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Articles avec #agression tag

Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

Publié le par justin

Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

Ce n’est malheureusement qu’un mort de plus qui vient s’ajouter à une longue liste dans ce pays d’Amérique du Sud.

Jonas Correia dos Santos a été sauvagement tué la semaine dernière au Brésil, dans un village de l’est du pays. Il n’avait que 18 ans.

Selon les médias brésiliens, il est le troisième jeune homme homosexuel a avoir été tué dans l’État des Alagoas (petit État au bord de l’océan atlantique) depuis le début de l’année.

Les autorités n’ont pas trouvé le suspect de ce crime.

Ce meurtre n’est malheureusement pas un crime isolé dans ce pays. En effet, plus tôt dans l’année, l’association brésilienne Gay Group of Bahia avait révélé qu’une personne LGBT était tuée toutes les 25 heures au Brésil.

Il y a quelques mois, une mère avait poignardé son propre fils de 17 ans parce qu’il était gay. Après l’avoir jeté dehors, elle l’avait retrouvé dans la rue pour lui demander de rentrer à la maison et faire la paix. Lorsqu’il est arrivé, deux hommes que la mère avait engagé l’ont roué de coups. Décidant que ce n’était pas assez, la mère leur ordonna de le tuer. Les deux jeunes hommes refusant le meurtre, elle a elle-même poignardé son fils à mort.

Il y aussi eu le meurtre choquant d’une femme transgenre en pleine rue, filmé et partagé sur internet, qui a fait le tour du monde il y a quelques semaines. Nous avions alors décidé de ne pas partager cette vidéo pour ne pas tomber dans le voyeurisme sordide et déshumanisant.

 

Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

La violence envers la communauté LGBT ne cesse donc d’augmenter depuis quelques années.

En 2000, le Gay Group of Bahia avait enregistré 130 meurtres de personnes LGBT. En 2010, le nombre avait doublé. En 2015, il s’élevait à 318 cas.

En sachant qu’il y a 365 jours dans l’année, le calcul est vite fait et laisse sans voix.

Il ne s’agit là que des meurtres répertoriés. Il est fort probable que le chiffre réel soit encore plus effarant.

En effet, le Brésil ne fait pas de statistiques sur les crimes de haine envers la communauté LGBT. Les associations doivent donc compter sur les chiffres qu’ont gardés (ou non) chaque municipalité du pays.

codesdegay.com

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Torture, homosexualité, terrorisme...La directrice de la prison civile de la Rabta revient sur les conditions de détention

Publié le par justin

Torture, homosexualité, terrorisme...La directrice de la prison civile de la Rabta revient sur les conditions de détention

Fraîchement désignée à la tête de l’établissement pénitentiaire de la Rabta, Leila Jdidi à livré au journal Assbah, l'état des lieux des prisons en Tunisie. À noter que Jdidi est une psychologue de formation, elle occupait jusque-là le poste de conseillère générale des prisons et de la rééducation de première classe, et avait déjà assumé différentes fonctions de responsable, dont celles de directrice du centre de rééducation des jeunes délinquantes de Mghira.

Encombrement des prisons

Leila Jdidi admet que les prisons en Tunisie sont surpeuplées mais elle dit ne pas avoir une marge de manoeuvre sur le sujet: "Quand on reçoit un mandat d'arrêt, le détenu doit être incarcéré, même si cela dépasse notre capacité d'accueil (...) la seule solution est la mise en place de peines alternatives à la prison indique-t-elle préconisant également de construire plus de prisons

La prison: une niche du terrorisme?

Pour la directrice de la Rabta, contrairement à ce que véhiculent certains, la prison ne fabrique pas des terroristes. Et pour cause, si les leaders des réseaux terroristes sont isolés des prisonniers de droit commun, les autres mêlés aux affaires de terrorisme peuvent partager avec eux les mêmes cellules mais ils subissent un contrôle rigoureux de leurs moindres faits et gestes.

La torture

Leila Jdidi écarte les accusations de torture dans les prisons tunisiennes parce qu' "il n'y a aucune justification pour recourir à la torture", dit-elle. Jdidi évoque des morts naturelles et selon elle, les familles ont toujours un soupçon quand un de leur proche décède dans une prison refusant ainsi d'admettre sa mort.

Favoritisme

La directrice de la Rabta nie le fait que certains prisonniers bénéficient de meilleures conditions de détention par rapport aux autres. "Il n'y a pas de népotisme dans les prisons". Elle explique le fait que certaines personnalités politiques ou sécuritaires sont éloignées des autres détenus par le souci de préserver les secrets d'État, susceptibles de circuler à travers la proximité entre les détenus.

L'homosexualité

Pour Jdidi, l’homosexualité est l’une des pratiques qui pourraient exister dans plusieurs endroits et pas que dans les prisons. Les détenus, qui sont privés de relations sexuelles avec leurs conjointes, ont recours à ce genre de pratiques pour assouvir leurs envies sexuelles et leurs instincts. Toutefois, les agents pénitentiaires prennent des mesures disciplinaires à l'encontre des concernés, met-elle en garde, en signalant que si le rapport est consenti, les détenus sont déplacés dans une autre cellule et des mesures sont prises à leur encontre, sans préciser la nature de ces mesures.

La recrudescence des crimes

Pour la responsable pénitentiaire, le nombre des crimes équivaut à celui de l'avant révolution, ce qui a changé, d'après elle, c'est que les médias mettent en avant les criminels et les valorisent. "Les enfants qui regardent ces émissions sont influencés par ce qu'ils voient et sont tentés de reproduire la même chose sans en mesurer la portée et la dangerosité", déplore-t-elle.

.huffpostmaghreb.com

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Roland, agressé en pleine journée dans la rue à Verviers parce qu'il est gay!

Publié le par justin

Roland, agressé en pleine journée dans la rue à Verviers parce qu'il est gay!

Ce lundi en fin d’après-midi, Roland Mary a été agressé par trois personnes au beau milieu de la rue des Raines, à Verviers. Son tort aux yeux de ses agresseurs ? Il est homosexuel. Insulté et frappé à plusieurs reprises, le trentenaire témoigne, en espérant que les mentalités puissent changer.

