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Coupe du monde: des hooligans russes «veulent traquer et poignarder» les supporters gay

Publié le par justin

Coupe du monde: des hooligans russes «veulent traquer et poignarder» les supporters gay

La Coupe du monde en Russie débute le 14 juin prochain. Le spectre d’éventuels affrontements générés par les hooligans russes planent sur la compétition. En février 2017, la BBC diffusait un reportage sur les Orel Butchers –un groupe de supporters affilié au Lokomotiv, Moscou– dans lequel ils promettaient un «festival de violence». Pendant l’Euro 2016 en France, ces fans s'étaient déjà fait remarquer pour de violentes altercations avec des supporters anglais.

De nouvelles menaces proférées par des hooligans russes viennent de faire surface, cette fois à l’encontre des supporters anglais homosexuels:

 

«Certains membres de la communauté Pride in Football [une organisation caritative qui soutient les fans de football LGBT, ndlr] ont reçu des menaces par mails. Certains messages ne laissent aucune place au doute: ils disent qu’ils veulent nous traquer et nous poignarder», révèle Joe White, en charge de la campagne Pride in Football.

Les hooligans russes ont pour habitude de poster des vidéos d'entraînement au combat –le but étant de faire peur aux groupes de supporters adverses. Ces vidéos illustrent à quel point ces fans sont organisés et violents.

.slate.fr

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Homophobie: Le blogueur boulonnais Criss Pouly sauvagement agressé et séquestré

Publié le par justin

Homophobie: Le blogueur boulonnais Criss Pouly sauvagement agressé et séquestré

Dans la nuit du 23 au 24 mai, le blogueur boulonnais aurait été entraîné dans un guet-apens, vicitme de huit bourreaux. Ces derniers l’auraient séquestré durant quatre heures, frappé, insulté, menacé avant de le relâcher sous le coup d’une menace de mort. Le jeune homme de 27 ans fait preuve de courage en résistant

Quatre longues heures cauchemardesques que raconte Criss Pouly : le Boulonnais créateur de Boulogne Life Style, compte plus de 17 000 personnes qui suivent ses vidéos. Une vraie célébrité locale, surtout depuis son très récent passage dans le jeu télévisé Un dîner Presque Parfait.

Le garçon n’a jamais fait part, de manière claire, de son homosexualité. « Mais je ne le cache pas », reconnaît-il. S’il n’en fait pas un combat, il assume. Mais il ne pensait pas un jour être agressé pour ça.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, après une soirée entre amis, il raconte s’être fait alpaguer. Deux individus l’auraient invité à rejoindre leur appartement. Criss se serait alors retrouvé face à huit jeunes inconnus. Selon le récit du blogueur, les jeunes l’auraient insulté, agressé physiquement (violence et menaces sexuelles)… Après quoi, Criss Pouly affirme s’être rendu au commissariat.

Une enquête est en cours, des auditions sont actuellement menées au commissariat de Boulogne-sur-Mer.

lasemainedansleboulonnais.fr

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Le pape François réaffirme l'interdiction de la prêtrise aux homosexuels

Publié le par justin

Le pape François réaffirme l'interdiction de la prêtrise aux homosexuels

Le Pape a mis en garde les évêques italiens de ne pas accepter les candidats homosexuels au sacerdoce dans un réunion tenue à huis clos en début de semaine.

Selon le quotidien italien La Stampa, le pape François a mis en garde les évêques italiens en début de semaine sur le recrutement d'homosexuels dans les séminaires.

Lors de la réunion de printemps de la Conférence épiscopale italienne, le pape a affirmé: "Attention à l'admission aux séminaires: gardez les yeux ouverts. Quiconque a même le moindre doute dans l'hétérosexualité d'un candidat ne devrait pas le laisser entrer".

Le pape François utilise apparemment le principe de la carotte et du baton. En effet, jusqu'àu week-end dernier avait circulé un message privé soi-disant gay-friendly du pape adressé au Chilien Juan Carlos Cruz, victime d'abus sexuel par un prêtre alors qu'il était mineur dans les années 80.

"Ça m’est égal que tu sois gay. Dieu t’a fait comme ça, et il t’aime comme tu es", lui aurait confié François affirmait-il une interview au quotidien espagnol El Païs.

La victime s’était entretenu avec le pape en marge de rencontres avec l’épiscopat chilien sur le scandale de pédophilie qui secoue le pays.

L'avertissement contre les prêtres homosexuels est conforme aux directives du Vatican relatives au sacerdoce qui ont été renouvelées sous François à la fin de 2016.

Ces dernières années, en dépit de son image libérale liés à son expression "Qui suis-je pour le juger?" prononcée de 2013, le pape François a à plusieurs reprises torpillé les initiatives législatives sur l'égalité de traitement des minorités sexuelles dans plusieurs pays.

Il s'est fortement opposé au mariage homosexuel, commentant en 2012 que c'était une menace pour "l'avenir de l'humanité elle-même".

http://reloaded.e-llico.com

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Le pape François réaffirme l'interdiction de la prêtrise aux homosexuels

Publié le par justin

Le pape François réaffirme l'interdiction de la prêtrise aux homosexuels

Le Pape a mis en garde les évêques italiens de ne pas accepter les candidats homosexuels au sacerdoce dans un réunion tenue à huis clos en début de semaine.

Selon le quotidien italien La Stampa, le pape François a mis en garde les évêques italiens en début de semaine sur le recrutement d'homosexuels dans les séminaires.

Lors de la réunion de printemps de la Conférence épiscopale italienne, le pape a affirmé: "Attention à l'admission aux séminaires: gardez les yeux ouverts. Quiconque a même le moindre doute dans l'hétérosexualité d'un candidat ne devrait pas le laisser entrer".

