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Articles avec #agression tag

Tchétchénie Pour la première fois, nous voyons l'intérieur d'une prison où les hommes homosexuels auraient été torturés

Publié le par justin

Tchétchénie Pour la première fois, nous voyons l'intérieur d'une prison où les hommes homosexuels auraient été torturés

Les films dans le camp de concentration de Tchétchénie où les hommes homosexuels ont déclaré être emprisonnés, affamés et torturés ont été révélés.

La prison d'Argun, un camp militaire abandonné en Tchétchénie, était la base d'attaques répandues répandues contre les homosexuels dans la région autonome russe.

Les autorités régionales ont accordé à Vice News l'autorisation de filmer à l'intérieur pour démontrer leur innocence après l'examen minutieux du reste du monde suite aux rapports.

La vidéo a présenté des entretiens avec l'une des victimes présumées, qui a confirmé directement qu'il a reconnu le bâtiment de la prison comme le lieu où il a été torturé.

Ayub Kataev, chef du ministère de l'Intérieur pour Argun et directeur de la prison, est également interviewé.

Tchétchénie Pour la première fois, nous voyons l'intérieur d'une prison où les hommes homosexuels auraient été torturés

«L'entretien avec Kataev montre clairement l'ampleur de l'homophobie en Tchétchénie»

Notamment, Kataev a rejeté à plusieurs reprises des questions concernant son implication dans la torture des homosexuels.

«Imaginez s'il y a des homosexuels ... est-ce que nous, les Tchétchènes, communiquons avec eux? Mes officiers ne voulaient même pas toucher de telles personnes - si elles existent - et encore moins de les tuer ou de les torturer », a-t-il affirmé.

Human Rights Watch a confirmé que le site est l'une des installations au centre de leurs enquêtes où une grande partie de l'abus a eu lieu.

Kheda Saratova, commissaire aux droits de l'homme en Tchétchénie et conseillère gouvernementale, a rejeté les nouvelles mondiales selon lesquelles la torture a eu lieu dans la république. Il dit que ceux qui font les accusations sont «déterminés à garder la Tchétchénie en feu».

Bien qu'ils puissent fonctionner librement, les journalistes ont été étroitement surveillés partout avec des fonctionnaires communiquant constamment leur lieu de déplacement au cours du tournage.

Tchétchénie Pour la première fois, nous voyons l'intérieur d'une prison où les hommes homosexuels auraient été torturés

Répondant aux images, Heather McGill, chercheur en Russie d'Amnesty International, a déclaré: «L'entretien avec Ayub Kataev montre clairement l'ampleur de l'homophobie en Tchétchénie. Il fait écho aux dénégations que nous avons entendues de tous les niveaux des autorités tchétchènes - qu'il n'y a pas de gens homosexuels en Tchétchénie,

Malheureusement, ni l'utilisation de la torture ni les centres de détention secrets ne sont nouveaux en Tchétchénie. Il est impératif que les personnes à risque en Tchétchénie puissent accéder à des procédures d'asile efficaces dans d'autres pays. Jusqu'à présent, seulement une poignée de pays ont offert l'asile aux hommes homosexuels qui fuient les violations des droits de l'homme en Tchétchénie.

Regardez la vidéo ici:


 

C.L.

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ESPAGNE MOUVEMENT DE PANIQUE À LA PRIDE DE MURCIE

Publié le par justin

ESPAGNE MOUVEMENT DE PANIQUE À LA PRIDE DE MURCIE

Une Marche des fiertés qui rassemblait plusieurs centaines de personnes a été attaquée par un groupe de néonazis, samedi. Un incident prévisible, qui suscite les critiques envers les autorités

 

Plusieurs associations LGBT et partis de gauche à Murcie ont appelé à la démission du responsable de la Délégation du gouvernement après des incidents qui ont éclaté en marge de la Gay Pride locale, samedi.

Les autorités avaient autorisé le rassemblement simultané d’un groupe d’extrême droite. Lo Nuestro entendait défendre une opération controversée de «distribution de nourriture seulement pour les Espagnols». Initialement prévue à proximité du parcours de la Pride, la protestation avait été déplacée dans un parc éloigné du centre-ville. Ce qui n’a pas empêché un groupe de néonazis munis de drapeaux espagnols de venir semer la pagaille dans la Marche des fiertés, notamment en jetant des barrières sur la chaussée. «Ils ont frappé plusieurs personnes et déclenchant un mouvement de panique», a raconté un porte-parole du collectif LGBT No te prives. Des images des médias locaux montrent des participants à la Pride courir dans les rues.

 

ÉNERGUMÈNES
La confrontation n’a fait aucun blessé sérieux et n’aurait donné lieu à aucune arrestation, mais elle a été perçue comme un signe inquiétant de la désinvolture des autorités face à la menace de l’extrême droite. Avant la marche, la municipalité elle-même s’était inquiétée auprès de la Délégation du gouvernement sur de possibles affrontements. «Il est préoccupant qu’en 2017, quarante ans après la première manifestation de fierté après la dictature franquiste, on doive assister au spectacle d’une Pride sabotée par des énergumènes d’extrême droite», écrit le site
Dos Manzanas.

Comble de l’absurde: plusieurs participants à la Pride, dont un élu local, ont écopé d’une amende après que la police est intervenue: ils n’avaient pas sur eux leurs papiers d’identité. Dans un communiqué, les forces de l’ordre ont d’ailleurs décrit l’incident comme une banale bagarre entre néonazis et «militants de gauche radicale».

 

http://360.ch/

 

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Le parlement australien a finalement décidé de prendre des mesures contre la Tchétchénie pour sa persécution continue envers les homosexuels.

Publié le par justin

Le parlement australien a finalement décidé de prendre des mesures contre la Tchétchénie pour sa persécution continue envers les homosexuels.

Les avocats souhaitent également que le gouvernement commence à accepter des réfugiés en Tchétchénie

 

Deux sénateurs ouvertement LGBTI des deux principaux partis - le Dean Smith du Parti libéral et le Penny Wong du travail - ont proposé une motion pour que le gouvernement prenne une action plus grande sur la situation.

Il a été révélé en avril que le gouvernement tchétchène a rassemblé des hommes homosexuels dans des camps de concentration, les torturant et les tuant depuis décembre de l'année dernière.

La motion d'aujourd'hui a soutenu la campagne gratuite et égale de l'ONU, une campagne mondiale d'éducation publique qui sensibilise la population à la violence et à la discrimination homophobes et transphobes et favorise un plus grand respect des droits des personnes LGBTI à l'échelle mondiale.

La motion "salue également que ces préoccupations ont été soulevées par le gouvernement australien en six occasions distinctes directement avec le gouvernement russe".

La motion ne vient qu'un mois après qu'une motion similaire proposée par la sénatrice Janvier Rice ait été rejetée.

L'organisation de plaidoyer LGBTI, Just.equal, s'est félicitée de la motion.

"Just.equal a appelé à une action plus forte du gouvernement australien depuis l'apparition de nouvelles de la persécution anti-LGBTI en Tchétchénie", a déclaré son porte-parole Rodney Croome.

«Nous sommes sortis, le Sénat a rejoint notre appel, mais il faut faire plus, y compris une déclaration du gouvernement australien selon laquelle il acceptera les réfugiés LGBTI de la Tchétchénie, comme une déclaration récente du gouvernement allemand.

"Nous aimerions également que le Premier ministre fasse une déclaration publique condamnant les actions des autorités tchétchènes et appelant le gouvernement russe à intervenir et à arrêter la persécution".

Une pétition a été formée pour exhorter le Premier ministre australien Malcolm Turnbull à faire d'avantage pour aider les hommes en Tchétchénie.

 

C.L.

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RODEZ : Agression sexuelle en réunion : quatre jeunes «élevés à la pornographie»

Publié le par justin

RODEZ : Agression sexuelle en réunion : quatre jeunes «élevés à la pornographie»
Rodez (12)
 
Ils ont tous les quatre 20 ans et comparaissent pour une agression sexuelle en réunion, enregistrement et diffusions d'images portant à l'atteinte d'une personne. En clair, quatre jeunes hommes ont «profité» de la petite amie de l'un entre eux, au domicile de ce dernier, sur fond d'alcool et de cannabis. Des jeunes gens en phase avec les réseaux sociaux puisqu'ils ont enregistré des images sur leur téléphone portable pour les diffuser ensuite par MMS et sur Snapchat.
 
