Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Articles avec #agression tag

Toulouse : le corps d'un travesti découvert dans le Canal du Midi

Publié le par justin

Toulouse : le corps d'un travesti découvert dans le Canal du Midi

FAITS DIVERS - Les policiers ont été alertés vendredi 6 avril vers 16h30 par un passant : un corps flottait dans le Canal du Midi, boulevard Matabiau, à proximité de la gare de Toulouse, a-t-on appris de plusieurs sources policières.

Le corps a été sorti de l'eau par les plongeurs des sapeurs-pompiers de la Haute-Garonne et, selon ces sources, il s'agirait du corps d'un homme d'une quarantaine d'années, travesti en femme.

Les premières constatations avaient lieu en fin d'après-midi sur les lieux pour tenter de déterminer les causes de la mort. 

Source : FRANCE3-REGIONS.FRANCETVINFO.FR

Voir les commentaires

Cinq hommes emprisonnés pour matraquer une femme trans à mort au Brésil

Publié le par justin

Cinq hommes emprisonnés pour matraquer une femme trans à mort au Brésil

La vidéo du meurtre brutal de Dandara dos Santos a choqué le monde

Cinq des huit hommes arrêtés pour le meurtre brutal d'une femme transgenre au Brésil l'année dernière ont été condamnés à une peine d'emprisonnement de 83 ans.

La vidéo de Dandara dos Santos, 42 ans, un horrible dénigrement et un tir d'un groupe d'hommes ont envoyé des ondes de choc à travers le monde après qu'elle soit devenue virale.

Les hommes ont battu dos Santos à la tête avec leurs mains nues, leurs tongs et leur planche de bois. Les hommes ont essayé de la forcer dans une brouette mais elle ne pouvait pas se lever. Le groupe a fini par la jeter dans une brouette. Ils l'ont emmenée sur un chemin de terre dans la brouette où ils lui ont tiré deux balles dans le visage et l'ont matraquée à mort avec une grosse pierre.

Un tribunal brésilien vient de condamner cinq des accusés. Ils ont été condamnés individuellement mais également inculpés de trois autres crimes. Ils étaient un crime de haine, ne permettant pas à la victime une chance de se défendre et de la cruauté.

Francisco José Monteiro de Oliveira Junior a été condamné à 21 ans pour avoir tiré sur dos Santos.

Jean Victor Silva Oliveira a été sanctionné pendant 16 ans en battant dos Santos avec la planche de bois.

Rafael Alves da Silva Paiva et Francisco Gabriel dos Reis serviront tous les deux 16 ans pour l'avoir bottée et l'avoir frappée avec des tongs respectivement.

L'homme qui a lancé des injures homophobes à dos Santos, Isaías da Silva Camurça, ira en prison pendant 14 ans et demi.

Leur procès a débuté le jeudi 5 avril avec leur condamnation un peu après minuit vendredi (heure du Brésil).

La douleur d'une mère

Francisca Ferreira de Vasconcelos, 75 ans, est la mère de dos Santos. Elle a refusé d'assister au procès parce que ce serait trop blessant pour elle.

«J'ai déjà perdu beaucoup de choses et cela m'a mis sous la peau ce que ces gens sont capables de faire. Ce procès ne changera rien dans ma vie ", a-t- elle déclaré à la BBC .

«J'ai toujours peur, j'ai perdu mon fils à cause des préjugés et j'ai perdu mon petit-fils sur le trottoir ici avec un seul coup de feu, tous dans la même année.

Les meurtres trans au Brésil

Le Brésil est l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les personnes transgenres. La communauté trans fait face à la violence et à la discrimination quotidiennes.

Le Brésil a l'  un des taux les plus élevés de violence et de meurtre contre les personnes trans dans le monde . Le taux de meurtres LGBTI dans le pays  a augmenté à plus d'un par jour.

En mars de cette année, 35 personnes trans ont été assassinées selon ANTRA - l'association nationale des travestis et des transexuels.

Voir les commentaires

Il croit que son petit garçon autiste est gay, il organise son viol

Publié le par justin

Il croit que son petit garçon autiste est gay, il organise son viol

Le père d'un petit garçon autiste a été reconnu coupable par un tribunal d'avoir organiser le viol de l'enfant par sa compagne. Il craignait que la victime ne devienne un homosexuel.

Le procureur lui-même l'admet devant les médias: "Je n'ai jamais rien vu de tel". Un homme a été reconnu coupable devant un tribunal de l'Alabama (Etats-Unis) d'abus sexuel sur son fils de 11 ans. L'accusé soupçonnait son petit garçon d'être "gay". Il a donc demandé à sa compagne âgée de 20 ans de le violer, probablement pour le faire rentrer dans "le droit chemin".

Selon le Ledger-Enquirer, le journal local qui rapporte les faits et ne cite pas le nom du coupable pour protéger l'identité de l'enfant, le père qui recevait temporairement son fils –il est séparé de la mère– l'a surpris le pantalon baissé devant un camarade.

Craignant que le jeune garçon ne soit homosexuel, il a demandé à sa petite amie, une certaine Khadeijah Moore absente à l'audience, d'avoir une relation sexuelle avec son fils. Les actes pervers se sont déroulés sous les yeux du père qui dirigeait les ébats (mais n'y a pas participé) en indiquant à sa complice les gestes à faire. Le procureur admet d'ailleurs que l'accusé n'est pas un pédophile mais qu'"il était surtout inquiet que son garçon soit gay ou le devienne. Il a pensé qu’il pouvait le rendre hétérosexuel".

Le père et sa compagne, recherchée par la police, ont donc été reconnus coupable des faits notamment de "viol" et de "sodomie" (une appellation qui regroupe dans le droit américain les actes sexuels "immoraux" sans lien avec la pénétration anale). Leur peine sera connue au cours de l'été.

Le petit garçon âgé de 13 ans, lui, vit chez sa mère en Géorgie, un Etat frontalier de l'Alabama.

 

 

francesoir.fr

Voir les commentaires

Lille : le patron du Privilège dénonce des propos homophobes tenus par un chauffeur Uber

Publié le par justin

Lille : le patron du Privilège dénonce des propos homophobes tenus par un chauffeur Uber

Le patron du Privilège, un bar gay du Vieux-Lille, aurait été été victime de propos homophobes tenus par un chauffeur Uber qui venait chercher un de ses collègues. Derrière ça, il dénonce une montée de l'homophobie spectaculaire.

"C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", entame Guillaume Delbarre, patron du Privilège, le célèbre bar gay du Vieux-Lille. Dans la nuit de mercredi à jeudi, alors qu'il sort de boîte de nuit, il décide d'appeler un Uber pour un de ses collègues, qui rentre chez lui. 

Le chauffeur arrive devant le Privilège pour prendre en charge ledit collègue. "Là, il a commencé par nous demander qui on était. Je me suis dit que ça ne le regardait pas... Puis il m'a demandé si je "faisais l'homme ou la femme ?" J'étais sous le choc, j'ai décidé de partir", raconte Guillaume Delbarre.

Ce matin, il décide de publier son récit sur Facebook et le message devient viral. "D'autres personnes m'ont contacté pour me dire qu'ils avaient eu des remarques homophobes de la part de ce chauffeur également", poursuit le patron du Privilège. Depuis, Uber l'a contacté pour lui proposer "une course gratuite". "Moi je veux simplement des excuses publiques, pas une course", rétorque Guillaume Delbarre.


Une augmentation de l'homophobie


"Ce qui est dramatique, c'est que c'est tellement courant", poursuit le jeune homme. "Ce n'est qu'une petite phrase, mais des comme ça on en entend tous les jours. Tous les jours devant le Privilège j'entends des jeunes dire "On va pas rentrer, c'est un bar de PD", ou je vois des gars qui font semblant de se rouler des pelles devant l'entrée. Je ne comprends pas qu'encore aujourd'hui on puisse se faire marcher dessus comme ça", soupire Guillaume Delbarre. 

