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JeremstarGate : ouverture d'une enquête préliminaire après le dépôt de quatre plaintes à Nîmes

Publié le par justin

JeremstarGate : ouverture d'une enquête préliminaire après le dépôt de quatre plaintes à Nîmes

Nouveau tournant dans le JeremstarGate. Selon les informations de Closer, une enquête préliminaire a été ouverte à Nîmes après le dépôt de quatre plaintes. 

Les ennuis ont débuté il y a plus de deux semaines pour le blogueur Jeremstar, et cela ne semble être que le début. En effet, depuis les révélations d'Aqababe, le chroniqueur des Terriens du Dimanche, suspendu depuis le début de l'affaire, est pris dans une tempête médiatique, qui est entrain de se transformer en tempête judiciaire. Selon les informations de Closer, une enquête préliminaire a été ouverte à Nîmes suite au dépôt de quatre plaintes.

Dans les prochains jours, JeremstarPascal Cardonna, alias Babybel, visé par une plainte pour viol sur mineur, et deux de ses victimes présumées, Annoir et Jason, vont être entendus par les forces de l'ordre. Dans le cas du blogueur, les enquêteurs vont déterminer s'il a été "complice" de son ancien ami, dont il s'est récemment désolidarisé. A-t-il participé à l'organisation de soirées dans la résidence de Nîmes de "Babybel" où se seraient déroulés les viols sur mineur ?  Ils sont encore tous les deux présumés innocents et ont eux aussi porté plainte. Jeremstar pour "dénonciation calomnieuse et diffamation" nous confirme son avocate.

"Le #CardonnaGate existe"

Jeremstar est sorti du silence deux fois, par le biais de communiqués publiés dans les réseaux sociaux. La seconde fois, le blogueur n'avait pas hésité à pointer du doigt les agissements de son ami, tout en clamant son innocence : "Je suis innocent. Que me reproche-t-on, au final, sinon d'avoir eu le malheur de connaître Pascal Cardonna ? Pascal Cardonna n'est pas moi (...) Le #JeremstarGate n'existe pas. Le #CardonnaGate existe. Aucun doute n'est possible désormais à ce sujet mais c'est à la justice de se prononcer."

closermag.fr

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Rencontre avec Fasséry Kamissoko, jeune cinéaste en lutte contre l'homophobie qui sévit au Mali

Publié le par justin

Rencontre avec Fasséry Kamissoko, jeune cinéaste en lutte contre l'homophobie qui sévit au Mali
Alors que nous consacrons notre une à la montée de l'homophobie dans le monde, nous avons interviewé le cinéaste malien Fasséry Kamissoko. Ce jeune homme de 19 ans a réalisé et interprété le rôle principal du court-métrage "Dix-Sept" qui raconte le destin tragique d'un lycéen moqué et lynché par ses camarades parce que jugé efféminé. Avec ce film il espère avoir "contribué à une prise de conscience collective des hommes et femmes témoins des discriminations envers les personnes LGBTQI au Mali", alors que 98% des habitants du pays jugent l'homosexualité comme "un mode de vie inacceptable".

Qu’est-ce qui a vous a décidé à tourner un court-métrage sur l’homophobie au Mali ?

Fasséry Kamissoko - L’idée de ce film part du triste constat des conditions de vie des personnes homosexuelles. Le sujet divise beaucoup, d'autant que ces dernières années l’homosexualité s'est retrouvée au centre des débats publics de certains pays africains, dont le Mali, à cause de faits divers largement relayés sur les réseaux sociaux qui impliquaient sans preuve une frange influente de l’élite politique, économique et culturelle du pays.

 

À côté de ça, une conscience reste encore à définir en Afrique, où, de peur d'être traités d'afro-pessimistes ou d’assimilés au service de l’Occident, les gens se complaisent dans l'enfer de l'homophobie quotidienne (insultes, blagues, et stéréotypes dévalorisants, parfois des violences plus graves et appels au meurtre…). Avec ce film, je me suis révolté à mon modeste niveau contre l'entreprise de destruction systématique du droit au respect de la vie privée, contre les modes de penser la sexualité qui ne produisent que des fanatiques, des frustrés, des sadiques et des homos refoulés. J'ai souhaité dénoncer le fléau de l'homophobie.

Pourquoi avoir choisi un cadre scolaire pour votre film ?

La plus grande tolérance actuelle de l’homosexualité ne change pas grand-chose à la situation des jeunes qui s’interrogent sur le fait d'assumer ou non leur orientation sexuelle. Or ils se retrouvent face à l’impossibilité d’en parler et d’exprimer ce qu’ils ressentent. C'est comme si on leur niait le droit de se construire. Ces jeunes sont alors obligés de se dissimuler vis-à-vis de leur entourage, leur famille comme leurs camarades de classe. A cause de ça, ces jeunes finissent par perdre leur estime d'eux, ce qui les mène parfois à la dépression voire au suicide.

Quelles sont les ressorts de l’homophobie au Mali ?

L’homosexualité au Mali n’est pas seulement illégale, elle est aussi considérée comme une pathologie. Au sens de la psychiatrie, bien sûr, mais d’abord au sens physique. La drogue, le sida, la prostitution et l'homosexualité sont généralement cités ensemble dans les discours officiels et semblent occuper la même place de dégénérescence.

Pour autant, si tous les homophobes maliens condamnent les pratiques homosexuelles, ils ne le font pas pour les mêmes raisons. Les arguments avancés sont de plusieurs ordres. Le premier serait d'ordre socio-économique, à cause de la pauvreté et de la misère. Il y a aussi l’argument démographique qui veut que l’homosexualité aille contre la pérennisation de l’espèce humaine. L’argument naturaliste, aussi, qui soutient que l’homosexualité est contre-nature étant donné la nature ne s’est pas trompée en dotant l’homme d’un pénis et la femme d’un vagin, ajoutant que le pénis serait fait pour le vagin et non pour l’anus. Enfin il y a l'argument religieux qui défend les valeurs du dogmatisme patriarcal hétéronormé à travers le Coran et la Bible.

