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Articles avec #agression tag

76 hommes ont été expulsés du Koweït soupçonnés d'être homosexuels

Publié le par justin

76 hommes ont été expulsés du Koweït soupçonnés d'être homosexuels

Le même pays qui voulait créer un «système de détection homosexuel»

La morale du Koweït a déporté 76 hommes du pays dans une répression contre les «salons de massage gay».

La déportation de masse a eu lieu le mois dernier après que les autorités ont décidé de faire une répression «morale» contre l'homosexualité.

Mohammad Al Dhufairi a dirigé les raids qui ont clôturé 22 salons de massage soupçonnés d'être des "centres" pour l'homosexualité.

«Nous avons une politique de tolérance zéro à l'égard de tous les actes moralement désagréables et nous refusons de faire preuve de clameur avec quiconque enfreint les règles ou met en péril la santé des citoyens et des résidents koweïtiens», a commenté Al -Dhufairi à Al Seyassah Daily.

L'homosexualité est illégale au Koweït, comme c'est le transgender ou le «cross-dressing». Une personne reconnue coupable d'homosexualité peut faire face à une peine de 10 ans en prison si elle a moins de 21 ans. Les peines infligées aux personnes âgées de plus de 21 ans ont une peine de six ans de prison.

Le gaydar du Koweït

Dans une interview maintenant infâme, un fonctionnaire du ministère de la santé koweïtien a déclaré en 2013 qu'il voulait inventer un «système de détection homosexuel». Le système empêcherait les hommes homosexuels du Koweït et des autres pays du Conseil de coopération du Golfe (GCC).

Un universitaire de l'Université du Koweït, Rashed Al-Azmi a soutenu la déportation et la fermeture des salons de massage. Il a déclaré que les massages étaient autorisés comme une forme de thérapie, mais les gens n'étaient pas autorisés à prendre des vêtements et à toucher la peau nue.

«Nous vivons dans un pays conservateur et, par conséquent, nous devons respecter des mœurs spécifiques», a-t-il déclaré à Arab Times Online.

C.L.

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À l'aube du dimanche, j'ai eu une attaque pour le compte de l'homophobie

Publié le par justin

À l'aube du dimanche, j'ai eu une attaque pour le compte de l'homophobie

À l'aube du dimanche, j'ai eu une attaque pour le compte de l'homophobie, dans lequel 1 soumis a cassé une bouteille de 1 litre dans ma tête pendant que j'étais distrait.

Lui, la femme et un autre type qui était avec lui ont agressé physiquement le Dan Sant'Anna qui a essayé de me défendre à l'heure de la confusion, alors que comme prévu personne n'a rien fait pour aider. Même la sécurité du site (qui connaissait les agresseurs) n a rien fait , n'a pas appelé la police . Je n'ai pas le droit de me défendre parce que je me suis cogné la tête, j'ai été paralysé en essayant d'arrêter le saignement dans ma tête, plusieurs coupures sur mon visage, j'ai été lavé de sang à cause des coupures, ma chemise a dû aller à la poubelle, car elle avait du sang.


C'était quelque chose que je voyais à la télé, et je n'imaginais pas que ça allait m'arriver, mais c'est arrivé, et j'ai vu que nous ne serions jamais sûrs de gens comme ça.


Je remercie d'abord Dieu pour rien de grave qui s'est passé avec l'un de nous que nous étions là. À mes amis qui me accoururent et restés avec moi tout le temps, à tous ceux qui sont venus me rendre visite hier, et à tous les messages positifs que j'ai reçu hier, c'est grâce à vous que je ne me sens plus mal. Vous me ont à nouveau et je suis reconnaissant pour cela.

 

https://www.facebook.com/messyrizzard?hc_ref=ARTihfrMN6NRicPOtH2g6KbkpT2n4Q3AiPkxzTJUOT8ejBenDm0iblm52lKakL4KN2I

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L'étoile d'Instagram, King Luxy, aurait été arrêtée au Koweït pour avoir un visage féminin

Publié le par justin

 L'étoile d'Instagram, King Luxy, aurait été arrêtée au Koweït pour avoir un visage féminin

King Luxy * a visité le pays du Golfe Persique lorsqu'il a été arrêté au Kuwait Avenue Mall. Le jeune homme de 19 ans était censé être au Koweït pour une nuit avant de partir à Dubaï.

Le ressortissant polonais a décidé de rencontrer des amis au centre commercial. Luxy s'était délibérément habillée de façon remarquable pour ne pas attirer l'attention sur lui-même.

«En marchant dans les restaurants, j'ai été arrêté par un policier en état d'infidélité (Criminal Invistigation Department) se plaignant de la façon dont je me suis habillé et de mon visage« féminin », a déclaré Gayy à Gay Star News.

Six policiers ont ensuite arrêté Luxy  de force armée et emmenés dans son hôtel pour retirer ses affaires. Lorsqu'un policier l'aurait proposé.

"L'un des policiers m'a propose de faire du sexe avec lui alors que d'autres attendaient dans la salle", a déclaré M. Luxy.

«Il m'a donné une dernière chance: avoir des relations sexuelles, ou le poste de police. J'ai refusé et j'ai fini par être menottes.

"Il a appelé le poste de police et leur a dit qu'il apportait une troisième personne pour qu'ils" fassent un homme de moi ".

Spat, tête rasée et humiliée

Luxy a affirmé qu'il était détenu pendant plus de deux semaines, même s'il ne devait être tenu que pendant quatre jours. Il n'a pas été autorisé à contacter personne, même un avocat.

«Après avoir fouillé mon téléphone et découvrir que je suis un médiateur populaire des médias sociaux au Moyen-Orient, chaque heure quelqu'un ouvrirait la porte, rirait, crachait et m'humiliait, puis partez, dit-il.

«Ils m'ont battu, et ont pris des photos de moi avec leurs caméras personnelles de téléphones cellulaires.

«La police m'a rasé les cheveux et la force de marcher près de tous les autres détenus pour me faire honte.

«Ils me suivraient tous, me lançaient un coup de pied en blessant toute la partie inférieure du corps et me jurant en arabe.

Luxy a été conservé dans une cellule froide et infestée d'insectes et obligé à dormir sur le sol sans couvertures.

Avant sa libération, la police aurait obligé Luxy à signer une déclaration selon laquelle ils lui avaient renvoyé tous ses biens. Mais Luxy a déclaré que son Rolex regardait et comptait au moins 2500 Dinar koweïtiens (US $ 8290 / € 6900).

La police a réinitialisé le téléphone intelligent de Luxy afin qu'il n'ait pu accéder aux photos qu'il a prises alors qu'il était en prison et de ses documents de déportation. Mais les médias sociaux savent que Luxy a réussi à sauver les photos à ses «souvenirs» de Snapchat.

Interdit à vie

Luxy qui a été définitivement empêché de participer au Koweït voulait partager son histoire pour mettre en évidence les dangers auxquels sont confrontés les personnes LGBTI au Koweït.

«Si l'enfer existe, je suis sûr que c'est dans ce lieu», at-il dit.

La police koweitienne a été contactée pour commentaires et au moment de l'écriture n'ont pas répondu.

Pour des raisons de sécurité, King Luxy n'a pas voulu partager son vrai nom.

 

C.L.

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“Ils rigolaient quand je pleurais” : les victimes de la purge gay en Tchétchénie parlent des horreurs qu’ils ont vécues.

Publié le par justin

“Ils rigolaient quand je pleurais” : les victimes de la purge gay en Tchétchénie parlent des horreurs qu’ils ont vécues.

Certaines victimes de la purge LGBT en Tchétchénie commencent à parler des atrocités qu’ils ont vécues… Et leur récit fait froid dans le dos.

Ce que les victimes de cette horrible purge racontent semble, de prime abord, tout droit sorti d’un film d’horreur ou de livres d’histoire qui relatent les monstruosités commises par les nazis sur les populations qu’ils voulaient exterminer. La violence des mots serait presque égale à celle que l’on ressent lorsque l’on se rend compte que ce n’est ni un film d’horreur, ni une histoire de temps de guerre, mais bien le récit de faits qui se déroulent de nos jours dans une région du monde qui est aux portes de l’Europe.

C’est le Russian LGBT Network qui a récemment publié un rapport qui réuni les témoignages d’hommes qui ont subi la persécution tchétchène à cause de leur orientation sexuelle.

Les camps de concentration pour homosexuels ouverts en Tchétchénie au début du printemps 2017 seraient toujours en activité, selon ce même rapport, et ce malgré la pression internationale sur cette République du sud est de la Russie.

L’une des victimes a raconté comment les choses en sont arrivées jusqu’à là. Il est revenu sur ce qu’il a vécu avant 2017, quand les hommes gays étaient déjà humiliés et battus : “Ils m’ont tiré de ma voiture. Ils m’ont déshabillé. Ma chemise, mon jeans, même mes sous-vêtements.”

“Celui qui conduisait filmait tout ça, les autres me battaient. Ils ont fait ça pour me soutirer de l’argent.” 

