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Articles avec #homosexuels tag

Italie : les Eglises méthodistes auront la possibilité de bénir des couples de même sexe

Publié le par justin

Italie : les Eglises méthodistes auront la possibilité de bénir des couples de même sexe

Le Synode des Églises vaudoises et méthodistes italiennes a approuvé, jeudi 24 août, la possibilité de bénir des couples « unis civilement », y compris de même sexe.

Le courant luthéro-réformé favorable aux bénédictions de couples de même sexePar ce vote, ce Synode italien rejoint de nombreuses autres Églises protestantes européennes et nord-américaines permettant de bénir des couples homosexuels mariés. Le Synode de l’Église de Suède avait ainsi approuvé cette possibilité dès 2009, dans la foulée de l’adoption d’une loi sur le mariage homosexuel dans le pays. En 2016, c’est l’Église de Norvège qui votait à son tour en faveur de la bénédiction des couples de même sexe, après avoir longtemps refusé ces bénédictions. Dans le monde, la plupart des Églises du courant luthéro-réformés ont ainsi ouvert à la bénédiction de couples de même sexe.

 

Source: La Croix

Il y a un peu plus d’un an, l’Italie adoptait l’union civile pour les couples de même sexe
Les Églises vaudoises et méthodistes de la péninsule se sont alignées sur ce changement sociétal en ouvrant la possibilité de bénir religieusement de telles unions.
Après un long débat, le document « Familles, mariage, couples et parentalité » a ainsi été approuvé par le Synode de ces Églises, jeudi 24 août, à une large majorité, selon un communiqué diffusé le lendemain par le service de presse de la Fédération des Églises évangéliques en Italie.
Pour Paola Schellenbaum, membre de la « Commission familles », à l’origine de la rédaction du texte, il s’agit d’un événement « historique ». Le document « ratifie une évolution en matière de protection des droits des personnes souhaitée depuis longtemps par les Églises méthodistes et vaudoises, qui avaient déjà, en 2010, introduit la possibilité de bénir la relation de couples homosexuels, une pratique désormais dépassée par la législation en vigueur ».
Selon le communiqué lu sur le site italien Nev.it (Notizie evangeliche, « actualités évangéliques »), « le document va bien au-delà des questions liées à la reconnaissance des couples homosexuels » : « Par son approbation, méthodistes et vaudois reconnaissent la pluralité des modèles de communion de vie et de famille dans la société, et soulignent la nécessité de leur accueil et de leur accompagnement, de même que leur engagement en faveur d’un élargissement des droits dans ce domaine », peut-on lire.
Par ce vote, ce Synode italien rejoint de nombreuses autres Églises protestantes européennes et nord-américaines permettant de bénir des couples homosexuels mariés.

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Ouganda : intimidée par la police, la communauté LGBT annule la Gay Pride

Publié le par justin

Ouganda : intimidée par la police, la communauté LGBT annule la Gay Pride
Après l’interdiction du gala d’ouverture, les organisateurs ont décidé, par mesure de sécurité, que la parade des fiertés n’aurait pas lieu cette année.
 
« Je suis clair à 100 %. L’organisation d’un événement tel qu’une parade est illégale selon mon jugement et, par conséquent, ne doit pas se dérouler. » Lundi 14 août, la conversation entre Kasha Jacqueline Nabagesera, militante ougandaise des droits des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels), et le révérend Simon Lokodo, ministre de l’éthique et de l’intégrité, a duré plus de quinze minutes et le ton est monté à plusieurs reprises.
 
Connu pour la virulence de ses discours à l’encontre de la communauté LGBT, le révérend menaçait d’arrestation, depuis deux semaines déjà, les leaders du mouvement s’ils s’obstinaient à organiserune nouvelle parade des fiertés samedi 19 août. Il avait même averti qu’il s’en prendrait physiquement à l’une d’entre elles s’il la rencontrait, précisent les organisateurs de la Pride 2017.
 
La communauté LGBT ougandaise avait pourtant pris les devants, jouant la discrétion absolue. Du mercredi 16 au vendredi 18 août, elle avait programmé une série de festivités, avertissant les journalistes au dernier moment. Toute mention sur les réseaux sociaux était par ailleurs proscrite. Mais ces précautions n’ont pas suffi. Mercredi matin, affirment les organisateurs, la police – qui n’a pour le moment ni confirmé, ni infirmé cette opération – a investi le lieu où devait se dérouler le gala d’ouverture.
« Une décision dure à prendre »
 
« Ils ont interdit l’événement en prétextant que nous étions en train de “recruter” », déplore Kasha Jacqueline Nabagesera. Plus tard dans la journée, alors que des discussions étaient en cours avec les forces de l’ordre, celles-ci auraient investi tous les autres lieux où devaient se dérouler les événements, selon les organisateurs, ce qui les a incités à tout annuler, en particulier la parade de samedi. « C’était une décision très dure à prendre, mais à la fin, nous devons penser à la sécurité de la communauté », poursuit Kasha Nabagesera.
 
L’année dernière, déjà, une descente de police musclée lors d’un événement organisé par la communauté LGBT avait poussé les leaders du mouvement à repousser la date de la Gay Pride. Elle avait finalement partiellement eu lieu au bord du lac Victoria, même si elle avait été une fois encore interrompue par la police. Pour le moment, l’organisation d’une nouvelle parade n’est pas d’actualité, selon Kasha Jacqueline Nabagesera : « Organiser tous ces événements nous a pris beaucoup d’énergie, explique-t-elle. Mais nous allons revenir. »
 
En dépit de l’abandon en 2013 d’une loi particulièrement homophobe (peine de prison à vie et obligation à la délation), l’homosexualité est toujours passible de prison en Ouganda. Plusieurs personnalités politiques, dont la présidente du Parlement, se sont récemment prononcées pour l’adoption d’une nouvelle loi plus répressive.

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Ce jeune homme s'est suicidé car il n'assumait son homosexualité

Publié le par justin

Ce jeune homme s'est suicidé car il n'assumait son homosexualité

Vittorio Petruzzelli a mis fin à ses jours. Luttant contre lui-même à propos de sa sexualité, il n’a pas trouvé d’autre échappatoire pour soulager son mal-être. C’est son petit ami qu’il a retrouvé.

Ils vivaient ensemble depuis plus de trois ans à Manchester, et semblaient heureux. Mais malgré tout, Vittorio ne se sentait pas bien dans sa peau. En dépit de l’amour qu’il lui portait son copain et ses proches, le jeune homme a préféré mettre fin à ses jours.

Toujours heureux et souriant d’après sa famille, au fond de lui-même, il cachait un mal-être visiblement insoutenable. Son petit ami l’a retrouvé inconscient sur le sol et a directement appelé les urgences. Il a passé deux jours en soins intensifs avant de succomber à ses blessures.

sudinfo.be

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Tchétchénie : 33 victimes de la purge contre les homosexuels dénoncent un crime contre l’humanité

Publié le par justin

Fin juillet, l’ONG Russian LGBT Network et le journal d’opposition russe Novaïa Gazeta ont publié un rapport accablant la Tchétchénie, qui mène une véritable opération de purge contre la communauté homosexuelle. Trente-trois anciens détenus y racontent les horreurs qu’ils ont vécues, pour dénoncer un crime contre l’humanité. Nous tenons à vous prévenir que ces témoignages peuvent être très choquants.

Début avril, le journal russe Novaïa Gazeta dénonçait la purge menée contre la communauté homosexuelle par les autorités tchétchènes. Selon le directeur de l’ONG Russian LGBT Network, Igor Kochetkov, 300 à 400 homosexuels tchétchènes ont été emprisonnés et torturés dans des "prisons secrètes". Le gouvernement tchétchène a nié ces exactions, affirmant qu’aucune persécution n’était en cours, puisque les personnes homosexuelles "n’existent pas" en Tchétchénie. Le président Ramzan Kadyrov s’est tenu à ce discours lors d’une interview mi-juillet – tout en tenant de terribles propos homophobes. Il y a quelques semaines, on apprenait pourtant que la persécution des homosexuels en Tchétchénie s’était intensifiée depuis la fin du ramadan. Novaïa Gazeta a publié une liste de 27 personnes qui auraient été exécutées sans procès.
 
Une série de témoignages insoutenables
Un rapport publié le 31 juillet par Russian LGBT Network, en coopération avec une journaliste de Novaïa Gazeta, Elena Milashina, fait le point sur cette véritable purge, retraçant son fonctionnement, ses victimes et les horreurs qu’elles ont subies… et continuent de subir. En quatre mois, plus de 130 personnes auraient appelé l’organisation à l’aide pour fuir le pays. Les 30 pages sont remplies des témoignages de 33 anciens détenus, et montrent trois vagues de violence successives depuis la fin 2016. La lecture de cette série de témoignages est difficile, tant les victimes ont enduré tortures, violences et humiliations. Électrocutions, coups sur tout le corps, privations d’eau, de nourriture et de sommeil… Têtu mentionne par exemple ce témoignage, dont l’auteur est désigné par les initiales K. L. :
 
"On nous a obligés à nous allonger par terre, les fesses en l’air, et chaque personne de la cellule devait nous frapper trois fois. Au fil de la semaine, il y avait déjà 18 personnes LGBT détenues ici et torturées. Le plus jeune avait environ 17 ans, et le plus vieux 47. On n’avait pas le droit de se laver. Certains détenus avaient des plaies ouvertes et la cellule commençait à sentir la viande pourrie."
 
Les ex-détenus rapportent ainsi avoir été forcés de se frapper entre eux, de commettre les mêmes violences qu’ils subissaient eux-mêmes. L’un d’eux raconte qu’on lui a montré une vidéo d’un homme à qui l’on avait enfilé un "tube creux" dans l’anus, avant d’y introduire un fil barbelé. Une fois le tube enlevé, le fil barbelé était tiré "lentement". Un autre a été étouffé et battu en même temps. Autant d’horreurs qui ne s’arrêtent pas forcément à la libération des détenus – pour ceux qui sont libérés.
 
