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Articles avec #meurtre tag

La Haica dénonce l’appel au meurtre des homosexuels

Publié le par justin

La Haica dénonce l’appel au meurtre des homosexuels

Le spot publicitaire de l’émission “Face à Face” diffusée sur la chaîne privée Tunisna TV est désormais interdit de diffusion sur la page Facebook de ladite chaîne.

Dans un communiqué publié hier, jeudi 28 décembre 2017, la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) a indiqué que cette décision vient suite aux messages de haine et à l’appel au meurtre lancés par l’agitateur islamiste Adel Almi contre le directeur de l’association Shams de défense des droits LGBTQI (lesbiennes, gays, bisexuels, transexuels, queers et intersexuels), Nidhal Zidi et les homosexuels tunisiens, dans cette émission.

La chaîne privée devra donc supprimer le spot publicitaire de l’émission de sa page Facebook, de son site internet et des réseaux sociaux, précise le communiqué.

Cependant, l’émission a été diffusée hier soir et l’appel au meurtre des personnes LGBTQI tunisiennes a été lancé par l’islamiste Almi qui, rappelons-le, était un ancien marchand de légumes proche de l’ancien régime devenu prédicateur religieux après la révolution de 2011.

Contacté par Kapitalis, aujourd’hui, Hichem Snoussi, membre de la Haica, a expliqué que la chaîne Tunisna a légalement le droit de diffuser l’émission étant donné que l’instance de régulation audiovisuelle ne l’a pas interdite.

«Les membres de la Haica se réuniront pour étudier la situation et des mesures seront prises à l’encontre de la chaîne», a-t-il indiqué.

http://kapitalis.com

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Homophobie: les sans-abri gay sont brûlés vifs à Mongaguá

Publié le par justin

Homophobie: les sans-abri gay sont brûlés vifs à Mongaguá

La police civile de Mongaguá, sur la côte de São Paulo, enquête sur la mort d'un habitant de la rue bien connu dans la ville. Son corps a été retrouvé carbonisé dimanche dernier (24), dans un parking abandonné où il passait ses nuits.

Selon le G1 , les amis de la victime ont déclaré que la motivation du crime était l'homophobie.

Selon la publication, la police a signalé qu'Alexandre [nom de famille inconnu] dormait dans un hangar situé dans le quartier de la marina de Jardim lorsque le site a été incendié. Le service d'incendie et le service mobile d'intervention d'urgence (SAMU) sont allés sur les lieux pour répondre à l'incident et ont trouvé la victime morte.

Des témoins ont déclaré qu'Alexandre avait vendu des lave-vaisselle à la foire artisanale du quartier Vera Cruz et qu'il était très apprécié des locaux.

Cependant, un habitant de la ville a raconté que le garçon avait déjà souffert d'autres agressions et qu'il y avait environ deux mois, il avait déjà mis le feu à son fils.

Bien qu'étant toujours en train d'enquêter, l'expert a évalué le site et un bulletin d'incendie et un décès suspect ont été enregistrés au poste de police. Cependant, il n'a pas encore été confirmé si le crime était motivé par un incendie criminel ou une homophobie.

 

C L

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USA : le bourreau de Gabriel, 8 ans, humilié et torturé à mort, qu’il soupçonnait d’être « gay » sera exécuté

Publié le par justin

USA : le bourreau de Gabriel, 8 ans, humilié et torturé à mort,  qu’il soupçonnait d’être « gay » sera exécuté

Il détestait Gabriel, 8 ans, qu’il soupçonnait d’être gay. Son bourreau de beau-père vient d’être condamné à mort.

Quand les secours sont arrivés à son domicile de Palmdale, une centaine de kilomètres au nord de Los Angeles (USA), il était déjà trop tard. Gabriel, 8 ans, gisait inconscient. Le crâne fracturé. Les côtes cassées. La peau brûlée. Des dents en moins. Deux jours après son placement en soins intensifs, le 24 mai 2013, il s’éteignait sans avoir repris connaissance.

Chevilles menottées, mains attachées, la bouche obstruée par une chaussette, c’est ainsi que Gabriel passait ses nuits, dans une petite armoire. Son tyran n’était autre que son beau-père, une brute épaisse dont la musculature était inversement proportionnelle à la taille du cerveau. Crétin, homophobe, bourreau d’enfant. Tout pour plaire. Isauro Aguirre, 37 ans, ne supportait pas que Gabriel joue avec des poupées. Pour lui, c’était un gay, un “sale pédé”, “un maricón” comme disent les chicanos, la honte de la famille.

 

Alors Aguirre laissait son sadisme s’exprimer à pleine puissance pour remettre le gamin dans ce qu’il considérait être “le droit chemin”. Il le forçait à ingurgiter ses excréments. A ravaler son vomi. “Aucun homme doté d’un cœur et d’une âme ne peut faire subir ça à un petit garçon innocent”, s’est ému le procureur lors du procès du bourreau qui s’est étiré sur plusieurs semaines. Il a réclamé au jury de faire preuve envers l’accusé “de la même pitié dont il avait fait preuve vis à vis de Gabriel”.

La cour ne s’est pas laissé attendrir par les proches d’Aguirre, qui l’ont tous présenté comme un homme “doux, gentil, patient et respectueux”. Rien que ça ! Mais connaissaient-ils vraiment le monstre qui sommeillait en lui ? Y avaient-ils déjà été confrontés ? Le jury est demeuré insensible aux exhortations de la défense évoquant “une crise de rage”, pour expliquer le fatal passage à l’acte.

Le bourreau a écopé de la peine de mort. “Cela ne semble même pas être une justice assez grande”, face à l’horreur du crime, s’est émue l’une des membres du jury. Il sera exécuté le 8 mars prochain. Un verdict accueilli sans émotion par l’intéressé. Mais en est-il capable de la moindre ?

L’affaire a sérieusement ébranlé la société américaine. La mère de l’enfant, Pearl Sinthia Fernandez, devra elle aussi, prochainement, répondre du meurtre de son fils pour n’avoir pas levé le petit doigt durant son calvaire.

Mais le plus terrible dans cette histoire, est que les services sociaux suivaient la famille depuis de longs mois avant que le drame ne survienne. Et qu’ils ont laissé l’enfant dans cette famille sans le protéger. Seul. Abandonné de tous. Aux mains de son (ses) bourreau(x). “Tous les voyants étaient au rouge, a tonné le juge à leur encontre. Votre négligence s’est révélée criminelle”. Gabriel est mort dans la cité des Anges. Triste symbole.

