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Une vidéo montre la vie terrifiante des LGBTI en Tchétchénie

Publié le par justin

Un nouveau rapport détaille les comptes épouvantables de la torture et de la persécution

Le réseau LGBT russe a publié une nouvelle vidéo puissante qui explore les victimes de la «purge anti-gay» en Tchétchénie.

Il arrive que le groupe publie un nouveau rapport, basé sur des entretiens avec 33 hommes .

Le rapport détaille comment des douzaines sont mortes.

On pense maintenant que plus de 200  sont victimes de la «purge anti-LGBT».

Le groupe militant affirme que les victimes sont soumises à la torture, à l'humiliation et à l'extorsion en raison de leur homosexualité présumée.

En parlant de GSN, le groupe a déclaré qu'ils envisagent de prendre des mesures devant la Cour pénale internationale si la Russie ne commence pas une affaire criminelle. Ils appellent la purge un «crime contre l'humanité» dans le rapport.

Les personnes LGBTI en Tchétchénie ont été confrontées à des vagues de violence et de persécution depuis décembre 2016.

La vague la plus récente a  commencé en juillet et le réseau LGBT russe dit qu'elle se poursuit encore aujourd'hui.

Bien que, d'abord, les homosexuels soient confrontés à la persécution, maintenant tous les membres LGBTI sont victimes.

Une nouvelle vidéo du réseau LGBT russe, «Unable to breath» explique le contexte des «purges anti-LGBT» après des années de guerre dans le Caucus nord-russe.

Avertissement, la vidéo comporte des comptes et des visualisations que certains téléspectateurs peuvent trouver difficiles:

Une vidéo montre la vie terrifiante des LGBTI en Tchétchénie

Mass torture des homosexuels

La vidéo suit le compte d'un homme à partir du rapport.

Il dit que "sortir est impossible en Tchétchénie".

Vivant avec sa femme et sa famille, il prend soin de cacher sa sexualité.

Malgré une grande prudence, un sentier en ligne la dénoncé a la police 

Face à une semaine de persécution, il a été gardé dans un «sous-sol empilé avec des murs épais».

Il a  fait semblant de ne pas reconnaître les détenus, certains qu'il savait gay, de peur que cela confirme les soupçons des autorités.

En décrivant la torture de ses détenus, il décrit les récits de l'utilisation des bobines métalliques et de l'électricité dans les séances où les hommes sont battus dans les pièces les uns à côté des autres.

Bien que publié une semaine plus tard, tout le monde savait pourquoi il avait été arrêté, rendant la vie en Tchétchénie très difficile.

Il dit que sa famille ne croyait pas aux soupçons de la police, mais s'ils avaient "ils l'auraient assassiné eux-mêmes"

Le réseau LGBT russe a déclaré à GSN qu'ils avaient des preuves concrètes de deux cas où des membres de la famille ont tué quelqu'un soupçonné d'être gay.

Finalement, il a été obligé de fuir.

Depuis le 1er avril de cette année, le réseau LGBT russe dit avoir aidé plus de 60 personnes à fuir la République tchétchène.

La Tchétchénie a un «privilège légal»

Ce n'est pas le premier rapport à compiler des entrevues avec des personnes de la région.

La campagne sur les droits de l'homme a publié un rapport de 42 pages sur la persécution des homosexuels en Tchétchénie sur la base d'entretiens avec 6 victimes.

Cependant, cette nouvelle collection détaillée de 33 entretiens contient également un contexte historique sur ce qui se passe dans le caucus du Nord avec beaucoup de détails.

Il explique que, il y a 10 ans, Moscou a accordé l'autorité sur la République tchétchène à un Ramzan Kadyrov, âgé de 30 ans.

Chargés de lutter contre les séparatistes islamistes, ils ont bénéficié de l'exemption de la règle du droit russe.

Par conséquent, cette immunité est devenue la base du régime qui existe aujourd'hui en Tchétchénie.

Ramzan Kadyrov reste le leader de la Tchétchénie, a longtemps nié que les purges ont eu lieu.

Un porte-parole a affirmé en avril que les rapports étaient des «mensonges absolus et de la désinformation» et il n'y avait pas d'hommes homosexuels en Tchétchénie.

Une méthode consistant à abolir les séparatistes dans le régime était de mettre en œuvre un sentiment de «responsabilité partagée».

Par conséquent, l'état suggère que le séparatisme provient de l'éducation familiale.

Inculquer le concept de garder la société tchétchène contre les conflits armés, tous ceux qui sont liés aux séparatistes doivent «partager la responsabilité».

Cela a conduit à des proches des séparatistes détenus en otage, des ménages incendiés, ainsi que des lois de lynchisme et des essais de mob.

Les LGBTI ne sont que la dernière minorité pour faire face à la persécution

Avec les cas de séparatisme islamiste maintenant inférieur, le rapport dit:

«La lutte contre le terrorisme n'était plus une raison viable pour justifier le régime absolutiste existant.

«Les autorités tchétchènes ont commencé une recherche active pour une autre raison de rester».

Le rapport indique que les autorités tchétchènes ont fait cela en réprimant la dissidence.

Le porte-parole du réseau LGBT russe a déclaré à GSN que:

«L'État et le leader Kadyrov perpétuent la rhétorique générale de la morale, ils choisissent les lignes morales entre ceux qui peuvent vivre et qui peuvent mourir.

«Ils n'acceptent pas les boissons, les drogues, les personnes LGBT»

Réfléchissant en passant d'une répression aux groupes séparatistes islamistes aux personnes LGBT, le porte-parole a déclaré que ce n'était pas différent du poème de Martin Niemoller et ensuite ils sont venus pour nous. Ajouter:

«C'est exactement ce qui se passe, c'est la création artificielle des lignes de moralité.

«Quand il y a une personne qui définit ces mœurs, tu ne sais jamais qui est la prochaine».

 

C.L.

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Un(e) artiste trans non-binaire publie une photo provocante pour prouver que « les menstruations ne sont pas seulement réservées aux femmes »

Publié le par justin

Un(e) artiste trans non-binaire publie une photo provocante pour prouver que « les menstruations ne sont pas seulement réservées aux femmes »

Né(e) avec un sexe féminin, Cass Clemmer souffre de dysphorie de genre, c’est-à-dire qu'il-elle a le sentiment que son genre (le fait de se sentir homme ou femme) est différent de son sexe biologique (organes génitaux mâle ou femelle). Originaire de Washington, aux États-Unis, Cass a partagé une photo provocante en ligne, afin de délivrer un message fort.

Transgenre et non-binaire (il-elle ne se sent ni homme, ni femme, et préfère donc l'utilisation d'un pronom neutre), Cass revendique cependant le droit d'avoir ses règles, sans pour autant être automatiquement rattaché à une identité de femme. De fait, le cycle menstruel est traditionnellement rattaché à une identité féminine, puisqu'il est dû à la présence des ovaires et à l'ovulation, ainsi qu'à la présence de l'œstrogène et de la progestérone, des hormones sexuelles femelles.

Comme Cass n'a pas effectué de chirurgie de réattribution de sexe, ni de traitement hormonal, il-elle a conservé certains attributs de son sexe biologique, ce qui lui occasionne de grandes souffrances lorsque ces caractéristiques se manifestent. C'est le cas, par exemple, de ses menstruations. Cass a essayé de raconter en poème ce qu'il-elle a vécu lors de ses premières règles, et ce que ce rappel mensuel de la nature représente, émotionnellement, au quotidien pour une personne trans non-binaire.

Cass a accompagné son poème en publiant une photo de ses saignements mensuels, à travers son pantalon kaki, arborant une pancarte indiquant « Les règles ne sont pas seulement réservées aux femmes ». Si la mise en scène avait pour but de sensibiliser le public à la problématique des menstruations chez les personnes trans, elle a causé un déferlement de commentaires, entre réactions haineuses et messages de soutien.

Voici une version de son poème, librement traduite en français

Vous savez que je suis trans et queer,
Et ce que cela signifie pour moi
C'est quelque chose qui n'est ni ceci, ni cela,
Un entre-deux heureux, mais effrayant.

Alors, quand je vous parle d'inclusion et de genre,
Et que j'écris ces vers pour vous faire voir ce que je vis,
Ce n'est pas un sujet facile que j'essaye de mettre sur le tapis :
Les règles sont, honnêtement, assez traumatisantes pour moi.

Vous voyez, ma vie est très clairement marquée,
Délimitée, telle une frontière rouge divisant en deux une Nation,
Il y a un avant, et il y a un après,
Je parle, bien sûr, de ma première menstruation.

Alors laissez-moi vous ramener en arrière dans le temps,
Du plus loin que je me souvienne, du fond de mes souvenirs,
Le jour de mon premier saignement,
Le jour où j'ai tout perdu tout ce que je croyais détenir.

J'avais 15 ans, encore plein(e) de bonheur et d'insouciance,
Je courrais partout, torse nu, librement,
Grimpant aux arbres, creusant des trous,
Et tout le monde s'en foutait royalement.

Maman, peut-être, était inquiète
Alors j'ai laissé pousser mes cheveux
Un signe pour dire que j'étais une fille normale, 
Comme un panneau en néons flashy sur la case de mon genre.