Lui qui tient le Privilège depuis 13 ans a constaté une forte augmentation des insultes homophobes depuis le passage de la loi sur le mariage pour les personnes de même sexe. "Les gens se lâchent et avec l'alcool c'est encore pire. Vous ne pouvez pas imaginer ce qu'on entend quotidiennement. C'est fatiguant", poursuit le patron de bar. 

"L'homophobie est repartie en flèche, de la part de jeunes d'à peine 20 ans. Il faut que ça cesse.

france3-regions.francetvinfo.fr/

 

france3-regions.francetvinfo.fr/

Voir les commentaires

Trois personnes transgenres sauvagement agressées à Paris par une «brigade anti-trav»

Publié le par justin

Trois personnes transgenres sauvagement agressées à Paris par une «brigade anti-trav»

Un des auteurs de l’expédition punitive contre trois transgenres dans le XVIIe arrondissement de Paris a été interpellé et placé en garde à vue.

Les réseaux sociaux ont servi une fois de plus de coup d’accélérateur. La diffusion d’une vidéo retraçant une expédition punitive à l’encontre de trois travestis a permis dès le lendemain l’interpellation d’un des auteurs des faits qui se sont produits dans la rue de la Jonquière dans le XVIIe arrondissement de Paris il y a plus de deux mois.

Les images, diffusées mardi, montrent une femme rouée de coups et frappée à l’aide d’un bâton par des inconnus qui revendiquent leur appartenance à une « brigade anti-trav ». La victime était accompagnée de deux travestis pris également pour cible.

Alerté, le maire du XVIIe, Geoffroy Boulard, a condamné à son tour « fermement ces actes inadmissibles et intolérables » sur son compte Twitter, avant d’effectuer un signalement auprès du commissariat.

Les victimes, qui avaient jusqu’ici gardé le silence « par peur des représailles », selon l’amicale des jeunes du Refuge, ont porté plainte ce jeudi matin.

Un rappeur du quartier

« Je me félicite de cette décision et j’invite les personnes victimes de ce type d’agressions à porter plainte », lance l’élu de droite.

Si les lieux ont pu être facilement identifiés, les auteurs sont difficilement reconnaissables. Mais des éléments ont permis de faire avancer rapidement les investigations des enquêteurs. L’auteur de la vidéo postée sur Snapchat a pu être identifié. Il s’agirait d’un rappeur du XVIIe connu sous le nom de Billal.

Le parquet de Paris n’a pas répondu à nos sollicitations. Mais selon nos informations, un des agresseurs a été interpellé et placé en garde à vue.

« Des transgenres ou des travailleurs du sexe se font agresser tous les jours en plein Paris. Mais c’est la première fois que ces scènes sont filmées. Ces images ont permis d’alerter l’opinion publique et les élus sur une réalité méconnue et inacceptable. La France ne peut fermer les yeux sur ce qui se passe sur son territoire »

 

 

.leparisien.fr

Voir les commentaires

Ils avaient enlevé et séquestré leur victime repérée sur un site gay

Publié le par justin

Ils avaient enlevé et séquestré leur victime repérée sur un site gay

La victime a été ciblée sur un site gay de rencontres. Trois des quatre auteurs présumés de cet enlèvement avec séquestration, extorsion et plus encore sont derrière les barreaux

L’affaire remonte à septembre dernier. Profitant de l’absence de son épouse pour la nuit, un homme se branche sur un site gay de rencontres pour expérimenter d’autres relations. Le contact est noué avec un internaute invité à venir avec d’autres amis. Lorsque quatre personnes se présentent à son domicile, sur les coups de 3 h 30 du matin, le trentenaire domicilié sur le plateau de Maîche n’est pas surpris. À peine la porte est-elle refermée qu’il comprend que les intentions du quatuor ne sont nullement de batifoler avec lui. Des gifles et des menaces donnent le ton.

 

Le calvaire ne fait que débuter et il va s’étaler sur plusieurs heures, plusieurs kilomètres, le tout ponctué de scènes de violence. Après avoir mis la main sur des consoles de jeux, des appareils hi-tech, de l’argent liquide et une carte bancaire, les visiteurs font sortir leur proie de sa maison. Direction, une agence bancaire de Charquemont où deux retraits sont effectués pour un total de 580 €. Cependant, les malfaiteurs ne sont pas décidés à en rester là. D’autres tentatives de retraits sont effectuées sans succès. Ils redescendent vers le Pays de Montbéliard avant de mettre le cap sur le Territoire de Belfort et la Haute-Saône. Avec quelles intentions ? Toujours est-il qu’en milieu de matinée, la victime est finalement relâchée à proximité près du Mc Donald’s d’Héricourt. Sa voiture, elle, sera retrouvée incendiée à Essert.

Un spécialiste du genre

Ce n’est qu’à 13 h, après avoir fait du stop pour regagner ses pénates que le trentenaire va déposer plainte à la gendarmerie de Maîche. Dans un premier temps, il se garde de donner des détails sur la nature de ses agresseurs et sur le moyen avec lequel il était entré en relation avec l’un d’eux. C’est d’ailleurs sur cette corde que le principal protagoniste entendait jouer. À savoir spéculer sur le silence d’un homme marié peu désireux de dévoiler la face cachée de sa vie privée. En décembre dernier, ce même Montbéliardais de 18 ans avait d’ailleurs été condamné par le tribunal correctionnel de Montbéliard à 15 mois de prison dont 9 avec sursis pour avoir piégé d’autres hommes sur l même registre. Trois extorsions avec arme, déjà. « Un mode opératoire lâche et cynique », avait alors analysé Alexandre Benoist, le substitut du procureur, qui a donc retrouvé le même protagoniste, ce vendredi matin, lors de sa présentation.

 

Grâce à une enquête de la brigade des recherches de la gendarmerie de Montbéliard, menée avec l’efficacité des experts des séries TV (voir encadrés), les trois complices présumés ont pu être identifiés. Ils ont été interpellés mercredi matin et placés en garde à vue. Ils ont tous fini par reconnaître leur implication. Présentés au juge des libertés et de la détention, trois d’entre eux ont été écroués. Il s’agit donc du Montbéliardais précédemment cité, d’un autre habitant de la cité des Princes âgé de 20 ans et d’un Belfortain de 24 ans. Le quatrième larron, également Belfortain et âgé de 21 ans a été placé sous contrôle judiciaire. Tous ont rendez-vous avec le tribunal de Montbéliard, mardi, pour y être jugés en comparution immédiate. Cependant, au regard des peines encourues et des chefs de prévention (enlèvement, séquestration, extorsion et destruction par un moyen dangereux) il est plus que probable qu’un délai sera demandé par les avocats pour préparer la défense de leurs clients.

 

estrepublicain.fr

 

Voir les commentaires

Rueil-Malmaison : un couple homo insulté au supermarché

Publié le par justin

Rueil-Malmaison : un couple homo insulté au supermarché

Deux hommes ont été agonis d’injures par une cliente du Carrefour market de Rueil (Hauts-de-Seine), samedi. Et s’offusquent que personne n’ait réagi.