Un crime contre l’humanité auquel participent familles et autorités
Les personnes jugées trop "importantes", qui pourraient "apporter la honte sur les autorités ou l’administration", sont en effet tuées. Les autres sont libérées après quelques semaines, voire un mois. Mais leurs familles sont alors poussées à "laver l’honneur par le sang". Ce sont également ces dernières qui se font justice lorsqu’il s’agit de femmes lesbiennes. Le rapport raconte des coups et des tortures, allant jusqu’aux meurtres.
 
Les témoignages font mention d'une douzaine de morts, cette purge dépassant parfois les frontières de la Tchétchénie. Et les personnes qui survivent sont dans une condition physique et mentale critique : "Au moins trois d’entre eux ont tenté de se suicider", précise le rapport, qui conclut qu’il s’agit bien d’un crime contre l’humanité.
 
D’autant que la situation, dramatique, dépend en partie de personnes haut placées. Trois fonctionnaires y sont formellement identifiés : le porte-parole du Parlement tchétchène Magomed Daudov (qui aurait clairement demandé aux familles qui retrouvant des détenus de les éliminer), le chef du ministère des Affaires étrangères de la Russie Ayub Kataev, et le dirigeant d’un groupe d’intervention contre le terrorisme, Abuzaid Vismuradov.
 
Avec ce rapport, Russian LGBT Network, qui explique avoir évacué 64 personnes, compte bien agir. Les témoignages compulsés dans le dossier serviront de preuves dans le procès que les organisations internationales de défense des droits humains vont intenter contre Ramzan Kadyrov auprès de la Cour pénale internationale.
 
konbini.com

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Si t'es pédé, je vais te descendre ici et maintenant : le cauchemar tchétchène continue

Publié le par justin

Si t'es pédé, je vais te descendre ici et maintenant : le cauchemar tchétchène continue
Un récent rapport décortique avec précision le crime contre l’humanité qui se poursuit en Tchétchénie. LECTEUR AVERTI.
 
« Si vous vous sentez en danger, vous êtes menacé, contactez-nous immédiatement à l’adresse kavkaz@lgbtnet.org », pouvait-on lire dans le post scriptum de l’article de Novaya Gazeta publié le 1er avril 2017. La purge anti-gay tchétchènes éclatait à la face du monde.
 
En quatre mois, plus de cent trente personnes ont crié à l’aide sur cette boite mail. La plupart cherchaient à être évacuées de Tchétchénie ou des régions voisines du nord du Caucase, où l’horreur a frappé par trois vagues de violences successives depuis la fin de l’année 2016.
 
« Les persécutions continuent à l’heure où est publié ce rapport », débute le texte lourd de 30 pages et d’autant de témoignages anonymes diffusé le 31 juillet.
 
E.F. : J’avais des bracelets au poignet et un sac en cuir qu’un homme « hétéro » n’aurait probablement pas porté, plein de produits de beauté – des lingettes, un set de manucure, etc. Les policiers ont vu tout ça et j’ai entendu « T’es pédé ? Parce que si tu l’es, je vais te tirer dessus ici-même ». C’est le responsable du Service régional des affaires intérieures (ROVD) d’Argun qui m’a dit ça. C’était suffisant pour m’emprisonner
 
 
Cruauté, sadisme et insalubrité
 
À la fin de l’année 2016, les entreprises – bien chiadées – d’extorsion de fonds, de menace et de chantage ont laissé place à une purge massive et organisée. Les personnes arrêtées pour possession de drogue ou pour sympathie terroriste, cibles régulières du régime autoritaire de Ramzan Kadyrov, bénéficient soudain d’un statut privilégié par rapport à leurs compagnons de cellule : un accès à la nourriture, à des lits superposés, aux effets personnels livrés par leurs proches. Coups répétés portés dans toutes les parties du corps, torture par électrocution attachés à des chaises, surnoms féminins et humiliation permanente, manque d’eau, de nourriture et de sommeil sont à l’inverse le lot de ceux « qui n’existent pas dans la République tchétchène », d’après les mots du porte-parole du régime.
 
A.B. : J’ai tenu autant que j’ai pu (…). Un jour ils m’ont montré une vidéo de torture qu’ils avaient filmée. Ils avaient attrapé un un gars qui aurait eu des contacts avec des terroristes. Ils lui ont enfilé un tube creux, dans l’anus, puis ils ont inséré le fil barbelé dans le tube. Ils ont ensuite retiré le tube et après ils ont lentement tiré le fil barbelé. Quand je regardais ça j’ai réalisé qu’ils avaient apporté le tube et le fil barbelé. J’ai craqué. J’ai accepté de collaborer.
 
 
G.H. : Nous n’avions pas le droit de manger, de marcher ou de dormir.
 
 
C.D. : Ils ont accroché des pinces à mon corps. Ils riaient pendant que je hurlais.
 
 
K.L. : On nous a obligés à nous allonger par terre, les fesses en l’air, et chaque personne de la cellule devait nous frapper trois fois. Au fil de la semaine, il y avait déjà 18 personnes LGBT détenues ici et torturées. Le plus jeune avait environ 17 ans et le plus vieux 47. On n’avait pas le droit de se laver. Certains détenus avaient des plaies ouvertes et la cellule commençait à sentir la viande pourrie.
 
 
A.B. : Ils appréciaient la torture. Nous étions forcés de frapper les autres et de les électrocuter. Ils ont ordonnés aux autres détenus de faire ce qu’ils voulaient de nous.
 
 
L.M. : Sur la machine d’électrocution, ils avaient écrit « détecteur de mensonge ». Ils ont jeté de l’eau sur ma peau pour me faire encore plus mal. »
 
 
E.F. : Ils me mettaient des sacs plastique autour de la tête et quand je manquais d’oxygène, ils déchiraient le sac et me frappaient les jambes en même temps.
 
 
Quel avenir en dehors des prisons ?
Ces détentions illégales durent quelques semaines; un mois dans les pires situations. Une fois sortis de ces enfers, le LGBT Russian Network déplore l’état critique et mental des survivants. « Au moins trois d’entre eux ont tenté de se suicider », mentionne ces lignes. Certains, dont le nombre est incertain, ont succombé aux actes de torture. Les victimes qui ont survécu sont relâchées à l’issue d’une sombre cérémonie en présence de leurs proches.
 
 
 
O.P. : Si tu es important, tu es libéré pour plus de 3.000 roubles. Si tu n’es rien, tu peux t’en tirer pour 300. Mais si tu es important et que tu peux apporter la honte sur les autorités ou l’administration, tu ne seras pas libéré. Tu seras tué. Tes proches ne pourront pas acheter ta libération. »
 
 
Une autre mesure conditionne la sortie de prison : “laver l’honneur par le sang”. Certaines familles se livrent au crime d’honneur en assassinant leur proche. D’autres le prétendent, allant même jusqu’à organiser de fausses funérailles pour cacher aux autorités le départ de leur parent, aux risque de de devenir eux-même la cible de ces exactions. « Par cette sévère exécution, la famille démontre qu’elle renonce seulement à son parent en vertu de la tradition tchétchène, mais aussi qu’elle valorise ces traditions davantage que ses liens de parenté », analyse le rapport qui ne fait pas non plus de doute sur l’implication des autorités tchétchènes.
 
L’association identifie même trois fonctionnaires haut placés et impliqués dans ces actes de violences, à commencer par le porte-parole du Parlement tchétchène, Magomed Daudov (surnommé « Le Seigneur »); ce dernier aurait animé ces cérémonies de remise des victimes, demandant expressément aux familles de se livrer au crime d’honneur. Le rapport blâme aussi Aiub Kataev à la tête du ministère des affaires étrangères de la fédération de Russie, et Abuzaid Vismuradov (surnommé « Le Patriote »), qui supervise la division « Terek » (СОБР), un groupe d’intervention rapide créé pour la lutte antiterroriste.
 
 
 
V.W. : On m’a dit : on a des affaires criminelles non résolues. Nous pouvons vous en accuser si vous ne collaborez pas.
Les femmes lesbiennes ne sont pas épargnées
« Les personnes LGBT elle-même pensent qu’elles devraient être traitées de cette façon, que leur sexualité est anormale, maladive, péché », s’inquiète l’association de défense des minorités sexuelles. Dans ce contexte général de violence, les femmes sont encore plus vulnérables. Les bourreaux ne sont pas nécessairement les autorités, mais leurs parents masculins, frères ou pères, qui récupèrent les outils des prisons : coups et torture.
 
 
 
P.Q. : Si n’importe quel adversaire avait appris que je suis lesbienne, ils m’auraient frappée et violée; ils auraient filmé la scène et l’auraient partagé avec d’autres, ou ils m’auraient simplement tuée… C’est ce qui arrive aux filles.
 
 
« Un jour mon frère est entré dans ma chambre, s’est assis face à moi avec un pistolet et m’a demandé de me tuer. (…) Il a dit que ce serait plus facile d’expliquer aux autres que je m’étais tiré dessus par accident. » L’auteure de ces mots, R.S., aurait tenté de s’enfuir à plusieurs reprises. Internée un mois entier dans un institut psychiatrique par demande de son frère, elle a même élaboré un plan pour atteindre à Moscou, sans succès. Ramenée de force au domicile familial, elle est décédée une semaine plus tard des conséquences de la grippe, comme l’indique son certificat de décès. Mais les sources de LGBT Russian Network dénoncent un empoisonnement.
 
Du témoignage au procès
Outre la centaine d’hommes arrêtés et torturés en dehors de tout cadre légal, les témoignages font état d’une douzaine de meurtre commis durant cette purge anti-gay, et parfois même au-delà des frontières tchétchènes. Soixante-quatre autres ont été secourus et envoyés en lieux sûrs, dans les régions centrales de Russie, grâce aux actions périlleuses du LGBT Russian Network. En France, Urgence Tchétchénie a participé au secours de l’un de ces hommes. En parallèle, plusieurs actions de sensibilisation ont soulevé l’émoi international, accentuant par la même occasion l’hostilité homophobe en Tchétchénie.
 