Alors, le jour de mes premières règles,
Grands dieux, quelle fierté !
Cette petite androgyne, qui semblait comme déréglée
Avait enfin reçu la bénédiction de sa féminité !


Le soulagement était en moi mêlé à la douleur,
À ce moment, je me suis assis(e), j'ai pleuré,
Remerciant le ciel d'être finalement normale,
Tout en pleurant la liberté qui mourait.

Tout le monde me disait que mes hanches allaient grossir,
Je les regardais alors, et mes pleurs étaient ravivés
« Pourquoi ces larmes ? Tu seras bientôt femme ! »
C'est de la mort d'un enfant qu'ils se réjouissaient.

C'est mon corps en personne qui m'avait trahi !
Cette marque rouge, comme un cachet de cire brisé
Sur un contrat qui avait été rompu, parjuré,
Une identité de genre... qui n'était pas vraie.

Bien sûr, de nombreuses personnes doivent gérer le sang et les tampons,
Mais pour moi, c'est comme si mon corps rendait les armes
Car à chaque fois que viennent mes menstruations,
C'est un jour de plus où mon identité est malmenée.

D'abord, c'est ma poitrine qui me fait faux bond,
Je la sens qui pousse à travers mes vêtements
Je me demande pourquoi je subis cette malédiction
Et j'implore Dieu de mettre fin à mes tourments.

Et, pendant cinq jours, le sang n'a de cesse de couler,
J'essaye de respirer, de me dissocier,
Alors que dans mes entrailles se déchirent des pans entiers de mon être
Ne laissant plus rien d'autre à bord que la haine comme seul maître.

C'est d'une plaie ouverte, blessure béante, que ce sang se déverse
Stigmate de la guerre qui fait rage dans mes chairs,
La bataille séculaire entre le corps et l'esprit
Immuable objet ; inarrêtable force.

.demotivateur.fr

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Le CSA met en garde Canal+ pour avoir diffusé un chant de supporters de foot homophobe

Publié le par justin

Le CSA met en garde Canal+ pour avoir diffusé un chant de supporters de foot homophobe

"La haute autorité reconnaît le caractère homophobe des chants de supporters, qu'on qualifie habituellement de folklorique. A quelques jours de la reprise du championnat de L1, cette décision nous semble très importante." Julien Pontes, du collectif Rouge direct, une association de lutte contre l'homophobie dans le sport, s'est félicité, samedi 29 juillet, de la décision du Conseil supérieur de l'audiovisuel qui a adressé une mise en garde à Canal+ pour avoir diffusé un chant de supporteurs de football jugé homophobe. 

 

C'est le collectif Rouge direct qui avait précisément saisi le CSA à propos d'une séquence enregistrée et diffusée dans l'émission "J+1" sur Canal+ le 5 février 2017. Un intervenant reprenait "un chant homophobe entonné par des supporteurs de l'Olympique de Marseille" et portait "un jugement à consonance positive sur une telle attitude", indique le Conseil dans un courrier adressé à l'association qui l'a rendu public.

"Une décision courageuse"

"Lors de sa séance du 28 juin 2017, il a considéré que le caractère homophobe du chant des supporters était avéré et que sa diffusion, sans aucune distance, risquait de blesser des personnes et pouvait, perçue au premier degré, être de nature à nourrir des préjugés homophobes dans le sport", selon ce courrier. "En conséquence, le Conseil a mis en garde la chaîne Canal+ contre le renouvellement de telles pratiques."

Le CSA, contacté par l'AFP, a confirmé avoir adressé la mise en garde à Canal+. "Nous sommes très satisfaits de cette mise en garde", a encore réagi à l'AFP Julien Pontes, du collectif Rouge direct, saluant "une décision très courageuse". "Il est important que la ministre des Sports et les instances du foot en tirent des conséquences", a-t-il ajouté.

 

 

francetvinfo.fr

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Un proprietaire Gay se plaît à avoir eu des rapports sexuels dans le lit du locataire pendant qu'il était sorti

Publié le par justin

Un  proprietaire Gay se plaît à avoir eu des rapports sexuels dans le lit du locataire pendant qu'il était sorti

Son amant sans nom a ensuite essuyé ses organes génitaux avec la robe de mariage du locataire

Un couple a attrapé leur propriétaire homosexuel ayant des relations sexuelles avec un autre homme sur leur lit alors qu'ils étaient sortis en décembre dernier.

Le propriétaire , Carlos Quijada-Lara, âgé de 39 ans, a plaidé coupable après une échappatoire qui l'a capturé en l'espèce.

Logan Pierce et Mikaela DiGiulio ont mis en place des caméras dans leur appartement Colorado de 1100 $ par mois

Selon la police, le système Nest du couple - composé de quatre caméras de détection de mouvement - a pris toutes les mesures.

Parce qu'il sert de système de sécurité, Pierce a reçu une alarme sur son téléphone, disant que le système Nest avait détecté du bruit dans l'appartement.

Quand il est allé vérifier le flux vidéo, il a vu son propriétaire et un autre homme avoir des rapports sexuels sur leur lit.

La vidéo de six minutes montre que le propriétaire homosexuel se déshabille et s'engage dans le sexe oral et anale, rapporte l' arme à feu .

Une fois terminé, le partenaire de Quijada-Lara a essuyé ses organes génitaux avec la robe que DiGiulio portait quand elle s'est mariée avec Pierce en mars dernier.

Pierce et DiGiulio ont déclaré qu'ils sortaient de l'appartement peu de temps après avoir attrapé leur propriétaire en l'utilisant pour les brancher, mais pas sans envoyer la bande à la police.

Le département de police de Colorado Springs a alors chargé Quijada-Lara d'infraction criminelle et d'obscénité délit.

Quijada-Lara a plaidé en faveur de la police et doit se prononcer sur le nombre de crimes le 22 septembre.

 

C.L.

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BOULOGNE Trois mois de prison pour un SDF qui a traité un couple gay de PD... car il était «énervé»

Publié le par justin

BOULOGNE Trois mois de prison pour un SDF qui a traité un couple gay de PD... car il était «énervé»

Il tournera désormais sept fois sa langue dans sa bouche avant d’insulter qui que ce soit. Après avoir traités de « PD » un couple homosexuel, puis l’avoir menacé de mort, un SDF a été condamné à la prison ferme.

Frédéric l’a enfin compris au tribunal. Il sait désormais que « PD ne veut pas dire connard ». Le jeune homme, sans domicile fixe, comparaissait mi-juillet au tribunal pour injures homophobes et menaces de mort. Porte Neuve, où il était hébergé par son amie, les relations avec les voisins ont toujours été tendues. Frédéric a l’impression de ne pas se sentir très accueilli dans la résidence. Sanguin, un soir, il tape à la porte d’un couple homosexuel sur le palier. Plusieurs disputes ont déjà éclaté entre eux.
 
Laurent (prénom modifié) lui ouvre la porte de l’appartement et se fait violemment agresser verbalement par l’accusé. « Espèce de PD, je vais vous violer et vous brûler vif. » L’homme appelle la police et porte directement plainte. De son côté, Frédéric quitte en furie le bâtiment après une engueulade avec son amie qui tentait de le raisonner. Il dégrade quelques façades sur son passage. Le café l’Olympic et les Vergers du Haut portent aussi plainte.
 
Aujourd’hui, Frédéric Béhin assume ses actes, mais il précise un détail.
 
– « Je n’ai pas tenu de propos homophobes. »
 
– « Donc vous auriez traité une femme ou une personne âgée de la même manière ? », lui demande le juge.
 
– « Oui, j’étais juste énervé. »
 
Pour sa défense, des personnes homosexuelles témoignent dans une lettre. « Nous avons pris plaisir à héberger Frédéric pendant un mois. Il est très ouvert et n’a jamais montré de signes d’homophobie. » Déjà condamné à de la prison avec sursis pour vols aggravés, il est condamné à trois mois de prison et une amende de 200 €.

 

.lavoixdunord.fr

 

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L'activiste gay italien Vincenzo Ruggiero a été assassiné,des images choquantes de la video surveillance

Publié le par justin

L'activiste gay italien Vincenzo Ruggiero a été assassiné,des images choquantes de la video surveillance

Confession: «J'ai chargé le cadavre dans la voiture et je l'ai jeté à la mer»

L'officier de la marine de 35 ans, Ciro Guarente, a avoué avoir assassiné le militant gay de 25 ans Vincenzo Ruggiero aujourd'hui (29 juillet).

Ruggiero est tué le 7 juillet dans la région de Giugliano en Italie

Des séquences de vidéo surveillance choquantes ont montré que Guarente a déplacé le corps de Ruggiero dans le dos de sa voiture, il fallait donc l'avouer.

Dans ses confessions, Guarente a déclaré: "Oui, j'ai tué Vincenzo parce qu'il avait une amitié avec mon partenaire.

"Puis, après avoir chargé le cadavre dans la voiture, je l'ai jeté sur Mer à Licola", selon Il Mattino.

Son partenaire est  Heven Grimaldi, une femme transgenre, et l'habitant de Ruggiero.

«Mon seul but est de vous trouver et d'être heureux»

La mère de Vincenzo Ruggiero a signalé la disparition de son fils le même jour qu'il a disparu.