Source : Los Angeles Times

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Corps retrouvé à Gerland : une rencontre gay qui tourne mal ?

Publié le par justin

Corps retrouvé à Gerland : une rencontre gay qui tourne mal ?

L'autopsie du corps devrait permettre aux enquêteurs d'y voir plus clair.

 

Pour le moment, l'élucidation des circonstances de la mort d'un homme âgé de 52 ans sur la plaine des jeux de Gerland repose essentiellement sur la version du témoin qui a découvert le corps dans la nuit de mardi à mercredi.

 

Il est 3h du matin lorsqu'il aurait entendu des cris. Faisant partie de la communauté homosexuelle de Lyon, qui aime ce quartier de Gerland pour faire des rencontres faciles, il venait de décliner la proposition d'un duo.

 

Selon le Progrès, la victime gisait sur un terrain synthétique de football. Aucune trace de coup de couteau ni aucun impact de balle n'auraient été retrouvée sur son corps, mais il présenterait des lésions de défense sur les mains.

 

Rencontre gay qui tourne mal ? Ou nouveau guet-apens des squatteurs de la plaine des jeux (on se souvient qu'un entraîneur de tennis avait été passé à tabac récemment) ? L'enquête ouverte pour homicide volontaire ne fait que débuter.

 

 

lyonmag.com

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Vague de disparitions et de décès: un tueur en série cible-t-il la communauté LGBTQ2 de Toronto?

Publié le par justin

Vague de disparitions et de décès: un tueur en série cible-t-il la communauté LGBTQ2 de Toronto?

TORONTO | Au moins neuf personnes ont été rapportées disparues depuis mars dans le village gai de Toronto, dont deux qui ont été assassinées, mais la police assure qu’aucun tueur en série ne cible la communauté LGBTQ2 de la Ville-Reine.

Les autorités ont voulu faire taire les rumeurs vendredi en tenant une longue conférence de presse qui s’est étirée sur une heure, a rapporté le National Post.

Le chef de la police de Toronto, Mark Saunders, a admis à des journalistes que ses troupes pourraient ne pas avoir fait le meilleur travail qui soit dans toute cette affaire.

M. Saunders refuse de braquer les projecteurs de l’enquête sur un possible tueur en série, qui ciblerait la communauté LGBTQ2.

«La preuve nous dit que ce n’est pas le cas en ce moment», a indiqué le chef de police, selon le quotidien torontois.

Des neuf personnes ciblées, deux hommes manquent toujours à l’appel et deux femmes ont été retrouvées mortes, dont l’une qui était transgenre. La plus récente victime, une femme de 22 ans, est morte par strangulation et son corps a été retrouvé au cours des derniers jours, une semaine après la disparition. C’est sa mère qui a fait la macabre découverte, ce qui a fait mal paraître la police et remet en question le sérieux avec lequel elle traite cette vague de disparitions et de décès.

Un autre homme porté disparu a été retrouvé mort, mais il semble dans son cas qu’aucun acte criminel n’explique son décès.

.journaldemontreal.com

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Amnesty International. Pourquoi les homosexuels quittent le Bangladesh

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Amnesty International. Pourquoi les homosexuels quittent le Bangladesh

La communauté LGBT reste traumatisée par le meurtre du fondateur du magazine Roopbaan et de son compagnon, en avril 2016, à Dacca. Un an plus tôt, c’est l’auteur bengali d’un livre sur l’homosexualité qui avait été assassiné.

Il ne fait vraiment pas bon être homosexuel au Bangladesh. En mai 2017, le quotidien New Age a fait état d’une trentaine de “jeunes suspects” arrêtés dans un centre associatif de la capitale, Dacca. C’est le bataillon d’action rapide qui est intervenu, un corps d’élite spécialisé dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme. Âgés de 18 à 30 ans, les jeunes “étaient en train de consommer des drogues et, après interrogatoire, ils ont avoué être homosexuels”, a déclaré l’officier qui a mené l’opération. Les personnes interpellées n’ont été poursuivies que pour consommation de stupéfiants, “car elles n’étaient pas en train de pratiquer des actes homosexuels” lorsque les forces de l’ordre sont arrivées, précisait New Age, rappelant que l’homosexualité est interdite en vertu d’une loi datant de l’empire des Indes britanniques.
 
La communauté LGBT est en réalité poussée à fuir le pays, depuis qu’un couple d’hommes a été assassiné à son domicile en avril 2016, à Dacca. Ce drame a été raconté par le menu le 10 octobre 2017, sur le site américain The Daily Beast, par un proche des victimes qui a été témoin de la scène. Les faits ont été revendiqués par des islamistes proches d’Al-Qaida. “Ils étaient six et ont frappé à mort Xulhaz Mannan, fondateur de Roopbaan, le seul magazine LGBT du Bangladesh, et son ami, Mahbub Rabbi Tonoy”, rapporte Ali Asgar, qui est parti vivre aux États-Unis, où il a demandé l’asile. En attendant, il participe à l’animation du portail Artist at Risk Connection (ARC), un outil “qui fédère plus de 500 organisations d’aide aux artistes victimes d’oppression, de persécution, d’arrestation et de violence en raison de leur travail de création”.
 
“Une capitulation face aux extrémistes islamistes”
 
Pour Shakhawat Hossain Rajeeb, membre de Boys of Bangladesh, la plus ancienne association gay du pays, la répression actuelle est “une forme de capitulation face aux extrémistes islamistes”. Dans une tribune publiée par le site d’information indien Scroll, ce militant fait remarquer qu’au lendemain des arrestations de mai 2017 le fameux bataillon d’action rapide s’est empressé de publier sur les réseaux sociaux le portrait des homosexuels présumés, “comme s’il voulait expédier leur procès, déçu de ne pas les avoir surpris en pleine orgie”.
 
Et de s’interroger : “Comment les forces de l’ordre et les médias professionnels ont-ils pu compromettre de la sorte la sécurité de ces jeunes hommes ?” La réponse est à chercher du côté de “la montée du radicalisme religieux, dans un climat de tyrannie politique croissante” qui a valu à Avijit Roy, auteur d’un livre sur l’homosexualité rédigé en bengali, d’être assassiné en 2015, rappelle Shakhawat Hossain Rajeeb.
 