Lydie*, la victime de leur âge, fragilisée par une rupture sentimentale récente, vulnérable, «cherche du réconfort sur un site de rencontre». Il est vrai que R. est un beau jeune homme, elle tombe vite sous son charme, et leurs trois rencontres se terminent par un rapport sexuel. Dans l'expertise psychiatrique ultérieure du jeune homme, apparaît «une absence d'empathie», qui explique sans doute qu'il ne voit en elle qu'une femme objet, objet sexuel, bref «un plan cul».
 
Fouet
Le soir du 24 février 2015, quand il la convie à venir chez lui avec une copine parce que son copain G. est seul, a-t-il déjà l'idée d'une soirée débridée ? Sans doute. Elle s'y rend seule et sans méfiance, mais d'entrée, elle qui ne boit jamais, se voit proposer un whisky coca sinon «je te casse les dents. Je dis souvent ça, c'est une expression» indique R. Ils commencent à s'amuser, à la fouetter sur les fesses avec le bâton du chat. On lui demande des fellations. Rapidement on la défie de boire une deuxième boisson alcoolisée cul sec. Elle fait ce que R. lui demande car elle l'aime. Et c'est le malaise, elle tremble, elle vomit, se trouve mal. R. ne trouve rien de mieux que de la déshabiller, l'allonger dans la baignoire et lui bander les yeux avec un tee-shirt. Elle devient «une proie facile». Les deux garçons appellent deux autres copains car ils s'ennuient un peu dans l'appartement, il faut songer à se divertir. Tout ce qu'elle subira ce sera d'ailleurs «pour rigoler» répétera R. Des rires que l'on entend même, hier, à la barre du tribunal, où l'un d'entre eux réprime presque un fou rire. «C'est nerveux» s'empresse de dire son avocate. Alors que la jeune fille gît semi-inconsciente au fond de la baignoire, les flashs crépitent. Des photos ou des vidéos sont prises et aussitôt diffusées. Elle est ensuite transportée dans une chambre où elle subit des fessées, à nouveau le fouet. Ils la pelotent. Elle sent des mains sur ses seins, son sexe. R. a un rapport sexuel avec elle et dit aux autres que ça va «tourner». Elle tente de les repousser à coups de pied. Alors B. la tire par un pied dans l'appartement. Ce dernier, écrase même sa cigarette sur elle. «Je l'ai cramé», se vante-t-il. Tout ça est commenté via des textos orduriers et vulgaires dont on retrouvera les traces sur leurs portables. Certains destinataires s'en émeuvent lorsqu'ils les reçoivent et se demandent même si «elle est morte ?». Cette dernière trouve la force de s'enfermer dans la salle de bains où elle casse un miroir. R., son soi-disant petit ami qui ne l'a jamais défendu, lui dit alors de «dégager». «Vous êtes plus attaché aux objets qu'aux personnes», relève le président du tribunal, Denis Goumont. Pour les prévenus, la fautive c'est Lydie, décrite comme «la chaudasse». En revanche, elle, a eu l'impression d'être tombée dans un traquenard. Et hier, elle a eu le courage d'assister à l'audience du tribunal bien qu'elle ait déjà subi de nombreuses confrontations avec les prévenus qui, curieusement, semblaient frappés d'amnésie. Maître élian Gaudy, avocat de Lydie la décrit victime de nombreux syndromes post-traumatiques. Elle-même dit qu'on a «mangé (sa) vie». Quand ils apprendront le lendemain qu'elle porte plainte, R. la menacera et des connaissances tenteront de l'intimider. «Intolérable, inadmissible».
 
Le procureur de la République a requis des peines allant de 8 à 15 mois de prison avec sursis car «vous ne réalisez pas, vous n'assumez pas, vous avez juste des regrets de circonstance». Maître Gaudy a demandé qu'au travers de sa décision, «le tribunal l'aide à porter sa croix». Le jugement a été mis en délibéré au 5 juillet.
 
* prénom changé
 
ladepeche.fr

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Gard : l'homophobie, motif d'une violente agression à Pont-Saint-Esprit ?

Publié le par justin

Gard : l'homophobie, motif d'une violente agression à Pont-Saint-Esprit ?

Un groupe violent a attaqué deux hommes qui se promenaient aux abords de la chapelle des Pénitents.

Que s'est-il passé jeudi soir, vers 20 heures aux abords de la chapelle des Pénitents à Pont-Saint-Esprit ? Alors qu'ils se promenaient en ville, le Spiripontain Marc Gibelin et son époux, accompagnés de leur chien, ont été pris à parti par un groupe d'individus. “Ces gens se sont approchés de nous, comme une meute, et ont commencé à nous insulter en nous traitant de tous les noms”, explique Marc Gibelin, encore sous le choc. Une agression qui pour les victimes, revait un caractère homophobe.

 
 

“En quelques secondes, le ton est monté à notre encontre et les coups ont plu”, dit-il. Sur la place, devant la chapelle des Pénitents, la scène est visible des passants. Au même moment, un agent de sécurité posté devant la chapelle, voit la situation et se précipite sur le groupe d'assaillants.

“Cet homme nous a, mon époux et moi, littéralement exfiltré de la place pour nous mettre à l'abri dans le hall de la chapelle”, confie Marc Gibelin. “Il nous a sauvés”, lâche-t-il. “C'est une agression d'une lâcheté et d'une bêtise sans nom ! Surtout sous les caméras de vidésurveillance de la ville”, dit-il.

Le nez cassé et l'os frontal fêlé

Très rapidement, des policiers municipaux sont intervenus, ainsi que la gendarmerie de Pont-Saint-Esprit. Lors de l'interpellation, l'un des policiers municipal a été blessé.

Alertés, les sapeurs-pompiers sont intervenus afin de porter secours aux blessés. Une agression qui a laissé de lourdes traces. “Le médecin m'a diagnostiqué une fracture du nez, une arcade ouverte et un os frontal fêlé”, assure Marc Gibelin. À la suite de ces faits, le Spiripontain a porté plainte auprès de la gendarmerie de Pont-Saint-Esprit.

 

“Une enquête de gendarmerie est en cours”, nous a confirmé le chef d'escadron Daziano-Leclercq, commandant la compagnie de gendarmerie de Bagnols-sur-Cèze. “Pour ma part, je ne lâcherais rien ! J'irais jusqu'au bout du bout dans cette affaire. Je ne veux pas en rester là”, assène Marc Gibelin.

midilibre.fr

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Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

Publié le par justin

Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

T Nhaveen a été attaqué par un gang à l'extérieur d'un fast food près d'une mosquée à Gelugor, une banlieue sud de George Town à Penang.

L'ado était en train de terminer son travail dans un centre commercial vendredi (il allait à Kuala Lumpur pour le collège le lendemain.

En route vers le fast food à l'extérieur de la mosquée Taman Tun Sardon avec ca meilleure amie de Previin, il a vu deux anciens homophobes.

Désireux de le tourmenter, ils ont téléphoné à leurs amis et six autres jeunes hommes sont arrivés sur des motos.

Huit ont alors commencé à battre Nhaveen et Previin avec des casques.

L'un des assaillants a forcé Nhaveen dans un parc voisin.

Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

A ce moment, Previin, âgé de 19 ans, a pu échapper et informer son oncle de l'attaque. Ses pommettes étaient écrasées.

À 2 heures du matin, Free Malaysia Today rapporte qu'un frère de l'un des attaquants a pris inconsciemment Nhaveen à Penang Hospital.

Les médecins l'ont traité pour de graves blessures à la tête et une blessure sur l'aine qui supprime le sang. Son anus a été déchiré, probablement en raison de l'insertion d'un objet émoussé à l'intérieur.

Il a ensuite été placé dans le quartier neurologique de l'unité de soins intensifs de l'hôpital.

Sa famille a été informée qu'il avait été violé, qu'il y avait des blessures à ses parties privées et des marques de brûlure sur le dos.

Cinq personnes, âgées de 16 à 18 ans, détenues

Cinq jeunes, âgés de 16 et 18 ans, ont été détenus pour des «émeutes». Ils auraient admis être impliqués dans l'incident.