Ensuite,  Grimaldi a posté  plusieurs plaidoyers passionnés sur Facebook pour trouver son ami et son compagnon de maison.

Elle a dit: 

«Chaque lieu et chaque circonstance me ramène à toi, je te regarde dans les visages de toutes les personnes que je rencontre dans la rue.

«Votre abandon inexpliqué diminue mon âme. Mon seul but est de vous trouver et d'être heureux ", a-t-elle écrit.

Elle a également publié une vidéo de son temps ensemble.

Des enquêtes sont en cours pour récupérer le corps dans l'océan, avec le soutien du bureau du Maître du port de Naples.

Guarente a été arrêté pour meurtre et dissimulation d'un corps.

 

C.L.

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HOMOPHOBIE DANS LE RAP FRANÇAIS : ENQUÊTE SUR UN TABOU QUI PERSISTE

Publié le par justin

HOMOPHOBIE DANS LE RAP FRANÇAIS : ENQUÊTE SUR UN TABOU QUI PERSISTE

DISCRIMINATION - Le milieu du rap est-il toujours ce monde machiste et homophobe véhiculé par les clichés ? Les lignes sont en train de bouger aux Etats-Unis depuis les coming-out des rappeurs comme Frank Ocean ou Azealia Banks. Qu'en est-il en France ? Notre enquête montre que les tabous ont toujours la vie dure.

"Soyez bruyant et fier". Début juillet s’est tenu le festival de cultures et musiques queer Loud & Proud à Paris. A l'affiche : des rappeurs américains ouvertement homosexuels comme Mikky Blanco ou Big Dipper. Mais, surprise, aucun rappeur français au programme. Il faut dire que les Etats-Unis ont pris une longueur d'avance avec l'émergence du "rap queer" depuis le début des années 2010.
 
Dans son dernier album sorti le 21 juillet dernier, le rappeur américain Tyler The Creator laisse entendre qu'il pourrait être homosexuel. Avant lui, les artistes Frank Ocean et Azealia Banks avaient successivement révélé leur bisexualité. Un coup de tonnerre dans un milieu musical réputé frileux sur le sujet. "Le coming-out de Frank Ocean a été l’un des déclencheurs aux Etats-Unis", estime Eloïse Bouton, journaliste et fondatrice de Madame Rap.
Mais en France, c'est toujours compliquéEloïse Bouton
Depuis, les rappeurs 50 Cent et Jay-Z ont ouvertement parlé de l'homosexualité de leurs mères. Macklemore a écrit une chanson sur la tolérance vis-à-vis du mariage pour tous... "Mais en France, c'est toujours compliqué", regrette Eloïse Bouton. Car si le sujet se débloque outre-Atlantique, dans un pays où les propos homophobes d'Eminem ou d'Elephant Man avaient défrayé la chronique, c'est encore loin d'être le cas dans l'Hexagone.
 
En 1998, Kerry James - alors dans le groupe Ideal J - clamait : "Deux pédés qui s’embrassent en plein Paris, Hardcore." (du nom de la chanson). Sept ans plus tard, Rohff claironnait en toute tranquillité : "En tant qu’antipédé, ton colon j’viens briser" dans sa chanson On fait les choses. En 2010, Sexion d’Assaut assurait être "100% homophobe et l’assumer" dans une interview à Hip-Hop International avant de s'excuser.
 
L'homosexualité est pourtant un thème récurrent dans d'autres courants musicaux comme la variété française, la pop, le rock ou la musique électronique. Déjà en 1991, Céline Dion chantait Ziggy, l'histoire d'une femme amoureuse d'un garçon homosexuel. Dix-huit ans plus tard, le chanteur Emmanuel Moire faisait son coming-out dans le magazine Têtu. Alors comment expliquer un tel retard dans l'industrie du rap ?
 
Les mecs se lancent des ‘pédés’, des ‘tarlouzes’ ou des ‘pédales’ comme les enfants se jettent des crottes de nez Thomas Blondeau
Dans les textes, "tout est dit de manière très cash, avance la rappeuse nantaise Pumpkin. C'est ce qui fait qu’on peut trouver beaucoup plus de violences que dans d’autres genres musicaux". Pour Thomas Blondeau, journaliste et auteur de Hip-hop une histoire française (Editions Tana), c'est parce que "la société ne tolère toujours pas l'homosexualité que le rap, qui ne parle que de la société, se retrouve dans ces travers-là".
 
Autre élément de réponse : "l'égo-trip". "Le rap est un milieu très macho qui a toujours mis en avant la virilité. Traiter l’autre de 'pédé' est le meilleur moyen de dire que vous êtes le mâle dominant et que l’autre est une femelette". Des échanges d’amabilités que le journaliste compare à une ambiance de "cour de récré" : "Les mecs se lancent des 'pédés', des 'tarlouzes' ou des 'pédales' comme les enfants se jettent des crottes de nez, mais je ne suis pas sûr qu’au fond ce soit de l’homophobie. Plutôt une forme de conformisme social, 'pédé' étant une des insultes les plus bêtement répandues dans la société".
 
"Il n'empêche, c'est un fait, enchaîne-t-il. Il y a de nombreux rappeurs vraiment homophobes". Une homophobie latente qui puise aussi ses racines dans les origines de ce courant musical. "C’est exacerbé dans le milieu du rap car un certain nombre de rappeurs sont issus de cultures ou ont des convictions religieuses qui ne sont pas tolérantes avec l’homosexualité", détaille-t-il. Un avis que partage le directeur général de Skyrock, Laurent Bouneau : "La plupart du temps, les artistes français qu’on développe sont issus de pays où l’homosexualité est condamnée ou réprouvée". Il cite en exemple Rohff, originaire des Comores et élevé par un père imam. "Il a grandi dans un état d’esprit où la cause homosexuelle était combattue".
J’ai fait face à beaucoup d’homophobie de la part de majors qui ne souhaitaient pas me soutenirMikky Blanco

 

.lci.fr

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Traitement préventif contre le sida: Mylan lance un générique en France

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Traitement préventif contre le sida: Mylan lance un générique en France

 Le laboratoire américain Mylan annonce avoir lancé mercredi en France un générique du traitement préventif contre le sida Truvada, après avoir obtenu l'autorisation de mise sur le marché de l'Agence Européenne des Médicaments (EMA).

Le médicament Emtricitabine/Tenofovir disoproxil Mylan, en boîtes de 30 comprimés est "indiqué en association avec d'autres antirétroviraux pour le traitement des adultes infectés par le VIH-1", précise un communiqué.

Il est également "indiqué en prévention, pour réduire le risque d'infection par le VIH-1 par voie sexuelle chez les adultes à haut risque de contamination".

Trois autres laboratoires ont obtenu, auprès de l'agence du médicament ANSM, l'autorisation de commercialisation d'un générique du Truvada: il s'agit de Biogaran (Servier), EG Pharma et Zentiva (Sanofi).

Selon Mylan, le Truvada, une combinaison d'antirétroviraux du laboratoire américain Gilead, est le traitement antirétroviral le plus utilisé en Europe aujourd'hui, puisque "plus d'un quart des patients" en bénéficient en Allemagne, au Royaume-Uni, en France, en Italie et en Espagne.

Destiné aux personnes à "haut risque" de contamination par le VIH, il est prescrit à l'hôpital mais également dans certains centres spécialisés, et n'est "pas efficace à 100% dans la prévention de l'acquisition du VIH", avertit l'ANSM.

Il est autorisé comme traitement préventif depuis 2012 aux États-Unis et depuis 2015 en France.

Pris en charge à 100% en France depuis janvier 2016, ce dispositif qui bénéficiait à plus de 3.000 personnes début 2017, est coûteux: plus de 400 euros le flacon de 30 comprimés.

 

AFP

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Ohana suspendu d’un comité favorable au boycott de l’adoption gay

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Ohana suspendu d’un comité favorable au boycott de l’adoption gay

Le député Likud a été sanctionné pour avoir ignoré des séances de votes d’un comité de la Knesset, en signe de protestation contre la politique discriminatoire du gouvernement

Le premier législateur ouvertement gay du Likoud a été suspendu mercredi d’un puissant comité de la Knesset, après avoir refusé de voter avec la coalition. Une position prise pour protester contre l’opposition déclarée du gouvernement un peu plus tôt cette semaine au souhait de couples homosexuels d’adopter des enfants en Israël, en privilégiant les personnes hétérosexuelles.

Amir Ohana, député et activiste pour les droits des homosexuels, a été temporairement suspendu du Comité des Affaires étrangères et de la Défense après avoir ignoré les votes cruciaux d’un comité de la Knesset, et selon le souhait du chef de la coalition David Bitan, membre du parti Likud.

« Au vu du fait que vous avez choisi de boycotter les réunions du plenum de la Knesset, vous abstenant pour une longue liste de votes qui avait pour sujet une législation importante … J’ai décidé de vous suspendre de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense pendant quatre mois », a déclaré le président de la coalition, David Bitan, à Ohana.

Ohana avait annoncé il y a une semaine qu’il ne voterait pas avec la coalition gouvernementale, jusqu’à ce que la recommandation s’opposant à l’adoption par les couples homosexuels soit modifiée.