Mais début 2017, ces attaques sont devenues de plus en plus organisées. La police se servait souvent d’excuses du type “contrôle de drogues” pour cibler les hommes qu’ils pensaient être gays.

L’une des victimes a raconté qu’un jour, sa voiture a été arrêtée par la police pour une fouille en quête de drogues. Lorsqu’ils ont vu que l’homme avait des bracelets et un sac qui contenait des produits de toilette, ils lui auraient demandé s’il était “pédé”.

“Si tu l’es, je te flingue direct.” lui aurait dit l’un des policiers.

 

Le rapport explique que les assaillant étaient souvent convaincus qu’ils faisaient ça pour “purifier la nation”.

L’un des hommes torturés a dit : “Ils nous ont dit franchement : ‘Vous avez été amené ici parce que vous êtes des pédés.’

‘Vous apportez la honte sur notre peuple. Vous ne devriez pas exister. Nous vous attraperons tous.’

‘Nous combattrons l’homosexualité dans la République Tchétchène.'”

 

Une autre victime a raconté son calvaire : “Ils m’ont jeté sur le sol et m’ont tabassé. Ils m’ont frappé à la poitrine et au visage avec leurs pieds, et ils m’ont fracassé la tête contre le sol.”

“L’un d’entre eux a dit : ‘ne le frappez pas jusqu’à ce qu’il soit en état de choc. A ce point là il ne sentira plus la douleur. On n’a pas besoin de ça.’

“Ils s’adressaient à moi en utilisant des pronoms féminins et me demandait de leur dire le nom d’autres hommes gays que je connaissais. Ils m’ont menacé de me tuer si je ne le faisais pas.”

Le rapport dit que la première vague d’attaque aurait été déclenchée en décembre 2016, lorsqu’un homme fut arrêté et que des preuves de son homosexualité furent découvertes dans son téléphone. On l’aurait alors forcé à donner les noms d’autres hommes gays et bisexuels en Tchétchénie qui, par la suite, devinrent victimes de cette purge qui sévit depuis le début de l’année.

Cela a donné l’idée aux autorités de piéger les victimes en utilisant les téléphones de ceux qu’ils avaient arrêtés.

Un homme a décrit la façon dont il est tombé dans ce piège en expliquant qu’il avait reçu un coup de téléphone d’un ami qui lui demandait de venir le rejoindre, mais il s’est vite rendu compte en arrivant qu’il s’agissait d’un piège :

“Les gens qui étaient avec lui portaient des uniformes de camouflage. Ils ont dit qu’ils allaient m’emmener. Ils ont commencé à me tabasser en me disant des choses humiliantes.”

“Ils ont dit que je n’étais pas un homme, juste une créature, que je n’étais rien. Que je ferais mieux d’être un terroriste plutôt qu’un pédé. qu’un torchon sale avait plus de valeur que moi.”

Certains témoignages sont encore plus effarants puisqu’ils décrivent en détails les maltraitances physiques qu’ont reçues certains hommes : “ils ont attrapé un mec qui aurait apparemment eu des contacts avec des terroristes. Ils lui ont mis un tube dans son anus. Ensuite, ils ont mis des barbelés à l’intérieur du tube. Puis ils ont retiré le tube. Et ensuite, ils ont tiré tout doucement le barbelé jusqu’à ce qu’il sorte.”

“On était tous assis sur le sol froid, toute la nuit. Tous ceux qui passaient devant nous nous mettaient des coups de pieds, nous crachaient dessus, nousinsultaient.” a déclaré l’une des sources. 

“Ils rigolaient quand je pleurais” : les victimes de la purge gay en Tchétchénie parlent des horreurs qu’ils ont vécues.

Ces témoignages continuent, d’horreurs en horreurs, évoquant des tortures à l’électricité durant lesquelles les gardiens riaient quand les torturés finissaient par pleurer ou des “cérémonies de la honte” où les familles des victimes étaient convoquées pour qu’on leur demande de tuer leur père, fils ou frère “honteux” afin qu’ils ne soient pas poursuivis.

Le rapport raconte aussi les violences familiales subies par les femmes bisexuelles et homosexuelles, fait qui n’a pas été aussi médiatisé.

L’association a voulu publier ces témoignages dans l’espoir que les souffrances inhumaines qu’on inflige aux personnes LGBT en Tchétchénie ne soient pas oubliées et afin que la communauté internationale réagisse enfin en punissant les responsables de ces atrocités.

Vous pouvez faire un don ici pour soutenir le Russian LGBT Network qui aide les victimes tchétchènes.

codesdegay.com

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Comment en finir avec les scènes de chasse de l'homosexuel?

Publié le par justin

Comment en finir avec les scènes de chasse de l'homosexuel?

On se rappelle du film allemand de Peter Fleischmann Scènes de chasse en Bavière, tiré de la pièce de théâtre éponyme de Martin Sperr, sorti dans les années soixante. Ce film qui a eu du succès relate à quel point de banalité peuvent verser les sentiments criminels s'ils ne sont pas contrés à temps et de manière efficace.

Or, nous assistons en Tunisie, à l'égard des homosexuels, à une dérive pareille à celle que dénonce le film sans que l'on ose la contrer ni sérieusement ni efficacement.

On continue à criminaliser l'homosexualité

Ce qui est en cause en matière d'homosexualité est une atmosphère mentale qui est faite de mensonges et de confusion mentale. D'où la criminalisation de cette nature qu'on n'ose pas encore abroger.

Le mensonge est celui de continuer à laisser croire que l'homosexualité soit d'abord une perversion et ensuite une violation des bonnes moeurs et surtout de la religion.

Pourtant, il a été bien démontré que ni l'une ni l'autre désinformation n'est vraie. Car d'abord, être homosexuel n'est pas uniquement être porté sur le sexe; c'est une identité qui n'est pas choisie, exactement pareille au fait d'avoir une couleur de peau ou des yeux. Pour cela, il serait judicieux de déconnecter le terme de la sexualité en le débaptisant homosensualité ou érosensualité comme je l'ai proposé.

 
 

Ensuite, il a été bien démontré que l'islam pur n'a jamais été homophobecontrairement à la fausse croyance généralisée, issue de la tradition judéo-chrétienne qui est à l'origine de la loi homophobe qui est une survivance coloniale

On refuse de présenter autrement l'homosexualité

Si on peut comprendre que les homophobes n'osent rien pour permettre la sortie de la désinformation actuelle, il est incompréhensible que les militants contre l'homophobie ne fassent rien qui soit efficace, parlant aux masses, répondant à une telle désinformation.

Il est aberrant, ainsi, de ne pas user des arguments précités, les seuls de nature à permettre de sortir de la nuit homophobe. Si les militants ne le font pas, c'est du fait d'une stratégie se voulant laïciste, alors qu'elle n'es aucune chance de donner fruit en Tunisie où c'est la Constitution qui impose de référer à la religion.

D'ailleurs, on l'a vu avec l'inégalité successorale, cette supposée impasse, qui est en train d'être dépassée en ayant enfin osé dire (ce qui a été prouvé aussi) que l'islam ne l'impose pas. Qui ne veut donc pas de l'abolition de l'homophobie, en dernière analyse?

Car la situation est plus aisée en matière d'abolition de l'homophobie, puisqu'il n'est aucune prescription en la matière, contrairement aux successions. Alors, qui peut le plus, peut le moins!

On ne peut donc ne pas oser user de l'argument imparable qui est de dire enfin que l'islam n'a jamais été homophobe si on milite vraiment pour l'abolition de l'homophobie et non seulement pour ce que j'ai dénoncé être du business, s'improvisant alors complice objectif des homophobes, seule explication logique pour une telle impéritie.

 
 

On refuse la seule arme efficace contre l'homophobie

Bien mieux ! On dispose en Tunisie d'une autre opportunité dont on ne veut pas user et qui est l'engagement du chef du parti islamiste à abolir l'homophobie si un projet de loi en ce sens arrivait à entrer au parlement.

Certes, un tel engagement est resté informel, n'ayant été fait qu'auprès des soutiens occidentaux de M. Ghannouchi; mais il a été confirmé par son plus proche conseiller, M. Zitoun, récemment encore.

De plus, un texte qui a toutes les chances d'aboutir existe, c'est le projet de loi que j'ai proposé, ci-après rappelé. Pourquoi donc ne pas en faire le cheval de bataille pour débarrasser notre pays de cette honte des temps obscurs ? Pourquoi continuer à se taire sur la scélératesse de l'article 230 au lieu de remuer ciel et terre pour obtenir son abolition? Avec un tel texte, on ne peut plus prétexter le désintérêt public. Les militants auront même la majorité de la société derrière eux, car elle n'a jamais été homophobe n'était la loi, le sexe populaire étant bisexuel.

