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Articles avec #homosexuels tag

HOMOPHOBIE FAVORISÉE DANS QUATRE ANCIENNES RÉPUBLIQUES SOVIÉTIQUES

Publié le par justin

HOMOPHOBIE FAVORISÉE DANS QUATRE ANCIENNES RÉPUBLIQUES SOVIÉTIQUES

La discrimination, l'homophobie et la croisade de la Russie contre les relations sexuelles non traditionnelles contribuent à alimenter l'hostilité croissante envers les organisations de défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI) dans plusieurs régions de l'ancienne Union soviétique.

Un rapport d'Amnesty International rendu public le 22 décembre 2017 et intitulé «Less equal: LGBTI human rights defenders in Armenia, Belarus, Kazakhstan, and Kyrgyzstan» se penche sur l'environnement de plus en plus discriminatoire auquel les mouvements de défense des droits des LGBTI sont confrontés dans quatre anciennes républiques soviétiques depuis quelques années, y compris au sein même de la communauté de défense des droits humains. Dans ces quatre États, les attitudes se durcissent à l’égard des personnes LGBTI, en partie du fait des pratiques et des discours répressifs émanant de Moscou.

«Les militants LGBTI sont depuis longtemps en butte à la discrimination, notamment au sein d'autres organisations de défense des droits. Aujourd'hui, l'influence de la Russie et la portée de ses médias jouent un rôle important dans la dégradation de la situation pour les organisations LGBTI dans la région. Leur attaque totale contre les droits des LGBTI incite d'autres gouvernements à mener des politiques répressives et exacerbe les attitudes publiques négatives dans ces pays, y compris au sein des organisations "classiques" de défense des droits humains, a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l'Europe et l'Asie centrale à Amnesty International.

«L'idée, que sème la Russie, selon laquelle les droits des LGBTI sont des "valeurs occidentales" qui constituent en quelque sorte une menace pour la sécurité nationale, prend racine ailleurs. Ce climat d'ignorance et de haine est encouragé par les gouvernements nationaux et s’infiltre jusque dans la communauté de défense des droits humains de la région.»

Répression anti-LGBTI en Arménie, au Bélarus, au Kazakhstan et au Kirghizistan

Les gouvernements d'Arménie, du Bélarus, du Kazakhstan et du Kirghizistan, plus proches partenaires régionaux de la Russie, se sont lancés dans une répression contre les droits des LGBTI ces dernières années.

Ces quatre pays tentent de faire adopter des lois homophobes relatives à la «propagande», sur le modèle de la législation russe. Seul le Bélarus l'a fait jusqu'à présent, adoptant une variante de la loi russe en 2016.

Un militant connu des droits des LGBTI au Bélarus a déclaré à Amnesty International qu'il ne peut plus faire son travail car «les risques personnels sont trop grands». Il a perdu plusieurs emplois en raison de ses activités militantes et a été interrogé à maintes reprises par la police.

Il est à noter que la majorité des personnes interrogées par Amnesty International dans ces quatre pays ont souhaité garder l’anonymat, inquiètes pour leur sécurité ou d'autres répercussions possibles.

L'Arménie et le Kirghizistan ont modifié leurs Constitutions afin d'interdire explicitement les mariages entre personnes de même sexe en 2015 et 2016 respectivement.

Dans chacun des anciens États soviétiques, les organisations LGBTI sont en butte à des méthodes répressives visant à les faire taire. À de rares exceptions près, les marches des fiertés sont régulièrement interdites ou sont la cible d'attaques imputables à des groupes homophobes. Trop souvent, la police ne fait rien pour prévenir ces crimes de haine et ne mène pas d’enquêtes efficaces.

La liberté d'association est limitée pour tous les militants LGBTI. Si en Arménie et au Kirghizistan, un petit nombre d'ONG défendant leurs droits sont enregistrées, seuls des militants et des groupes informels sont actifs au Bélarus et au Kazakhstan.

Marginalisés par la communauté de défense des droits humains

Conséquence de cette discrimination, les défenseurs et les militants LGBTI vont jusqu’à se sentir «moins égaux» au sein de leurs communautés locales de défense des droits, qui sont dominées par les organisations «classiques» ne travaillant pas essentiellement sur les droits des LGBTI.

«Les militants LGBTI sont rejetés en étant marginalisés et ostracisés par la société, mais ils sont aussi traités comme des défenseurs de seconde zone au sein de leurs communautés de défense des droits», a déclaré Denis Krivosheev.

 

Au Kirghizistan, les militants ont déclaré: «Personne ne veut être associé à nous». À la suite d'une attaque homophobe contre un événement LGBTI en mai 2015, seule une organisation kirghize de défense des droits des LGBTI a condamné ces actes.

Pour les organisations LGBTI dans chaque pays, l'absence de soutien de l'ensemble de la communauté de défense des droits humains est le premier facteur de démoralisation et de frustration.

Mikayel Danielyan, ancien responsable de l'Association Helsinki, décédé d'une crise cardiaque en août 2016, fut l'un des tout premiers défenseurs des droits des LGBTI en Arménie. Avant sa mort, il rappelait que certains parlementaires et des défenseurs des droits humains ont refusé de s'asseoir à la même table que lui lors d'événements publics.

«Les autorités en Arménie, au Bélarus, au Kazakhstan et au Kirghizistan doivent veiller à ce que les organisations de défense des droits des LGBTI puissent faire leur travail en faveur des droits en toute sécurité et sans discrimination, a déclaré Denis Krivosheev.

«Amnesty International invite les organisations de défense des droits de la région à travailler main dans la main avec celles qui défendent les droits des LGBTI, réunies autour du principe d'universalité des droits humains.»

 

amnesty.ch/fr

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USA: 40% des jeunes LGBTQ ont envisagé sérieusement de se suicider (ETUDE)

Publié le par justin

USA: 40% des jeunes LGBTQ ont envisagé sérieusement de se suicider (ETUDE)
Les adolescents LGBTQ (Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queer, ceux qui se posent des questions) sont plus susceptibles de penser ou de faire une tentative de suicide que les autres jeunes selon une étude publiée par la revue médicale américaine JAMA et repérée par CNN.
 
Plus de 15.000 élèves interrogés
 
Cette étude nationale a été réalisée par un centre médical américain en 2015 et conduite auprès d'un échantillon de 15,624 élèves âgés de 14 à 18 ans.
Parmi les membres de la LGBTQ qui ont participé à cette étude, 40% ont ainsi affirmé sérieusement avoir envisagé de se suicider; 34,9% ont dit avoir planifié un suicide et 24,9% ont tenté de se suicider au cours de l'année précédent l'étude.
 
En ce qui concerne les jeunes hétérosexuels interrogés, 14,8% d'entre eux ont sérieusement envisagé de se suicider, 11,9% ont planifié un suicide et 6,3% sont passés à l'acte au cours de la dernière année.
 
Les ados bisexuels plus vulnérables
 
Ce sont les ados qui se disent bisexuels qui sont les plus vulnérables (46% ont envisagé le suicide) et notamment les filles bisexuelles (48% ont déjà envisagé de s'ôter la vie) ou les lesbiennes (40%).
 
En comparaison, 19.6% des filles qui se considèrent hétérosexuelles ont sérieusement envisagé la possibilité de se suicider.
 
"Un appel au réveil"
 
"Nous voulons que cette étude soit un appel au réveil et à l'action afin que ce sujet devienne un vrai sujet de santé publique", a expliqué John W. Ayers, l'un des co-auteurs de l'étude qui espère que ces chiffres susciteront une "réaction globale" de la part des politiciens, des cliniciens, des parents et des enseignants.
 