Ce mardi, Roland Mary est sous le choc. Le Verviétois n’arrive pas à croire à ce qui lui est arrivé ce lundi en fin de journée, vers 16 heures. «  Je suis sorti de chez moi, rue des Raines, et je me dirigeais vers la rue du Collège. Je me rendais à la salle de sport. J’ai croisé trois hommes, des étrangers. Ils m’ont traité de ‘sale PD’, ont dit qu’on devrait ‘tous les tuer’ les gens comme moi, etc. C’était trois hommes entre 30 et 40 ans, je ne les connaissais pas du tout  » raconte Roland Mary, qui n’a pas tardé à prendre des coups. «  Ils m’ont insulté puis l’un d’eux m’a frappé au visage. Les deux autres regardaient et m’insultaient. Il m’a frappé à plusieurs reprises. Quand j’ai vu qu’ils s’éloignaient je me suis mis à courir dans l’autre sens  », se souvient tristement le trentenaire qui a directement appelé la police pour expliquer ce qui s’était passé.

 

sudinfo.be

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Un activiste gay brutalement attaqué à Londres, la police tarde à enquêter

Publié le par justin

Un activiste gay brutalement attaqué à Londres, la police tarde à enquêter

«Les crimes de haine sont en hausse, la police doit passer à la vitesse supérieure»

Tom Knight , écrivain, producteur et militant de 31 ans basé à Londres, a été brutalement agressé pour être gay le vendredi 3 novembre. Knight écrit pour Gay Times Magazine et est un producteur pour Pride à Londres.

«J'étais en route pour aller chercher de la nourriture après une bonne nuit glacée avec mes amis, et alors que nous approchions du restaurant de Hoe Street à Walthamstow, trois gars nous ont attaqués à la recherche d'ennuis», se souvient Knight.

J'ai haussé les épaules en disant: «Très bien les gars, allez» et avant que je ne le sache, l'un d'entre eux m'a frappé à la mâchoire tout en m'appelant de la gueule. Cela a été suivi par un coup énorme à mon oeil qui m'a frappé à la terre.

"Mon visage ne me semble pas très bon maintenant et je me suis fait couper les bras et les jambes", raconte Knight à GSN. «Je trouve toujours du sang autour de mon appartement depuis mon retour après l'incident.

Réponse de la police

Cependant, le plus inquiétant est qu'en dépit du fait que Knight a signalé l'incident à la police presque immédiatement, ils semblaient cavaliers au sujet de l'enquête sur le crime de haine.

"Après une longue conversation avec eux, ils m'ont informé qu'ils ne pouvaient pas assister à la scène, et ne pourraient pas me voir et prendre une déclaration jusqu'à lundi après-midi", dit Knight.

"J'ai été choqué", déclare Knight. «Surtout que nous étions à quelques minutes de la gare, dans un quartier animé de la ville un vendredi soir et il n'y avait pas de police en vue. Ils auraient pu les attraper s'ils venaient.

«Beaucoup trop de gens hésitent à dénoncer les crimes tels qu'ils sont, alors quand la police ne semble pas prendre les choses au sérieux, ça n'aide vraiment pas», dit Knight.

Knight a été la victime de la haine anti-gay dans le passé, mais rien d'aussi grave que cela. Même dans ces incidents moins graves, Knight se souvient que la police n'était pas utile non plus.

«Cela peut laisser un goût amer dans la bouche et il peut être difficile de ne pas perdre la foi», explique Knight. "Mais nous devons signaler chaque crime de haine. Sinon, cette personne peut aller le faire à quelqu'un d'autre et ils pourraient ne pas être aussi chanceux.

«Je suis une personne confiante et forte, et cela m'a beaucoup frappée», dit Knight. «J'ai eu de la chance, ça aurait pu être bien pire.

«Les crimes de haine sont en hausse, la police doit passer à la vitesse supérieure et s'assurer qu'ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger non seulement notre communauté, mais tous ceux qui sont victimes du crime».

Cet incident intervient quelques jours après l' annonce de la fermeture de la moitié des postes de police de Londres en raison des coupes budgétaires.

Le mois dernier, il a été révélé que le nombre de crimes de haine en Angleterre et au Pays de Galles a augmenté de 29% cette année.

 

C L

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Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Publié le par justin

Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Un père a tiré sur son fils homosexuel de 14 ans, la police attribuant en partie l'assassinat à l'orientation sexuelle du garçon.

Selon la police de Henderson au Nevada, Wendell Melton, 53 ans, a abattu son fils Giovanni dans la matinée du jeudi 2 novembre.

Sonja Jones est l'ancienne mère adoptive de Giovanni et a dit que Wendell avait toujours quelque chose contre la sexualité de son fils.

Elle a dit 3 Nouvelles : «Il détestait le fait que son fils était gay.

«Je suis sûr que dans son esprit, il préfèrerait avoir un fils mort plutôt qu'un fils gay», a-t-elle dit.

Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Giovanni a fréquenté Coronado High School, et des amis disent qu'il a apporté des sourires sur le visage de tous ceux qu'il connaissait.

Jones prétend que Wendell a déjà attrapé Giovanni avec son petit ami et ensuite tiré une arme sur lui.

Elle a ajouté: "Giovanni a été abusé physiquement et mentalement et spirituellement pendant de nombreuses années."

L'argument chauffé est devenu violent

Les voisins disent qu'un débat houleux a tourné à la violence dans le complexe d'appartements Horizons at Seven Hills le jour de l'incident.

Michael Chandler vit dans l'immeuble et a déclaré que beaucoup de voisins avaient entendu les coups de feu. Il a dit: "Ils ont entendu un énorme argument.

"Ils ont écouté l'argument et apparemment le père a tiré sur son fils", a-t-il dit.

Les voisins prétendent également que le fils gay était souvent laissé seul à la maison et sans surveillance. Ils racontent aussi des cas où Giovanni prétendait que son père le maltraitait.

Jones a dit: «J'espère qu'ils lui jettent le livre. J'espère qu'il ne verra jamais la lumière du jour.

"J'espère que chaque jour, quand il se regarde dans le miroir, il voit le visage de son fils", dit-elle.

Wendell Melton fait face à des accusations de meurtre ouvert, de maltraitance d'enfants et de personne interdite possédant une arme à feu.

 

C L

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Grande Bretagne : un joueur de cricket suspendu pour avoir sauvé deux hommes d’une agression homophobes

Publié le par justin

Grande Bretagne : un joueur de cricket suspendu pour avoir sauvé deux hommes d’une agression homophobes

 Deux hommes gays, victimes d’une agression, défendent celui qui les a aidé, Ben Stokes, une star du cricket,  qui a été arrêté en septembre suite à l’incident devant une boîte de nuit Bristol.

 Kai Barry, 26 ans, et Billy O’Connell, 20 ans, ont déclaré dans une interview à The Sun que Stokes est venu à leur secours en résistant aux intimidateurs menaçants.