Agoni d’injures et menacé à la caisse d’un supermarché, à Rueil-Malmaison samedi, un couple homosexuel s’apprête à déposer plainte. L’un d’eux, joint par téléphone ce lundi, semble toujours sous le choc des mots entendus. « Nous étions à la caisse du Carrefour market à Rueil, raconte-t-il. Quelqu’un avait quelques articles sur le tapis mais était reparti dans les rayons. Nous avons déposé nos courses et quand cette personne est revenue, elle nous a bousculés en disant des insultes homophobes. Elle a même proféré des menaces de mort en disant aussi qu’on était la honte de la France. »

Selon cet homme de 55 ans, habitant une commune voisine, « personne n’a réagi ». L’agent de sécurité aurait même échangé avec la cliente, une jeune femme qui était alors accompagnée d’une petite fille et qu’il semblait connaître. La caissière aurait regardé ailleurs, tout comme les autres clients alors présents.

« Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression »

Pour vérifier l’attitude de son personnel, Carrefour a ouvert une enquête interne, fait savoir l’agence Havas, chargée de la communication du groupe. Et de préciser : « Nous regrettons l’incident qui s’est déroulé samedi dernier dans l’un de nos magasins. Le client a été reçu dimanche par un membre de la direction du magasin. Nous condamnons très fermement ces faits qui sont contraires aux valeurs de notre entreprise et présentons de nouveau nos excuses au client. »

« Le gérant m’a présenté ses excuses, relate en effet le quinquagénaire injurié. Mais l’enseigne n’y est pour rien. Le pire, c’est que personne ne dise rien face à une telle agression », déplore l’intéressé. Certains élus de la ville ont fait connaître leur indignation sur Twitter. Ce lundi, l’affaire n’était pas signalée au parquet de Nanterre.

https://twitter.com/nicolasredier/status/970578143072448512?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fhauts-de-seine-92%2Frueil-malmaison-un-couple-homo-insulte-au-supermarche-05-03-2018-7592274.php

 

 

leparisien.fr

Voir les commentaires

Scandale au Vatican : un escort boy dénonce 40 prêtres gays

Publié le par justin

Scandale au Vatican : un escort boy dénonce 40 prêtres gays

Un escort boy qui «ne supporte plus l’hypocrisie» des ecclésiastiques a dénoncé 40 prêtres et de 6 séminaristes italiens homosexuels dans un dossier de 1.200 pages, selon un communiqué de l’archidiocèse de Naples.
 

L’homosexualité de 40 prêtres et de 6 séminaristes italiens a été révélée par un escort boy dans un dossier de 1.200 pages envoyé au Vatican, relatent les médias citant un communiqué de l’archidiocèse de Naples. 

Le dossier, contenant des discussions WhatsApp et d’autres preuves, a été compilé par Francesco Mangiacapra, qui travaille comme escort boy. Il a déclaré aux médias italiens avoir dénoncé les prêtres car il ne supportait plus leur hypocrisie.

Aucun des prêtres identifiés ne travaillait à Naples, a indiqué le cardinal Cresenzio Sepe dans une déclaration publiée sur le site web diocésain. Mais il a décidé de transmettre le dossier au Vatican car «ceux qui se sont trompés doivent en payer le prix», et qu’il faut les aider à se repentir pour le mal qu’ils ont fait. 

Aucun des 34 prêtres ou des six séminaristes n’a été accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs, selon M. Mangiacapra, cité dans la déclaration diocésaine.

«Nous parlons de péchés, pas de crimes», a-t-il souligné.

Nous avions publiée cette vidéo en Novembre dernier à propos de cet Escort Boy qui révèlait sur le moment ces pratiques au Vatican. Nous ne pensions pas qu’il irait jusqu’à révéler les noms de ces prêtres.

 

sturb.com/

Voir les commentaires

Jusqu’à 18 mois de prison avec sursis pour une agression homophobe

Publié le par justin

Jusqu’à 18 mois de prison avec sursis pour une agression homophobe

Le tribunal correctionnel de Dinant a condamné jeudi trois individus poursuivis pour avoir porté des coups avec préméditation à un homme en raison de son homosexualité, le 12 octobre 2014 à Ciney. Les prévenus ont respectivement écopé de 18 mois avec sursis, 12 mois avec sursis et 120 heures de travail.

La victime a fait l’objet d’un guet-apens tendu par les trois prévenus, qui lui reprochaient d’avoir envoyé un SMS à un mineur de 16 ans qu’il avait déjà abordé auparavant.

L’un d’eux fêtait ses 18 ans le soir des faits lorsque son petit frère a reçu le message en question. L’une de ses amies, considérée comme coauteur en tant qu’instigatrice, lui a répondu pour fixer un rendez-vous durant lequel il a reçu une pluie de coups. «J’ai lu le message qu’il a envoyé à mon frère et je trouvais cela choquant», a expliqué le prévenu.

Le parquet de Namur avait requis des peines de 18 mois de prison avec sursis probatoire et obligation de suivre des formations sur la gestion de la violence et sur l’acceptation des orientations sexuelles.
 

L’auteur principal des coups, qui faisait défaut, a écopé de 18 mois avec sursis probatoire. L’instigatrice du rendez-vous a été condamnée à 12 mois avec sursis probatoire et le troisième prévenu à une peine de travail de 120 heures.

 

lavenir.net

 

Voir les commentaires

Grande Bretagne : nouvelle attaque homophobe

Publié le par justin

Grande Bretagne : nouvelle attaque homophobe

Trois personnes ont été grièvement blessées après avoir été victimes d’une agression à Blackpool, dans le nord-ouest de l’Angleterre, le week-end dernier.


Joe Clarke, 22 ans, et ses deux amis, Summer Tarrant 20 et David Westworth, 24 ans, ont été violemment attaqués alors qu’ils revenaient d’une soirée.


Le samedi 17 février, vers 17 h 30, heure locale, la police a déclaré que le trio avait été victime d’abus homophobes


Le jeune homme a raconté comment il avait été battu et perdu connaissance avant que l’un des agresseurs ne commence à « piétiner » sa tête.


Joe Clarke a déclaré qu’il ne se sentait plus en sécurité dans sa ville natale: «Nous sommes allés en soiré après le travail. J’étais presque arrivé à la maison quand un homme a crié des insultes homophobes.»


«J’ai été frappé par un homme  et je suis tombé par terre inconscient».
«Mes amis m’ont dit qu’un homme m’avait frappé à la tête. Ça a été vraiment douloureux. Je ne veux pas vivre près de là où c’est arrivé « , a-t-il déclaré à Fleetwood Today .


Summer Tarrant a raconté comment elle a été laissée impuissante et «brisée» après avoir été frappée au visage et frappée au sol.
Pendant ce temps, l’ami de Clarke, David Westworth, a déclaré: Nous étions tous sortis et avons passé une excellente soirée en ville. Nous retournions chez Joe quand ces hommes ont commencé à nous injurier .Ils marchaient vers nous et j’ai essayé de leur parler et j’ai été frappé à la bouche et frappé au visage.»


«Je suis tombé par terre et ils m’ont donné des coups de pied dans les côtes et m’ont frappé partout. J’étais allongé sur le sol,  en essayant de protéger ma tête et mon visage avec mes bras. C’était horrible.


Quand j’ai réussi à m’asseoir, je pouvais voir Joe couché inconscient avec du sang qui coulait sur son visage», précise-t-il.
À la suite de l’attaque, un porte-parole de la police a déclaré: On pense que les délinquants sont des hommes dans la mi-vingtaine.
Les victimes ont subi de nombreuses blessures et ont été soignées à l’hôpital Victoria de Blackpool. Nous croyons que c’est une attaque isolée et non provoquée.

Voir les commentaires

"Une chasse aux homosexuels" est organisée par l'État tunisien "pour cacher le naufrage économique du pays", dénonce une association

Publié le par justin

"Une chasse aux homosexuels" est organisée par l'État tunisien "pour cacher le naufrage économique du pays", dénonce une association

Frédéric Hay, président de l'association Adheos, a dénoncé lundi sur franceinfo l'attitude de plus en plus dure de l'État tunisien à l'égard des homosexuels tunisiens, mais aussi étrangers.