Car le problème actuel est cette confusion dans la tête des gens qui prennent la militance contre l'homophobie pour une attaque contre l'islam. Il suffit donc de démontrer que c'est plutôt servir le vrai islam que d'abolir l'homophobie pour sortir d'une telle impasse, l'islam étant à la base une justice; or l'homosensuel est innocent des turpitudes qu'on lui reproche, ne faisant que vivre ainsi que le lui a voulu son créateur. Un message céleste a même été recueilli à ce sujet pour qui croit à la survivance des âmes.

 
 

Aussi, si on veut en finir avec cette honte de l'article 230 et ce qui y est lié comme le test anal et de virginité, on ne peut plus ne pas proposer et défendre le texte ci-après. La société civile doit aussi, à cette occasion et dans l'attente de l'adoption de la loi, exiger du gouvernement de prendre la mesure conservatoire de l'interdiction du test anal; ce qui est affaire de circulaire. Elle doit aussi demander que l'on donne des instructions pour ne plus faire la chasse aux homos ou de donner suite aux erreurs de police si elles continuent à les harceler injustement.

C'est en présentant ce projet de loi au parlement et en le défendant agressivement dans les médians qu'on réussira à débarrasser dès cette rentrée la Tunisie de l'homophobie d'un autre âge indigne du pays, de son peuple et de leurs valeurs ancestrales de tolérance et de justice. (9)

PROJET DE LOI

Abolition de l'homophobie

Attendu que l'homophobie est contraire aux droits de l'Homme et au vivre-ensemble paisible, à la base de la démocratie,

Attendu que l'orientation sexuelle relève de la vie privée que respectent et l'État de droit tunisien et l'islam,

Attendu que l'article 230 du Code pénal viole la religion musulmane qui n'est pas homophobe étant respectueuse de la vie privée de ses fidèles qu'elle protège ;

L'ARP décide :

Article unique

La vie privée étant respectée et protégée en Tunisie, l'article 230 est aboli.
 

مشروع قانون في إبطال تجريم المثلية

فصل وحيد


حيث أن كراهة المثلية مخالفة لحقوق الإنسان في حياة مجتمعية آمنة، وهي أساس الديمقراطية؛ وحيث أن التوجه الجنسي للبشر من حياتهم الخصوصية التي تضمن حريتها دولة القانون والإسلام؛ وحيث أن الفصل 230 من القانون الجنائي يخرق الإسلام وينتهك تسامحه، إذ لا كراهة فيه للمثلية لاحترامه لحرمة الحياة الخاصة للمؤمن وضمانه التام لها؛ فإن مجلس نواب الشعب يقرر ما يلي :

نظرا لأن الحياة الخصوصية محترمة ومضمونة دستوريا بالجمهورية التونسية، لذا، أُبطل الفصل 230 من القانون الجنائى.
 
 

 

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Un homosexuel tué de 37 coups de couteau. Qu'en-est-il de la violence contre les homosexuels en Tunisie?

Publié le par justin

Un homosexuel tué de 37 coups de couteau. Qu'en-est-il de la violence contre les homosexuels en Tunisie?

Un homme a été retrouvé mort chez lui dans la zone d’El Omrane Supérieur. La victime a été tué de 37 coups de couteau, a indiqué un communiqué du ministère de l'Intérieur, publié dimanche 3 septembre. Le communiqué révèle que le meurtrier, arrêté par le policiers, a reconnu qu’il avait raccompagné la victime pour avoir des relations homosexuelles chez lui avant de le tuer.

Des faits divers semblables sont constamment relayés par les médias. Quelle est l'ampleur de la violence touchant les personnes homosexuelles? Et quels en sont ses dessous? Pour Badr Baabou, président de l'association Damj qui milite pour la reconnaissance des droits des homosexuels, les affaires non médiatisées sont encore plus nombreuses et parfois plus sanglantes, déplore-t-il au HuffPost Tunisie.(Interview)

HuffPost Tunisie: En tant qu'association travaillant auprès de la communauté LGBTQ, vous avez des chiffres mesurant l'ampleur de la violence à l'égard de cette communauté?

Badr Baabou: Depuis 2011 nous avons commencé à documenter sur les violences à caractère homophobe. Il est difficile pour nous de les quantifier car beaucoup subissent en silence et refusent d'en parler publiquement. Toutefois notre constat est que la violence est devenue récurrente et ostentatoire ces dernières années. Les langues se sont déliés et les gens prouvent moins de gêne pour cracher leur haine en s'attaquant plus facilement aux gens en public. Il n'y a qu'à lire les commentaires abominants sur l'affaire du jeune tué à El Omrane Supérieur qui disent que c'est bien fait pour la victime, etc.

Depuis Juillet, on a recensé 25 agressions. L'année dernière, elles étaient de 180 avec des violences entrainant des blessures graves parfois.

La violence dont on ne parle pas assez est celle issue du milieu familial. Récemment à Mednine par exemple, un jeune homme a été trainé par terre par la voiture de son oncle lorsque ce dernier a découvert son orientation sexuelle. Dans certains milieux conservateurs de la Tunisie, cette violence passe sous silence.

Les tentatives de suicides des jeunes malmenés par leur entourage sont aussi fréquentes et alarmantes.

S'agissant de la prostitution chez les homosexuels et les dérives qu'elle engendre. Parvenez-vous à identifier les problèmes qui sont en rapport avec la prostitution?

La prostitution est un non-dit en Tunisie malgrè qu'elle soit très répandue. Certains homosexuels ou trans se tournent vers la prostitution pour subvenir à leurs besoins car ils sont rejetés par leurs familles. D'autres qui ne s'assument pas cherchent dans la prostitution un prétexte pour pratiquer leur réelle orientation sexuelle.

On pointe souvent du doigt la non-coopération des policiers, qu'en-est-il vraiment?

Certains policiers ne prennent pas au sérieux les personnes agressées qui portent plainte. Certains refusent d'écrire un PV. Sachant que les victimes ont souvent peur de se diriger à la poste de police après une agression, craignant de se trouver sur le banc des coupables.

 

huffpostmaghreb.com

 

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L'homme obtient 15 points de suture au visage après une attaque homophobe au Chili

Publié le par justin

L'homme obtient 15 points de suture au visage après une attaque homophobe au Chili

Diaz Bravo a été attaqué avec un verre brisé sur le visage

Un animateur chilien a été agressé sauvagement avec un verre cassé dans un pub lors d'une attaque homophobe.

Patricio Díaz Bravo aurait été attaqué dimanche par une femme qui lui avait crié des insultes homophobes.

Il a été attaqué dans un pub à Puerto Natales dans la région sud de la Patagonie au Chili.

L'organisation LGBTI, Movilh , a rapporté que Yerka Torres Ojeda lançait des slurs tels que 'colipato' et 'maricon', colloquialismes espagnols pour 'fagot'.

«J'ai manqué de place», a déclaré Díaz Bravo à Movilh.

«Je n'étais pas capable de faire beaucoup d'autre parce que le sang coulait de mon visage et je devais trouver un moyen de réparer ce qui m'est arrivé.

Il est allé directement à la police pour signaler le crime et il a été emmené à l'hôpital local où il a reçu 15 points de suture au visage.

Movilh a rapidement dénoncé l'attaque violente. L'organisation a déclaré son plein soutien à Díaz Bravo et a contacté le Minsitry de l'Intérieur pour aider à organiser son aide juridique et psychologique.

«Nous espérons que la justice sera servie et que l'attaquant obtiendra la peine maximale possible», a déclaré sur son site Web.

L'égalité du mariage chilienne

L'attaque de Díaz Bravo est venue quelques jours après que des mouvements ont été faits pour légaliser le mariage homosexuel au Chili .

Le 29 août, la présidente chilienne, Michelle Bachelet, a envoyé une loi au congrès pour légaliser le mariage égal. Le résultat pourrait ne pas être décidé au cours de son mandat qui se terminera en mars de l'année prochaine.

Mais les défenseurs célèbrent encore le mouvement en tant que réalisation massive.

 

C.L.

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BRESIL Un soldat gay dénonce la torture et l'homophobie à São Vicente

Publié le par justin

BRESIL Un soldat gay dénonce la torture et l'homophobie  à São Vicente

Le policier militaire Adriell Rodrigues Alves Costa, 35 ans, prétend être victime d'intimidation, victime de préjugés pour être gay et la torture psychologique et physique dans le bataillon de police militaire 39ème à São Vicente, sur la côte de São Paulo. Dans la vidéo, il dit craindre pour la vie après les plaintes déposées à la commande et les affaires internes ont été ignorées.

« Si quelque chose arrive à ma vie, avec mon intégrité physique, la responsabilité est le commandant du bataillon, la police militaire et l'Etat, qui n'a rien fait pour enquêter sur mes plaintes. J'ai été torturé dans ce bataillon. Tortures physiques et psychologiques » il a dit l'enregistrement, affiché sur Internet.

Costa est un soldat pendant neuf ans. Après avoir payé tendre, il est allé travailler sur le 24e Bataillon à Diadema et Maua puis, tant dans la région métropolitaine de São Paulo. En 2011, il a été frappé alors qu'il travaillait, avait les mains blessées et depuis lors, il a agi dans des fonctions administratives dans les unités de police.