Nhaveen allait aller au collège pour étudier la composition musicale.

Sa tante a déclaré: «Il aime la musique ... Nhaveen est si amical et jovial. Je lui ai parlé la semaine dernière et il voulait venir chez moi pour curry au poulet.

"Mais en regardant la façon dont il est maintenant, je ne sais pas s'il va revenir du tout".

Nhaveen a été laissé pour mort cérébral a causes de ces  homophobes

C.L.

Un adolescent battu pour être “trop efféminé” meurt des suites de ses blessures

Cinq suspects âgé de 16 à 18 ans ont été arrêtés dans ce qui est maintenant considéré comme un meurtre.

Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

Encore un adolescent décédé après s’être fait tabassé et violé par des jeunes qui le harcelaient depuis déjà quelques temps car il était trop efféminé.

T. Nhaveen, 18 ans, est mort jeudi 15 juin dans l’après midi, cinq jours après avoir été trouvé inconscient dans un champs à George Town, en Malaisie, selon The Straits Time

L’horrible attaque s’est produite lorsque le jeune homme rentrait chez lui avec un ami samedi matin : un groupe de jeunes qu’il connaissait s’est jeté sur lui. S’en est suivi un déchaînement de violence.

T. Nhaveen fut tabassé si violemment qu’il a souffert d’hémorragies internes dans le crâne.
Mais la violence ne s’est pas arrêté à un seul passage à tabac : le jeune homme a aussi été brûlé dans le dos et sodomisé avec divers objets encore non identifiés.

Suite à cette agression à la violence décuplée, T. Nhaveen fut transporté à l’hôpital le plus proche, où il est tombé dans un profond coma et fut diagnostiqué en état de mort cérébrale.

Son ami qui était avec lui lors de l’attaque a aussi était amené à l’hôpital, suite à de multiples coups reçus, notamment au visage. Après s’être fait opéré de l’oeil droit, son état semble s’être stabilisé, selon The Straits Time. 

Les funérailles de T. Nhaveen se sont déroulées ce vendredi à George Town : des centaines de personnes sont venues déposer des bouquets auprès du cercueil.

D. Shanti, la mère du jeune homme décédé, a déclaré à la presse locale : “Mon fils est mort. Ne laissez plus cela arriver aux enfants de qui que ce soit.”

Cinq suspects liés à cette terrible agression ont donc été arrêtés.

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Hommage a Orlando La police arrête le prédicateur homophobe en train de crier: «Tous les homos brûleront en enfer"

Publié le par justin

Hommage a Orlando La police arrête le prédicateur homophobe en train de crier: «Tous les homos brûleront en enfer"

Un manifestant homophobe a été arrêté à l'extérieur du club homosexuel Pulse lors de l'anniversaire de la tuerie  d'Orlando.

L'été dernier, 49 hommes et femmes qui étaient allés faire la fête lors de la soirée latine du lieu ont été assassinés par un homme armé.

Alors que les personnes en deuil se réunissaient pour commémorer l'anniversaire des fusillades le 12 juin, trois manifestants ont manifesté des signes homophobes et ont crié une rhétorique religieuse extrême.

«Avertissement: tous les homos brûleront comme des pd dans l'enfer», était un signe, y compris une autre lecture: «Sin = Death».

 

De nombreuses familles de victimes se sont réunies pour regarder les services, le concert commémoratif et une veillée.

Un manifestant homophobe a été arrêté juste à l'extérieur de la discothèque Pulse.

Les vidéos des médias sociaux montrent que les foules applaudissent alors que la police a menotté le protestataire et l'a amené au sol.

Sur la scène, le maire d'Orlando, Buddy Dyer, a déclaré: "Nous ne sommes pas là pour revivre l'horreur de ce jour".

 

Au mémorial d'hier, 49 cloches d'église ont été représentées par les 49 personnes qui ont perdu leur vie à Pulse.

C.L.

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Rencontre avec un homme gay camerounais qui a été tellement torturé qu'il ne peut plus avoir des rapports sexuels

Publié le par justin

Rencontre avec un homme gay camerounais qui a été tellement torturé qu'il ne peut plus avoir des rapports sexuels

Arrêté et torturé pour être gay, il se bat pour la liberté

Un garçon de 22 ans était assis dans un bar au Cameroun lorsqu'il a été arrêté. La police ne le cherchait pas, il n'avait rien fait de mal, ils cherchaient un homme homosexuel qu'ils pouvaient torturer.

Quand ce jeune homme, que nous appellerons J, a été pris en détention, il a été battu si fort qu'il arrivait plus a respiré.

Ils l'ont brûlé avec des cigarettes sur tout son corps. À un moment donné, les policiers ont attaché un cordon autour de son pénis et l'ont tiré. Il a été traité comme s'il s'agissait d'un «démon maléfique» qui devait être puni. Ils ne se souciaient pas s'il avait survécu ou non.

Ca a duré cinq jours. 

"Il n'est pas facile d'oublier quand vous avez été torturé", a t-il déclaré à Gay Star News, 

Enfant, J avait une enfance normale comme toute autre personne vivant dans un petit village au Cameroun. il y avait une communauté forte.

Il était un adolescent  confiant et ambitieux, .

Mais à l'âge de 15 ans, quand il a réalisé que les pensées sexuel qu'il avait dans sa tête étaient pour les autres hommes, la vie est devenue difficile.

«Au Cameroun, vous ne pouvez pas le dire car sinon vous serez reconnu coupable par la règle de la foule», a déclaré J GSN, à travers un traducteur.

«C'est tout à fait inacceptable. Les gens vont vous violer ou vous battre. Vous serez rejeté. '

Les sentiments se sont développés, et son amitié avec un voisin s'est transformée en quelque chose de plus. Ils se sont embrassés, mais il a été chassé par la mère du garçon.

Bien que cela ait été surtout négligé, il a soulevé des soupçons. J passait beaucoup de temps à manger dans les foyers d'hommes du village, plutôt qu'avec sa propre famille. Il a été considéré comme anormal.

Ensuite, quand il est arrivé à 19 ans et il a refusé de prendre une femme, cela a empiré. Il a été considéré comme étrange, un pèlerin, un «péderast» (un mot utilisé au Cameroun comme un slogan homophobe).

J est allé à la plus grande ville du pays, Douala, espérant qu'il trouverait d'autres comme lui qui étaient considérés comme «anormaux».

Il a découvert la scène souterraine, où de nombreux homosexuels savaient qu'il était plus sûr d'être invisible. Personne n'a utilisé un vrai nom. Vous ne saviez jamais si le gars avec lequel vous parlez était ce qu'ils ont dit qu'ils étaient. Ils pourraient être un flic. Ils pourraient être un chanteur. Ils pourraient vouloir vous blesser.

Tout le monde était suspect. Tout le monde était seul.

C'était pendant ce temps-là, un soir, quand J avait besoin d'un verre. Il est allé à un bar voisin, a commandé et assis.

Lorsque la police a fait une incursion sur le barreau, en cherchant des «pédérastes», les doigts l'ont pointé.

«Je n'étais même pas sur de survivre», dit J en détournant le regard de notre conversation. Lorsqu'on lui a demandé d'expliquer plus sur ce qui s'est passé, il ne pouvait pas. "C'est trop triste".

Des années plus tard, J a développé une relation avec un homme âgé et riche marié. Mais la femme est devenue jalouse et soupçonne J, l'a menacé de le faire arrêté.

Terrifié d'être détenu une fois de plus, il a trouvé son chemin vers le Royaume-Uni en 2010. À l'abri de la torture, peut-être, mais pas à l'abri de ses souvenirs.

La mémoire de J a été confuse après ce qui s'est passé. Les événements de son passé lui venaient comme des rêves brumeux, difficiles à trouver, «coupés» dans sa tête.

«Je ne sais pas comment je me suis retrouvé en Angleterre», a déclaré J. «Il y a eu des gens qui m'ont sauvé, mais je ne sais toujours pas où je vais.

Alors qu'il a rencontré des amis, il ne peut pas sortir. 'La langue est le numéro un. Pauvreté, je n'ai pas d'argent. Surtout, la peur. Et aussi, j'ai perdu le sentiment.