Deux couples binationaux ont dû fuir la Tunisie en raison de leur homosexualité, a rapporté lundi 19 février France Bleu La Rochelle. Christophe et Mehdi, Français et Mauricien, ainsi que Thierry et Yoan, Français et Tunisien, ont quitté précipitamment il y a quelques mois le pays où ils étaient installés, alors qu'ils étaient sur le point d'être arrêtés par la police. Pour Frédéric Hay, président de l'association Adheos (Association d'aide de défense homosexuelle pour l'égalité des orientations sexuelles), invité lundi de franceinfo, ces vagues d'arrestations ont pour but de cacher les grandes difficultés économiques de la Tunisie.

franceinfo : La situation des homosexuels en Tunisie est-elle de plus en plus dangereuse ?

Frédéric Hay : Tout à fait. On savait que c'était une politique gouvernementale dirigée essentiellement contre les gays tunisiens. Il y a déjà eu plus de 21 meurtres et plus de 400 arrestations de gays, et surtout des centaines de violences et d'agressions sur des gays tunisiens. Mais on n'avait pas connaissance de tels agissements sur des ressortissants français ou européens. Il s'avère d'après nos informations que ça change. D'autres couples binationaux avant ces couples rochelais ont été victimes de ces mêmes menaces et de ces mêmes extorsions de fonds, puisqu'ils doivent tout lâcher du jour au lendemain. C'est une véritable chasse organisée par l'État tunisien. C'est une politique qui vise à cacher un peu le naufrage économique de la Tunisie. Demain on peut s'interroger sur la chasse aux laïcs, aux démocrates ou aux femmes.

Quels sont les motifs légaux d'arrestation ?

L'article 230 du code pénal qui criminalise l'homosexualité d'une manière générale, comme dans plus de 70 pays dans le monde. Cette base sert à tous les chantages, il y a une véritable insécurité en Tunisie. La religion pose question aussi puisqu'il y a une radicalisation religieuse en Tunisie, avec des imams qui publiquement incitent, comme Daech, à tuer, lapider et jeter les homosexuels des toits.

Est-ce quelque chose qui est monnaie courante ?

Oui, et ce sont les mêmes imams que nous avons dénoncé aux autorités françaises pour leur interdire le territoire français et l'espace Shengen. J'attends toujours une réponse des autorités françaises, car ce sont des personnes qui ont des visas, qui voyagent tranquillement, certains vont voir leurs filles qui étudient à Paris. On n'a aujourd'hui aucune réponse officielle quand on signale des imams radicalisés qui appellent au meurtre d'homosexuels, ils sont toujours autorisés à venir en France. Et on n'a pas non plus de réponse vis-à-vis de l'accompagnement des victimes de tous ces agissements.

 

 

.francetvinfo.fr

Voir les commentaires

Couples homosexuels en Tunisie : "Si on dit 'non je ne suis pas homo' ils vont appliquer le test anal, c'est horrible"

Publié le par justin

Couples homosexuels en Tunisie : "Si on dit 'non je ne suis pas homo' ils vont appliquer le test anal, c'est horrible"

Deux couples homosexuels franco-tunisien et franco-mauricien ont dû fuir la Tunisie, pour se réfugier à La Rochelle. Ils redoutaient d'être arrêtés et emprisonnés en raison de leur orientation sexuelle. 

Il ne fait visiblement pas bon d'être homosexuel en Tunisie ces jours-ci. Christophe et Mehdi d'un côté, Thierry et Yoan de l'autre, sont deux couples homosexuels, binationaux, Français et Mauricien pour l'un, Français et Tunisien pour l'autre. Ils tenaient un hôtel à Carthage au nord de Tunis, où les deux amis français s'étaient installés il y a 4 ans. Ils ont dû fuir la Tunisie il y a quelques mois parce qu'ils étaient sur le point de se faire arrêter pour leur homosexualité, rapporte lundi 19 février France Bleu La Rochelle.

Une enquête sur dénonciation

En octobre 2017, à Tunis, le consulat de France convoque Thierry. Le service juridique lui annonce qu'ils sont menacés, lui et son compagnon Yoan, mais aussi Christophe et Mehdi : "On allait être arrêtés très vite. Il fallait fuir la Tunisie très rapidement, pour éviter les arrestations de nuit parce qu'ils voulaient nous prendre sur le fait, en flagrant délit." 

Les couples apprennent qu'ils sont sur écoute depuis six mois, le temps de l'enquête pour prouver leur homosexualité. Christophe explique que "la Tunisie a mené cette enquête sur une dénonciation. Le consulat a confirmé qu'il y avait eu une dénonciation."

L'enquête est longue parce que les couples sont discrets. Ils ne sont par exemple jamais sortis main dans la main ou au restaurant, confie l'un d'eux."Non, on a toujours fait très attention, parce qu'il ne faut pas choquer la population. C'est quand même un pays où il y a des règles à respecter. On est étrangers."

Jusqu'à 3 ans de prison ferme encourus

La loi tunisienne est très intransigeante vis-à-vis des homosexuels. L'article 230 prévoit jusqu'à trois ans de prison ferme pour des actes homosexuels. Mehdi est le mari de Christophe. Étant Tunisien, il risquait un traitement plus dur, une "humiliation totale", explique-t-il. "Si on dit 'non je ne suis pas homo' juste pour se protéger, ils vont appliquer le test anal et c'est horrible. C'est-à-dire qu'on dirait qu'on se fait violer. La police va faire exprès de publier ça. À tes proches, à ta famille juste pour t'humilier." Mehdi est d'ailleurs inquiet pour sa famille restée sur place, qui pourrait subir des pressions.

Les couples ont donc fui en laissant tout derrière eux. Ils ont gagné la France par bateau. Ils sont allés à La Rochelle, dans la famille de Christophe, originaire de la commune. Selon eux, la France n'a rien fait, et ne fait rien pour les aider. Leurs compagnons souhaitent obtenir des papiers pour pouvoir travailler en France [comme les couples sont mariés, les conjoints ne sont pas expulsables]. Sur place, les couples expliquent que, depuis la chute de Ben Ali, les autorités tunisiennes organisent une véritable chasse aux homosexuels.

francetvinfo.fr/

Voir les commentaires

Moins de la moitié des Américains acceptent maintenant les LGBT

Publié le par justin

Moins de la moitié des Américains acceptent maintenant les LGBT

Pour la première fois en quatre ans, les Américains acceptent moins les LGBTQ dans un retournement dangereux, mais pas tout à fait inattendu du progrès.

GLAAD a publié les résultats de son quatrième rapport annuel sur l’acceptation et ils montrent que les attaques contre la communauté par l’administration Trump ont un effet réel. Moins de la moitié des adultes non LGBTQ, soit 49%, ont déclaré être « très » ou « plutôt » à l’aise avec les LGBTQ dans sept situations, comparativement à 53% l’année précédente. Il est alarmant de constater que c’est la première fois que le rapport d’acceptation montre une diminution de l’acceptation des LGBTQ.

55% des adultes LGBTQ ont déclaré avoir été victimes de discrimination en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, en hausse de 11 points par rapport à l’année précédente. 30% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles seraient mal à l’aise d’apprendre qu’un membre de leur famille soit LGBTQ, contre 27% l’année dernière. 31% ont déclaré qu’ils seraient mal à l’aise d’avoir leur enfant enseigné par un éducateur LGBTQ, contre 28% l’année dernière. 31% ont également déclaré qu’ils seraient mal à l’aise d’avoir un médecin LGBTQ, contre 28% l’année précédente.