"Il y a encore trop de jeunes LGBTQ qui grandissent dans des environnements néfastes, qui sont rejetés de leur maison, à l'église ou à l'école, ils sont confrontés à un harcèlement envahissant, ils n'ont pas accès à des espaces sécuritaires ou de soutien. Toutes ces comorbidités s'accumulent et augmentent le risque de suicide", a déclaré Jason Cianciotto, directeur exécutif de la fondation Tyler Clementi.
 
Pour rappel, cette fondation a pris le nom d'un jeune Américain gay de 18 ans qui s'était jeté d'un pont en 2011 après avoir été harcelé par son colocataire.
 
Ce dernier avait installé une webcam dans sa chambre et diffusé sur le web des images de lui en train d'embrasser un autre homme.

 

.lalibre.be

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Un prêtre a révélé avec émotion qu'il était gay, et qu'il avait vécu dans la peur et la honte pendant 40 ans

Publié le par justin

Un prêtre a révélé avec émotion qu'il était gay, et qu'il avait vécu dans la peur et la honte pendant 40 ans

Un prêtre américain a publié une lettre ouverte dans laquelle il avoue qu'il est homosexuel, et où il aborde le sujet de la communauté gay dans les églises. Pendant des années, j'ai porté un lourd fardeau, un secret caché dans le silence que les dirigeants de mon église n'ont pas voulu que je partage publiquement.

Chaque fois que j'ai eu un grand désir de parler, j'ai été défié par d'autres prêtres et dirigeants. "Chut ... taisez-vous" "Gardez ça pour vous." "Ne dites rien à personne." "Si vous ne vous taisez pas, vous serez chassé d'ici." "Si vous le faites savoir publiquement, cela nuira à votre ministère." Ensuite, je me souviens des luttes personnelles du prophète Jeremiah qui voulait désespérément garder la Parole de Dieu pour lui-même parce qu'elle provoquait une réponse si négative de la part de ceux qui entendaient sa prédication. Peu importe à quel point il ne voulait plus parler au nom du Seigneur, il ne pouvait pas se taire. Cependant, garder le silence et ne pas dire la vérité s'accompagne d'un coût encore plus élevé. Quel piège ! 

Aujourd'hui, je brise le silence et émerge des entraves de la honte qui m'ont été imposées à un jeune âge. Il y a tellement de choses à dire, à réparer et à soigner - bien au-delà des limites de ces mots écrits. Je suis gay. Contraint au silence, à me cacher, à être hétérosexuel.

Depuis mes études au lycée dans les années 1980, on m'a enseigné que l'homosexualité était quelque chose de mal, d'indicible et de punissable. Les amis ayant des «amitiés particulières» ont été immédiatement retirés de l'école en raison de «problèmes familiaux». Au cours de ma dernière année, un frère a mené une enquête visant à identifier et à discipliner les élèves sexuellement actifs. Après avoir été interrogé, on m'a dit directement que si j'étais surpris en train d'en parler avec d'autres, je serais renvoyé immédiatement de l'école.

En raison de la culture de la honte et du secret entourant les questions de sexualité dans l'environnement du séminaire, les élèves vivaient dans la peur et se sentaient menacés de garder le silence. Il était évident que les dirigeants voulaient que tout soit balayé sous le tapis et que rien ne soit divulgué. C'est dans cet environnement secret que j'ai grandi.

En repensant à ces années, je n'ai pas réalisé combien je réprimais mes sentiments dans une tentative de vivre la vie comme un homme hétérosexuel. Jusqu'au jour où, à l'âge de 24 ans,en rentrant du séminaire, la vérité m'a fait face. Je me suis finalement admis à moi-même, "JE SUIS GAY!" Je conduisais sur une route en essayant de ne pas sortir de ma voie ou de quitter la route elle-même, me répétant encore et encore: «Je suis gay! Des années de honte accumulée et toxique ont jailli de moi alors que les larmes coulaient sur mes joues. Cela ressemblait plus à une condamnation à perpétuité qu'à embrasser librement ma véritable orientation sexuelle.

Je suis allé au cinquième étage du bâtiment du séminaire, j'ai ouvert la fenêtre et je l'ai escaladé - avec une jambe à l'intérieur de la pièce et l'autre jambe pendante à l'extérieur. Là, je me suis assis à califourchon sur la fenêtre pendant trois heures en contemplant si je pouvais faire face à la vérité d'être gay ou simplement sauter par la fenêtre pour finir une fois pour toutes. 

Il ne fait aucun doute qu'il y a et qu'il y a toujours eu des des prêtres gays dans la communauté religieuse. Entre 23 et 58% des prêtres sont estimés gays. Cela voudrait dire qu'il y a entre 8 554 et 21 571 (hauts) prêtres catholiques gays aux États-Unis aujourd'hui. Cependant, seuls quelques prêtres catholiques du monde entier ont trouvé le courage de briser le mur du silence et de dire la vérité sur leur identité sexuelle.

Aujourd'hui, je me tiens avec ces quelques prêtres courageux qui ont pris le risque de sortir de l'ombre et ont choisi de vivre dans la vérité et l'authenticité. Que se passerait-il si tous les prêtres et les religieux avaient la possibilité de vivre leur vie dans la vérité et la liberté sans se préoccuper d'une forme de représailles de la part d'une autorité en leur pouvoir?

À quel point notre Église catholique deviendrait-elle réellement différente, et accueillante, simplement en reconnaissant, en acceptant et en soutenant chaque prêtre et chaque religieux gay parmi eux ?

En tant que prêtre de l'Église catholique romaine qui sert actuellement dans l'archidiocèse de Milwaukee, je voudrais m'excuser personnellement auprès de mes frères et sœurs LGBT pour ma part de silence face aux actions et aux inactions de ma communauté de foi envers les membres de la communauté LGBT qui sont catholiques ainsi que la communauté LGBT dans son intégralité. Je vous promets que je ne vivrai plus ma vie dans l'ombre du secret. Je promets d'être mon moi authentiquement gay. J'embrasserai la personne que Dieu a voulu que je sois. Dans ma vie sacerdotale et dans mon ministère, moi aussi, je vous aiderai, que vous soyez gay ou hétéro, bisexuel ou transgenre, à être votre moi authentique - à vivre pleinement à votre image et à votre ressemblance avec Dieu. En reflétant nos images de Dieu dans le monde, notre monde sera un endroit plus brillant et plus tolérant. 

 

/amomama.fr

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GALÈRE EN CALABRE

Publié le par justin

GALÈRE EN CALABRE

L’orientation sexuelle est un motif important d’exil. elle est cependant rarement prise en compte lors de l’étude d’une demande d’asile en Europe. Reportage auprès de nouveaux arrivants sur les côtes italiennes.

«T’es demandeur d’asile, noir et en plus gay!!! En Calabre, c’est vraiment pas de bol!» La phrase moqueuse, lâchée dans un éclat de rire par un jeune Calabrais travaillant dans un centre pour migrants témoigne d’une réalité crue. Souvent persécutés dans leur pays, voire légalement menacés de la peine de mort, les migrants homosexuels subissent ici la double peine. Celle de la condition difficile de l’exil, doublée d’une stigmatisation violente dans une région catholique conservatrice.