«J'ai choisi de venir à São Vicente. Bien que toujours travailler à São Paulo, j'ai choisi de venir ici parce qu'il est là où je vis, où mes parents. J'ai donc demandé le transfert. Aujourd'hui, je le regrette », dit-il. Côte est emballé avec 39 depuis le début de 2016, quand, selon lui, a commencé à subir des représailles.

« Je n'y ai pas accueilli par le commandant du bataillon. Il m'a dit que j'étais un poids mort, qui n'a pas été pour l'unité, parce que je suis venu avec des restrictions d'ordre médical. » Le problème a empiré lorsque le médecin de la 6e police commandement de l'Intérieur, responsable de la côte, il supprimé toutes les restrictions.

Selon Costa, ce sont les experts en orthopédie à l'hôpital de la police militaire (HPM) dans la capitale, qui a établi des restrictions. « Le médecin CPI-6 n'a pas évalué ma vie passée ou les antécédents médicaux. Il m'a fait capable d'exécuter [toute activité]. Pas de couvre-feu, j'ai été renvoyé au travail normal. »

 

Dans l'unité, comme le soldat, il a été forcé de travailler dans la construction, portant des boîtes et du bois, ainsi que des gravats. Les activités et la douleur occasionnée forcés de chercher systématiquement la salle d'urgence. «J'ai reçu des certificats, mais ils ont pas été acceptées dans l'unité. Je répondais par diverses procédures. »

La situation, at-il dit, empirait. « Ils avaient la pression physique et psychologique. Je suis interdit d'utiliser des ordinateurs pour empêcher tout document d'enregistrement, et entrer dans certaines chambres. On m'a même accusé et ont répondu à un processus de commandement qui m'a accusé de simuler la maladie », at-il dit 

préjudice

 

Si rien d'autre, Costa prétend toujours être la victime des préjugés et de persécutions pour des raisons d'orientation sexuelle. «J'ai entendu un câble que je devais « devenir un homme » Il m'a dit ... « Vous n'êtes pas un homme Vous n'êtes pas agir comme un homme » Décidément, l'enfer a commencé dans ma vie quand je suis venu à Baixada [Santos] ».

Le soldat dit qui a suivi tous les protocoles avant d'enregistrer la vidéo. Il a également dit que les plaintes enregistrées et de demander de l'aide au sein du bataillon lui-même, recherché la commande CPI, responsable de l'unité de police. A cherché sans succès un appui supplémentaire dans le PM l'ombudsman et aussi dans les affaires intérieures.

 

« Je crains, à tout moment, ils peuvent dire que je commis un crime ou fait quelque chose de mal. Il est un système dans lequel le pouvoir est concentré dans la personne que j'accuse. Si se joindre à deux ou trois et ils ont dit que je faisais quelque chose, est leur parole contre la mienne. si l'enregistrement vidéo, il était mon dernier recours « , at-il dit.

Costa dit qu'il est surveillé même à la maison. « Je crains pour ma vie. Je commençais à réaliser que les gens passaient devant ma maison prendre des photos avec des caméras à la main. Je suis un flic trébuché à cause des restrictions après l'accident. Je dois me défendre », dit-il.

Après tout, le soldat ne voulait pas quitter la société, dit-il honorera le contrat qui a été approuvé et payé. « Je veux juste être transféré ce bataillon. Il voulait aussi le ministère public et les droits de l'homme pourraient également suivre mon cas, puisque je ne suis pas le seul qui en souffre. »

 

remise SSP

 

Contrairement à les allégations de soldat, le Secrétariat de la Sécurité publique (SSP) a déclaré dans un communiqué que la police militaire « fournit le soutien nécessaire à la police qui apparaît dans cette vidéo. » La déclaration a dit qu'il a déjà été entendu par la commande et que les mesures pour résoudre le cas « sont prises. » Toujours dans la note du SSP, le dossier indique que la Division des affaires internes de la police militaire est aussi suit le cas.

 

C.L.

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Jamaïque : le designer et activiste gay Dexter Pottinger poignardé à mort à son domicile

Publié le par justin

Jamaïque : le designer et activiste gay Dexter Pottinger poignardé à mort à son domicile

C'était une des figures de la communauté LGBT de Kingston. Le designer et activiste gay jamaïcain Dexter Pottinger a été retrouvé mort jeudi à son domicile de Washington Garden, rapporte la presse locale. «Visage de la fierté» jamaïcaine, ce mannequin a été assassiné de plusieurs coups de couteaux selon les premiers éléments de l'enquête qui a conduit au placement en garde à vue d'un homme hier. Pour l'heure cependant, rien n'est su des motivations de ce meurtre, notamment son éventuel caractère homophobe. Rappelons qu'en Jamaïque, les LGBTphobies sont profondément virulentes jusque dans les textes puisque sur l'île du reggae l'homosexualité, en particulier masculine, est punie de plusieurs années de prison (jusqu'à 10 ans) en vertu de lois héritées de la colonisation britannique.

 

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PHOTOS – MORGAN DE SECRET STORY 5 VICTIME D’UNE AGRES­SION HOMO­PHOBE

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PHOTOS – MORGAN DE SECRET STORY 5 VICTIME D’UNE AGRES­SION HOMO­PHOBE

L'EX-CANDI­DAT A ÉTÉ BLESSÉ AU VISAGE

Morgan Ouatta, un ex-candi­dat de la cinquième saison de Secret Story sur TF1 a été violem­ment agressé. Le jeune homme, blessé au visage, a poussé un véri­table coup de gueule sur les réseaux sociaux. 
 
Morgan Ouatta a « bien failli y passer ». Alors qu'il se prome­nait dans la rue avec son compa­gnon, l'ex-candi­dat de Secret Story 5 qui avait pour secret "Je suis pom-pom girl" a été violem­ment agressé par deux indi­vi­dus. Choqué et blessé au visage, le jeune homme a souhaité parta­ger sa colère sur les réseaux sociaux : « J'emmerde bien profon­dé­ment les deux mecs qui m'ont agressé ainsi qu'à mon copain avec une bouteille », a-t-il écrit. L'agres­sion a été très violente selon son témoi­gnage : « J'ai bien failli y passer à 5 centi­mètres, il aurait pu toucher ma gorge et j'aurais pu crever. »
 
Malgré les bles­sures et le choc de cette agres­sion à carac­tère homo­phobe, le jeune coif­feur garde le sourire : « La vie reprend c'est pas ce genre d'avor­tons qui vont me gâcher la vie. Même avec des cica­trices je reste­rais BG (oui je ne perds pas le nord) », a-t-il enfin commenté. Très vite, Morgan Ouatta a reçu de nombreux messages de soutien de la part des inter­nautes : « J'espère que ça va aller, bon réta­blis­se­ment à vous », peut-on lire à plusieurs reprises.
 
Ce n'est malheu­reu­se­ment pas la première fois qu'un ex-candi­dat de Secret Story est agressé. En 2016, Sacha Buyse de la huitième saison a aussi vécu un enfer en raison de son orien­ta­tion sexuelle : "Agressé sous prétexte que je suis gay, des coups au visage et dans le dos, des menaces de mort, me retrou­ver à l'hôpi­tal le visage en sang, avait-il écrit sur son compte Twit­ter. L'homo­pho­bie, je l'ai vécue ce matin alors que j'allais prendre le métro… Triste monde, j'ai peur." 
 
gala

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Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc

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Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc

La semaine dernière, le YouTubeur Adouma a été agressé à Tanger, après avoir été la cible d'une publication homophobe du réalisateur Mahmoud Frites. Il nous raconte son agression et se confie sur son quotidien difficile d'homosexuel au Maroc.

Le vendredi 25 août, Adam Lahlou, alias Adouma sur les réseaux sociaux, montre à ses 200.000 fans sur Facebook des photos de l'agression dont il a été victime, deux jours après avoir été la cible d'un post homophobe du réalisateur Mahmoud Frites. Que s'est-il réellement passé ? Et qui est l'homme derrière le personnage "Adouma"?

Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc
Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc
Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc
Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc

"L'agression a eu lieu dans un quartier résidentiel de Tanger vendredi dernier en début d'après-midi", nous explique Adam Lahlou. "Deux hommes m'ont arrêté dans la rue sous prétexte de vouloir prendre des photos avec moi. Un troisième les a rejoints et c'est à ce moment qu'ils ont commencé à m'insulter. Ils ont essayé de voler mes affaires, mais heureusement je n'avais pas d'objet de valeur. Ensuite, ils m'ont frappé violemment", raconte-t-il encore sous le choc.

Sur le contenu des insultes, Adouma se dit gêné et ne nous en dira pas plus. Selon lui, l'agression a duré une vingtaine de minutes. "Les résidents aux alentours m'ont entendu crier et sont sortis pour voir ce qui se passait, mais personne n'a rien fait. Je me suis échappé en hélant un taxi, j'ai dû me mettre au milieu de la route pour qu'il s'arrête".