L’an dernier, le journal bangladais The Independent a publié un appel lancé par l’ONG américaine Human Rights Watch pour “mettre fin aux arrestations arbitraires de masse”. En juin 2016, les forces de l’ordre avaient en effet interpellé 11 000 personnes, dont de nombreux membres de l’opposition au gouvernement actuel, en utilisant l’alibi des assassinats d’homosexuels et de différents blogueurs laïcs ou athées.
 
 
.courrierinternational.com

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le 23 eme meurtre homophobe en tunisie cette fois un touriste français gay

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le 23 eme meurtre homophobe en tunisie cette fois un touriste français gay

Les unités de police du nord d'Hammamet ont pu arrêter le tueur  chez lui 

C' est un vendeur de légumes qui a avoué le crime , soulignant qu'il a été appelé la nuit de l' incident , par la victime et lui a demandé sa participation à une fete   il l' a invité à la pratique de la sodomie pour les frais et c'est ce qui a déclenché la colère mortelle  le meurtrier avait des précédents juridiques et la victime 60 ans avait l'habitude de venir en Tunisie

C L

 

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Assises du Bas-Rhin - Meurtre d'un homosexuel dans une péniche : L'accusé condamné à 20 ans de réclusion criminelle

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Assises du Bas-Rhin - Meurtre d'un homosexuel dans une péniche : L'accusé condamné à 20 ans de réclusion criminelle

 

Zabih Jafari vient d'être condamné à vingt années de réclusion criminelle pour le meurtre d'Ahmed Bouhafs.

L'homme de 48 ans, responsable de la cafétéria Relais H du CHU de Hautepierre qui assumait pleinement son homosexualité, avait été retrouvé mort le 27 janvier 2015 dans les toilettes de sa péniche d'habitation, amarrée en face du parc de la Citadelle à Strasbourg. Il avait succombé à trois coups de hache et à une trentaine de coups de couteau assénés par le jeune homme de 22 ans qu'il fréquentait depuis quelques semaines.
"L'intention de tuer n'est pas évidente, elle est hurlée à la face du monde", a appuyé l'avocat général, évoquant une "mise à mort". Ce dernier avait également requis une interdiction du territoire contre le jeune Afghan de 22 ans, qui n'a finalement pas été retenue.

dna.fr

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Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

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Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

Ce n’est malheureusement qu’un mort de plus qui vient s’ajouter à une longue liste dans ce pays d’Amérique du Sud.

Jonas Correia dos Santos a été sauvagement tué la semaine dernière au Brésil, dans un village de l’est du pays. Il n’avait que 18 ans.

Selon les médias brésiliens, il est le troisième jeune homme homosexuel a avoir été tué dans l’État des Alagoas (petit État au bord de l’océan atlantique) depuis le début de l’année.

Les autorités n’ont pas trouvé le suspect de ce crime.

Ce meurtre n’est malheureusement pas un crime isolé dans ce pays. En effet, plus tôt dans l’année, l’association brésilienne Gay Group of Bahia avait révélé qu’une personne LGBT était tuée toutes les 25 heures au Brésil.

Il y a quelques mois, une mère avait poignardé son propre fils de 17 ans parce qu’il était gay. Après l’avoir jeté dehors, elle l’avait retrouvé dans la rue pour lui demander de rentrer à la maison et faire la paix. Lorsqu’il est arrivé, deux hommes que la mère avait engagé l’ont roué de coups. Décidant que ce n’était pas assez, la mère leur ordonna de le tuer. Les deux jeunes hommes refusant le meurtre, elle a elle-même poignardé son fils à mort.

Il y aussi eu le meurtre choquant d’une femme transgenre en pleine rue, filmé et partagé sur internet, qui a fait le tour du monde il y a quelques semaines. Nous avions alors décidé de ne pas partager cette vidéo pour ne pas tomber dans le voyeurisme sordide et déshumanisant.

 

Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

La violence envers la communauté LGBT ne cesse donc d’augmenter depuis quelques années.

En 2000, le Gay Group of Bahia avait enregistré 130 meurtres de personnes LGBT. En 2010, le nombre avait doublé. En 2015, il s’élevait à 318 cas.

En sachant qu’il y a 365 jours dans l’année, le calcul est vite fait et laisse sans voix.

Il ne s’agit là que des meurtres répertoriés. Il est fort probable que le chiffre réel soit encore plus effarant.

En effet, le Brésil ne fait pas de statistiques sur les crimes de haine envers la communauté LGBT. Les associations doivent donc compter sur les chiffres qu’ont gardés (ou non) chaque municipalité du pays.

codesdegay.com

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Un activiste gay brutalement attaqué à Londres, la police tarde à enquêter

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Un activiste gay brutalement attaqué à Londres, la police tarde à enquêter

«Les crimes de haine sont en hausse, la police doit passer à la vitesse supérieure»

Tom Knight , écrivain, producteur et militant de 31 ans basé à Londres, a été brutalement agressé pour être gay le vendredi 3 novembre. Knight écrit pour Gay Times Magazine et est un producteur pour Pride à Londres.

«J'étais en route pour aller chercher de la nourriture après une bonne nuit glacée avec mes amis, et alors que nous approchions du restaurant de Hoe Street à Walthamstow, trois gars nous ont attaqués à la recherche d'ennuis», se souvient Knight.

J'ai haussé les épaules en disant: «Très bien les gars, allez» et avant que je ne le sache, l'un d'entre eux m'a frappé à la mâchoire tout en m'appelant de la gueule. Cela a été suivi par un coup énorme à mon oeil qui m'a frappé à la terre.

"Mon visage ne me semble pas très bon maintenant et je me suis fait couper les bras et les jambes", raconte Knight à GSN. «Je trouve toujours du sang autour de mon appartement depuis mon retour après l'incident.

Réponse de la police

Cependant, le plus inquiétant est qu'en dépit du fait que Knight a signalé l'incident à la police presque immédiatement, ils semblaient cavaliers au sujet de l'enquête sur le crime de haine.

"Après une longue conversation avec eux, ils m'ont informé qu'ils ne pouvaient pas assister à la scène, et ne pourraient pas me voir et prendre une déclaration jusqu'à lundi après-midi", dit Knight.

"J'ai été choqué", déclare Knight. «Surtout que nous étions à quelques minutes de la gare, dans un quartier animé de la ville un vendredi soir et il n'y avait pas de police en vue. Ils auraient pu les attraper s'ils venaient.

«Beaucoup trop de gens hésitent à dénoncer les crimes tels qu'ils sont, alors quand la police ne semble pas prendre les choses au sérieux, ça n'aide vraiment pas», dit Knight.

