Néanmoins, Pascal et Stéphane ont décidé de plier bagage. Pour Komitid, ils racontent leur expérience et questionnent « l’homophobie passive » de leur communauté actuelle.

Au départ, on cherchait à reprendre un établissement dans un village. On a vu une annonce dans le Journal de l’hôtellerie qui indiquait que l’auberge de la commune de Poil cherchait des repreneurs. C’est vrai que l’on trouvait sympa l’idée qu’un couple de garçons reprennent cet établissement.

« De

On ne va pas vous mentir, nous avons aussi trouvé le nom du village très drôle, deux garçons à Poil, ça ne pouvait que marcher. La suite a été simple, on a pris contact avec le Maire Christian Courault, qui nous a très bien accueillis. On a bien insisté sur le fait que nous étions un couple d’hommes mariés, parce qu’on avait déjà eu des refus de plusieurs mairies du sud de la France. Et nous ne souhaitions pas avoir de souci lié au fait que nous sommes un couple de même sexe.

Notre but était vraiment de recréer un lien entre l’auberge et la commune. On voulait refaire vivre ce village. L’auberge était fermée depuis plus de trois ans et nous pensions naïvement pouvoir recréer un lien social, comme nous pouvions le voir dans les différents reportages sur le choix du mieux vivre en campagne. On a fait trois visites avant de reprendre l’auberge et nous avons toujours été très bien reçus par Monsieur le Maire et son Conseil municipal qui d’ailleurs nous ont choisis parmi une trentaine de candidats, on était heureux.

Désenchantement

Au final, ce n’est pas du tout ce qu’il s’est passé. Différents actes malveillants nous ont fait déchanter : pendant plusieurs mois, tous les week end, nous retrouvions le matin des asticots sur notre escalier de façade. Autre exemple, pendant la période de Noël, la mairie a dû faire un démenti dans la gazette du village pour expliquer que nos décorations festives avaient été payées intégralement par nous et non par la commune.

Le jour de la fête patronale, nous nous étions entendus avec le comité des fêtes pour organiser un bal de fin de soirée. Leur buvette devait fermer à 20h30, l’auberge restant ouverte pendant la soirée.  Malheureusement à 22h30, Monsieur le Maire a pris tardivement la décision de respecter notre accord et de fermer la buvette. Cela s’est fait en désaccord avec un conseiller municipal et un membre du comité des fêtes, qui se sont ensuite rendus à l’auberge avec une vingtaine de « bonhommes » pour ruiner la soirée que nous avions organisée. Afin d’éviter tout débordement nous avons dû faire intervenir la gendarmerie pour fermer l’établissement. Nous avons appris par la suite que ce projet avait été élaboré plusieurs jours avant.

Quelques semaines plus tard, l’un de nos deux panneaux publicitaires, installés sur la D297 a été arraché alors qu’un deuxième a disparu, pour revenir tout seul au même endroit 3 semaines plus tard. Enfin, et suite à notre fermeture pour agrandissement et mises aux normes de la cuisine , un conseiller municipal a fait courir la rumeur que nous étions fermés définitivement et expulsés par la commune, car nous n’avions, sois-disant, jamais payé nos loyers.

Homophobie passive

On peut se poser la question, est-ce de l’homophobie passive ou tout simplement la vie d’une auberge de campagne ? Mais on ne voit pas pourquoi on viendrait nous embêter régulièrement si on n’était pas un couple d’hommes. La première année, on a même eu de nombreuses personnes qui venaient dans notre restaurant, parce qu’on a une table située au milieu de la salle, juste pour observer un couple d’hommes au travail. Ça nous a fait rire.

« Po

Suite à tous ces différents actes, nous avons pris la décision de mettre notre fonds de commerce en vente et de partir quoi qu’il arrive fin septembre. Nous ne sommes pas pris par un sentiment d’échec, par ce que nous avons réussi à faire vivre cette auberge, avec une clientèle fidèle et qui nous soutient. D’ailleurs nous avons remarqué que les personnes de plus de soixante ans, nous ont apporté un soutien sans faille. Nous avons même les élus de la région qui ont organisé un repas citoyen dans notre auberge pour apporter leur soutien.

À ce jour nous continuons à accueillir nos clients avec le même enthousiasme qu’au premier jour et nous préparons notre avenir soit en tant qu’intendant de propriété, soit en tant que salarié sur la ville de Lyon. Pour nous cette expérience n’a pas été un échec, loin de là, car la clientèle a cru à notre projet et notre réputation l’a suivie.

Propos recueillis et édités par Fabien Jannic-Cherbonnel.

 

komitid.fr

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Une agression homophobe à Nantes

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Une agression homophobe à Nantes

Un veilleur de nuit a été frappé par un jeune dans un hôtel du centre-ville de Nantes dans la nuit de samedi à dimanche. Il pourrait s'agir d'une agression homophobe.

Le veilleur de nuit d'un hôtel du centre-ville de Nantes a été victime d'une agression homophobe.

