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Articles avec #homosexuels tag

L'homophobie pourrait bientôt être punie comme le racisme en Suisse

Publié le par justin

L'homophobie pourrait bientôt être punie comme le racisme en Suisse

En Suisse, l'homophobie pourrait bientôt être poursuivie comme le racisme. La motion du conseiller national valaisan Mathias Reynard a passé le cap de la commission des affaires juridiques. Les infractions seraient poursuivies d'office.

L'homophobie devrait être combattue en Suisse au même titre que le racisme. Par 14 voix contre 10, la commission des affaires juridiques du National maintient son projet visant à compléter la norme pénale antiraciste en ce sens. La droite s'y oppose.

La commission doit encore adopter son rapport explicatif. Elle souhaite y remplacer le terme "transexualité" par "transidentité", et "intersexualité" par "intersexuation", a-t-elle communiqué vendredi.

Lacune dans la loi

La législation actuelle ne permet pas de s'attaquer aux propos homophobes exprimés en termes généraux, comme "tous les homos dans des camps". Le Tribunal fédéral refuse la qualité pour agir aux associations de protection des droits des personnes homosexuelles dans le domaine des infractions à l'honneur.

Un gay ou une lesbienne ne peut pas non plus se prévaloir d'une infraction à l'honneur à son encontre lorsque des propos homophobes sont proférés envers la communauté homosexuelle. Le projet de la commission, issu d'une initiative de Mathias Reynard (PS/VS), propose de compléter la norme antiraciste en y ajoutant l'orientation sexuelle et l'identité du genre.

Ce dernier critère permettra d'inclure les "trans" et les personnes au sexe non déterminé. Ces personnes sont en effet souvent confrontées aux mêmes actes haineux ou discriminatoires que les gays, les lesbiennes ou les bisexuels. Les déclarations et les actes visant des préférences sexuelles pathologiques comme la pédophilie ne seront pas concernés par le projet.

La droite s'oppose à cette adaptation de la norme antiraciste. Selon le PLR, le code pénal offre une protection suffisante en matière d'atteinte à l'honneur ou à l'intégrité physique. Pour l'UDC, une inscription de l'homophobie dans le code pénal conduirait à prendre en considération "chaque groupe reconnu comme non majoritaire" et à lui façonner une loi ad hoc pour le protéger.

 

 

.arcinfo.ch

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Dans l'Iowa, les conservateurs veulent retirer les livres LGBTQ de la bibliothèque

Publié le par justin

Dans l'Iowa, les conservateurs veulent retirer les livres LGBTQ de la bibliothèque

La petite ville d’Orange City, dans l'État de l'Iowa, se déchire autour des collections de la bibliothèque publique : environ 300 personnes se sont rassemblées autour du révérend de l'église presbytérienne, Sacha Walicord, pour exiger le retrait d'ouvrages abordant l'homosexualité ou la transsexualité des collections de l'établissement. Bien entendu, les militants mettent en avant des valeurs religieuses et morales pour justifier leur charge.

 

Une centaine de personnes, parmi les 300 signataires d'une pétition réclamant le retrait des livres LGBTQ de la bibliothèque d'Orange City, se sont retrouvées à l'occasion d'une réunion du conseil d'administration de l'établissement de lecture publique de la ville, ce mardi 20 février. Menées par le révérend Sacha Walicord, elles ont dénoncé une politique documentaire qui chercherait à « imposer un programme ».

 

Le programme, selon ces militants et les quelque 300 personnes qui ont apposé leur signature sur une pétition intitulée « Des documents qui font la promotion des homosexuels et des transgenres à la bibliothèque ! Certains destinés aux enfants du primaire, payés avec vos impôts ! », n'est rien de moins que la perversion de la jeunesse de la ville.

 

Sur le tract distribué pour accompagner la pétition apparaissent deux ouvrages, Two Boys Kissing de David Levithan, ainsi que Morris Micklewhite and the Tangerine Dress, de Christine Baldacchino, qui raconte l'histoire d'un petit garçon qui aime porter une robe. On trouve également sur ce tract différentes citations, tirées de la Bible ou d'études sociologiques, pour stigmatiser les personnes homosexuelles et transgenres.

 

Le tract réclame avant tout que les documents LGBTQ soient séparés du reste des collections, une ségrégation documentaire qui paraît assez difficile à mettre en place. Les signataires demandent également qu'un système de notation des livres fasse son apparition, pour évaluer les ouvrages de la bibliothèque, mais aussi que l'équipe attende l'aval des usagers avant de faire une acquisition de document LGBTQ, ou ce que les militants désignent comme tel...

 

Les archives du plus vieil hebdomadaire
américain LGBTQ numérisées

Pour le moment, l'équipe de la bibliothèque tient bon, et reste soutenue par une bonne partie de la ville. « Personne n'oblige quelqu'un [à consulter ces documents] », souligne ainsi Sue Kroesche, qui a dirigé la bibliothèque d'Orange City il y a quelques années.


via 
Des Moines Register
actualitte.com

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Au moins six ou sept élèves du conservatoire de Tours auraient été agressés sexuellement par un enseignant

Publié le par justin

Au moins six ou sept élèves du conservatoire de Tours auraient été agressés sexuellement par un enseignant

Le procureur de la République de Tours confirme, mercredi midi, que six ou sept élèves du conservatoire national de musique de Tours auraient été victimes des agissements d'un pédophile présumé. L'homme est un des deux chefs de choeur.

France Bleu Touraine vous l'a révélé mercredi matin : un des deux chefs de choeur du conservatoire national de musique de Tours a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles. Il a été interpellé samedi dernier.

Un homme d'une soixantaine d'années qui jouissait d'une certaine aura auprès des élèves et de leurs parents. 

Les faits se seraient déroulés durant au moins trois ans. Les victimes sont uniquement des élèves garçons, âgés de 13 à 16 ans. A chaque fois, les agressions ont eu lieu lors de week-ends à Paris organisés par cet homme, pour deux ou trois élèves qu'il emmenait voir des concerts. 

Il proposait aux élèves de prendre des gélules de sa fabrication, mélange d'anxiolytiques et de somnifères

A chaque fois, aussi, il proposait aux élèves de prendre une gélule "par prévention, pour se détendre". Fin janvier, un participant a trouvé ça louche et a donné l'alerte, comme l'explique Jean Luc Beck, le procureur de Tours : "un élève a gardé la pilule et prévenu ses parents. La police a été saisie, et quand on a analysé la gélule, on a vu qu'elle contenait des anxiolytiques et des somnifères. A partir de là, on ne pouvait être que surpris et avoir des doutes sur le pourquoi de l'administration de ces gélules qu'il fabriquait lui-même".

Il ne nie pas la matérialité des faits, mais il indique qu'il n'a jamais véritablement usé de contrainte. Les parents étaient fort surpris car ils lui faisaient totalement confiance".