Knight a été la victime de la haine anti-gay dans le passé, mais rien d'aussi grave que cela. Même dans ces incidents moins graves, Knight se souvient que la police n'était pas utile non plus.

«Cela peut laisser un goût amer dans la bouche et il peut être difficile de ne pas perdre la foi», explique Knight. "Mais nous devons signaler chaque crime de haine. Sinon, cette personne peut aller le faire à quelqu'un d'autre et ils pourraient ne pas être aussi chanceux.

«Je suis une personne confiante et forte, et cela m'a beaucoup frappée», dit Knight. «J'ai eu de la chance, ça aurait pu être bien pire.

«Les crimes de haine sont en hausse, la police doit passer à la vitesse supérieure et s'assurer qu'ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger non seulement notre communauté, mais tous ceux qui sont victimes du crime».

Cet incident intervient quelques jours après l' annonce de la fermeture de la moitié des postes de police de Londres en raison des coupes budgétaires.

Le mois dernier, il a été révélé que le nombre de crimes de haine en Angleterre et au Pays de Galles a augmenté de 29% cette année.

 

C L

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Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

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Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Un père a tiré sur son fils homosexuel de 14 ans, la police attribuant en partie l'assassinat à l'orientation sexuelle du garçon.

Selon la police de Henderson au Nevada, Wendell Melton, 53 ans, a abattu son fils Giovanni dans la matinée du jeudi 2 novembre.

Sonja Jones est l'ancienne mère adoptive de Giovanni et a dit que Wendell avait toujours quelque chose contre la sexualité de son fils.

Elle a dit 3 Nouvelles : «Il détestait le fait que son fils était gay.

«Je suis sûr que dans son esprit, il préfèrerait avoir un fils mort plutôt qu'un fils gay», a-t-elle dit.

Papa tue un adolescent de 14 ans: "Il préfèrerait avoir un fils mort qu'un fils gay"

Giovanni a fréquenté Coronado High School, et des amis disent qu'il a apporté des sourires sur le visage de tous ceux qu'il connaissait.

Jones prétend que Wendell a déjà attrapé Giovanni avec son petit ami et ensuite tiré une arme sur lui.

Elle a ajouté: "Giovanni a été abusé physiquement et mentalement et spirituellement pendant de nombreuses années."

L'argument chauffé est devenu violent

Les voisins disent qu'un débat houleux a tourné à la violence dans le complexe d'appartements Horizons at Seven Hills le jour de l'incident.

Michael Chandler vit dans l'immeuble et a déclaré que beaucoup de voisins avaient entendu les coups de feu. Il a dit: "Ils ont entendu un énorme argument.

"Ils ont écouté l'argument et apparemment le père a tiré sur son fils", a-t-il dit.

Les voisins prétendent également que le fils gay était souvent laissé seul à la maison et sans surveillance. Ils racontent aussi des cas où Giovanni prétendait que son père le maltraitait.

Jones a dit: «J'espère qu'ils lui jettent le livre. J'espère qu'il ne verra jamais la lumière du jour.

"J'espère que chaque jour, quand il se regarde dans le miroir, il voit le visage de son fils", dit-elle.

Wendell Melton fait face à des accusations de meurtre ouvert, de maltraitance d'enfants et de personne interdite possédant une arme à feu.

 

C L

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Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

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Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

La police écossaise enquête sur le meurtre brutal d'un gay de 28 ans en Ecosse dans la nuit de samedi

Stuart Walker (photo)28 ans, habitant la ville de Cumnocka été retrouvé mort et portant des "blessures horribles" selon les personnes ayant vu le corps, juste avant 5 heures samedi dernier.

Le jeune homme a été battu, attaché à un lampadaire et brûlé.

Stuart Walker aurait été tué à cause de son orientation sexuelle et les policiers enquêtent sur cette piste.

Ancien barman dans un hôtel, il ne faisait pas mystère de son homosexualité. 

Stuart Walker avait passé la soirée avec des amis dans les heures qui ont précédé son assassinat et le jeune homme les a quitté autour de 2h30 du matin. 

Son corps a été retrouvé par un passant deux heures et demie plus tard.

La police tentent de reconstituer ses dernières heures par le biais de la vidéosurveillance et de porte-à-porte.

Cette mort atroce suscite l'émotion en Ecosse. Une page Facebookd'hommage a été créée en mémoire du jeune gay.

.e-llico.com

 

Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé
Ecosse Un homosexuel retrouvé mort, attaché et brûlé

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Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

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Poutine-Kadyrov, le bras de fer caché ?

Des divergences de vue entre le Président de la Fédération de Russie et le Président de la République tchétchène se révèlent au grand jour. Après une décennie de bonne entente, ces désaccords soulèvent des interrogations.

Les homosexuels et les Rohingyas

Ramzan Kadyrov, président tchétchène au sein de la Fédération de Russie, s’est manifesté par l’une des actions les plus marquantes de l’année 2017 : la création de camps de concentration pour homosexuels. Les protestations de la communauté internationale ont été bruyantes mais peu efficaces étant donné qu’on n’a toujours aucune information quant à la situation actuelle de ces camps, ni des sanctions qui auraient dû être prises. Ce scandale a fortement embarrassé le Kremlin, qui ferme les yeux sur les actions de R. Kadyrov, et ne veut surtout pas attirer l’attention internationale sur le théâtre tchétchène.

Un deuxième événement marque une réelle opposition. Suite aux nettoyages ethniques dont sont victimes les Rohingyas en Birmanie, R. Kadyrov a publiquement critiqué la communauté internationale pour son inaction. Des rassemblements de soutien ont été organisés dans la capitale tchétchène de Grozny. R. Kadyrov ne peut pourtant ignorer que toute sanction contre la Birmanie est impossible au Conseil de sécurité de l’ONU car la Russie, comme la Chine, y met son veto. Si les représentants de la Russie parlent de la liberté d’expression pour chaque dirigeant de Républiques fédérées, c’est bien une critique de la diplomatie russe que le Président tchétchène vient de faire.

Qui contrôle qui ?