Stokes a été arrêté, soupçonné d’avoir causé des lésions corporelles et libéré sans inculpation, mais il est toujours sous enquête policière.


Le joueur de 26 ans, qui a également eu un doigt cassé, ne partira pas avec le reste de l’équipe pour participer aux Ashes  , après avoir été suspendu à la suite de l’incident. Son coéquipier, Alex Hales, a également été suspendu.


(The Ashes, littéralement « les Cendres », est une série de test-matchs de cricket qui opposent tous les ans, les équipes d’Angleterre et d’Australie.)


Barry et O’Connell ont affirmé avoir rencontré le joueur et son coéquipier de l’équipe d’Angleterre Alex Hales dans une boîte de nuit le soir en question et Stokes leur a payé à boire. Le couple affirme qu’ils n’avaient aucune idée qu’ils étaient des joueurs de cricket.


Stokes et Hales marchaient prés du couple, après avoir quitté la boîte de nuit, lorsque Barry et O’Connell ont été pris à parti.
O Connell a déclaré au Sun : « Nous étions très reconnaissants à Ben de nous être venu en aide, il a été un vrai héros, Kai craignait qu’il puisse être attaqué et si Ben n’était pas intervenu, ça aurait pu être bien pire pour nous. »


Barry a ajouté: «Je ne suis pas un combattant et nous ne voulions pas nous battre, nous aurions pu avoir de gros problèmes, Ben a été un vrai gentleman».


Le couple expliquent qu’ils n’avaient pas conscience des répercussions de  cet incident, les découvrant seulement quand la police est venue les interroger

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DAVE RÉVÈLE AVOIR ÉTÉ VICTIME D’UNE AGRESSION SEXUELLE À 19 ANS

Publié le par justin

DAVE RÉVÈLE AVOIR ÉTÉ VICTIME D’UNE AGRESSION SEXUELLE À 19 ANS

Suite à l’affaire Gilbert Rozon, le chanteur néerlandais a décidé de témoigner.

 

Depuis l’affaire Weinstein, la parole autour des violences sexuelles continue de se libérer. Récemment, le producteur canadien Gilbert Rozon, président du festival «Juste pour rire» et ancien jurée de l’émission «La France a un incroyable talent» a été accusé par plusieurs femmes de harcèlement ou d’agression sexuelle. Interrogé au sujet de son ancien partenaire dans «La France a un incroyable talent» par Télé Star, le chanteur Dave a confié : «C’est extrêmement compliqué quand on a un ami qui a une ombre dans sa vie (...) Toutes les familles ont des cadavres dans le placard ... ».

Le chanteur néerlandais âgé de 73 ans a profité de cet entretien pour raconter qu’il avait été lui même victime d’agression sexuelle. Alors qu’il démarrait sa carrière de chanteur aux Pays-Bas, un éditeur de chansons avait tenté d’abuser de lui : «J’avais 19 ans, il m’a fait boire et tout d’un coup, il avait sa main dans mon slip. Je sais ce que c’est de se faire violenter», a-t-il expliqué à Télé Star.

 

Dix femmes accusent Gilbert Rozon

Après les témoignages de neuf femmes accusant Gilbert Rozon de harcèlement ou d’agressions sexuelles la semaine dernière, c’est l’animatrice et productrice québécoise Julie Snyder qui a porté plainte pour agression sexuelle auprès de la police de Montréal.

Gilbert Rozon a quitté ses fonctions au sein du groupe «Juste pour rire», a été évincé de l’émission «La France a un incroyable talent» sur M6 et les chaînes M6 et C8 ont déprogrammé les émissions auxquelles Gilbert Rozon est associé.

 

laparisienne.com

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Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

Publié le par justin

Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

La police écossaise enquête sur le meurtre brutal d'un gay de 28 ans en Ecosse dans la nuit de samedi

Stuart Walker (photo)28 ans, habitant la ville de Cumnocka été retrouvé mort et portant des "blessures horribles" selon les personnes ayant vu le corps, juste avant 5 heures samedi dernier.

Le jeune homme a été battu, attaché à un lampadaire et brûlé.

Stuart Walker aurait été tué à cause de son orientation sexuelle et les policiers enquêtent sur cette piste.

Ancien barman dans un hôtel, il ne faisait pas mystère de son homosexualité. 

Stuart Walker avait passé la soirée avec des amis dans les heures qui ont précédé son assassinat et le jeune homme les a quitté autour de 2h30 du matin. 

Son corps a été retrouvé par un passant deux heures et demie plus tard.

La police tentent de reconstituer ses dernières heures par le biais de la vidéosurveillance et de porte-à-porte.

Cette mort atroce suscite l'émotion en Ecosse. Une page Facebookd'hommage a été créée en mémoire du jeune gay.

.e-llico.com

 

Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

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Egypte : l’hiver d’une jeunesse sacrifiée

Publié le par justin

Egypte : l’hiver d’une jeunesse sacrifiée

Droits de l’homme, homosexualité, justice sociale… Depuis le coup d’Etat du général Al-Sissi en 2013, les revendications de toute une génération sont réprimées, brisant les espoirs nés lors du printemps arabe.

«Vais-je émigrer en Italie ou en Grèce ? Je vais ramer et peu importe où j’arriverai, ce sera bien» ; «Tant que je suis inutile, personne ne peut se servir de moi» ; «Mon ami Ramadan va me casser le bras, comme ça, je ne ferai pas mon service militaire» ; «Je voudrais parler à une fille…» Ces petites phrases lapidaires font partie d’une vidéo d’un peu plus de cinq minutes qui fait le buzz en Egypte depuis cet été : Egyptian Misery. Dans un style poétique, épuré et drôle, un jeune cinéaste, Khaled Khella, dresse le portrait d’une génération urbaine désespérée, qui ne trouve plus sa place dans la société égyptienne. Misère sexuelle ou existentielle, chômage, désir de quitter le pays, ces histoires racontent un quotidien de frustrations dans une société qui s’est refermée sur la jeunesse depuis le coup d’Etat militaire de 2013, écrasant les rêves de changement politique et social issus du printemps arabe. «Tu ne peux rien faire : tu ne peux pas trouver de travail, tu ne peux pas avoir de petite copine et marcher avec elle dans la rue, tu n’as pas le droit de voyager. Peu importe ce que tu veux faire, c’est la misère», s’indigne le réalisateur au regard doux surmonté d’une casquette à l’envers.