Adouma n'a pas porté plainte auprès de la police, "pour ne pas avoir de problèmes avec ma famille et ne pas laisser de trace écrite au niveau judiciaire", avance-t-il.  "J'ai peur des policiers, car il y a quelque temps, deux policiers m'avaient insulté dans la rue en me disant 't'es pas un homme, t'es gay'".

La Commission régionale des droits de l'Homme (CRDH) de Tanger nous indique ne pas avoir reçu de plainte et s'abstient de réagir à cette agression en l'absence d'éléments en sa possession.

Insulté par Mahmoud Frites dans un post homophobe

Deux jours avant l'agression d'Adouma, le réalisateur Mahmoud Frites avait posté une photo du YouTubeur apparaissant avec un caftan et une fausse poitrine, ainsi légendée: "je ne comprends pas les personnes qui violent une ânesse, une handicapée, une personne âgée, un nourrisson, leurs enfants et ne s’approchent pas de gens qui, non seulement rêvent d’être violés, mais qui en plus sont prêts à payer pour être violés".

Les confidences d'Adouma sur son agression et son quotidien de gay au Maroc

Violemment critiqué sur les réseaux sociaux pour cette sortie homophobe, Mahmoud Frites avait confirmé ses dires dans un message Facebook à l'un de ses contacts: "je parle d'un homo qui habite à Tanger et n'arrête pas de partager des vidéos qui contiennent des mots vulgaires pour exciter les jeunes garçons". Contacté par nos soins, le réalisateur Mahmoud Frites n'a répondu à nos sollicitations.

Particulièrement choquée par les propos du réalisateur Mahmoud Frites, une association française de défense des LGBT (lesbienne, gay, bi, trans), ADHEOS, a adressé une lettre ouverte au ministre de l'Intérieur français Gérard Collomb, lui demandant "l'interdiction de territoire français du réalisateur Mahmoud Frites après son appel public au viol des homosexuels".

Si Adouma établit dans son post Facebook un lien entre son agression et le post de Mahmoud Frites, il nous précise cependant que ses agresseurs n'ont pas fait référence aux insultes du réalisateur. Rien ne permet donc d'établir une relation entre les deux agressions. Mais une chose est certaine: Adouma est souvent ciblé par des attaques homophobes.

Les feux de la toile et l'envers du décor

À travers les confidences d'Adouma, on devine un homme blessé par des années de moqueries et d'insultes. "Je sais que j'ai un côté efféminé, les gens ne l'acceptent pas au Maroc. Mais c'est moi", confie-t-il, conscient qu'au Maroc, notoriété ne rime pas forcément avec sincérité. "On m'arrête tout le temps dans la rue pour prendre des photos avec moi. Mais les gens veulent-ils se moquer ou m'aiment-ils vraiment? Je ne sais pas", confie Adouma.

Adam Lahlou évoque sa jeunesse difficile marquée par la mort de son père, ses "problèmes psychiques" sur lesquels il ne donne pas de détail. Celui qui dit avoir "6 ans" - une manière de ne pas nous dévoiler son âge - ne veut pas s'étendre non plus sur les rapports avec sa famille. "Ils savent que je suis gay, mais quand j'ai commencé à poster les vidéos, ils ne l'ont pas accepté. Pour eux, je ne suis pas sur le droit chemin", se contente-t-il de déclarer.

C'est le 6 novembre 2016 qu'il a posté son premier "live", un peu par hasard, pour passer le temps en attendant des amis dans un café. Il est aujourd'hui suivi par plus de 200.000 personnes sur Facebook . Sa célébrité rapide est-elle le fruit d'une stratégie particulière ?  Il ne se pose pas vraiment ce genre de questions: "il y a eu de l'audience, donc j'ai continué en postant des vidéos sur des sujets variés: les tenues, le sport, etc. Il n'y a pas de message militant ou de but particulier".

Gagne-t-il sa vie avec ses vidéos? Adouma reste mystérieux sur ce point, dévoilant seulement qu'il avait "un autre travail" avant. Un emploi dont il ne précise pas la nature, et qu'il dit avoir quitté il y a 15 jours.

Avec ses voisins à Tanger, Adouma vit plutôt sereinement: "ils ne font pas d'histoire en général. Mais ces derniers temps, des personnes qui ne sont pas de la région me lancent régulièrement des vannes dans la rue". Le YouTubeur nous raconte que fréquemment, des personnes l'arrêtent dans la rue pour prendre des photos puis l'insulter. "Dernièrement, j'ai dû appeler un ami pour venir me chercher", déplore-t-il.

Un harcèlement qui se passe aussi dans le monde virtuel: "généralement, je reçois plus de 20 messages de menaces par jour, sur les réseaux sociaux ou même directement sur mon téléphone. On me dit 'tu es une honte pour le Maroc'. Je ne comprends pas : si je suis une honte pour eux, pourquoi continuent-ils à donner de l'importance à ma personne et à me suivre?", s'interroge-t-il.

"Un homo ne sera jamais en paix au Maroc"

Adouma est plus bon vivant que militant: "la société, je m'en fiche, cela ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse, c'est moi", nous avoue-t-il en toute franchise. Il dit vouloir quitter son pays natal, dans lequel les relations homosexuelles sont toujours incriminées par l'article 489 du Code pénal: "Je demande aux associations de m'aider à quitter le Maroc, car je serai mieux accepté ailleurs. Une personne homosexuelle ne sera jamais en paix au Maroc parce qu'elle aura toujours peur des loups".

Le YouTubeur veut transmettre un message à tous les gays dans le monde: "vous êtes chanceux, amusez-vous bien, du moment que vous êtes dans des pays étrangers et pas au Maroc".

Rappelons cependant que dans 74 États, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenres risquent des peines privatives de liberté, dont 13 pays qui pratiquent toujours la peine de mort pour homosexualité.

http://telquel.ma

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Jessie Colter agressé à San Francisco !

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Jessie Colter agressé à San Francisco !

Porn star et aussi escort, l’Américain Jessie Colter est sous le choc. Il a été agressé hier à San Francisco par deux prétendus clients. La police soupçonne qu’il s’agit de suprématistes blancs venus pour un rassemblement ce week-end…

https://twitter.com/jessiecolterxxx/status/900835734130614272?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.pinktv.fr%2Fjessie-colter-agresse-a-san-francisco%2F

 

Si vous êtes un travailleur du sexe à San Francisco, S’il vous plaît lisez ça ! Si cela peut m’arriver, c’est que ça peut arriver à n’importe qui ! Ce post m’est très difficile à faire, mais je sens que je dois être fort. Pas seulement pour moi-même, mais pour les autres comme moi. Ce matin j’ai été agressé par un client. En fait il s’agissait de deux hommes disant vouloir de mes services. Ce n’est pas un secret, je suis un travailleur du sexe. Sans entrer dans les détails, j’ai réussi à riposter et je me suis échappé plus ou moins indemne. Mais je suis toujours sous le choc. J’ai porté plainte. Je sais que je vais bien et que tout est OK. Mais pour mes amis travailleurs du sexe, attention : il y a un rassemblement de suprématistes blancs ce week-end à San Francisco. Faites en sorte d’assurer votre sécurité. Je suis très chanceux. Je suis un grand garçon, mais ça ne veut rien dire quand ces choses arrivent. Vous devez être vigilants, tirez en une leçon. Je devine qu’ils ne s’attendaient pas à ce que le « pédé » soit capable de se défendre.

Aux nombreux tweets de soutien, Jessie Colter précise que depuis 9 ans qu’il est escort, jamais il n’a vécu cette situation. Et qu’heureusement, il n’y a qu’une partie de son visage qui est un peu tuméfiée et que ce n’est pas grave.
C’est la police de San Francisco qui suspecte des suprématistes blancs car des actes de violences racistes et homophobes émaillent leurs rassemblements.

Il n’y a pas un jour sans que des témoignages venus des USA apportent du crédit au fait que l’extrême droite américaine s’est vue pousser des ailes depuis l’élection de Trump à la présidence. Que même San Francisco n’y échappe pas est désespérant… 

pinktv.fr

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Arrestation d’un homme qui s’apprêtait à commettre des attentats dans les lieux gay à Paris

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Arrestation d’un homme qui s’apprêtait à commettre des attentats dans les lieux gay à Paris

Il avait envisagé de s'attaquer à des "bars, boîtes de nuits et des lieux tels que les clubs homosexuels et les clubs libertins", mais n'avait pas fait de repérages.

Le jeune homme de 22 ans avait fait part de sa volonté de commettre un attentat sur internet. Il avait cherché à se procurer une arme et projetait de s'attaquer à des discothèques. Interpellé mardi en Seine-Saint-Denis, il a été longuement entendu par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) lors d'une garde à vue prolongée.  

Malgré l'absence de projet établi, il a été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle" et écroué par un juge antiterroriste, selon les informations d'une source judiciaire ce samedi. 

