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ESPAGNE MOUVEMENT DE PANIQUE À LA PRIDE DE MURCIE

Publié le par justin

ESPAGNE MOUVEMENT DE PANIQUE À LA PRIDE DE MURCIE

Une Marche des fiertés qui rassemblait plusieurs centaines de personnes a été attaquée par un groupe de néonazis, samedi. Un incident prévisible, qui suscite les critiques envers les autorités

 

Plusieurs associations LGBT et partis de gauche à Murcie ont appelé à la démission du responsable de la Délégation du gouvernement après des incidents qui ont éclaté en marge de la Gay Pride locale, samedi.

Les autorités avaient autorisé le rassemblement simultané d’un groupe d’extrême droite. Lo Nuestro entendait défendre une opération controversée de «distribution de nourriture seulement pour les Espagnols». Initialement prévue à proximité du parcours de la Pride, la protestation avait été déplacée dans un parc éloigné du centre-ville. Ce qui n’a pas empêché un groupe de néonazis munis de drapeaux espagnols de venir semer la pagaille dans la Marche des fiertés, notamment en jetant des barrières sur la chaussée. «Ils ont frappé plusieurs personnes et déclenchant un mouvement de panique», a raconté un porte-parole du collectif LGBT No te prives. Des images des médias locaux montrent des participants à la Pride courir dans les rues.

 

ÉNERGUMÈNES
La confrontation n’a fait aucun blessé sérieux et n’aurait donné lieu à aucune arrestation, mais elle a été perçue comme un signe inquiétant de la désinvolture des autorités face à la menace de l’extrême droite. Avant la marche, la municipalité elle-même s’était inquiétée auprès de la Délégation du gouvernement sur de possibles affrontements. «Il est préoccupant qu’en 2017, quarante ans après la première manifestation de fierté après la dictature franquiste, on doive assister au spectacle d’une Pride sabotée par des énergumènes d’extrême droite», écrit le site
Dos Manzanas.

Comble de l’absurde: plusieurs participants à la Pride, dont un élu local, ont écopé d’une amende après que la police est intervenue: ils n’avaient pas sur eux leurs papiers d’identité. Dans un communiqué, les forces de l’ordre ont d’ailleurs décrit l’incident comme une banale bagarre entre néonazis et «militants de gauche radicale».

 

http://360.ch/

 

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