Fady el-Sawy, qui travaille avec Khaled Khella, ajoute : «Nous sommes une génération sacrifiée économiquement, sexuellement et politiquement. On doit travailler si dur pour gagner un tout petit peu d’argent et vivre une vie normale.» Vivre une vie normale, c’était aussi le rêve de Gamal. Le jeune homme est confronté à un problème proprement masculin : pour pouvoir se marier, il doit offrir une parure en or à sa future femme. Quand il se rend chez les bijoutiers du vieux Caire islamique, il apprend qu’il lui faudra économiser l’équivalent de 1 000 euros pour quelques dizaines de grammes du précieux métal. Sans emploi fixe, il va repousser son mariage au risque de compromettre sa vie sentimentale. Selon l’agence gouvernementale de statistiques Capmas, le chômage frappe de plein fouet les jeunes Egyptiens : 79 % des chômeurs ont entre 15 et 29 ans. Or cette tranche d’âge représente 60 % de la population du pays. Gamal passe donc le plus clair de son temps au café. Entre deux cigarettes et un thé, l’homme estime qu’en fait, la principale difficulté, c’est le fossé qui sépare les jeunes de leurs aînés : «Ils ne nous attendent pas. On est un poids pour eux.»

Ce sentiment est largement partagé par Mohamed et sa bande de copains. Tous habitent le centre-ville et sont issus de la classe moyenne. Rivés sur Internet, ils apprennent le monde via les réseaux sociaux. Mais au-delà du resserrement récent des autorités autour de la jeunesse, ce sont les traditions qu’ils pointent du doigt. «Ce n’est pas facile d’être moi dans les rues du Caire, affirme l’homme de 22 ans. J’ai les cheveux longs et on me traite de femme. J’ai une petite amie et nous devons nous cacher pour nous voir. La notion de liberté est de plus en plus limitée.»

Assis à ses côtés, tirant sur un narguilé, Georges (1) ne mâche pas ses mots : «Ici en Egypte, je cumule deux handicaps. Je suis chrétien né dans un pays musulman, donc j’appartiens à une minorité religieuse. De plus, je suis gay, donc j’appartiens à une minorité sexuelle…» Depuis cet entretien, Georges est en fuite. Il est recherché par la police pour «débauche» et «atteinte aux bonnes mœurs». Le jeune homme est soupçonné d’avoir déployé un drapeau arc-en-ciel, symbole des homosexuels, le 22 septembre lors d’un concert au Caire du groupe libanais Mashrou’Leila.

Près de 60 personnes ont, depuis, été arrêtées pour le même motif et risquent une peine de trois à cinq ans d’emprisonnement. «L’homosexualité est une maladie et une honte qui doit être cachée avant d’être traitée. Nous appelons les homosexuels à dissimuler leurs défauts et leurs actes coupables, avant que nous ne parvenions à extirper le diable qui les habite», a déclaré Mahram Mohammed Ahmed, responsable du Conseil suprême pour la régulation des médias, à la suite du concert presque unanimement condamné par la presse égyptienne.

Rentrer dans le rang

Face à ce genre de propos, Mohamed se sent de plus en plus démuni, d’autant que, depuis mai, les autorités ont bloqué l’accès à plus de 400 sites d’information, dont celui de Mada Masr, site égyptien d’actualité plutôt critique vis-à-vis du pouvoir, et d’ONG de défense des droits de l’homme, notamment Human Rights Watch et Reporters sans frontières. Pour Mohamed et ses amis, s’en prendre ainsi au Web, c’est les contraindre un peu plus à rentrer dans le rang.

Pire encore, selon Fatma, universitaire au Caire et spécialiste des réseaux terroristes, qui ne souhaite pas donner son nom : «Une partie de la jeunesse, désespérée à cause de la répression d’Etat tous azimuts et du manque de perspectives économiques, est de plus en plus attirée par la dérive islamiste.» L’Etat islamique s’enracine depuis novembre 2014 dans une petite partie du Sinaï, dans le nord-est du pays. En trois ans, les combats ont fait des centaines de morts dans les rangs des forces armées, qui ne parviennent toujours pas à réduire cette rébellion. Et ce week-end, le terrorisme a de nouveau frappé le pays : une embuscade contre les forces de sécurité à 135 kilomètres au sud-ouest du Caire a fait des dizaines de morts et de blessés parmi les policiers et les militaires. Le réservoir de jeunes combattants semble inépuisable.

Les femmes

Le dernier film de Khaled Khella vient d’être récompensé au premier festival du film d’El-Gouna. En attendant des jours meilleurs, le réalisateur écrit un nouveau court métrage. Cette fois-ci, il décrira le malaise des jeunes Egyptiennes. Et dans une ville comme Le Caire, qui vient de se voir décerner la palme de la ville la plus difficile au monde pour les femmes - dans un rapport de la fondation Thomson Reuters -, le cinéaste ne devrait pas manquer d’histoires.

(1) Le prénom a été modifié.

liberation.fr

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Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

Publié le par justin

Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

Des divergences de vue entre le Président de la Fédération de Russie et le Président de la République tchétchène se révèlent au grand jour. Après une décennie de bonne entente, ces désaccords soulèvent des interrogations.

Les homosexuels et les Rohingyas

Ramzan Kadyrov, président tchétchène au sein de la Fédération de Russie, s’est manifesté par l’une des actions les plus marquantes de l’année 2017 : la création de camps de concentration pour homosexuels. Les protestations de la communauté internationale ont été bruyantes mais peu efficaces étant donné qu’on n’a toujours aucune information quant à la situation actuelle de ces camps, ni des sanctions qui auraient dû être prises. Ce scandale a fortement embarrassé le Kremlin, qui ferme les yeux sur les actions de R. Kadyrov, et ne veut surtout pas attirer l’attention internationale sur le théâtre tchétchène.

Un deuxième événement marque une réelle opposition. Suite aux nettoyages ethniques dont sont victimes les Rohingyas en Birmanie, R. Kadyrov a publiquement critiqué la communauté internationale pour son inaction. Des rassemblements de soutien ont été organisés dans la capitale tchétchène de Grozny. R. Kadyrov ne peut pourtant ignorer que toute sanction contre la Birmanie est impossible au Conseil de sécurité de l’ONU car la Russie, comme la Chine, y met son veto. Si les représentants de la Russie parlent de la liberté d’expression pour chaque dirigeant de Républiques fédérées, c’est bien une critique de la diplomatie russe que le Président tchétchène vient de faire.

Qui contrôle qui ?