L'homme mis en examen risque jusqu'à 20 ans de prison, pour viols aggravés. Il a été interpellé samedi dernier, dans la matinée, alors qu'il devait repartir pour un week-end à Paris avec des élèves. Les enquêteurs n'ont pas voulu risquer qu'il y ait une nouvelle victime. Sa femme et ses enfants n'étaient pas au courant de ses penchants homosexuels.

Le maire de Tours donne une conférence de presse sur le sujet cet après-midi, car l'affaire suscite évidemment une vive émotion.

 

.francebleu.fr

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L’homosexualité peut justifier un renvoi de l’armée selon la justice turque

Publié le par justin

L’homosexualité peut justifier un renvoi de l’armée selon la justice turque

La Cour constitutionnelle turque a publié au journal officiel sa décision du 29 novembre 2017 qui déclarait conforme à la Constitution la loi qui permet d’expulser de l’armée les personnes ayant des “relations contre-nature”.

La Cour de cassation militaire avait saisi la Cour constitutionnelle dans une affaire impliquant un soldat renvoyé à cause de son homosexualité.

L’article 153 du code militaire dispose en effet que “le mariage avec une personne aux moeurs légères, le concubinage et les relations contre-nature sont sanctionnés par la radiation”.

“La disposition qui prévoit la radiation de l’armée sous prétexte de comportements sexuels, qui relèvent du domaine le plus intime de la vie privée, repose sur un but légitime dans la mesure où elle permet la protection de la discipline militaire et vise à la continuité du service public”, a déclaré la Cour.

Une décision contraire à la CEDH

Les juges ont estimé que les militaires pouvaient être soumis à un régime plus strict par rapport aux civils. Ainsi, “la disposition (…) ne contredit pas les exigences d’une société démocratique” ni le principe d’égalité. Elle est limitée et proportionnée, a tranché la juridiction.

Le vice-président de la Cour, Engin Yildirim, professeur de droit, a rédigé une opinion dissidente de 22 pages.

“La qualification des relations homosexuelles de ‘contre-nature’ contredit les développements actuels dans le domaine des droits de l’homme”, a estimé Yildirim avant d’indiquer que cette conception était contraire aux engagements internationaux et à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.

“Si on prétend que la présence d’homosexuels au sein de l’armée présente un risque à la discipline militaire et à ses capacités opérationnelles, il faut en établir des preuves concrètes”, a-t-il ajouté.

 

 

 

.turquieplus.fr

 

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Un journaliste homosexuel quitte la Russie pour l’Allemagne après six mois de rétention

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Un journaliste homosexuel quitte la Russie pour l’Allemagne après six mois de rétention
Un journaliste homosexuel du média indépendant russe Novaïa Gazeta menacé d'expulsion vers l'Ouzbékistan, où il dit avoir été torturé, a quitté jeudi la Russie vers l'Allemagne après plus de six mois en rétention, selon son rédacteur en chef.
 
Arrêté en août par la police russe lors d'un contrôle d'identité, Ali Ferouz avait été placé en centre de rétention administrative et condamné à être expulsé vers l'Ouzbékistan.
 
Après l'annulation par la Cour suprême de cette décision, la justice russe lui avait accordé début février le droit de quitter la Russie par ses propres moyens.
 
"Ali Ferouz est dans l'avion et doit s'envoler d'une minute à l'autre pour l'Allemagne, accompagné par un avocat, un ami et un représentant de la Croix-Rouge", a indiqué à l'AFP Dmitri Mouratov, rédacteur en chef de Novaïa Gazeta après que le journaliste eut franchi les contrôles de sortie du territoire.
 
Son départ de la Russie a été rendu possible grâce "au travail accompli par la déléguée pour les droits de l'homme (auprès du Kremlin, ndlr), Tatiana Moskalkova", s'est-t-il félicité.
 
De nationalité ouzbèke, Ali Ferouz, de son vrai nom Khoudoberdi Nourmatov, est né en Russie où il a vécu jusqu'à ses 17 ans avant d'aller vivre en Ouzbékistan, selon l'ONG Amnesty International.
 
Le journaliste a quitté précipitamment le pays en 2009, après avoir été "détenu et torturé", selon Novaïa Gazeta. Il disait craindre d'être à nouveau torturé s'il était forcé de retourner en Ouzbékistan, notamment en raison de son homosexualité et de ses activités de militant en faveur des droits de l'homme.
 
Ali Ferouz avait perdu son passeport ouzbek en 2012, qu'il ne pouvait pas renouveler sans se rendre en Ouzbékistan, d'après Novaïa Gazeta. Il avait déposé en 2014 une demande d'asile en Russie, qui lui avait été refusée.
 
(Source AFP)

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"Une chasse aux homosexuels" est organisée par l'État tunisien "pour cacher le naufrage économique du pays", dénonce une association

Publié le par justin

"Une chasse aux homosexuels" est organisée par l'État tunisien "pour cacher le naufrage économique du pays", dénonce une association

Frédéric Hay, président de l'association Adheos, a dénoncé lundi sur franceinfo l'attitude de plus en plus dure de l'État tunisien à l'égard des homosexuels tunisiens, mais aussi étrangers.

Deux couples binationaux ont dû fuir la Tunisie en raison de leur homosexualité, a rapporté lundi 19 février France Bleu La Rochelle. Christophe et Mehdi, Français et Mauricien, ainsi que Thierry et Yoan, Français et Tunisien, ont quitté précipitamment il y a quelques mois le pays où ils étaient installés, alors qu'ils étaient sur le point d'être arrêtés par la police. Pour Frédéric Hay, président de l'association Adheos (Association d'aide de défense homosexuelle pour l'égalité des orientations sexuelles), invité lundi de franceinfo, ces vagues d'arrestations ont pour but de cacher les grandes difficultés économiques de la Tunisie.

franceinfo : La situation des homosexuels en Tunisie est-elle de plus en plus dangereuse ?

Frédéric Hay : Tout à fait. On savait que c'était une politique gouvernementale dirigée essentiellement contre les gays tunisiens. Il y a déjà eu plus de 21 meurtres et plus de 400 arrestations de gays, et surtout des centaines de violences et d'agressions sur des gays tunisiens. Mais on n'avait pas connaissance de tels agissements sur des ressortissants français ou européens. Il s'avère d'après nos informations que ça change. D'autres couples binationaux avant ces couples rochelais ont été victimes de ces mêmes menaces et de ces mêmes extorsions de fonds, puisqu'ils doivent tout lâcher du jour au lendemain. C'est une véritable chasse organisée par l'État tunisien. C'est une politique qui vise à cacher un peu le naufrage économique de la Tunisie. Demain on peut s'interroger sur la chasse aux laïcs, aux démocrates ou aux femmes.

Quels sont les motifs légaux d'arrestation ?