Tous les témoignages recueillis par Novaya Gazeta et les militants du LGBT Russian Network n’ont pas seulement vocation à alerter l’opinion publique et les gouvernements. Ils serviront de soutien probatoire dans un procès contre Ramzan Kadyrov, le leader tchétchène, qui sera mené par les organisation internationales de défense des droits de l’homme auprès de la Cour pénale internationale.

 

http://tetu.com

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En Russie, un journaliste gay menacé d'expulsion tente de se suicider

Publié le par justin

En Russie, un journaliste gay menacé d'expulsion tente de se suicider

Par décision de justice, les autorités russes ont décidé d’expulser en Ouzbékistan Ali Feruz, journaliste à Novaïa Gazeta. Homosexuel, ce dernier craint de retourner dans un pays où il a déjà été torturé.

Ali Feruz, c’est son nom de plume. Un alias qui témoigne de la difficulté d’exercer le métier de journaliste en Russie. Khoudoberdi Nourmatov, de son vrai nom, était journaliste indépendant pour le journal russe Novaïa Gazeta. C’était avant de se faire arrêter par la police lors d’un contrôle d’identité, le 1er août, et d’être transféré dans un commissariat à Moscou. Présenté à un juge le lendemain, Ali Ferouz tente de s’ouvrir les veines à l’aide d’un stylo à l’annonce de son expulsion vers l’Ouzbékistan. Des huissiers présents lors de l’audience l’empêchent d’aller au bout de son geste.

Depuis mai, et le refus du département de l’immigration russe de lui accorder le statut de réfugié, Ali Feruz est plus que jamais en danger. Tous les recours possibles sont épuisés. Lui, comme sa famille, redoute une expulsion vers l’Ouzbékistan. Et pour cause. Ouvertement gay, militant pour les droits de l’homme et journaliste, Ali Feruz représente tout ce qu’il y a de plus insupportable, dans un pays qui occupe la 169e place sur 180 au classement mondial 2017 de la liberté de la presse, et où l’homosexualité entre hommes est passible de trois ans d’emprisonnement. De nombreux rapports mettent également en exergue un usage généralisé de la torture dans les geôles ouzbèkes.

Première alerte

Une réalité que le journaliste a déjà éprouvée. De nationalité ouzbèke mais né en Russie, Ali Feruz est parti s’installer dans son pays d’origine à la fin de ses études en 2008. Il est alors rapidement approché par les services de sécurité intérieure qui souhaitent qu’il collabore avec eux afin d’obtenir des informations sur les islamistes, première force d’opposition dans le pays. Il refuse, et est alors torturé avant de parvenir à quitter le pays. «Il s’est d’abord installé au Kazakhstan, mais ils l’ont retrouvé. Ils ont même menacé sa femme, à l’époque enceinte», confie Alexander Artemyev, porte-parole d’Amnesty International au bureau de Moscou.

Ali Feruz fuit à nouveau. De retour en Russie en 2011, il attendra trois ans avant de régulariser sa situation. Sa demande d’asile ne lui sera refusée qu’en mai dernier. «La Russie n’accorde que très rarement le statut de réfugié», se désole Alexander Artemyev. Selon le rapport d’Amnesty International, Indice d’acceptation des réfugiés, seuls 33% des Russes sont prêts à accueillir des réfugiés dans leur pays, et 1% seulement se dit prêt à les héberger chez soi. Bien qu’à l’époque, Ali Feruz n’ait pas encore eu de retour sur sa demande d’asile, il est quand même arrêté en mars 2017, les autorités le considérant en infraction au regard de la législation migratoire russe. Il finira par être relâché après quelques jours de détention. Tant qu’aucune décision n’avait été rendue sur son cas, rien ne justifiait légalement qu’il soit retenu.

Une situation plus alarmante

Actuellement dans une prison pour migrants sans papiers à Moscou, le journaliste peut encore faire appel contre la décision prise mercredi par le tribunal ordonnant son expulsion. Il aura alors quelques semaines de répit. «Il a dix jours pour faire appel de sa décision. Il sera ensuite fixé sur son sort à la fin de la procédure d’appel», se rassure Alexander Artemyev. Et de poursuivre : «Il faut maintenant que la mobilisation soit grande pour essayer d’obtenir une décision politique favorable à Ali. Nous avons espoir. L’exécutif russe est imprévisible. Quand on voit qu’après trois ans de prison, Ildar Dadin a finalement été libéré sur décision de la Cour suprême, ça nous donne de l’espoir.»

 

.liberation.fr

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Un animateur de radio chrétien a mis en garde : Ne laissez pas les adolescents en couple parce qu'ils encouragent le sexe gay

Publié le par justin

Un animateur de radio chrétien a mis en garde : Ne laissez pas les adolescents en couple parce qu'ils encouragent le sexe gay

Un animateur de radio chrétien a mis en garde contre le fait de laisser les garçons seuls ensemble dans un environnement «de même sexe» comme les piétons ou le camp d'été.

Linda Harvey, une animatrice de radio chrétienne et fondatrice du groupe chrétien anti-LGBT Mission America, a fait la réclamation sur l'émission de radio de la médiane.

L'animateur de la radio a pris les ondes pour avertir les dangers de mettre les enfants dans un «environnement de même sexe», en prévenant les parents de laisser leurs enfants assister aux piégés.

Un animateur de radio chrétien a mis en garde : Ne laissez pas les adolescents en couple parce qu'ils encouragent le sexe gay

Sur son site Web, Harvey avertit: «Si vous encouragez le comportement sexuel à des enfants impressionnants, plus d'adolescents - en particulier ceux qui ont moins de moral - diront:« Pourquoi pas?

"Dans les milieux du même sexe, les attaques homosexuelles peuvent devenir une aventure audacieuse aux campements et aux piétons.

"L'opportunité est partout que les étudiants du même sexe se rassemblent ou se socialisent, et c'est une raison pour laquelle l'homosexualité a traditionnellement été tabou dans les écoles, les camps et les organisations de jeunesse".

 
Parlant de l'émission de radio chrétienne De la médiane, elle a expliqué: "Ce qui se passe, c'est qu'il y a n'importe quel genre d'environnement de même sexe ... les garçons ensemble, les filles ensemble, attire les gens qui en profiteraient, et ensuite Être quelqu'un du même sexe, donc l'accès est ce que ces gens veulent ".

"Ils veulent l'accès aux jeunes et l'accès, même à la corruption. Peut-être n'est-il pas sexuel, mais ce pourrait être une corruption morale d'une sorte quelconque. Leurs pairs plus âgés qui sont déjà corrompus. Vous savez, tant d'enfants sont dans la pornographie et la pornographie homosexuelle fait partie de cela.

"Les enfants sont sexuellement mis en ligne tôt, vous n'avez même pas besoin de faire participer quelqu'un. Donc, ce sont les gens que vos enfants font dans une pioche avec ou au camp, vous savez, ces enfants sont déjà très sexistes et personne ne le sait, mais ça va sortir au milieu de la nuit.

"C'est quelque chose qui doit être très prudent."

Un animateur de radio chrétien a mis en garde : Ne laissez pas les adolescents en couple parce qu'ils encouragent le sexe gay

Harvey a  récemment appelé à la nomination d'un avocat spécial chargé  d'enquêter sur les groupes de défense des droits des homosexuels.

Elle a dit: "Maintenant, voici quelque chose qui mérite un conseil spécial, les actions scandaleuses des grands groupes homosexuels essayant de normaliser ce comportement dans toute l'Amérique.

 

"Ils continuent à tordre la vérité, à engager ouvertement la discrimination religieuse, à exiger que les gens perdent des emplois et des enfants corrompus".

 
En expliquant sa charge, elle a déclaré: "Nous nous opposons au détournement de programmes d'intimidation scolaire pour promouvoir les comportements nuisibles et déviants de l'homosexualité et de la confusion de genre.

"Malheureusement, la plupart des étudiants américains apprennent maintenant, grâce à ces manipulateurs, que pour prendre une position forte contre l'intimidation, vous devez accepter ces comportements.

"Non, vous ne le faites pas! Personne ne doit approuver ces péchés pour faire face efficacement à l'intimidation. 

 

C.L.

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Une vidéo montre la vie terrifiante des LGBTI en Tchétchénie

Publié le par justin

Un nouveau rapport détaille les comptes épouvantables de la torture et de la persécution

Le réseau LGBT russe a publié une nouvelle vidéo puissante qui explore les victimes de la «purge anti-gay» en Tchétchénie.

Il arrive que le groupe publie un nouveau rapport, basé sur des entretiens avec 33 hommes .

Le rapport détaille comment des douzaines sont mortes.

On pense maintenant que plus de 200  sont victimes de la «purge anti-LGBT».

Le groupe militant affirme que les victimes sont soumises à la torture, à l'humiliation et à l'extorsion en raison de leur homosexualité présumée.

En parlant de GSN, le groupe a déclaré qu'ils envisagent de prendre des mesures devant la Cour pénale internationale si la Russie ne commence pas une affaire criminelle. Ils appellent la purge un «crime contre l'humanité» dans le rapport.

Les personnes LGBTI en Tchétchénie ont été confrontées à des vagues de violence et de persécution depuis décembre 2016.

La vague la plus récente a  commencé en juillet et le réseau LGBT russe dit qu'elle se poursuit encore aujourd'hui.

Bien que, d'abord, les homosexuels soient confrontés à la persécution, maintenant tous les membres LGBTI sont victimes.

Une nouvelle vidéo du réseau LGBT russe, «Unable to breath» explique le contexte des «purges anti-LGBT» après des années de guerre dans le Caucus nord-russe.

Avertissement, la vidéo comporte des comptes et des visualisations que certains téléspectateurs peuvent trouver difficiles:

Une vidéo montre la vie terrifiante des LGBTI en Tchétchénie

Mass torture des homosexuels

La vidéo suit le compte d'un homme à partir du rapport.

Il dit que "sortir est impossible en Tchétchénie".

Vivant avec sa femme et sa famille, il prend soin de cacher sa sexualité.