Le Figaro se demandait en août dernier si Vladimir Poutine n’était pas devenu l’otage de R. Kadyrov. Si la question peut sembler absurde, ou tout du moins exagérée, force est de constater que les deux leaders ont tous deux besoin l’un de l’autre. R. Kadyrov est le fils d’Akhmad Kadyrov, le dernier combattant qui a pu accéder au pouvoir en Tchétchénie en 2003 avec le soutien russe, à condition de ne pas réclamer l’indépendance. Les Kadyrov gèrent la sécurité et les portefeuilles tchétchènes de la façon qu’ils veulent, avec le soutien économique du Kremlin. L’aval de V. Poutine, qui est l’architecte de cette stratégie, est donc nécessaire à R. Kadyrov. Réciproquement, Moscou a besoin d’une Tchétchénie pacifiée, qui réprime sévèrement les terrorismes indépendantistes ou fondamentalistes. Pour cela, il faut un chef autoritaire, mais également légitime. Ce n’est donc pas un lien de vassalité qui existe entre la famille Kadyrov et V. Poutine, mais bien un contrat où les deux parties ont besoin l’une de l’autre.

R. Kadyrov n’est pas en train de chercher à s’émanciper de la Russie, il fait simplement passer son propre agenda en force. L’absence de réaction officielle de Moscou ne doit pas pour autant faire croire que le Kremlin est otage du chef d’État tchétchène. L’apparente tolérance russe vise à ne pas braquer la société tchétchène, mais également celle des autres républiques de Russie (au Caucase, au Tatarstan…) contre le pouvoir central. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de négociations ou contestations internes. Il est aujourd’hui trop tôt pour émettre des hypothèses sur l’avenir, mais il est important de noter que c’est une phénomène tout nouveau qui se produit en Russie depuis l’accession de V. Poutine à la présidence russe : un véritable bras de fer avec le chef d’une République fédérée.

http://les-yeux-du-monde.fr

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Liban : La torture des LGBT évoquée dans un rapport accablant

Publié le par justin

Liban : La torture des LGBT évoquée dans un rapport accablant

Une étude de l'ONG Proud Lebanon démontre que lors d'un contrôle ou d'une arrestation, l'homosexualité d'un individu est un facteur aggravant pouvant entraîner des sévices corporels et psychiques. Fruit de six mois de recherches et d'entretiens, ce rapport de vingt-six pages était censé être révélé lors de la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, célébrée en mai dernier, à Beyrouth. Faisant l'objet de menaces proférées par des groupes conservateurs, les organisateurs avaient alors été conduits à annuler la présentation publique de l'étude.

Aujourd'hui, avec sa publication, l'ONG en charge de la défense des minorités prouve qu'elle ne se laissera plus intimider. La plupart du temps, « les LGBT ne sont pas arrêtés sur base de leur orientation sexuelle, mais quand ils le sont, ceci est un facteur très aggravant », souligne Bertho Makso, directeur de l'association. L'étude fait effectivement état de détentions dégradantes. « Deux hommes étaient en voiture avec une amie. Lors d'un contrôle à un barrage, les forces de sécurité (les responsables de l'étude indiquent que ces forces étaient liées à un parti politique, sans le nommer) ont vérifié leurs téléphones contenant des photos intimes. En prison, ils ont été battus, insultés, ont été présentés aux autres prisonniers comme des pédés. Au final, l'homosexualité était la charge retenue contre eux », explique Cosette Maalouf, psychologue-clinicienne. Dans ce rapport, Shady, un réfugié syrien, raconte son calvaire lors de son passage au poste de police militaire, à Rihaniyé. Le jeune homme a été torturé jusqu'à ce qu'il avoue son homosexualité.

 

Dispositions légales bafouées

Ces incidents révèlent l'absence de base légale sur laquelle reposent ces procédures abusives. Les interrogations et arrestations d'individus sont basées uniquement au regard de leurs manières et de leur apparence physique, sans aucune preuve tangible de « délit sexuel ».
Le Liban a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels. Dans la Déclaration des droits de l'homme et la Constitution libanaise, il est inscrit que « tout homme naît libre et doit jouir des mêmes droits ». Cependant, Beyrouth continue de poursuivre les LGBT en raison de l'article 534 du code pénal, qui établit que « tout acte contre-nature devra être puni d'une peine d'emprisonnement allant jusqu'à un an de détention ». En quête de partenaires internationaux, l'association a tenu à aller jusqu'au bout. « L'étude a été envoyée à Genève, à la Commission internationale contre la torture. Le gouvernement libanais représenté là-bas a nié en bloc toutes les accusations, expliquant que les LGBT n'étaient pas torturés au Liban », s'indigne Bertho Makso.

Pour l'heure, l'ONG souhaite la suspension de la loi criminalisant l'homosexualité et la mise en place d'un mécanisme de rapport de la torture. Enfin, Proud Lebanon s'est également donné pour mission de proposer des solutions pour favoriser le vivre-ensemble, en mettant fin aux phénomènes de rejets, inhérents à la société libanaise.

Parallèlement, le rapport réalisé conjointement avec deux avocats (Andrea Abi Nader et Hasna Abdel Reda) et deux psychologues (Sarah Mishly et Cosette Maalouf) aborde aussi la question de la réhabilitation. « Ces personnes ont besoin d'un suivi sur le court et moyen terme, et nous devons les prendre en charge », explique Mme Maalouf.

 

.lorientlejour.com

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RUSSIE: UN MILITANT HOMOSEXUEL RACONTE LES VIOLENCES POLICIÈRES EN TCHÉTCHÉNIE

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RUSSIE: UN MILITANT HOMOSEXUEL RACONTE LES VIOLENCES POLICIÈRES EN TCHÉTCHÉNIE

Tabassage, humiliations et menaces de mort: un militant homosexuel russe a raconté lundi, une première à visage découvert, l'enfer des violences policières en Tchétchénie, république du Caucase russe très conservatrice.

Si des victimes ont déjà parlé à des médias sous couvert d'anonymat ou après avoir fui la Russie, Maxime Lapounov est devenu le premier à s'exprimer publiquement et à déposer une plainte depuis les révélations en mars dans la presse russe sur les persécutions subies par les homosexuels dans cette région à majorité musulmane.

"L'accusation principale contre moi était d'être homosexuel", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse.

Originaire d'Omsk, en Sibérie, M. Lapounov, 30 ans, dit avoir travaillé en Tchétchénie depuis 2015, vendant notamment des ballons près d'un centre commercial à Grozny, la capitale tchétchène.