Il est 5h30 du matin quand quatre jeunes arrivent dans cet hôtel du centre-ville. Ils demandent les clés de leur chambre mais le veilleur, qui assure l’accueil de l'hôtel pendant toute la nuit, refuse. Les jeunes ont bien réservé une chambre, mais seulement pour deux personnes. 

L'un d'eux s'énerve alors et le frappe au visage. Il est interpellé. En garde à vue, l'auteur des coups a expliqué qu'il n'aimait pas les homosexuels et que selon lui, le veilleur de nuit présentait "tous les signes". 

Il est toujours en garde à vue ce dimanche midi. 

francebleu.fr

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Bully-les-Mines : un couple victime d'un incendie criminel à caractère homophobe ?

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Bully-les-Mines : un couple victime d'un incendie criminel à caractère homophobe ?

Un couple homosexuel a été victime fin mai d'un incendie criminel, dans son habitation de Bully-les-Mines. L'un d'entre eux a été gravement brûlé. L'incendie avait été précédé d'un cambriolage. Les deux hommes dénoncent un acte homophobe

es faits remontent à la nuit du 26 au 27 mai dernier. Ludovic, 41 ans, se trouvait seul dans sa maison de Bully-les-Mines, alors que son compagnon, Johnny, était de sortie.  En pleine nuit, Ludovic a entendu un groupe d'individus forcer la porte de sa maison, et y entrer pour y voler du matériel, avant de prendre la fuite.

Plus tard, Ludovic s'est retrouvé pris au piège à l'étage de l'habitation, qui prenait feu au rez-de-chaussée. Il a pu être sauvé par les secours, malgré deux arrêts cardiaques. Gravement brûlé à la jambe, il a dû subir une greffe de peau

Acte homophobe ?

Le couple homosexuel, qui vivait dans ce quartier depuis cinq ans environ, était selon ses dires la cible depuis plusieurs mois d'insultes, de jets de projectiles, de diverses dégradations sur sa maison et de menaces homophobes. 

Si l'origine criminelle de l'incendie qui a frappé la maison de Ludovic et Johnny ne fait pas de doute, la justice devra déterminer si cet acte a bel et bien un caractère homophobe. Ce dont sont persuadés les deux hommes. 

Le parquet de Béthune a ouvert une information judicaire.

 

 

france3-regions.francetvinfo.fr

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DEUX HOMOSEXUELS AGRESSÉS PENDANT LA COUPE DU MONDE

Publié le par justin

DEUX HOMOSEXUELS AGRESSÉS PENDANT LA COUPE DU MONDE

Deux homosexuels ont été gravement blessés, samedi, lors de l’ouverture de la Coupe du monde après avoir été agressés par deux hommes dans la ville de Saint-Pétersbourg.

Selon les informations des médias locaux, les deux hommes ont été agressés par deux individus alors qu’ils sortaient d’un taxi.

L’une des deux victimes, identifiée par la presse russe comme étant un supporter français nommé O. Davrius aurait de nombreuses blessures à la tête, ainsi que la mâchoire fracturée. L’état de son compagnon reste inconnu. Mais selon la presse russe, il serait «handicapé» après l’agression.

Les agresseurs, deux jeunes hommes originaires du Daguestan, ont été arrêtés par la police immédiatement après les faits. Un responsable de la police de Saint-Petersbourg, cité par les médias locaux, a estimé que «même si les blessés sont des homosexuels, rien ne justifie cette agression».

UN MILITANT DES DROITS DE L'HOMME ARRÊTÉ

Par ailleurs, Peter Tatchell, militant britannique pour les droits de l’homme a été arrêté samedi matin alors qu’il protestait contre l’absence de réaction du président russe Vladimir Poutine face aux massacres visant les homosexuels en Tchétchénie.

L’homme, qui brandissait une pancarte accusant Poutine, a été rapidement relâché après avoir passé deux heures dans un commissariat à Moscou. Il est convoqué devant un juge le 26 juin, mais assure qu’il aura alors déjà quitté le pays.

L’une des deux victimes, identifiée par la presse russe comme étant un supporter français nommé O. Davrius aurait de nombreuses blessures à la tête, ainsi que la mâchoire fracturée. L’état de son compagnon reste inconnu. Mais selon la presse russe, il serait «handicapé» après l’agression.

Les agresseurs, deux jeunes hommes originaires du Daguestan, ont été arrêtés par la police immédiatement après les faits. Un responsable de la police de Saint-Petersbourg, cité par les médias locaux, a estimé que «même si les blessés sont des homosexuels, rien ne justifie cette agression».

UN MILITANT DES DROITS DE L'HOMME ARRÊTÉ

Par ailleurs, Peter Tatchell, militant britannique pour les droits de l’homme a été arrêté samedi matin alors qu’il protestait contre l’absence de réaction du président russe Vladimir Poutine face aux massacres visant les homosexuels en Tchétchénie.