Le Figaro se demandait en août dernier si Vladimir Poutine n’était pas devenu l’otage de R. Kadyrov. Si la question peut sembler absurde, ou tout du moins exagérée, force est de constater que les deux leaders ont tous deux besoin l’un de l’autre. R. Kadyrov est le fils d’Akhmad Kadyrov, le dernier combattant qui a pu accéder au pouvoir en Tchétchénie en 2003 avec le soutien russe, à condition de ne pas réclamer l’indépendance. Les Kadyrov gèrent la sécurité et les portefeuilles tchétchènes de la façon qu’ils veulent, avec le soutien économique du Kremlin. L’aval de V. Poutine, qui est l’architecte de cette stratégie, est donc nécessaire à R. Kadyrov. Réciproquement, Moscou a besoin d’une Tchétchénie pacifiée, qui réprime sévèrement les terrorismes indépendantistes ou fondamentalistes. Pour cela, il faut un chef autoritaire, mais également légitime. Ce n’est donc pas un lien de vassalité qui existe entre la famille Kadyrov et V. Poutine, mais bien un contrat où les deux parties ont besoin l’une de l’autre.

R. Kadyrov n’est pas en train de chercher à s’émanciper de la Russie, il fait simplement passer son propre agenda en force. L’absence de réaction officielle de Moscou ne doit pas pour autant faire croire que le Kremlin est otage du chef d’État tchétchène. L’apparente tolérance russe vise à ne pas braquer la société tchétchène, mais également celle des autres républiques de Russie (au Caucase, au Tatarstan…) contre le pouvoir central. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de négociations ou contestations internes. Il est aujourd’hui trop tôt pour émettre des hypothèses sur l’avenir, mais il est important de noter que c’est une phénomène tout nouveau qui se produit en Russie depuis l’accession de V. Poutine à la présidence russe : un véritable bras de fer avec le chef d’une République fédérée.

http://les-yeux-du-monde.fr

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Liban : La torture des LGBT évoquée dans un rapport accablant

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Liban : La torture des LGBT évoquée dans un rapport accablant

Une étude de l'ONG Proud Lebanon démontre que lors d'un contrôle ou d'une arrestation, l'homosexualité d'un individu est un facteur aggravant pouvant entraîner des sévices corporels et psychiques. Fruit de six mois de recherches et d'entretiens, ce rapport de vingt-six pages était censé être révélé lors de la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, célébrée en mai dernier, à Beyrouth. Faisant l'objet de menaces proférées par des groupes conservateurs, les organisateurs avaient alors été conduits à annuler la présentation publique de l'étude.

Aujourd'hui, avec sa publication, l'ONG en charge de la défense des minorités prouve qu'elle ne se laissera plus intimider. La plupart du temps, « les LGBT ne sont pas arrêtés sur base de leur orientation sexuelle, mais quand ils le sont, ceci est un facteur très aggravant », souligne Bertho Makso, directeur de l'association. L'étude fait effectivement état de détentions dégradantes. « Deux hommes étaient en voiture avec une amie. Lors d'un contrôle à un barrage, les forces de sécurité (les responsables de l'étude indiquent que ces forces étaient liées à un parti politique, sans le nommer) ont vérifié leurs téléphones contenant des photos intimes. En prison, ils ont été battus, insultés, ont été présentés aux autres prisonniers comme des pédés. Au final, l'homosexualité était la charge retenue contre eux », explique Cosette Maalouf, psychologue-clinicienne. Dans ce rapport, Shady, un réfugié syrien, raconte son calvaire lors de son passage au poste de police militaire, à Rihaniyé. Le jeune homme a été torturé jusqu'à ce qu'il avoue son homosexualité.

 

Dispositions légales bafouées

Ces incidents révèlent l'absence de base légale sur laquelle reposent ces procédures abusives. Les interrogations et arrestations d'individus sont basées uniquement au regard de leurs manières et de leur apparence physique, sans aucune preuve tangible de « délit sexuel ».
Le Liban a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels. Dans la Déclaration des droits de l'homme et la Constitution libanaise, il est inscrit que « tout homme naît libre et doit jouir des mêmes droits ». Cependant, Beyrouth continue de poursuivre les LGBT en raison de l'article 534 du code pénal, qui établit que « tout acte contre-nature devra être puni d'une peine d'emprisonnement allant jusqu'à un an de détention ». En quête de partenaires internationaux, l'association a tenu à aller jusqu'au bout. « L'étude a été envoyée à Genève, à la Commission internationale contre la torture. Le gouvernement libanais représenté là-bas a nié en bloc toutes les accusations, expliquant que les LGBT n'étaient pas torturés au Liban », s'indigne Bertho Makso.

Pour l'heure, l'ONG souhaite la suspension de la loi criminalisant l'homosexualité et la mise en place d'un mécanisme de rapport de la torture. Enfin, Proud Lebanon s'est également donné pour mission de proposer des solutions pour favoriser le vivre-ensemble, en mettant fin aux phénomènes de rejets, inhérents à la société libanaise.

Parallèlement, le rapport réalisé conjointement avec deux avocats (Andrea Abi Nader et Hasna Abdel Reda) et deux psychologues (Sarah Mishly et Cosette Maalouf) aborde aussi la question de la réhabilitation. « Ces personnes ont besoin d'un suivi sur le court et moyen terme, et nous devons les prendre en charge », explique Mme Maalouf.

 

.lorientlejour.com

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La star du pop russe Zelimkhan Bakaev, torturée et tuée en Tchétchénie

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La star du pop russe Zelimkhan Bakaev, torturée et tuée en Tchétchénie

Des sources rapportent que le chanteur russe Zelimkhan Bakaev a été arrêté, torturé et assassiné par les autorités tchétchènes en raison de soupçons d'homosexualité. "

Bakaev a été vu la dernière fois le 8 août à Grozny, où il était venu de Moscou pour le mariage de sa soeur

Le compte Instagram de Bakaev a mystérieusement été supprimé, mais  un petit compte Twitter à son nom  reste actif, n'offrant aucune mise à jour récente. Plus tôt cette semaine, Igor Kocketkov du Réseau LGBT russe a fait une déclaration aux médias qui ont abordé la disparition, en disant:

"A la fin du mois d'août, nous avons reçu la confirmation de notre présomption antérieure selon laquelle [Bakaev] avait été détenu par les autorités tchétchènes en raison de soupçons d'homosexualité".

Une source proche des activistes dans la région a déclaré que Bakaev , 26 ans, a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été ramassé par la police dans les trois heures", ont-ils affirmé. "Dans les dix heures, il a été assassiné."

Plus tôt cette semaine, Maxim Lapounov est devenu la  première victime de la «purge homosexuelle» de la Tchétchénie à se présenter publiquement  avec des allégations d'abus de la part des autorités.