L'article 230 du code pénal qui criminalise l'homosexualité d'une manière générale, comme dans plus de 70 pays dans le monde. Cette base sert à tous les chantages, il y a une véritable insécurité en Tunisie. La religion pose question aussi puisqu'il y a une radicalisation religieuse en Tunisie, avec des imams qui publiquement incitent, comme Daech, à tuer, lapider et jeter les homosexuels des toits.

Est-ce quelque chose qui est monnaie courante ?

Oui, et ce sont les mêmes imams que nous avons dénoncé aux autorités françaises pour leur interdire le territoire français et l'espace Shengen. J'attends toujours une réponse des autorités françaises, car ce sont des personnes qui ont des visas, qui voyagent tranquillement, certains vont voir leurs filles qui étudient à Paris. On n'a aujourd'hui aucune réponse officielle quand on signale des imams radicalisés qui appellent au meurtre d'homosexuels, ils sont toujours autorisés à venir en France. Et on n'a pas non plus de réponse vis-à-vis de l'accompagnement des victimes de tous ces agissements.

 

 

.francetvinfo.fr

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Couples homosexuels en Tunisie : "Si on dit 'non je ne suis pas homo' ils vont appliquer le test anal, c'est horrible"

Publié le par justin

Couples homosexuels en Tunisie : "Si on dit 'non je ne suis pas homo' ils vont appliquer le test anal, c'est horrible"

Deux couples homosexuels franco-tunisien et franco-mauricien ont dû fuir la Tunisie, pour se réfugier à La Rochelle. Ils redoutaient d'être arrêtés et emprisonnés en raison de leur orientation sexuelle. 

Il ne fait visiblement pas bon d'être homosexuel en Tunisie ces jours-ci. Christophe et Mehdi d'un côté, Thierry et Yoan de l'autre, sont deux couples homosexuels, binationaux, Français et Mauricien pour l'un, Français et Tunisien pour l'autre. Ils tenaient un hôtel à Carthage au nord de Tunis, où les deux amis français s'étaient installés il y a 4 ans. Ils ont dû fuir la Tunisie il y a quelques mois parce qu'ils étaient sur le point de se faire arrêter pour leur homosexualité, rapporte lundi 19 février France Bleu La Rochelle.

Une enquête sur dénonciation

En octobre 2017, à Tunis, le consulat de France convoque Thierry. Le service juridique lui annonce qu'ils sont menacés, lui et son compagnon Yoan, mais aussi Christophe et Mehdi : "On allait être arrêtés très vite. Il fallait fuir la Tunisie très rapidement, pour éviter les arrestations de nuit parce qu'ils voulaient nous prendre sur le fait, en flagrant délit." 

Les couples apprennent qu'ils sont sur écoute depuis six mois, le temps de l'enquête pour prouver leur homosexualité. Christophe explique que "la Tunisie a mené cette enquête sur une dénonciation. Le consulat a confirmé qu'il y avait eu une dénonciation."

L'enquête est longue parce que les couples sont discrets. Ils ne sont par exemple jamais sortis main dans la main ou au restaurant, confie l'un d'eux."Non, on a toujours fait très attention, parce qu'il ne faut pas choquer la population. C'est quand même un pays où il y a des règles à respecter. On est étrangers."

Jusqu'à 3 ans de prison ferme encourus

La loi tunisienne est très intransigeante vis-à-vis des homosexuels. L'article 230 prévoit jusqu'à trois ans de prison ferme pour des actes homosexuels. Mehdi est le mari de Christophe. Étant Tunisien, il risquait un traitement plus dur, une "humiliation totale", explique-t-il. "Si on dit 'non je ne suis pas homo' juste pour se protéger, ils vont appliquer le test anal et c'est horrible. C'est-à-dire qu'on dirait qu'on se fait violer. La police va faire exprès de publier ça. À tes proches, à ta famille juste pour t'humilier." Mehdi est d'ailleurs inquiet pour sa famille restée sur place, qui pourrait subir des pressions.

Les couples ont donc fui en laissant tout derrière eux. Ils ont gagné la France par bateau. Ils sont allés à La Rochelle, dans la famille de Christophe, originaire de la commune. Selon eux, la France n'a rien fait, et ne fait rien pour les aider. Leurs compagnons souhaitent obtenir des papiers pour pouvoir travailler en France [comme les couples sont mariés, les conjoints ne sont pas expulsables]. Sur place, les couples expliquent que, depuis la chute de Ben Ali, les autorités tunisiennes organisent une véritable chasse aux homosexuels.

francetvinfo.fr/

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VIDEO « Ceci n’est pas une burqa », un court-métrage sur la violence contre les gays au Maroc

Publié le par justin

VIDEO « Ceci n’est pas une burqa », un court-métrage sur la violence contre les gays au Maroc

Le court-métrage Ceci n’est pas une burqa a été sélectionné pour le Mobile Film Festival. Réalisé par Imad Fijjaj, il évoque un sujet sensible: la violence contre les gays au Maroc.

« Au Maroc, être gay, c’est avant tout vivre caché, mentir et jouer la comédie pour éviter les insultes, le qu’en dira-t-on, les persécutions et la prison. », est-il écrit dans la présentation de la vidéo.

Le court-métrage montre homme porter une burqa pour se protéger du regard des autres.

Alors qu’il rentre chez lui et nous révèle qu’il est en fait un homme, les plans sur lui sont entrecoupés par les images du lynchage d’un travesti (ou d’une personne trans?) à Fès en 2015, qui avaient beaucoup choqué au Maroc et à l’étranger.

« Ce sujet me touche vraiment. Vivre en cachette, c’est difficile pour n’importe quel être humain », a déclaré Imad Fijjaj au HuffPost Maroc. « Si tu es caché sous une burqa, personne ne te parlera, ne te frappera. Même sans, tu peux vivre normalement si tu es homosexuel, mais tu devras cacher ton homosexualité », ajoute-t-il.

Voir le court-métrage « Ceci n’est pas une burqa »

Depuis 2005, Le Mobile Film Festival « agit pour la détection et la promotion de nouveaux talents au travers l’organisation d’une compétition aux règles du jeu simples et ouverte au plus grand nombre: 1 mobile – 1 minute – 1 film »? Choisi par un jury de professionnels, le vainqueur reçoit une bourse de 15 000€ et l’accompagnement d’un producteur.

 

hornetapp.com

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Caroline De Haas porte plainte pour insultes sexistes et homophobes, elle nous explique pourquoi

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Caroline De Haas porte plainte pour insultes sexistes et homophobes, elle nous explique pourquoi

Le vendredi 16 février dernier, dans un billet de blog publié sur le site de Médiapart, Caroline De Haas explique avoir porté plainte pour insulte à caractère sexiste et homophobe contre un homme. Contactée par Closer ce samedi 17 février, la militante féministe a accepté de nous expliquer sa démarche. 

