Par la présente, et en tant qu'ancien bénéficiaire de l'association Le Refuge (association reconnue d'utilité publique), je souhaite attirer votre attention sur les principaux dysfonctionnements de celle-ci , qui présentent de graves conséquences néfastes et dangereuses pour ses bénéficiaires, et ainsi vous alerter sur un certain nombre de manquements qui régissent cette structure.
Manquements graves d’accompagnement aux droits fondamentaux et citoyens :
Aucune information n'est véhiculée par l'équipe éducative du Refuge concernant les droits du travail relatifs à tout un chacun bien qu'il s'agisse d'une structure dont l'objectif premier est l'accompagnement social de ses bénéficiaires et dont l'équipe, d'après les clauses stipulées dans le contrat d'accompagnement remit aux jeunes accompagnés, est engagée à rester mobilisée autour de l'accompagnement de ceux-ci.
Manquements grave d’accompagnement à la professionnalisation de jeunes sans emploi ni formation :
En plus de ne pas informer ses bénéficiaires des droits dont ils disposent comme souligné précédemment, l'équipe pédagogique fait preuve de manque d'engagement en spécifiant, toujours dans ce même contrat, la fixation de rendez-vous avec un travailleur social censés renforcer l'accompagnement des jeunes dans leur recherche de travail. Or, la présence de ceux-ci et de cet accompagnateur n'a jamais eue lieue. Quant à la proposition de formation professionnelle, celle-ci ne figure en aucun cas dans le contrat établi, ce qui souligne le manque de suivi concernant l'entrée dans la vie professionnelle des différents bénéficiaires de cette association.
Manquements graves de protection sanitaire et social :
Bien plus grave encore que le manque d'accompagnement des jeunes hébergés au sein du Refuge, ceux-ci sont directement mis en danger par les denrées fournies par la structure, dont la date limite de consommation est pour le plus souvent dépassée de quelques semaines, voire plusieurs mois, ce qui a conduit à des complications d'ordre médical dont je fus moi-même touché. Concernant la prise en charge médicale pour chacun, celle-ci n'est, encore une fois, pas établie par la structure, bien qu'énoncée dans le livret d'accueil de celle-ci et censée être obligatoire. A ce jour, je n'ai pas bénéficié de cet encadrement comprenant la mise en place d'une Couverture Maladie Universelle et reste redevable d'un certain nombre de frais médicaux que je n'ai pu régler, par manque de moyens et dans l'attente de la mise en place de cette prise en charge par l'association.
Formes d’abus de pouvoir exercé par le représentant de l'association :
Lorsque ces différents manquements ont été soulignés auprès du directeur régional par une partie des jeunes hébergés et moi-même lors de différents entretiens ceux-ci n'ont pas du tout été pris en compte et ont été catégoriquement rejetés par ce dernier. Ainsi, celui-ci se permet de ne pas prendre en considération les clauses établies dans le contrat d'accompagnement et le livret d'accueil remis lors de notre arrivée au sein de cette structure sociale et déclare même que celles-ci ne sont pas recevables et que seul ses dires et son bon vouloir le sont.
Formes de menaces de délit et intimidations :
De plus, n'ayant pas été entendu sur les manquements de cette structure, je suis rentré directement en contact avec le directeur national du Refuge qui n'a deigné m'écouter et prendre position. A la suite de cela, le directeur régional m'a clairement intimidé et menacé d'expulsion définitive si je venais à divulguer à qui que ce soit les manquements graves constatés. Enfin, de nombreux bénéficiaires de l'association sur le plan national m'ont contacté pour témoigner des mêmes manquements ainsi que d'autres faits nuisibles, ce qui leur à value à leur tour des formes de menaces et d'intimidations similaires.