L’homme, qui brandissait une pancarte accusant Poutine, a été rapidement relâché après avoir passé deux heures dans un commissariat à Moscou. Il est convoqué devant un juge le 26 juin, mais assure qu’il aura alors déjà quitté le pays.

 

 

cnews.fr

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Toulouse : agression homophobe au couteau en pleine nuit sur un parking proche du Casino Barrière

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Toulouse : agression homophobe au couteau en pleine nuit sur un parking proche du Casino Barrière

Dans la nuit de 28 au 29 mai, un homme a été agressé au couteau par 5 personnes sur un parking proche du Casino Barrière à Toulouse. Le caractère homophobe a été retenu.

La Brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes (BCRAP) a été appelée à 2 heures du matin, mardi 29 mai 2018, par un homme de 58 ans. Cinq individus l’ont agressé au couteau, alors qu’il s’enfermait dans sa voiture pour se mettre en sécurité, sur un parking proche du Casino Barrière, à Toulouse.

Blessé à la carotide

L’homme a été blessé au couteau à la carotide (les artères du cou, ndlr). Suite à l’agression, la victime a eu trois jours d’ITT (Incapacité temporelle totale de travail).  

Les individus ont volé la cigarette électronique de la victime. 

Dans un premier temps, deux personnes ont été interpellées. Jeudi 31 mai 2018, le reste du groupe a été identifié.

Agression homophobe

D’après une source proche du dossier, le parking est connu pour être un lieu de rencontres homosexuelles. Un des agresseurs s’est fait passer pour une personne intéressée. L’individu et ses complices se sont alors rués sur la victime.

Le caractère homophobe de l’agression a été retenu, les individus savaient à qui ils s’en prenaient. Des insultes envers la communauté homosexuelle ont également été entendues. 

Une autre affaire il y a un mois 

Les agresseurs n’en étaient pas à leur première affaire. Grâce au témoignage et aux caméras de vidéosurveillance, les enquêteurs de la Sûreté départementale ont pu remonter à une agression similaire, qui s’est déroulée il y a un mois, sur ce même parking.

 

Une victime s’était également réfugiée dans sa voiture. Cette fois-là, les agresseurs avaient cassé les vitres, crevé les pneus et volé un portable

Précision du casino
Le casino Barrière de Toulouse tient à préciser qu’«en aucun cas de telles pratiques ont lieu sur notre parking sécurisé et disposant en permanence d’agents de sécurité. Il s’agit du parking voisin. Le casino Barrière n’est donc impliqué en aucun cas dans ces affaires. Le rapprochement entre le casino et des propos homophobes ne sont pas acceptables.»

 

actu.fr

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Homophobie: Le blogueur boulonnais Criss Pouly sauvagement agressé et séquestré

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Homophobie: Le blogueur boulonnais Criss Pouly sauvagement agressé et séquestré

Dans la nuit du 23 au 24 mai, le blogueur boulonnais aurait été entraîné dans un guet-apens, vicitme de huit bourreaux. Ces derniers l’auraient séquestré durant quatre heures, frappé, insulté, menacé avant de le relâcher sous le coup d’une menace de mort. Le jeune homme de 27 ans fait preuve de courage en résistant

Quatre longues heures cauchemardesques que raconte Criss Pouly : le Boulonnais créateur de Boulogne Life Style, compte plus de 17 000 personnes qui suivent ses vidéos. Une vraie célébrité locale, surtout depuis son très récent passage dans le jeu télévisé Un dîner Presque Parfait.

Le garçon n’a jamais fait part, de manière claire, de son homosexualité. « Mais je ne le cache pas », reconnaît-il. S’il n’en fait pas un combat, il assume. Mais il ne pensait pas un jour être agressé pour ça.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, après une soirée entre amis, il raconte s’être fait alpaguer. Deux individus l’auraient invité à rejoindre leur appartement. Criss se serait alors retrouvé face à huit jeunes inconnus. Selon le récit du blogueur, les jeunes l’auraient insulté, agressé physiquement (violence et menaces sexuelles)… Après quoi, Criss Pouly affirme s’être rendu au commissariat.

Une enquête est en cours, des auditions sont actuellement menées au commissariat de Boulogne-sur-Mer.

lasemainedansleboulonnais.fr

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Lyes, 22 ans, homo à Gennevilliers :«Les crachats, c’est pire que les coups»

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Lyes, 22 ans, homo à Gennevilliers :«Les crachats, c’est pire que les coups»

En cette journée mondiale contre l’homophobie, Lyes, 22 ans, témoigne de sa vie d’homo dans la cité. Entre insultes et agressions.

« Pédé », « tapette », « pédale »… et bien pire la plupart du temps. Il y a un an et demi, Lyes Alouane a révélé son homosexualité, « une question d’amour-propre ». Depuis, les insultes sont quotidiennes et les agressions monnaie courante dans sa petite cité de Gennevilliers.