Malgré une grande prudence, un sentier en ligne la dénoncé a la police 

Face à une semaine de persécution, il a été gardé dans un «sous-sol empilé avec des murs épais».

Il a  fait semblant de ne pas reconnaître les détenus, certains qu'il savait gay, de peur que cela confirme les soupçons des autorités.

En décrivant la torture de ses détenus, il décrit les récits de l'utilisation des bobines métalliques et de l'électricité dans les séances où les hommes sont battus dans les pièces les uns à côté des autres.

Bien que publié une semaine plus tard, tout le monde savait pourquoi il avait été arrêté, rendant la vie en Tchétchénie très difficile.

Il dit que sa famille ne croyait pas aux soupçons de la police, mais s'ils avaient "ils l'auraient assassiné eux-mêmes"

Le réseau LGBT russe a déclaré à GSN qu'ils avaient des preuves concrètes de deux cas où des membres de la famille ont tué quelqu'un soupçonné d'être gay.

Finalement, il a été obligé de fuir.

Depuis le 1er avril de cette année, le réseau LGBT russe dit avoir aidé plus de 60 personnes à fuir la République tchétchène.

La Tchétchénie a un «privilège légal»

Ce n'est pas le premier rapport à compiler des entrevues avec des personnes de la région.

La campagne sur les droits de l'homme a publié un rapport de 42 pages sur la persécution des homosexuels en Tchétchénie sur la base d'entretiens avec 6 victimes.

Cependant, cette nouvelle collection détaillée de 33 entretiens contient également un contexte historique sur ce qui se passe dans le caucus du Nord avec beaucoup de détails.

Il explique que, il y a 10 ans, Moscou a accordé l'autorité sur la République tchétchène à un Ramzan Kadyrov, âgé de 30 ans.

Chargés de lutter contre les séparatistes islamistes, ils ont bénéficié de l'exemption de la règle du droit russe.

Par conséquent, cette immunité est devenue la base du régime qui existe aujourd'hui en Tchétchénie.

Ramzan Kadyrov reste le leader de la Tchétchénie, a longtemps nié que les purges ont eu lieu.

Un porte-parole a affirmé en avril que les rapports étaient des «mensonges absolus et de la désinformation» et il n'y avait pas d'hommes homosexuels en Tchétchénie.

Une méthode consistant à abolir les séparatistes dans le régime était de mettre en œuvre un sentiment de «responsabilité partagée».

Par conséquent, l'état suggère que le séparatisme provient de l'éducation familiale.

Inculquer le concept de garder la société tchétchène contre les conflits armés, tous ceux qui sont liés aux séparatistes doivent «partager la responsabilité».

Cela a conduit à des proches des séparatistes détenus en otage, des ménages incendiés, ainsi que des lois de lynchisme et des essais de mob.

Les LGBTI ne sont que la dernière minorité pour faire face à la persécution

Avec les cas de séparatisme islamiste maintenant inférieur, le rapport dit:

«La lutte contre le terrorisme n'était plus une raison viable pour justifier le régime absolutiste existant.

«Les autorités tchétchènes ont commencé une recherche active pour une autre raison de rester».

Le rapport indique que les autorités tchétchènes ont fait cela en réprimant la dissidence.

Le porte-parole du réseau LGBT russe a déclaré à GSN que:

«L'État et le leader Kadyrov perpétuent la rhétorique générale de la morale, ils choisissent les lignes morales entre ceux qui peuvent vivre et qui peuvent mourir.

«Ils n'acceptent pas les boissons, les drogues, les personnes LGBT»

Réfléchissant en passant d'une répression aux groupes séparatistes islamistes aux personnes LGBT, le porte-parole a déclaré que ce n'était pas différent du poème de Martin Niemoller et ensuite ils sont venus pour nous. Ajouter:

«C'est exactement ce qui se passe, c'est la création artificielle des lignes de moralité.

«Quand il y a une personne qui définit ces mœurs, tu ne sais jamais qui est la prochaine».

 

C.L.

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Un YouTuber parle de son homosexualité à son petit frère de 5 ans dans une vidéo touchante

Publié le par justin

Un YouTuber parle de son homosexualité à son petit frère de 5 ans dans une vidéo touchante

"Comment tu te sentirais si j'épousais un homme ?", demande Oliver à son petit frère de 5 ans.

Oliver, jeune YouTuber originaire d'Angleterre a voulu parler de son homosexualité à son petit frère de 5 ans, Alfie. Un coming out qu'il a décidé de filmer et de partager sur sa chaîne YouTube.

Filmé face caméra aux côtés de son petit frère, le jeune homme commence par parler d'amour, et de ce que cela signifie pour son jeune âge: "Tu penses garçon, fille, mariage, bébé ?". Puis il évoque sa propre histoire, en lui demandant s'il a déjà remarqué qu'il n'avait jamais eu de petite amie. Alfie confirme.

 
"Si tu épouses un homme, ce serait trop cool !"
 
Puis Oliver lui demande "Comment tu te sentirais si j'épousais un homme?". Semblant surpris, le petit garçon sourit puis ajoute : "Si tu épouses un homme, ce serait trop cool !". Il lui explique avoir vu une histoire semblable dans un film, où tout le monde trouvait ça "cool".
 
"Tu es adorable", lui répond Oliver en le serrant dans ses bras. Toujours aussi ému, le grand frère lui dit alors qu'il ne pourra jamais avoir son propre enfant. "Seules les mamans peuvent faire ce vœu", lui explique-t-il. Puis ils finissent par s'enlacer.
 
Une dernière fois, Oliver lui redemande : "Cela ne te dérange pas si j'épouse un homme ?" Même réponse touchante du petit garçon. Dans la description de sa vidéo, le jeune homme ajoute : "Il a raison... L'amour est l'amour, vous pouvez vraiment être qui vous voulez être - vous devez juste avoir le courage de le faire devenir réalité".

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La communauté LGBT est-elle devenue raciste ?

Publié le par justin

La communauté LGBT est-elle devenue raciste ?

Selon certaines associations LGBT, un effort collectif est nécessaire pour se reconnecter avec les racines anti racistes de la communauté LGBT en valorisant les queers de couleurs et en combattant les clichés et les amalgames.

Alors que nous fêtons cette semaine les cinquante ans de la dépénalisation de l’homosexualité en Angleterre et au Pays de Galle, il convient de se rendre compte des avancées en terme de protection et de reconnaissance au niveau législatif pour les LGBT.

Notre communauté possède une longue histoire de soutien et d’actions en faveur des droits des minorités quelle qu’elles soient. Pourtant certaines tendances politiques ont créé une réelle fracture au sein de la communauté. En l’espèce, l’augmentation significative du vote d’extrême droite chez les homosexuels.

Comment l’extrême droite attire les électeurs homosexuels ?

La notion « d’homonationalisme », caractérise la volonté des partis d’extrême droite de mêler la fierté gay à la fierté nationaliste.

Par exemple en France, pour les dernières élections présidentielles, le Front National a recueilli beaucoup plus de vote de la communauté LGBT, en jouant sur la crise des migrants, alors que dans le même temps ce parti militait pour la suppression du mariage pour tous.

Dans la même logique, le parti d’extrême droite britannique UKIP, détournait le slogan LGBT « Some people are gay, get over it » (« certaines personnes sont gay, et alors ? ») en « some gays are UKIP, get over it » (« certains gays votent UKIP, et alors ? »), dans l’idée de banaliser ce vote dans la communauté.

Racisme et homophobie

Comme pour l’ensemble des communautés, il est difficile de faire des généralités, les LGBT comme n’importe quelle autre minorité n’est pas un monolithe uniforme de pensées et de comportements et c’est justement dans cet état de fait que la notion de « communauté » trouve ses limites.

Nous pourrions imaginer qu’être victime de discrimination conduirait à rejeter toute forme de discrimination, la réalité nous montre que ce n’est pas le cas. Face au racisme et à l’homophobie, il n’y a pas à avoir de réaction de communauté mais une réaction personnelle et individuelle. Nous ne sommes pas gays, noirs, blancs, asiatiques, nous sommes humains. Le terme même de « communauté » conduit au racisme, conduit à l’homophobie. Accepter de se définir à travers une communauté, c’est accepter de défendre ses intérêts et par la même de s’opposer à d’autres.

Pour vaincre les discriminations nous devons nous élever au-dessus des communautés et travailler dans l’intérêt général et non communautaire.

Les LGBT qui ont votés FN, bien que je ne partage pas leur choix, doivent être respectés. Considérer le vote FN comme une simple expression raciste ne peut pas suffire. D’une certaine manière, les électeurs gays du FN se sont détachés de leurs préoccupations communautaires pour voter pour un projet de société et en ce sens ils pensent aller vers ce qu’ils considèrent comme l’intérêt général.

Sommes-nous condamnés aux communautarismes ?

La vraie question ne serait-elle pas là ? La communauté nous rassure, nous protège, nous détermine mais nous enferme. La société actuelle nous pousse implicitement à faire partie d’une communauté pour ensuite condamner le communautarisme, tout ceci dans une logique guerrière du « diviser pour mieux régner ».

Tout nous pousse aujourd’hui à nous identifier à travers telle ou telle communauté rendant les enjeux de celle-ci primordiale pour nous également. La violence de nos sociétés n’est que l’expression de ces communautarismes, de ces « intérêts » qui s’opposent.

De ce fait et pour conclure, il n’est pas honteux d’être raciste en tant que gay, il est honteux d’être raciste en tant qu’humain… simplement.

 

Selon certaines associations LGBT, un effort collectif est nécessaire pour se reconnecter avec les racines anti racistes de la communauté LGBT en valorisant les queers de couleurs et en combattant les clichés et les amalgames.

Alors que nous fêtons cette semaine les cinquante ans de la dépénalisation de l’homosexualité en Angleterre et au Pays de Galle, il convient de se rendre compte des avancées en terme de protection et de reconnaissance au niveau législatif pour les LGBT.