Caroline De Haas est lassée. Des insultes sexistes et homophobes, elle en reçoit "une cinquantaine par jour" comme elle nous l'a confié ce samedi 17 février. Le vendredi 16 février dernier, ce fut l'insulte de trop, et la militante féministe a décidé de porter plainte pour injure non publique à caractère sexiste et homophobe auprès du commissariat du Xème arrondissement de Paris comme elle l'explique dans un billet de blog posté sur le site de Médiapart. Contactée par Closer, elle a accepté d'expliquer sa démarche.

Caroline De Haas nous explique avoir reçu ces insultes sur le répondeur de son entreprise Egaé, d'égal à égale : "Féministe de merde", "Gouinasse". C'est loin d'être la première fois qu'elle reçoit ce genre d'insultes, mais il y a un détail qui l'a poussée à porter plainte : "L'homme a laissé son nom et son prénom à la fin de son message en disant : 'Vous pouvez porter plainte si vous le voulez'. C'est-à-dire qu'il pense agir en toute impunité. Je ne l'accepte pas."

"Fin de journée"

A la fin de ce billet de blog, Caroline De Haas a une pensée pour tous ceux, et celles, qui luttent contre les violences sexistes et homophobes : "En sortant, je pense à toutes celles et ceux qui se battent tous les jours pour en finir avec les violences. Nous sommes des centaines milliers, en France, dans le monde, à travailler pour faire reculer les insultes, le harcèlement, les coups, les viols et les meurtres. Je pense à tous les "merci" reçus depuis quelques mois par des femmes et des hommes qui n'en peuvent plus, qui refusent de laisser la chape de plomb retomber. Fin de journée."

closermag.fr

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Saint-Valery-sur-Somme : des insultes homophobes taguées sur une maison

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Saint-Valery-sur-Somme : des insultes homophobes taguées sur une maison

Un couple a découvert des tags insultants et menaçants sur la façade de sa maison mardi 13 février au matin.

Dans la matinée du mardi 13 février, deux hommes qui vivent ensemble dans une maison située sur le quai Jeanne d’Arc à Saint-Valery-sur-Somme découvrent la façade de leur logement couverte de plusieurs tags d’insultes homophobes et d’une menace de mort. 

Les faits se sont produits dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 février entre 2h et 6h du matin. Une plainte a été déposée à la gendarmerie. 

 

Saint-Valery-sur-Somme : des insultes homophobes taguées sur une maison

actu.fr

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Moins de la moitié des Américains acceptent maintenant les LGBT

Publié le par justin

Moins de la moitié des Américains acceptent maintenant les LGBT

Pour la première fois en quatre ans, les Américains acceptent moins les LGBTQ dans un retournement dangereux, mais pas tout à fait inattendu du progrès.

GLAAD a publié les résultats de son quatrième rapport annuel sur l’acceptation et ils montrent que les attaques contre la communauté par l’administration Trump ont un effet réel. Moins de la moitié des adultes non LGBTQ, soit 49%, ont déclaré être « très » ou « plutôt » à l’aise avec les LGBTQ dans sept situations, comparativement à 53% l’année précédente. Il est alarmant de constater que c’est la première fois que le rapport d’acceptation montre une diminution de l’acceptation des LGBTQ.

55% des adultes LGBTQ ont déclaré avoir été victimes de discrimination en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, en hausse de 11 points par rapport à l’année précédente. 30% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles seraient mal à l’aise d’apprendre qu’un membre de leur famille soit LGBTQ, contre 27% l’année dernière. 31% ont déclaré qu’ils seraient mal à l’aise d’avoir leur enfant enseigné par un éducateur LGBTQ, contre 28% l’année dernière. 31% ont également déclaré qu’ils seraient mal à l’aise d’avoir un médecin LGBTQ, contre 28% l’année précédente.

L’enquête nationale a été menée en ligne, du 16 au 20 novembre 2017. Au total, 2 160 adultes ont été interrogés, dont 1 897 sont classés comme non-LGBTQ. « Au cours de l’année écoulée, il y a eu une érosion rapide et alarmante de l’acceptation qui ne peut être combattue qu’en étant visible », a déclaré la présidente et directrice générale de GLAAD, Sarah Kate Ellis. « Ce rapport confirme ce que trop d’Américains LGBTQ ont récemment vécu. GLAAD lutte contre l’effacement en faisant appel à des leaders philanthropiques tels que la Fondation Ariadne Getty et les changemakers mondiaux participant au Forum économique mondial pour utiliser leurs plateformes et faire progresser notre communauté ».

« La communauté LGBTQ a été victime d’une année tumultueuse », a déclaré John Gerzema, PDG de The Harris Poll. « En une seule année, nous avons vu des déclins significatifs de ce qui avait été de plus en plus accepté par l’Amérique à un pays maintenant moins favorable. Et ce terrain perdu d’acceptation traverse de nombreuses sociétés américaines ». L’administration Trump a attaqué la communauté LGBTQ de plusieurs façons au cours de sa première année, y compris une tentative d’interdiction des soldats transgenres, prenant le parti de ceux qui veulent discriminer contre nous en matière d’emploi, de santé et de services publics. Il s’est assuré que le drapeau arc-en-ciel ne flotte pas sur les bâtiments fédéraux lors du National Coming Out Day, renvoyé les membres restants de son conseil sur le VIH/sida sans explication et nommé le député anti-LGBTQ Sam Brownback comme ambassadeur de la « liberté religieuse ». Et ce n’est qu’une liste partielle.

sturb.com

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Un magazine russe conseille aux petits garçons de taper les petites filles pour ne pas devenir gays

Publié le par justin

Un magazine russe conseille aux petits garçons de taper les petites filles pour ne pas devenir gays

Interrogés sur le harcèlement scolaire, des psychologues russes donnent aux parents des conseils sexistes et homophobes pour régler la situation.

Début février, Poutine renchérissait à une blague sur le viol sous les rires bien gras de milliardaires et autres économistes russes. 

Il y a quelques jours, le Moscow Times gratifiait ses lecteurs d'une tribune du critique musical Artemy Troitsky présentant Harvey Weinstein comme la «victime» d'une campagne de calomnie, et la Russie comme l'un des derniers bastions chrétiens civilisés qui saurait résister au mouvement #MeToo...

Voilà maintenant que le magazine Schastlivye Roditeli («Parents heureux») publie dans ses pages de février les bons conseils de deux psychologues interrogés sur les réactions à avoir en cas de harcèlement subi à l'école... Et ça fait très peur.

«Le sens de la virilité»

La première psychologue pour enfants interrogée, Maria Vishnyakova, recommande aux parents d'encourager leurs enfants à partager leurs sentiments, et à tenter de faire comprendre à leurs harceleurs qu'ils les blessent, avant de leur demander d'arrêter.