L’enquête nationale a été menée en ligne, du 16 au 20 novembre 2017. Au total, 2 160 adultes ont été interrogés, dont 1 897 sont classés comme non-LGBTQ. « Au cours de l’année écoulée, il y a eu une érosion rapide et alarmante de l’acceptation qui ne peut être combattue qu’en étant visible », a déclaré la présidente et directrice générale de GLAAD, Sarah Kate Ellis. « Ce rapport confirme ce que trop d’Américains LGBTQ ont récemment vécu. GLAAD lutte contre l’effacement en faisant appel à des leaders philanthropiques tels que la Fondation Ariadne Getty et les changemakers mondiaux participant au Forum économique mondial pour utiliser leurs plateformes et faire progresser notre communauté ».

« La communauté LGBTQ a été victime d’une année tumultueuse », a déclaré John Gerzema, PDG de The Harris Poll. « En une seule année, nous avons vu des déclins significatifs de ce qui avait été de plus en plus accepté par l’Amérique à un pays maintenant moins favorable. Et ce terrain perdu d’acceptation traverse de nombreuses sociétés américaines ». L’administration Trump a attaqué la communauté LGBTQ de plusieurs façons au cours de sa première année, y compris une tentative d’interdiction des soldats transgenres, prenant le parti de ceux qui veulent discriminer contre nous en matière d’emploi, de santé et de services publics. Il s’est assuré que le drapeau arc-en-ciel ne flotte pas sur les bâtiments fédéraux lors du National Coming Out Day, renvoyé les membres restants de son conseil sur le VIH/sida sans explication et nommé le député anti-LGBTQ Sam Brownback comme ambassadeur de la « liberté religieuse ». Et ce n’est qu’une liste partielle.

sturb.com

Voir les commentaires

Suisse «J'ai été battu parce que je suis gay»

Publié le par justin

Son homosexualité amène à Yannick Rafael M. * un nez enflé, des ecchymoses et une douleur infernale. (Image: lecteur-reporter)

Son homosexualité amène à Yannick Rafael M. * un nez enflé, des ecchymoses et une douleur infernale. (Image: lecteur-reporter)

Yannick Rafael M.  a été renversé mercredi après une fête de carnaval à Möhlin. Auparavant, il a déjà encaissé des paroles stupides en raison de son orientation sexuelle.

Ça aurait dû être une soirée amusante. Mais pour Yannick Rafael M. *, il s'est retrouvé aux urgences. Le Möhliner a accompagné sa sœur mardi soir lors de leur concert Guggen, puis a été célébré sous la tente du restaurant Sonne dans la rue principale. Yannick portait un costume d'ange, ce qui lui valait déjà des paroles idiotes. "J'ai l'impression d'être gay, alors je leur ai dit", dit le jeune homme de 28 ans.

Les jeunes hommes se sentaient clairement provoqués par cela. "Attendez, on vous attendra dehors", lui dit l'un d'entre eux dans le chapiteau. Yannick a été prévenu. Quand il voulait quitter la fête, il cherchait une autre sortie. "J'étais toujours surpris", dit-il. "C'était féroce et c'est allé vite. Je suis descendu et la prochaine chose dont je me souviens est l'ambulance. »En cas d'urgence, l'hôpital de Rheinfelden a diagnostiqué une déchirure sur la cloison nasale et une ecchymose sur le visage. "Ça fait mal comme un diable."

 
«C'est extrêmement triste»
 

La police cantonale d'Argovie a confirmé l'incident sur demande. La police et l'ambulance ont déménagé au restaurant Sonne à Möhlin à quatre heures du matin, selon le porte-parole des médias Roland Pfister. Un assassinat est répertorié dans le journal de la mission. «La victime a reçu une plainte avec la période de réflexion.» L'assassinat est un crime d'application, les organismes d'application de la loi ne pas enquêter d'office. La victime doit déposer une plainte dans les trois mois.

"Je vais certainement faire ça. Aujourd'hui ", a déclaré Yanick mercredi matin. Il est convaincu qu'il n'a été battu que pour son orientation sexuelle. "C'est le 21ème siècle, ça ne peut pas être. C'est extrêmement triste ", dit-il.

Témoins mais pas d'enquête

Si l'auteur est jamais pris est discutable. "C'était un groupe, mais un seul battement", se souvient Yannick. Ils étaient définitivement plus jeunes que lui. Il y avait aussi des témoins. Cependant, comme il n'y avait pas d'infraction officielle, la police locale n'a interrogé personne et n'a pas enquêté. Yannick fait de la publicité contre inconnu.

C L

Voir les commentaires

#MeToo : «Dans certains lieux gays, l’humanité peut être sordide et belle en même temps»

Publié le par justin

#MeToo : «Dans certains lieux gays, l’humanité peut être sordide et belle en même temps»

Entre le tabou des agressions sexuelles et la volonté de préserver leur liberté dans les bars et clubs qui leur sont dédiés, des homosexuels témoignent du peu de résonance de l’affaire Weinstein au sein de leur milieu.

«Si j’étais une femme, je trouverais inacceptable que quelqu’un me touche sans mon consentement. Mais je suis un homme. Je sors dans les lieux gays. Et j’ai vite compris qu’ici, ça n’avait rien de choquant.»Kevin (1), 18 ans, ne s’est pas laissé emporter par la vague du mouvement #MeToo. Pas de post sur les réseaux sociaux. Pas de «#balance ton porc». Mais il tient aujourd’hui à témoigner de cette «gangrène» qui «hante le milieu gay». Kevin vit à Paris. Lors de ses premières sorties dans les bars homosexuels, on lui met des mains aux fesses et au «paquet». Il aime ça, il se sent désiré. «J’ai ensuite commencé à comprendre que c’était mal, pas respectueux. Sans pour autant me révolter.» Il décrit lucidement des sentiments contradictoires : «Je me sens agressé mais je ne veux pas passer pour un casse-couilles. Et puis, quand personne ne me touche, je vois bien que je le vis mal aussi. Je me dis que je ne plais pas. Et ça me déprime.» Alors Kevin s’adapte. «Je prends des précautions, je ne m’habille pas de façon trop suggestive quand je sors dans les bars. Et je ne vais plus jamais seul dans les saunas.» C’est parfois allé plus loin : «Des mecs ont glissé la main dans mon short pour essayer de me mettre un doigt. D’autres ont voulu me forcer à les embrasser ou à les sucer dans un sauna.»Pourtant, le jeune homme n’a jamais envisagé de porter plainte ni de s’adresser à une association.

Le sujet est sensible, complexe et tabou. Aucune étude n’a traité spécifiquement, en France, des attouchements non consentis et des agressions sexuelles dans les lieux de rencontre et de convivialité gays. Et les associations sont démunies. Personne n’a appelé, en 2017, SOS Homophobie sur sa ligne d’écoute en raison de violences sexuelles. «Nous ne sommes probablement pas identifiés comme une organisation traitant de ces violences-là», avance son président, Joël Deumier. «En l’absence de données quantitatives, on a du mal à dépasser le stade du café du commerce», estime la présidente du centre LGBT Paris-Ile-de-France, Flora Bolter. Tous deux s’accordent cependant pour dire que le mouvement LGBTI (la communauté homosexuelle, bisexuelle, transgenre ou intersexe) doit se saisir de #MeToo pour parler plus et mieux des violences et du consentement chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Mais les obstacles sont nombreux. Et le premier, d’emblée rappelé par Flora Bolter, a l’allure d’une impasse : «Peut-on définir quelqu’un comme une victime quand la personne ne s’identifie pas, elle, comme victime ?»