Notre communauté possède une longue histoire de soutien et d’actions en faveur des droits des minorités quelle qu’elles soient. Pourtant certaines tendances politiques ont créé une réelle fracture au sein de la communauté. En l’espèce, l’augmentation significative du vote d’extrême droite chez les homosexuels.

Comment l’extrême droite attire les électeurs homosexuels ?

La notion « d’homonationalisme », caractérise la volonté des partis d’extrême droite de mêler la fierté gay à la fierté nationaliste.

Par exemple en France, pour les dernières élections présidentielles, le Front National a recueilli beaucoup plus de vote de la communauté LGBT, en jouant sur la crise des migrants, alors que dans le même temps ce parti militait pour la suppression du mariage pour tous.

Dans la même logique, le parti d’extrême droite britannique UKIP, détournait le slogan LGBT « Some people are gay, get over it » (« certaines personnes sont gay, et alors ? ») en « some gays are UKIP, get over it » (« certains gays votent UKIP, et alors ? »), dans l’idée de banaliser ce vote dans la communauté.

Racisme et homophobie

Comme pour l’ensemble des communautés, il est difficile de faire des généralités, les LGBT comme n’importe quelle autre minorité n’est pas un monolithe uniforme de pensées et de comportements et c’est justement dans cet état de fait que la notion de « communauté » trouve ses limites.

Nous pourrions imaginer qu’être victime de discrimination conduirait à rejeter toute forme de discrimination, la réalité nous montre que ce n’est pas le cas. Face au racisme et à l’homophobie, il n’y a pas à avoir de réaction de communauté mais une réaction personnelle et individuelle. Nous ne sommes pas gays, noirs, blancs, asiatiques, nous sommes humains. Le terme même de « communauté » conduit au racisme, conduit à l’homophobie. Accepter de se définir à travers une communauté, c’est accepter de défendre ses intérêts et par la même de s’opposer à d’autres.

Pour vaincre les discriminations nous devons nous élever au-dessus des communautés et travailler dans l’intérêt général et non communautaire.

Les LGBT qui ont votés FN, bien que je ne partage pas leur choix, doivent être respectés. Considérer le vote FN comme une simple expression raciste ne peut pas suffire. D’une certaine manière, les électeurs gays du FN se sont détachés de leurs préoccupations communautaires pour voter pour un projet de société et en ce sens ils pensent aller vers ce qu’ils considèrent comme l’intérêt général.

Sommes-nous condamnés aux communautarismes ?

La vraie question ne serait-elle pas là ? La communauté nous rassure, nous protège, nous détermine mais nous enferme. La société actuelle nous pousse implicitement à faire partie d’une communauté pour ensuite condamner le communautarisme, tout ceci dans une logique guerrière du « diviser pour mieux régner ».

Tout nous pousse aujourd’hui à nous identifier à travers telle ou telle communauté rendant les enjeux de celle-ci primordiale pour nous également. La violence de nos sociétés n’est que l’expression de ces communautarismes, de ces « intérêts » qui s’opposent.

De ce fait et pour conclure, il n’est pas honteux d’être raciste en tant que gay, il est honteux d’être raciste en tant qu’humain… simplement.

VINCENT

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Les membres LGBT d'un groupe de guérilla se battent contre ISIS en Syrie.

Publié le par justin

Les membres LGBT d'un groupe de guérilla se battent contre ISIS en Syrie.

Après trois ans d'hommes qui ont été jetés dans les bâtiments et décapités après avoir été accusé d'être gay, un sous-groupe a fondé un but: «Fagots tuer les fascistes».

Son nom: l'armée d'insurrection et de libération du Queer, ou TQILA (dit Tequila).

Il fait partie des forces de guérilla du peuple révolutionnaire international (IRPGF), un mouvement anarchiste.

Annoncé sur Twitter, le groupe montre des combattants bénévoles de la liberté qui tiennent le message de leur groupe, leur logo (un symbole anarchiste, une arme sur fond rose) et le drapeau fierté arc-en-ciel de Raqqa.

Le drapeau Pride a été créé par le groupe à Rojava, une région autonome dans le nord de la Syrie.

«Ces Fagots tuent les fascistes! ils ont dit.

«Nous retournons! Le drapeau noir et rose et arc-en-ciel est volé à Raqqa.  écrasant le caliphe. '

Parlant de Gay Star News, un porte-parole de l'IRPGF a déclaré que le groupe a déjà participé est composé de «plusieurs genres».

«Nos forces ont engagé l'ennemi dans de multiples batailles», nous ont-ils dit.

«Les membres de TQILA ont regardé avec horreur que les forces fascistes et extrémistes du monde entier ont attaqué la communauté LGBT et ont assassiné un certain nombre de membres de notre communauté en citant qu'ils sont« malades »,« malades »et« non naturels », ont-ils déclaré dans un communiqué.

«Les images des hommes homosexuels jetés sur les toits et tués par Daesh étaient quelque chose que nous ne pouvions pas supporter.

Les membres LGBT d'un groupe de guérilla se battent contre ISIS en Syrie.

Le groupe note que ISIS n'est pas le seul groupe qui tue les personnes LGBTI et non binaires motivées par la religion, et il existe de nombreuses personnes religieuses accueillant des personnes étranges.

«Notre engagement à lutter contre l'autorité, le patriarcat, l'hétéro-émotion oppressive, le bizarre / l'homophobie et la transphobie sont renforcés par les progrès révolutionnaires et les gains de la lutte des femmes kurdes», disent-ils dans le communiqué.

«C'est cette nécessité et ce désir de renforcer les gains de la révolution féminine tout en avançant la lutte étrange qui a motivé les camarades de l'IRPGF à former TQILA».

«Libération étrange! La déclaration se termine. 'Tirez en arrière! Ces fagots tuent les fascistes! '

Depuis sa montée en puissance en Irak à la mi-2014, ISIS a publié de nombreuses images de propagande et des images du groupe d'homosexuels homosexuels et bisexuels.

Après les avoir bandés les yeux et les avoir emmenés sur le toit d'un bâtiment, ils sont jetés. S'ils survivent, une foule les fait mourir.

D'autres personnes LGBTI ont été décapitées, mutilées, torturées et brûlées vivantes.

ISIS a décrit les homosexuels comme les «pires des créatures».

Un groupe de guérilla se bat contre le groupe qui les appelle les «pires des créatures»

C.L.

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En Tunisie les homosexuels se cachent pour coucher

Publié le par justin

En Tunisie les homosexuels se cachent pour coucher

« Local ? » C’est l’une des questions les plus posées entre Tunisiens sur l’application de rencontre pour homosexuels Grindr. Et aussi un grand obstacle, si la réponse est « non ». Il existe néanmoins des lieux dédiés à ces jeunes, ou qui ont été secrètement privatisés pour eux. Quand la société rejette et condamne les amoureux, et surtout les homos, tout autant – si ce n’est plus – que la loi, tous les moyens sont bons à mettre en œuvre pour se retrouver en toute sécurité. Si certains espaces sont aujourd’hui réputés pour être “gay friendly” ou des “safe spaces”, certains homosexuels qui recherchent plus d’intimité ou de discrétion ont recours à d’autres lieux.

UNE CHAMBRE À LOUER POUR LES HOMOS

« Un plan cul sur Grindr m’a emmené dans le *******, en banlieue sud ; il m’a dit qu’il connaissait un endroit où on pourrait être tranquille. » Mehdi, à peine majeur, enchaîne les aventures qu’il rencontre à travers Grindr. Collée à une minuscule supérette, une maison fait l’angle d’une rue animée. « En général, on galère toujours à trouver un “local” pour un coup. Beaucoup vivent encore chez leurs parents ou n’ont tout simplement pas envie de ramener un inconnu chez eux. C’est un mec de Gabès qui connaissait ce filon, et notamment le propriétaire de la maison, un vieil homo qui a décidé de louer cet espace aux jeunes qui cherchent mais ne trouvent pas où coucher. »

En plein centre de cette ville de la banlieue sud, des couples d’hommes discrets réservent une heure ou une soirée pour passer du bon temps. « C’est un S+1 extrêmement étroit et poussiéreux. Dans la chambre, il y a deux lits à ras-du-sol d’une place chacun, dont les matelas sont atroces. Je ne pense pas qu’ils aient toujours le temps de changer les draps entre les différents visiteurs et puis ça sent l’humidité. Les meubles sont en vieux bois, il y a de grands tapis épais qui recouvrent presque toute la surface du sol. Mais le pire, je pense, c’est la finesse des murs ; comme la maison donne sur une rue hyper bruyante, tu entends tout ce qui se passe à l’extérieur et au final, tu ne te sens jamais réellement à l’aise. »
Les homosexuels tunisiens ont souvent du mal à trouver un endroit pour eux, sécurisé de plus. Il est d’autant plus difficile pour les jeunes des régions plus reculées ou conservatrices comme Gabès de trouver quelqu’un dans leur voisinage, les plus proches se trouvant souvent à Tunis ou à Sousse. Le moyen le plus simple consiste souvent à réserver une chambre, une maison ou un appartement, un compromis rassurant pour ceux qui n’ont pas toujours – si ce n’est jamais – confiance en leurs partenaires, généralement rencontrés sur le net.
Les petites annonces de maisons d’hôtes et autres établissements sur le Grand Tunis, disponibles à la location à l’heure ou à la journée, sont nombreuses et publiées sur la plupart des sites de petites annonces. Pour les homos, les bons plans se font connaître à travers le bouche-à-oreille ; la maison citée dans cet article n’est pas la seule à offrir ce service, d’autres existent en banlieue sud et les prix varient souvent entre 30 et 200 DT la nuit.