Il affirme avoir été arrêté le 16 mars par des personnes en civil et emmené vers un poste de police où il a passé 12 jours dans une cellule.

"Toutes les 10 ou 15 minutes, ils (policiers, ndlr) venaient dans ma cellule en me disant que j'étais gay et qu'il fallait tuer des gens comme moi", affirme M. Lapounov, qui dit avoir ensuite été "battu très longtemps avec des bâtons (...) sur les jambes, les cuisses, les fesses et le dos".

"Ils se comportaient de manière très agressive, cruelle, en m'humiliant et m'insultant", assure-t-il, en affirmant avoir entendu quotidiennement "les cris et les demandes de grâce" des autres homosexuels arrêtés et torturés selon lui par la police.

Maxime Lapounov affirme avoir été contraint de laisser ses empreintes sur une arme et admettre dans une vidéo qu'il était homosexuel, avant d'être libéré le 28 mars et de quitter la Tchétchénie.

"La seule chose que je souhaite maintenant, c'est que justice soit faite", dit M. Lapounov, dont la conférence de presse a eu lieu dans les locaux du journal indépendant Novaïa Gazeta.

Ce journal a été le premier en mars à affirmer que des homosexuels étaient la cible de persécutions de la part des autorités tchétchènes. Des témoignages similaires ont ensuite été recueillis par plusieurs médias dont l'AFP.

Une enquête a alors été ouverte par le parquet général russe, mais les enquêteurs ont dit n'avoir reçu "aucune plainte officielle" de victimes.

Vendredi, la déléguée russe pour les droits de l'Homme, Tatiana Moskalkova, a annoncé avoir reçu la première plainte -- celle de Maxime Lapounov -- et l'avoir remise au Comité d'enquête russe, chargé des principales investigations dans le pays.

 

 

AFP

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L'ONU préoccupée par l'arrestation de dizaines de personnes LGBT en Azerbaïdjan, Egypte et Indonésie

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L'ONU préoccupée par l'arrestation de dizaines de personnes LGBT en Azerbaïdjan, Egypte et Indonésie

13 octobre 2017 – Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) s'est déclaré profondément préoccupé par l'arrestation de plus de 180 personnes perçues comme lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres en Azerbaïdjan, en Egypte et en Indonésie. Nombre d'entre elles auraient été maltraitées par les forces de l'ordre.

 

« En Azerbaïdjan, comme viennent de le dire plusieurs experts indépendants de l'ONU, plus de 80 personnes présumées homosexuelles ou transgenres ont été arrêtées à Bakou depuis la mi-septembre », a souligné vendredi le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d'un point de presse à Genève.

 

« Certaines auraient subi des chocs électriques, des passages à tabac, des rasages forcés et diverses autres formes d'humiliation apparemment dans le but qu'elles se dénoncent et dénoncent d'autres personnes. Bien que toutes les personnes détenues aient été libérées, plusieurs ont purgé des peines de détention administrative pour 'hooliganisme' et 'résistance à un ordre de la police'. Beaucoup ont été obligées de subir des examens médicaux et les autorités ont divulgué aux médias les informations sur leur état de santé », a-t-il ajouté.

En Egypte, plus de 50 personnes ont été arrêtées ces dernières semaines en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre. Deux d'entre elles ont été arrêtées pour avoir brandi des drapeaux arc-en-ciel lors d'un concert et l'une pour avoir créé une page Facebook. Dans certains cas, des personnes auraient été arrêtées après avoir été piégées par des responsables des forces de l'ordre sur des applications et des forums de discussion sur Internet.

Les accusations incluent 'débauche habituelle', 'incitation à l'indécence et à la débauche' et 'adhésion à un groupe interdit'. Au moins dix hommes ont été condamnés à une peine de prison d'un à six ans, la plupart des autres sont en attente de jugement et quelques-uns ont été libérés. Plusieurs de ces détenus ont été soumis à des 'examens' physiques intrusifs. Dans de nombreux cas, les droits de procédure régulière semblent avoir été violés, a souligné le porte-parole du HCDH.

En Indonésie, plus de 50 personnes ont été arrêtées dans un sauna à Djakarta vendredi dernier, en raison de leur orientation sexuelle perçue. Alors que beaucoup ont été relâchés depuis, quatre hommes et une femme ont été inculpés en vertu d'une loi vague sur la pornographie, qui a été utilisée pour arrêter des personnes ayant eu des relations homosexuelles consensuelles.

« Arrêter ou détenir des personnes en fonction de leur orientation sexuelle ou de leur identité sexuelle réelle ou perçue est par définition arbitraire et viole le droit international », a dit M. Colville. « Arrêter et détenir des personnes pour s'être exprimé légitimement - y compris en arborant un drapeau arc-en-ciel - est également arbitraire et viole le droit des individus à la liberté d'expression ».

« Dans les trois pays, les autorités ont affirmé que les personnes arrêtées étaient impliquées dans la prostitution - bien que dans presque tous les cas, les accusés aient nié ces allégations ou indiqué avoir été contraints d'avouer leur participation. Quoi qu'il en soit, les experts des droits de l'homme des Nations Unies ont souligné que les États devraient abroger les lois qui criminalisent les travailleurs du sexe », a-t-il ajouté.

Selon le HCDH, l'Azerbaïdjan, l'Égypte et l'Indonésie devraient prendre des mesures immédiates pour libérer toute personne détenue sur la base de son orientation sexuelle ou de son identité sexuelle réelle ou perçue, abandonner les accusations fondées sur des lois vaguement formulées et discriminatoires et abroger ces lois conformément à leurs obligations juridiques internationales et les recommandations des Nations Unies. « Ils devraient également libérer immédiatement toutes les personnes détenues pour avoir légitimement exercé leur droit à la liberté d'expression », a dit M. Colville.

« L'Égypte devrait interdire d'urgence la pratique d'examens physiques intrusifs et l'Azerbaïdjan devrait immédiatement cesser de soumettre des personnes à des tests et examens médicaux imposés ou forcés qui violent l'interdiction internationale de la torture et des mauvais traitements », a-t-il ajouté. « Les allégations de torture et de mauvais traitements devraient faire l'objet d'une enquête rapide et approfondie ; et, s'ils sont reconnus coupables, les auteurs présumés devraient être punis ».