De fait, les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes sont marginalisés et très souvent obligés de mener une double vie : celle de l’époux fidèle et attentionné le jour et celle du randonneur-amant d’un jeune éphèbe dans la soirée.

Sur les réseaux sociaux, des internautes diffusent les noms et photos de ceux qu’ils suspectent d’être homosexuel. C’est une pratique courante ?

C'est loin d’être nouveau mais ce phénomène est en augmentation, voire se banalise. Hormis ces dénonciations calomnieuses, on compte des lynchages des mises à nu publics, des insultes à travers des expressions comme pédé, salope, enculé, tante… Surtout, il devient impossible de mener une activité professionnelle ou de participer activement à la vie politique et publique une fois l'homosexualité révélée.

Comment vit-on lorsque l’on est homosexuel au Mali ? Doit-on forcément se cacher ?

Dans un pays où l’homosexualité est durement blâmée, les gays ne peuvent pas espérer vivre une sexualité découverte. D’ailleurs, les homosexuels ne sont pas les seules victimes de la violence homophobe. Celle-ci vise également tous ceux qui n’adhèrent pas à l’ordre classique des genres : travestis, transgenres, bisexuels, femmes hétérosexuelles avec une forte personnalité, hommes hétérosexuels délicats ou manifestant une grande sensibilité.

Comment votre film a-t-il été perçu au Mali ?

L’homosexualité africaine est très peu étudiée et documentée et l’homophobie africaine l’est encore moins. Ici le tabou culturel semble se doubler d’un tabou sociologique. Le film dénonce à travers l’histoire du jeune que j’interprète à l’écran, l’opinion populaire, en recyclant le thème connu de l’association de l’homosexualité et de non-conformité au modèle hétérosexuel. Après sa médiatisation internationale, Dix-sept a été l’objet d’une vive controverse au Mali, notamment, lors de sa diffusion en salle. Un grand nombre de spectateurs satisfaits du sort réservé au jeune protagoniste ont expliqué que dans le Coran les relations entre hommes sont décrites comme “la pire des abominations”, un“crime ignoble et scandaleux pour laquelle la cité de Sodome aurait été détruite par Dieu”. L’homophobie a été instrumentalisée, non pas par les détenteurs du pouvoir à des fins politiques, comme c’est souvent le cas, mais bien par le peuple pour nommer la déchéance des élites, qualifiées d'occidentales et post-coloniales. En dépit de ces réactions, j'ose espérer avoir contribué à une prise de conscience collective des hommes et femmes témoins des discriminations envers les personnes LGBTQI dans le Mali actuel et en Afrique.

Est-ce que vous pensez que la société malienne va évoluer sur cette question ? Que préconisez-vous pour faire évoluer les mentalités ?

Je crois qu’au lieu de nous focaliser sur ce qui nous choque ou nous déplaît dans la vie sexuelle de l’autre sans que nous puissions le changer, nous devrions tenter d’appartenir au petit monde des gens qui osent vivre leur vie à leur guise, sans cracher sur celle des autres.

 

.lesinrocks.com

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Valentin Evol s'en prend violemment à Jean-Marie Le Pen sur Twitter

Publié le par justin

Valentin Evol s'en prend violemment à Jean-Marie Le Pen sur Twitter

Valentin Evol s'en prend violemment à Jean-Marie Le Pen sur Twitter Relativement discret depuis plus d'un an, Valentin Evol s'en est pris violemment à Jean-Marie Le Pen ce soir sur Twitter. En effet, plus tôt dans la soirée, Jean-Marie Le Pen supposait dans un tweet que le conjoint d'Alexia Daval, qui a avoué l'avoir assassinée, avait une liaison avec un homme. Visiblement énervé par cette supposition, Valentin lui a alors répondu (ironiquement) que ce copain « devait être juif et qu'ils faisaient ensemble des partouzes avec des musulmans » tout en invitant Jean-Marie Le Pen à aller « courir après son œil sur l'autoroute » et le qualifiant même de « vieux machin inutile ». Un utilisateur répond alors à Valentin qu'il est incapable de comprendre l'humour parce que le tweet de Jean-Marie Le Pen était humoristique. Réponse de Valentin Evol : « C'est vrai que c'est drôle de faire des blagues sur la mort d'une femme assassinée par son conjoint. Ohlala je me bidonne ! Gros connard ! » Ce à quoi un autre utilisateur a répondu « Retourne faire tes porno gay evol »

Valentin Evol s'en prend violemment à Jean-Marie Le Pen sur Twitter
Valentin Evol s'en prend violemment à Jean-Marie Le Pen sur Twitter

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JEREMSTARGATE : LA VERMINE SE PORTE TRÈS BIEN !

Publié le par justin

JEREMSTARGATE : LA VERMINE SE PORTE TRÈS BIEN !

On rêvait de le voir tomber. C’est arrivé. Jeremstar a explosé en plein vol. Accusé de complicité de viol sur mineur, le blogueur reçoit la punition suprême du lynchage populaire. Retranché dans son appartement parisien depuis l’éclatement de l’affaire, la vermine a stoppé toutes ses activités et ne s’exprime plus que par communiqués. D’après la presse, Jeremstar serait « très affecté » par les polémiques. Vous allez voir qu’en réalité, le blogueur se porte très bien, et que son business se porte à merveille, malgré les affaires ! 