LE BAIN MAURE POUR UN COUP RAPIDE

« Tu payes 3 DT à l’entrée, et si tu veux un massage, il faut rajouter 2 DT », raconte Anis, 36 ans, électricien. Au cœur de la médina, dans une étroite ruelle, des hommes – souvent issus de la classe populaire – se retrouvent pour tirer leur coup. Ce hammam est le seul à avoir été “privatisé” pour les hommes homosexuels, sans pour autant que cela soit officiel.
« On te refile une clé, celle d’un casier où tu mets tes fringues après t’être déshabillé, et on te demande de donner tes objets de valeur pour qu’ils soient rangés ailleurs, plus en sécurité. » La discrétion est un must, les hommes ne se pavanent pas nus et ne se draguent pas ouvertement. » Pour savoir si l’on se plait l’un l’autre, on se propose des massages ou de se frotter le dos, si la réponse est positive, c’est bon. » Il existe néanmoins une certaine pudeur quant à exprimer ouvertement son intérêt pour les hommes. Les visiteurs ou habitués du bain maure sont silencieux et s’accostent discrètement et indirectement.
« On te donne autant de serviettes que tu veux et en général, on en prend plein parce qu’on les utilise pour cacher les petites fenêtres des cabines, histoire de faire notre truc à l’abri des regards. » Tout se passe très discrètement. Et silencieusement. « Tu te mets d’accord avec un mec et puis vous allez dans une cabine. » Ces petites cabines de 5 m² avaient été installées afin de permettre aux hommes de nettoyer leurs parties intimes ; avec le temps, elles ont plus ou moins gardé leur utilité avec une légère différence, puisque certains en profitent pour passer un bon moment.

« C’est pas vraiment propre, c’est assez sale en fait, un peu moins le dimanche matin et là, ça se bouscule. Sinon les gens viennent généralement en semaine, après le boulot à l’ouverture du hammam, vers 19h. On y retrouve pas mal d’hommes mariés, aussi. »
Si Anis a trouvé le courage de s’y aventurer et s’y rend régulièrement, d’autres ont peur de ce qui pourrait leur arriver si jamais ils décident de franchir le pas. « Je n’y suis jamais allé, j’en ai beaucoup entendu parler mais ce que j’ai entendu n’était pas forcément rassurant », confie Mehdi, 21 ans, étudiant. « Il n’y a pas de sécurité », poursuit-il, « ça peut dégénérer si quelqu’un fait un pas de travers. Je pense qu’il y a des codes à respecter, et c’est une pression que je ne pourrai pas supporter. » L’homophobie étant très répandue en Tunisie, même au sein de la communauté LGBT, certains hommes refoulent leur sexualité et tombent souvent dans la violence envers des partenaires ou autre homosexuels qui s’affichent.

DERRIÈRE LES PORTES D’UN APPARTEMENT LUXUEUX

Dernier arrêt.

Certains homos sont invités à se retrouver chez un fashion designer tunisien, qui organise de temps à autre des plans à plusieurs. Le jeune homme est en total accord avec sa sexualité, et n’a pas froid aux yeux quand il est question d’approcher des garçons pour leur proposer de venir chez lui. Aymen, 22 ans, a déjà fait l’expérience d’une soirée chez lui. « Je me souviens qu’un mec m’avait proposé d’aller chez lui parce qu’il avait un superbe appartement et qu’on pouvait être tranquille. Je ne m’attendais pas forcément à ce que ça tourne au plan à plusieurs… » Aymen était alors en couple avec Hosni qu’il avait rencontré depuis peu, et qui avait déjà passé quelques soirées chez le designer. « On ne sait jamais réellement comment ça va se dérouler. Il y a de l’alcool, du poppers, de la bouffe, beaucoup de bouffe, et une chose en entraînant une autre, on se retrouve à flirter. »
Aymen et Hosni s’y sont rendus une seule fois ensemble. Une fois arrivés, le designer, alors déjà en compagnie d’un autre jeune homme, les a accueillis chaleureusement. « L’ambiance était assez particulière, même si **** est un très bon hôte, je ne me sentais pas vraiment à l’aise, encore moins excité. Après, l’alcool aidant, la soirée m’était déjà plus agréable. On a commencé à rigoler, **** était devenu très tactile et tout s’est enchaîné assez rapidement. »
Se sentant en sécurité, les garçons n’en gardent pas un mauvais souvenir. « C’est assez difficile de se retrouver sans avoir peur des voisins, des gens voire de la police. Quand on trouve un espace où l’on est bien accueilli et où on peut passer un bon moment, on lâche pas le truc », confirme Hosni.

La loi tunisienne inflige une peine de 3 ans de prison ferme à toute personne reconnue coupable de “sodomie” (article 230 du code pénal). Alors que plusieurs voix s’élèvent pour en réclamer la suppression, d’autres souhaitent endurcir cette loi, voire instaurer la peine capitale. Les camps improvisés pour réfugiés sexuels risquent de se multiplier.

 

fawdha.com

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ÉTATS-UNIS – MILIEU DE TRAVAIL Le tiers des jeunes LGBT pensent que leur orientation sexuelle les désavantage dans leur carrière

Publié le par justin

ÉTATS-UNIS – MILIEU DE TRAVAIL Le tiers des jeunes LGBT pensent que leur orientation sexuelle les désavantage dans leur carrière

Rendue publique le 12 mai dernier, l'enquête d'opinion réalisée par le Boston Consulting Group auprès de 1636 jeunes diplômés LGBT révèle également que 45% d‘entre eux pensent que les entreprises françaises sont en retard sur leurs voisines européennes. 

Alors que le nouveau président élu a fait de la lutte contre la discrimination au travail l'un des objectifs de son quinquennat, une enquête d'opinion réalisée par le Boston Consulting Group auprès de jeunes LGBT (Lesbiennes, Gays, BI et Trans) devrait replacer ce sujet sensible au cœur du débat public.  

Centré sur les perceptions qu'ont les jeunes diplômés LGBT du monde professionnel, ce baromètre révèle qu'un jeune LGBT sur trois continue de considérer le coming out en entreprise comme un désavantage potentiel pour sa carrière. La moitié des 1636 personnes interrogées avoue également ne pas être sereine à l'idée de répondre à une question de leur manager sur leur couple. Enfin, 45% des sondés pensent que les entreprises françaises sont en retard sur leurs voisines européennes. Certains secteurs souffrent des clichés qui leur sont associés. C'est le cas notamment de la finance et de l'industrie, secteurs où les jeunes LGBT sont moins enclin à révéler leur orientation sexuelle. À l'inverse, le secteur public et les médias ou la culture sont très largement perçus comme " gay-friendly ".

Une transformation attendue des politiques de ressources humaine

Le baromètre identifie également les actions que les jeunes attendent en priorité de la part des entreprises. Selon cette enquête, l'intégration aux valeurs de l'entreprise, la garantie de ne pas avoir à travailler dans un pays hostile aux LGBT, l'égalité dans les avantages entre LGBT et les hétérosexuels, et la signature d'une charte, sont les quatre facteurs les plus importants pour les répondants. « Il est intéressant de constater que les attentes des étudiants se concentrent sur des actions qui relèvent de la politique de ressources humaines des entreprises », note Jean Mouton, directeur associé senior au BCG, dans un communiqué. «Ainsi, les entreprises peuvent dès aujourd'hui prendre des mesures efficaces pour améliorer leur politique en matière de diversité et d'inclusion, et bon nombre d'entre elles le font déjà. On remarque par exemple que le club des signataires de la Charte d'engagement LGBT de l'Autre Cercle, grandit d'année en année ».

Lancée en 2013 à l'initiative, notamment, de Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre des Droits des femmes, la charte d'engagement LGBT a jusqu'à présent été signée par une quarantaine d'entreprises. À travers cette charte, les entreprises s'engagent à mener quatre missions essentielles : créer un environnement inclusif (qui les intègre) pour les collaboratrices et les collaborateurs LGBT ; veiller à une égalité de droit et de traitement entre tou-te-s les collaboratrices et collaborateurs quelles que soient leur orientation sexuelle et identité sexuelle ou de genre ; soutenir les collaboratrices et collaborateurs victimes de propos ou d'actes discriminatoires et mesurer les avancées et partager les bonnes pratiques pour faire évoluer l'environnement professionnel général.

afp

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Israel Le gouvernement a 2 mois pour réévaluer sa politique d’adoption par les homosexuels

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Israel Le gouvernement a 2 mois pour réévaluer sa politique d’adoption par les homosexuels

Un ministre et un député du Likud avaient annoncé leur opposition à la politique du gouvernement, qui est contre l’adoption par les couples homosexuels

 

La Haute cour de Justice a donné mardi deux mois au gouvernement pour réévaluer son opposition à l’adoption par les couples homosexuels en Israël

La décision a été prise deux jours après que l’Etat avait dit à la cour, en réponse à une pétition, que le gouvernement s’opposait à cette mesure.

Haim Katz, le ministre des Affaires sociales, avait demandé à la cour de reporter sa prochaine audience sur le sujet afin de laisser le temps au gouvernement de réévaluer sa position.

Amir Ohana, premier député ouvertement homosexuel du Likud et militant de la cause homosexuelle, avait annoncé mardi qu’il ne voterait plus avec la coalition tant qu’elle maintiendrait son opposition à l’adoption par les couples de même sexe.

Lundi, Katz avait tenté de se distancier de la réponse de l’Etat et affirmé qu’il voulait une réforme à ce sujet. Sharona Mann, porte-parole du ministère des Affaires sociales, avait déclaré que le ministère recommandait un « remaniement complet d’une loi dépassée » sur les adoptions.

« Nous voulons une réforme totale de la loi, qui n’est pas liée aux couples LGBT, ou à tout autre type de couple, a-t-elle déclaré. Ce n’est pas lié aux parents de même sexe, c’est bien plus important que cela. Nous ne voulons pas qu’un couple, quel qu’il soit, doive attendre sept ans pour adopter […]. Ce n’est qu’après la mise en place de la réforme qu’il devrait être demandé aux députés de changer la loi en faveur d’autres groupes. »

Stuart Winer a contribué à cet article.

.timesofisrael.com

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Un enseignant bisexuel est venu aider les étudiants suicidaires mais a perdu son travail

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Un enseignant bisexuel est venu aider les étudiants suicidaires mais a perdu son travail

"Il y a eu une longue et maladroite pause jusqu'à ce qu'elle a finalement souri et a déclaré" oui, bien merci, monsieur "et j'ai été renvoyé"

Un enseignant basé au Kentucky a perdu son emploi après avoir dit qu'il etait  bisexuel dans le but d'aider les étudiants suicidaires. 