Nasser a 20 ans, un visage doux et le regard rieur. Il fait partie des premiers migrants hébergés dans un centre de premier accueil près de Lamezia Terme en Calabre. «J’ai été embarqué, contre ma volonté, sur un bateau pneumatique, une nuit», détaille-t-il avec précision. «Nous étions enfermés depuis des mois près de Sabratha, en Libye et contraints de travailler pour obtenir à manger. J’étais très fatigué, je ne supportais plus les coups et les remarques sur ma différence.» C’est à dire ? «On se moquait de moi parfois, j’étais très jeune, je n’avais pas 17 ans lorsque je suis arrivé en Libye», ajoute-t-il, gêné d’évoquer cette féminité exprimée dans sa gestuelle. «J’avais fui le Ghana parce que je ne trouvais pas de travail, j’étais raillé, menacé pour ma différence, il n’y avait pas d’avenir pour moi là-bas. Et avec ma famille, c’était compliqué. Mais je ne voulais pas forcément venir en Europe, je voulais juste vivre en paix.»

D’AFRIQUE
En Calabre, Nasser a trouvé la paix, mais pas encore la sécurité. Dans le centre où il loge avec trois autres Africains, il assure n’être pas rejeté. Si la pudeur et les craintes de Nasser l’empêchent encore aujourd’hui de prononcer le mot homosexuel, ici tout le monde sait et ça ne pose pas, en apparence, de problème. «Plusieurs gays vivent ici, sans difficulté», assure Giovanni Carino, responsable du centre d’accueil situé au bord de la mer Thyrénienne. «Le problème pour lui, comme pour d’autres, c’est la difficulté à faire accepter sa demande d’asile sur cet unique motif. C’est regrettable mais pour obtenir le statut de réfugié, il faut venir d’un pays où l’homosexualité est passible de peine de mort, voire de prison à vie. Les persécutions dont sont victimes ces personnes dans leur société ne rentrent souvent pas en ligne de compte.» D’autres sources confirment sur place que «sans preuves tangibles», telles menaces écrites, articles de journaux ou condamnations lourdes dans leur pays, les persécutions ne sont pas reconnues et la demande d’asile n’aboutit pas.

Venant du Ghana, où l’homosexualité n’est pas pénalisée, Nasser n’obtiendra certainement pas le droit d’asile. Dès lors, les perspectives d’avenir du jeune homme sont floues. «L’Italie ne renvoie pas les migrants lorsque leur demande d’asile est rejetée», explique un élu local sous couvert d’anonymat. «Comme beaucoup d’autres, il finira dans la clandestinité et devra se débrouiller pour ne pas tomber dans des réseaux de traite d’êtres humains, très actifs dans cette région.» Mais Nasser ne baisse pas les bras, il veut s’en sortir. «J’aimerais travailler légalement, être accepté pour ce que je suis et ce que je sais faire.» Pour cela, il s’active déjà au centre proposant son aide aux arrivants et en se positionnant toujours pour travailler. «Je découvre les métiers de l’agriculture», raconte-t-il. «En ce moment c’est la saison des olives, j’apprends à les préparer avec une famille calabraise formidable. Ils m’ont beaucoup aidé à apprendre l’italien et à m’intégrer ici.» Des moments de répit chaleureux qui ne lui font pas oublier la situation critique dans laquelle il se trouve.

GALÈRE EN CALABRE

DU CAMEROUN

Landry, 33 ans est hébergé à Riace, un village réparti en deux hameaux l’un au bord de la Méditerranée, l’autre sur les collines à une dizaine de kilomètres. Une commune mondialement connue depuis que son maire, Domenico Lucano, a été nommé parmi les 50 personnes les plus influentes au monde par le magazine économique américain «Fortune» en 2016. «Ici, je me sens bien, libre et respecté», souligne d’emblée celui qui reste marqué par ses mois de captivité en Libye. «Je ne suis pas gay, mais j’ai dû fuir le Cameroun pour avoir milité des années pour les droits des personnes LGBTI, encore discriminées. Lorsque mon frère, gay, a été assassiné, ma famille m’a demandé de partir. La situation devenait vraiment dangereuse pour moi et pour eux.»

Poursuivi, menacé, le jeune homme franchit les frontières et survit quelques années de petits boulots en Côte d’Ivoire, au Bénin, en Algérie et au Niger, jusqu’à son arrivée en Libye. «Là, c’est l’enfer, une fois que tu as mis le pied dans ce pays, tu n’en sors que mort ou par la mer, impossible de faire marche arrière», se souvient-il. «Et les personnes LGBT, si elles sont démasquées sont souvent froidement tuées. On ne peut pas imaginer ça, c’est de la boucherie.» Capturé et enfermé dans un poste de police, il reconstruira à mains nues, avec un autre jeune Africain, les murs du bâtiment. «Je savais crépir et mes quelques notions de menuiserie m’ont aidé», explique l’ancien étudiant de Douala. «Après plusieurs mois, ils nous ont libérés, mais sans argent ni papiers d’identité.» Landry comprend alors que son salut passe par la mer, mais il a peur. «Toutes les nuits je voyais des gens partir sur des bateaux surchargés et, comme je n’avais pas d’argent, je restais sur la plage, la peur au ventre», se souvient-t-il. «Et tous les matins, on voyait revenir des corps qu’on enterrait sans pelle dans le sable. Jusqu’au jour où j’ai pu partir aussi, en priant.»

GALÈRE EN CALABRE

DU PAKISTAN
Arrivés en 2015 sur des barques de fortune parties de Grèce, Wallei et Al Ahrman ont accosté directement sur les côtes calabraises. Les deux jeunes gays pakistanais se sont rencontrés à Gizzeria, au bord de la mer Tyrrhénienne et vivent vivent «ouvertement» leur relation. «On loge dans un hangar avec les asiatiques et on nous laisse tranquilles», assure Wallei. «Hormis quelques petites vannes homophobes parfois, on n’est pas ennuyés ici.» Persécuté et menacé de mort au Pakistan, Al Ahrman a fui son pays en compagnie de son compagnon. Mais la route de l’exil a séparé le couple. «C’était très dur, au début j’étais parti pour lui, pour vivre avec lui», confiet-il. «Aujourd’hui je suis heureux avec Wallei, mais je veux quitter la Calabre. Il n’y a pas d’avenir ici pour moi. Je parle anglais, j’ai fait des études en informatique et je veux vivre libre dans une région où les gays ne sont pas rejetés.» Son compagnon tient le même discours. «J’ai parfois l’impression qu’on fait l’effort de nous accepter au centre parce que nous sommes des migrants et que nous allons repartir», avoue-t-il. «Mais vivre en Calabre en étant gay doit être difficile.» Tout comme Landry, Wallei et Al Ahrman obtiendront probablement leurs papiers pour rester en Europe. L’homosexualité est toujours passible de la peine de mort au Pakistan et le jeune Camerounais a pu apporter suffisamment de preuves des persécutions dont il a été officiellement victime.

EN CALABRE
Mais la Calabre n’est certainement pas la région la plus appropriée pour se reconstruire une vie pour un migrant LGBTI. Une réalité confirmée par la plupart de nos intervenants, très souvent gênés d’aborder le sujet. «C’est vrai qu’afficher son homosexualité pose plus de problème qu’autre chose», reconnaît un trentenaire très impliqué dans la société civile. «Pourtant, il faut accepter ces gens et les intégrer, ils n’en peuvent rien, ce n’est pas de leur faute.» Face à notre étonnement, il poursuit. «Ce n’est pas normal d’être homosexuel.» Un autre Calabrais, issu d’une famille plutôt progressiste, nous confiait pourtant. «Un ami dont j’étais très proche m’a annoncé un jour être gay», confiet-il. «J’ai mis du temps à l’accepter et je m’en suis éloigné. C’est idiot, peut-être, mais quelque part je me sentais trahi et j’étais mal à l’aise en sa présence.»