«T’es moche»

Raphaël (1) a 28 ans. Il sort depuis sept ans dans des soirées gays à Paris. «On me met régulièrement des mains aux fesses en soirée sans que je ne les aie sollicitées. Mais je ne ressens pas ce geste comme étant intrusif. C’est une façon pour l’autre de me dire que je lui plais physiquement. C’est un angle d’approche basé sur le désir que moi je n’utilise pas parce que je préfère commencer à interagir autrement.» S’il soutient le mouvement #MeToo, il ne s’identifie pas aux femmes agressées. «Le geste est le même, certes, mais la situation et le contexte sont différents. Ça ne m’est jamais arrivé dans la rue, mais uniquement dans des lieux où j’avais envie de draguer. Je comprends que pour les femmes, qui sont partout et de manière répétitive sujettes aux attouchements, ce soit blessant.» Raphaël n’a été confronté qu’une seule fois à un homme insistant, après qu’il a rejeté une première «approche» tactile. «J’ai poussé le mec et il a dégagé. Je me sens en capacité de maîtriser les choses si elles devaient déraper. C’est peut-être pour ça que pour moi, ce geste n’est pas violent.» Et de s’interroger à voix haute sur la notion de consentement : «Quel acte nécessite un consentement et qui le décide ? Dans les lieux gays, j’ai l’impression qu’il n’y a pas de scandale à dire qu’une main aux fesses n’en nécessite pas. Peut-être que quelques gays ressentent ça comme une agression. Mais à partir de quel moment interdit-on quelque chose parce qu’il y a un risque qu’une personne le vive mal ?»

Julien (1), 45 ans, fait le même constat : «Ça m’est arrivé d’avoir affaire à des gros lourds, le plus souvent ivres, qui me touchaient avant de me parler. J’ai dû le faire aussi. Mais je n’ai jamais eu le sentiment que je bravais un interdit. Ça fait partie des codes des endroits dans lesquels je me rends.» Julien fréquente assidûment les sex-clubs gays dans lesquels il dit avoir construit sa vie amoureuse et sexuelle. «Au début, j’étais choqué. Quand quelqu’un commençait à me toucher, je ne savais pas comment réagir. Je me sauvais. Et puis j’ai pris confiance en moi. J’ai appris à m’exprimer, à me désinhiber. J’ai appris à dire non avec bienveillance.» Pour Julien, l’agression n’est pas dans la première approche, quelle qu’elle soit, mais dans l’insistance et dans les mots qui jugent. «Quelqu’un qui vous dit "t’es moche" sans préavis sur une application de rencontre, c’est beaucoup plus violent qu’une main aux fesses.» Il aime ces endroits qui sont, pour lui, des espaces de liberté qu’il faut préserver. «Dans ces lieux, l’humanité peut être sordide et belle en même temps. Les gens ne s’y comportent pas comme dans la vie de tous les jours, et c’est sain. Si l’on y imposait des codes de bonne conduite, ça casserait quelque chose.» Julien dit soutenir le mouvement #MeToo, qu’il «ne faut pas amoindrir», tout en craignant un «retour à l’ordre moral» qui pourrait être dangereux pour la communauté homosexuelle. «La culture gay est subversive. Nous sommes des éléments de subversion ! On est là pour tout foutre en l’air.»

Ce qui amène ce militant de longue date des droits LGBT et de la lutte contre le sida à s’interroger sur la convergence des causes féministes et LGBT. «Il y a historiquement une connexion entre les féministes et les homosexuels (2), mais le contexte était différent à l’époque. Les mœurs se libéraient. Je me pose la question de la pertinence de cette connexion aujourd’hui. Est-ce que les revendications féministes doivent s’appliquer à la communauté gay ?»

Une interrogation à laquelle le président et la vice-présidente de SOS Homophobie, Joël Deumier et Véronique Godet, répondent positivement. Le 25 novembre, dans une tribune publiée sur le site duHuffington Post, ils écrivent : «Les agressions contre les femmes et les agressions LGBTphobes relèvent de logiques similaires : elles ont pour cause commune le sexisme. Une société moins violente à l’égard des femmes sera ainsi une société moins violente à l’égard des personnes victimes de LGBTphobies.»

En France, dans les tribunes publiées depuis que l’affaire Weinstein a éclaté, il est rarement fait mention des hommes gays victimes d’agressions sexuelles. Alors qu’outre-Atlantique des hommes ont très vite parlé et dénoncé leurs agresseurs, Kevin Spacey et Eric Salvail. Et les associations LGBT américaines les ont soutenus, tout en mettant en garde sur le risque d’amalgame entre l’orientation sexuelle des agresseurs et leurs agissements. En France, dès le 15 novembre, deux anciens assistants parlementaires accusaient un député FN de harcèlement sexuel, avant de donner son nom, Bruno Bilde, deux mois plus tard à Libération. Le 16 janvier, enfin, éclatait le «JeremstarGate», un scandale sur les démêlés de Pascal Cardonna, un proche du blogueur Jeremstar soupçonné de viol sur mineur.

«Chat-bite»

Alors pourquoi la révélation de ces affaires n’a-t-elle pas suscité une libération de la parole similaire à celle observée chez les femmes ? Pour l’éducateur-sexologue à Lyon Alexandre Chevalier, dont la patientèle est à 80 % gay, «il y a probablement quelque chose qui est lié à la culture gay. Ils se sont historiquement démarqués des hétérosexuels en affichant une sexualité plus libre et moins codifiée. J’observe, par exemple, que les lieux de sexe hétéros ont des règles de bonne conduite plus strictes que les lieux de sexe gays». Une sexualité encore stigmatisée, bestialisée, par celles et ceux qui tiennent des discours homophobes. La crainte de faire le jeu de l’homophobie incite au silence. «Les hommes ont par ailleurs un rapport au corps qui n’est pas le même que celui des femmes, ajoute Alexandre Chevalier. Par exemple, hétéros ou homos, les hommes jouent sans que ça ne pose problème à personne au chat-bite. Ça les amuse. Jamais deux femmes ne se prêteraient à ce jeu.»

Un constat confirmé par les entretiens conduits avec 11 712 hommes et 15 556 femmes, dans le cadre de la grande enquête Virage sur les violences et les rapports de genre. De nombreux hommes ont ri à l’idée d’être embrassés de force ou de se voir toucher les fesses, confiant aux enquêtrices «regretter de ne pas y avoir été confrontés», mentionne le premier rapport de l’étude, publié en novembre 2016. Pour la première fois en France, l’enquête intégrera un volet consacré aux LGBT, dont les résultats devraient être dévoilés en 2019. Que restera-t-il alors de la vague #MeToo ? Les conditions seront-elles réunies pour que les gays agressés sexuellement puissent se définir comme victimes, et l’exprimer ? Il est permis d’en douter.

(1) Les prénoms ont été changés.

(2) le Front homosexuel d’action révolutionnaire et le Mouvement de libération des femmes faisaient partie dans les années 70 de la même mouvance militante.

liberation.fr

Voir les commentaires

Un SDF risque 40 mois de prison pour agression homophobe

Publié le par justin

Un SDF risque 40 mois de prison pour agression homophobe

Le parquet a requis ce mardi, devant le tribunal correctionnel de Liège, une peine de 40 mois de prison contre un Liégeois âgé de 37 ans, auteur d'une agression qui aurait été commise avec une circonstance aggravante d'homophobie

La victime avait voulu apporter son aide à un SDF qu'elle hébergeait chez elle, avant d'être été violemment agressée à l'aide d'une barre de fer.

L'homme victime des faits était un homosexuel sérésien qui avait voulu faire une bonne action et apporter son aide à un SDF. Cet homme souhaitait utiliser ses contacts avec le CPAS pour aider le sans-abri à régulariser sa situation et à se réinsérer dans la société. Il l'hébergeait depuis six semaines.