Le pape François utilise apparemment le principe de la carotte et du baton. En effet, jusqu'àu week-end dernier avait circulé un message privé soi-disant gay-friendly du pape adressé au Chilien Juan Carlos Cruz, victime d'abus sexuel par un prêtre alors qu'il était mineur dans les années 80.

"Ça m’est égal que tu sois gay. Dieu t’a fait comme ça, et il t’aime comme tu es", lui aurait confié François affirmait-il une interview au quotidien espagnol El Païs.

La victime s’était entretenu avec le pape en marge de rencontres avec l’épiscopat chilien sur le scandale de pédophilie qui secoue le pays.

L'avertissement contre les prêtres homosexuels est conforme aux directives du Vatican relatives au sacerdoce qui ont été renouvelées sous François à la fin de 2016.

Ces dernières années, en dépit de son image libérale liés à son expression "Qui suis-je pour le juger?" prononcée de 2013, le pape François a à plusieurs reprises torpillé les initiatives législatives sur l'égalité de traitement des minorités sexuelles dans plusieurs pays.

Il s'est fortement opposé au mariage homosexuel, commentant en 2012 que c'était une menace pour "l'avenir de l'humanité elle-même".

http://reloaded.e-llico.com

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Un ancien responsable du FN dénonce des attaques antisémites et homophobes

Publié le par justin

Un ancien responsable du FN dénonce des attaques antisémites et homophobes

Daniel Auguste a été victime de la vindicte des frontistes après avoir divulgué une vidéo des déclarations racistes du numéro 2 du FN

 

Ancien président du syndicat des étudiants du FN, Daniel Auguste a toujours été dans l’esprit plus « bleu marine » que Front national traditionnel. Il fait partie de ces jeunes recrues, il a 23 ans, qui ont cru aux discours de dédiabolisation de Marine Le Pen.

Aussi, en mars dernier lorsqu’un camarade lui fait visionner une vidéo de Davy Rodriguez, numéro deux du Front national jeunesse (FNJ) en train d’insulter le vigile noir d’un bar lillois (« sale Africain, singe, espèce de nègre de merde ») selon l’enquête de Buzzfeed, citée par Médiapart), Daniel Auguste pense qu’il faut en informer la hiérarchie, mais conseillé par un camarade, il décide via un faux compte Twitter de l’envoyer directement à la presse.

« Je l’ai publié non par rivalité mais parce qu’il m’a constamment humilié, explique-t-il à Médiapart. En me traitant de petite pute juive d’Aliot, d’homosexuel de merde, de basané, de crépu, tout ça je l’ai accepté pendant des mois et des mois sous couvert de son humour de merde […] J’ai énormément souffert à cause de lui. »

Dénonçant un harcèlement qui aurait duré près d’un an, il explique l’origine de ces insultes : « C’était « pute juive d’Aliot », parce que je me suis beaucoup rapproché d’Aliot, qui est juif également par sa mère. Il détestait Aliot – il ne s’en cachait pas –, parce que juif. Il disait : « Vous avez vu, ils font de l’entrisme les juifs, ils travaillent ensemble parce qu’ils sont juifs. » Il parlait aussi de lobby gay au Front national. Il me traitait de “métèque” – il n’était pas le seul ».

Louis Aliot, dont le grand-père maternel est juif d’Algérie a évoqué à plusieurs reprises cette ascendance en public.

« Parfois les regards qui se posent quand vous rentrez dans une pièce et que vous êtes le seul typé, veulent dire tellement beaucoup plus que des mots, explique Auguste, visiblement déçu du FN.

C’est le pire du racisme : « Tu viens d’où, tu es de quelle origine ? » Non, je suis français. Je pensais que le Front national avait évolué sur ce discours-là, parce que Marine Le Pen le disait. » Daniel Auguste a depuis démissionné.

Daniel Auguste livre au passage de cette interview pour le site d’investigation, une analyse de l’ADN du FN, une sorte de radiographie qui explique à la fois son succès et ses limites :

« Le Front national, ce ne sont que des contradictions… Il drague, à droite, à gauche, il faut faire plaisir aux catholiques, aux païens, aux gauchistes, aux droitards, à Marie-Sophie de la Bretière la catho versaillaise et à Kevin du 93, à la bourgeoise de Nice et aux corons du Nord, aux campagnards et aux urbains. Donc finalement on ne dit plus rien. On condamne, mais on ne définit pas. On est pour, mais pas totalement. C’est ça, le Front national. Je l’ai constaté sur toutes les questions. Sur l’Europe : souverainiste mais bon quand même… Anti-libéral, mais pas trop quand même. Conservateur mais pas assumé ».

.timesofisrael.com

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Afghanistan : Le Bacha Bazi, une tradition qui transforme les garçons en ‘’Femme danseuse’’

Publié le par justin

Afghanistan : Le Bacha Bazi, une tradition qui transforme les garçons en ‘’Femme danseuse’’

Ils sont âgés entre 6 et 16 ans… ces jeunes garçons, issus généralement des milieux pauvres sont vendus aux riches pour assouvir leurs déviances sexuelles.

On les appelle les ‘’Bacha bazi’’, qui signifie ‘’jouer avec les garçons’’ en persan. Une triste tradition pédophile et esclavagiste en Afghanistan.

Les ‘’Bacha Bazi’’ apprennent la danse avant leur puberté et se déguisent en filles. Habillés en femme et maquillés, ces garçons âgés de 10 à 16 ans assistent aux soirées entre hommes pour être utilisés comme danseurs et jouets sexuels. Une pratique, largement acceptée dans un pays qui condamne l'homosexualité.

Dans plusieurs régions en Afghanistan, les garçons sont là pour le plaisir, tandis que les femmes sont obligées de se cacher sous leurs burqas.