« Je déclare que tant que la décision ne sera pas modifiée fondamentalement (et pas seulement de manière sémantique), et tant que la question de l’adoption ne sera pas pesée au cas par cas et de manière égalitaire, afin de ne pas discriminer catégoriquement les parents LGBT, je ne voterai pas avec la coalition », a-t-il écrit sur Facebook.

Ohana et son partenaire, Alon Hadad ont un fils et une fille ensemble, nés d’une mère porteuse en 2015.

La politique qui s’oppose à l’adoption par les couples homosexuels a été révélée lors d’une réponse formelle de l’État faite le 16 juillet à une pétition déposée auprès de la Haute Cour de justice par l’Association des Pères Gay et le Mouvement réformiste israélien, contre le ministère des Affaires sociales et le procureur général.

La décision de l’État de ne pas changer sa position sur les couples de même sexe « tient compte de la réalité de la société israélienne et de la difficulté qu’elle peut entraîner pour l’adoption d’un enfant », a déclaré le gouvernement le 16 juillet dans sa réponse, citant les services de protection à l’enfance.

La Haute Cour de justice a donné au gouvernement deux mois pour reconsidérer sa position, après que le ministre des Affaires sociales, Haim Katz, a déclaré que la réponse de l’État était mal formulée. Il a demandé à la Cour de prolonger le réexamen de la question, en affirmant vouloir recueillir plus d’opinions professionnelles.

Environ 100 enfants sont adoptés chaque année en Israël. Plus de la moitié des enfants viennent de l’étranger.

Depuis 2008, les célibataires et les couples dit d’union libre sont légalement en mesure d’adopter dans le pays. 550 couples ont présenté des pétitions pour pouvoir adopter, a rapporté Haaretz. Alors que seulement trois couples de même sexe ont réussi, plus de 1 000 couples hétérosexuels auraient adopté durant la même période.

.timesofisrael.com

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Transgenres dans l'armée : le Canada répond aux Etats-Unis

Publié le par justin

Transgenres dans l'armée : le Canada répond aux Etats-Unis
Alors que Donald Trump a annoncé que les transgenres ne pourraient pas servir dans l'armée américaine, le Canada lui a répondu en vantant la diversité.
 
Le gouvernement canadien a fait la promotion mercredi du recrutement des soldats de toutes identités ou orientations sexuelles, contre pied à l'annonce quelques heures plus tôt par Donald Trump de l'interdiction faite aux personnes transgenres de servir dans l'armée américaine. "Peu importe votre identité/orientation sexuelle, enrôlez-vous" dans les forces armées canadiennes, a publié sur son compte Twitter, le ministère de la Défense, suivi du mot-clé "la diversité fait la force".
 
Cette annonce survient quelques heures après que le Président américain Donald Trump a déclaré, également via Twitter, que "le gouvernement des Etats-Unis n'acceptera pas ou ne permettra pas aux personnes transgenres de servir dans aucune capacité dans l'armée américaine". Avec son message, le ministère canadien a publié une photographie de marins canadiens jouant de la musique lors de la Gay Pride de Toronto en 2016, ainsi qu'un lien hypertexte vers la page de recrutement de l'armée.
 
Les personnes LGBT peuvent servir depuis 1992 au Canada
 
En 1992, l'armée canadienne avait annulé une ordonnance datant de 1967 qui lui permettait d'exclure de ses rangs toute personne soupçonnée de "déviance sexuelle". Depuis cette abrogation, les personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) peuvent "servir fièrement dans les forces armées canadiennes, et ce, à l'abri de harcèlement et de discrimination", a récemment noté le ministère de la Défense.
 
L'armée ne donne aucune donnée sur le nombre de personnes transgenres dans ses rangs mais, selon les médias locaux, elles seraient de quelques centaines. L'armée aurait également financé quelques dizaines d'opérations de changement de sexe.

 

.parismatch.com

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UN AMÉRICAIN MET LE FEU À UN CENTRE LGBT

Publié le par justin

UN AMÉRICAIN MET LE FEU À UN CENTRE LGBT
Un homme de 26 ans serait à l’origine de l’embrasement d’un gîte pour les jeunes homosexuels. Les images des caméras de surveillance ont été rendues publiques pour retrouver le suspect.
 
Coup dur pour la communauté LGBT. Le 12 Juillet 2017, le centre d’accueil One’n’Ten de Phoenix dans l’Arizona a disparu dans les flammes. Depuis ce jour, les forces de l’ordre américaines enquêtent sur l’incendie. Le lendemain de l’incident, les bandes des caméras de sécurité n’avaient pas été récupérées, et d’après le site web d’azfamily,il s’agissait d’un accident.
 
Toutefois, le mercredi 26 juillet dans l’après-midi, le corps des pompiers de Phoenix a dévoilé une vidéo enregistrée par les dispositifs de surveillance. On peut clairement voir un homme verser un liquide inflammable dans toute l’enceinte du bâtiment, puis y mettre le feu. Cet individu de 26 ans a été identifié comme étant un ancien membre du programme d’accueil, Darren William Beach Jr.

Selon le site deFox 10 qui se base sur les déclarations de la police, le coupable, étant trop âgé pour continuer à participer (le centre n’accueillant que des jeunes de 14 à 24 ans), aurait agi plus par vengeance que par haine. Linda Elliott, la directrice exécutive de One’n’ten, affirme : « c’est un jeune que nous avons aidé, et qui n’avait jamais montré ce genre de comportement dans le passé ».

Personne n’a été blessé, mais les locaux ont été détruits : électroménager, effets personnels, nourriture, sanitaires, etc. sont dorénavant inutilisables. Coup de chance, le centre avait déjà entamé son déménagement au Parsons Center, début juin, et l' établissement y a repris ses activités dès le lendemain. La communauté LGBTQ s’est mobilisée pour venir en aide au One’n’ten, en apportant des vivres et en effectuant des donations. Les médias américains ont lancé un appel à témoin pour retrouver l’auteur de ces actes…

VSD.FR

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Un YouTuber parle de son homosexualité à son petit frère de 5 ans dans une vidéo touchante

Publié le par justin

Un YouTuber parle de son homosexualité à son petit frère de 5 ans dans une vidéo touchante

"Comment tu te sentirais si j'épousais un homme ?", demande Oliver à son petit frère de 5 ans.

Oliver, jeune YouTuber originaire d'Angleterre a voulu parler de son homosexualité à son petit frère de 5 ans, Alfie. Un coming out qu'il a décidé de filmer et de partager sur sa chaîne YouTube.

Filmé face caméra aux côtés de son petit frère, le jeune homme commence par parler d'amour, et de ce que cela signifie pour son jeune âge: "Tu penses garçon, fille, mariage, bébé ?". Puis il évoque sa propre histoire, en lui demandant s'il a déjà remarqué qu'il n'avait jamais eu de petite amie. Alfie confirme.

 
"Si tu épouses un homme, ce serait trop cool !"
 
Puis Oliver lui demande "Comment tu te sentirais si j'épousais un homme?". Semblant surpris, le petit garçon sourit puis ajoute : "Si tu épouses un homme, ce serait trop cool !". Il lui explique avoir vu une histoire semblable dans un film, où tout le monde trouvait ça "cool".
 
"Tu es adorable", lui répond Oliver en le serrant dans ses bras. Toujours aussi ému, le grand frère lui dit alors qu'il ne pourra jamais avoir son propre enfant. "Seules les mamans peuvent faire ce vœu", lui explique-t-il. Puis ils finissent par s'enlacer.
 
Une dernière fois, Oliver lui redemande : "Cela ne te dérange pas si j'épouse un homme ?" Même réponse touchante du petit garçon. Dans la description de sa vidéo, le jeune homme ajoute : "Il a raison... L'amour est l'amour, vous pouvez vraiment être qui vous voulez être - vous devez juste avoir le courage de le faire devenir réalité".

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Michigan La mort d'un prisonniers traitée comme un homicide serait d'aprés les détenus de l'homophobie

Publié le par justin

Michigan La mort d'un prisonniers traitée comme un homicide serait d'aprés les détenus de l'homophobie

Les détenus disent que la mort est survenue parce que la victime était gay. La prison confirme que le suspect a demandé de changer de cellule mais n'a pas dit pourquoi

Les autorités du Michigan disent qu'elles traitent le décès d'un détenu dans l'établissement correctionnel de Alger Country en tant qu'homicide.

Rodriguez Montez Burks, âgé de 23 ans, purgeait une peine d'emprisonnement de 2 à 10 ans pour les agents en fuite et éloignés dans le comté de Livingston en 2016. Il a eu neuf mois pour servir avant d'être admissible à la libération conditionnelle.

Il a été retrouvé mort dans sa cellule le 20 juillet. Les autorités pénitentiaires ont confirmé qu'elles traitent la mort comme un homicide et que le compagnon de cellule de Burks est le prétendu suspect. Ils n'ont pas divulgué le nom de son le compagnon de cellule ou la cause spécifique de décès.

'Je ne vais pas être enfermé ici avec un fag'

Detroit Michigan Times rapporte avoir parlé avec d'autres détenus, qui disent que le compagnon de cellule de Burks a été placé dans la cellule juste deux jours avant sa mort.

Ils disent que le compagnon de cellule précédent de Burk était également gay, mais que lui et son nouveau compagnon de cellule se sont immédiatement affrontés en raison de sa sexualité.