« Enfin, cela a commencé au collège avec des insultes sur mon côté efféminé, rectifie le jeune homme de 22 ans. Mais là, c’est devenu l’enfer », ajoute celui qui cherche un emploi comme conseiller commercial.

Il y a aussi les agressions, les jets de caillou, les coups, les rendez-vous qui sont en fait des guets-apens. « Les crachats, c’est pire que les coups, assure-t-il. On se sent humilié, rabaissé», poursuit Lyes. Pour rentrer chez lui, où il vit avec sa mère et ses deux sœurs, le jeune homme doit traverser une petite place. « Le même groupe est toujours là. Je refuse de faire un détour, alors ce sont les injures systématiques… »

Son homosexualité, sa mère l’a découvert début 2017. « Cela n’a rien changé pour mon père et ma grande sœur, ma mère a eu du mal à l’accepter mais plus parce qu’elle avait peur pour moi. En fait, elle aurait préféré que le continue à le cacher. Quant à ma petite sœur qui a 19 ans, elle ne m’adresse plus la parole », détaille Lyes.

 

A ses yeux, l’homophobie est omniprésente dans les quartiers. « Il y a le poids de la religion, du quartier, le culte de l’homme viril, macho. Depuis l’enfance on inculque aux enfants que c’est mal, que c’est sale, alors ce ne sont pas les trois heures consacrées à cette question au collège qui vont changer grand-chose », soupire Lyes, qui pointe aussi « l’indifférence » des pouvoirs publics. Il indique avoir déposé cinq plaintes en un an : « Mais j’hésite maintenant. J’ai l’impression d’être pris pour un clown et de ne pas être reconnu comme une victime. Comme si insulter ou agresser un pédé, c’était normal ou pas grave. »

« Typique de ce qui se passe en banlieue »

Le 1er juin prochain, il a rendez-vous avec Patrice Leclerc et Elsa Faucillon, respectivement maire et députée (PCF) de Gennevilliers. « On fera tout ce qu’on peut pour qu’il puisse vivre normalement et en toute liberté à Gennevilliers, promet Patrice Leclerc. Le moins que l’on puisse faire, c’est rappeler publiquement notre opposition à toutes les discriminations dont l’homophobie. On doit aussi voir comment l’aider dans ses démarches comme… le dépôt de plainte ».

« Lyes est un cas d’école, typique de ce qui se passe en banlieue », assène Terrence Katchadourian, de Stop Homophobie. Depuis le début de l’année, l’association a reçu 1 700 appels à l’aide, dont beaucoup viennent de banlieue. « Dans les cités, tout le monde se connaît. Être homosexuel fait de vous une cible et entraîne des provocations », poursuit le militant.

Parfois, Lyes en vient à regretter son coming out. Il regarde autour de lui, son dossier rassemblant ses plaintes sous le bras. « Je veux absolument partir, aller à Paris ou dans une ville où tout le monde se moque que l’on soit homo ou pas, lâche-t-il. Mais je ne veux pas partir avant d’avoir mené ce combat. Il y a d’autres gays dans les cités. Moi je me bats, je suis en première ligne, mais c’est pour tous les autres qui se cachent parce qu’ils ont peur. Il faut un réveil. On dit que l’homophobie recule partout. C’est faux : ce sont les gays qui ont appris à mieux se cacher. »

 

leparisien.fr

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Cameroun: La police arrête 25 personnes soupçonnées d’homosexualité

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Cameroun: La police arrête 25 personnes soupçonnées d’homosexualité

La police camerounaise a arrêté 25 hommes soupçonnées d’homosexualité samedi dernier alors qu’elle effectuait des descentes dans un bar gay-friendly et un cinéma gay à Yaoundé, la capitale. Deux d’entre eux ont été libérés après avoir été interrogés.
Les policiers ont notamment défoncé la porte du Mistral, un cabaret.

Au début, les policiers se sont fait passer pour des clients, plaidant pour être autorisés à entrer malgré les refus du personnel du cabaret. La police a ensuite forcé la porte.. Sept personnes y ont été arrêtées dont une danseuse, un serveur et un agent de sécurité. Ils ont ensuite attaqué un cinéma gay dans la région d’Emombo I Crossroads et y ont arrêté 18 personnes.


Après cela, les 25 personnes ont été emmenées au siège de la police centrale, où elles ont été interrogées toute la nuit. Un policier a révélé par inadvertance l’étendue des interrogatoires dans une conversation avec un représentant de l’avocat des droits LGBT Jathan Ndongo.


En revanche, le commandant de police Parfait Nana a affirmé que seulement deux personnes arrêtées avaient été interrogées cette nuit-là.


Nana a rencontré cinq avocats et militants qui ont convergé vers le poste de police pour demander la libération des détenus: l’avocate Saskia Ditisheim d’Avocats Sans Frontières Suisse, Michel Engama de Camfaids, Jean Jacques Disocke d’Alternatives-Cameroun, Patrick Tonkeu de Humanity First Cameroon et le représentant de la firme de Ndongo.Les 23 autres ont été interrogées. Elles auraient subi des maltraitances pendant deux jours avant d’être libérés lundi sans inculpation.