Chaque érection remue des souvenirs douloureux pour J. Il ne pense pas à ses organes génitaux de la même manière qu'il a l'habitude, car ils l'ont tiré par les boules avec une corde rugueuse.

J sait que sa vie s'améliore, après avoir reçu un soutien et un traitement juridiques et émotionnels à Freedom From Torture , la seule organisation britannique qui aide à réhabiliter les survivants de ce tourment.

Et après quatre ans et huit mois de combats si difficiles à croire par le Home Office et le juge, il a reçu officiellement l'asile aujourd'hui (19 juin).

Mais J sait aussi que beaucoup d'hommes homosexuels, comme lui avant sa fuite, vivent encore au Cameroun et risquent d'être torturés ou même tués.

Il croit que le gouvernement camerounais peut changer la situation, introduire des lois et les faire respecter pour s'assurer qu'aucune autre personne LGBTI ne rencontre un destin semblable. Il espère encourager les autres à envoyer des lettres aux fonctionnaires et à modifier.

«Ils doivent savoir que nous ne pouvons pas changer qui nous sommes», a déclaré J. «Je demande aux Camerounais homosexuels d'être forts. Je suis avec eux. Vous devez vous battre, pour continuer, pour le bien de la liberté.

 

 

C.LOUSTAU

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Le frère du roi de Jordanie a reconnu son homosexualité et dénonce la persécution des personnes LGBT dans le pay.

Publié le par justin

Le frère du roi de Jordanie a reconnu son homosexualité et dénonce la persécution des personnes LGBT dans le  pay.

Prince Hashim bin Hussein de Jordania, le plus jeune des deux fils du défunt rey Hussein, a demandé l'asile politique urgent car il  a peur de la torture et de l'exécution sommaire en raison de sont orientation sexuel.Il a demandé a l'ambassade de Norvège qui était le seul légation diplomatique  d'accorder l'asile temporaire et visa

Le frère du roi de Jordanie a reconnu son homosexualité et dénonce la persécution des personnes LGBT dans le  pay.
« Je vis avec cette épée de Damoclès sur la tête tous les jours, je supplie la communauté internationale pour arrêter la crucifixion des couples homosexuels en Jordanie, bien que boire du vin et d'autres péchés interdits par l'islam sont pratiquées librement dans mon pays, (...) par exemple, mon frère, le roi dictateur Sa Majesté Abdallah II ', boire des quantités considérables de meilleur champagne français, mais le sexe gay / lesbienne est illégale et immorale sous la marque. Je suis juste une victime de cette cruelle et intimidant régime de peur et de terreur. Mon frère, le roi est un hypocrite méprisable et il m'a menacé que s'ils ne cessent de mes penchants homosexuels, je vais courir « , a déclaré le prince des réfugiés, cité par l'AFP le rapport d'Amman .
 
 
« Si une plainte de personne - a ajouté le prince Hashim -. Que deux hommes ou deux femmes impliquées dans une affaire, le gouvernement va prendre des sanctions draconiennes contre ces malheureux citoyens La seule exception à ce cas est lorsque votre frère est à moitié assis sur son trône chancelant immergé dans le sang des innocents. Je suis contraint d'épouser une noble dame, mais il n'y avait pas d' amour entre nous. Mon  calleux  frère dans ses fantasmes vides, il pensait que je pouvais priver mes droits de l' homme inaliénables, mais je veux à montrer tous monde les crimes horribles commis contre la communauté LGBT dans mon bien - aimé Jordan, « le prince Hashim.
Le frère du roi de Jordanie a reconnu son homosexualité et dénonce la persécution des personnes LGBT dans le  pay.
Dans un autre pays , membre de la royauté reconnaît son homosexualité serait nouvelles mais pas entraîner aucun danger. Cependant, le prince Hashim bin Hussein un jeune homme (35 ans) réfléchie, beau et bien entretenu, vit en Jordanie et, quelle que soit du fait que votre maison est l' un des palais les plus somptueux du Moyen - Orient , là , la loi criminalise les relations entre même sexe.
 
 
Jusqu'à une date récente, les relations sexuelles consensuelles entre les hommes ne sont pas un crime capital en Jordanie. Mais après un changement dans le code pénal du pays, la personne « active » dans la loi maintenant peut être puni jusqu'à 100 coups de fouet, mais si vous êtes marié, la peine de mort peut être appliquée. La personne « passive » peut être condamné à mort, quel que soit leur état matrimonial. L'interaction sexuelle entre deux femmes est passible de flagellation.
 
 
« En dépit de cette homosexualité interdiction légale barbare est un secret de polichinelle en Jordanie. Mes amis me disent que, depuis 2011 et l'arrivée du printemps arabe, il y a eu une forte augmentation du nombre de couples homosexuels la capitale Amman et d'autres grandes villes, en dépit du fait qu'il ya une politique gouvernementale tolérante envers les personnes LGBT à mi-chemin, mais à mon grand regret, en tant que membre de la famille royale, je suis dans une situation malheureuse. de plus en plus, je vois les couples gais et lesbiennes d'être ouvertement affectueux dans les rues d'Amman et mon cœur est rempli de joie. les personnes transgenres vivent et travaillent ouvertement à travers le Jourdain (en Israël), et récemment j'entendu dire que le gouvernement va même payer l'opération de changement de sexe (SRS) à quiene ce qu'ils veulent « , at-il dit le prince selon le journal libanais Al Diyar.
 
C.L.

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Un an après le massacre dans la boîte de nuit gay le Pulse, Orlando s’est réveillée avec une nouvelle fusillade lundi.

Publié le par justin

Un an après le massacre dans la boîte de nuit gay le Pulse, Orlando s’est réveillée avec une nouvelle fusillade lundi.

Six personnes sont mortes, dont le tireur, dans la zone industrielle du nord-est de la ville. L’entreprise Fiamma, fabricant d’accessoires pour camping-cars, y a été la cible d’un ex-employé qui avait été renvoyé en avril. Il est revenu dans l’entreprise lundi armée d’un pistolet et d’un couteau et a tué plusieurs de ses anciens collègues, trois hommes et une femme, et blessé un cinquième homme, décédé un peu plus tard à l’hôpital. Le tueur s’est suicidé. Sept personnes présentes au moment de l’attaque ont survécu. Selon la police, le tireur n’a aucun lien avec les réseaux terroristes internationaux. Il était néanmoins connu par les services de police pour des délits (possession de marijuana et conduite en état d’ivresse). La police était déjà intervenue dans l’entreprise il y a trois ans pour des violences entre employés impliquant l’homme responsable de la tuerie de lundi

 
.liberation.fr

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Etats-Unis : le harcèlement scolaire anti-LGBTQ a atteint un niveau «sans précédent»

Publié le par justin

Etats-Unis : le harcèlement scolaire anti-LGBTQ a atteint un niveau «sans précédent»

Un rapport fait le bilan de vingt années de recherches sur le harcèlement des élèves homosexuels et transgenres à l’école.

Le 22 septembre 2010, Tyler Clementi, 18 ans, étudiant en première année à l’université du New Jersey, se jette du George Washington Bridge. Son voisin de chambre venait de le filmer en train d’embrasser un autre garçon, par webcam et en direct, non sans en avertir ses amis via un message Twitter : «Mon colocataire m’a demandé la chambre jusqu’à minuit. J’ai allumé la webcam et suis allé chez Molly. C’est là que je l’ai vu en train de peloter un autre mec. Yay.»

Le suicide de Clementi provoque alors l’indignation générale, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé. Le problème du harcèlement scolaire des LGBTQ (lesbiennes, gays, bi, trans, queer) s’installe dans le débat public. Pourtant, sept ans plus tard, la violence contre ces élèves est loin d’avoir disparu des salles de classe. Au contraire, d’aprèsun nouveau rapport de l’institut de recherche américain RTI International, elle a plutôt augmenté aux Etats-Unis, à tel point que l’étude met en garde contre des taux de harcèlement d’un niveau«sans précédent».

Ce rapport inédit, relayé par le site d’information The Daily Beast, se base sur vingt ans de données collectées par différentes études. Malgré le sentiment que la jeunesse est plus ouverte à la question des différentes identités LGBTQ, ces données montrent que le harcèlement à l’égard des homosexuels et transgenres «ne s’est pas amélioré depuis les années 90». Pire, «certaines formes de victimisation, notamment celles qui affectent la jeunesse, se sont en fait empirées», déclare le rapport, qui vise aussi à montrer leur impact sur la vie quotidienne et future des jeunes LGBTQ.