 

Placé en détention provisoire, le jeune homme inconnu de la justice vivait jusque-là chez ses parents à Saint-Denis (93). L'enquête le concernant a été ouverte le 9 août dernier par la section antiterroriste du parquet de Paris.  

Un "projet intellectuel" vague

Les investigations "laissaient craindre qu'il était susceptible de commettre un acte violent dans la mesure où il avait fait savoir qu'il cherchait à se procurer une arme", a expliqué une source proche du dossier, précisant qu'il avait échoué dans cette recherche. Les enquêteurs ont notamment repéré des messages sur les réseaux sociaux qui faisaient ressortir "des propos et une attitude pro-djihad", selon la même source. 

D'après les premiers éléments de l'enquête, le suspect, aurait envisagé de s'attaquer à des "bars, boîtes de nuits et des lieux tels que les clubs homosexuels et les clubs libertins". Un "projet intellectuel" qui est resté vague, l'individu n'ayant pas fait de repérages, mais qu'il a reconnu lors de sa garde à vue. 

L'enquête se poursuit pour déterminer s'il a pu entretenir des liens avec des membres de la mouvance radicale.

.lexpress.fr

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Maroc : Adam Lahlou ‘Adouma’ agressé par 3 jeunes hommes à Tanger

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Maroc : Adam Lahlou ‘Adouma’ agressé par 3 jeunes hommes à Tanger
Adam Lahlou, connu sur Facebook sous le pseudonyme de Adouma, a été violemment agressé la semaine dernière à Tanger à la suite de la publication de sa photo par le réalisateur marocain Mahmoud Frites appelant au viol des homosexuels.
 
Dans un message, le réalisateur avait publiquement incité à violer les homosexuels marocains. « Je ne comprends pas ceux qui violent une ânesse, une malade mentale, une vieille femme, un nourrisson, leurs enfants et ne s’approchent pas de personnes qui rêvent d’être violées et seraient même prêtes à payer pour cela », avait-il écrit.
 
Quelques jours plus tard, Adam Lahlou a été pris à partie par un groupe de jeunes qui l’ont insulté avant de le frapper et de lui arracher ses vêtements.
 
« J’ai été attaqué après qu’il ai appelé des gens à me violer. Il a dit que j’étais prêt à payer les gens pour être violé », écrit la victime sur son profil Facebook.
 
« Aujourd’hui, je vous dis Mr Frites, félicitations, vous avez atteint votre but , a ajouté Adam Lahlou. Je suis un homme avec des sentiments menant une vie comme tout le monde. Personne ne mérite d’être violé. Si nous étions en Europe, vous auriez été condamné pour avoir incité les gens à me violer Vous êtes dépourvu d’humanité, vous êtes un terroriste déguisé ».
Maroc : Adam Lahlou ‘Adouma’ agressé par 3 jeunes hommes à Tanger
Maroc : Adam Lahlou ‘Adouma’ agressé par 3 jeunes hommes à Tanger
Maroc : Adam Lahlou ‘Adouma’ agressé par 3 jeunes hommes à Tanger
Maroc : Adam Lahlou ‘Adouma’ agressé par 3 jeunes hommes à Tanger

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Un liste des artistes supposés être homosexuels a été rédigée par les autorités tchétchènes.

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Un liste des artistes supposés être homosexuels a été rédigée par les autorités tchétchènes.

Les forces de sécurité tchétchènes ont rédigé une liste d'artistes qui pourraient être homosexuels, ont déclaré des employés d'organisations des droits Humains au site "Kavkaz Realii".

"Dans cette liste, il y a deux ou trois douzaines de personnages culturels, principalement des chanteurs, détenues dans des prisons gays secrètes" ont déclaré des prisonniers de ces "camps cachés" aux responsables locaux d'ONG.

Selon un employé d'une autre organisation non gouvernementale, au moins trois détenus homosexuels ont été interrogés sur les artistes figurant sur cette liste.

"Ces gens, que nous avons aidés à quitter la Tchétchénie, ont déclaré que les noms des chanteurs célèbres figurent sur les listes, nous savons que certains d'entre eux ont quitté la Tchétchénie, craignant pour leur vie", a-t-il ajouté.

L'interlocuteur d'une autre organisation a également mentionné des rapports de deux personnes détenues dans une prison gay secrète à Argun.

Début d'avril, les persécutions des homosexuels en Tchétchénie ont été dénoncées. La Tchétchénie a démenti ces accusations. Les enquêtes journalistiques, ainsi que les rapports de militants des droits Humains, ont suscité de grandes réactions autour du Monde. L'organisation Human Rights Watch, basée sur les témoignages recueillis, pense que Magomed Daudov, le porte parole du Parlement tchétchène, serait à l'origine de ces rafles.

Les représentants des Nations Unies, les États-Unis, l'Union européenne, la Grande-Bretagne ont demandé aux autorités russes de procéder à une enquête. Le 30 juin, l'ombudswoman (défenseuse des droits Humains, Tatyana Moskalkova, a déclaré que le Comité d'enquête de la Fédération de Russie fournirait les résultats des investigations sur l'oppression des homosexuels en Tchétchénie, mais rien n'a été rendu public.

Les employés du mouvement public "Russian LGBT Network" ont publié un rapport sur les faits de persécution et de torture des homosexuels en Tchétchénie.

Selon eux, début juin, 200 hommes auraient été détenus dans des "prisons secrètes" en Tchétchénie, pour le simple fait d'être homosexuel.

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USA : UN RESPONSABLE DU KKK VEUT SE DÉBARRASSER DES HOMOSEXUELS

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USA : UN RESPONSABLE DU KKK VEUT SE DÉBARRASSER DES HOMOSEXUELS

L’Imperial Wizard de la faction de Caroline du Nord du Ku Klux Klan (plus haut grade du réseau) Chris Barker, a donné une interview ou il s’en prend aux homosexuels, aux juifs et aux noirs.


Le chef des Loyal White Knights du Ku Klux Klan, dans une interview avec la chaîne W Radio , a ainsi pu délivrer son message de haine contre toutes les personnes qui ne sont pas blanches et hétérosexuelles.
Pour lui, l’ homosexualité est une aberration et il « devrait y avoir des snipers qui tueraient les homosexuels quand ils marchent dans la rue »avant d’ajouter « que c’est pour ça que Dieu a créé le SIDA » .


Il ajoute que Donald Trump est un président pro-juif , que la mort de Heather Hayes , la femme tuée pendant les violences de Charlottesville était un « accident » , que le KKK est une organisation sociale , que le nom « Adam » est traduit par « le grand homme blanc »
Il y a quelques jours, Barker avait menacé le journaliste Afro -colombien Ilia Calderón de le brûler vif en le traitant de negro .


Chris Baker a soutenu Justin Moore, « Grand dragon » (dans la hiérarchie du Klan, titre octroyé à un responsable d’Etat) des Loyal White Knights du Ku Klux, qui a proclamé: « Je suis assez content que ces gens aient été blessés et je suis ravi que cette fille soit morte. Il y avait un tas de communistes là dehors pour manifester contre la liberté d’expression d’autrui, donc je ne suis pas du tout contrarié qu’ils aient été blessés. Et je pense que cela se reproduira de plus en plus aux événements des nationalistes blancs».


Heather Heyer a perdu la vie dans les violences qui ont éclaté entre nationalistes blancs et manifestants antiracistes à Charlottesville en Virginie samedi. La jeune femme faisait partie d’un groupe de contre-militants antiracistes percutés volontairement par la voiture de James Allen Fields Jr, un nationaliste de 20 ans qui contestait avec ses pairs le retrait d’une statue d’un général confédéré d’un parc de la ville.

.gaydial.com

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ISIS dévoile des images horribles d'un homme gay jeté d'un toit

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ISIS dévoile des images horribles d'un homme gay jeté d'un toit

ISIS a assassiné des centaines de personnes simplement pour être gay en Syrie

ISIS a diffusé des images horribles pour montrer ce que l'on fait a un homme gay vivant en Syrie sous son régime.

L'aile de propagande a publié les images pour montrer une personne homosexuelle jetée sur un toit, un voleur enlevé la main et un «non-croyant» tiré dans le dos.

Publié par Amaq, les experts croient que ces images sont la pour vanter leurs succès.

Cependant, les forces gouvernementales syriennes se sont engagées dans la province de l'ISIS de tous les côtés.

Ils devraient lancer une opération militaire massive pour empêcher le groupe extrémiste.

ISIS dévoile des images horribles d'un homme gay jeté d'un toit
ISIS dévoile des images horribles d'un homme gay jeté d'un toit

Les membres d'ISIS se sont référés aux personnes homosexuelles comme «les pires des créatures».

 La campagne des droits de l'homme a mis en évidence les atrocités commises par ISIS sur la base de son idéologie extrême.

Plus de 330 000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début du conflit en mars 2011.