« Personnellement, je ne juge personne et ne condamne personne en raison de son orientation sexuelle », a indiqué le responsable de la police. Cependant, le Cameroun a des lois à appliquer ».
Pourtant, plusieurs parents sont descendus au commissariat central pour demander la libération de leurs enfants. Les policiers leur ont dit que leurs enfants sont homosexuels et méritent donc leur sort.
L’une des 23 victimes a déclaré: « Malgré les menaces de la police, nous avons gardé notre sang-froid. Nous avons été brutalisés et ensuite nous avons été libérés ».

 


source : https://76crimes.com

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Vingt jours après, Doc Samad raconte son agression "homophobe" depuis l'Europe

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Vingt jours après, Doc Samad raconte son agression "homophobe" depuis l'Europe

Le sexologue Abdessamad Benalla, alias Doc Samad, a quitté le Maroc après avoir été agressé et menacé de mort. Vingt jours après les faits, il raconte.

L'épisode a traumatisé Doc Samad au point qu'il a quitté le pays. Déclarant avoir été agressé et menacé de mort, dans des propos rapportés par nos confrères d’AlYaoum24, Abdessamad Benalla de son vrai nom, a dévoilé sur Instagram une photo de son visage tuméfié.

"C'était il y a vingt jours. Je faisais un live Facebook jusqu'à une heure tardive dans mon cabinet, quand quelqu'un a sonné. Je croyais que c'était un patient, j'ai ouvert la porte. Puis trois individus ont fait irruption avant de me frapper violemment et de prendre la fuite," affirme le sexologue, contacté par Telquel.ma.

"J'ai fait également l'objet d'insultes misogynes et homophobes," nous confie-t-il, précisant que ses agresseurs ont également proféré "des menaces de mort".

"J'ai subi cette violence physique et morale, car je dérange. Il faut le dire, ce que je dis dérange. Parler de sexualité au Maroc n'est pas aussi facile," analyse Doc Samad, qui s’est notamment fait connaître grâce à son émission “On t’écoute” sur Hit Radio.

"Je ne vous cacherai pas que j'ai eu peur" poursuit celui qui s'est envolé vers l'Europe, le lendemain des faits. Il affirme qu’il ne s’agit pas d’un départ définitif, mais ne précise pas pour autant la durée de son exil choisi, ayant besoin de temps pour se reposer et "réfléchir à son avenir professionnel". 

"Tout ce que je sais, c'est que je n'ai jamais abandonné et que je n'abandonnerais jamais. Je suis un Marocain jusqu'à la moelle. Je ne suis pas contre le système ou contre mon pays, mais je suis contre ce qui arrive dans mon système", explique-t-il.  Pour l'heure, Doc Samad nous assure qu'il n'a pas encore déposé une plainte auprès des autorités, bien qu'il y pense "constamment". 

/telquel.ma/

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Agression homophobe à Marseille : la victime témoigne

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Agression homophobe à Marseille : la victime témoigne

Gaby, 25 ans, a été agressé par cinq jeunes gens mercredi à la sortie du métro des Chartreux. Ce jeune homosexuel est encore sous le choc, et décide de témoigner pour dénoncer "l'acte intolérable" dont il a été victime.

"J'ai 25 ans, je fais tout pour être heureux dans la vie. Je suis gentil avec tout le monde... Je ne mérite pas ça..."
Gaby a été battu par des individus à sa sortie du métro de la station des Chartreux, mercredi dernier. La motivation homophobe semble évidente.

Il a entendu l'un des agresseurs crier aux autres : "tu vois pas que c'est un pédé !".


Gaby allait faire des courses et remontait du métro par les escalators, lorsqu' un "type, entre 23 et 27 ans, m'a rattrapé par le sac. Je ne comprenais rien à ce qu'il me disait. Ce qui est sûr, c'est que c'était un faux prétexte", raconte la victime. 


Une dame témoin de la scène, conseille à Gaby de ne pas s'arrêter. 


"Alors que je m'éloignais dans le boulevard d'Arras, ils m'ont rattrapé.

Cette fois, ils étaient cinq et m'ont roué de coups. C'était un enfer, un cauchemar...

Ils ont pris mon sac avant de repartir, avec tous mes papiers...".
 

Deux agressions en quatre mois

"Je suis encore sous le choc", raconte Gaby, encore tuméfié. Il souffre de douleurs au visage et au dos. Le médecin qui l'a examiné a conclu à deux jours d'Incapacité temporaire de travail.
"Je ne mérite pas ça, répète-t-il. Je suis sociable avec tout le monde, j'ai la joie de vivre. Cet acte est intolérable.

Je me demande ce qui peut motiver ces personnes pour en arriver à une telle violence.