Un conseil qui semble plutôt judicieux. Mais qui se conclut ainsi: il serait de bon ton que les pères apprennent à leur fils les meilleures techniques pour se défendre –«cela l'endurcira et lui donnera le sens de la virilité».

En revanche, «si vous avez une fille, vous devriez immédiatement faire savoir à chacun de ses agresseurs que cette fille est sous votre protection et qu'ils ne peuvent pas se comporter ainsi». Heureusement donc, que les filles ont les garçons pour veiller sur elles.

Préserver une sexualité «positive»

L'avis du deuxième psychologue, Evgeny Idzikovsky, est encore plus radical: il faut «agir en fonction des circonstances», c'est-à-dire rendre coup pour coup.

Mais tout le monde ne doit pas se lancer à corps perdu dans la bataille:

«À partir du moment où une fille commence à se battre, elle cesse d'être une fille et devient une agresseuse. Et vous devez la frapper. C'est simplement la bonne chose à faire.»

La «bonne chose», c'est de former les garçons à être des garçons. À cet égard, le plus grand danger qui les menace serait de blesser leur virilité sous les coups de leurs petites camarades féminines: si un garçon se trouvait attaqué par des «filles arrogantes», il subirait «l'humiliation» de son sexe. Pis encore, Idzikovsky met en garde: «Cela pourrait influencer négativement son orientation sexuelle». En d'autres termes: un garçon qui se laisserait battre par une fille sans riposter risquerait de devenir gay...

Que les filles restent entre filles, les garçons entre garçons et le sexisme sera bien gardé, semble donc conseiller Idzikovsky. 

 

.slate.fr

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Menaces de mort, interdiction aux moins de 18 ans: en Afrique du Sud, le film « Les initiés » fait scandale

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Menaces de mort, interdiction aux moins de 18 ans: en Afrique du Sud, le film « Les initiés » fait scandale

C’était relativement attendu: le film Les initiés (« Inxeba (The wound) », en VO) fait bel et bien scandale en Afrique du Sud, depuis sa sortie, début février.

Le film, sorti en avril 2017 en France, traite de l’initiation des jeunes garçons de l’ethnie Xhosa en Afrique du Sud. Comme chaque année, et pour se faire de l’argent, Xolani (interprété par le chanteur/comédien Nakhane), ouvrier agricole, participe aux cérémonies rituelles d’initiation dans les montagnes du Cap oriental.. On lui confie un jeune d’une famille aisé, venu de Johannesburg et qui va provoquer en Xolani la nécessité de s’interroger sur ses désirs.

Un film fort et émouvant. Mais dérangeant en Afrique du Sud. Les rites d’initiation des Xhosa sont sacrés et censés être strictement confidentiels. Nelson Mandela, lui-même Xhosa, en avait pourtant parlé dans son autobiographie. Mais le fait que le personnage principal soit gay, interprété par un acteur ouvertement gay et également Xhosa ne passe pas.

Sur les réseaux sociaux, Nakhane (que nous avons interviewé il y a quelques mois pour la sortie de son nouvel EP) fait régulièrement part des menaces de mort qu’il reçoit depuis des mois, soit bien avant la sortie du film.

Censure

Hier, le film a été interdit au moins de 18 ans. Une mesure coercitive, qui restreint la diffusion du films aux salles pour adultes. Autant dire une censure. Les producteurs du film ont indiqué qu’ils entendaient contester cette décision.

Nous avions interviewé le réalisateur du film au moment de sa sortie en France. Il s’attendait à la tempête qui s’abat sur Les initiés: « Je pense que les réactions seront fortes, nous déclarait-il. Le film a déjà ses partisans et un fort contingent critique. Les traditionalistes estiment qu’il ne devrait pas y avoir de film sur ce rituel. »

Nakhane, qui a obtenu plusieurs récompenses pour son rôle, a posté une réponse chargée d’émotion. Evoquant le moment où il a appris l’interdiction du film:

« Je me suis revu enfant, moqué parce que j’étais efféminé. Ayant peur pour ma vie chaque fois que je passais devant des hommes hétéros, parce que je ne savais pas de quoi ils étaient capables. Ils me détestaient. Ils nous détestaient, à moins que nous ne les fassions rire. A moins que les coiffions ou que nous les fassions se sentir bien vis à vis d’eux-mêmes. J’ai grandi, toujours en ayant peur, mais en refusant de cacher ce que je suis. (…) Je suis un Xhosa et je ne sais pas quoi faire avec ce que j’aime, mais qui ne m’aime pas. Alors retirez nous de vos cinémas, arrachez nos photos/affiches des murs. Mais nous n’irons nulle part. Ne serons toujours là, même si vous pensez que vous avez gagné. »

Nathan sort son deuxième album, I will not die (BMG) le 16 mars. Le 29, il sera en concert à Paris, au Café de la Danse.

Photo par Pyramide Distribution

/hornetapp.com

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Premier prince ouvertement homosexuel, il ouvre son palais en Inde aux membres de la communauté LGBT pour les protéger

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Premier prince ouvertement homosexuel, il ouvre son palais en Inde aux membres de la communauté LGBT pour les protéger

En Inde, les mœurs sont très différentes de chez nous. Aujourd’hui encore, l’homosexualité y est peu assumée, car punie par la loi. Le prince Manvendra Singh Gohil est le premier à avoir revendiqué son statut, et vient aujourd’hui en aide à l’ensemble de la communauté LGBT indienne en permettant à celles et ceux qui le souhaitent de venir s’installer dans son palais pour fuir les brimades et autres persécutions. Son action permettra-t-elle une avancée majeure de la cause LGBT en Inde ? 

Il a aujourd’hui 52 ans, mais pendant très longtemps il a dû cacher la vérité à tout le monde. Manvendra Singh Gohil a été marié à une femme pendant quelques mois en 1991 avant de lui révéler son homosexualité, un secret qu’il ne pouvait plus garder au quotidien, réalisant son coming out auprès de son épouse dans un pays où cela reste encore très rare de nos jours. Bien sûr, la véritable raison de leur divorce est restée secrète pendant très longtemps. 

L’orientation sexuelle de Gohil éclate cependant au grand jour en 2002, lorsque son psychiatre révèle son homosexualité à ses parents, alors qu’il vient d’être hospitalisé en raison de crises de nerfs répétées. S’ils tiennent à garder ce fait secret, il ne tarde pas à fuiter. L’ensemble du pays l’apprend, la population est saisie d’une grande hostilité à son égard, allant jusqu’à souhaiter sa destitution. 

Mais Manvendra Singh Gohil décide de s'assumer complètement et de lutter activement pour la cause LGBT en Inde : il fait de la prévention concernant les infections sexuellement transmissibles dans le nord-ouest du pays et prend la tête de l’association Lakshya Trust ayant pour but d’établir une tolérance sexuelle en Inde, d’aider les membres de la communauté LGBT à s’affirmer sans crainte dans la société, et d’amener l’égalité des sexes.