 

un.org

 

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VALENCE : UN HOMME CONDAMNÉ À 3 ANS DE PRISON POUR UNE AGRESSION SUR UN HOMOSEXUEL

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VALENCE : UN HOMME CONDAMNÉ À 3 ANS DE PRISON POUR UNE AGRESSION SUR UN HOMOSEXUEL

Un homme de 29 ans a organisé un traquenard le 29 septembre dernier sur les bords de l’Isère.

Apres avoir donnez rendez vous un personne rencontrée sur un réseau, il a poussé la victime , un homme de 53 ans, 20 mètres en contrebas dans un ravin au bord de l’eau. Le jeune homme a volé sa voiture et il est allé fouiller son appartement.

La victime , poignet cassé a dû rester toute la nuit dans les ronces pour ne pas tomber dans la rivière , ce sont des kayakistes qui l’ont aperçu le lendemain. L’organisateur du guet-apens a été identifié et interpellé en début de semaine et donc condamné ce mardi à Valence. Récidiviste de faits de violence et de vol il est parti en prison dès la fin de son procés.Il écope de 3 ans de prison dont un an et demi ferme

.gaydial.com

 

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Villaz: condamnés à 3 ans de prison pour avoir tiré à la carabine sur des homosexuels

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Villaz: condamnés à 3 ans de prison pour avoir tiré à la carabine sur des homosexuels

Samedi 30 septembre dernier, dans l’après-midi, deux personnes qui se promenaient chacune de leur côté au Pont d’Onnex, à Villaz, avaient été touchées, respectivement à la poitrine et dans le dos, par des tirs de petit calibre.

Les tireurs n’avaient pas pu être identifiés sur le coup, ce qui avait amené la gendarmerie à lancer, dès le lendemain, un appel à témoins. Et les premières informations recueillies par les enquêteurs faisaient alors état de trois hommes se déplaçant à bord d‘un utilitaire blanc, aperçu non loin des lieux.

C’est ce véhicule qui a permis aux gendarmes de remonter jusqu’à la piste de trois jeunes, qu’ils ont interpellés lundi 9 octobre. Il s’agit de deux majeurs, âgés de 22 ans, et d’un mineur, pas encore 17 ans, tous trois issus de la communauté des gens du voyage.

Lors de leur garde à vue, les trois hommes ont expliqué avoir l’habitude de tirer à la carabine, ce qu’ils avaient d’ailleurs fait deux jours auparavant, à Annecy-le-Vieux, blessant un chien et effrayant un pêcheur qui se trouvait au bord du Fier.

Le 30 septembre, ils auraient d’ailleurs vu des hommes s’embrasser et, « dégoûtés », ils auraient alors décidé de revenir pour leur tirer dessus. Ce qu’ils ont fait en utilisant pour cela une carabine à air comprimé.

Le jeune mineur va être présenté à un juge des enfants, tandis que ses deux comparses ont été jugés en comparution immédiate mercredi 11 octobre en début d’après-midi. Poursuivis pour violences volontaires assorties de trois circonstances aggravantes (utilisation d’une arme, action en réunion et le fait d’avoir agi en raison de l’orientation sexuelle des victimes) ils ont été condamnés par le tribunal à trois ans de prison ferme et six mois avec sursis et mise à l’épreuve. Les victimes, quant à elle, seront indemnisées mais le montant de leur préjudice n’ayant pas encore été déterminé, les accusés devront réaliser une provision de 2000 euros chaun.

lessorsavoyard.fr

 

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Drôme: Un homosexuel frappé à coups de barre de fer par deux ados de 15 ans

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Drôme: Un homosexuel frappé à coups de barre de fer par deux ados de 15 ans

Il n’a jamais caché son orientation sexuelle, ni qu’il cherchait un partenaire par le biais de sites internet. Un homme de 50 ans, habitant à Valréas dans le Vaucluse, a pourtant fait une bien mauvaise rencontre le mois dernier.

Le quinquagénaire a été violemment frappé à coups de barre de fer par deux adolescents de 15 ans. Deux « fils de bonne famille », selon France Bleu, qui lui ont tendu un piège sur internet.

https://twitter.com/francebleuDA/status/847313060708491265/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.20minutes.fr%2Flyon%2F2040531-20170330-drome-homosexuel-frappe-coups-barre-fer-deux-ados-15-ans

Interpellés mardi, ils ont reconnu les faits. L’un d’eux, inscrit sur le site de rencontre, serait alors entré en contact avec la victime, se faisant passer par un majeur. L’adolescent répond à son interlocuteur qu’il a plus de 18 ans. Ils fixent un rendez-vous pour le 24 février au stade de Nyons, dans la Drôme.

10 jours d’hospitalisation

Sur place, la victime comprend rapidement qu’il est tombé dans un guet-apens. Deux garçons, armés d’une barre de fer, se ruent sur lui, le frappant au visage et sur le corps et déversant un flot d’insultes homophobes. Résultat : dix jours d’hospitalisation pendant lesquelles la victime n’a pas pu porter plainte.

Les enquêteurs ont néanmoins rapidement retrouvé la trace des deux agresseurs, selon France Bleu. Il s’agissait de deux « fils de bonne famille », « plutôt bons élèves » et inconnus de la justice. Le parquet a demandé mercredi leur placement en centre éducatif.

.20minutes.fr

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Victor Meyniel est victime d'homophobie et prend son envol dans Rock In Rio: "La violence n'a aucune justification"

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Victor Meyniel est victime d'homophobie et prend son envol dans Rock In Rio: "La violence n'a aucune justification"

 

Ce qui aurait dû être un moment d'amusement avec les amis s'est avéré être des moments d'agonie pour Victor Meyniel. Le jeune homme, qui a commencé à la Vine, aurait volontairement posté un Twitter sur sa photo de Twitter un visage saignant.

"Pour ceux qui disent que l'homophobie n'existe pas, bonjour et bonne semaine", a déclaré Victor à ses adeptes que, malgré l'épisode, tout se passe déjà bien. "La violence n'a aucune justification", a-t-il déclaré.

Sur Twitter, les amis et les célébrités ont commencé à envoyer des messages positifs au jeune homme qui a été conduit par beaucoup pour faire un bulletin d'occurrence. "Qui sont les scélérats qui ont fait cela? Ils devraient être punis et exposés ", 

https://twitter.com/victeiro/status/912304125844574208/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.superpride.com.br%2F2017%2F09%2Fvictor-meyniel-e-vitima-de-homofobia-e-apanha-no-rock-in-rio-violencia-nao-tem-justificativa.html

Il vaut la peine de se rappeler que la semaine dernière, une injonction judiciaire a mis l'accent sur le Brésil, car le pays a maintenant reculé et considère les gays et les lesbiennes comme malades.