«Le vieil garçon était comme« Hé, je ne serai pas enfermée ici avec un fag », a déclaré Todd Wentworth dans son journal.

Un autre détenu, Edward Spear, a déclaré: «Ce monsieur a dit très clairement à la garde :« Ecoute, je vais blesser ce gars si tu ne me déplace pas dans cette cellule. »Burks aussi dit à [ autre membre ]:« Je Ne peut pas etre verrouiller avec ce type; Nous avons des problèmes, nous ne pouvons pas le faire ".

Les deux détenus affirment que les autorités pénitentiaires n'ont pas agi sur les demandes des hommes pour être séparés.

Un porte-parole du Département de correction du Michigan (MDOC), Chris Gautz, a déclaré que le personnel pénitentiaire fera tout ce qu'il peut pour déplacer des prisonniers s'ils signalent que leur sécurité est en danger.

Il a déclaré que «tous les aspects de l'incident» seraient examinés et, «s'il est déterminé, une règle de travail a été violée, un agent ou tout membre du personnel pourrait subir des répercussions».

"Nous venions de recevoir un énorme afflux de prisonniers d'une autre prison, alors le personnel était occupé"

En parlant de GSN, Gautz a contesté que le suspect avait informé le personnel qu'il avait un problème avec la sexualité de Burks ou avait l'intention de le nuire.

«Nous savons qu'il y a eu une demande du prétendu suspect de se déplacer, mais il n'a jamais donné aucune indication quant à la raison pour laquelle.

"Il vient de dire qu'il voulait déménager, et nous recevons beaucoup de ces demandes tous les jours, et des centaines sont probablement hebdomadaires, et nous les traitons au fur et à mesure que nous les mettons en ordre.

«Je sais que l'implication de certains des prisonniers était qu'il était très explicite en disant:« Mon  compagnon de cellule est homosexuel ... Je vais le blesser »ou des choses comme ça, mais cela n'a pas été indiqué à notre personnel. Parce que si cela avait été, nous lui aurions écrit un billet et éventuellement le mettre en ségrégation pour un comportement menaçant.

"S'il était venu chez un de nos officiers et a dit:" Si vous ne me déplacez pas, je vais tuer mon compagnon de cellule ", nous lui aurions écrit un billet pour menacer une force mortelle contre un autre prisonnier et nous aurions Le met en ségrégation, et nous nous sommes assurés que l'autre prisonnier était en sécurité.

"Mais dans ce cas, tout ce qu'il a dit, il voulait déménager, et nous recevons beaucoup de ces demandes tout le temps.

«Ce jour-là, cela s'est produit, nous venions de recevoir un énorme afflux de prisonniers d'une autre prison.

«Le personnel était occupé toute la journée à placer ces nouveaux prisonniers avec les détenus, de sorte que le prisonnier a été informé:« Nous devons transporter tous ces nouveaux prisonniers dans leurs couchettes et les installer pour la journée - nous parler demain et nous pouvons vous adresser à votre demande."'

Il a déclaré que les enquêtes sur la mort de Burks étaient en cours.

Burks est né à Grand Haven et a grandi à Muskegon. Un service funéraire aura lieu lundi .

 

C.L.

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Moi, Hedi Sahly, homosexuel et activiste, j’ai dû fuir la Tunisie

Publié le par justin

Moi, Hedi Sahly, homosexuel et activiste, j’ai dû fuir la Tunisie

Hedi Shaly est le vice-président de Shams Tunisie, une association qui milite pour les droits des LGBT, dans un pays où l’homosexualité est punie par la loi. Il est aujourd’hui demandeur d’asile en France, suite aux menaces de mort qui pèsent contre lui et sa famille.

« Quand nous avons créé Shams pour la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie, c’était avant tout pour sortir de l’ombre, et profiter de l’élan de la révolution. À cette époque, je ne mesurais pas les risques de mon engagement, ni combien ma vie changerait. Nous étions six amis, six membres fondateurs et en seulement quelques années, notre monde a été chamboulé. Entre l’exil, les agressions et les tentatives de suicide, nous avons tous eu notre lot de malheurs. Et pourtant si c’était à refaire, je le referais sans hésiter.

Partir n’a pas été une décision facile à prendre. Avant Shams, jamais je n’aurais pensé quitter la Tunisie, laisser ma mère. Il m’a fallu trois années de réflexion et une série de menaces pour envisager de m’exiler.

Mes études et ma familles ont pâti de mon engagement

En 2012, les choses étaient plutôt calmes, nous n’étions pas encore connus du grand public. C’est la médiatisation qui a marqué un point de non retour pour nous tous. Bouhdid Belhedi a été le premier à s’exposer sur le plateau de Nessma. Après l’émission, il n’a même pas pu rentrer chez lui : des salafistes l’attendaient devant sa maison. Peu après son intervention, un prêche appelant à son assassinat a été lancé. Nous avons du le cacher, pour le protéger d’éventuelles représailles.  

C’est après mon passage à la télé que tout a basculé

 

 

 

En tant que vice-président de l’association, il était de ma responsabilité de prendre la relève. J’ai donc participé à une émission télévisée très populaire en Tunisie, Labes, diffusée sur la chaîne d’Elhiwar Ettounsi. Et comme pour Bouhdid, c’est après cette intervention que tout a basculé pour moi.

Mes études de droit ont été les premières à en pâtir. Des membres de l’Union générale des étudiants de Tunisie (Uget), le syndicat étudiant dont je faisais partie à l’époque, m’ont interdit l’accès à mon université. J’ai tenté d’en parler au doyen de l’université, mais il a refusé d’intervenir en ma faveur.

Moi qui étais bon élève, j’ai vu mes

ambitions partir en fumée parce que j’étais homosexuel et activiste

 

 

 

 

 

Un de mes professeurs, un avocat très respecté dans son milieu, m’a aussi assuré que tant que lui serait examinateur au concours du barreau, je ne serai jamais avocat, peu importe les résultats que je pourrais obtenir. Selon lui, la communauté des avocats n’avait nullement besoin de personnes comme moi, qui allaient salir la profession. Moi qui avais toujours été bon élève, qui étais passionné par mes études, j’ai vu mes ambitions partir en fumée, parce que j’étais homosexuel et activiste.

Ensuite, c’est ma famille qui a commencé à souffrir des conséquences de mon exposition médiatique. Mon petit frère a été victime de violences physiques dans son lycée, car il faisait partie de mon entourage. Désormais, il ne fréquente même plus son établissement scolaire, les autres élèves lui ont rendu la vie impossible. Mon père a été dérangé sur son lieu de travail, ma mère a été agressée verbalement alors qu’elle faisait ses courses au marché…. 

Les autorités ont refusé de nous protéger

La situation s’est encore dégradée par la suite. La Troïka est arrivée au pouvoir [de 2011 à 2014, NDLR], et les extrémistes et la mouvance salafiste ont prospéré dans le pays. Avec d’autres membres de l’association, j’ai été convoqué par le ministère de l’Intérieur. Là-bas, on nous a demandé de nous faire discrets, car nous étions tous sujets à des menaces de mort récurrentes. On nous a aussi informé que dans une vidéo, le groupe terroriste Katibat Okba Ibn Nafaâ avait diffusé des photos des membres de Shams et lancé des appels au meurtre à leur encontre. Nous avons demandé une protection, qu’on nous a refusée. Pourtant, à ce moment-là, de nombreux blogueurs, artistes ou hommes politiques bénéficiaient d’une sécurité offerte par l’État…

Un prédicateur est venu jusqu’à chez moi, me dire qu’il allait tout faire pour me punir

 

 

 

 

Outre un harcèlement virtuel permanent − vidéos et messages d’insultes notamment −, les menaces sont devenues de plus en plus réelles. Une fois, un prédicateur est même venu jusqu’à chez moi. Il m’a dit qu’il allait tout faire pour me punir et qu’aucun de mes proches ne serait épargné.

La peur ne m’a alors plus quitté. À chaque fois que je sortais de chez moi, je vérifiais si quelqu’un m’attendait dehors. J’avais une boule au ventre à chacun de mes déplacements. Mon père a même dû installer des caméras de surveillance autour de notre maison. Même chez moi, je ne me sentais plus en sécurité. Je vagabondais, je dormais chez les uns et les autres, en espérant qu’il ne m’arriverait rien.

La police, elle aussi, harcelait mon père. Des hommes le contactaient pour lui dire de me calmer et de faire pression sur moi pour que je quitte Shams. Si notre exposition médiatique nous permettait au moins de nous épargner une éventuelle arrestation pour homosexualité, les forces de l’ordre n’étaient clairement pas de notre côté. Nous étions tous harcelés et malmenés par la police dès que l’occasion se présentait.

Nous sommes allés porter plainte, les policiers nous ont dit que nos agresseurs auraient dû nous tuer

 

 

 

 

Je me souviens, qu’une fois, mon copain et moi avons été agressés et, malgré les risques, nous sommes allés porter plainte. Au centre de police, nous avons encore une fois été tabassés et insultés, les policiers nous ont même dit que nos agresseurs auraient dû nous tuer.