Son homosexualité, Gaby dit l'assumer pleinement : "il ne faut pas avoir honte de ce que l'on est".


Avant d'être un homosexuel, je suis avant tout un humain. Ce genre d'acte est intolérable. Il menace la sécurité de tous les gens", poursuit la victime. Gaby a trouvé un réconfort auprès de sa famille et des amis proches.
Il y a quatre mois, Gaby avait échappé au jet d'une bouteille en verre. Mais il n'avait pas porté plainte. Cette fois-ci il l'a fait.


Une enquête est en cours. Les images de vidéosurveillance ont été demandées par la police. 

.francetvinfo.fr

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Maison d’arrêt de Troyes : Torturé par ses codétenus pour avoir consulté un site gay sur un téléphone portable

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Maison d’arrêt de Troyes : Torturé par ses codétenus pour avoir consulté un site gay sur un téléphone portable

Condamné il y a quelques semaines pour avoir servi de mule, un jeune homme de 24 ans, d'origine guyanaise, a vécu l'horreur dans l'intimité de sa cellule de la maison d’arrêt de Troyes (Aube). Toute « une nuit de violences et d'humiliations », attaché à une chaise, « pour une orientation sexuelle supposée », écrit l’Est éclair, dans son édition du 4 mai.

« Simulacre d’égorgement, crâne et sourcils rasés, ingestion d’excrément, tympan perforé par un stylo, coups multiples », la victime avait eu l'audace de consulter un site gay, en toute discrétion mais sur le téléphone d'un des bourreaux, qui s'en est aperçu.

Le jeune a écopé de neuf jours d'ITT. Mais il a eu le courage d'en parler à un surveillant. La scène a également été filmée et diffusée sur internet. Les agresseurs, deux jeunes de 19 ans et un troisième âgé de 27 ans, ont été mis en examen, vendredi soir, pour actes de torture et de barbarie aggravée, et transférés vers trois établissements pénitentiaires différents, Strasbourg, Epinal et Chaumont.

 

.lest-eclair.fr/

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Agression homophobe à Poitiers : deux militants d'AIDES molestés lors d'une campagne de prévention

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Agression homophobe à Poitiers : deux militants d'AIDES molestés lors d'une campagne de prévention

Deux militants de l'association AIDES ont été agressés à Poitiers alors qu'ils menaient une campagne de prévention sur un stand boulevard Chasseigne, samedi 21 avril. L'association, qui lutte contre les maladies sexuellement transmissibles, a déposé plainte.

Les insultes ne laissent guère de doute sur les motivations homophobes des individus. Des injures comme "Sale pédé, on va te faire la peau" ou encore "baisse les yeux j’aime pas la façon dont tu me regardes!" ont fusé à l'encontre des deux militants de l'association AIDES, samedi 21 avril à Poitiers alors qu'ils tenaient un stand de prévention sur le boulevard Chasseigne, en bord de Clain.

L'agression s'est produite alors que les deux militants de la branche poitevine de l'association, engagée dans la lutte contre des maladies sexuellement transmissibles, démontaient leur stand en fin de journée. Les deux victimes ont alors été rouées de coups par deux individus, ont été insultées puis on subi une tentative de racket. Suite à leur agression, les deux militants "sont choqués mais en bonne santé", indique AIDES.
 

Un acte d'une "affligeante banalité"

Les auteurs des coups cherchaient visiblement à chasser les militants de leur lieu d'action. Le stand d'AIDES s'était placé boulevard Chasseigne, endroit réputé pour les rencontres entre hommes homosexuels, afin de mener une campagne de prévention vers cette population particulièrement vulnérable au VIH (virus responsable du Sida).

L'association a aussitôt déposé plainte. Par la voix de leur porte-parole de Poitiers, elle condamne un acte d'une "affligeante banalité". "Cette homophobie assumée, encore en vigueur dans une partie non négligeable de la société, pousse des milliers de gays, lesbiennes, bi ou trans à la clandestinité, brise leur confiance en eux et nuit à leur capacité à prendre soin de leur santé," estime Angelo De Jesus Lucas. AIDES engage toute personne victime de faits similaires à déposer plainte, "afin que la peur change de camp".

 

france3-regions.francetvinfo.fr

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Nîmes : 2 jeunes condamnés pour agression homophobe suivie de mort en 2017 à Pont-Saint-Esprit

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Nîmes : 2 jeunes condamnés pour agression homophobe suivie de mort en 2017 à Pont-Saint-Esprit

2 jeunes Gardois étaient jugés par le tribunal correctionnel de Nîmes pour violences volontaires en raison de l'orientation sexuelle des victimes. Le 8 juin 2017, ils ont agressé et frappé un couple d'homosexuels à Pont-Saint-Esprit. L'un d'eux est décédé d'une crise cardiaque, un mois après.

Marc Gibelin n'est plus que l'ombre de lui-même. Il était seul ce mercredi au tribunal correctionnel de Nîmes face à ses agresseurs présumés. 2 jeunes Gardois qui nient le caractère homophobe de l'agression.