Le 17 septembre 2017, le SDF s'était disputé avec sa compagne et avait reporté sa colère contre l'homme qui l'hébergeait, lui reprochant d'être intervenu dans sa dispute de couple et de lui avoir fait quelques allusions considérées comme des avances.

Le prévenu s'était muni d'une mèche de foreuse longue d'un mètre pour frapper la victime à plusieurs reprises sur le crâne. À l'issue de ces faits, il l'avait enfermée dans son appartement et était parti en volant son véhicule et son téléphone. Des voisins avaient porté secours à la victime dont les jours avaient été déclarés en danger.

Selon la partie civile et le parquet, le prévenu a bien commis une agression à caractère homophobe, avec un déchaînement de violences gratuites liées notamment à l'orientation sexuelle de la victime. Le parquet a sollicité une peine de 40 mois de prison avec sursis éventuel.

La défense, Me Faulisi, a plaidé l'excuse de provocation et a sollicité une peine de travail. Les débats seront rouverts le 20 février pour dépôt de certaines pièces avant la fixation d'une date pour le prononcé du jugement.

 

 

 

.lavenir.net

Voir les commentaires

Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Publié le par justin

Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Au cours des deux dernières décennies, les persécutions liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, réelles ou présumées, ou à la sexualité entre partenaires majeurs et consentants de même sexe sont devenues de plus en plus visible en Afrique.

Dans un rapport paru en 2013, L’ONG Amnesty international note que ‘dans 38 pays africains, la législation prévoit des sanctions pénales pour les rapports consentis entre personnes de même sexe, en violation de l'obligation internationale de protéger chacun sans discrimination liée à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre’. Ces dernières années ont ainsi été marquées par de nombreuses atteintes aux droits des LGBTI. Au Cameroun, les arrestations d'hommes et de femmes soupçonnés d'être homosexuels sont en augmentation, et ces personnes continuent d'être placées en détention arbitraire. En Ouganda, les cas de harcèlement, de violence et de fermeture de forums LGBTI par les autorités se sont multipliés, de même que les menaces à l'encontre des militants, organisations et personnes LGBTI. En Afrique du Sud, le nombre de viols et de meurtres de LGBTI a augmenté, tandis qu'en Gambie les personnes LGBTI ou soupçonnées de l'être ont fait l'objet d'arrestations massives. Le Zimbabwe a été le théâtre de nombreuses attaques menées par les autorités contre des organisations LGBTI. Toujours selon l’organisation, plusieurs pays comme le Nigeria, l'Ouganda et le Liberia ont tenté de durcir leur législation contre l'homosexualité, avec des lois qui prévoient des peines plus sévères et couvrent un éventail d'activités plus large. Enfin, à beaucoup d'endroits, des acteurs autres que des agents de l'État profitent de l'existence de ce type de lois pour commettre des violences contre les LGBTI en toute impunité. 

Le Mali ne déroge pas à la règle. État fortement religieux aux assises dégradées par les conflits-armés, il demeure à l’heure actuelle un partisan de la discrimination envers les personnes homosexuelles. Alphabétiquement associé au péché et à l’extrême débauche, l’homosexualité est définie par beaucoup de maliens comme une voie d'accès à la richesse. Cette homophobie active est attribuable aux pressions sociétales et religieuses, à l’institutionnalisation des pratiques homophobes, à la répression et à la stigmatisation des relations sexuelles entre partenaires majeurs et consentants de même sexe. Il résulte de ces persécutions et normes, une marginalisation des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes qui les confine au silence et à mener très souvent une double vie : celle de l’époux fidèle et attentionné le jour et celle du randonneur-amant d’un jeune éphèbe dans la soirée.

Cette double vie, Moussa la connait bien, fils aîné d’une famille comme il se présente, ce quarantenaire n’aspire en aucun cas vivre une sexualité à découvert, même si l’homosexualité était légal « Ce serait une honte absolue pour ma famille, mes frères et sœurs, ma femme et même pour mes enfants car ils seront toujours montrés du doigt et moqués. Bref, la risée de la société ». Karim vit une situation analogue, pair-éducateur au sein d’une structure de défense des minorités sexuelles, il a vu sa photo circulé sur les réseaux sociaux comme étant un sodomite avéré, sa famille et ses amis l’ont exclu de toute vie familiale. Ses jeunes frères ne lui adressent plus la parole, son père, l’imam du quartier appellent publiquement à lyncher les homos… Pour faire taire les rumeurs et rétablir l’honneur de la famille il prévoit de se marier car en l’espace de quelques mois, sa vie est devenue « un enfer ». 

Les politiques ne sont pas en reste, sous couvert de défense des valeurs traditionnelles et religieuses, l’homophobie demeure pour beaucoup une arme tactile létale qui frappe les plus vulnérables et puise ses munitions dans l’alliance entre politiques populistes et guides spirituels, plus attentifs à l’agenda politique qu’aux voies du Seigneur…

Djeneba Koné est une transgenre malienne. Historiquement, elle est la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure. Interrogée sur les violences de l’Etat, elle note ceci « Quand ma transition a pris des effets, j’étais vue comme un monstre aussi bien par mon entourage que par certaines personne LGBTIQ. D’ailleurs j’ai été agressé par plus de 20 personnes à la sortie d’une boite de nuit juste quelqu’un m’a reconnu et à alerter toute la population environnante. Le sort que subissent les voleurs, c’est de cela que j’ai subi. Sans l’aide d’un vigile qui m’a sauvé en mettant dans le taxi, je serais morte dans cet accident intentionnel. Les violences et arrestations arbitraires de la police n’ont pas cessé de croître avec moi. Même si j’avais en possessions mes pièces d’identité, il faudrait qu’ils m’arrêtent. Selon eux, c’est une manière de me faire changer. La dernière arrestation dont j’ai souvenance, j’ai été forcée à me déshabiller et ils ont touchés mes seins et autres. C’était un acte horrible. Parallèlement à mon activisme au sein de la communauté LGBTIQ, j’étais fonctionnaire de l’Etat malien. Là aussi je n’ai pas eu de soutien. J’étais plus jugé par ma manière d’être que mon travail. Alors que j’ai été la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure et je me suis toujours battue pour me faire apprécier à travers mon travail. Quand j’étais à mes début de la transition, ma directrice m’a fait la remarque qu’elle souhaitera me voir sans mes ongles et plus virile car selon elle des bruits ont commencé à se faire entendre me concernant au sein du Ministère. Quand j’ai voulu changer mon état civil, je me suis rendue compte que les personnes ne seront jamais considérées. C’est fort de tout ce constat que j’ai pris le chemin de l’exil ». 