Nicholas Breiner a commencé à enseigner il y a trois ans à McNabb Middle School dans le comté de Montgomery, dans le Kentucky.

Dans un communiqué de presse, il a expliqué:  «Pendant des années,  mon orientation sexuelle était mon affaire et personne d'autre. 

«Quand un enfant est prêt à prendre sa propre vie parce qu'ils aiment différemment que ceux qui les entourent, vous devez donner la priorité à leur sécurité sur votre propre vie privée».

Il a expliqué qu'il avait auparavant craint que sa communauté ne l'accepte pour ce qu'il est.

Après une décennie dans le placard, il sortit avec l'espoir d'aider les étudiants suicidaires LGBTI à son école.

«J'étais resté dans le placard depuis des années. Mais j'ai eu deux étudiantsqui ont tenter le suicide cette année. Je suis intervenu sur cinq autres avant qu'ils ne soient arrivés.

«La grande majorité de ces étudiants étaient des étudiants LGBT», a expliqué M. Breiner. 

«J'ai décidé qu'il n'était plus éthique de rester fermé quand il y avait une possibilité de sortir pourrait me rendre plus accessible à mes étudiants en difficulté qui pourraient envisager de se suicider».

Voir les jeunes suicidés était «vraiment terrifiant», a-t-il déclaré à GSN.

Breiner a parlé de sa propre expérience scolaire: «J'étais suicidaire au collège. Je suis allé jusqu'à emporter mes affaires et à faire ma tentative.

«Heureusement, j'ai eu des gens dans ma vie qui m'ont soutenu et m'a aidé. Beaucoup de mes étudiants pensent qu'ils n'ont personne à qui aller.

'Ils ont 12, 13, 14 ans. Et ils estiment que la seule option raisonnable qui leur est offerte est d'n'exister plus. Il ne peut pas être autorisé à continuer ", a-t-il expliqué à GSN.

"Elle a dit" oui, bien merci, monsieur "et j'ai été renvoyé"

En dépit d'avoir le meilleur des intérêts, la sortie a eu un impact négatif sur la carrière de Breiner.

Breiner a été retiré de la classe qu'il enseignait pour être mis en garde contre l'ouverture de sa sexualité. Cela s'est passé la prochaine journée scolaire après la sortie.

La question ne s'arrêtait cependant pas là. Lorsque son contrat devait être renouvelé, il lui a été dit qu'il ne le serait pas.

Sans préavis, Breiner a été retiré d'une classe appelée à «pop by par chat» avec le directeur.

«Je soupçonnais, étant donné le problème que j'avais donné depuis mon départ, que ce serait peut-être de me prévenir du non-renouvellement», a-t-il déclaré.

«J'ai immédiatement fait un appel au représentant syndical de mon professeur et j'ai pu l'amener à la réunion, ce qui a visiblement irrité le directeur.

«Mon directeur m'a alors informé que mon contrat ne serait pas renouvelé, refusant de donner des raisons spécifiques lorsque j'ai demandé. Je lui ai rappelé que ma performance en tant que professeur avait été jugée globalement «exemplaire» pendant deux ans.

Il y a eu une longue et maladroite pause. Puis elle a finalement souri et a dit "oui, bien merci, monsieur" et j'ai été renvoyé. "

Lorsque Gay Star News a demandé à Breiner s'il croit que sa sortie a eu un impact sur la décision des écoles, «il me devient de plus en plus clair, c'était un facteur décisif».

Breiner a expliqué, alors qu'une grande majorité de ses collègues ont été «exceptionnels» malheureusement, il reste «déçu de certaines réponses administratives».

«Les étudiants préféreraient prendre leur propre vie»

«La malheureuse vérité est que beaucoup de personnes que nous avons placées dans des rôles administratifs de haut niveau ont très peu d'investissements dans notre communauté.

Pour certains, la nécessité d'éviter les controverses l'emporte sur la nécessité de faire ce qui convient à notre communauté et à nos enfants.

Kentucky n'a actuellement aucune loi contre la discrimination envers les personnes LGBTI en milieu de travail et la thérapie de conversion est également légale.

Les étudiants de Breiner à McNabb Middle School ont également connu un «roller coaster of emotions».

Un certain nombre de ses étudiants ont organisé une manifestation le 17 juin sur les étapes du palais de justice local.

Breiner dit que "la plupart des gens ont été scandalisés par la notion même que mon renvoi était dû à mon orientation sexuelle".

Il croit que le comportement exposé au cours de cet événement «crée l'atmosphère toxique dans laquelle les étudiants préféreraient prendre leur propre vie que d'être ouvertement ceux qu'ils sont».

"Il y a beaucoup de désinformation sur cette situation".

L'école secondaire McNabb est située dans le comté de Montgomery. Leur conseil d'éducationa une politique de non-discrimination .

«Il s'engage à protéger les étudiants et les employés contre la discrimination fondée sur« la race, la couleur, l'origine nationale, l'âge, la religion, l'état matrimonial, le sexe ou le handicap ». Il ne mentionne pas l'orientation sexuelle.

Le surintendant du comté de Montgomery, Matthew Thompson, affirme qu'il n'y avait aucun lien entre Breiner qui sortait et perdait son emploi.

Dans une déclaration à GSN, Thompson a déclaré: «Il existe une grande désinformation sur cette situation.

Breiner 'n'a pas été renvoyé ou terminé ", a-t-il déclaré. «La décision d'emploi relative à son non-renouvellement n'était pas en partie, ou dans son ensemble, en raison de son orientation sexuelle. Cependant, je ne suis pas en mesure de répondre à des questions spécifiques concernant le non renouvellement du fait de la confidentialité.

 

C.L.

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Des homosexuels rejoignent Daech pour éviter d’être tués

Publié le par justin

Des homosexuels rejoignent Daech pour éviter d’être tués

Certaines voix dénoncent une hypocrisie de l'État islamique sur le sujet.

C’est un paradoxe mis en lumière par un article du Daily Beast repéré par Reader: des homosexuels rejoignent Daech pour se protéger et protéger leur famille. Combien? Les chiffres ne sont pas connus, mais le phénomène existe, relève Subhi Nahas, un Syrien gay qui a échappé aux griffes de l’organisation terroriste et est devenu célèbre après avoir prononcé un discours devant l’ONU pour alerter la communauté internationale sur le sort des homosexuels sous le drapeau noir.

«Nous avons connaissance de témoignages selon lesquels des homosexuels ont été recrutés par Daech, ou qu'ils ont eu des rapports sexuels avec des membres de Daech», explique Subhi Nahas.

Selon ce militant de l’organisation Oram, qui défend les réfugiés syriens, des homosexuels s’engageraient aussi pour protéger leur famille et continuer à avoir des relations homosexuelles en secret. «Ainsi ils savent qu’il sont protégés. Et qu’on ne viendra pas les questionner», avance Subhi Nahas. 

Viol, défenestration

D'autres se sont réellement convertis, au moins en apparence, à l'idée que l'homosexualité serait une «abomination» et auraient adopté un comportement de prosélyte. «Des nouvelles recrues accusent des anciens partenaires sexuels parce qu’ils se disent que c’est juste», relate Subhi Nahas. Et sans doute aussi, par paranoïa, pour éviter de se faire dénoncer eux-mêmes par ces anciens partenaires.

Des faits qui s'ajoutent à la défenestration par l'organisation d'un adolescent violé par un responsable de Daech, alors que ce dernier a été épargné. Ce qui fait dire au Daily Beast que Daech est «hypocrite», parce que sa condamnation de l'homosexualité est à deux vitesses.

SLATE.FR

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ISRAEL:Arrestation d’un homme qui menaçait d’attaquer la Gay Pride

Publié le par justin

ISRAEL:Arrestation d’un homme qui menaçait d’attaquer la Gay Pride

L’habitant de Bnei Brak a appelé à une “attaque terroriste” contre la parade de Tel Aviv

La  police a arrêté dimanche un habitant de Bnei Brak, ville du centre d’Israël, qui est soupçonné d’avoir menacé la prochaine Gay Pride de Tel Aviv, a annoncé la police.

Selon les forces de l’ordre, le suspect de 20 ans a appelé à une attaque terroriste pendant la parade, qui aura lieu cette année le 9 juin.

Le post publié sur Facebook, en hébreu, est « qui vient avec moi mener une attaque terroriste à la gay pride ? »

Alors que la parade de Tel Aviv n’a jamais connu d’attaque violente, la Gay Pride de Jérusalem a été la scène d’une attaque au couteau mortelle en juillet 2015.

Pendant la parade de 2015 à Jérusalem, Shira Banki, 16 ans, avait été assassinée, et plusieurs autres blessés, par Yishai Schlissel, un extrémiste ultra-orthodoxe.