«A Lamezia Terme, l’esprit catholique conservateur a la dent dure. Un ancien élu de la région avait choisi d’afficher publiquement son homosexualité», explique notre interlocuteur. «Mais à partir de ce moment-là, il n’était plus crédible et a fini par arrêter la politique.» Des préjugés et des stigmatisations, plus virulents que dans le nord de l’Italie, mais qui restent bien ancrés dans un pays qui a pourtant légalisé les relations homosexuelles en 1890 et adopté l’union homosexuelle en 2016. Difficile dès lors pour les migrants gays d’espérer une véritable intégration dans cette région. Futurs clandestins, pour la plupart, il leur est d’autant plus difficile de quitter cette terre d’accueil peu bienveillante à leur égard. Et rentrer au pays? «Pas question», répondent Wallei, Nasser et Al Ahrman à l’unisson. «Ce serait pire pour nous là-bas, notre avenir est en Europe.» Seul Landry envisage de rentrer au Cameroun. «Je veux essayer d’aller en France, apprendre la pâtisserie pour retourner un jour librement dans mon pays», assure le dandy de Riace, soulignant que ses amis et sa famille lui manquent ici. «Si Dieu le veut et surtout si Boko Haram se retire, parce que je ne renoncerai jamais à militer pour les Droits humains dans mon pays.»

» Ce reportage a été réalisé grâce à la Bourse Jordi décernée au printemps 2017 à la photographe Magali Girardin et à la journaliste Isabel Jan-Hess

http://360.ch

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Controversé en Afrique du Sud, le film The Wound dans la course aux Oscars

Publié le par justin

Controversé en Afrique du Sud, le film The Wound dans la course aux Oscars

A l'international, le film écume les festivals et accumule les prix. Dans son pays d'origine l'Afrique du Sud, où il n'est pas encore sorti, la diffusion de sa seule bande-annonce a suffi pour que ses principaux acteurs reçoivent des menaces de mort.

"The Wound" ("Les Initiés" en français) du réalisateur sud-africain John Trengove dépeint une histoire d'amour homosexuelle sur fond de rite initiatique traditionnel de circoncision.

Début octobre, l'oeuvre a été retenue dans la première sélection des neuf films qui se disputeront le 4 mars prochain à Hollywood l'Oscar du "meilleur film étranger". Mais le film, présenté comme "percutant et briseur de tabous", suscite déjà un tollé dans son pays, en particulier dans la communauté de l'ethnie xhosa où l'action se déroule."The Wound" ("Les Initiés" en français) du réalisateur sud-africain John Trengove dépeint une histoire d'amour homosexuelle sur fond de rite initiatique traditionnel de circoncision.

"C'est un film audacieux et courageux", estime l'acteur sud-africain Niza Jay, âgé de 22 ans. "Cette histoire se devait d'être racontée. Les personnages xhosas décrits dans le film existent, ce sont des gens que je connais", ajoute-t-il.

Le jeune homme interprète Kwanda, un homosexuel branché de Johannesburg que son père envoie dans les montagnes de la province du Cap-Oriental (sud-est) pour participer à un rituel d'entrée dans l'âge adulte, l'ulwaluko.

Sur place, il rencontre Xolani (joué par Nakhane Touré), un initiateur sensible, réservé et homosexuel refoulé, chargé de l'accompagner pendant ce rituel sacré et secret. L'intrigue prend un tour dramatique lorsque Kwanda découvre l'idylle qui lie Xolani à un autre initiateur, un père de famille prétentieux, alcoolique et violent.

"The Wound" ne se résume pas "seulement à une histoire homosexuelle dans les montagnes", il explore "la masculinité et la masculinité alternative", estime Niza Jay, qui porte à la ville talons hauts et cheveux avec des extensions. Le film dépeint aussi le rite de la circoncision, la cérémonie au coin du feu, les soins - souvent de base - offerts aux jeunes initiés.

 

Controversé en Afrique du Sud, le film The Wound dans la course aux Oscars

Tradition secrète

"L'ulwaluko est très important pour ma communauté. C'est un environnement où l'on apprend notre place en tant qu'homme, au sein de notre culture", explique Niza Jay, lui-même Xhosa, l'ethnie de Nelson Mandela.

Mais les représentants de la communauté xhosa ne l'entendent pas ainsi. S'ils assurent ne pas critiquer l'homosexualité des personnages principaux - le mariage gay est légalisé depuis 2006 en Afrique du Sud -, ils jugent impardonnable d'évoquer l'ulwaluko, que les non-initiés ne sont pas censés connaître.

"Le rituel ne doit pas être vu à l'écran, c'est un secret. Si nos enfants voient ça, ils ne voudront pas aller en montagne, alors qu'il s'agit de nos traditions. Et les femmes qui élèvent leurs fils seules pourraient avoir peur de les y envoyer", estime Nkosazana Bam, du Conseil des chefs traditionnels sud-africains (Contralesa).

"Ce film doit être interdit, ils ne comprennent pas l'importance du rituel", ajoute-t-elle, affirmant avoir été contactée par de nombreux Xhosas indignés par la bande-annonce.

Parmi eux, Kamvalethu Spelman, étudiant de l'université du Witwatersrand à Johannesburg, qui a lancé le mouvement "The Wound must fall" (Il faut faire tomber le film "The Wound"). "Ils assassinent notre culture", affirme le jeune homme de 21 ans. "Même si on est noirs, même si on est pauvres, on a le droit au respect", vitupère-t-il.

"Ils nous font passer pour des homophobes pour nous décrédibiliser alors qu'ils veulent juste se faire de l'argent en exploitant notre culture". "Nous qui avons pris part à ce film, nous avons eu une attitude très protectrice, d'abord de notre culture et ensuite de nos traditions", assure cependant Niza Jay. "Il y a toujours eu des moments où nous avons dit explicitement ce qui pouvait et ce qui ne pouvait pas être filmé", insiste-t-il.

Le fait que John Trengove, le réalisateur, soit blanc est un motif supplémentaire de crispation, dans un pays toujours miné par les tensions raciales héritées de l'apartheid.

Présenté aux festivals de Sundance (Etats-Unis) et de Berlin, le film a déjà été primé quatorze fois, notamment au London Film Festival et au festival de Carthage (Tunisie). Il doit sortir officiellement en salle en Afrique du Sud, le 2 février 2018, en dépit des nombreuses tentatives de le faire interdire.

(Source AFP)

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USA : le bourreau de Gabriel, 8 ans, humilié et torturé à mort, qu’il soupçonnait d’être « gay » sera exécuté

Publié le par justin

USA : le bourreau de Gabriel, 8 ans, humilié et torturé à mort,  qu’il soupçonnait d’être « gay » sera exécuté

Il détestait Gabriel, 8 ans, qu’il soupçonnait d’être gay. Son bourreau de beau-père vient d’être condamné à mort.

Quand les secours sont arrivés à son domicile de Palmdale, une centaine de kilomètres au nord de Los Angeles (USA), il était déjà trop tard. Gabriel, 8 ans, gisait inconscient. Le crâne fracturé. Les côtes cassées. La peau brûlée. Des dents en moins. Deux jours après son placement en soins intensifs, le 24 mai 2013, il s’éteignait sans avoir repris connaissance.

Chevilles menottées, mains attachées, la bouche obstruée par une chaussette, c’est ainsi que Gabriel passait ses nuits, dans une petite armoire. Son tyran n’était autre que son beau-père, une brute épaisse dont la musculature était inversement proportionnelle à la taille du cerveau. Crétin, homophobe, bourreau d’enfant. Tout pour plaire. Isauro Aguirre, 37 ans, ne supportait pas que Gabriel joue avec des poupées. Pour lui, c’était un gay, un “sale pédé”, “un maricón” comme disent les chicanos, la honte de la famille.