Igor Kocketkov a affirmé lors de la conférence de presse de lundi que d'autres personnes dans l'industrie du divertissement en Tchétchénie ont été soumises à la "torture" alors que les autorités tentaient d'obtenir des informations sur Bakayev.

Nos cœurs se détachent pour la famille et les amis de Zelimkhan Bakaev et pour la communauté LGBT de Russie et de Tchétchénie.  

 

back2stonewall.com

 

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Bresil un jeune homosexuel est retrouvé mort à la frontière de Hortolândia / Campinas

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Bresil un jeune homosexuel est retrouvé mort à la frontière de Hortolândia / Campinas

Un garçon de 25 ans connu sous le nom de Spencer Netto a été retrouvé mort avec une perforation dans son dos, une coupe du cou profond et des signes d'agressions faciales samedi 23 sur un terrain près de la ligne de train dans le quartier Chácara Boa Vista, Ligne de Campinas avec Hortolândia.

Le jeune homme qui était  homosexuel était très connu de la population lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT), les amis organisent une marche d'hommage, samedi prochain (30) par des itinéraires importants du centre de Campinas.

Le lundi (25), la police civile a déclaré entendre des témoins et que l'enquête était avancée, mais jusqu'à présent, personne n'a été arrêté.

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Crime homophobe au Kef : Salih le coiffeur torturé et tué

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Crime homophobe au Kef : Salih le coiffeur torturé et tué

Un coiffeur ouvertement homosexuel a été retrouvé mort, le crime homophobe reste l’hypothèse la plus crédible.

Salih était un homme d’une trentaine d’année qui ne cachait pas sa sexualité. C’est hélas peut être le mobile du meurtre qui s’est déroulé dans la nuit du 13 au 14 septembre 2017. Il a été torturé chez lui avant d’être tué. Il porte plusieurs coups et blessures, notamment au cou, et des fractures au crâne. Salih était propriétaire d’un salon de coiffure pour dames à Kef.

L’association Shams, défendant les droits des homosexuels, dénonce ce crime odieux et assure que les témoignages des proches de la victime confirment qu’il s’agit d’un crime homophobe. Un suspect a été arrêté et selon certaines sources, ce dernier faisait partie de ceux qui reprochait à Salih son homosexualité.

Shams exprime son extrême indignation face au sort infligé aux membres de la communauté homosexuelle en Tunisie et appelle le gouvernement à agir pour protéger les citoyens homosexuels contre cet acharnement homophobe.

La Tunisie est toujours partagée entre son envie de liberté et les extrémistes conservateurs. Rien que dans les commentaires des médias arabes relayant ce fait divers, nous pouvons y voir une homophobie bien présente. Certains encouragent à la dénonciation ou plus modérément, à vivre caché.

Source : Shams. 

 

Le corps de Salih a été retrouvé à son domicile, dans la nuit du 13 au 14 septembre 2017. Il a été torturé avant d’être tué.

Le corps du jeune homme, âgé d’une trentaine d’années et propriétaire d’un salon de coiffure pour dames au Kef, porte plusieurs coups et blessures, notamment au cou, et des fractures au crâne.

L’association Shams, défendant les droits des homosexuels, dénonce ce crime odieux et assure que les témoignages des proches de la victime confirment qu’il s’agit d’un crime homophobe.

Notons qu’un suspect a été arrêté et, selon la même source, ce dernier faisait partie de ceux qui reprochait à Salih son homosexualité.

«Shams exprime son extrême indignation face au sort infligé aux membres de la communauté homosexuelle en Tunisie et appelle le gouvernement à agir pour protéger les citoyens homosexuels contre cet acharnement homophobe», note l’association, qui tire la sonnette d’alarme sur les violences contre la communauté LGBT en Tunisie.

http://kapitalis.com

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Un DJ et activiste LGBTQ+ tué par balle à San Francisco

Publié le par justin

Un DJ et activiste LGBTQ+ tué par balle à San Francisco
Anthony Torres, plus connu sous le nom de Bubbles, a été tué le 9 septembre à San Francisco. Un « crime de haine » pour son avocat.

Il était environ 3 heures du matin samedi 9 septembre lorsque Anthony Torres, activiste, performeur et DJ connu dans le milieu techno et house de San Francisco sous le pseudo de Bubbles, a été tué par balle. Il se trouvait à proximité du strip club New Century dans le quartier de Tenderloin, la partie LGBTQ+ historique de la City. C'est là, rappelle le San Francisco Examiner qu'eu lieu l'une des premières manifestations pour les droits des personnes transgenres, en 1966.

"C'est un crime de haine" a assuré l'avocat de Bubbles, Jim Reilly. "Qu'un activiste transgenre soit tué dans sa propre rue ne devrait pas être d'actualité et ne le sera pas

"Si Bubbles venait à ta fête, tu savais que ça serait une putain de bonne fête"

 

Interrogé par le SF Examiner, le DJ local Buckner Williams, l'un de ses amis, a décrit Bubbles comme une personne "appréciant de porter des vêtements de femmes et du maquillage". "Vous saviez toujours quand Bubbles était dans la pièce ou dans l'immeuble. Il était plus grand que nature mais aussi  l'une des personnes les plus sincères et compatissantes que je connaisse. Si Bubbles venait à ta fête, tu savais que ça serait une putain de bonne fête. C'était une figure très connue dans notre communauté et j'attends que cette communauté réagisse fortement. Il va y avoir beaucoup de colère."

>> A voir aussi : le documentaire du SF Gate sur Anthony Torres 

L'un des voisins du strip club où Bubbles a été tué a estimé auprès du San Francisco Examiner que la prolifération du deal dans le quartier l'avait rendu de plus en plus dangereux. "La police a traité notre quartier comme une zone de confinement de crime, laissant le deal s'installé au coin de ma rue toute la journée. Ça attire le crime, et les gens sous coke qui sont facilement irritables..."

La police enquête toujours sur le meurtre de Bubbles et ne l'a pas encore requalifié en crime de haine.

.lesinrocks.com

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“Ils rigolaient quand je pleurais” : les victimes de la purge gay en Tchétchénie parlent des horreurs qu’ils ont vécues.

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“Ils rigolaient quand je pleurais” : les victimes de la purge gay en Tchétchénie parlent des horreurs qu’ils ont vécues.

Certaines victimes de la purge LGBT en Tchétchénie commencent à parler des atrocités qu’ils ont vécues… Et leur récit fait froid dans le dos.