Comme le dit le prince Gohil : 
« Les parents font du chantage aux enfants et les obligent à se marier avec des personnes de l’autre sexe. Des gens de la communauté me racontent que les mères de certains d’entre eux ont menacé de se suicider s’ils étaient homosexuels. Ils ne veulent pas les voir se jeter dans un puits, alors ils ont la pression de se marier ».
Même s’il a tendance à reculer quelque peu, le mariage arrangé reste une pratique très ancrée en Inde, où l’homosexualité est toujours un immense tabou, dans un pays où selon lui il est en soi déjà très mal vu de parler de sexe. Le prince ajoute que beaucoup se retrouvent SDF car jetés de chez eux lorsque leurs parents apprennent la vérité, dans un pays où selon lui « les gens sont si attachés à leurs parents qu’ils ne peuvent vivre sans eux ».

« J’ai besoin d’aider ces gens qui se retrouvent sans foyer, sinon ils mourront, se suicideront ou sombreront dans la dépression »

Il dit y penser depuis quinze ans maintenant, et ça y est, il l’a fait. Manvendra Singh Gohil a ouvert son immense palais aux membres en difficulté de la communauté LGBT. Il y héberge ceux qui se sont retrouvés sans domicile fixe, et cherche à les rendre financièrement indépendants de leurs parents. Le prince fournit également des soins médicaux à ceux qui en ont besoin, et souhaite organiser dans ce palais qui a vu défiler en son sein des stars comme Ian Flemming, célébrissime auteur de James Bond il y a des décennies, des séminaires de prévention et d’enseignement du sexe protégé, ainsi que des ateliers de discussion ouverts aux familles dont les enfants sont homosexuels. Ce palais, surnommé depuis « le palais rose » pourrait peut-être devenir l’origine d’un fabuleux bouleversement sociétal, Manvendra Singh Gohil disposant d’une renommée mondiale en tant que premier prince indien ouvertement gay, ayant même été reçu chez Oprah Winfrey.

« Il y a deux buts. L’autonomisation sociale d’une part, et l’autonomisation économique d’autre part. L’idée est d’enseigner aux gens comment devenir autonomes pour qu’ils puissent gagner leur vie grâce à leurs talents. La communauté subit énormément de discrimination, alors nous souhaitons que ses membres se sentent confiants »

Nous ne pouvons que souhaiter le meilleur au prince Manvendra Singh Gohil, ainsi qu’à son pink palace.

demotivateur.fr

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Malaisie : un journal publie un guide pour repérer les personnes homosexuelles, des militants le tournent en dérision

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Malaisie : un journal publie un guide pour repérer les personnes homosexuelles, des militants le tournent en dérision

Selon le quotidien, les gays seraient reconnaissables à leur goût pour les barbes, tandis que les lesbiennes auraient une tendance à rabaisser les hommes.

L'un des principaux quotidiens malaisiens, Sinar Harian, a publié une liste devant aider ses lecteurs à identifier les personnes homosexuelles, a rapporté, lundi 12 février, le site du Guardian (en anglais). Dans ce pays où l'homosexualité reste illégale et passible de 20 ans de prison, des voix se sont toutefois élevées pour critiquer cette publication.

Selon le journal, les hommes gays sont reconnaissables à leur goût pour les barbes, pour les salles de musculation et pour les vêtements de marque. Les femmes lesbiennes auraient une tendance à se câliner, à se tenir la main et à rabaisser les hommes.

"Beaucoup de religieux adorent les barbes"

Parmi d'autres, un militant malaisien très suivi sur les réseaux sociaux a estimé que cette liste pourrait "coûter des vies""Si vous voulez vraiment éduquer les gens, alors expliquez leur les signes distinctifs des pédophiles, des agresseurs, des meurtriers, des kidnappeurs, des gens qui menacent vraiment la vie des autres, a-t-il dit dans une vidéo vue des dizaines de milliers de fois. En quoi diable une personne homosexuelle met-elle votre vie en danger ?"

Le militant, Arwind Kumar, s'est également moqué des conseils donnés. "Je connais beaucoup de religieux qui adorent les barbes, a-t-il ajouté. Voulez-vous dire qu'ils sont gays ? Voilà à quel point c'est stupide."

francetvinfo.fr

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LGBT : des activistes s’insurgent contre les lois marocaines

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LGBT : des activistes s’insurgent contre les lois marocaines

INTERNATIONAL - C’est ainsi que cinq associations des droits de l’Homme ont fait entendre leurs voix et demandent au gouvernement El Othmani de revoir sa copie en ce qui concerne ces citoyens marocains, et fiers de l’être,  mais dont la sexualité, « différente », est criminalisée par l’article 489 du Code pénal, ainsi que par des pans non négligeables de la société, voire par la majorité des Marocain(e)s toutes classes confondues.

Ces cinq associations, dans un communiqué commun, tout en s’insurgeant contre la criminalisation des LBGT marocains et contre la discrimination dont ils sont l’objet au sein de notre société, prennent pour témoin une vidéo qui en dit long  sur les souffrances subies par ces minorités qui, que l’on veuille ou non, font partie intégrante du tissu social du Maroc. Laquelle vidéo montre la façon humiliante dont des ambulanciers se gaussent d’un homosexuel malade et devant être transféré dans un hôpital pour y recevoir les soins appropriés à son état de santé. Ce qui enfreint, selon lesdites associations, les lois internationales et la déclaration universelle des droits de l’Homme. De même que cela est, de surcroît, tout à fait en flagrant opposé de ce que préconise le préambule de la Constitution marocaine de 2011 qui s’engage « à bannir et combattre toute  discrimination à l’encontre de quiconque en raison du sexe, de couleur, des croyances, de la culture, de l’origine sociale ou culturelle, de la langue, du handicap ou de quelque circonstance que ce soit ».

Les associations demandent également que le personnel médical, ayant humilié le patient, juste parce qu’il semblait efféminé,  soit poursuivi en justice, rappelant que l’éthique, la déontologie et le secret professionnel intiment aux blouses blanches de bannir toute discrimination  entre les patients. Tout en considérant que cette attitude préconçue et bourrée de préjugé est indigne de la profession et porte préjudice aussi bien aux coupables qu’à leur victime présumée homosexuelle. Comme ces activistes demandent que le gouvernement El Othmani abrogent toutes ces lois discriminatoires, particulièrement les articles 483, 489 et 490 du Code pénal marocain.

 

 

actu-gay.com

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Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

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Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Au cours des deux dernières décennies, les persécutions liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, réelles ou présumées, ou à la sexualité entre partenaires majeurs et consentants de même sexe sont devenues de plus en plus visible en Afrique.