 

Alors Aguirre laissait son sadisme s’exprimer à pleine puissance pour remettre le gamin dans ce qu’il considérait être “le droit chemin”. Il le forçait à ingurgiter ses excréments. A ravaler son vomi. “Aucun homme doté d’un cœur et d’une âme ne peut faire subir ça à un petit garçon innocent”, s’est ému le procureur lors du procès du bourreau qui s’est étiré sur plusieurs semaines. Il a réclamé au jury de faire preuve envers l’accusé “de la même pitié dont il avait fait preuve vis à vis de Gabriel”.

La cour ne s’est pas laissé attendrir par les proches d’Aguirre, qui l’ont tous présenté comme un homme “doux, gentil, patient et respectueux”. Rien que ça ! Mais connaissaient-ils vraiment le monstre qui sommeillait en lui ? Y avaient-ils déjà été confrontés ? Le jury est demeuré insensible aux exhortations de la défense évoquant “une crise de rage”, pour expliquer le fatal passage à l’acte.

Le bourreau a écopé de la peine de mort. “Cela ne semble même pas être une justice assez grande”, face à l’horreur du crime, s’est émue l’une des membres du jury. Il sera exécuté le 8 mars prochain. Un verdict accueilli sans émotion par l’intéressé. Mais en est-il capable de la moindre ?

L’affaire a sérieusement ébranlé la société américaine. La mère de l’enfant, Pearl Sinthia Fernandez, devra elle aussi, prochainement, répondre du meurtre de son fils pour n’avoir pas levé le petit doigt durant son calvaire.

Mais le plus terrible dans cette histoire, est que les services sociaux suivaient la famille depuis de longs mois avant que le drame ne survienne. Et qu’ils ont laissé l’enfant dans cette famille sans le protéger. Seul. Abandonné de tous. Aux mains de son (ses) bourreau(x). “Tous les voyants étaient au rouge, a tonné le juge à leur encontre. Votre négligence s’est révélée criminelle”. Gabriel est mort dans la cité des Anges. Triste symbole.

Source : Los Angeles Times

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Deux hommes homosexuels attaqués dans l'est de Londres

Publié le par justin

Deux hommes homosexuels attaqués dans l'est de Londres

Les officiers n'ont pas écarté la possibilité que les attaques aient été menées par le même homme

Deux hommes homosexuels ont déclaré avoir été attaqués dans l'est de Londres, l'un d'entre eux ayant reçu des coups de poing et un autre lui ayant dit 'vous n'êtes pas les bienvenus'.

La police est en train de chasser le suspect qui a attaqué un homme gay à Walthamstow, le frappant au sol et le laissant avec un œil au beurre noir.

Une autre victime a été saisie et a dit 'vous n'êtes pas le bienvenu' alors qu'il marchait dans la rue avec son mari après une nuit dehors.

Les deux attaques auraient-elles pu être perpétrées par le même homme?

La police a publié deux e-fits basés sur des descriptions détaillées.

Ils ont suggéré que les deux attaques auraient pu être faites par le même homme.

Le 8 octobre, un homme de 47 ans marchait le long de Walthamstow High Street avec son mari après une nuit passée dans le village.

Ils ont été approchés par un homme qui leur a demandé s'il pouvait prendre une photo d'eux et a demandé s'ils étaient gais.

Pendant que les deux hommes s'éloignaient, selon la police, le suspect a alors attaqué la victime et a dit 'vous n'êtes pas les bienvenus'.

"Les officiers n'ont pas exclu la possibilité que les attaques aient bien été menées par le même homme".

La victime a été emmenée par son mari avant de s'enfuir et a appelé la police.

Lors de la deuxième attaque, le 4 novembre, un homme de 31 ans marchait le long de la rue Hoe avec deux amis.

Approché par trois hommes, l'un d'eux aurait frappé la victime au visage et lui aurait crié des injures homophobes.

La victime a eu un œil au beurre noir et des coupures et des ecchymoses, mais il n'a pas eu besoin d'aller à l'hôpital. 

Un porte-parole de Scotland Yard a déclaré: «Sur la base de ces descriptions et des endroits où les agressions ont eu lieu, les officiers n'ont pas exclu la possibilité que les mêmes attaques aient été perpétrées par le même homme.

Tous les témoins ou toute personne ayant des informations sont priés d'appeler la police de Waltham Forest au 101 ou de contacter via Twitter @MetCC ou de communiquer anonymement avec Crimestoppers au 0800 555 111 ou en ligne à crimestoppers-uk.org.

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L’élu du Mans Louis Noguès définitivement condamné pour ses propos injurieux

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L’élu du Mans Louis Noguès définitivement condamné pour ses propos injurieux

L’élu ex FN Louis Noguès était poursuivi pour des propos tenus en conseil municipal au Mans sur les personnes homosexuelles. Il a été définitivement condamné par la justice.

Le temps judiciaire est long et il arrive qu’on perde de vue des affaires qui, quand elles ont éclaté, ont pourtant bigrement secoué l’opinion. Petit rappel des faits.

« J’ai remarqué que, maintenant, ce n’est plus LGBT. Vous avez ajouté : « lesbiennes, gay, bisexuels, transsexuels, intersexuels, queers and friendly ». I don’t understand you ! Vous avez certainement oublié la zoophilie, c’est ça qui me gêne, vous avez oublié la zoophilie ! ».

Cette déclaration toute en finesse avait été prononcée par Louis Noguès pendant le conseil municipal du Mans, le 26 février 2015. L’assemblée se penchait alors sur le projet de relance du centre LGBT (Lesbienne, Gay, Bisexuel, Transidentitaire).

Parmi les associations que l’adjointe LREM Marlène Schiappa avait alertées, Homogène avait porté plainte « pour injure publique envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle ».

Louis Noguès épuise les recours judiciaires

Le 28 septembre 2015, le Tribunal correctionnel du Mans avait condamné Louis Noguès à une peine de 2 000 € d’amende. Mais Louis Noguès avait contesté ce jugement, en saisissant la Cour d’Appel d’Angers… qui allait, le 30 juin 2016, le confirmer.

Sauf que Louis Noguès, estimant que la plainte d’Homogène était « irrecevable », a persisté à contester sa condamnation, en formant cette fois un pourvoi Cassation.

La Cour de Cassation, qui siège à Paris, s’est prononcée le 28 novembre dernier.

Louis Noguès niait avoir assimilé homosexualité et zoophilie et, à ses yeux, ses propos n’étaient pas diffamatoires. Ils ne constituaient pas plus selon lui un outrage.

Pourtant, la Cour de Cassation a confirmé le jugement de la Cour d’Appel.

« Mépris envers les personnes homosexuelles »

Dans ses attendus, la Cour de Cassation a en particulier stipulé que « par les propos incriminés, le prévenu a(vait) sciemment mis sur le même plan l’homosexualité, qui est une orientation sexuelle, et la zoophilie, qui constitue pour la psychiatrie un trouble de l’objet sexuel, par ailleurs susceptible de caractériser le délit de sévices sexuels envers un animal, et qu’un tel rapprochement contenait l’expression d’un mépris envers les personnes homosexuelles, constitutive d’un outrage et, comme telle, injurieuse ; que les juges ajoutent que le prévenu ne p(ouvait) se prévaloir de la liberté d’expression garantie par l’article 10, § 1, de la Convention européenne des droits de l’homme, dès lors qu’une telle injure en raison de l’orientation sexuelle relève de la restriction apportée à cette liberté par le second paragraphe du même article, en vue de la protection de la réputation et des droits d’autrui ».