Ce que les victimes de cette horrible purge racontent semble, de prime abord, tout droit sorti d’un film d’horreur ou de livres d’histoire qui relatent les monstruosités commises par les nazis sur les populations qu’ils voulaient exterminer. La violence des mots serait presque égale à celle que l’on ressent lorsque l’on se rend compte que ce n’est ni un film d’horreur, ni une histoire de temps de guerre, mais bien le récit de faits qui se déroulent de nos jours dans une région du monde qui est aux portes de l’Europe.

C’est le Russian LGBT Network qui a récemment publié un rapport qui réuni les témoignages d’hommes qui ont subi la persécution tchétchène à cause de leur orientation sexuelle.

Les camps de concentration pour homosexuels ouverts en Tchétchénie au début du printemps 2017 seraient toujours en activité, selon ce même rapport, et ce malgré la pression internationale sur cette République du sud est de la Russie.

L’une des victimes a raconté comment les choses en sont arrivées jusqu’à là. Il est revenu sur ce qu’il a vécu avant 2017, quand les hommes gays étaient déjà humiliés et battus : “Ils m’ont tiré de ma voiture. Ils m’ont déshabillé. Ma chemise, mon jeans, même mes sous-vêtements.”

“Celui qui conduisait filmait tout ça, les autres me battaient. Ils ont fait ça pour me soutirer de l’argent.” 

Mais début 2017, ces attaques sont devenues de plus en plus organisées. La police se servait souvent d’excuses du type “contrôle de drogues” pour cibler les hommes qu’ils pensaient être gays.

L’une des victimes a raconté qu’un jour, sa voiture a été arrêtée par la police pour une fouille en quête de drogues. Lorsqu’ils ont vu que l’homme avait des bracelets et un sac qui contenait des produits de toilette, ils lui auraient demandé s’il était “pédé”.

“Si tu l’es, je te flingue direct.” lui aurait dit l’un des policiers.

 

Le rapport explique que les assaillant étaient souvent convaincus qu’ils faisaient ça pour “purifier la nation”.

L’un des hommes torturés a dit : “Ils nous ont dit franchement : ‘Vous avez été amené ici parce que vous êtes des pédés.’

‘Vous apportez la honte sur notre peuple. Vous ne devriez pas exister. Nous vous attraperons tous.’

‘Nous combattrons l’homosexualité dans la République Tchétchène.'”

 

Une autre victime a raconté son calvaire : “Ils m’ont jeté sur le sol et m’ont tabassé. Ils m’ont frappé à la poitrine et au visage avec leurs pieds, et ils m’ont fracassé la tête contre le sol.”

“L’un d’entre eux a dit : ‘ne le frappez pas jusqu’à ce qu’il soit en état de choc. A ce point là il ne sentira plus la douleur. On n’a pas besoin de ça.’

“Ils s’adressaient à moi en utilisant des pronoms féminins et me demandait de leur dire le nom d’autres hommes gays que je connaissais. Ils m’ont menacé de me tuer si je ne le faisais pas.”

Le rapport dit que la première vague d’attaque aurait été déclenchée en décembre 2016, lorsqu’un homme fut arrêté et que des preuves de son homosexualité furent découvertes dans son téléphone. On l’aurait alors forcé à donner les noms d’autres hommes gays et bisexuels en Tchétchénie qui, par la suite, devinrent victimes de cette purge qui sévit depuis le début de l’année.

Cela a donné l’idée aux autorités de piéger les victimes en utilisant les téléphones de ceux qu’ils avaient arrêtés.

Un homme a décrit la façon dont il est tombé dans ce piège en expliquant qu’il avait reçu un coup de téléphone d’un ami qui lui demandait de venir le rejoindre, mais il s’est vite rendu compte en arrivant qu’il s’agissait d’un piège :

“Les gens qui étaient avec lui portaient des uniformes de camouflage. Ils ont dit qu’ils allaient m’emmener. Ils ont commencé à me tabasser en me disant des choses humiliantes.”

“Ils ont dit que je n’étais pas un homme, juste une créature, que je n’étais rien. Que je ferais mieux d’être un terroriste plutôt qu’un pédé. qu’un torchon sale avait plus de valeur que moi.”

Certains témoignages sont encore plus effarants puisqu’ils décrivent en détails les maltraitances physiques qu’ont reçues certains hommes : “ils ont attrapé un mec qui aurait apparemment eu des contacts avec des terroristes. Ils lui ont mis un tube dans son anus. Ensuite, ils ont mis des barbelés à l’intérieur du tube. Puis ils ont retiré le tube. Et ensuite, ils ont tiré tout doucement le barbelé jusqu’à ce qu’il sorte.”

“On était tous assis sur le sol froid, toute la nuit. Tous ceux qui passaient devant nous nous mettaient des coups de pieds, nous crachaient dessus, nousinsultaient.” a déclaré l’une des sources. 

“Ils rigolaient quand je pleurais” : les victimes de la purge gay en Tchétchénie parlent des horreurs qu’ils ont vécues.

Ces témoignages continuent, d’horreurs en horreurs, évoquant des tortures à l’électricité durant lesquelles les gardiens riaient quand les torturés finissaient par pleurer ou des “cérémonies de la honte” où les familles des victimes étaient convoquées pour qu’on leur demande de tuer leur père, fils ou frère “honteux” afin qu’ils ne soient pas poursuivis.

Le rapport raconte aussi les violences familiales subies par les femmes bisexuelles et homosexuelles, fait qui n’a pas été aussi médiatisé.

L’association a voulu publier ces témoignages dans l’espoir que les souffrances inhumaines qu’on inflige aux personnes LGBT en Tchétchénie ne soient pas oubliées et afin que la communauté internationale réagisse enfin en punissant les responsables de ces atrocités.

Vous pouvez faire un don ici pour soutenir le Russian LGBT Network qui aide les victimes tchétchènes.

codesdegay.com

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Comment en finir avec les scènes de chasse de l'homosexuel?

Publié le par justin

Comment en finir avec les scènes de chasse de l'homosexuel?

On se rappelle du film allemand de Peter Fleischmann Scènes de chasse en Bavière, tiré de la pièce de théâtre éponyme de Martin Sperr, sorti dans les années soixante. Ce film qui a eu du succès relate à quel point de banalité peuvent verser les sentiments criminels s'ils ne sont pas contrés à temps et de manière efficace.

Or, nous assistons en Tunisie, à l'égard des homosexuels, à une dérive pareille à celle que dénonce le film sans que l'on ose la contrer ni sérieusement ni efficacement.