Chefs de guerre, commandants, policiers, politiciens... toute personne riche ou influente garder chez elle un ‘’Bacha Bazi’’, symbole de son autorité et de son influence.

nessma.tv

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Lyes, 22 ans, homo à Gennevilliers :«Les crachats, c’est pire que les coups»

Publié le par justin

Lyes, 22 ans, homo à Gennevilliers :«Les crachats, c’est pire que les coups»

En cette journée mondiale contre l’homophobie, Lyes, 22 ans, témoigne de sa vie d’homo dans la cité. Entre insultes et agressions.

« Pédé », « tapette », « pédale »… et bien pire la plupart du temps. Il y a un an et demi, Lyes Alouane a révélé son homosexualité, « une question d’amour-propre ». Depuis, les insultes sont quotidiennes et les agressions monnaie courante dans sa petite cité de Gennevilliers.

« Enfin, cela a commencé au collège avec des insultes sur mon côté efféminé, rectifie le jeune homme de 22 ans. Mais là, c’est devenu l’enfer », ajoute celui qui cherche un emploi comme conseiller commercial.

Il y a aussi les agressions, les jets de caillou, les coups, les rendez-vous qui sont en fait des guets-apens. « Les crachats, c’est pire que les coups, assure-t-il. On se sent humilié, rabaissé», poursuit Lyes. Pour rentrer chez lui, où il vit avec sa mère et ses deux sœurs, le jeune homme doit traverser une petite place. « Le même groupe est toujours là. Je refuse de faire un détour, alors ce sont les injures systématiques… »

Son homosexualité, sa mère l’a découvert début 2017. « Cela n’a rien changé pour mon père et ma grande sœur, ma mère a eu du mal à l’accepter mais plus parce qu’elle avait peur pour moi. En fait, elle aurait préféré que le continue à le cacher. Quant à ma petite sœur qui a 19 ans, elle ne m’adresse plus la parole », détaille Lyes.

 

A ses yeux, l’homophobie est omniprésente dans les quartiers. « Il y a le poids de la religion, du quartier, le culte de l’homme viril, macho. Depuis l’enfance on inculque aux enfants que c’est mal, que c’est sale, alors ce ne sont pas les trois heures consacrées à cette question au collège qui vont changer grand-chose », soupire Lyes, qui pointe aussi « l’indifférence » des pouvoirs publics. Il indique avoir déposé cinq plaintes en un an : « Mais j’hésite maintenant. J’ai l’impression d’être pris pour un clown et de ne pas être reconnu comme une victime. Comme si insulter ou agresser un pédé, c’était normal ou pas grave. »

« Typique de ce qui se passe en banlieue »

Le 1er juin prochain, il a rendez-vous avec Patrice Leclerc et Elsa Faucillon, respectivement maire et députée (PCF) de Gennevilliers. « On fera tout ce qu’on peut pour qu’il puisse vivre normalement et en toute liberté à Gennevilliers, promet Patrice Leclerc. Le moins que l’on puisse faire, c’est rappeler publiquement notre opposition à toutes les discriminations dont l’homophobie. On doit aussi voir comment l’aider dans ses démarches comme… le dépôt de plainte ».

« Lyes est un cas d’école, typique de ce qui se passe en banlieue », assène Terrence Katchadourian, de Stop Homophobie. Depuis le début de l’année, l’association a reçu 1 700 appels à l’aide, dont beaucoup viennent de banlieue. « Dans les cités, tout le monde se connaît. Être homosexuel fait de vous une cible et entraîne des provocations », poursuit le militant.

Parfois, Lyes en vient à regretter son coming out. Il regarde autour de lui, son dossier rassemblant ses plaintes sous le bras. « Je veux absolument partir, aller à Paris ou dans une ville où tout le monde se moque que l’on soit homo ou pas, lâche-t-il. Mais je ne veux pas partir avant d’avoir mené ce combat. Il y a d’autres gays dans les cités. Moi je me bats, je suis en première ligne, mais c’est pour tous les autres qui se cachent parce qu’ils ont peur. Il faut un réveil. On dit que l’homophobie recule partout. C’est faux : ce sont les gays qui ont appris à mieux se cacher. »

 

leparisien.fr

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Homophobie au travail - Érick de Perpignan: "J’étais considéré comme un meuble"

Publié le par justin

Homophobie au travail - Érick de Perpignan: "J’étais considéré comme un meuble"

"On ne met pas forcément un nom sur l’homophobie ordinaire, même quand on en est victime". À l’occasion de la journée nationale de lutte contre l’homophobie ce mercredi, Érick, Barcarésien de 44 ans, a accepté de revenir sur une expérience professionnelle douloureuse pour lui, qui a duré 7 ans. "J’étais responsable produit dans le négoce du bâtiment, ici dans les P.-O. J’ai été débauché par un client, marchand de clôtures dans une boîte nationale, qui m’offrait sur Perpignan un poste équivalent, mieux rémunéré. Dans cette entreprise, personne ne savait que je vivais avec un homme. C’est la secrétaire qui s’en est aperçue en faisant les papiers pour mon salaire. Sur mon RIB, l’intitulé de mon compte bancaire mentionnait "M. et M.". Elle a alors demandé à mon patron s’il savait. Il aurait répondu "Si j’avais su, je l’aurais jamais embauché"".

 

Le soir je pleurais

Dès lors, la vie professionnelle d’Érick bascule dans ce qu’il appelle « l’homophobie ordinaire », un calvaire au quotidien. « Il n’a plus jamais ri devant moi, tandis qu’il plaisantait avec les autres. Il tremblait presque quand on était face à face. Je voyais que je le gênais physiquement. Il n’a jamais rien dit ouvertement, ne m’a jamais posé la moindre question. Mais, quand il y avait des sorties entre collègues, je n’étais jamais convié. J’étais considéré comme un meuble. J’ai jamais eu le même traitement que les autres, alors que mes résultats dépassaient de loin ses objectifs. Devant nos responsables régionaux, il les reprenait à son compte et me dénigrait, refusant systématiquement mes demandes d’évolution. Le soir, je pleurais parce que j’avais quitté un boulot avec une super ambiance. Même me laisser partir proprement quand j’ai demandé une rupture conventionnelle, il n’a pas pu. Alors qu’il venait de le faire pour une collègue. »

 

Après ça, Érick a retrouvé du travail, mais en cachant soigneusement sa vie personnelle et son orientation sexuelle. « Mon ami et moi nous appliquions à ne jamais préciser le sexe de notre conjoint dans nos conversations. On a changé l’intitulé du compte bancaire et je suis même allé jusqu’à renoncer à le faire bénéficier de ma mutuelle professionnelle pour protéger notre secret ».