 

 

actu.fr

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Indonesie : 10 hommes gays condamnés à la prison en vertu des lois anti-pornographie

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Indonesie : 10 hommes gays condamnés à la prison en vertu des lois anti-pornographie

Parmi les accusés, deux d’entre eux étaient des visiteurs accusés d’avoir pratiqué le sexe oral.


La police indonésienne avait mené une descente dans un immeuble de la capitale abritant une salle de gym et un sauna et avait arrêté 141 hommes soupçonnés de participer à une fête gay .


Sur les réseaux sociaux, des photographies montraient des hommes assis torse nu, après le raid, dans une salle dotée d’équipements sportifs.


Les hommes qui n’ont pas été condamné travaillaient à la station thermale Atlantis de Jakarta en tant que gérants, stripteaseuses, entraîneurs de gym et gardes de sécurité, selon la sœur de l’un des hommes inculpés.


Ils ont tous été relâché car l’homosexualité n’est pas illégale en Indonésie.


Pour elle : «Cette punition est trop lourde parce que, en fait, ce qu’ils faisaient est un comportement privé qui ne nuit pas aux autres».


Les hommes ont été inculpés en vertu des lois anti-pornographie.

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Vidéo L'ambassade d'Arabie Saoudite à Athènes attaquée par un groupe d'anarchistes pour dénoncer la situation des gays

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Vidéo L'ambassade d'Arabie Saoudite à Athènes attaquée par un groupe d'anarchistes pour dénoncer la situation des gays

Le groupe anarchiste Rouvikonas (Rubicon)  s’en est pris à l’ambassade d’Arabie saoudite à Athènes pour dénoncer la situation des femmes et des homosexuels dans ce pays.


Très tôt, ce jeudi, ils ont jetés de la peinture sur les guérites et la clôture de l’ambassade d’Arabie saoudite à Athènes située dans la banlieue nord.
Dans une bande vidéo publiée sur un site internet par le groupe anarchiste $, on voit au moins trois personnes portant des casques jetant divers objets contre la clôture de l’ambassade.


Selon le texte publié en ligne, le groupe met en cause l’Arabie saoudite dans la guerre contre le Yémen et l’accuse « d’avoir imposé pour des décennies une dystopie médiévale à l’intérieur du pays et de l’exporter à l’étranger ».
« Des femmes adultères sont décapitées dans les rues, des voleurs sont amputés devant une foule hurlante, les femmes sont discriminées, les dissidents et les gays disparaissent et sont exécutés », indique ce texte.


Rubicon accuse aussi le gouvernement grec de gauche d’Alexis Tsipras « d’hypocrisie » sur une affaire controversée de vente présumée de munitions à l’Arabie saoudite au début de l’année.

https://www.youtube.com/watch?v=6hnDTg1boFE


Depuis son apparition en 2015, Rubicon procède souvent à des actes similaires contre diverses cibles diplomatiques, politiques, médiatiques et économiques, principalement à Athènes, causant des dégâts matériels mais sans faire jusqu’ici de blessés.

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Guet-apens pour homosexuels : le suspect maintenu en détention

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Guet-apens pour homosexuels : le suspect maintenu en détention

Cinq jeunes bigourdans sont suspectés d'avoir tendu des guet-apens à des homosexuels pour les voler. 

De jeunes Bigourdans ciblaient des homosexuels pour les piéger et leur extorquer de l'argent en les frappant. Un des cinq suspects, Yoann, âgé de 19 ans, a fait appel de la mesure de détention provisoire dont il fait l'objet depuis le 17 novembre dernier, devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau. Il est finalement maintenu en détention, a-t-on appris ce mardi. 

 L’affaire a débuté par une plainte déposée le 19 mai dernier au commissariat de police de Tarbes. L’homme a été approché via le site de « chat » (conversation en ligne) coco.fr par un jeune homme répondant au pseudonyme de « disponow ». Les deux hommes se donnent rendez-vous sur le parking du Géant Casino de Laloubère.

 
Les victimes étaient menacées et frappées

La victime monte à bord d’une BMW noire quand deux autres individus font irruption. L’un d’eux lui porte un coup de poing au visage. Extraite du véhicule, la victime est alors rouée de coups au sol tandis que ses agresseurs profèrent des insultes homophobes. Ces derniers se font alors remettre une carte bleue et le forcent à donner son code sous la menace d’un démonte-pneu. Trois jours d’ITT. L’homme identifiera deux de ses assaillants, Selim et Hugo, lors d’un tapissage photographique.

.larepubliquedespyrenees.fr

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Corps retrouvé à Gerland : une rencontre gay qui tourne mal ?

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Corps retrouvé à Gerland : une rencontre gay qui tourne mal ?

L'autopsie du corps devrait permettre aux enquêteurs d'y voir plus clair.

 

Pour le moment, l'élucidation des circonstances de la mort d'un homme âgé de 52 ans sur la plaine des jeux de Gerland repose essentiellement sur la version du témoin qui a découvert le corps dans la nuit de mardi à mercredi.

 

Il est 3h du matin lorsqu'il aurait entendu des cris. Faisant partie de la communauté homosexuelle de Lyon, qui aime ce quartier de Gerland pour faire des rencontres faciles, il venait de décliner la proposition d'un duo.

 

Selon le Progrès, la victime gisait sur un terrain synthétique de football. Aucune trace de coup de couteau ni aucun impact de balle n'auraient été retrouvée sur son corps, mais il présenterait des lésions de défense sur les mains.

 

Rencontre gay qui tourne mal ? Ou nouveau guet-apens des squatteurs de la plaine des jeux (on se souvient qu'un entraîneur de tennis avait été passé à tabac récemment) ? L'enquête ouverte pour homicide volontaire ne fait que débuter.

 

 

lyonmag.com

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VIDEO : Un sénateur républicain homophobe pris en flag par la police avec un escort mineur !

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VIDEO : Un sénateur républicain homophobe pris en flag par la police avec un escort mineur !

La vidéo d’un sénateur républicain prise dans une chambre de motel avec un adolescent vient d’être diffusée.

Ralph Shortey, 35 ans, ancien sénateur et principal militant de Trump dans l’Oklahoma, a été arrêté sur des accusations de prostitution de mineurs il y a quelques mois. La semaine dernière, il a plaidé coupable de trafic sexuel d’enfants.

Des images filmées par la police montrent que le père de quatre enfants a été pris en flagrant délit dans une chambre de motel avec un garçon de 17 ans qui, selon les autorités, aurait été embauché comme prostitué.

Bien que l’âge du consentement sexuel dans l’état de l’Oklahoma soit de 16 ans, les lois sur la prostitution s’appliquent aux personnes de moins de 18 ans.

“Vous avez un mineur dans votre chambre de motel”, dit un officier dans la vidéo. “Sors avant que je m’énerve, montre-moi tes mains.”

Quand l’ancien sénateur Shortey accuse l’officier de leur faire peur, il répond : “Ouais, c’est ce que nous faisons. Il n’a que 17 ans.”

Dans les images, Shortey porte un t-shirt faisant référence à un verset de la bible (Ephésiens 5:22) sur les femmes obéissant à leurs maris, à côté de la phrase, “Allez me faire un sandwich.”

L’ancien sénateur déshonoré affirme dans la vidéo qu’il était le mentor de l’adolescent et qu’ils ne faisaient que parler : “Il ne pouvait pas obtenir son diplôme d’études secondaires et [j’essayais] de l’aider à mettre sa vie sur les rails” se défend t-il.
 
https://www.youtube.com/watch?v=BQCC1a42h7w

 

 

Les agents ont rapporté aussi une forte odeur de marijuana dans la pièce, que l’ancien sénateur a d’abord déclaré appartenir à l’adolescent, pour finalement trouvé une petite quantité de drogue avec des préservatifs et du gel dans son sac à dos.