LES PRÉCIEUSES AMITIÉS DE JEREMSTAR :

Au-delà des candidats de télé-réalité, Jeremstar a un carnet d’adresse rempli de relations clé. Sachez que la vermine possède de solides amitiés qui occupent des positions de pouvoir dans les milieux financiers, politiques et médiatiques. Des amitiés sur lesquelles il sait pouvoir compter. Dès les premières révélations d’Aqababe, le célèbre blogueur s’est empressé d’alerter les dirigeants français de Facebook, Twitter et Snapchat pour exiger la suspension des comptes du lanceur d’alertes. Abrités derrière les beaux discours de la liberté d’expression, les patrons des réseaux sociaux n’hésitent pas à la contourner lorsqu’il s’agit de sauver l’un des leurs. Jeremstar est un peu leur enfant. Les intérêts sont puissamment liés. Il fallait donc agir.

Bilan des sollicitations : Emmanuel Durand, directeur de Snapchat France, ordonne la suppression du compte du lanceur d’alerte et Damien Viel, directeur de Twitter France, fait disparaître le hashtag #Jeremstargate du classement « Top Tweet ». Pour Jeremstar, l’opération de déminage est réussie. L’entre soi et le réseautage n’ont jamais été aussi bien pratiqués.

JEREMSTARGATE : LA VERMINE SE PORTE TRÈS BIEN !

Même chose chez C8. Lorsque la chaîne apprend l’affaire, elle met en place sa stratégie : il faut sauver le soldat Jerem ! L’offensive est fixée. Jeremstar n’est pas « coupable » mais « victime ». La chaîne opère un bluffant tour de magie réthorique et sémentique que les animateurs et chroniqueurs reprendront en boucle pour tenter de faire basculer l’opinion publique. Une surprenante stratégie, à contre-courant de l’air du temps : alors qu’une écrasante majorité d’individus ont été sensibles à #BalanceTonPorc, mouvement qui dénonçait les cochons en tous genres, C8 fait bloc derrière l’une des figures les plus éloquentes de la porcherie.

En volant au secours du blogueur, ces gens-là ne lui ont pas rendu le service. Au contraire : leurs actions ont renforcé les soupçons d’un cercle privilégié ultra protecteur, qui pratique l’entre-soi et se moque éperdument des lois. Devant de tels agissements, la contestation populaire s’intensifie. Les internautes hallucinent et s’interrogent sur ceux qui font tourner le monde : ces gens de pouvoir ont-ils de la merde dans les yeux ? Les voilà en train de protéger un garçon qui, pendant des années, n’a cessé de déverser son venin à jet continu sur des victimes qui ne lui ont rien demandé. Jeremstar s’est construit sur la délation, le harcèlement et le pourrissage médiatique. Il a brisé de nombreuses vies, en y éprouvant de l’amusement et beaucoup de plaisir. Quel genre de dirigeant faut-il être pour soutenir un personnage aussi immonde ? Quelque chose cloche chez les puissants…

 

JEREMSTAR ACHÈTE DES FOLLOWERS SUR TWITTER :

Dès les premiers instants du « Jeremstargate », la vermine en chef a perdu plusieurs milliers de jeremstarlettes, révélant toute l’étroitesse et la fragilité de son assise. Pourtant, le compte Twitter du blogueur affiche une incroyable santé de fer : + 10 000 abonnés en quelques jours. Par quel prodige ? Chacun le sait : le diable se cache dans les détails ! Pour palier au désamour des followers, Jeremstar s’est empressé d’acheter en masse des centaines de faux comptes ainsi que des bots distributeurs de faux likes. Une façon de faire illusion et montrer que tout va bien, y compris en pleine tempête.

Cette pratique, Jeremstar s’y est déjà adonnée goulument par le passé. Le blogueur a très vite compris que le succès digital était indexé sur les statistiques. Plus elles sont gonflées, mieux c’est. Alors, autant en acheter ! Bâtie sur du bluff, cette performance vient nourrir la fable de la fulgurante réussite de ce garçon, racontée par tous ceux qui y ont intérêt. Elle permet surtout à Jeremstar de vendre ses espaces publicitaires au prix fort à tous ceux qui ont de l’argent à perdre.

 

MALGRÉ LE JEREMSTARGATE, SES AFFAIRES SE PORTENT À MERVEILLE :

 

Que ceux qui s’inquiètent pour les affaires de Jeremstar se rassurent : son entreprise se porte à merveille ! La S.A.R.L Jeremstar, c’est d’abord une société de production qui produit des vidéos. Ses interviews-baignoire, toujours disponibles sur Youtube, continuent à générer beaucoup l’argent. Malgré le « Jeremstargate », le blogueur percevra entre 1200 et 19 700 euros ce mois-ci.

Deuxième activité : les placements de produits.

JEREMSTARGATE : LA VERMINE SE PORTE TRÈS BIEN !
JEREMSTARGATE : LA VERMINE SE PORTE TRÈS BIEN !
JEREMSTARGATE : LA VERMINE SE PORTE TRÈS BIEN !

Partenaires historiques de la vermine purulente, « Uber » et « My Jolie Candle » constatent l’étendue des dégâts : elles assistent, impuissantes, à la chute de le leur meilleur levier commercial. Pas la peine d’être un directeur marketing pour observer que « Pédophilie », « détournement de mineurs », « prostitution » et « complicité de corruption » ne sont pas des termes de très bon augure pour les affaires. Ce sont pourtant les mots que Jeremstar traine avec lui depuis plusieurs semaines ! Et cela restera, comme une trace indélébile. Toutefois, ni la compagnie de VTC, ni l’entreprise de bougies parfumées n’a rompu son partenariat avec le rabatteur (présumé) de mineurs. À l’heure où cet article est écrit, le code de promotion « JEREMSTAR » est toujours actif sur les plateformes Uber et continue de générer des revenus très juteux pour le blogueur. Tout comme la bougie « JEREMSTAR », toujours disponible à la vente. Si vous trouvez ça honteux, rien ne vous empêche de hurler ! Les marques, elles, s’en moquent éperdument !