Formes de non assistance à personne en danger :
De surcroît, Certains bénévoles ne respectent pas les clauses établies par le contrat qui les lie à l'association et se permettent des attitudes envers les jeunes qui demeurent nuisible à l'évolution de chacun au sein de la structure. Une grande proximité entre Bénévole et Bénéficiaire a pu être constatée et dénoncée sans pour autant avoir été sanctionnée. Plus grave encore, certains membres de l'équipe pédagogique se permettent de demander explicitement des substances illicites aux jeunes hébergés et entretiennent des relations qui dépassent l'ordre professionnel qui n'ont donc pas lieu d'être. Or, il est bien notifié dans le contrat des bénévoles que ceux-ci doivent "garder au quotidien une distance à minima avec chaque jeune y compris lors des soirées ou tout type de rencontres à l'extérieur des locaux de l'association". Enfin, après avoir constaté et dénoncé ces manquements et dangers non pris en compte, j'ai été mis à la rue le 1er février 2014 par l'association en recevant différents avertissements censés justifier la rupture de contrat envers ma personne le même jour que mon expulsion. Je n'ai donc pas été prévenu de ces avertissements au préalable, ce qui n'est pas en adéquation avec la procédure à suivre. Mis à la rue en pleine période hivernale et donc mis directement en danger par l'équipe associative, je n'ai eu d'autres choix que de joindre différents contacts pour trouver une solution d'urgence. Encore une fois, cette manière de procéder m'a été signalée et témoignée par d'autres bénéficiaires sur le plan national. A présent, quatre jeunes dont moi-même ont été expulsés de manière inconcevable. Concernant le Refuge Toulouse, seul trois jeunes restent hébergés par la structure. Quant aux autres, ils ont préfèrés partir de eux-mêmes après avoir constatés ces anomalies et par peur des possibles représailles.
Formes d’atteinte à la vie privée ainsi que publications de photos sur un réseau social sans accord au préalable par la (les) personne(s) concernée(s) :
Bien que "chaque bénévole est tenu à un devoir de réserve et est soumis aux règles de confidentialité en cours dans le secteur de l'accompagnement psychologique et social", comme l'indique le contrat qui lie les bénévoles à la structure, des informations confidentielles concernant ma vie privée ont circulées au sein de l'association et un contact avec mon paternel a été établi pour l'informer de mes différentes actions au sein de l'association alors que je suis en rupture filiale avec celui-ci depuis des années pour motifs personnels. Ceci m'a alors value bon nombre de préjudices dans mes rapports personnels et privés. De plus, le directeur régional s'est permis d'exiger une preuve de mon activité professionnelle auprès de mon employeur et a même insisté pour me rencontrer sur mon lieu de travail alors que ma situation personnelle et confidentielle ne regarde en aucun cas mon employeur ou tout autre membre de mon équipe de travail. Il a ensuite exigé, et ce après ma rupture de contrat avec l'association, une copie de mon contrat de travail, ce qui ne relève pas de ses droits ni même de mes devoirs puisque une rupture totale et définitive a été établie à ce jour avec la structure. En outre, l'équipe d'encadrement de l'association s'est permise de photographier mon conjoint (qui n'a jamais bénéficié de la structure) et moi-même, et a délibérément rendu publique les clichés en les publiant sur une page d'un réseau social consacrée à l'association alors qu'il "est demandé à chacun de ne pas diffuser les informations concernant les jeunes, quelles qu'elles soient. Celles-ci restant à disposition de l'équipe exclusivement" et que "de la même façon, il est demandé à chacun(e) de ne pas publier les photos prises avec les jeunes quel que soit le contexte y compris avec l'accord de ceux-ci" , d'après les règles de vie adressées aux bénévoles. De même, un paragraphe figurant dans le contrat d'accompagnement des bénéficiaires stipule que l'équipe s'engage à consulté le jeune lors d'une possible utilisation de ses données personnelles dans le cadre de la communication externe de l'association et qu'il suffit de signifier un refus si le jeune ne souhaite pas que cette utilisation se fasse.
Dès lors, j'en appelle à votre personne pour dénoncer ces abus et manquements qui demeurent dangereux et inacceptables pour l'ensemble des bénéficiaires de l'association Le Refuge et dont j'ai été victime. Après avoir alerté les autorités publiques ainsi que La mairie et des représentants politiques tels que des ministres et des députés, je me permets de vous signaler ces fautes graves et souhaite, par le recours à votre personne, déposer une plainte contre cette structure qui ne respecte pas ses engagements et exerce une emprise absolue selon ses bons vouloir sans se soucier des différentes règles concernant le bon déroulement social associatif qui régissent toutes structures semblables. Je vous fais part des différents témoignages sur le plan national qui m'ont été adressés ainsi que les plaintes de mon conjoint et de moi-même concernant la violation de vie privée qui a été faite par le corps associatif, des documents d'anciens bénévoles de l'association, une copie du contrat d'accompagnement et du livret d'accueil qui m'ont été remis dès mon arrivé au sein de l'association, une copie du règlement destiné aux bénévoles de la structure et autres documents recueillis par mes soins afin de prouver et certifier l'exactitude de mes dires.
Pour mémoire
/http://www.medias-presse.info/scandales-autour-du-refuge-association-lgbt-accreditee-aupres-des-etablissements-scolaires-et-grassement-subventionnee/18694/
http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20141124.RUE6745/apres-notre-enquete-le-refuge-choisit-l-attaque-pour-se-defendre.html