Les 2 hommes ont finalement été condamnés à 6 mois de prison ferme pour l'un et 5 mois de prison avec sursis pour l'autre.

 

Agression homophobe ou pas, à Pont-Saint-Esprit, le 8 juin 2017 ?


Il y a près d'un an, avec son mari, Marc a été violemment agressé par une bande de jeunes à Pont-Saint-Esprit à cause selon lui de leur homosexualité. Son mari, traumatisé, est décédé d'une crise cardiaque un mois près les faits.

Les agresseurs, deux jeunes hommes de 20 et 23 ans reconnaissent les coups portés mais pas le caractère homophobe de l'agression.

Pour le collectif Idaho, mouvement d'aide aux victimes d'actes homophobes, partie civile et qui soutient Marc Gibelin, la justice doit envoyer des signes forts à 15 jours de la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie qui aura lieu le 17 mai prochain.

 

francetvinfo.fr

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Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

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Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

C’est avec dégoût que Jonatan décrit sa fin de soirée, dans la nuit de samedi à dimanche. Alors qu’il rentrait chez lui avec son compagnon, le couple a été victime d’une agression homophobe, explique-t-il sur Facebook.

Dans la nuit de samedi à dimanche, alors que Jonatan et son compagnon rentraient chez eux, le couple a été victime d’une agression homophobe au niveau de la Bourse à Bruxelles, relate Jonatan dans un message Facebook

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

«  Nous passons face à la Bourse, traversons le boulevard toujours main dans la main, et, dans le trottoir, un autre groupe d’adolescents traîne, nous regardent, nous sifflent dessus. Nous continuons obstinés notre chemin et cinq garçons du groupe en question nous suivent au long de la rue Paul Devaux (qui amène à la rue Sainte-Catherine), nous insultant, nous posant des questions ignobles sur notre intimité sexuelle, nous intimidant  », explique-t-il.

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

Le couple a tenté tant bien que mal de raisonner ce groupe d’adolescents. Au moins quatre d’entre eux auraient pris à partie le compagnon de Jonatan, le rouant de coups, tandis qu’un cinquième s’en prenait à Jonatan, explique-t-il.

«  Les vérifications sont en cours  », nous explique Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ixelles quant à savoir si les faits étaient connus de la zone.

sudinfo.be

Bruxelles: un couple gay agressé par 5 jeunes place Sainte-Catherine

JE NE M'ADAPTERAI PAS
(versão em português abaixo)

Bruxelles, 2h30 du matin, je rentre à pied à la maison avec mon mari, après la chouette soirée Primavera Queer, organisée par Genres d'à Côté à la Maison Arc-en-ciel.
Nous sommes ivres d'alcool et de joie d'être sortis, du printemps.
Emportés par le bonheur, comme si nos corps avaient oublié de "s'adapter" au fait qu'on quittait la rue du Marché au Charbon, et par conséquent un espace où on peut exister comme un couple sans nous poser des questions, nous avons continué à marcher main dans la main jusqu'à la Bourse.
Il fait assez bon malgré la nuit, et tous à Bruxelles ont soif du bon temps, d'être dehors, de vivre la ville. Plusieurs groupes d'adolescents traînent au piétonnier, rigolent, boivent, fument.
Nous passons face à la Bourse, traversons le boulevard toujours main dans la main, et, dans le trottoir, un autre groupe d'adolescents traîne, nous regardent, nous sifflent dessus. Nous continuons obstinés notre chemin et cinq garçons du groupe en question nous suivent au long de la rue Paul Devaux (qui amène à la rue Sainte-Catherine), nous insultant, nous posant des questions ignobles sur notre intimité sexuelle, nous intimidant. Ils sont tous maigres et idiots, ayant l'air d'avoir à peine 18 ans.

Clément s'arrête, essaie de dialoguer, j'ai peur, j'ai juste envie de partir avec lui, d'être chez moi. Ils l'entourent, Clément repousse les deux qui s'énervaient le plus, je leur crie dessus qu'ils nous laissent en paix, ils nous haïssent, ils nous n'écoutent pas.

Je prends la main de mon mari en disant "adieu" plusieurs fois aux petits cons, voulant juste qu'on sorte de cette situation, qu'on disparaisse. Ils font semblant de partir, on poursuit notre chemin, quand l'un d'entre eux donne deux coups de poing sur la nuque de Clément par derrière son dos et ils partent tous en courant.

La colère me monte, je me sens impuissant, je me sens faible, je suis envahi par la haine, je suis indigné, je fais une erreur : je leur crie "connards" plusieurs fois, avec toutes mes forces. Ils reviennent en courant, on est pris de surprise, on est deux, ils sont cinq, quatre se mettent lâchement à agresser Clément, deux par derrière et deux par avant, ils lui donnent des coups de poings répétés dans la nuque, il tombe, se relève, les pousse. Pendant toute cette horreur, je me faisais agresser par le cinquième, ne voyant même pas ce que subissait mon amour.