Cerise sur le gâteau : selon mes informations exclusives, même si Jeremstar a été mis à pied et n’apparaît plus sur C8, la vermine soupçonnée de complicité de viol sur mineur continuerait de percevoir une rémunération de TéléParis, la société de production de Thierry Ardisson. Hallucinant ? Mais non voyons ! Bienvenue dans le monde de la télévision !

La vermine peut être ravie : même après avoir stoppé ses activités, elle continue à amasser de l’argent. Le Jeremstargate n’a pas empêché Jeremstar de se constituer un patrimoine sur le dos des ados (ceux que Babybel n’a pas encore mis dans son lit !).

 

 

 

letelespectateur.com

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«En tant qu'homosexuels, il est de notre devoir de prendre position contre la PMA et la GPA»

Publié le par justin

«En tant qu'homosexuels, il est de notre devoir de prendre position contre la PMA et la GPA»

 Alors que les opposants à l'extension de la PMA sont souvent accusés d'homophobie, plusieurs homosexuels refusent de «servir de caution morale» pour justifier la «réification de la femme et de l'enfant». Pour eux, la question n'est pas celle de l'égalité, mais du risque d'aliénation de l'humain par la technique.

Jean-Mathias Sargologos est diplômé en science politique et de HEC-Montréal, étudiant aux cycles supérieurs en histoire de l'art, et journaliste.

Sébastien de Crèvecoeur est normalien (Ulm), ancien professeur de philosophie, chercheur en management, et consultant en art.

Jacques Duffourg-Müller est critique musical

Le jeudi 18 janvier se sont ouvert les États généraux sur la bioéthique où il sera officiellement discuté de l'ouverture de la PMA aux couples de femmes, c'est-à-dire une PMA sans père, et officieusement de la question de la légalisation de la GPA (qui, bien que concernant tous les couples, devrait aussi permettre aux couples homosexuels hommes de «concevoir» un enfant). C'est en tant qu'homosexuels que nous souhaitons aujourd'hui prendre position contre ce que nous estimons être de graves dérives, réalisées au nom d'un individualisme exacerbé et contre ce qui n'est rien d'autre qu'une tentative de briser l'interdit entourant la réification du corps humain. Notre démarche s'inscrit par ailleurs dans une volonté de briser le monopole des associations dites LGBT, représentantes autoproclamées des personnes homosexuelles, dans leur prétention à incarner l'ensemble des voix de celles-ci. Face à la gravité de la situation et des enjeux éthiques soulevés, nous estimons qu'il est de notre devoir de citoyens et de notre responsabilité morale de prendre publiquement position afin de faire entendre une voix alternative et raisonnable.

Homosexualité et procréation

Le désir d'enfant chez les personnes homosexuelles est éminemment légitime, mais ne peut cependant se réduire à une question d'accès à l'égalité, à des droits, et à la lutte contre les discriminations. Une telle vision simpliste implique en effet qu'il existerait une inégalité dans l'accès à la procréation pour les homosexuels, que cette inégalité serait le fruit d'une discrimination, et qu'il appartiendrait donc à l'État de corriger cette situation en ouvrant la PMA aux couples de femmes et en légalisant la GPA. Or, cet argument est fallacieux. En effet, deux hommes ou deux femmes ensemble ne peuvent intrinsèquement concevoir un enfant et cette impossibilité de procréer est une donnée objective qui n'est pas le fruit d'une quelconque action discriminante de la société ou de l'État ; elle est de nature, et propre à la condition homosexuelle. En ce sens, les personnes homosexuelles ne peuvent prétendre à une réparation de l'État afin de pallier une discrimination puisque cette dernière n'existe pas. Dire cela n'est pas de l'homophobie, mais simplement un rappel objectif des faits. Ce constat est peut-être difficile à entendre pour certains, mais nous pensons pour notre part qu'assumer pleinement son homosexualité revient aussi à accepter les limites qui en découlent.

Dans ce débat, nous remarquons que la plupart des arguments avancés par les défenseurs de ces pratiques sont du registre du subjectif et de l'émotion (désir d'enfant, souffrance de ne pas pouvoir en avoir, sentiment de discrimination, etc.). Or, nous pensons que face à l'ampleur des enjeux, l'État ne devrait pas fonder son action sur les émotions et les inclinaisons subjectives de chacun, mais devrait au contraire la fonder en raison. Or, celle-ci appelle clairement au maintien de l'interdiction de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA, que cette dernière s'adresse aux couples hétérosexuels ou homosexuels.

Assumer pleinement son homosexualité revient aussi à accepter les limites qui en découlent.

PMA pour couples de femmes et GPA pour tous

Certains avancent comme argument qu'il est discriminatoire d'autoriser la PMA aux couples hétérosexuels et de la refuser aux couples de femmes. Nous réfutons cet argument. En effet, la PMA pour les couples hétérosexuels entre dans le cadre de l'Assistance médicale à la procréation (AMP). Elle est donc un traitement médical qui permet de pallier une condition médicale d'infertilité d'un couple hétérosexuel. Effectivement, l'ordre naturel des choses implique qu'un couple hétérosexuel soit normalement fertile. L'infertilité peut donc s'assimiler dans ce cas-ci à une maladie, il est alors normal qu'un traitement médical soit offert. Or, un couple de femmes est objectivement et par définition infertile. Celles-ci ne souffrent donc d'aucune condition médicale ou maladie qui justifierait qu'elles aient accès à la PMA. Nous irons même plus loin en affirmant que, la PMA étant un traitement médical, permettre son accès aux couples de femmes reviendrait à sous-entendre que les femmes homosexuelles seraient malades, ce qui constituerait bien entendu un retour en arrière considérable.