L’attaque avait eu lieu quelques semaines à peine après la sortie de prison de Schlissel, qui venait de purger une peine de dix ans de prison pour une attaque similaire, mais non fatale, à la Gay Pride de 2005, où il avait poignardé trois personnes.

timesofisrael.com

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Des nouvelles de l'homosexuel menacé en tchétchénie arrivé en France

Publié le par justin

Des nouvelles de l'homosexuel menacé en tchétchénie arrivé en France

Voici quelques nouvelles :
Notre premier exfiltré, Azamat (nous l'appellerons comme ça), va très bien.
Il est parti aujourd'hui pour une ville, en France, dans laquelle sa famille d'accueil l'attendait impatiemment.
Je souhaite remercier tout particulièrement Benjamin Gauthier membre du bureau d'URGENCE TCHÉTCHÉNIE, de l'avoir accompagné jusqu'à sa nouvelle destination, et qui a veillé sur lui, comme on veille sur son propre fils.
Merci mon Benja. 
Vraiment.
Azamat Mélanie (oui il a décidé que ce serait son nouveau nom de famille) va très bien. Il remercie "les valeurs européennes, qui lui permettent, aujourd'hui, d'être accueilli en France, et de vivre, ENFIN, sa vie librement, en tant qu'homosexuel." Il remercie tout particulièrement "la France et la Lituanie", qui ont été les premiers à ouvrir leurs frontières, et leur venir en aide.
Je me permets de saluer, en mon nom, le Canada, qui, avant nous, avait déjà proposé des visas d'urgence pour les personnes LGBT, provenant de la Fédération de Russie, et, en particulier, de Tchétchénie.
Je voudrais également éclaircir, en paix, quelques points :
- À ces quelques contradicteurs qui "attaquent" notre attaché de presse,Vincent Bayol (qui travaille BÉNÉVOLEMENT, un nombre d'heures incalculables, pour nous, depuis plus de quinze jours, pour que tout le monde parle de ce début de génocide, et, pour que tout le monde sache) en lui disant q'il instrumentalise Azamat, en le jetant, soit disant, en pâture, dans les médias français, je voudrais dire : Nous avons reçu (seulement depuis qu'il est arrivé) de nombreuses propositions d'interviews pour Azamat, et nous lui avons laissé le choix, en lui expliquant qu'il n'était obligé de rien (et, comme on avait tendance, dans son pays natal, à lui imposer ses choix, nous lui avons laisser choisir, de parler ou non). 
Il a INSISTÉ, pour témoigner, en faveur de tous les autres homosexuels qui sont encore là-bas, et en danger, afin de dire que tout ce qui était dénoncé en Tchétchénie, était vrai. 
C'était important pour lui. 
Nous avons donc sollicité, Quotidien, étant l'émission qui nous semblait le plus correspondre au dessein d'Azamat. 
Contacté à 14H, Quotidien était en notre compagnie, à 15H, avec Hugo Clément et son équipe de tournage pour entendre, et faire entendre, le témoignage d'Azemat.

Alors, encore une fois, à tous les détracteurs qui m'écrivent qu'il "était temps que Quotidien se penche là-dessus", je répondrais : Vincent Dedienne a répondu présent dès le premier jour, pour être le Parrain (etCamille Cottin la Marraine). 
Ce qui nous a permis d'avoir un coup de projecteur, inespéré, sur le Mouvement URGENCE TCHÉTCHÉNIE, qui a engendré des centaines de mails de votre part, pour des propositions d'aides ou d'hébergements. 
C'est grâce à ces mails, que nous avons trouvé la famille d'accueil d'Azamat, par exemple, que nous avons trouvé des médecins, des avocats, des kinés, qui acceptent de travailler avec nous bénévolement.
Sans lui, sans Camille, tout ça n'aurait pas fonctionné.
Quant à Hugo Clément, qui a réalisé, hier, l'interview d'Azamat, je le remercie de tout mon coeur, pour sa réactivité, sa bienveillance et son professionnalisme. 
Il a respecté Azamat, et son discours, de A à Z, quand beaucoup auraient pu être tentés de tomber dans le sensationnalisme. 
Bravo, vraiment. 
Et merci.
Je voudrais à présent, parler de quelqu'un qui m'est cher (pas personnellement, mais bel et bien pour son combat, et ses valeurs) c'estAlexandre Marcel successeur de Louis Georges, au comité IDAHO FRANCE, porte parole de STOP HOMOPHIE (à qui il a accepté d'offrir ses services) c'est un activiste depuis plus de dix ans, qui défend la cause LGBT comme personne, au niveau mondial.
Depuis son intervention chez Cyril Hanouna, dans laquelle il est intervenu pour mettre les points sur les "i", et éduquer toute l'équipe de C8 à ne pas tomber dans l'homophobie passive ou ordinaire, toutes les associations (ou presque) lui sont tombées dessus.
On lui reproche d'avoir été chez l'ennemi.
D'avoir pactisé.
Quelle stupidité.
Si vous me passez l'expression, je dirais que lui a eu"les couilles" d'aller là où personne ne voulait aller.
Il a osé affronter, face à face, ce problème récurrent sur C8, dans cette émission.
Sur le ton de la blague, il a même proposé à Cyril Hanouna de devenir chroniqueur, s'il fallait en arriver là, pour surveiller qu'il n'y ai plus de dérapages. 
Que n'avait pas-t-il fait ?! 
Il subi depuis dix jours une vague d'insultes et de messages de haine (voire, de menaces de mort !) de la part de notre propre communauté, et de la part d'autres associations LGBT.
Je trouve ça lamentable.
Pardon, mais je ne saurais le dire autrement.
Alexandre n'a pas besoin (ni envie, je pense) d'être chroniqueur sur C8. 
Alexandre n'a pas, non plus, essayé de se "placer", pour avoir du boulot (il en a un).
C'est le seul qui a eu le courage d'aller aux côtés de ceux qui nous ont causé du tort (volontairement ou non, peu importe, tout ça est bien subjectif), et de le dire STOP.
Alors bravo à toi mon Alexandre Marcel.
Ne lâche rien.
Moi, je t'aime, et te respecte.
Une fois le problème tchétchène réglé (oui, j'y crois), je suis prêt à repartir en combat, avec toi, dans l'obtiention de la dépénalisation universelle que tu as failli avoir en 2014.
Et cette fois, on l'aura.
Je sais tout ce que tu fais chaque jour.
Tu as été le premier (et le seul, pendant un moment) à me faire confiance, et à me rejoindre.
Je te remercie pour ça.
Et je n'oublierai pas tes précieux conseils.
Je me suis enti bien seul, un moment.
Mais depuis hier, je peux également remercier Le Refuge et SOS Homophobie, qui font aussi un travail remarquable, depuis de nombreuses années, et qui m'ont fait part leur soutien.
Je suis content de savoir, que je vais enfin pouvoir travailler avec vous TOUS :)
Ça a été long, mais on y arrive.
Nous allons tous dans la même direction.
Alors, soit, pas de "pensée unique", mais réunissons nous.
Nous combattons les mêmes choses.
Je vous embrasse tous et chacun.

Guillaume Mélanie

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Wendy Williams rend hommage dans son emission à la victime homosexuel de Manchester qui avait l'intention d'être au public cette semaine

Publié le par justin

Wendy Williams rend hommage dans son emission à la victime homosexuel de Manchester qui avait l'intention d'être au public cette semaine

«Il se souvient comme un homme qui aimait la vie ... avec passion, courage et rire»

Martyn Hett avait prévu un voyage à New York City cette semaine qui comprenait des billets pour deux épisodes de The Wendy Williams Show.

Il a été parmi les 22 personnes tuées lors des attentats terroristes lors d'un concert d'Ariana Grande à Manchester, en Angleterre.

À peine capable de retenir les larmes, Williams a expliqué à ses spectateurs pourquoi il y avait une chaise vide dans le public.

"Il y avait 22 personnes innocentes tuées. L'un de ces gens était un observateur Wendy de 29 ans sous le nom de Martin Hett. Martin ... devait être dans notre audience Wendy hier et aujourd'hui. Il a économisé pendant deux ans pour passer un moment fabuleux à New York et venir à notre émission. Il l'a appelé un voyage d'une vie sur ses médias sociaux.

Williams a expliqué que Hett avait son propre site de culture pop et était populaire sur Twitter et «il se souvient d'être un homme qui aimait la vie ... avec passion, courage et rire».

Williams a parlé à la meilleure petite amie de Hett à Londres et l'a informée qu'elle rendrait hommage à lui sur le spectacle.

L'ami a dit que Hett aimerait cela.

Williams a conclu en disant: "Martin, en l'honneur de vous, nous maintenons cette chaise ouverte. Et nos pensées et nos prières vont à vous et à votre famille.

C.L.

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Europe. Des migrants se prétendraient homosexuels pour obtenir le statut de réfugiés

Publié le par justin

Europe. Des migrants se prétendraient homosexuels pour obtenir le statut de réfugiés

Un arrêt de la Cour de justice de l’Union Européenne du 7 novembre 2013 reconnaît l’homosexualité comme étant un motif valable pour obtenir le droit d’asile. Depuis, les demandes ont explosé et les clandestins semblent s’en servir comme prétexte.

Car l’homosexualité est une condition sine qua none qui a permis à plusieurs milliers d’étrangers d’entrer sur le territoire européen. L’Ofpra, l’office français de protection des réfugiés et apatrides a profité de la journée mondiale contre l’homophobie pour s’auto congratuler quant à son implication.

Et l’Ofpra a du boulot car depuis cet arrêt, les demandes de ce type se sont multipliées. 85 726 demandes d’asile ont été étudiées en 2016 pour des réfugiés venant de 133 pays. Et surprise… le motif de l’orientation sexuelle concerne un nombre élevé des demandes.

Pas étonnant lorsque l’on sait qu’aucune vérification n’est possible. En effet, le test de phallométrie, qui consiste à analyser les réactions physiques des candidats devant un film pornographique, et la preuve matérielle, vidéo ou photo, de leur activité sexuelle ont été interdits par la cour de justice de l’union européenne invoquant le respect de la dignité humaine et de la vie privée et familiale.

Ainsi, les agents de l’Ofpra ne peuvent se fier qu’à la bonne parole et l’honnêteté des candidats. Des petits malins semblent donc profiter de ce laxisme. Au fil des années, le nombre de demandes fondées sur une appartenance à la communauté LGBTI est en hausse, en particulier en Afrique Noir. Le Cameroun, le Sénégal, la Gambie, le Nigeria, l’Ouganda et la Tanzanie sont en pole position quant à ces demandes.

Mais afin de démasquer les candidats dont la sexualité est trompeuse, l’Ofpra a décidé d’agir. Ainsi, une section spéciale – le groupe « orientation sexuelle et identité du genre – a vu le jour. Elle sera composée d’une vingtaine de membres, épaulée par l’Ardhis, l’association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles à l’immigration et au séjour.

Avec un tel intitulé, pas de doute, ils sauront être objectif et contenir les migrations injustifiées…


Breizh-info.com,

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