Deux autres garçons interviennent et leur disent d'arrêter. 
Ils partent.

Nous sommes dépenaillés, hagards. Nous reprenons notre chemin. Arrivés à la place Sainte-Catherine, une voix nous appelle : c'est une fille de leur groupe qui a assisté à la scène en restant en retrait. Elle nous ramène des papiers que nous avons perdus dans la bagarre, nous dit qu'elle est mal à l'aise, qu'elle n'est pas d'accord avec les relations comme la nôtre mais qu'elle trouve injuste qu'on se fasse taper pour ça. Clément lui répond que c'est nous qui avons raison, qu'on ne s'intéresse pas à ce qui se passe dans son lit et qu'on aimerait que ce soit réciproque. Je vois les autres de loin qui attendent, j'attrape le bras de Clément et nous partons.

Je me hais de "les avoir provoqués".

Mais je hais surtout la société qui produit ces petits cons.

De tout l'orage psychologique qui me tourmente, je n'arrive à formuler qu'une chose:

Je ne m'adapterai pas à cette société malade, à cette misère morale et spirituelle, où tenir la main de quelqu'un constitue un objet de haine et agression.

Je mourrai si des malheureux comme ceux d'hier m'imposent la mort, mais je mourrai main dans la main avec mon amour.

NÃO VOU ME ADAPTAR

Bruxelas, 2h30 da manhã, volto para casa à pé com meu marido, depois de passar uma noite super agradável no bairro gay.
Estamos embriagados de álcool e alegria pela primavera que começa por aqui.
Levados pela felicidade, como se nossos corpos tivessem esquecido de se "adaptar" ao fato de que saíamos do bairro gay, e, portanto, de um espaço onde podemos existir como um casal sem qualquer preocupação, continuamos a caminhar de mãos dadas até a Bolsa de Valores (coração do centro da cidade).
A temperatura é doce apesar da madrugada, e todos em Bruxelas estão eufóricos pelo bom tempo, por estar do lado de fora, por viver a cidade após um longo inverno.

Vários grupos de adolescentes se encontram em frente à Bolsa e ao longo da avenida, riem, bebem, fumam.
Passamos em frente à Bolsa, cruzamos a avenida e, na calçada, um grupo de adolescentes parado, nos olha, assobia. Continuamos nosso caminho determinados e de mãos dadas, quando cinco garotos desse grupo nos seguem por toda a rua onde tínhamos virado, nos insultando, nos fazendo perguntas escrotas sobre nossa intimidade sexual, nos intimidando. Eles são todos magros e idiotas, aparentando não ter nem mesmo 18 anos.

Clément pára, tenta dialogar, eu receio, só quero ir embora dali com ele, estar em casa. Eles cercam Clément, que empurra os dois mais irritadinhos, eu grito com eles que nos deixem em paz, eles nos odeiam, eles não escutam.

Pego Clément pela mão dizendo "adeus" aos pequenos idiotas, querendo apenas sair dessa situação, desaparecer. Eles fingem ir embora, nós continuamos o nosso caminho, um deles dá dois socos na nuca do Clément pelas costas e todos fogem, voltando para o início da rua.

Continuamos nosso caminho, mas a raiva me sobe a garganta, me sinto impotente, me sinto fraco, sou tomado pelo ódio e, indignado, cometo um erro: Eu grito "idiotas", em francês, várias vezes, com toda a minha força. Eles voltam correndo e nos pegam de surpresa, nós somos dois, eles são cinco, quatro começam a agredir Clement, dois atrás e dois na frente, lhe dão socos na nuca, ele cai, ele se levanta, ele consegue empurra-los. Durante todo esse horror, eu estava sendo atacado pelo quinto, nem vendo o que meu amor estava sofrendo.

Dois outros do grupo vêm até nós e dizem para eles pararem.
Eles vão embora.

Minutos depois, já distantes, uma voz nos chama: uma menina do grupo que nos havia agredido vem nos devolver revistas que Clément tinha deixado cair no meio da confusão. Ela nos diz, "não concordo com relações como a de vocês, mas também não concordo que vocês sejam agredidos por isso", ao que Clément responde, "nessa história toda, somos nós que temos razão, não nos interessa o que vocês fazem na cama e gostaríamos que isso fosse recíproco". Eu avisto os outros na esquina, puxo Clément pelo braço e nós vamos embora.

Eu me odeio por ter "provocado" eles.

Mas eu odeio sobretudo a sociedade que produz esses pequenos idiotas.

De toda a tempestade psicológica que me atormenta até agora, só consigo formular uma coisa:

Eu não me adaptarei a essa sociedade doente, a essa miséria moral e espiritual, onde andar de mão dada com alguém é um motivo de ódio e agressão.

Eu vou morrer se infelizes como os de ontem me impuserem a morte, mas eu vou morrer de mãos dadas com o meu amor.

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