La police a également analysé la tablette de l’adolescent et a trouvé des messages de Shortey le qualifiant de “petit garçon” et lui offrant de l’argent en échange de “trucs sexuels.”

L’ancien sénateur a été élu sur une plateforme de “valeurs familiales” et a toujours voté en faveur de projets de loi qui auraient un impact négatif sur les personnes LGBT.

L’un d’entre eux était mêle un projet de loi qui permettrait aux entreprises de discriminer les personnes LGBT.

Jeudi dernier, M. Shortey a plaidé coupable aux accusations de prostitution d’enfants en échange de poursuites judiciaires contre des accusations de pédopornographie contre lui, selon le New York Post.

Shortey est actuellement en attente de condamnation et pourrait faire face à de l’emprisonnement à vie et une amende pouvant aller jusqu’à 250 000 $.

 

 

codesdegay.com

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Homophobie de voisinage : condamnation par le tribunal correctionnel de Paris

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Homophobie de voisinage : condamnation par le tribunal correctionnel de Paris

Les homophobes ont du souci à se faire avec cette décision du tribunal correctionnel de Paris rendue hier. Dans un contexte d’homophobie quotidienne, entre arrachages des étiquettes sur la boite aux lettres, insultes verbales et affichages injurieux, François Jourdan a agressé physiquement son voisin, Jean-Pierre Dufranc, le 24 juillet 2014. Cette agression ayant été faite en présence de témoins, Jean-Pierre a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux. Mousse s’est constituée partie civile à ses côtés, afin de médiatiser cette affaire d’homophobie de voisinage, qui n’est malheureusement pas un cas isolé.

Le rapport annuel de SOS homophobie permet de situer l’homophobie de voisinage dans un ensemble plus large d’homophobie subie dans la vie quotidienne.

Homophobie de voisinage : condamnation par le tribunal correctionnel de Paris

Mousse espère que le courage de Jean-Pierre Dufranc dans la dénonciation de sa situation d’homophobie de voisinage permettra à d’autres victimes de mettre un terme aux violences dont ils sont victimes.

assomousse.org

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Vague de disparitions et de décès: un tueur en série cible-t-il la communauté LGBTQ2 de Toronto?

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Vague de disparitions et de décès: un tueur en série cible-t-il la communauté LGBTQ2 de Toronto?

TORONTO | Au moins neuf personnes ont été rapportées disparues depuis mars dans le village gai de Toronto, dont deux qui ont été assassinées, mais la police assure qu’aucun tueur en série ne cible la communauté LGBTQ2 de la Ville-Reine.

Les autorités ont voulu faire taire les rumeurs vendredi en tenant une longue conférence de presse qui s’est étirée sur une heure, a rapporté le National Post.

Le chef de la police de Toronto, Mark Saunders, a admis à des journalistes que ses troupes pourraient ne pas avoir fait le meilleur travail qui soit dans toute cette affaire.

M. Saunders refuse de braquer les projecteurs de l’enquête sur un possible tueur en série, qui ciblerait la communauté LGBTQ2.

«La preuve nous dit que ce n’est pas le cas en ce moment», a indiqué le chef de police, selon le quotidien torontois.

Des neuf personnes ciblées, deux hommes manquent toujours à l’appel et deux femmes ont été retrouvées mortes, dont l’une qui était transgenre. La plus récente victime, une femme de 22 ans, est morte par strangulation et son corps a été retrouvé au cours des derniers jours, une semaine après la disparition. C’est sa mère qui a fait la macabre découverte, ce qui a fait mal paraître la police et remet en question le sérieux avec lequel elle traite cette vague de disparitions et de décès.

Un autre homme porté disparu a été retrouvé mort, mais il semble dans son cas qu’aucun acte criminel n’explique son décès.

.journaldemontreal.com

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TEMOIGNAGE ET DEMANDE D'AIDE LGBT

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TEMOIGNAGE ET DEMANDE D'AIDE LGBT

Timide et craintif, à cause de ce que j'ai vécu dans ma vie dans ce témoignage je vais essayer de vider mon sac, un sac qui ne semble pas pouvoir accepter trop de poids mais le mien dépasse l'ordinaire, il porte des tonnes et des tonnes de chagrins

je suis née dans une famille algérienne où le frère cadet qui prend la dominance totale , ce frère m’empêchait de sortir depuis l'age de 5 ans sans aucune cause dès que j'ouvre la porte pour sortir il me tabasse en me demandant de rester à la maison figurez vous chers lecteurs que je quittais la maison seulement pour aller étudier hors je n'ai pas le droit d'y sortir quelque soit la cause , il me torture

il me force de passer la nuit dans la cour de la maison sans couverture sans rien du tout, sinon dans la cabane de ses animaux, il me demande de lui laver ses pieds d’essuyer ses chaussures et faire la bise à sa main

j'étais pendant plusieurs fois tabassé par lui, il me met par terre et il commence à me donner des coups de pieds et de poing .Je vis un véritable enfer que personne ne peut imaginer, vous vous dites pourquoi pas prévenir la police et mettre fin à ce drame , mais malheureusement vous ne connaissez pas la société algérienne je suis gay et si je le fais je serai viré de la maison de la société et surtout détesté voire tué par la famille car cela est honteux en ces jours il m'accepte de me libérer pour aller travailler en me forçant de signer un contrat pour mon autre frère pour tirer ma paie puis il la lui passe (je travaille pour lui)

en allant au travail j'étais violé par un groupe de gars en plus de ça j'étais filmé et ce méme groupe de demande de l'argent sinon il publie la vidéo ce qui va mettre fin à ma vie je lance un appel épuisé aux cœurs sains pour m'aider à quitter le pays pour vivre au moins un jour paisible

Ce site a mes coordonner

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Amnesty International. Pourquoi les homosexuels quittent le Bangladesh

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Amnesty International. Pourquoi les homosexuels quittent le Bangladesh

La communauté LGBT reste traumatisée par le meurtre du fondateur du magazine Roopbaan et de son compagnon, en avril 2016, à Dacca. Un an plus tôt, c’est l’auteur bengali d’un livre sur l’homosexualité qui avait été assassiné.

Il ne fait vraiment pas bon être homosexuel au Bangladesh. En mai 2017, le quotidien New Age a fait état d’une trentaine de “jeunes suspects” arrêtés dans un centre associatif de la capitale, Dacca. C’est le bataillon d’action rapide qui est intervenu, un corps d’élite spécialisé dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme. Âgés de 18 à 30 ans, les jeunes “étaient en train de consommer des drogues et, après interrogatoire, ils ont avoué être homosexuels”, a déclaré l’officier qui a mené l’opération. Les personnes interpellées n’ont été poursuivies que pour consommation de stupéfiants, “car elles n’étaient pas en train de pratiquer des actes homosexuels” lorsque les forces de l’ordre sont arrivées, précisait New Age, rappelant que l’homosexualité est interdite en vertu d’une loi datant de l’empire des Indes britanniques.
 
La communauté LGBT est en réalité poussée à fuir le pays, depuis qu’un couple d’hommes a été assassiné à son domicile en avril 2016, à Dacca. Ce drame a été raconté par le menu le 10 octobre 2017, sur le site américain The Daily Beast, par un proche des victimes qui a été témoin de la scène. Les faits ont été revendiqués par des islamistes proches d’Al-Qaida. “Ils étaient six et ont frappé à mort Xulhaz Mannan, fondateur de Roopbaan, le seul magazine LGBT du Bangladesh, et son ami, Mahbub Rabbi Tonoy”, rapporte Ali Asgar, qui est parti vivre aux États-Unis, où il a demandé l’asile. En attendant, il participe à l’animation du portail Artist at Risk Connection (ARC), un outil “qui fédère plus de 500 organisations d’aide aux artistes victimes d’oppression, de persécution, d’arrestation et de violence en raison de leur travail de création”.
 