En décembre 2015, je suis parti en France

En Tunisie, aucun homme politique n’a pu nous aider. Même ceux qui se disaient de notre côté, étaient dans l’incapacité de faire quoique ce soit. « Il y’a d’autres priorités pour l’instant, la dépénalisation de l’homosexualité attendra. » Cette phrase, on nous l’a répétée d’innombrable fois.

Ce n’est que quelques jours avant mon départ, que j’ai compris que je ne pouvais plus rester dans mon pays. Un jour, dans mon jardin, j’ai retrouvé des vêtements à moi, couverts de sang. Le message était clair : en restant en Tunisie, je risquais bel et bien de mourir.

Un jour, dans mon jardin, j’ai retrouvé des vêtements à moi, couverts de sang

 

 

 

 

Les choses sont alors allées très vite. Mon oncle qui travaille au ministère de l’intérieur a reçu des informations à mon sujet, assez graves pour me demander de quitter le territoire au plus vite. Il m’a assuré que je n’avais plus le choix. Puisque le ministère de l’Intérieur ne voulait toujours pas m’offrir sa protection, l’exil était devenue ma seule option.

Alors, en décembre 2015, je suis parti. J’ai eu beaucoup de mal à accepter l’idée d’un départ forcé. Mon corps a bel et bien fui en France, mais mon esprit, lui, est resté là-bas. Ces derniers jours, je commence enfin à me sentir mieux. Je vais reprendre le combat. Puisqu’ici je suis libre de parler, alors je parlerai pour tous ceux qui n’ont d’autre choix que de se taire en Tunisie. 

Je sais que ce ne sera pas simple, que la route est encore longue mais je suis convaincu qu’un jour je pourrai enfin rentrer chez moi. »

 

.jeuneafrique.com

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La communauté LGBT est-elle devenue raciste ?

Publié le par justin

La communauté LGBT est-elle devenue raciste ?

Selon certaines associations LGBT, un effort collectif est nécessaire pour se reconnecter avec les racines anti racistes de la communauté LGBT en valorisant les queers de couleurs et en combattant les clichés et les amalgames.

Alors que nous fêtons cette semaine les cinquante ans de la dépénalisation de l’homosexualité en Angleterre et au Pays de Galle, il convient de se rendre compte des avancées en terme de protection et de reconnaissance au niveau législatif pour les LGBT.

Notre communauté possède une longue histoire de soutien et d’actions en faveur des droits des minorités quelle qu’elles soient. Pourtant certaines tendances politiques ont créé une réelle fracture au sein de la communauté. En l’espèce, l’augmentation significative du vote d’extrême droite chez les homosexuels.

Comment l’extrême droite attire les électeurs homosexuels ?

La notion « d’homonationalisme », caractérise la volonté des partis d’extrême droite de mêler la fierté gay à la fierté nationaliste.

Par exemple en France, pour les dernières élections présidentielles, le Front National a recueilli beaucoup plus de vote de la communauté LGBT, en jouant sur la crise des migrants, alors que dans le même temps ce parti militait pour la suppression du mariage pour tous.

Dans la même logique, le parti d’extrême droite britannique UKIP, détournait le slogan LGBT « Some people are gay, get over it » (« certaines personnes sont gay, et alors ? ») en « some gays are UKIP, get over it » (« certains gays votent UKIP, et alors ? »), dans l’idée de banaliser ce vote dans la communauté.

Racisme et homophobie

Comme pour l’ensemble des communautés, il est difficile de faire des généralités, les LGBT comme n’importe quelle autre minorité n’est pas un monolithe uniforme de pensées et de comportements et c’est justement dans cet état de fait que la notion de « communauté » trouve ses limites.

Nous pourrions imaginer qu’être victime de discrimination conduirait à rejeter toute forme de discrimination, la réalité nous montre que ce n’est pas le cas. Face au racisme et à l’homophobie, il n’y a pas à avoir de réaction de communauté mais une réaction personnelle et individuelle. Nous ne sommes pas gays, noirs, blancs, asiatiques, nous sommes humains. Le terme même de « communauté » conduit au racisme, conduit à l’homophobie. Accepter de se définir à travers une communauté, c’est accepter de défendre ses intérêts et par la même de s’opposer à d’autres.

Pour vaincre les discriminations nous devons nous élever au-dessus des communautés et travailler dans l’intérêt général et non communautaire.

Les LGBT qui ont votés FN, bien que je ne partage pas leur choix, doivent être respectés. Considérer le vote FN comme une simple expression raciste ne peut pas suffire. D’une certaine manière, les électeurs gays du FN se sont détachés de leurs préoccupations communautaires pour voter pour un projet de société et en ce sens ils pensent aller vers ce qu’ils considèrent comme l’intérêt général.

Sommes-nous condamnés aux communautarismes ?

La vraie question ne serait-elle pas là ? La communauté nous rassure, nous protège, nous détermine mais nous enferme. La société actuelle nous pousse implicitement à faire partie d’une communauté pour ensuite condamner le communautarisme, tout ceci dans une logique guerrière du « diviser pour mieux régner ».

Tout nous pousse aujourd’hui à nous identifier à travers telle ou telle communauté rendant les enjeux de celle-ci primordiale pour nous également. La violence de nos sociétés n’est que l’expression de ces communautarismes, de ces « intérêts » qui s’opposent.

De ce fait et pour conclure, il n’est pas honteux d’être raciste en tant que gay, il est honteux d’être raciste en tant qu’humain… simplement.

 

Selon certaines associations LGBT, un effort collectif est nécessaire pour se reconnecter avec les racines anti racistes de la communauté LGBT en valorisant les queers de couleurs et en combattant les clichés et les amalgames.

Alors que nous fêtons cette semaine les cinquante ans de la dépénalisation de l’homosexualité en Angleterre et au Pays de Galle, il convient de se rendre compte des avancées en terme de protection et de reconnaissance au niveau législatif pour les LGBT.

Notre communauté possède une longue histoire de soutien et d’actions en faveur des droits des minorités quelle qu’elles soient. Pourtant certaines tendances politiques ont créé une réelle fracture au sein de la communauté. En l’espèce, l’augmentation significative du vote d’extrême droite chez les homosexuels.

Comment l’extrême droite attire les électeurs homosexuels ?

La notion « d’homonationalisme », caractérise la volonté des partis d’extrême droite de mêler la fierté gay à la fierté nationaliste.

Par exemple en France, pour les dernières élections présidentielles, le Front National a recueilli beaucoup plus de vote de la communauté LGBT, en jouant sur la crise des migrants, alors que dans le même temps ce parti militait pour la suppression du mariage pour tous.

Dans la même logique, le parti d’extrême droite britannique UKIP, détournait le slogan LGBT « Some people are gay, get over it » (« certaines personnes sont gay, et alors ? ») en « some gays are UKIP, get over it » (« certains gays votent UKIP, et alors ? »), dans l’idée de banaliser ce vote dans la communauté.

Racisme et homophobie

Comme pour l’ensemble des communautés, il est difficile de faire des généralités, les LGBT comme n’importe quelle autre minorité n’est pas un monolithe uniforme de pensées et de comportements et c’est justement dans cet état de fait que la notion de « communauté » trouve ses limites.

Nous pourrions imaginer qu’être victime de discrimination conduirait à rejeter toute forme de discrimination, la réalité nous montre que ce n’est pas le cas. Face au racisme et à l’homophobie, il n’y a pas à avoir de réaction de communauté mais une réaction personnelle et individuelle. Nous ne sommes pas gays, noirs, blancs, asiatiques, nous sommes humains. Le terme même de « communauté » conduit au racisme, conduit à l’homophobie. Accepter de se définir à travers une communauté, c’est accepter de défendre ses intérêts et par la même de s’opposer à d’autres.

Pour vaincre les discriminations nous devons nous élever au-dessus des communautés et travailler dans l’intérêt général et non communautaire.

Les LGBT qui ont votés FN, bien que je ne partage pas leur choix, doivent être respectés. Considérer le vote FN comme une simple expression raciste ne peut pas suffire. D’une certaine manière, les électeurs gays du FN se sont détachés de leurs préoccupations communautaires pour voter pour un projet de société et en ce sens ils pensent aller vers ce qu’ils considèrent comme l’intérêt général.

Sommes-nous condamnés aux communautarismes ?

La vraie question ne serait-elle pas là ? La communauté nous rassure, nous protège, nous détermine mais nous enferme. La société actuelle nous pousse implicitement à faire partie d’une communauté pour ensuite condamner le communautarisme, tout ceci dans une logique guerrière du « diviser pour mieux régner ».

Tout nous pousse aujourd’hui à nous identifier à travers telle ou telle communauté rendant les enjeux de celle-ci primordiale pour nous également. La violence de nos sociétés n’est que l’expression de ces communautarismes, de ces « intérêts » qui s’opposent.

De ce fait et pour conclure, il n’est pas honteux d’être raciste en tant que gay, il est honteux d’être raciste en tant qu’humain… simplement.

VINCENT

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Ma sœur agressée parce qu’elle est différente des autres… J’accuse !

Publié le par justin

Ma sœur agressée parce qu’elle est différente des autres… J’accuse !

L’histoire douloureuse que je vous relate est celle de ma sœur Elisabeth. C’est une agression qu’elle a vécue dans sa chair, profondément marquée. 