J’ai pensé que ça venait de mon travail

Érick et son compagnon se sont fixé une seule limite à leur besoin de discrétion : ne jamais mentir si on leur pose la question. Mais les blessures sont profondes. « J’osais pas me dire que ça pouvait venir de mon homosexualité. J’ai jamais voulu mettre en avant ma sexualité, du coup j’ai fini par penser que ça venait de mon travail. Psychologiquement, ça a été très dur. Ça fait 4 ans, j’y pense toujours et je me demande encore pourquoi. »

Après cette « expérience calamiteuse », la situation d’Érick a heureusement bien évolué. « J’ai intégré une grosse enseigne de matériaux. J’ignorais qu’ils étaient au courant que j’étais gay. Un jour, mon patron est venu me voir et m’a invité à venir avec mon compagnon au repas de fin d’année. J’ai eu un choc. Il a bien voulu de moi sachant que je suis homo, ça fait chaud au cœur. »

Droit à l’indifférence

Il en déduit que les mentalités évoluent. « Un homophobe de base, ce qui le dérange, c’est de s’apercevoir qu’on est ordinaire. Moi, ce que je revendique, c’est le droit à l’indifférence, plutôt qu’à la différence. On n’a pas besoin de le dire à la face du monde tout le temps, on s’embrasse pas en public, on se tient pas la main. Pour pas être emmerdé à cause de ça. »

Et comme un couple ordinaire, Érick et son compagnon se marient en juillet. Après 20 ans de vie commune. Tous ses collègues seront de la noce, avec leurs conjoints respectifs.

 

Ce mercredi, 10e édition départementale de la journée de lutte contre l’homophobie. Le Département, LGBT66, Le Refuge P.-O., la Maison de Vie, Face Pays Catalan et SOS homophobie LR organisent une séquence de sensibilisation à la prévention de l’homophobie au travail. Dès 18 h au Palais des Rois de Majorque.

 

 

 

lindependant.f

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"Le souci en Suisse, c'est que l'homophobie n'est pas un délit pénal"

Publié le par justin

"Le souci en Suisse, c'est que l'homophobie n'est pas un délit pénal"

La journée annuelle mondiale de lutte contre l'homophobie et la transphobie a lieu jeudi. Manon Pellet-Zbinden, co-responsable du Refuge à Genève, juge "essentiel" que la Suisse se dote d'une loi faisant de ces discriminations "un délit au sens pénal du terme".

L'association française SOS homophobie s'inquiète dans son rapport annuel paru mardi d'une recrudescence des actes de violence en raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre. En 2017, elle a reçu 1650 témoignages et signalements et estime le bilan "préoccupant" après deux années de baisse. A lui seul, le nombre d'agressions physiques a connu une augmentation de 15%.

Le constat est-il le même en Suisse? "Le souci en Suisse, c'est que l'homophobie et la transphobie ne sont pas des délits au sens pénal du terme, contrairement à la France, par exemple. S'il y a une agression, on n'aura pas de statistique car ce n'est pas répréhensible", répond Manon Pellet-Zbinden, éducatrice sociale et co-responsable du Refuge à Genève, et invitée mercredi de La Matinale de la RTS. La structure pour laquelle elle travaille est encore unique en Suisse: elle offre un hébergement d'urgence et un lieu d'écoute à des jeunes chassés de leur famille à cause de leur orientation sexuelle.

Sur la table du Parlement

A ses yeux, "il faut absolument avoir une loi pour aider à combattre l'homophobie et la transphobie". A ce titre, un projet de la commission des affaires juridiques du Conseil national, issu d'une initiative de Mathias Reynard (PS/VS) en 2017, propose de compléter la norme antiraciste en y ajoutant l'orientation sexuelle et l'identité du genre.

Manon Pellet-Zbinden salue toutefois le rôle des associations: "Plus on fait de prévention, plus on parle à un niveau élevé, mieux c'est".

Pour elle, le principal facteur de l'homophobie en Suisse est "l'ignorance." "Il faut libérer la parole, banaliser, dire que la diversité existe".

 

rts.ch

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USA: le père de l’un des quatre hommes accusés de crimes haineux après une attaque homophobe révèle qu’il est gay

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USA: le père de l’un des quatre hommes accusés de crimes haineux après une attaque homophobe révèle qu’il est gay

Le père de l’un des hommes qui a agressé un couple gay à Miami dit au juge qu’il est homosexuel


Les quatre jeunes, d’origine hispanique, ont été accusés de voies de fait graves et de préjugés, ce qui signifie que s’ils sont reconnus coupables, ils risquent jusqu’à 30 ans de prison. Ce crime est considéré comme un crime de haine dans l’État de Floride.
Vendredi, le père de Juan Carlos Lopez , a déclaré lors de l’audience qu’il était en colère contre son fils et les trois autres jeunes suspectes d’avoir attaqué un couple gay le 8 avril à Miami Beach (USA), qui est homosexuel et que son fils avait « Une excellente relation » avec son partenaire, avec qui il vit depuis plus de 10 ans .
Juan Carlos Lopez, Luis Alonso Piovet, Adonis Diaz et Pablo Reinaldo Romo, âgés de 20 à 21 ans, ont été inculpés cette semaine par le ministère public en vertu des lois contre les crimes motivés par la haine, par conséquent, ils pourraient faire face à une peine pouvant aller jusqu’à à 30 années de prison.