Nous nous opposons aussi à la légalisation de la PMA pour les couples de femmes, car elle ouvre une boîte de Pandore qui mènera tout naturellement à la légalisation à terme de la GPA (bien que la GPA concerne tous les couples, homosexuels comme hétérosexuels, elle est notamment promue par des associations dites LGBT comme un moyen de permettre aux couples d'hommes de «concevoir» un enfant). En effet, bien que de natures différentes, la PMA pour les couples de femmes et la GPA sont revendiquées au nom d'un prétendu nouveau droit pour les couples homosexuels, le droit à l'enfant. Or, au nom du principe d'égalité, il sera impossible d'interdire la GPA une fois la PMA pour les couples de femmes légalisée. En effet, au nom de quoi les homosexuels hommes n'auraient-ils pas, eux aussi, le droit d'avoir accès à une nouvelle technique leur permettant de «concevoir» un enfant?

L'enjeu principal ici est la réification de la femme vue comme «moyen» au service d'un couple qui louerait son utérus pour porter son enfant. Or, après des décennies de féminisme, il est difficilement concevable qu'aujourd'hui la réification du corps de la femme apparaisse par le biais du discours libéral. En ce sens, l'argument selon lequel la mise à disponibilité par certaines femmes de leur utérus serait éthique parce qu'elles le feraient de manière libre et consentie nous semble irrecevable. Ce serait en effet nier toute la dimension d'un principe moral fondamental et caractéristique de notre civilisation occidentale, résumé notamment par l'impératif pratique kantien: «Agis de telle sorte que tu traites l'humanité comme une fin, et jamais simplement comme un moyen.»

Cet impératif est au cœur du principe de dignité humaine que l'on est en droit d'exiger de l'autre, mais aussi de tout être humain envers lui-même. En ce sens, il existe une multitude d'exemples où la loi interdit certains comportements et pratiques, quand bien même cela ne concernerait personne d'autre que soi: ne pas porter sa ceinture de sécurité en voiture est dangereux seulement pour soi et pourtant illégal (on ne peut invoquer sa liberté individuelle pour ne pas la porter), le lancer de nains est interdit (indépendamment du consentement des intéressés), je n'ai pas le droit de consommer de la drogue (même si en le faisant je ne porterais atteinte qu'à moi-même), et si je porte atteinte à mon intégrité physique en m'automutilant, il est possible que je sois interné de force en hôpital psychiatrique. Ainsi, pourquoi la société devrait-elle accepter que certaines femmes réifient leur propre corps en louant leur utérus au prétexte qu'elles seraient consentantes?

Ensuite, le caractère éthique de la GPA serait supposément garanti par l'interdiction de rémunérer la gestatrice et par le caractère altruiste qui motiverait sa décision de louer son utérus. Argument irrecevable, encore une fois, puisque l'absence de rémunération ou l'altruisme de la démarche n'enlèvent rien au fait que le corps serait tout de même réifié, la grossesse n'étant pas une activité, mais un état.

Enfin, à la réification de la femme s'ajoute celle de l'enfant: objet d'une transaction contractuelle, ce dernier devient donc lui aussi un objet, et non plus une personne. Nous estimons, en outre, inadmissible que des individus contournent l'interdiction de la GPA en France en faisant appel à des gestatrices à l'étranger et demandent, une fois de retour en France, la reconnaissance par l'état civil de leurs droits parentaux sur l'enfant qu'ils ont obtenu. Nous voyons là une façon malhonnête et mesquine de mettre l'État français au pied du mur. Ces personnes se sont volontairement mises hors la loi, elles ne peuvent donc pas ensuite demander un accommodement à l'État français puisque la pratique de la GPA est illégale en France. En ce sens, l'existence en France d'enfants nés par GPA à l'étranger ne peut en aucun cas motiver une adaptation ou une modification de la législation française puisqu'on ne fonde pas la règle sur l'exception ni sur la légalité de tel ou tel acte à l'étranger. Nous reconnaissons cependant ici la précarité de la situation de ces enfants qui subissent les conséquences de l'irresponsabilité de leurs «parents» d'intention. Nous reconnaissons aussi l'importance de trouver des solutions dans l'intérêt supérieur de ces enfants. Nous refusons cependant que l'unique réponse à apporter soit celle d'une trahison par l'État français de l'esprit de ses propres lois en reconnaissant les droits parentaux d'individus ayant eu recours à une GPA à l'étranger.

Ainsi, le maintien de l'interdiction de la GPA en France (à l'instar de l'Allemagne, de l'Italie, de la Suisse, de l'Espagne, du Danemark, de la Suède, de la Finlande, des Pays baltes, du Québec, etc.) va dans l'intérêt de la protection d'une conception humaniste de la procréation, soucieuse de la défense des plus vulnérables, et qui respecte l'interdit de toute exploitation et réification de l'être humain. Dans cette perspective, le rôle de l'État n'est pas d'assurer l'accès à toujours plus de droits individuels, mais bien de protéger les plus faibles contre les excès de l'individualisme et de préserver une certaine conception de l'Homme.