Dans un rapport paru en 2013, L’ONG Amnesty international note que ‘dans 38 pays africains, la législation prévoit des sanctions pénales pour les rapports consentis entre personnes de même sexe, en violation de l'obligation internationale de protéger chacun sans discrimination liée à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre’. Ces dernières années ont ainsi été marquées par de nombreuses atteintes aux droits des LGBTI. Au Cameroun, les arrestations d'hommes et de femmes soupçonnés d'être homosexuels sont en augmentation, et ces personnes continuent d'être placées en détention arbitraire. En Ouganda, les cas de harcèlement, de violence et de fermeture de forums LGBTI par les autorités se sont multipliés, de même que les menaces à l'encontre des militants, organisations et personnes LGBTI. En Afrique du Sud, le nombre de viols et de meurtres de LGBTI a augmenté, tandis qu'en Gambie les personnes LGBTI ou soupçonnées de l'être ont fait l'objet d'arrestations massives. Le Zimbabwe a été le théâtre de nombreuses attaques menées par les autorités contre des organisations LGBTI. Toujours selon l’organisation, plusieurs pays comme le Nigeria, l'Ouganda et le Liberia ont tenté de durcir leur législation contre l'homosexualité, avec des lois qui prévoient des peines plus sévères et couvrent un éventail d'activités plus large. Enfin, à beaucoup d'endroits, des acteurs autres que des agents de l'État profitent de l'existence de ce type de lois pour commettre des violences contre les LGBTI en toute impunité. 

Le Mali ne déroge pas à la règle. État fortement religieux aux assises dégradées par les conflits-armés, il demeure à l’heure actuelle un partisan de la discrimination envers les personnes homosexuelles. Alphabétiquement associé au péché et à l’extrême débauche, l’homosexualité est définie par beaucoup de maliens comme une voie d'accès à la richesse. Cette homophobie active est attribuable aux pressions sociétales et religieuses, à l’institutionnalisation des pratiques homophobes, à la répression et à la stigmatisation des relations sexuelles entre partenaires majeurs et consentants de même sexe. Il résulte de ces persécutions et normes, une marginalisation des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes qui les confine au silence et à mener très souvent une double vie : celle de l’époux fidèle et attentionné le jour et celle du randonneur-amant d’un jeune éphèbe dans la soirée.

Cette double vie, Moussa la connait bien, fils aîné d’une famille comme il se présente, ce quarantenaire n’aspire en aucun cas vivre une sexualité à découvert, même si l’homosexualité était légal « Ce serait une honte absolue pour ma famille, mes frères et sœurs, ma femme et même pour mes enfants car ils seront toujours montrés du doigt et moqués. Bref, la risée de la société ». Karim vit une situation analogue, pair-éducateur au sein d’une structure de défense des minorités sexuelles, il a vu sa photo circulé sur les réseaux sociaux comme étant un sodomite avéré, sa famille et ses amis l’ont exclu de toute vie familiale. Ses jeunes frères ne lui adressent plus la parole, son père, l’imam du quartier appellent publiquement à lyncher les homos… Pour faire taire les rumeurs et rétablir l’honneur de la famille il prévoit de se marier car en l’espace de quelques mois, sa vie est devenue « un enfer ». 

Les politiques ne sont pas en reste, sous couvert de défense des valeurs traditionnelles et religieuses, l’homophobie demeure pour beaucoup une arme tactile létale qui frappe les plus vulnérables et puise ses munitions dans l’alliance entre politiques populistes et guides spirituels, plus attentifs à l’agenda politique qu’aux voies du Seigneur…

Djeneba Koné est une transgenre malienne. Historiquement, elle est la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure. Interrogée sur les violences de l’Etat, elle note ceci « Quand ma transition a pris des effets, j’étais vue comme un monstre aussi bien par mon entourage que par certaines personne LGBTIQ. D’ailleurs j’ai été agressé par plus de 20 personnes à la sortie d’une boite de nuit juste quelqu’un m’a reconnu et à alerter toute la population environnante. Le sort que subissent les voleurs, c’est de cela que j’ai subi. Sans l’aide d’un vigile qui m’a sauvé en mettant dans le taxi, je serais morte dans cet accident intentionnel. Les violences et arrestations arbitraires de la police n’ont pas cessé de croître avec moi. Même si j’avais en possessions mes pièces d’identité, il faudrait qu’ils m’arrêtent. Selon eux, c’est une manière de me faire changer. La dernière arrestation dont j’ai souvenance, j’ai été forcée à me déshabiller et ils ont touchés mes seins et autres. C’était un acte horrible. Parallèlement à mon activisme au sein de la communauté LGBTIQ, j’étais fonctionnaire de l’Etat malien. Là aussi je n’ai pas eu de soutien. J’étais plus jugé par ma manière d’être que mon travail. Alors que j’ai été la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure et je me suis toujours battue pour me faire apprécier à travers mon travail. Quand j’étais à mes début de la transition, ma directrice m’a fait la remarque qu’elle souhaitera me voir sans mes ongles et plus virile car selon elle des bruits ont commencé à se faire entendre me concernant au sein du Ministère. Quand j’ai voulu changer mon état civil, je me suis rendue compte que les personnes ne seront jamais considérées. C’est fort de tout ce constat que j’ai pris le chemin de l’exil ». 

Si l’exil s’avère un choix obligé pour certains, les persécutions n’en demeurent pas moindres. Alou Traoré est une réfugié gay malien de 28 ans, installé depuis 1 an et 8 mois en France où il a trouvé refuge, en empruntant la mer. Interrogé sur ces enjeux, il note ceci « Le voyage a été long et très difficile car même parmi mes semblables migrants ayant fuis leurs pays pour de meilleurs conditions de vies, j’étais redevenu un bouc-émissaire. Beaucoup m’ont humilié, certains m’ont frappé, d’autres sont allés plus loin en m’interdisant de leur approcher. Nous avons ainsi traversé le nord du Mali en pleine crise de rébellion, la frontière algérienne où la traversée fut difficile et la Libye ou tous, nous avions été victime du racisme de la part des arabes qui se revendiquaient d’une race supérieure, pure… Arrivé en Italie et accueilli dans les camps de réfugiés, je soufflai un grand coup. J’étais en Europe, loin de l’Afrique, loin de mon pays que j’aime tant, qui m’a vu naître mais dont je ne garde aucun souvenir heureux. Malgré les interventions de nos encadreurs et mes tentatives de paraître discret dans le camp, j’ai été à nouveau violenté et violé. J’ai alors décidé de quitter l’Italie (précisément Milan) et voyagé pour la France par Covoiturage. Arrivé sur Paris, j’ai contacté un français que j’avais connu sur Bamako, lors de mes activités de militantisme auprès de la communauté LGBTQ. Ce dernier ne pouvant m’héberger m’a placé sous la protection d’un ami qui m’a hébergé pendant un mois, avancé ma situation à des associations. Ils m’ont recommandé une demandé d’asile qui a été depuis accepté et m’ont cherché une famille d’accueil chez qui je suis toujours domicilié un an et sept mois après mon arrivée en France ». Lorsque cette chasse aux homos a commencé, il a vu sa photo circulé à tout va, sur les réseaux sociaux. « Des gens que je ne connais pas, m’insultaient et avançaient même des menaces à mon encontre. Ma plus grande crainte est pour ceux et celles, qui, encore au Mali font face à ces fanatiques ».