Elle a été frappée à mort, défigurée et méconnaissable pour le simple fait qu’elle n’est pas comme vous et moi…
Ma sœur, je dis ma sœur, mon cœur, car c’est un homme, mon frère de sang, qui s’est toujours senti femme. Elle veut être une autre personne, s’épanouir, vivre tout simplement comme elle le désire : être une femme.

Elle a décidé de l’annoncer depuis quelque temps. Etant femme, j’ai tout de suite adhéré à son désir. Je l’ai accompagnée et soutenue dans son choix. 
Belle, elle a été défigurée par une bande de lâches le 25 juillet 2017. Ils l’ont violentée et tabassée dans un parking de Clermont-Ferrand alors qu’elle venait tout juste de sortir de son véhicule. 
Pourquoi ? Parce qu’elle n’est pas comme vous et moi. N’eût été l’intervention des vigiles , ma sœur serait morte. 
J’ai de la colère. Une colère saine et juste, mais sans haine

Ma sœur agressée parce qu’elle est différente des autres… J’accuse !

J’accuse ! 
J’accuse ces hommes et ces femmes intolérants, encore plus nombreux au 21ème siècle, qui décident de faire des autres des « pestiférés », des « bannis » de la société parce qu’ils/elles ne sont pas comme nous, parce qu’ils/elles ne vivent pas comme nous.

J’accuse !
J’accuse cette société française intolérante. Face à l’injustice, face à l’intolérance, on détourne le regard pour ne pas voir les petitesses de l’être humain et son esprit moyenâgeux.

C’est avec fierté que je dévoile une part de mon intimité familiale à mes amis pour dénoncer les insultes, les agressions et les violences quotidiennes dont ma sœur est victime depuis des années parce qu’elle a choisi d’être femme. 
Comme ma sœur, elles sont nombreuses, parfois dans l’anonymat à subir toutes ces souffrances dans l’indifférence totale. Jusqu’au jour où la violence physique s’abat sur elles. 
Ma sœur a porté plainte. Ses agresseurs ont pris la fuite la laissant presque morte dans le parking.
Elle est en ce moment hospitalisée, souffrant en plus de la maladie de Parkinson précoce. A cette souffrance, s’ajoute encore une autre souffrance ! 
J’étais déjà contre les attitudes d’intolérance vis-à-vis des autres, contre les attitudes extrêmes qui mènent notre société au rejet de l’autre, l’histoire douloureuse de ma sœur a encore renforcé ma détermination et mon combat contre toutes les formes d’intolérance et d’extrémisme.

Je t’aime ma sœur. Je suis et je serai toujours à ton côté comme je serai toujours au côté de toutes celles qui souffrent en silence dans leur chair.

https://www.facebook.com/corinne.ferretti.7?hc_ref=ARQeFH_W5S5Zufmf8BHnicnEjUpHm1mBC_DsPBg0UBW8u0u7UdJ5y-5MEYbK5kIsjT4

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LES PERSONNES TRANSGENRES NE POURRONT PAS SERVIR DANS L'ARMÉE, ANNONCE TRUMP

Publié le par justin

LES PERSONNES TRANSGENRES NE POURRONT PAS SERVIR DANS L'ARMÉE, ANNONCE TRUMP

RÉFORME - Le président américain a annoncé sur Twitter que les personnes transgenres ne pourront pas servir dans l'armée américaine. Une décision qui risque de provoquer la polémique.

Dans une série de tweets postés en milieu d’après-midi ce mercredi, le président des États-Unis annonce que les personnes transgenres ne pourront pas servir dans l’armée américaine.
"Après consultation avec mes généraux et des experts militaires, veuillez noter que le gouvernement des États-Unis n’acceptera plus les personnes transgenres à servir en aucun cas dans l’armée américaine. Notre armée doit être concentrée sur une victoire totale et décisive et elle ne peut pas supporter le fardeau des coûts médicaux énormes et le chaos que les transgenres pourraient installer. Merci", a tweeté le Donald Trump.

.lci.fr

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Affaire Hanouna et du canular homophobe: Le CSA condamne C8 à une amende de 3 millions d’euros

Publié le par justin

Affaire Hanouna et du canular homophobe: Le CSA condamne C8 à une amende de 3 millions d’euros

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel n’a pas suivi les préconisations du rapporteur indépendant qui avait suggéré une semaine de suspension de diffusion de «Touche pas à mon poste»...

C’est historique. Le CSA a condamné C8 à une amende record de 3 millions d’euros dans l’affaire du canular homophobe de Cyril Hanouna, une décision aussitôt contestée par la chaîne qui dénonce une sanction au « caractère disproportionné », « inéquitable et discriminatoire », et relevant selon elle d’un « acharnement » du CSA. Cette séquence avait été diffusée dans l’émission spéciale TPMP Radio Baba, le 18 mai.

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a rappelé qu’il avait reçu « près de 47.000 concernant ce programme » et a jugé que la séquence incriminée avait « gravement méconnu le principe de respect de la vie privée, ainsi que son obligation de lutter contre les discriminations. » « L’animateur a, tout au long de cette séquence, eu recours à de nombreux clichés et attitudes stéréotypées sur les personnes homosexuelles. Le CSA a estimé qu’en diffusant cette séquence, la société C8 a gravement méconnu le principe de respect de la vie privée, ainsi que son obligation de lutter contre les discriminations », a justifié le régulateur dans un communiqué

Pas de suspension de diffusion

Le CSA n’a pas suivi les préconisations du rapporteur indépendant chargé d’instruire le dossier. Celui-ci avait suggéré une suspension de diffusion d’une semaine du programme Touche pas à mon poste. En s’attaquant directement au portefeuille de C8, chaîne du groupe Canal +, le CSA évite ainsi les différents contournements de la sanction de suspension de diffusion.

Dans leur communiqué, les Sages ont également rappelé que TPMP et C8 avaient reçu de nombreuses mises en garde de leur part pour d’autres séquences et que le CSA avait toujours « privilégié le dialogue et multiplié les avertissements, sans manifestement être entendu. »

 

Cette sanction intervient un mois après l’interdiction de diffuser des écrans publicitaires pendant trois semaines, prononcée au mois de juin à l’encontre de C8 et son émission Touche pas à mon poste. Cette décision sanctionnait deux séquences humiliantes et sexistes concernant Matthieu Delormeau et Capucine Anav. Après cette sanction, C8 avait réclamé 13 millions d’euros de dédommagement au CSA. Cette requête sera examinée par le Conseil d’Etat.

« Un traitement inéquitable et discriminatoire »

 

Le groupe C8 n’a pas tardé à réagir après l’annonce du CSA. Pour la chaîne, cette nouvelle sanction est « disproportionnée », et « illustre de nouveau le traitement inéquitable et discriminatoire dont Touche pas à mon poste est l’objet de la part du CSA ». La chaîne ajoute également qu’il s’agit d’un « acharnement du CSA sur son programme phare », et que cette décision « fragilisera, de nouveau, l’équilibre économique du groupe Canal ». Enfin, C8 conclut en précisant que des « recours seront bien entendu lancés ».

De son côté, Cyril Hanouna a décidé de voir le verre à moitié plein, confirmant à ses followers sur Twitter que sa bande et lui seront « à l’antenne le 1er septembre pour une nouvelle saison de ouf ».

 

.20minutes.fr

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Une femme trans empêchée d’accéder aux toilettes pour femmes à un spectacle de Cirque du Soleil

Publié le par justin

Une femme trans empêchée d’accéder aux toilettes pour femmes à un spectacle de Cirque du Soleil

Une femme trans nous a raconté avoir été expulsée des toilettes pour femmes par le personnel à un spectacle de Cirque du Soleil à l’hôtel New York-New York de Las Vegas.

Katie Charm est une femme trans qui vit à San Francisco. Elle suit un traitement hormonal depuis sept mois. Durant ses « grandes vacances d’été » à Las Vegas, elle a rencontré régulièrement des problèmes en allant aux toilettes qui correspondent à son genre.

« J’ai pris une journée ou deux pour digérer ce qui s’est passé et mon seul objectif est d’essayer d’aider la communauté LGBT ici autant que possible. », nous a-t-elle affirmé en exclusivité.

Alors qu’elle assistait à Zumanity, le spectacle à tonalité érotique de Cirque du Soleil, à l’hôtel New York-New York, elle est allée deux fois aux toilettes. La première fois avant le spectacle et la seconde fois un peu plus tard. Cette seconde fois, le personnel du spectacle et celui de l’hôtel se sont mis en travers de son chemin.

« Ils ont littéralement formé une barrière dans le couloir, pour m’empêcher d’y accéder », se souvient-elle. « Le premier manager était incroyable. Il me disait: « Regarde toi, regarde ce que tu portes. » Je portait un t-shirt pour femmes de type baby doll et un petit short, soit dit en passant. Je leur ai dit « Je suis une femme trans! J’ai même des seins. » J’ai demandé à parler à son supérieur. »

C’est à ce moment-là que Katie a commencé à filmer cet incident dérangeant. On y voit les membres du personnel qui lui demandent une pièce d’identité et qui remettent en question son identité de genre.