Progrès technique et usage moral

La PMA pour les couples de femmes et la GPA, présentées faussement comme des avancées permettant aux femmes et aux hommes homosexuels de «concevoir» un enfant, ne sont que des avancées techniques. Or, des avancées techniques ne sont pas nécessairement des progrès sur le plan moral. En ce sens, elles sont axiologiquement neutres et ne nous disent rien de l'usage moral qui en sera fait. Les partisans de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA se parent de la vertu de la lutte contre l'homophobie pour les faire accepter. Nous refusons de servir de caution morale à une vision archaïque et régressive de l'humain, fût-ce au nom de la liberté.

Pour finir, face à ceux qui affirmeraient que nos positions empêchent toute possibilité pour les homosexuels de devenir parents, là encore nous répondons que cela est faux. En effet, il n'existe, aujourd'hui en France, aucune loi qui interdise aux personnes homosexuelles de devenir parents (ce ne sont que les moyens par lesquels elles souhaitent le devenir, c'est-à-dire la PMA pour les couples de femmes et la GPA, qui sont interdits). En ce sens, le maintien de l'interdiction de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA n'épuise pas, par ailleurs, la possibilité d'une réflexion de fond sur les alternatives éthiques dont disposent les homosexuels pour avoir des enfants.

Jean-Mathias Sargologos, Sébastien de Crèvecoeur et Jacques Duffourg-Müller.

.lefigaro.fr

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Omar Sharif Jr: « J’aimerais donner un espoir aux gays égyptiens »

Publié le par justin

Omar Sharif Jr: « J’aimerais donner un espoir aux gays égyptiens »

Chaque matin, je me réveille pour découvrir dans ma messagerie une avalanche d’e-mails envoyés depuis l’Égypte, tous plus alarmants et déchirants les uns que les autres. Ils viennent d’amis comme d’inconnus, de membres de la communauté gay égyptienne que j’ai quittée il y a cinq ans lorsque j’ai affirmé publiquement mon homosexualité, au milieu des intimidations et des menaces de violence physique et même de mort. Ceux qui m’envoient ces messages rêvent de faire comme moi, de fuir un pays frappé par une vague de persécutions homophobes. À défaut de pouvoir le faire, beaucoup m’écrivent qu’ils préfèrent mourir. Je ne sais pas quoi leur dire. J’aimerais leur donner un espoir, et que cela ne soit pas un faux espoir.

Quand j’ai affirmé publiquement mon homosexualité en 2012, je voulais utiliser mon statut de personnalité un peu connue (je suis le petit-fils de deux des stars égyptiennes les plus admirées) pour faire progresser l’acceptation des personnes LGBTQ dans ce qui me semblait alors être le moment le plus critique que nous ayons jamais connu. Malheureusement, la situation depuis n’a fait qu’empirer, et une répression brutale s’abat actuellement sur quelques-uns des Égyptiens les plus fragiles.

Ces derniers mois, la police égyptienne a commencé à arrêter dans la rue des hommes qu’elle soupçonne d’être gays, à fouiller leurs téléphones portables à la recherche de photos compromettantes et d’applications de rencontres et à les jeter en prison avec des peines allant de six mois à six ans. Il y a eu des descentes de police dans des saunas et dans au moins une cérémonie de mariage gay. Les nouvelles qui nous parviennent ont de quoi nous retourner l’estomac : la police soumet les suspects à des tests anaux forcés, ce qui, ne mâchons pas nos mots, constitue une forme de torture particulièrement humiliante.

Le déclencheur supposé de cette répression, c’est une vidéo qui a beaucoup circulé et qui a été prise au Caire en septembre lors d’un concert, durant lequel une partie du public a brandi des drapeaux arc-en-ciel en signe de soutien au chanteur du groupe, qui est gay. Ces images ont déclenché une vague de discours haineux de la part des commentateurs égyptiens, selon lesquels ces extrémistes débauchés (c’est ainsi qu’ils voient les gays) avaient commis un affront envers l’identité et les objectifs de notre pays.

Omar Sharif Jr: « J’aimerais donner un espoir aux gays égyptiens »

Ces discours de haine ont trouvé un terreau fertile dans un pays frustré (à juste titre) par la lente et douloureuse marche du progrès. Et, comme dans beaucoup de société frustrées, les gays égyptiens font office de parfaits boucs-émissaires. Dans la mesure où nous sommes obligés de vivre dans l’ombre, nous incarnons un ennemi idéal et sans visage. Sur les photos des hommes jetés dans les geôles égyptiennes, leurs visages sont tous cachés par leurs mains ou par leur T-shirt. Ils dissimulent leur honte et, ainsi, chacun peut penser que ces hommes pourraient être n’importe qui. N’importe qui sauf ses propres amis, ses propres frères, ses propres fils.

Je ne parle pas de cela avec mes amis américains. Ils écoutent ces histoires avec toute l’horreur qu’on peut imaginer, mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’à cette horreur se mêlent de vagues reproches. Derrière leur compassion, il me semble entendre: « et alors, à quoi tu t’attendais ? Quelle idée aussi d’être gay en Egypte ? ».

Ils ne connaissent pas tout ce qui constitue à mes yeux l’essence même du peuple égyptien, sa bienveillance et sa chaleur. Ils ne comprennent pas le patriotisme farouche et la fierté que j’éprouve pour mon pays, une fierté que partagent la plupart des personnes LGBTQ égyptiennes, malgré les persécutions. Même si les commentateurs conservateurs égyptiens dépeignent les gays comme des extrémistes traîtres à leur patrie, nos objectifs sont les mêmes que ceux du gouvernement : la sécurité, la stabilité et la prospérité économique. (Il n’est pas inutile de rappeler que lorsque les touristes occidentaux décident de ne pas visiter l’Égypte à cause des violations des droits humains, cela nuit à cette même prospérité économique).