 Le rapport indique: «ISIL [un autre nom pour ISIS] a déclenché un règne de terreur contre les civils et les minorités vulnérables vivant dans les zones qu'il a saisies, y compris la violence barbare contre les personnes LGBTQ.

ISIS dévoile des images horribles d'un homme gay jeté d'un toit

L'idéologie extrême d'ISIL est interprétée par ses partisans pour exiger la peine de mort pour ceux qui s'engagent dans des relations sexuelles en dehors du mariage hétérosexuel, y compris les relations sexuelles entre personnes de même sexe.

Plus de 330 000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début du conflit en mars 2011 avec des manifestations anti-gouvernementales.

C.L.

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Plus d’Américains LGBT ont été tués depuis le début de 2017 que pendant toute l’année 2016

Publié le par justin

Plus d’Américains LGBT ont été tués depuis le début de 2017 que pendant toute l’année 2016

Nous ne sommes qu’en août, et, pourtant, le bilan des meurtres causés par les LGBTphobes aux États-Unis a déjà dépassé celui de 2016. Une augmentation qui constitue un véritable "signal d’alarme".

L’information vient du BuzzFeed News américain, qui est entré en contact avec la Coalition nationale de programmes anti-violence (NCAVP). Cette dernière comptabilise un chiffre alarmant concernant les LGBTphobies, plus nombreuses aux États-Unis depuis le début de cette année que pendant toute l’année 2016 (sans compter les 49 victimes du massacre homophobe au Pulse, club gay d’Orlando). En ce mois d’août, le nombre d’homicides de personnes LGBT motivés par la haine s’élève à 33 — tandis qu’il y en a eu 28 en 2016. Ce qui veut dire que, proportionnellement, il y avait une mort causée par la LGBTphobie tous les treize jours en 2016, et qu’il y en a une tous les six jours cette année. Parmi ces personnes tuées en 2017, quinze étaient des femmes trans de couleur, et au moins douze des hommes gays. Ces meurtres ont été commis à différents endroits des États-Unis, du Texas à New York.

Un "signal d’alarme"

En l’absence de chiffres officiels, l’organisation a rassemblé les données des meurtres rapportés par les médias, les entourages des victimes et les autres organisations du pays. La NCAVP a inclus toutes les morts où il apparaissait que la victime était visée à cause de son identité de genre ou son orientation sexuelle. Pour un chercheur au Centre de Recherche des Homicides, les chiffres de la NCAVP seraient donc en dessous de la réalité : les petites communautés ne communiqueraient pas sur ces décès, et beaucoup de cas de meurtres liés à la haine contre la communauté LGBT sont difficilement identifiables.

Pour la NCAVP, il n’y a pas de raison évidente à cette augmentation, mais la combinaison d’une augmentation de la médiatisation de ces meurtres, une identification plus précise des victimes et une potentielle augmentation de la violence pourrait être en cause. Quoi qu’il en soit, cela constitue clairement d’un "signal d’alarme" pour Beverly Tillery, cadre supérieur du projet anti-violence de la ville de New York, qui travaille avec la NCAVP. Pour elle,

"Cela devrait être un signal d’alarme pour nos communautés, nous montrant que les actes de violence motivés par la haine ne s’arrêtent pas, ne diminuent certainement pas, et c’est symptomatique de problèmes de société plus larges et plus profonds dont nous ne sommes toujours pas occupés."

L’administration Trump en cause

Vanessa Panfil, professeure-assistante en sociologie et justice criminelle, a quant à elle expliqué à BuzzFeed que cette augmentation de la violence pourrait notamment avoir été partiellement encouragée par l’administration Trump et son retour sur des avancées de l’administration Obama. La "guerre des toilettes" a par exemple été relancée, et l’armée va être interdite aux personnes transselon une annonce faite par le président Trump sur Twitter. Discriminée par le gouvernement, la communauté LGBT est plus vulnérable face aux LGBTphobies, que les décisions officielles ne risquent donc justement pas d’empêcher.

Toujours comme BuzzFeed le rapporte, vingt-huit États américains n’ont pas de lois protégeant les personnes LGBT des discriminations en matière de logement ou de travail. Et deux autres, les États du Wisconsin et du New Hampshire, en ont, mais qui s’appliquent uniquement aux discriminations basées sur l’orientation sexuelle, pas l’identité de genre.

.konbini.com

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Tchétchénie : 33 victimes de la purge contre les homosexuels dénoncent un crime contre l’humanité

Publié le par justin

Fin juillet, l’ONG Russian LGBT Network et le journal d’opposition russe Novaïa Gazeta ont publié un rapport accablant la Tchétchénie, qui mène une véritable opération de purge contre la communauté homosexuelle. Trente-trois anciens détenus y racontent les horreurs qu’ils ont vécues, pour dénoncer un crime contre l’humanité. Nous tenons à vous prévenir que ces témoignages peuvent être très choquants.

Début avril, le journal russe Novaïa Gazeta dénonçait la purge menée contre la communauté homosexuelle par les autorités tchétchènes. Selon le directeur de l’ONG Russian LGBT Network, Igor Kochetkov, 300 à 400 homosexuels tchétchènes ont été emprisonnés et torturés dans des "prisons secrètes". Le gouvernement tchétchène a nié ces exactions, affirmant qu’aucune persécution n’était en cours, puisque les personnes homosexuelles "n’existent pas" en Tchétchénie. Le président Ramzan Kadyrov s’est tenu à ce discours lors d’une interview mi-juillet – tout en tenant de terribles propos homophobes. Il y a quelques semaines, on apprenait pourtant que la persécution des homosexuels en Tchétchénie s’était intensifiée depuis la fin du ramadan. Novaïa Gazeta a publié une liste de 27 personnes qui auraient été exécutées sans procès.
 
Une série de témoignages insoutenables
Un rapport publié le 31 juillet par Russian LGBT Network, en coopération avec une journaliste de Novaïa Gazeta, Elena Milashina, fait le point sur cette véritable purge, retraçant son fonctionnement, ses victimes et les horreurs qu’elles ont subies… et continuent de subir. En quatre mois, plus de 130 personnes auraient appelé l’organisation à l’aide pour fuir le pays. Les 30 pages sont remplies des témoignages de 33 anciens détenus, et montrent trois vagues de violence successives depuis la fin 2016. La lecture de cette série de témoignages est difficile, tant les victimes ont enduré tortures, violences et humiliations. Électrocutions, coups sur tout le corps, privations d’eau, de nourriture et de sommeil… Têtu mentionne par exemple ce témoignage, dont l’auteur est désigné par les initiales K. L. :
 
"On nous a obligés à nous allonger par terre, les fesses en l’air, et chaque personne de la cellule devait nous frapper trois fois. Au fil de la semaine, il y avait déjà 18 personnes LGBT détenues ici et torturées. Le plus jeune avait environ 17 ans, et le plus vieux 47. On n’avait pas le droit de se laver. Certains détenus avaient des plaies ouvertes et la cellule commençait à sentir la viande pourrie."
 
Les ex-détenus rapportent ainsi avoir été forcés de se frapper entre eux, de commettre les mêmes violences qu’ils subissaient eux-mêmes. L’un d’eux raconte qu’on lui a montré une vidéo d’un homme à qui l’on avait enfilé un "tube creux" dans l’anus, avant d’y introduire un fil barbelé. Une fois le tube enlevé, le fil barbelé était tiré "lentement". Un autre a été étouffé et battu en même temps. Autant d’horreurs qui ne s’arrêtent pas forcément à la libération des détenus – pour ceux qui sont libérés.
 
Un crime contre l’humanité auquel participent familles et autorités
Les personnes jugées trop "importantes", qui pourraient "apporter la honte sur les autorités ou l’administration", sont en effet tuées. Les autres sont libérées après quelques semaines, voire un mois. Mais leurs familles sont alors poussées à "laver l’honneur par le sang". Ce sont également ces dernières qui se font justice lorsqu’il s’agit de femmes lesbiennes. Le rapport raconte des coups et des tortures, allant jusqu’aux meurtres.
 
Les témoignages font mention d'une douzaine de morts, cette purge dépassant parfois les frontières de la Tchétchénie. Et les personnes qui survivent sont dans une condition physique et mentale critique : "Au moins trois d’entre eux ont tenté de se suicider", précise le rapport, qui conclut qu’il s’agit bien d’un crime contre l’humanité.
 
D’autant que la situation, dramatique, dépend en partie de personnes haut placées. Trois fonctionnaires y sont formellement identifiés : le porte-parole du Parlement tchétchène Magomed Daudov (qui aurait clairement demandé aux familles qui retrouvant des détenus de les éliminer), le chef du ministère des Affaires étrangères de la Russie Ayub Kataev, et le dirigeant d’un groupe d’intervention contre le terrorisme, Abuzaid Vismuradov.
 
Avec ce rapport, Russian LGBT Network, qui explique avoir évacué 64 personnes, compte bien agir. Les témoignages compulsés dans le dossier serviront de preuves dans le procès que les organisations internationales de défense des droits humains vont intenter contre Ramzan Kadyrov auprès de la Cour pénale internationale.
 