Lors de l’audience ce vendredi, le juge qui suit l’affaire a décidé de porter la caution de ces quatre personnes à 75 et 76 mille dollars. En outre, il a ordonné l’assignation à domicile.


Dimanche 8 avril alors qu’il participait à la Gay Pride de Miami Beach (Etats-Unis) avec son compagnon, Dmitry Logunov, quatre personnes s’en sont très violemment pris à eux.


Une troisième personne nommée Helmut Muller Estrada, qui s’est présentée pour défendre le couple, a également été violemment battue et a dû être emmenée dans un centre de santé. Les caméras de surveillance ont enregistré le moment où le couple a été brutalement attaqué en faisant la queue pour entrer dans la salle de bain dans un parc sur Ocean Drive.


Aux États-Unis, les personnes qui commettent des crimes de haine sont passibles de peines sévères et même de la peine de mort en cas de meurtre.


Les actes de violence motivés par le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie, l’homophobie et le mépris pour les personnes handicapées ou sans – abri sont considérés comme des crimes de haine .

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Cameroun: La police arrête 25 personnes soupçonnées d’homosexualité

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Cameroun: La police arrête 25 personnes soupçonnées d’homosexualité

La police camerounaise a arrêté 25 hommes soupçonnées d’homosexualité samedi dernier alors qu’elle effectuait des descentes dans un bar gay-friendly et un cinéma gay à Yaoundé, la capitale. Deux d’entre eux ont été libérés après avoir été interrogés.
Les policiers ont notamment défoncé la porte du Mistral, un cabaret.

Au début, les policiers se sont fait passer pour des clients, plaidant pour être autorisés à entrer malgré les refus du personnel du cabaret. La police a ensuite forcé la porte.. Sept personnes y ont été arrêtées dont une danseuse, un serveur et un agent de sécurité. Ils ont ensuite attaqué un cinéma gay dans la région d’Emombo I Crossroads et y ont arrêté 18 personnes.


Après cela, les 25 personnes ont été emmenées au siège de la police centrale, où elles ont été interrogées toute la nuit. Un policier a révélé par inadvertance l’étendue des interrogatoires dans une conversation avec un représentant de l’avocat des droits LGBT Jathan Ndongo.


En revanche, le commandant de police Parfait Nana a affirmé que seulement deux personnes arrêtées avaient été interrogées cette nuit-là.


Nana a rencontré cinq avocats et militants qui ont convergé vers le poste de police pour demander la libération des détenus: l’avocate Saskia Ditisheim d’Avocats Sans Frontières Suisse, Michel Engama de Camfaids, Jean Jacques Disocke d’Alternatives-Cameroun, Patrick Tonkeu de Humanity First Cameroon et le représentant de la firme de Ndongo.Les 23 autres ont été interrogées. Elles auraient subi des maltraitances pendant deux jours avant d’être libérés lundi sans inculpation.


« Personnellement, je ne juge personne et ne condamne personne en raison de son orientation sexuelle », a indiqué le responsable de la police. Cependant, le Cameroun a des lois à appliquer ».
Pourtant, plusieurs parents sont descendus au commissariat central pour demander la libération de leurs enfants. Les policiers leur ont dit que leurs enfants sont homosexuels et méritent donc leur sort.
L’une des 23 victimes a déclaré: « Malgré les menaces de la police, nous avons gardé notre sang-froid. Nous avons été brutalisés et ensuite nous avons été libérés ».

 


source : https://76crimes.com

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Vingt jours après, Doc Samad raconte son agression "homophobe" depuis l'Europe

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Vingt jours après, Doc Samad raconte son agression "homophobe" depuis l'Europe

Le sexologue Abdessamad Benalla, alias Doc Samad, a quitté le Maroc après avoir été agressé et menacé de mort. Vingt jours après les faits, il raconte.

L'épisode a traumatisé Doc Samad au point qu'il a quitté le pays. Déclarant avoir été agressé et menacé de mort, dans des propos rapportés par nos confrères d’AlYaoum24, Abdessamad Benalla de son vrai nom, a dévoilé sur Instagram une photo de son visage tuméfié.

"C'était il y a vingt jours. Je faisais un live Facebook jusqu'à une heure tardive dans mon cabinet, quand quelqu'un a sonné. Je croyais que c'était un patient, j'ai ouvert la porte. Puis trois individus ont fait irruption avant de me frapper violemment et de prendre la fuite," affirme le sexologue, contacté par Telquel.ma.

"J'ai fait également l'objet d'insultes misogynes et homophobes," nous confie-t-il, précisant que ses agresseurs ont également proféré "des menaces de mort".

"J'ai subi cette violence physique et morale, car je dérange. Il faut le dire, ce que je dis dérange. Parler de sexualité au Maroc n'est pas aussi facile," analyse Doc Samad, qui s’est notamment fait connaître grâce à son émission “On t’écoute” sur Hit Radio.

"Je ne vous cacherai pas que j'ai eu peur" poursuit celui qui s'est envolé vers l'Europe, le lendemain des faits. Il affirme qu’il ne s’agit pas d’un départ définitif, mais ne précise pas pour autant la durée de son exil choisi, ayant besoin de temps pour se reposer et "réfléchir à son avenir professionnel". 

"Tout ce que je sais, c'est que je n'ai jamais abandonné et que je n'abandonnerais jamais. Je suis un Marocain jusqu'à la moelle. Je ne suis pas contre le système ou contre mon pays, mais je suis contre ce qui arrive dans mon système", explique-t-il.  Pour l'heure, Doc Samad nous assure qu'il n'a pas encore déposé une plainte auprès des autorités, bien qu'il y pense "constamment". 