La communauté LGBTQ égyptienne n’est même pas hostile à l’islam. Cette opposition, trop souvent invoquée, entre la religion et la tolérance à l’égard des personnes LGBTQ, est fausse. En 2016, le grand mufti d’Égypte, Shawki Allam, a dit très clairement que personne n’avait le droit de frapper les homosexuels ou de leur causer du tort. Et pourtant, malgré cette déclaration provenant d’une des plus hautes autorités religieuses du pays, la religion continue à servir d’alibi utile, permettant aux gens qui nous piègent, nous frappent et nous torturent de penser que la morale est de leur côté.

C’est difficile d’expliquer à des gens qui ont grandi à une époque où le mouvement LGBTQ américain accumule les victoires que nos objectifs, en Égypte, sont beaucoup plus modestes. Ce que nous voulons, pour la plupart d’entre nous, c’est simplement vivre paisiblement comme nous l’avons fait pendant des siècles, sans craindre d’être trahis par le moindre geste ou regard.

Je ne peux pas conseiller aux jeunes gays égyptiens qui m’écrivent de tous affirmer publiquement leur homosexualité. Je ne veux pas en faire la chair à canon de mes rêves. Je ne peux même pas leur conseiller d’en parler à leurs familles, car la plupart d’entre elles n’ont pas eu la chance, comme mes grands-parents, de travailler avec des gens aux modes de vie très variés. Alors, je leur conseille d’être prudents, de faire attention et de tenir le coup.

J’essaye d’offrir aux personnes LGBTQ égyptiennes un espoir dans lequel je peux croire moi-même. L’espoir que toute l’histoire du progrès de l’Humanité est une longue marche vers la tolérance. Une fois que les gens ont goûté à l’amour, à la liberté, à la solidarité, à une chance de vivre tels qu’ils sont réellement, aucun barrage ne peut plus les arrêter.

J’aimerais pouvoir dire aux gens qui m’écrivent combien de temps cela prendra avant qu’ils puissent se sentir en sécurité dans leur propre pays. La réponse dépendra en partie des représentations des gays égyptiens dans les médias : raconter une histoire est en effet l’un des plus sûrs moyens de changer la façon dont les gens voient les autres. Pour l’instant, toute représentation positive des gays est censurée. Cela dépendra aussi en partie de l’engagement en faveur des personnes LGBTQ de grandes institutions, comme la Banque mondiale, qui pourrait conditionner ses investissements au respect de tous les droits humains.

Plus que tout, cela dépendra de l’acceptation par le peuple égyptien de l’idée que la marche vers la tolérance est inéluctable. L’Égypte, comme tous les autres pays, doit décider combien de vies encore seront perdues et brisées avant de reconnaître qu’il ne s’agit pas d’hommes sans visage mais de nos frères, de nos sœurs, de nos concitoyens.

Je n’ai rien d’un extrémiste. Les personnes LGBT existent en Égypte depuis l’aube de notre grande civilisation. Et mes demandes non plus n’ont rien d’extrémiste. Je veux pouvoir rentrer chez moi tranquillement et en sûreté. Je peux pouvoir me rendre sur les tombes de mes grands-parents, dont je n’ai pas pu assister aux enterrements. Je veux pouvoir donner à mon pays la même chose que ce que mes grands-parents lui ont donné: ma vraie et entière personnalité. Je ne veux pas être le bouc-émissaire de l’Égypte ni son martyr, mais simplement son fils aimant.

hornetapp.com

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Un ancien employé d'Amazon affirme que "les homosexuels devraient s'attendre à être agressés"

Publié le par justin

Un ancien employé d'Amazon affirme que "les homosexuels devraient s'attendre à être agressés"

L'ex-employé a récemment été reconnu coupable d'un crime haineux

Un jury fédéral a condamné l'ancien employé d'Amazon James William Hill III d'un crime de haine, mardi 23 janvier.

En mai 2015, il a attaqué un collègue au Amazon Fulfillment Center à Chester, en Virginie. Selon les rapports, Hill, 36 ans, a reconnu avoir été agressé parce qu'il pensait que le collègue était homosexuel. Il a frappé l'employé au visage trois à cinq fois dans le service d'emballage.

À l'origine, le juge a rejeté l'affaire , mais le gouvernement a interjeté appel de cette décision.

Fait sciemment

Un porte-parole du bureau du procureur des États-Unis a commenté l'affaire.

«Les preuves ont montré que Hill a agressé le collègue en raison de l'orientation sexuelle perçue du collègue», ont-ils déclaré.

Hill aurait également admis avoir détesté les personnes homosexuelles.

Il a ajouté que les personnes homosexuelles devraient s'attendre à être agressées en raison de leur orientation sexuelle.

Un juge condamnera Hill à une date ultérieure. Il fait face à 10 ans de prison.

En août, un couple a poursuivi Amazon pour discrimination "cruelle et persistante" anti-transgenre.

 

C.L.

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Affaire Jeremstar : Un 2e plaignant évoque un "rapport sexuel tarifé pour 200€"

Publié le par justin

Affaire Jeremstar : Un 2e plaignant évoque un "rapport sexuel tarifé pour 200€"
Une nouvelle plainte déposée...
Jason Fabre, le deuxième plaignant du JeremstarGate/CardonnaGate, a décidé de prendre la parole sur les réseaux sociaux jeudi 25 janvier 2018 au lendemain de la création de son compte Twitter. "Un communiqué sera publié ce soir dès 20h où je m'explique et dément certaines thèses", avait-il écrit en amont, à 17h, en guise de teaser.
Affaire Jeremstar : Un 2e plaignant évoque un "rapport sexuel tarifé pour 200€"
Peu avant 20h, c'est d'abord une copie de sa plainte déposée que le jeune homme a publié "pour les personnes qui pensent qu'il n'est qu'un pantin". On peut y lire :
 
"Durant l'été 2011, monsieur FABRE, alors âgé de 15 ans a été abordé, via le site www.coco.fr par le dénommé Pascal CARDONNA dit 'Babybel'. Ce dernier lui a directement proposé une rencontre le soir-même dans le but d'obtenir avec lui un rapport sexuel tarifé. S'il n'a pas immédiatement donné suite, monsieur FABRE, adolescent fragile et désoeuvré à l'époque, vivant difficilement son homosexualité, est resté en contact avec Monsieur CARDONNA, qui lui promettait de belles rencontres professionnelles comme le youtubeur Jérémy Gisclon dit 'JEREMSTAR' et des opportunités à Radio France où lui-même travaillait.
 