Les «millenials» semblent pourtant plus ouverts

Tasseli McKay, une des auteurs du rapport interviewée par le Daily Beast, explique qu’ils sont «deux à trois fois plus susceptibles que leurs pairs d’être agressés physiquement ou menacés à l’école». Le site américain cite d’ailleurs plusieurs études qui confirment ses dires. L’une d’entre elles datant de 2014 montre par exemple que 81 % des jeunes trans ont été harcelés sexuellement à l’école, de même que 72 % des élèves lesbiennes. D’après une autre étude de 2016, ces traitements commencent dès le plus jeune âge avec 22 % d’élèves trans qui affirment avoir été harcelés à cause de leur identité dès la fin du collège.

Pourtant, dans de nombreux sondages, les jeunes «millennials» apparaissent aussi plus ouverts que par le passé sur la question du genre. A titre d’exemple, on apprenait dans une enquête de 2015 menée par le site d’information Fusion que 50 % d’entre eux n’envisageaient pas la définition du genre comme une stricte opposition hommes-femmes. Les cas de jeunes transgenres élus reines ou rois du bal de promo ont aussi pu donner l’impression que les LGBTQ n’étaient plus méprisé.e.s par leurs camarades de classe.

Mais les quelques histoires d’étudiants LGBTQ acceptés par leurs pairs, sortes de «success stories» qui se sont propagées sur le Web, cachent une réalité bien plus sombre. Car dans les faits, la victimisation de ces jeunes ne décroît pas. Elle aurait même la fâcheuse tendance à s’aggraver en même temps que la communauté LGBTQ gagne en visibilité. La vidéo de Corey Maison, une jeune adolescente transgenre de 14 ans dénonçant le harcèlement dont elle était victime, avait d’ailleurs fait le tour du monde l’année dernière. Le rapport note en revanche le peu de recherches portées sur les sentiments quotidiens de sécurité et de peur éprouvés par les victimes. Le RTI s’est donc associé avec The Henne Group (THG), un groupe d’experts-conseils de San Francisco, pour conduire une série d’interviews et donner des axes de réflexion aux futures recherches scientifiques.

Car, précise le rapport, il reste encore beaucoup à faire. L’arrivée de Donald Trump au pouvoir pourrait même exacerber les actes de victimisation. Dans un sondage de 2016 du Human Rights Campaign, une organisation de défense des droits des personnes LGBTQ, 70 % des étudiants interrogés ont confirmé avoir été témoins personnellement d’actes d’intimidation ou de harcèlement dans les trente jours suivant l’élection du président américain. Si le phénomène peut être dû à l’effervescence provoquée par l’alternance politique, les mesures de la nouvelle administration pourront, elles, durablement mettre à mal les droits de la communauté LGBTQ. Déjà en février, les ministères de la Justice et de l’Education américains avaient annoncé l’abandon des recommandations pour la protection des droits des étudiants transgenres, mises en place sous la présidence d’Obama. La circulaire fédérale garantissait à tous l’accès aux toilettes correspondant au genre auquel ils s’identifiaient.

liberation.fr

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ISRAEL:Arrestation d’un homme qui menaçait d’attaquer la Gay Pride

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ISRAEL:Arrestation d’un homme qui menaçait d’attaquer la Gay Pride

L’habitant de Bnei Brak a appelé à une “attaque terroriste” contre la parade de Tel Aviv

La  police a arrêté dimanche un habitant de Bnei Brak, ville du centre d’Israël, qui est soupçonné d’avoir menacé la prochaine Gay Pride de Tel Aviv, a annoncé la police.

Selon les forces de l’ordre, le suspect de 20 ans a appelé à une attaque terroriste pendant la parade, qui aura lieu cette année le 9 juin.

Le post publié sur Facebook, en hébreu, est « qui vient avec moi mener une attaque terroriste à la gay pride ? »

Alors que la parade de Tel Aviv n’a jamais connu d’attaque violente, la Gay Pride de Jérusalem a été la scène d’une attaque au couteau mortelle en juillet 2015.

Pendant la parade de 2015 à Jérusalem, Shira Banki, 16 ans, avait été assassinée, et plusieurs autres blessés, par Yishai Schlissel, un extrémiste ultra-orthodoxe.

L’attaque avait eu lieu quelques semaines à peine après la sortie de prison de Schlissel, qui venait de purger une peine de dix ans de prison pour une attaque similaire, mais non fatale, à la Gay Pride de 2005, où il avait poignardé trois personnes.

timesofisrael.com

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Malaisie: le gouvernement offre 1.000 dollars à la meilleure vidéo pour "éviter l'homosexualité"

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Malaisie: le gouvernement offre 1.000 dollars à la meilleure vidéo pour "éviter l'homosexualité"

En Malaisie, où l'homosexualité est interdite est punie, les autorités ont lancé un concours de la meilleure vidéo promouvant les "pratiques de vie saine", et expliquant comment "prévenir l'homosexualité". a la clé: jusqu'à 1.000 dollars de récompense. Le gouvernement malaisien a lancé un concours de vidéos sur "les pratiques de vie saine" offrant notamment jusqu'à 1.000 dollars aux meilleures vidéos expliquant comment "éviter" l'homosexualité, selon le site du ministère de la Santé.Un pays où l'homosexualité est punie

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LE TOUQUET Un homosexuel est sauvagement agressé chez lui par deux frères

Publié le par justin

LE TOUQUET Un homosexuel est sauvagement agressé chez lui par deux frères

L’abandon, les placements de foyer en foyer, l’errance, la vie dans la rue dès l’âge de 15 ans sont sûrement des explications mais n’excusent en aucun cas le comportement de deux frères qui ont passé à tabac un jeune homme le 24 mai dernier.

 

Le 24 mai dernier, un Touquettois sympathise avec deux frères et les invite à passer la soirée dans son appartement. Elle commence par la consommation de quelques verres mais dégénère puisque la victime est retrouvée dans un état pitoyable au bas de son immeuble. Sérieusement blessé, il est conduit au centre hospitalier mais son état nécessite un transfert à Amiens. Bien qu’ayant d’énormes difficultés à s’exprimer, il donne le nom de ses agresseurs.

Repérés par les caméras de vidéosurveillance

. «le Touquettois leur aurait fait des avancesAlexandre Després, 22 ans et son frère Damien, 20 ans, qui avaient déjà fait l’objet de contrôles de police dans le courant de la soirée sont interpellés le 28 mai. Devant les images de vidéos surveillance les voyant entrer puis sortir de l’immeuble leurs tee-shirts couverts de sang, ils ne peuvent nier les faits. Leurs déclarations font froid dans le dos et démontrent que les deux prévenus ont pris un malin plaisir à faire souffrir leur victime. Ils expliquent que Il a tellement insisté, explique Alexandre que je lui ai mis un coup qui l’a mis KO. Au moment où nous allions partir, il s’est relevé avec une bouteille à la main tentant de frapper l’un de nous. À partir de cet instant, j’ai vu rouge et nous lui avons porté des coups ».

Des coups d’une violence extrême. Les prévenus vont expliquerqu’ils frappaient là où ça saignait, là où ça fait mal dans le but de lui faire comprendre.

Il a posé ses mains sur moi alors j’ai eu la rage. J’ai frappé, j’ai frappé encore et encore » demande le président. « Comprendre quoi ?« » répond Alexandre. « Il criait . Je n’ai pas de remords, je ne vais pas le plaindre. ». « En fait vous avez frappé cet homme parce qu’il n’a pas les mêmes orientations sexuelles que vous, c’est une agression homophobe » insiste le président. « Pas du tout, rétorque Damien, mais il y a des choses dans la vie que je n’accepte pas. Cette manière d’insister ça m’a fait perdre la tête. Et puis, je ne pensais pas que c’était aussi grave que ça, c’était une simple volée. »

Aucun remord

« Aujourd’hui, vous avez conscience que vos actes sont graves qu’ils auraient pu tuer votre victime qu’en pensez-vous ? » reprend le président.

