Suisse «J'ai été battu parce que je suis gay»
Son homosexualité amène à Yannick Rafael M. * un nez enflé, des ecchymoses et une douleur infernale. (Image: lecteur-reporter)
Yannick Rafael M. a été renversé mercredi après une fête de carnaval à Möhlin. Auparavant, il a déjà encaissé des paroles stupides en raison de son orientation sexuelle.
Ça aurait dû être une soirée amusante. Mais pour Yannick Rafael M. *, il s'est retrouvé aux urgences. Le Möhliner a accompagné sa sœur mardi soir lors de leur concert Guggen, puis a été célébré sous la tente du restaurant Sonne dans la rue principale. Yannick portait un costume d'ange, ce qui lui valait déjà des paroles idiotes. "J'ai l'impression d'être gay, alors je leur ai dit", dit le jeune homme de 28 ans.
Les jeunes hommes se sentaient clairement provoqués par cela. "Attendez, on vous attendra dehors", lui dit l'un d'entre eux dans le chapiteau. Yannick a été prévenu. Quand il voulait quitter la fête, il cherchait une autre sortie. "J'étais toujours surpris", dit-il. "C'était féroce et c'est allé vite. Je suis descendu et la prochaine chose dont je me souviens est l'ambulance. »En cas d'urgence, l'hôpital de Rheinfelden a diagnostiqué une déchirure sur la cloison nasale et une ecchymose sur le visage. "Ça fait mal comme un diable."
La police cantonale d'Argovie a confirmé l'incident sur demande. La police et l'ambulance ont déménagé au restaurant Sonne à Möhlin à quatre heures du matin, selon le porte-parole des médias Roland Pfister. Un assassinat est répertorié dans le journal de la mission. «La victime a reçu une plainte avec la période de réflexion.» L'assassinat est un crime d'application, les organismes d'application de la loi ne pas enquêter d'office. La victime doit déposer une plainte dans les trois mois.
"Je vais certainement faire ça. Aujourd'hui ", a déclaré Yanick mercredi matin. Il est convaincu qu'il n'a été battu que pour son orientation sexuelle. "C'est le 21ème siècle, ça ne peut pas être. C'est extrêmement triste ", dit-il.
Témoins mais pas d'enquête
Si l'auteur est jamais pris est discutable. "C'était un groupe, mais un seul battement", se souvient Yannick. Ils étaient définitivement plus jeunes que lui. Il y avait aussi des témoins. Cependant, comme il n'y avait pas d'infraction officielle, la police locale n'a interrogé personne et n'a pas enquêté. Yannick fait de la publicité contre inconnu.
C L
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