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Si t'es pédé, je vais te descendre ici et maintenant : le cauchemar tchétchène continue

Publié le par justin

Si t'es pédé, je vais te descendre ici et maintenant : le cauchemar tchétchène continue
Un récent rapport décortique avec précision le crime contre l’humanité qui se poursuit en Tchétchénie. LECTEUR AVERTI.
 
« Si vous vous sentez en danger, vous êtes menacé, contactez-nous immédiatement à l’adresse kavkaz@lgbtnet.org », pouvait-on lire dans le post scriptum de l’article de Novaya Gazeta publié le 1er avril 2017. La purge anti-gay tchétchènes éclatait à la face du monde.
 
En quatre mois, plus de cent trente personnes ont crié à l’aide sur cette boite mail. La plupart cherchaient à être évacuées de Tchétchénie ou des régions voisines du nord du Caucase, où l’horreur a frappé par trois vagues de violences successives depuis la fin de l’année 2016.
 
« Les persécutions continuent à l’heure où est publié ce rapport », débute le texte lourd de 30 pages et d’autant de témoignages anonymes diffusé le 31 juillet.
 
E.F. : J’avais des bracelets au poignet et un sac en cuir qu’un homme « hétéro » n’aurait probablement pas porté, plein de produits de beauté – des lingettes, un set de manucure, etc. Les policiers ont vu tout ça et j’ai entendu « T’es pédé ? Parce que si tu l’es, je vais te tirer dessus ici-même ». C’est le responsable du Service régional des affaires intérieures (ROVD) d’Argun qui m’a dit ça. C’était suffisant pour m’emprisonner
 
 
Cruauté, sadisme et insalubrité
 
À la fin de l’année 2016, les entreprises – bien chiadées – d’extorsion de fonds, de menace et de chantage ont laissé place à une purge massive et organisée. Les personnes arrêtées pour possession de drogue ou pour sympathie terroriste, cibles régulières du régime autoritaire de Ramzan Kadyrov, bénéficient soudain d’un statut privilégié par rapport à leurs compagnons de cellule : un accès à la nourriture, à des lits superposés, aux effets personnels livrés par leurs proches. Coups répétés portés dans toutes les parties du corps, torture par électrocution attachés à des chaises, surnoms féminins et humiliation permanente, manque d’eau, de nourriture et de sommeil sont à l’inverse le lot de ceux « qui n’existent pas dans la République tchétchène », d’après les mots du porte-parole du régime.
 
A.B. : J’ai tenu autant que j’ai pu (…). Un jour ils m’ont montré une vidéo de torture qu’ils avaient filmée. Ils avaient attrapé un un gars qui aurait eu des contacts avec des terroristes. Ils lui ont enfilé un tube creux, dans l’anus, puis ils ont inséré le fil barbelé dans le tube. Ils ont ensuite retiré le tube et après ils ont lentement tiré le fil barbelé. Quand je regardais ça j’ai réalisé qu’ils avaient apporté le tube et le fil barbelé. J’ai craqué. J’ai accepté de collaborer.
 
 
G.H. : Nous n’avions pas le droit de manger, de marcher ou de dormir.
 
 
C.D. : Ils ont accroché des pinces à mon corps. Ils riaient pendant que je hurlais.
 
 
K.L. : On nous a obligés à nous allonger par terre, les fesses en l’air, et chaque personne de la cellule devait nous frapper trois fois. Au fil de la semaine, il y avait déjà 18 personnes LGBT détenues ici et torturées. Le plus jeune avait environ 17 ans et le plus vieux 47. On n’avait pas le droit de se laver. Certains détenus avaient des plaies ouvertes et la cellule commençait à sentir la viande pourrie.
 
 
A.B. : Ils appréciaient la torture. Nous étions forcés de frapper les autres et de les électrocuter. Ils ont ordonnés aux autres détenus de faire ce qu’ils voulaient de nous.
 
 
L.M. : Sur la machine d’électrocution, ils avaient écrit « détecteur de mensonge ». Ils ont jeté de l’eau sur ma peau pour me faire encore plus mal. »
 
 
E.F. : Ils me mettaient des sacs plastique autour de la tête et quand je manquais d’oxygène, ils déchiraient le sac et me frappaient les jambes en même temps.
 
 
Quel avenir en dehors des prisons ?
Ces détentions illégales durent quelques semaines; un mois dans les pires situations. Une fois sortis de ces enfers, le LGBT Russian Network déplore l’état critique et mental des survivants. « Au moins trois d’entre eux ont tenté de se suicider », mentionne ces lignes. Certains, dont le nombre est incertain, ont succombé aux actes de torture. Les victimes qui ont survécu sont relâchées à l’issue d’une sombre cérémonie en présence de leurs proches.
 
 
 
O.P. : Si tu es important, tu es libéré pour plus de 3.000 roubles. Si tu n’es rien, tu peux t’en tirer pour 300. Mais si tu es important et que tu peux apporter la honte sur les autorités ou l’administration, tu ne seras pas libéré. Tu seras tué. Tes proches ne pourront pas acheter ta libération. »
 
 
Une autre mesure conditionne la sortie de prison : “laver l’honneur par le sang”. Certaines familles se livrent au crime d’honneur en assassinant leur proche. D’autres le prétendent, allant même jusqu’à organiser de fausses funérailles pour cacher aux autorités le départ de leur parent, aux risque de de devenir eux-même la cible de ces exactions. « Par cette sévère exécution, la famille démontre qu’elle renonce seulement à son parent en vertu de la tradition tchétchène, mais aussi qu’elle valorise ces traditions davantage que ses liens de parenté », analyse le rapport qui ne fait pas non plus de doute sur l’implication des autorités tchétchènes.
 
L’association identifie même trois fonctionnaires haut placés et impliqués dans ces actes de violences, à commencer par le porte-parole du Parlement tchétchène, Magomed Daudov (surnommé « Le Seigneur »); ce dernier aurait animé ces cérémonies de remise des victimes, demandant expressément aux familles de se livrer au crime d’honneur. Le rapport blâme aussi Aiub Kataev à la tête du ministère des affaires étrangères de la fédération de Russie, et Abuzaid Vismuradov (surnommé « Le Patriote »), qui supervise la division « Terek » (СОБР), un groupe d’intervention rapide créé pour la lutte antiterroriste.
 
 
 
V.W. : On m’a dit : on a des affaires criminelles non résolues. Nous pouvons vous en accuser si vous ne collaborez pas.
Les femmes lesbiennes ne sont pas épargnées
« Les personnes LGBT elle-même pensent qu’elles devraient être traitées de cette façon, que leur sexualité est anormale, maladive, péché », s’inquiète l’association de défense des minorités sexuelles. Dans ce contexte général de violence, les femmes sont encore plus vulnérables. Les bourreaux ne sont pas nécessairement les autorités, mais leurs parents masculins, frères ou pères, qui récupèrent les outils des prisons : coups et torture.
 
 
 
P.Q. : Si n’importe quel adversaire avait appris que je suis lesbienne, ils m’auraient frappée et violée; ils auraient filmé la scène et l’auraient partagé avec d’autres, ou ils m’auraient simplement tuée… C’est ce qui arrive aux filles.
 
 
« Un jour mon frère est entré dans ma chambre, s’est assis face à moi avec un pistolet et m’a demandé de me tuer. (…) Il a dit que ce serait plus facile d’expliquer aux autres que je m’étais tiré dessus par accident. » L’auteure de ces mots, R.S., aurait tenté de s’enfuir à plusieurs reprises. Internée un mois entier dans un institut psychiatrique par demande de son frère, elle a même élaboré un plan pour atteindre à Moscou, sans succès. Ramenée de force au domicile familial, elle est décédée une semaine plus tard des conséquences de la grippe, comme l’indique son certificat de décès. Mais les sources de LGBT Russian Network dénoncent un empoisonnement.
 
Du témoignage au procès
Outre la centaine d’hommes arrêtés et torturés en dehors de tout cadre légal, les témoignages font état d’une douzaine de meurtre commis durant cette purge anti-gay, et parfois même au-delà des frontières tchétchènes. Soixante-quatre autres ont été secourus et envoyés en lieux sûrs, dans les régions centrales de Russie, grâce aux actions périlleuses du LGBT Russian Network. En France, Urgence Tchétchénie a participé au secours de l’un de ces hommes. En parallèle, plusieurs actions de sensibilisation ont soulevé l’émoi international, accentuant par la même occasion l’hostilité homophobe en Tchétchénie.
 
Tous les témoignages recueillis par Novaya Gazeta et les militants du LGBT Russian Network n’ont pas seulement vocation à alerter l’opinion publique et les gouvernements. Ils serviront de soutien probatoire dans un procès contre Ramzan Kadyrov, le leader tchétchène, qui sera mené par les organisation internationales de défense des droits de l’homme auprès de la Cour pénale internationale.

 

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