« Nous sommes conscients que nous avons été très loin,disent en chœur les deux frères, que nous aurions pu le tuer. Mais nous ne le plaignions pas, il a eu des gestes que nous ne pouvions tolérer. »

Le tribunal prononce à l’encontre de Damien une peine de 5 ans de prison dont 2 ans avec sursis mise à l’épreuve pendant 2 ans avec obligation de soins et de travail. Alexandre, de son côté, écope également d’une peine de 5 ans de prison assortis d’un sursis d’une année comportant les mêmes obligations que son frère. De plus, étant déjà connu de la justice, Alexandre se voit révoquer un sursis à hauteur d’un mois. Le tribunal ordonne le maintien en détention des deux prévenus.

 

lavoixdunord.fr

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1ER PROCES CONTRE THOMAS CHEVALIER ** Dans l'affaire du FAUX RECRUTEUR PORNO CRUNCHBOY !

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1ER PROCES CONTRE THOMAS CHEVALIER ** Dans l'affaire du FAUX RECRUTEUR PORNO CRUNCHBOY !

UN jeune a été abusé, escroqué, comme des dizaines d'autres. THOMAS CHEVALIER que vous connaissez tous, depuis des années, se fait passer pour un FAUX RECRUTEUR PORNO DU LABEL CRUNCHBOY.. Son but est d'arriver à des fins sexuelles avec elles, prétendant de faux castings CRUNCHBOY.. Il a fait des centaines de victimes depuis 5 ANS, harcelements téléphoniques, chantage, abus, escroquerie, faux et usage de faux etc...

 

Un dossier de 400 PAGES a été envoyée au procureur de BORDEAUX en AOUT 2015 et avec l'aide de la brigade de proxénistimes de Bordeaux, l'enquete est toujours en cours et j'espère d'ici la fin de l'année, pouvoir vous communiquer une date de procès de ma société CONTRE THOMAS CHEVALIER.

En attendant, un jeune parisien qui a été harcelé, escoqué par THOMAS CHEVALIER a porté plainte et cette fois, sa plainte est suivi et débouche sur un procès. CRUNCHBOY va se porter partie civile pour DENONCER les délits avec notammenent le regroupement de TOUTES LES PLAINTES que des dizaines de jeunes a dépose contre lui depuis 5 ANS !!!!

Tous ensembles, nous devons êtes méfiants car THOMAS CHEVALIER encore à ce jour, continue à abuser de jeunes innocents qui pensent qu'il est RECRUTEUR PORNO !!!!

L' AUDIENCE EST PUBLICE QUE LE 6 JUILLET !!!

Vous avez été en contacte avec lui ?? Venez témoignez : mon email : jess33000@hotmail.com

RDV le 6 JUILLET, et ce n'est que la 1er étape !!!

 

 

TEMOIGNAGE:

 

L'histoire de ce jeune ( que nous appellerons Tom) originaire du nord de la France commence en mars 2014 quand il est sur un site de rencontres gay "Cocoland". Un homme de 30 ans, sous le pseudonyme "CruchBoy" le contact pour lui proposer de tourner des scènes pornographiques :

Après avoir discuté avec, je le pensais sérieux surtout que la boîte de production était existante. Je me suis douté de rien ! Il m'a proposé une somme d'argent difficilement gagnable à mon âge. 250 à 300€ pour une scène, vous vous rendez compte ? C'est énorme ! Au final, c'est peut-être de cela que j'aurais dû me méfier...

Tom, va alors accepter le rencontre dans un hôtel de Boulogne-Sur-Mer pour réaliser le casting.
Il a pris des photos de moi nu. J'ai appris par les producteurs après que ce monsieur n'était pas réalisateur, ni même recruteur. Il n'en était rien du tout. J'ai alors coupé tout contact avec lui.
 
Le faux recruteur n'ayant pas supporté cela, il aurait alors diffusé les photos du jeune homme nu sur son mur Facebook et celui de ses proches pour lui porter préjudice.
Il ne s'est pas arrêté là ! Je pensais même qu'il m'a ouvert un compte sur le site GAYROMEO sans mon accord. Il m'a même harcelé ainsi que ma mère par téléphone avec plus de 30 messages vocaux est SMS de menaces par jour. J'ai porté plainte, mais rien n'a changé grand-chose...
Des messages de menaces que la Box Média a pu prendre connaissance :
Il va y avoir du sang.
Je vais tirer sur ta mère, ton père.
Ta mère va mourir plutôt que prévu.
Après plus d'une dizaine de plaintes et des mois de harcèlement, aujourd'hui la famille du jeune homme et lui-même se reconstruisent petit à petit en attendant et espérant que la justice ce réveille un jour :
C'est une affaire qui a beaucoup touché ma famille et moi-même. Cela a aggravé l'état de santé de ma mère. De mon coté, j'ai fait plusieurs tentatives de suicide. Il nous a fallu du temps et quand bien même, il m'est difficile de faire confiance. Quand vous avez eux à faire avec ce genre de personne, cela change le cours de votre vie. Je me reconstruis en rêvant pour ma famille et moi d'un monde meilleur et espérant que la justice fera enfin son travail . ça fait deux ans que la justice dort !


Contacté par La Box média, la société CruchBoy nous a confirmé qu'a l'heure d'aujourd'hui, ils ont reçu et pris connaissance d'une vingtaine de plaintes. Ils ont regroupée et espèrent bien que ce maitre chanteur qui se fait passer pour un membre de la production sera condamné.

La société appelle à la méfiance sur les sites de rencontres gay et rappel qu'elle n'utilise pas le pseudo "CrunchBoy". De plus la rémunération est en dessous de celle annoncée par le faux recruteur et elle ne pratique pas les mandats cash. Les castings ont lieu principalement sur le site internet du pornographique gay ou dans des discothèques.

 

laboxmedia.blogspot.fr

 

 

FAUX RECRUTEUR PORNO GAY "UNE BOMBE DANS MAISON ET C'EST FINIE" , DÉSORMAIS IL SE FAIT PASSER POUR LE REFUGE !

 

1ER PROCES CONTRE THOMAS CHEVALIER ** Dans l'affaire du FAUX RECRUTEUR PORNO CRUNCHBOY !

Les suites de notre affaire du faux recruteur pornographique continue ! Alors que nous avons lancé un appel à témoin, vous étiez nombreux à nous contacter. Aujourd'hui nous vous apportons un nouveau témoignage ou après qu'il se soit fait passer pour un pornographe, il se dit membre du refuge et bien plus grave encore il fait des menaces très grave. Que font les forces de l'ordre ?

Aujourd'hui nous vous apportons un nouveau témoignage ou après qu'il se soit fait passer pour un pornographe, il se dit membre du refuge... C'est un jeune de 20 ans originaire d'Avion qui nous a contacté qui nous a émus. Nous l’appellerons Max. Pour lui tout a commencé quand la personne la contacter sur Facebook.

Ce dernier, a fait comme à son habitude après des messages de sympathie, il a demandé son orientation sexuelle et s'il travaille :

 

Je lui est dit que non, que j’étais à la recherche d'un travail et c'est alors qu'il m'a demandé si je connaissais l'association Le Refuge. Je lui es dit oui. Ensuite il m'a proposé un job en tant que responsable des ressources humaines à Lille au sein de l'association. J'ai accepté de le rencontrer pour en parler plus amplement.


Après la rencontre, où il lui a expliqué ce qu'il attendait de ce jeune, il lui a demandé son adresse, C. V est une lettre de motivation. Le jeune homme lui a alors confié. Derrière, il s'est mis à se mêler de sa vie sentimentale et lui faire des menaces : 
 

Il a dit que mon copain me trompait, que ce n’était pas un mec pour moi. J'étais fragile, il m'a fait douter de sa fidélité ce qui a brisé mon couple. Une fois qu'il a eux ce qu'il voulait, il a continué en disant qu'il parlait à mon copain ... Derrière, quand j'ai vu votre article, j'ai su que ce mec, n'était rien. Il ne bossait pas au refuge et ni même recruteur porno comme il le dit ! C'est alors que grâce à vous, j'ai ouvert les yeux et j'ai refusé sa proposition.  


Ce faux personnage lui a alors dit qu'il fallait se méfier de LA BOX Média, que nos accusations étaient infondées mais aussi qu'il connaissait bien un psychologue et qu'il pouvait le mettre en relation avec ce dernier.