“Une capitulation face aux extrémistes islamistes”
 
Pour Shakhawat Hossain Rajeeb, membre de Boys of Bangladesh, la plus ancienne association gay du pays, la répression actuelle est “une forme de capitulation face aux extrémistes islamistes”. Dans une tribune publiée par le site d’information indien Scroll, ce militant fait remarquer qu’au lendemain des arrestations de mai 2017 le fameux bataillon d’action rapide s’est empressé de publier sur les réseaux sociaux le portrait des homosexuels présumés, “comme s’il voulait expédier leur procès, déçu de ne pas les avoir surpris en pleine orgie”.
 
Et de s’interroger : “Comment les forces de l’ordre et les médias professionnels ont-ils pu compromettre de la sorte la sécurité de ces jeunes hommes ?” La réponse est à chercher du côté de “la montée du radicalisme religieux, dans un climat de tyrannie politique croissante” qui a valu à Avijit Roy, auteur d’un livre sur l’homosexualité rédigé en bengali, d’être assassiné en 2015, rappelle Shakhawat Hossain Rajeeb.
 
L’an dernier, le journal bangladais The Independent a publié un appel lancé par l’ONG américaine Human Rights Watch pour “mettre fin aux arrestations arbitraires de masse”. En juin 2016, les forces de l’ordre avaient en effet interpellé 11 000 personnes, dont de nombreux membres de l’opposition au gouvernement actuel, en utilisant l’alibi des assassinats d’homosexuels et de différents blogueurs laïcs ou athées.
 
 
.courrierinternational.com

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Autriche : le mariage gay entrera en vigueur avant un an

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Autriche : le mariage gay entrera en vigueur avant un an

Une décision de la Cour constitutionnelle autrichienne ordonne l’ouverture du mariage aux couples homosexuels avant le 31 décembre 2018.

L’Autriche fait un grand pas vers l’adoption du mariage gay. La Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays, a ordonné mardi l’ouverture du mariage aux couples homosexuels au plus tard en 2019, dans une décision rendue à la suite du recours déposé par un couple de femmes. L’Autriche deviendra ainsi le seizième pays en Europe à reconnaître aux couples homosexuels le droit de se marier.

L’interdiction du mariage entre personnes du même sexe « viole le principe de l’égalité et de la non-discrimination des personnes sur la base de qualités personnelles telles que l’orientation sexuelle », explique la Cour à l’appui de sa décision. Les couples de même sexe « pourront ainsi se marier au plus tard après le 31 décembre 2018 », sauf si le législateur décide d’anticiper ce délai en votant les dispositions nécessaires, explique encore la juridiction.

 

Un contrat d’union civile homosexuelle était entré en vigueur en Autriche en 2010 et l’adoption d’enfants par les couples gays y est également possible. Depuis lors, ce « partenariat civil est devenu de plus en plus proche du mariage, de sorte qu’aujourd’hui, les deux institutions juridiques sont largement alignées l’une sur l’autre en termes de principes et de conséquences juridiques », développe la Cour constitutionnelle.

 

« Cependant, la distinction entre le mariage et le partenariat ne peut être maintenue aujourd’hui sans discrimination envers les couples de même sexe », ajoute-t-elle.

Les deux femmes qui avaient saisi les juges constitutionnels n’auront pas attendre pour célébrer leur union : la décision de justice est immédiatement applicable à leur égard.

Leur avocat s’est réjoui mardi du jugement, estimant que l’Autriche devenait ainsi « le premier pays d’Europe qui reconnaît l’égalité devant le mariage comme un droit de l’Homme ». « Dans les autres pays, assure-t-il, l’ouverture du mariage aux couples gays s’est faite sur décision politique » et non par décision de justice.

 

Une classe politique divisée sur le « mariage pour tous »

En Autriche, qui a voté le 15 octobre pour renouveler son parlement, la classe politique s’est montrée divisée sur ce sujet. Le parti conservateur ÖVP, vainqueur du scrutin, et son probable partenaire de coalition, la formation d’extrême droite FPÖ, ne sont pas favorables au « mariage pour tous ».

Durant la campagne, le futur chancelier Sebastian Kurz (ÖVP), 31 ans, avait jugé important de conserver deux « appellations » différentes entre le mariage et l’union civile, tout en souhaitant un alignement des droits de ces deux régimes.

Heinz-Christian Strache, leader du FPÖ arrivé troisième aux élections, avait manifesté son hostilité de manière plus ferme : « l’introduction du mariage homosexuel affaiblirait les structures familiales et les détruirait sur le long terme », estimait-il avant l’été.

Les sociaux-démocrates, en coalition avec l’ÖVP dans l’exécutif sortant et favorables au mariage gay, avaient proposé en juin une modification législative en ce sens, soutenue par les Verts et un petit parti libéral mais rejeté par une majorité de députés.

 

leparisien.fr

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Deux rugbymen gays victimes d’une agression de groupe à la sortie d’un McDonald’s a Buenos Aires

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Deux rugbymen gays victimes d’une agression de groupe à la sortie d’un McDonald’s a Buenos Aires

Jonathan et Sebastián Sierra  rentraient de soirée et rigolaient entre eux, en attendant leur commande pour un petit-déjeuner, vers 6h30 du matin, ce 1er décembre, lorsque des jeunes, ivres, sont entrés dans le restaurant pour les provoquer.

Les échanges de rires étaient moqueurs, les regards violents et pour éviter d'envenimer la situation, Jonathan Uriel Castellari, l'un des deux hommes, a choisi d'attendre son compagnon, en fumant une cigarette sur le parking de l'établissement, situé dans le quartier/ville, normalement « friendly », de Palermo, au nord de la capitale.

Malgré les caméras, les individus l'ont suivi et se sont acharnés, en le tabassant en groupe. Son ami, Sebastián, n'a rien pu faire, sinon recevoir lui aussi des coups et les injures homophobes.

« Jonathan était à terre, dans une mare de sang », a-t-il expliqué, en dénonçant l'agression sur son compte facebook. C'est une infirmière, qui travaille à quelques rues plus bas, qui est intervenue pour lui prodiguer les premiers secours. Il aura bien tenté d'appeler deux fois les urgences mais en vain. « Jonathan souffre d'une fracture du malaire droit (pommette) et risque d'y perdre la vue », a déclaré son avocat.

« C'est le résultat malheureux de la discrimination que nous subissons encore au quotidien », a également réagi dans un communiqué la Fédération Argentine LGBT, exhortant les autorités à tout mettre en œuvre pour retrouver et sanctionner les suspects.

Jonathan et Sebastián Sierra sont membres du Ciervos Pampas, première équipe de rugby inclusive en Argentine, qui a également organisé une marche en soutien aux deux hommes.

C L

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le 23 eme meurtre homophobe en tunisie cette fois un touriste français gay

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le 23 eme meurtre homophobe en tunisie cette fois un touriste français gay

Les unités de police du nord d'Hammamet ont pu arrêter le tueur  chez lui 

C' est un vendeur de légumes qui a avoué le crime , soulignant qu'il a été appelé la nuit de l' incident , par la victime et lui a demandé sa participation à une fete   il l' a invité à la pratique de la sodomie pour les frais et c'est ce qui a déclenché la colère mortelle  le meurtrier avait des précédents juridiques et la victime 60 ans avait l'habitude de venir en Tunisie

C L

 

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