(Les prénoms ont été modifiés)

 

blogs.mediapart.fr

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SUISSE ZURICH DES POLICIERS SUR LES SITES DE DRAGUE GAY

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SUISSE ZURICH DES POLICIERS SUR LES SITES DE DRAGUE GAY

L'ami suisse d'un touriste thaïlandais arrêté et expulsé pour avoir négocié un rapport sexuel tarifé sur PlanetRomeo conteste les méthodes expéditives de la police municipale zurichoise

La police des moeurs zurichoise ne se contente pas d’arpenter les trottoirs et les bars à filles, elle mène aussi l’enquête sur les sites de drague gay. Comme le rapporte le magazine gay alémanique «Cruiser», la justice cantonale a récemment traité le cas d’un Thaïlandais, K., pris en flagrant délit de travail du sexe clandestin. L’homme avait été repéré grâce à un profil de PlanetRomeo où il proposait des «massages thaïs». Un agent de la police municipale s’est fait passer pour un client et a proposé un rapport dans un hôtel de Zurich contre 300 francs.

En se présentant au rendez-vous, K. a été embarqué. Titulaire d’un visa de tourisme, le jeune homme s’est vu confisquer son argent et expulsé peu après vers la Thaïlande.

INTIMIDATION
L’histoire ne se termine pas là. Un Suisse qui hébergeait K. se retrouve à son tour inquiété par la justice en tant que complice. Celui-ci dénonce les méthode de la police et le climat d’«homophobie» qui y régnerait. Il affirme que K. a subi des intimidations pour qu’il ne prenne pas d’avocat. Surtout, il s’étonne que les enquêteurs aient utilisé une enquête secrète (investigation menée sous une fausse identité) pour coincer son ami thaïlandais. Selon le Code de procédure pénale, ce type de méthode ne doit servir que «pour infiltrer un milieu criminel et élucider des infractions particulièrement graves», notamment dans les réseaux pédophiles. Pour Oliver Demont, auteur d’un livre sur les travailleurs du sexe, «on tire le moineau à coups de canon».

 

 

 

http://360.ch

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Sud-Charente : les boulangères de Guimps victimes d’insultes homophobes

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Sud-Charente : les boulangères de Guimps victimes d’insultes homophobes

Les commerçantes du village vont déposer plainte après avoir été la cible, à de nombreuses reprises, d’insultes homophobes. Le maire les soutient et met en garde les fautifs.

« On ne fait de mal à personne et on n’a pas à leur convenir », lâche, exaspérée, Carole Loiseau, boulangère à Guimps. Depuis trois mois, avec son épouse, elle est victime de médisances dans son village et aux alentours. Elle estime que les propos tenus dans son dos atteignent sa vie privée et nuisent également à sa vie professionnelle

 

 

.sudouest.fr

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Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

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Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Un ami du lycée plaide non coupable du meurtre de Bernstein

Lorsque l'étudiant en deuxième année de l'Université de Pennsylvanie, Blaze Bernstein, est rentré à Orange County pour les vacances d'hiver, personne n'aurait pu prévoir le récit de la tragédie et de l'intrigue qui allait suivre.

L'étudiant juif populaire a été porté disparu le mercredi 3 janvier et a été découvert mardi dans une tombe peu profonde à Borrego Park. Le parc, à peine un mile de sa maison dans la banlieue aisée de Foothill Ranch, est à seulement une heure au sud de Los Angeles.

La police a immédiatement appelé la dernière personne à l'avoir vu vivant: son ami de lycée Sam Woodward.

Peut-être de manière compréhensible, M. Woodward a semblé ébranlé par les événements. De façon moins compréhensible, cependant, il a dit qu'il avait conduit à la maison de sa petite amie après avoir quitté M. Bernstein ce soir-là, bien qu'il ne se souvienne ni de l'adresse de son amie ni de son nom de famille.

D'autres soupçons sont tombés sur M. Woodward avec la récupération d'une vidéo en ligne de lui reprenant un meurtre brutal du film "American History X"

Bientôt, les détails ont émergé de l'implication de M. Woodward dans la division Atomwaffen, un groupe néo-nazi américain qui a été lié à plusieurs meurtres aux États-Unis au cours des deux dernières années. 

ProPublica a rapporté que M. Woodward avait assisté à une formation de trois jours avec le groupe au Texas. Nommé d'après l'allemand pour «Division des armes atomiques», il s'agit d'un «groupe fasciste armé dont le but ultime est de renverser le gouvernement américain par l'utilisation du terrorisme et de la guérilla», indique le site internet .

Mais d'autres liens se sont entrelacés pour faire ce récit d'horrible meurtre.

Ce n'est pas seulement l'histoire d'un juif qui aurait été tué par un nazi dans une banlieue blanche aisée; cela peut aussi être un crime homophobe. Dans sa police, M. Woodward a ajouté que M. Bernstein, ouvertement homosexuel, avait tenté de l'embrasser.

Et aux oreilles américaines, les noms au centre du récit qui se déroule - Woodward et Bernstein - confèrent à l'affaire un écho bizarre. Les deux noms sont déjà inextricablement liés comme les journalistes qui ont brisé le scandale du Watergate.

Mais le public a embrassé la réponse des parents de Blaze, Gideon Bernstein et Jeanne Pepper, qui a été forte, publique et exemplaire. 

Insistant sur une réponse d'amour et de bonté face à la haine et au meurtre, les parents ont mis en place une page Web pour permettre aux gens de faire des dons à la Fondation de la communauté juive du comté d'Orange.

Le fonds "apportera un soutien aux organisations que Blaze aurait aimé soutenir", ont-ils déclaré.

Mme Pepper a parlé publiquement du besoin de montrer «comment, même face à la tragédie et à la perte, il y a quelque chose de mieux à se concentrer plutôt que de l'amertume, de la vengeance, de l'apitoiement et du regret».

"Nous voulions que les gens adoptent l'amour, la tolérance et la gentillesse, pour faire le bien", a-t- elle dit .

Sam Woodward, traduit en justice vendredi dernier, a plaidé non coupable de meurtre. Il est détenu avec une caution de 5 millions de dollars [3.59 millions de livres sterling] assortie de conditions, y compris la surveillance par GPS, un couvre-feu et une ordonnance de protection pour la famille de la victime s'il est libéré. Il devrait être de retour au tribunal le 2 mars.

Dan Friedman est l'éditeur exécutif de Forward.com

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