Mais devinez qui est-il? Il parlait de Jess le gérant du site pornographe gay "Crunch Boy". Notre faux recruteur semble donc ne pas faire la différence entre un psychologue et le gérant d'une société pornographique ! Alors évidemment que cela peut nous faire rire... 
 

J'ai contacté Le Refuge car je voulais qu'il paie et effectivement comme vous l'aviez confirmé dans l'article, il n'est pas membre. Aujourd'hui ils m'ont assuré qu'il y allait avoir des poursuites judiciaires à son encontre." 


Ce n'est pas tout figurez-vous ! Quand Max lui a dit qu'il nous avait contactés, voici ce qu'il lui a envoyé par messages Facebook :


Encore des menaces de ce tendre monsieur adressé à notre victime. Pour continuer, comme-ci cela ne suffisait pas, il a fait que l'appeler en inconnu sur son téléphone. Nous avons compté pas moins d'une vingtaine d'appels entre 17 heures et 18h30.

Quand nous l'avons contacté, le faux recruteur porno et désormais se faisant passer pour un membre du refuge se dit "Pas inquiet" par les plaintes à son encontre comme en témoigne la capture d'écran :

 Aujourd'hui l'enquête avance. Nous savons qu'il habiterait dans la commune de Wimereux et qu'il aurait 32 ans. De plus, il continue (il s'agit de la personne avec des lunettes) de se faire passer pour un recruteur du pornographe Cruch Boy sur Grindr avec la photo d'une personne qu'il a harcelé (voir premier article) en témoigne l'image :

Nous vous rappelons que si vous avez eux affaire avec cette personne, il est urgent de porter plainte. Il y aurait à l'heure actuel plus d'une vingtaine de plainte mais rien ne bouge depuis plus de deux ans ! Il est dangereux et capable de détruire votre vie ainsi que celle de vos proches en témoigne ce document qu'une mère victime de ce chanteur nous a fourni :

 

laboxmedia.blogspot.fr

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Russie Le meurtrier d'un journaliste gay condamné à 8 ans et demi de prison

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Russie Le meurtrier d'un journaliste gay condamné à 8 ans et demi de prison

Un jeune Russe a été condamné mardi par un tribunal de Saint-Pétersbourg à huit ans et demi de détention pour le meurtre d'un journaliste que des militants avaient dénoncé comme un crime homophobe.

"Sergueï Kossyrev, 23 ans, a été condamné à 8 ans et demi de camp à régime sévère pour vol et meurtre", a indiqué dans un communiqué le tribunal Kalininski de la deuxième ville de Russie, où s'est déroulé le procès à huis clos.

Le corps de la victime, le journaliste et critique de théâtre Dmitri Tsilikine (photo), 54 ans, avait été retrouvé lardé de coups de couteau le 1er avril 2016 dans son appartement de Saint-Pétersbourg.

Son agresseur, qui avait également volé le portefeuille et l'ordinateur du journaliste, avait été interpellé dix jours plus tard par la police.

Les enquêteurs ont affirmé que le meurtre avait été commis "après une dispute et probablement sans mobile pécuniaire".

Selon la police, Dmitri Tsilikine avait rencontré son agresseur, un étudiant, sur internet et l'avait invité chez lui pour faire connaissance.

Des militants de la cause homosexuelle et la presse locale ont toutefois dénoncé le caractère homophobe de ce meurtre, se basant sur des messages à caractère néo-nazi postés par l'étudiant sur les réseaux sociaux.

Une dizaine de militants s'étaient également réunis au centre de la deuxième ville de Russie peu après le meurtre de Dmitri Tsilikine pour protester contre "le silence" des autorités russes face aux violences envers les homosexuels.

Les violations des droits de l'Homme visant les homosexuels en Russie, notamment en Tchétchénie où ils font selon les ONG l'objet de persécutions, ont été abordées lundi à Paris lors d'une discussion entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue français Emmanuel Macron.

Au lendemain de cette rencontre, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a néanmoins affirmé qu'il n'y avait "aucun fait concret" à l'appui des griefs faits à la Russie.

(Source AFP)

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Un homme handicapé gay battu et violé par cinq hommes dans le parc de Sacramento

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Un homme handicapé gay battu et violé par cinq hommes dans  le parc de Sacramento

Steven Greyeyes-Clouse, qui a des incapacités de développement, est autiste et a une paralysie cérébrale, était assis dans le parc de Sacramento en remplissant un livre à colorier pour adultes le 26 mai.

Il a dit que quatre hommes s'approchaient de lui et se sont moqués de lui

En essayant de fuir le groupe en allant au wc, un homme plus âgé l'a suivi et l'aurait menacé avec un couteau.

Les cinq hommes l'ont étouffé et l'ont battu jusqu'à ce qu'il s'effondre, alors que les attaquants se moquaient de son handicap.

«Je voulais crier, crier et pleurer, je l'ai vraiment fait», a-t-il déclaré à Sacramento Bee.

"Mais ils ont dit que si j'avais même crié ou pleuré, ils m'arrachaient la main ou ils allaient me tuer ou me kidnapper ... et m'emmener quelque part loin".

Un homme handicapé gay battu et violé par cinq hommes dans  le parc de Sacramento

Greyeyes-Clouse a été emmenée à l'hôpital et a subi un test de viol, et il a été constaté qu'il avait une commotion cérébrale.

La police de Sacramento enquête sur l'incident.

Le mari de Clouse Matthew a déclaré que son partenaire est traumatisé et ne peut quitter la maison. Il travaille comme promeneur de chien et a dû partir en congé.

«Mon pauvre mari. Il est tellement déchiré, je peux le dire à ses yeux ", a déclaré Matthew."Il pleure toujours et je sais qu'il a mal.

«Mon pauvre mari. Il est tellement déchiré. Je peux le dire dans ses yeux '.

La victime présumée a déclaré qu'il voulait que ses attaquants soient retrouvés et envoyés en prison.

«Je veux qu'ils soient trouvés et vont derrière les barreaux ... [Je les veux] apprendre ce qu'ils ont fait à quelqu'un avec des besoins spéciaux qui ne méritaient pas du tout.

L'un des hommes a été décrit comme étant un homme hispanique dans sa cinquantaine avec une taille moyenne et des cheveux noirs. Un autre homme avait environ 6'2 "avec des cheveux blonds sales et des yeux bleus.

«Je fais ça pour que personne d'autre ne soit blessé par ces mêmes gars», a ajouté Greyeyes-Clouse. «Je veux aider ceux qui sont dans le besoin qui ont traversé ce que j'ai traversé.

C.L.

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Tchétchénie: Macron en parle à Poutine… et fait arrêter des militantes LGBT

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Tchétchénie: Macron en parle à Poutine… et fait arrêter des militantes LGBT

Lundi 29 mai, le nouveau chef de l’Etat , Emmanuel Macron, recevait avec tous les honneurs le président russe Vladimir Poutine, à l’occasion d’une exposition pour le tricentenaire de la visite du tsar Pierre 1er à Versailles.

Les sujets de friction entre les deux pays sont nombreux, en particulier la Syrie et l’Ukraine. Selon les médias présents sur place, le dialogue entre Emmanuel Macron et le chef du Kremlin a été « musclé » et « exigeant ».

Un autre sujet de préoccupation concerne directement la communauté LGBT. Il s’agit bien sûr de la répression féroce qui s’est abattue sur les homosexuels en Tchétchénie depuis début avril. Selon les dernières informations en provenance de cette république faisant partie intégrante de la Fédération de Russie, les arrestations, faits de torture et meurtres de gays ou de personnes supposées être gays ont été perpétrées dans la plus grande impunité. On évoque aujourd’hui la mort de plusieurs dizaines de personnes.