 

 

 

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Trois adolescents britanniques reconnus coupables d'un crime de haine homophobe

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Trois adolescents britanniques reconnus coupables d'un crime de haine homophobe

Les adolescents ont tous eu une peine d'emprisonnement de six mois pour une attaque contre un couple gay

Trois adolescents du Royaume-Uni ont été emprisonnés aujourd'hui après avoir plaidé coupable d'avoir attaqué deux passagers du train en raison de leur sexualité.

Deux des adolescents masculins âgés de 16 ans et les autres âgés de 17 ans.

Ils ont attaqué  Phil Poole et Zbynek Zatloukal alors qu'ils rentraient chez eux après une soirée à Reading.

L'un des 16 ans a traversé la voiture après que les trois ont embarqué dans le train et ont repéré Poole et Zatloukal se reposant les uns contre les autres.

Il est retourné pour informer les deux autres.

Tous les trois sont retournés.

Poole dit qu'il a été réveillé de dormir sur l'épaule de son petit ami par un coup de poing sur le visage.

Le couple a été frappé et frappé plusieurs fois. On a été estampillé pendant que l'autre a été frappé par la tête avec une bouteille en verre.

Zatloukal a souffert d'une douille suspecte et a dû être tendue hors de la voiture.

Crimes de haine homophobes

Les adolescents ont été accusés et ont plaidé coupable à un désordre violent après une enquête menée par la police britannique des transports.

L'un d'eux a également plaidé coupable de posséder une arme offensive.

Le Service des procureurs de la Couronne a soutenu que l'attaque était motivée par la «haine de l'orientation sexuelle réelle ou perçue des victimes».

Ils ont demandé à la cour de traiter l'incident en tant que crime de haine homophobe.

Cela a été accepté et chaque défendeur a été condamné à une peine de prison de quatre mois à six mois, en raison de l'élément de crime haineux.

Ils devront également payer 100 £ (135 $) en compensation de chaque victime.

 

C.L.

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Crime homophobe au Kef : Salih le coiffeur torturé et tué

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Crime homophobe au Kef : Salih le coiffeur torturé et tué

Un coiffeur ouvertement homosexuel a été retrouvé mort, le crime homophobe reste l’hypothèse la plus crédible.

Salih était un homme d’une trentaine d’année qui ne cachait pas sa sexualité. C’est hélas peut être le mobile du meurtre qui s’est déroulé dans la nuit du 13 au 14 septembre 2017. Il a été torturé chez lui avant d’être tué. Il porte plusieurs coups et blessures, notamment au cou, et des fractures au crâne. Salih était propriétaire d’un salon de coiffure pour dames à Kef.

L’association Shams, défendant les droits des homosexuels, dénonce ce crime odieux et assure que les témoignages des proches de la victime confirment qu’il s’agit d’un crime homophobe. Un suspect a été arrêté et selon certaines sources, ce dernier faisait partie de ceux qui reprochait à Salih son homosexualité.

Shams exprime son extrême indignation face au sort infligé aux membres de la communauté homosexuelle en Tunisie et appelle le gouvernement à agir pour protéger les citoyens homosexuels contre cet acharnement homophobe.

La Tunisie est toujours partagée entre son envie de liberté et les extrémistes conservateurs. Rien que dans les commentaires des médias arabes relayant ce fait divers, nous pouvons y voir une homophobie bien présente. Certains encouragent à la dénonciation ou plus modérément, à vivre caché.

Source : Shams. 

 

Le corps de Salih a été retrouvé à son domicile, dans la nuit du 13 au 14 septembre 2017. Il a été torturé avant d’être tué.

Le corps du jeune homme, âgé d’une trentaine d’années et propriétaire d’un salon de coiffure pour dames au Kef, porte plusieurs coups et blessures, notamment au cou, et des fractures au crâne.

L’association Shams, défendant les droits des homosexuels, dénonce ce crime odieux et assure que les témoignages des proches de la victime confirment qu’il s’agit d’un crime homophobe.

Notons qu’un suspect a été arrêté et, selon la même source, ce dernier faisait partie de ceux qui reprochait à Salih son homosexualité.

«Shams exprime son extrême indignation face au sort infligé aux membres de la communauté homosexuelle en Tunisie et appelle le gouvernement à agir pour protéger les citoyens homosexuels contre cet acharnement homophobe», note l’association, qui tire la sonnette d’alarme sur les violences contre la communauté LGBT en Tunisie.

http://kapitalis.com

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Le filleul de l'ex-ministre australien est attaqué en faisant campagne pour le mariage entre personnes de même sexe

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Le filleul de l'ex-ministre australien est attaqué en faisant campagne pour le mariage entre personnes de même sexe

Le Premier ministre Kevin Rudd appelle à un débat respectueux

L'ex-premier ministre de l'Australie Kevin Rudd a tweeté une photo de son filleul ensanglanté et blessé après une vicieuse attaque homophobe.

Sean Foster, 19 ans, faisait campagne pour le mariage homosexuel à Oxford Street à Brisbane lorsque l'incident s'est produit.

Selon un message Facebook de Bulimba 4 Marriage Equality , l'auteur non identifié a appelé Foster: "Je déteste les fagots fous!"

A quoi Foster a répondu: "C'est bon, je ne vous aime pas".

Le filleul de l'ex-ministre australien est attaqué en faisant campagne pour le mariage entre personnes de même sexe

Quand l'homme a demandé si Foster l'appelait un homophobe, il a répondu oui. C'est alors qu'il a frappé Foster dans la tête d'en bas, puis s'est précipité.

L'incident a incité Kevin Rudd à publier un tweet demandant un respect lors du plébiscite divisif.

Il a tweeté: "De nombreux avertissements à Turnbull sur ce que le vote par correspondance pourrait déclencher. Maintenant, mon filleul Sean a été frappé pour "  ".

'Honte à toi'

Beaucoup ont touché le défi de Rudd, des réponses twittantes de la condamnation à l'attaquant.

Nathan Brown a répondu: «Je suis désolé que cela soit arrivé à votre filleul Kevin Rudd. Malcolm Turnbull, vous et votre parti sont responsables de ces absurdités. Honte à toi.'

David Plunkett a également répondu: «Nous avons eu cette merde 2 en Irlande b4 notre vote en 15, c'était grâce à des gens comme Sean & Panti Bliss qui ne se sont pas calqués que l'égalité a gagné.

La police demande des informations sur l'incident.

C.L.

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