/telquel.ma/

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Pas d'Eurovision pour la Chine, après la censure d'un couple gay

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Pas d'Eurovision pour la Chine, après la censure d'un couple gay

L'organisateur de l'Eurovision a suspendu son contrat avec le diffuseur chinois du concours : « Ce n'est pas en accord avec nos valeurs d'universalité et d'inclusivité et notre tradition de célébrer la diversité à travers la musique. »

Sommes-nous en train d’assister à un divorce entre la Chine et l’Eurovision ? L’Union européenne de radio-télévision (en anglais l’EBU, European Broadcasting Union), qui organise la diffusion du célèbre concours, a annoncé qu’elle rompait son contrat avec la plateforme chinoise Mango TV, du groupe Hunan TV.

Ainsi la retransmission du show ne sera plus assurée pour la demi-finale et pour la finale qui aura lieu ce samedi 12 mai. Ce qui a provoqué cette réaction de l’organisateur ? Le fait que Mango TV a délibérément flouté plusieurs passages de la diffusion, à commencer par la performance de l’Irlande. Sur scène, le candidat Ryan O’Shaughnessy, qui interprète Together (chanson que Komitid vous présentait déjà en mars dernier) est accompagné par un couple de danseurs, Alan McGrath et Kevin O’Dwyer. Les drapeaux arc-en-ciel, toujours nombreux dans le public, ont aussi savamment été gommés par Mango TV. Enfin, une autre performance a été censurée, celle du chanteur albanais Eugent Bushpepa, en raison, semble-t-il de ses tatouages aux bras. Pour l’EBU, cette censure n’est « pas en accord avec nos valeurs d’universalité et d’inclusivité et notre tradition de célébrer la diversité à travers la musique. »

Interrogé par la BBC, le chanteur Ryan O’Shaughnessy a salué la décision de la EBU : « Ça n’a pas été pris à la légère, c’est un pas dans la bonne direction. »

L’audience mondiale de l’Eurovision avoisine les 200 millions de téléspectateurs et téléspectatrices chaque année. Ce n’est que depuis 2015 que Hunan TV diffuse en direct la retransmission du concours, avec pour claire ambition que la Chine puisse un jour rejoindre la compétition, comme l’a fait l’Australie il y a trois ans.

komitid.fr

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Agression homophobe à Marseille : la victime témoigne

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Agression homophobe à Marseille : la victime témoigne

Gaby, 25 ans, a été agressé par cinq jeunes gens mercredi à la sortie du métro des Chartreux. Ce jeune homosexuel est encore sous le choc, et décide de témoigner pour dénoncer "l'acte intolérable" dont il a été victime.

"J'ai 25 ans, je fais tout pour être heureux dans la vie. Je suis gentil avec tout le monde... Je ne mérite pas ça..."
Gaby a été battu par des individus à sa sortie du métro de la station des Chartreux, mercredi dernier. La motivation homophobe semble évidente.

Il a entendu l'un des agresseurs crier aux autres : "tu vois pas que c'est un pédé !".


Gaby allait faire des courses et remontait du métro par les escalators, lorsqu' un "type, entre 23 et 27 ans, m'a rattrapé par le sac. Je ne comprenais rien à ce qu'il me disait. Ce qui est sûr, c'est que c'était un faux prétexte", raconte la victime. 


Une dame témoin de la scène, conseille à Gaby de ne pas s'arrêter. 


"Alors que je m'éloignais dans le boulevard d'Arras, ils m'ont rattrapé.

Cette fois, ils étaient cinq et m'ont roué de coups. C'était un enfer, un cauchemar...

Ils ont pris mon sac avant de repartir, avec tous mes papiers...".
 

Deux agressions en quatre mois

"Je suis encore sous le choc", raconte Gaby, encore tuméfié. Il souffre de douleurs au visage et au dos. Le médecin qui l'a examiné a conclu à deux jours d'Incapacité temporaire de travail.
"Je ne mérite pas ça, répète-t-il. Je suis sociable avec tout le monde, j'ai la joie de vivre. Cet acte est intolérable.

Je me demande ce qui peut motiver ces personnes pour en arriver à une telle violence.

Son homosexualité, Gaby dit l'assumer pleinement : "il ne faut pas avoir honte de ce que l'on est".


Avant d'être un homosexuel, je suis avant tout un humain. Ce genre d'acte est intolérable. Il menace la sécurité de tous les gens", poursuit la victime. Gaby a trouvé un réconfort auprès de sa famille et des amis proches.
Il y a quatre mois, Gaby avait échappé au jet d'une bouteille en verre. Mais il n'avait pas porté plainte. Cette fois-ci il l'a fait.


Une enquête est en cours. Les images de vidéosurveillance ont été demandées par la police. 

.francetvinfo.fr

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Maison d’arrêt de Troyes : Torturé par ses codétenus pour avoir consulté un site gay sur un téléphone portable

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Maison d’arrêt de Troyes : Torturé par ses codétenus pour avoir consulté un site gay sur un téléphone portable

Condamné il y a quelques semaines pour avoir servi de mule, un jeune homme de 24 ans, d'origine guyanaise, a vécu l'horreur dans l'intimité de sa cellule de la maison d’arrêt de Troyes (Aube). Toute « une nuit de violences et d'humiliations », attaché à une chaise, « pour une orientation sexuelle supposée », écrit l’Est éclair, dans son édition du 4 mai.

« Simulacre d’égorgement, crâne et sourcils rasés, ingestion d’excrément, tympan perforé par un stylo, coups multiples », la victime avait eu l'audace de consulter un site gay, en toute discrétion mais sur le téléphone d'un des bourreaux, qui s'en est aperçu.

Le jeune a écopé de neuf jours d'ITT. Mais il a eu le courage d'en parler à un surveillant. La scène a également été filmée et diffusée sur internet. Les agresseurs, deux jeunes de 19 ans et un troisième âgé de 27 ans, ont été mis en examen, vendredi soir, pour actes de torture et de barbarie aggravée, et transférés vers trois établissements pénitentiaires différents, Strasbourg, Epinal et Chaumont.