Lors de la conférence de presse, Emmanuel Macron a été clair sur le sujet:

« J’ai rappelé au président Poutine l’importance de plusieurs sujets qui touchent particulièrement à la fois nos valeurs et nos opinions publiques et j’ai à cette occasion rappelé l’importance pour la France du respect de toutes les personnes, de toutes les minorités et de toutes les sensibilités dans la société civile. Nous avons évoqué le cas des personnes LGBT en Tchétchénie mais également le cas des ONG en Russie. Sur ces sujets, j’ai donc très précisément indiqué au président Poutine les attentes de la France et nous sommes convenus d’avoir un suivi extrêmement régulier ensemble. Le président Poutine m’a d’ailleurs indiqué avoir pris plusieurs initiatives sur le sujet des personnes LGBT en Tchétchénie, avec des mesures visant à faire la vérité complète sur les activités des autorités locales et régler les sujets les plus sensibles. Je serai pour ma part en tout cas constamment vigilant sur ces points qui correspondent à nos valeurs. »

unicornbooty.com

Mais dans le même temps, la police arrêtait devant le château de Versailles des militant.e.s LGBT de l’association Fières, qui, au moyen d’une banderole, voulaient interpeller le président russe.

Sur le site d’infos StreetVox, l’une d’entre elles, Delphine raconte leur arrestation et leur passage au commissariat.

« On a pu déployer notre banderole une minute et demie à peu près. Des gendarmes nous ont immédiatement demandé de partir. […] Ça fait maintenant trois heures qu’on est retenues sans motif au commissariat. Nous ne sommes pas en garde à vue. Normal, notre action n’est pas illégale : les gendarmes n’arrêtent pas de nous le dire. Ils prétendent qu’ils nous ont embarquées à des fins de vérification de nos identités, sauf que c’est fait depuis longtemps. »

Emmenées au commissariat vers 14 heures, elles ont pu en ressortir d’elles-mêmes mais trois heures plus tard. Le temps sans doute de laisser les deux présidents tranquilles

unicornbooty.com

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«Stop à l'homophobie en Tchétchénie»: Amnesty demande à Macron de «faire pression» sur Poutine

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«Stop à l'homophobie en Tchétchénie»: Amnesty demande à Macron de «faire pression» sur Poutine

Deux couples d’hommes qui s’embrassent, tenant une banderole « Stop à l’homophobie en Tchétchénie », la tour Eiffel en arrière-plan : Amnesty International a demandé à Emmanuel Macron de « faire pression » sur son homologue russe Vladimir Poutine, qu’il reçoit lundi à Versailles.

« Nous voulons qu’Emmanuel Macron fasse pression sur Vladimir Poutine, qui à son tour fasse pression sur Ramzan Kadyrov (le président tchétchène), qui persécute en toute impunité les homosexuels avec la bénédiction des autorités russes », a déclaré à l’AFP Cécile Coudriou, vice-présidente d’Amnesty International France.

Des homosexuels arrêtés et tués 

Le happening, organisé à 9 h sur le Parvis des droits de l’homme du Trocadéro, face au monument symbole de Paris, vise à « rendre visible cette question tchétchène », selon Cécile Coudriou, alors que les deux chefs d’Etat se retrouveront en tête-à-tête peu avant 14 h au château de Versailles. Selon le journal russe Novaïa Gazeta, les autorités de la Tchétchénie, république russe du Caucase où l’homosexualité est plus qu’un tabou, ont arrêté plus de cent homosexuels et incité leurs familles à les tuer pour « laver leur honneur ». Toujours selon le journal, au moins deux personnes ont été tuées par leurs proches et une troisième est décédée des suites d’actes de torture.

Début mai, la chancelière allemande Angela Merkel avait demandé à Vladimir Poutine, lors d’une conférence commune, d’user de son « influence » pour que les droits des homosexuels soient respectés en Tchétchénie. Le président russe avait demandé trois jours plus tard aux pouvoirs judiciaire et sécuritaire de soutenir l’enquête diligentée par la déléguée des droits de l’homme auprès du Kremlin.

« Maintenant, c’est à Emmanuel Macron de prendre le relais », a commenté Cécile Coudriou. « Ramzan Kadyrov est le président d’une République autonome, mais pas indépendante, a poursuivi la vice-présidente d’Amnesty France. Nous partons du principe que Vladimir Poutine va le rappeler à l’ordre si le scandale devient trop gênant pour la Russie. »

20minutes.fr/

 

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Rouen : meurtre homophobe devant les assises

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Rouen : meurtre homophobe devant les assises

Un nouveau crime barbare  devant la Cour d’Assise à Rouen. En 2012, un homme de 38 ans est retrouvé mort à son domicile. Dans son appartement des inscriptions homophobes sont affichées. Novembre 2015, le procès s’ouvre. L’ex-compagnon de la victime et son frère sont accusés de meurtre, ces derniers seront condamnés à 25 ans et 20 ans de prison. Le caractère homophobe est reconnu. Il sera confirmé devant la Cour d’Appel à Evreux en mai 2017.

Août 2012 : le corps de Johnny Aubert est découvert en état de décomposition à son domicile à Rouen, quartier des Hauts de Rouen. Son corps a été découvert une quinzaine de jours après sa mort. L’appartement est couvert de sang. Trois inscriptions homophobes sont affichées sur le mur et le mobilier (on ne connaît pas le contenu exact de ses inscriptions).

Inscriptions homophobes

Avant sa mort, Johnny accueille à son domicile son ex-compagnon, Maximilien 25 ans, ainsi que le frère de celui-ci, Aurélien 22 ans. Avoir avoir bu tous les trois ensemble, les deux accusés décident de frapper Johnny et le traînent dans la salle de bain. Un meuble tombe sur sa tête. Plus tard, la victime appelant à l’aide est de nouveau frappée par une haltère. Des inscriptions homophobes sont écrits par les bourreaux dans l’appartement.

Maximilien et Johnny s’étaient séparés l’année précédente. Selon les deux frères, ils « auraient voulu donner une leçon à Johnny ».

Une voisine de la victime avait entendu des bruits de violences venant de l’appartement de Johnny ainsi que les cris de « arrête, arrête« .

Ayant montée au domicile de la victime, elle demande si tout va bien et entrevoit le visage de Johnny en sang mais celui-ci aurait fait signe que tout va bien, sans doute par peur. Néanmoins, la voisine ne juge pas utile d’appeler la police. Il sera trop tard. Johnny meurt de ses blessures quelques jours plus tard d’une hémorragie au cerveau.

« Arrête ! Arrête ! »

Pour les enquêteurs, le mobile du crime ne ferait pas de doute, il aurait été tué en raison de son homosexualité même si Maximilien s’était déclaré comme n’étant « plus » homosexuel.

Les deux accusés reconnaissent les faits de violences mais pas l’intention de donner la mort. Le verdict de la Cour d’Assise tombe le 20 novembre et reconnait le meurtre. Aurélien est condamnés à 25 ans et Maximilien, l’ex-compagnon de la victime, écope de 20 ans d’emprisonnement. La voisine est condamnée à un an de prison pour non assistance à personne en danger.

Un crime homophobe

Fait remarquable, l’homophobie est reconnue comme circonstance aggravante dans le verdict de la Cour. Cette dernière reconnaît que le mobile du crime est bien « l’homosexualité » de Johnny. Le procès semble avoir mis en lumière le rejet de l’homosexualité. Pour l’avocate générale, il s’agit bien d’un crime homophobe : « Ils ne l’ont pas tué parce qu’ils n’aiment pas les homosexuels, mais parce que lui (la victime), était homosexuel »

En marge de ce procès, on regrettera le traitement de cette information par quelques médias et leur manque de réflexion ainsi que son relais d’info sur les réseaux sociaux (NormandieActu, la Dépêche, 20 minutes, FranceTV…). Beaucoup continuent de titrer « meurtre d’un homosexuel » et non « meurtre homophobe« .  Pour les crimes racistes, doit-on titrer « meurtre d’un noir » ? !! Il y a encore des efforts à faire sur la perception de l’homophobie.
L’homophobie existe et doit être énoncée comme telle.

Mise à jour – mai 2017  Un des condamnés ayant fait appel de la décision, un nouveau procès s’est tenu devant la Cour d’Appel à Evreux ce mercredi 24 mai 2017. Comme en premier instance, Aurélien, âgé de 26 ans à cette, a été de nouveau condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour ce meurtre. Son avocat avait plaidé le manque de preuve dans cette affaire avec des circonstances atténuantes. La Cour d’Appel n’a pas été cet avis et à confirmer la sentence de la Cour d’Assise. Par ailleurs, l’homophobie a été retenue comme circonstance aggravante.

gayviking.com

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