Si l’exil s’avère un choix obligé pour certains, les persécutions n’en demeurent pas moindres. Alou Traoré est une réfugié gay malien de 28 ans, installé depuis 1 an et 8 mois en France où il a trouvé refuge, en empruntant la mer. Interrogé sur ces enjeux, il note ceci « Le voyage a été long et très difficile car même parmi mes semblables migrants ayant fuis leurs pays pour de meilleurs conditions de vies, j’étais redevenu un bouc-émissaire. Beaucoup m’ont humilié, certains m’ont frappé, d’autres sont allés plus loin en m’interdisant de leur approcher. Nous avons ainsi traversé le nord du Mali en pleine crise de rébellion, la frontière algérienne où la traversée fut difficile et la Libye ou tous, nous avions été victime du racisme de la part des arabes qui se revendiquaient d’une race supérieure, pure… Arrivé en Italie et accueilli dans les camps de réfugiés, je soufflai un grand coup. J’étais en Europe, loin de l’Afrique, loin de mon pays que j’aime tant, qui m’a vu naître mais dont je ne garde aucun souvenir heureux. Malgré les interventions de nos encadreurs et mes tentatives de paraître discret dans le camp, j’ai été à nouveau violenté et violé. J’ai alors décidé de quitter l’Italie (précisément Milan) et voyagé pour la France par Covoiturage. Arrivé sur Paris, j’ai contacté un français que j’avais connu sur Bamako, lors de mes activités de militantisme auprès de la communauté LGBTQ. Ce dernier ne pouvant m’héberger m’a placé sous la protection d’un ami qui m’a hébergé pendant un mois, avancé ma situation à des associations. Ils m’ont recommandé une demandé d’asile qui a été depuis accepté et m’ont cherché une famille d’accueil chez qui je suis toujours domicilié un an et sept mois après mon arrivée en France ». Lorsque cette chasse aux homos a commencé, il a vu sa photo circulé à tout va, sur les réseaux sociaux. « Des gens que je ne connais pas, m’insultaient et avançaient même des menaces à mon encontre. Ma plus grande crainte est pour ceux et celles, qui, encore au Mali font face à ces fanatiques ».

(Les prénoms ont été modifiés)

 

blogs.mediapart.fr

Voir les commentaires

Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Publié le par justin

Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Un ami du lycée plaide non coupable du meurtre de Bernstein

Lorsque l'étudiant en deuxième année de l'Université de Pennsylvanie, Blaze Bernstein, est rentré à Orange County pour les vacances d'hiver, personne n'aurait pu prévoir le récit de la tragédie et de l'intrigue qui allait suivre.

L'étudiant juif populaire a été porté disparu le mercredi 3 janvier et a été découvert mardi dans une tombe peu profonde à Borrego Park. Le parc, à peine un mile de sa maison dans la banlieue aisée de Foothill Ranch, est à seulement une heure au sud de Los Angeles.

La police a immédiatement appelé la dernière personne à l'avoir vu vivant: son ami de lycée Sam Woodward.

Peut-être de manière compréhensible, M. Woodward a semblé ébranlé par les événements. De façon moins compréhensible, cependant, il a dit qu'il avait conduit à la maison de sa petite amie après avoir quitté M. Bernstein ce soir-là, bien qu'il ne se souvienne ni de l'adresse de son amie ni de son nom de famille.

D'autres soupçons sont tombés sur M. Woodward avec la récupération d'une vidéo en ligne de lui reprenant un meurtre brutal du film "American History X"

Bientôt, les détails ont émergé de l'implication de M. Woodward dans la division Atomwaffen, un groupe néo-nazi américain qui a été lié à plusieurs meurtres aux États-Unis au cours des deux dernières années. 

ProPublica a rapporté que M. Woodward avait assisté à une formation de trois jours avec le groupe au Texas. Nommé d'après l'allemand pour «Division des armes atomiques», il s'agit d'un «groupe fasciste armé dont le but ultime est de renverser le gouvernement américain par l'utilisation du terrorisme et de la guérilla», indique le site internet .

Mais d'autres liens se sont entrelacés pour faire ce récit d'horrible meurtre.

Ce n'est pas seulement l'histoire d'un juif qui aurait été tué par un nazi dans une banlieue blanche aisée; cela peut aussi être un crime homophobe. Dans sa police, M. Woodward a ajouté que M. Bernstein, ouvertement homosexuel, avait tenté de l'embrasser.

Et aux oreilles américaines, les noms au centre du récit qui se déroule - Woodward et Bernstein - confèrent à l'affaire un écho bizarre. Les deux noms sont déjà inextricablement liés comme les journalistes qui ont brisé le scandale du Watergate.

Mais le public a embrassé la réponse des parents de Blaze, Gideon Bernstein et Jeanne Pepper, qui a été forte, publique et exemplaire. 

Insistant sur une réponse d'amour et de bonté face à la haine et au meurtre, les parents ont mis en place une page Web pour permettre aux gens de faire des dons à la Fondation de la communauté juive du comté d'Orange.

Le fonds "apportera un soutien aux organisations que Blaze aurait aimé soutenir", ont-ils déclaré.

Mme Pepper a parlé publiquement du besoin de montrer «comment, même face à la tragédie et à la perte, il y a quelque chose de mieux à se concentrer plutôt que de l'amertume, de la vengeance, de l'apitoiement et du regret».

"Nous voulions que les gens adoptent l'amour, la tolérance et la gentillesse, pour faire le bien", a-t- elle dit .

Sam Woodward, traduit en justice vendredi dernier, a plaidé non coupable de meurtre. Il est détenu avec une caution de 5 millions de dollars [3.59 millions de livres sterling] assortie de conditions, y compris la surveillance par GPS, un couvre-feu et une ordonnance de protection pour la famille de la victime s'il est libéré. Il devrait être de retour au tribunal le 2 mars.

Dan Friedman est l'éditeur exécutif de Forward.com

Voir les commentaires

2 jeunes homosexuelles agressées en banlieue parisienne

Publié le par justin

2 jeunes homosexuelles agressées en banlieue parisienne

Deux jeunes homosexuelles ont été agressées, sans être blessées, et ont fait l'objet aujourd'hui en banlieue parisienne d'insultes homophobes de la part d'un groupe de jeunes gens, dont deux ont été placés en garde à vue, selon des sources policières.

Le couple de jeunes filles, âgées de 17 et 18 ans, a été pris à partie sur le quai du RER A à Pontoise (Val-d'Oise). Elles ont indiqué à la police avoir été violemment bousculées et avoir eu les cheveux et les vêtements tirés. "Putains de lesbiennes", "Vous baisez?", leur auraient notamment lancé leurs agresseurs présumés. Les faits se seraient prolongés durant leur trajet vers Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) où la police, alertée par les victimes, attendait le groupe.

Les jeunes filles ont porté plainte dans la soirée. Elles n'ont "pas été blessées" mais sont "choquées", selon une des sources policières. Sept jeunes gens, tous âgés de 17 ans, venant pour la plupart du Val-d'Oise, ont été interpellés pour "violences volontaires en raison de l'orientation sexuelle" et deux d'entre eux, dont une jeune fille, ont été placés en garde à vue vendredi soir, selon cette même source. Les cinq autres seront convoqués ultérieurement pour être entendus comme témoins.

L'enquête a été confiée au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine. Selon le rapport 2017 de SOS Homophobie, 212 agressions physiques à caractère homophobe ont été recensées en 2016 en France par cette association qui lutte contre la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie. Un "chiffre en-deça de la réalité", a précisé vendredi à l'AFP un de ses porte-paroles.

 

 

.lefigaro.fr

Voir les commentaires

Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

Publié le par justin

Mister Gay Belgium hospitalisé après avoir été frappé lors d’une soirée (Photo)

Jaimie Deblieck, le gagnant du concours de Mister Gay Belgium 2017, a été attaqué par des inconnus la nuit dernière alors qu’il sortait avec des amis à Roulers

Jaimie Deblieck, vainqueur du concours Mister Gay Belgium l’année dernière, a été frappé dans la nuit de vendredi à samedi par un inconnu, alors qu’il était de sortie à Roulers, sa ville natale. Hospitalisé le temps d’un contrôle, le jeune homme de 22 ans a finalement pu rentrer chez lui.

Dès son retour, il a publié une photo sur les réseaux sociaux en y ajoutant un commentaire faisant référence à son agression : « M’attaquer par derrière est une chose, mais me qualifier de « Putain de PD » en est une autre, et tu vas le regretter. Je ne vais pas laisser passer ça, lâche », a-t-il écrit.

https://www.facebook.com/jaimiedeblieck/posts/1541746799228409

Le jeune homme a porté plainte auprès de la police.

 

 

sudinfo.be

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>