 

.lest-eclair.fr/

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EXORCISME RÉCLAMÉ APRÈS DES GALIPETTES GAY SUR L’AUTEL

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EXORCISME RÉCLAMÉ APRÈS DES GALIPETTES GAY SUR L’AUTEL

La police irlandaise a été saisie après la découverte d’une vidéo montrant des actes homosexuels dans une église. Pour les ultracathos, l’incident prouve que des «forces obscures encerclent l’Irlande».

C’est une brève séquence amateur tournée avec un téléphone portable, mais elle sème un effroi apocalyptique dans les rangs des catholiques ultras en Irlande, déjà sur le pied de guerre pour empêcher la dépénalisation de l’avortement, soumise à référendum le 25 mai prochain. Les images, qui auraient été téléchargées sur un site de rencontres gay, montrent un individu en soutane pratiquer des actes sexuels avec un jeune homme à même l’autel d’une église. Apparemment, l’autel serait celui de St. Bartholomew, l’église de Kildorrery, village de quelques centaines d’âmes perdu entre Limerick et Cork.

Les autorités ecclésiastiques locales ont porté plainte auprès de la Garda, rapporte la presse irlandaise. Mais ce n’est pas suffisant pour le site Lumen Fidei, qui s’indigne que «l’évêque n’ait pas fermé l’Eglise pour les besoins de l’enquête, étant donné que l’édifice devra probablement être reconsacré», allusion à une possible exorcisme.

 

«Motivations sataniques»
De fait, pour le site américain ChurchMilitant, qui cite des sources locales, il ne fait aucun doute que le sacrilège a des «motivations sataniques»: «une attaque vile contre notre Seigneur, notre mère l’Eglise et le sacerdoce sacré.» Un suspect y est désigné nommément: l’ancien prêtre alcoolique de la paroisse, outé par deux jeunes utilisateurs d’un site de drague gay. Ces derniers auraient affirmé que l’homme leur a proposé des rapports sexuels à l’intérieur de l’église de St. Bartholomew.

ChurchMilitant fait le lien entre le sacrilège et le référendum sur l’abolition des lois anti-avortement: «Cela met en lumière l’activité satanique en Irlande en ce moment, et révèle le besoin urgent de réparation, de pénitence et de prière.»

http://360.ch

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DEVENUE «SDF», LA FILLE DE JACKIE CHAN ACCUSE SES PARENTS D’HOMOPHOBIE

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DEVENUE «SDF», LA FILLE DE JACKIE CHAN ACCUSE SES PARENTS D’HOMOPHOBIE

« Bonjour, je suis la fille de Jackie Chan et voici ma petite amie Andi. » C’est Etta Ng (à droite sur la photo), 18 ans, qui parle au début de cette vidéo YouTube. Elle explique qu’elle est sa petite amie sont « SDF depuis un mois à cause de (leurs) parents homophobes ». « On a déjà dormi sous un pont entre autres choses », dit-elle.

https://www.youtube.com/watch?v=JldGE4hxYk8

Dans cette vidéo, Andi Autumn, une canadienne influenceuse sur les réseaux sociaux, explique que personne ne souhaite les aider car elles sont rejetées à cause de leur « amour ». « J’ai demandé de l’aide à tous mes amis, à ma famille. Tout le monde nous suggère d’aller dans des refuges où ils savent que nous serons séparées », assure-t-elle.

 
« Nous sommes allées voir la police, nous sommes allées à l’hôpital, aux banques alimentaires, dans des associations LGBT, tout le monde s’en fout. Nous sommes deux personnes amoureuses, on essaie de ne pas être séparées, et tout le monde essaye de nous détruire, je ne comprends pas, je l’aime », poursuit Etta.

 

Les internautes incrédules

 

Il est difficile de vérifier leurs dires, mais Etta a effectivement fait son coming out en tant que lesbienne en octobre dernier. Le rejet de son père, en revanche, n’est pas nouveau. Etta est née de la brève relation entre Jackie Chan et Elaine Ng, une ancienne Miss Asie mais l’acteur superstar s’est toujours dit « piégé » par la naissance de Etta. Il n’a jamais versé un centime pour son éducation qui vivait jusqu’à récemment avec sa mère à Hong Kong.

 

Loin de soutenir aveuglément Etta Ng et sa petite amie, les internautes se disent surtout incrédules. « Qu’est-ce qui vous empêche de travailler comme tout le monde ? » demande plusieurs d’entre eux. Un autre note Toronto, au Canada, est « la ville la moins homophobe du monde et dire le contraire c’est insulter les LGBT qui sont vraiment discriminés au travail ».

 

Quant à Jackie Chan, il n’a pas encore réagi à cette vidéo. Il n’a reconnu qu’un enfant, un fils âgé lui de 35 ans. Celui-ci a également connu son lot de problèmes. Il a récemment purgé une peine de six mois en Chine pour détention à son domicile d’environ 100 grammes de cannabis.

 

.leparisien.fr

 

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Nîmes : menacé de mort dans son pays, Moussa,un homosexuel guinéen, a failli être expulsé dimanche

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Nîmes : menacé de mort dans son pays, Moussa,un homosexuel guinéen, a failli être expulsé dimanche

Le jeune Guinéen, menacé de mort dans son pays, est retenu à Nîmes au centre de rétention administrative depuis plus d'un mois.

Après la manifestation de ce jeudi 26 avril , qui avait permis à des militants de plaider la cause de Moussa auprès d'un représentant de la préfecture, c'est un mélange de colère et de tristesse qui régnait dimanche, au même endroit.

 

Il faut dire que dans la nuit de samedi à dimanche, le jeune Guinéen de 28 ans, arrivé en 2015 à Nîmes avec une autorisation de travail, et retenu au centre de rétention administrative depuis plus d'un mois, a failli être embarqué de force vers son pays... où il est menacé de mort !