On continue à criminaliser l'homosexualité

Ce qui est en cause en matière d'homosexualité est une atmosphère mentale qui est faite de mensonges et de confusion mentale. D'où la criminalisation de cette nature qu'on n'ose pas encore abroger.

Le mensonge est celui de continuer à laisser croire que l'homosexualité soit d'abord une perversion et ensuite une violation des bonnes moeurs et surtout de la religion.

Pourtant, il a été bien démontré que ni l'une ni l'autre désinformation n'est vraie. Car d'abord, être homosexuel n'est pas uniquement être porté sur le sexe; c'est une identité qui n'est pas choisie, exactement pareille au fait d'avoir une couleur de peau ou des yeux. Pour cela, il serait judicieux de déconnecter le terme de la sexualité en le débaptisant homosensualité ou érosensualité comme je l'ai proposé.

 
 

Ensuite, il a été bien démontré que l'islam pur n'a jamais été homophobecontrairement à la fausse croyance généralisée, issue de la tradition judéo-chrétienne qui est à l'origine de la loi homophobe qui est une survivance coloniale

On refuse de présenter autrement l'homosexualité

Si on peut comprendre que les homophobes n'osent rien pour permettre la sortie de la désinformation actuelle, il est incompréhensible que les militants contre l'homophobie ne fassent rien qui soit efficace, parlant aux masses, répondant à une telle désinformation.

Il est aberrant, ainsi, de ne pas user des arguments précités, les seuls de nature à permettre de sortir de la nuit homophobe. Si les militants ne le font pas, c'est du fait d'une stratégie se voulant laïciste, alors qu'elle n'es aucune chance de donner fruit en Tunisie où c'est la Constitution qui impose de référer à la religion.

D'ailleurs, on l'a vu avec l'inégalité successorale, cette supposée impasse, qui est en train d'être dépassée en ayant enfin osé dire (ce qui a été prouvé aussi) que l'islam ne l'impose pas. Qui ne veut donc pas de l'abolition de l'homophobie, en dernière analyse?

Car la situation est plus aisée en matière d'abolition de l'homophobie, puisqu'il n'est aucune prescription en la matière, contrairement aux successions. Alors, qui peut le plus, peut le moins!

On ne peut donc ne pas oser user de l'argument imparable qui est de dire enfin que l'islam n'a jamais été homophobe si on milite vraiment pour l'abolition de l'homophobie et non seulement pour ce que j'ai dénoncé être du business, s'improvisant alors complice objectif des homophobes, seule explication logique pour une telle impéritie.

 
 

On refuse la seule arme efficace contre l'homophobie

Bien mieux ! On dispose en Tunisie d'une autre opportunité dont on ne veut pas user et qui est l'engagement du chef du parti islamiste à abolir l'homophobie si un projet de loi en ce sens arrivait à entrer au parlement.

Certes, un tel engagement est resté informel, n'ayant été fait qu'auprès des soutiens occidentaux de M. Ghannouchi; mais il a été confirmé par son plus proche conseiller, M. Zitoun, récemment encore.

De plus, un texte qui a toutes les chances d'aboutir existe, c'est le projet de loi que j'ai proposé, ci-après rappelé. Pourquoi donc ne pas en faire le cheval de bataille pour débarrasser notre pays de cette honte des temps obscurs ? Pourquoi continuer à se taire sur la scélératesse de l'article 230 au lieu de remuer ciel et terre pour obtenir son abolition? Avec un tel texte, on ne peut plus prétexter le désintérêt public. Les militants auront même la majorité de la société derrière eux, car elle n'a jamais été homophobe n'était la loi, le sexe populaire étant bisexuel.

Car le problème actuel est cette confusion dans la tête des gens qui prennent la militance contre l'homophobie pour une attaque contre l'islam. Il suffit donc de démontrer que c'est plutôt servir le vrai islam que d'abolir l'homophobie pour sortir d'une telle impasse, l'islam étant à la base une justice; or l'homosensuel est innocent des turpitudes qu'on lui reproche, ne faisant que vivre ainsi que le lui a voulu son créateur. Un message céleste a même été recueilli à ce sujet pour qui croit à la survivance des âmes.

 
 

Aussi, si on veut en finir avec cette honte de l'article 230 et ce qui y est lié comme le test anal et de virginité, on ne peut plus ne pas proposer et défendre le texte ci-après. La société civile doit aussi, à cette occasion et dans l'attente de l'adoption de la loi, exiger du gouvernement de prendre la mesure conservatoire de l'interdiction du test anal; ce qui est affaire de circulaire. Elle doit aussi demander que l'on donne des instructions pour ne plus faire la chasse aux homos ou de donner suite aux erreurs de police si elles continuent à les harceler injustement.

C'est en présentant ce projet de loi au parlement et en le défendant agressivement dans les médians qu'on réussira à débarrasser dès cette rentrée la Tunisie de l'homophobie d'un autre âge indigne du pays, de son peuple et de leurs valeurs ancestrales de tolérance et de justice. (9)

PROJET DE LOI

Abolition de l'homophobie

Attendu que l'homophobie est contraire aux droits de l'Homme et au vivre-ensemble paisible, à la base de la démocratie,

Attendu que l'orientation sexuelle relève de la vie privée que respectent et l'État de droit tunisien et l'islam,

Attendu que l'article 230 du Code pénal viole la religion musulmane qui n'est pas homophobe étant respectueuse de la vie privée de ses fidèles qu'elle protège ;

L'ARP décide :

Article unique

La vie privée étant respectée et protégée en Tunisie, l'article 230 est aboli.
 

مشروع قانون في إبطال تجريم المثلية

فصل وحيد


حيث أن كراهة المثلية مخالفة لحقوق الإنسان في حياة مجتمعية آمنة، وهي أساس الديمقراطية؛ وحيث أن التوجه الجنسي للبشر من حياتهم الخصوصية التي تضمن حريتها دولة القانون والإسلام؛ وحيث أن الفصل 230 من القانون الجنائي يخرق الإسلام وينتهك تسامحه، إذ لا كراهة فيه للمثلية لاحترامه لحرمة الحياة الخاصة للمؤمن وضمانه التام لها؛ فإن مجلس نواب الشعب يقرر ما يلي :

نظرا لأن الحياة الخصوصية محترمة ومضمونة دستوريا بالجمهورية التونسية، لذا، أُبطل الفصل 230 من القانون الجنائى.
 
 

 

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