« J’ai demandé à être remboursée et le manager m’a répondu: « Mais au nom de quoi je vous rembourserais? » J’ai dû partir parce que ça devenait trop dur émotionnellement pour moi. Nous avons manqué la fin du spectacle. »

Katie Charm nous fait part du doute qu’elle a dû affronter depuis qu’elle a entamé sa transition.

« Je ne sais pas si vous comprenez combien c’est effrayant d’utiliser les toilettes pour femmes quand on vient juste de faire sa transition, explique-t-elle. « On a tellement peur à chaque instant d’être interpellée et harcelée parce qu’on n’est pas au bon endroit. On est tellement effrayée de ces connards machos qui nous attendent à l’extérieur afin de nous faire du mal pour avoir osé utilisé les toilettes à côté de leurs femmes. »

« Ces montagnes titanesques de doute que vous devez surmonter juste pour avoir le sentiment qu’il est normal que vous soyez là. Des mois et des mois de pensées conflictuelles: « Est ce que je suis vraiment à ma place ici? Suis-je quelqu’un de mauvais parce que je veux aller aux toilettes tranquillement? » Ce doute handicapant s’oppose à cette terreur absolue d’aller aux toilettes pour hommes. Au bout de quelques mois de transition, vous commencez à sentir comme une fille et les gens vous lancent des regards méchants dans les toilettes pour hommes. Le début de l’année 2017 a été un cauchemar pour tous. C’était un cauchemar que je pensais enfin avoir surmonté. »

Depuis l’incident, MGM Resorts – qui possède l’hôtel New York-New York – a contacté Katie.

Sur son compte Instagram, ils ont écrit:
 
« MGM Resorts International a à cœur de créer un environnement sûr et inclusif pour tous nos clients LGBTQ. Selon notre règlement, les personnes trans qui viennent chez nous peuvent utiliser les toilettes du genre auquel elles s’identifient. Si vous n’avez pas été autorisée à accéder aux toilettes de votre choix, nous aimerions beaucoup en parler avec vous directement. L’inclusivité est une pierre angulaire des valeurs de MGM Resorts et nous serons ravis de profiter de cette occasion pour nous rattraper. »
 
Depuis, ils se sont excusés et ont offert de rembourser le billet – mais pour Katie, c’est uniquement parce qu’il y a une vidéo de l’incident.
 
« M’auraient-ils contactée si ça n’avait pas été enregistré? »
 
« Ils ont beau avoir envie d’enterrer cette affaire, je veux qu’elle soit rendue publique.
 
Nous partageons nos moments de joie et c’est ce que les gens retiennent. Mais il y a beaucoup de peur et de douleur entre ces moments. »
 
Voici le compte-rendu initial de Katie Charm:
 
J’y étais déjà allée avant cette soirée, les deux fois avec des amies. J’avais appris qu’il ne faut pas aller seule dans cette ville, et je suis très reconnaissante du soutien de mes amies. Nous sommes entrées et sorties une minute parce que nous ne voulions pas manquer le spectacle.
 
Apparemment, quelqu’un s’est plaint de mon apparence lors de cette première sortie et la seconde fois, le personnel m’attendaient pour m’empêcher d’accéder aux toilettes. Ils m’ont entourée et m’ont dit que j’étais un homme et que je devais utiliser les toilettes pour hommes. J’ai expliqué calmement que j’étais une femme trans, que je prenais des hormones depuis sept mois et que ma place n’était pas dans les toilettes pour hommes. « Regardez, j’ai des seins, ma place n’est pas chez les hommes. » Le personnel a refusé que j’accède aux toilettes, et ils ont commencé à se montrer très agressifs, en particulier quand j’ai demandé à parler à un supérieur.
 
Le premier supérieur était incroyable. Il a dit des choses comme: « Mais regarde toi, regarde comment tu es habillée » (malheureusement, je n’ai pas enregistré ce passage.) Mes amies m’ont soutenue – elles étaient à mes côtés à dire des choses comme « Mais qu’a-t-elle fait à part exister? Elle est juste allée uriner. C’est si grave que ça? » et « je pourrais avoir une bite, comment vous savez que je n’en ai pas. Vous voulez voir ma pièce d’identité aussi? »
 
Finalement, nous avons pu voir le manager du manager, et il était encore plus grossier. Nous leur avons dit clairement: « Nous allons commencer à enregistrer. »
 
« Je sais que je me suis mise sur la défensive, mais j’ai essayé de rester forte tout le week-end et cela a l’air simple, mais cela ne l’est pas en fait. Je sais que je ne « passe pas ». Je suis à mille kilomètres de « passer », même si je suis un traitement hormonal depuis sept mois. Mais le fait de ne pas être une belle femme ne devrait pas conduire à ce qu’on me demande ma pièce d’identité avant d’utiliser des toilettes. Je ne devrais pas avoir besoin de « passer » ou d’être jolie pour être traitée comme une vraie femme.
 
J’ai juste eu de la chance que mes amies soient là. Vraiment de la chance. Cela a été un moment très dur pour moi, mais elles ont fait la différence.
 
Je ne sais même pas quoi faire maintenant. Cela ne peut pas être normal, non? Le Nevada n’autorise pas ce genre de chose même si c’est une « propriété privée et que nous faisons ce que nous voulons » comme l’a dit le supérieur, si? J’ai trouvé ça, qui s’applique à l’utilisation des toilettes sur le lieu de travail.
 
Cela a été vraiment pénible d’être confrontée à ça dans la moité des toilettes que j’ai utilisées dans cette ville, peu importe ma féminité, mes manières, la façon dont je bouge, le maquillage, tout ça n’est jamais suffisant… La plupart des femmes dans les toilettes me soutiennent et se montrent amicales, et c’est toujours le personnel qui semble avoir un problème avec ma présence. Ce cas est le pire auquel j’ai été confrontée jusqu’ici.
 
MISE A JOUR, 14h30: Cirque du Soleil et MGM Resort ont fait parvenir à Unicorn Booty les communiqués suivants:
 
Le communiqué de Cirque du Soleil:
 
Nous regrettons l’incident subi par l’une des spectatrices le 11 juillet au New York-New York. La diversité et l’égalité pour tous sont des valeurs fondamentales de Cirque du Soleil, et notre spectacle Zumanity célèbre particulièrement la diversité et l’amour sous toutes ses formes.
 
MGM Resorts nous a fait parvenir le même communiqué que celui qu’ils ont posté sur le compte Instagram de Katie.

 

 

/unicornbooty.com

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La photo d'un petit garçon transgenre en larmes au Texas émeut Internet

Publié le par justin

La photo d'un petit garçon transgenre en larmes au Texas émeut Internet

La mère d'un petit garçon transgenre condamne la politique discriminatoire du Texas, en publiant une photo de son fils en larmes.

La mère d'un petit garçon transgenre a publié jeudi 20 juillet un cliché la montrant en train de réconforter son fils assis, en larmes. La scène n'a, à première vue, rien de bien frappant. Pourtant, elle compte désormais près de 7.000 partages et 8.000 réactions sur Facebook.

Dans la légende de la fameuse photo, la jeune mère, Amber Briggle raconte :
 
"Voici mon fils transgenre en larmes, en sortant du bureau du gouverneur du Texas, Greg Abbott. Puis-je vous avouer à quel point je n'en peux plus de devoir réconforter mon enfant et le protéger de ces brutes d'Austin [ville du Texas NDLR] ?"
 
"Laissez-moi juste être claire une seconde. Cela est tellement injuste. Il mérite des vacances au soleil avec ses amis, pas une ridicule bataille politique avec la législation du Texas. Ce n'est pas juste. J'en suis bouleversée".
 
Interdiction d'accéder aux toilettes de son choix
 
Cette photo du petit Max, 9 ans a été prise en mars dernier. Pourtant, elle prend une toute nouvelle résonance cette semaine, alors que l'Etat du Texas compte mettre en vigueur une loi portant atteinte aux personnes transgenres. En partageant cette photo, sa mère rappelle ainsi les souffrances et le sentiment d'exclusion que peut entraîner ce type de législation.
 
Interrogée par le Huffington Post, la mère de Max explique :
 
"Regarder cette photo me brise le cœur et j'espère qu'elle provoquera le même sentiment chez d'autres. C'est pour cela que je l'ai postée publiquement. Pour permettre aux personnes transgenres de gagner en visibilité à travers cet Etat et dans le pays [...]."
 
La semaine passée, la Chambre des représentants de l'Etat du Texas a voté en faveur d'une loi controversée imposant aux élèves transgenres d'utiliser les toilettes correspondant à leur sexe de naissance. Si la mesure n'est pas encore entrée en application, le gouverneur républicain du Texas Greg Abbott a fait savoir qu'il soutenait une telle restriction.
 
Une position qui révolte Amber Briglle :
 
"Tu es sûr de vouloir cette législation ? (...) Es-tu sûr de vouloir jouer à ce jeu, alors que tu fais pleurer des petits garçons comme Max ?"
 
Comme la mère de famille, le rappelle : la NFL (Ligue Nationale de Football Américain), la NBA (Ligue Nationale de Basket) et l'équipe des Scouts "accueillent à bras ouverts les petits garçons transgenres". "Alors pourquoi est-ce si dur pour toi de comprendre ?", s'étonne-t-elle encore.

 

.nouvelobs.com

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