La honte absolue

Moussa a 28 ans. Il a fui la Guinée Conakry où son compagnon a été brûlé sous ses yeux. Il est arrivé à Nîmes en 2015, muni d’une autorisation de travail. Il y a fait sa vie, a été bénévole à l’association Aides, a été un des animateurs de la Pégoulade 2017. Mais s’il s’est produit sur de nombreuses scènes, il n’a pas de papiers.

 

Et dans la France de 2018, c’est synonyme d’enfermement dans un centre de rétention administrative (celui de Nîmes), avant le renvoi dans son pays d’origine. Jeudi dernier, un rassemblement a eu lieu devant la préfecture pour demander au préfet de lui accorder un titre de séjour.

Parce que Moussa est intégré, et parce qu’il risque la mort dans son pays en raison de sa notoriété et de son homosexualité. La réponse de l’État a été brutale. Moussa a failli être expulsé ce dimanche. "Un geste d’une totale inhumanité", a déploré RESF, lors d’un nouveau rassemblement de soutien. 

“Ils sont venus le chercher dans son lit à 3 heures du matin et l'ont conduit à Marseille, raconte Yves Carel, de RESF. Ils étaient huit et ils lui ont entravé les pieds pour le conduire à l'avion, mais le commandant leur a signifié qu'il n'y avait pas de place à bord. Des passagers se sont aussi manifestés. Et Moussa a été ramené à Nîmes.”

Si les manifestants ont applaudi cet heureux épilogue, ils sont aussi préoccupés. “D'ici samedi et la fin de sa rétention, il peut être expulsé à tout moment ! On va demander à rencontrer le préfet”, souligne Yves Carel. Elodie Attia, de l'association Aides (où Moussa était bénévole) a parlé avec le Guinéen ce dimanche. “Il était choqué et dans un état psychologique préoccupant. Ils ont encore menacé de l'emmener de force ce dimanche. Ce qu'il vit est inhumain”.

.midilibre.fr

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Agression homophobe à Poitiers : deux militants d'AIDES molestés lors d'une campagne de prévention

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Agression homophobe à Poitiers : deux militants d'AIDES molestés lors d'une campagne de prévention

Deux militants de l'association AIDES ont été agressés à Poitiers alors qu'ils menaient une campagne de prévention sur un stand boulevard Chasseigne, samedi 21 avril. L'association, qui lutte contre les maladies sexuellement transmissibles, a déposé plainte.

Les insultes ne laissent guère de doute sur les motivations homophobes des individus. Des injures comme "Sale pédé, on va te faire la peau" ou encore "baisse les yeux j’aime pas la façon dont tu me regardes!" ont fusé à l'encontre des deux militants de l'association AIDES, samedi 21 avril à Poitiers alors qu'ils tenaient un stand de prévention sur le boulevard Chasseigne, en bord de Clain.

L'agression s'est produite alors que les deux militants de la branche poitevine de l'association, engagée dans la lutte contre des maladies sexuellement transmissibles, démontaient leur stand en fin de journée. Les deux victimes ont alors été rouées de coups par deux individus, ont été insultées puis on subi une tentative de racket. Suite à leur agression, les deux militants "sont choqués mais en bonne santé", indique AIDES.
 

Un acte d'une "affligeante banalité"

Les auteurs des coups cherchaient visiblement à chasser les militants de leur lieu d'action. Le stand d'AIDES s'était placé boulevard Chasseigne, endroit réputé pour les rencontres entre hommes homosexuels, afin de mener une campagne de prévention vers cette population particulièrement vulnérable au VIH (virus responsable du Sida).

L'association a aussitôt déposé plainte. Par la voix de leur porte-parole de Poitiers, elle condamne un acte d'une "affligeante banalité". "Cette homophobie assumée, encore en vigueur dans une partie non négligeable de la société, pousse des milliers de gays, lesbiennes, bi ou trans à la clandestinité, brise leur confiance en eux et nuit à leur capacité à prendre soin de leur santé," estime Angelo De Jesus Lucas. AIDES engage toute personne victime de faits similaires à déposer plainte, "afin que la peur change de camp".

 

france3-regions.francetvinfo.fr

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Nîmes : 2 jeunes condamnés pour agression homophobe suivie de mort en 2017 à Pont-Saint-Esprit

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Nîmes : 2 jeunes condamnés pour agression homophobe suivie de mort en 2017 à Pont-Saint-Esprit

2 jeunes Gardois étaient jugés par le tribunal correctionnel de Nîmes pour violences volontaires en raison de l'orientation sexuelle des victimes. Le 8 juin 2017, ils ont agressé et frappé un couple d'homosexuels à Pont-Saint-Esprit. L'un d'eux est décédé d'une crise cardiaque, un mois après.

Marc Gibelin n'est plus que l'ombre de lui-même. Il était seul ce mercredi au tribunal correctionnel de Nîmes face à ses agresseurs présumés. 2 jeunes Gardois qui nient le caractère homophobe de l'agression.

Les 2 hommes ont finalement été condamnés à 6 mois de prison ferme pour l'un et 5 mois de prison avec sursis pour l'autre.

 

Agression homophobe ou pas, à Pont-Saint-Esprit, le 8 juin 2017 ?


Il y a près d'un an, avec son mari, Marc a été violemment agressé par une bande de jeunes à Pont-Saint-Esprit à cause selon lui de leur homosexualité. Son mari, traumatisé, est décédé d'une crise cardiaque un mois près les faits.

Les agresseurs, deux jeunes hommes de 20 et 23 ans reconnaissent les coups portés mais pas le caractère homophobe de l'agression.

Pour le collectif Idaho, mouvement d'aide aux victimes d'actes homophobes, partie civile et qui soutient Marc Gibelin, la justice doit envoyer des signes forts à 15 jours de la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie qui aura lieu le 17 mai prochain.

 

francetvinfo.fr

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