Monsieur FABRE s'est finalement décidé à accepter les avances régulières de Monsieur CARDONNA et a finalement cédé au début de l'année 2012. Il a rejoint Monsieur celui-ci à son domicile de NIMES et s'est livré à contrecoeur à un rapport sexuel tarifé pour la somme de 200 euros. Par la suite, Monsieur Fabre, sous l'emprise psychologique de Monsieur CARDONNA, s'est rendu à son domicile nîmois pour participer à des soirées hebdomadaires de 2012 à 2016. Pour leur participation à ces soirées, ils se voyaient offrir des biens matériels par Monsieur CARDONNA et Monsieur GISCLON, par exemple des tablettes iPad ou étaient invités au restaurant, voire à partir en vacances avec eux.
 
(...) Ces faits sont constitutifs d'au moins deux infractions : corruption de mineur (article 227-22 du Code pénal) et recours à la prostitution de mineurs (article 225-12-1 du Code pénal). Au regard de ces éléments, Monsieur Jason Fabre est fondé à déposer plainte, entre vos mains des chefs de corruption de mineur et de recours à la prostitution de mineurs, et contre tous auteurs et complices que l'enquête déterminera, pour les faits ci-dessus exposés."
 
Jason Fabre a ensuite publié un communiqué dans lequel il revient notamment sur le cas de Jeremstar. "18 éléments ont été portés auprès du procureur de Nîmes. Ainsi, les termes de complicité et voir en bande organisée seront plaidés en ces termes envers Jérémy Gisclon (sic)", écrit-il. Et d'ajouter : "Je n'ai JAMAIS rencontré de visu Jeremstar étant donné qu'il est l'égérie de tous les reproches que l'on peut faire au milieu gay. Je l'ai toujours considéré comme un pantin de la télé-réalité et caricatural de ce que les gens veulent voir pour décréddibiliser tous les combats que mènent les homosexuels (...) Je laisse donc de bonne grâce aux tribunaux de trancher sur cette question."
 
Pour rappel, c'est Libération qui a révélé ce 23 janvier qu'une deuxième plainte allait être déposée auprès du parquet de Nîmes pour corruption de mineur et abus de faiblesse contre Pascal Cardonna. Jason, joint par téléphone, assurait alors à nos confrères avoir eu une relation sexuelle rémunérée avec Pascal Cardonna dit Babybel, employé de France Bleu âgé d'une cinquantaine d'années et ami proche de Jeremstar, en 2011, alors qu'il n'était âgé que de 14 ans.
 
Jason (aujourd'hui âgé de 21 ans) n'aurait eu qu'un seul rapport avec Pascal Cardonna mais aurait fait partie de son "harem" quelque temps. "C'était une véritable pression psychologique (...) À chaque fois, un jeune y passait. Il avait toujours une cible, soit qu'il avait amenée, soit qu'il choisissait parmi les garçons qu'il nous demandait d'inviter : il se servait de nous comme d'appât." Et de s'interroger à son tour sur la possibilité d'avoir été drogué – à l'instar du premier plaignant, Annoir, qui a évoqué le GHB – : "Il y avait de l'alcool à chaque fois. Mais parfois on en buvait peu, et on avait des trous noirs, on oubliait ce qu'il se passait." Enfin, selon Jason, les relations sexuelles étaient "souvent" rémunérées, "parfois" en nature. "Il nous donnait un iPhone, un iPad, ou nous promettait de rencontrer Jeremstar ou d'autres personnalités de la télé-réalité", a-t-il assuré à nos confrères.
 
RAPPEL DES FAITS
L'affaire dite Jeremstar a été lancée par un certain @aqababe, vexé que le blogueur reprenne sa vidéo "scoop" concernant deux candidats de télé-réalité sans le mentionner. Il a donc diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo du chroniqueur de 31 ans en train de se masturber. Dans la foulée, @aqababe s'en est pris à Pascal Cardonna, l'accusant d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs en mettant en avant sa connexion avec Jeremstar.
 
Dans un premier temps silencieux, le spécialiste de la télé-réalité avait fermement nié ces accusations dans un premier communiqué. Par ailleurs, il avait porté plainte pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et le parquet de Paris avait ouvert une enquête.
 
Peu après, un certain Annoir a à son tour saisi la justice. Le jeune homme a déposé plainte contre Pascal Cardonna pour "viol aggravé sur mineur, corruption sur mineur, atteinte sexuelle sur mineur, recours à la prostitution de mineurs, le tout sous aggravation de faits commis en bande organisée". Annoir a également visé Jeremstar pour "corruption, agression sexuelle sur mineur et recours à la prostitution" comme l'a révélé Le Parisien.
 
Enfin, mardi 23 janvier 2018, Jeremstar s'est de nouveau exprimé via un communiqué officiel. Le blogueur s'est désolidarisé de son ami Pascal Cardonna. De son côté, Babybel, menacé de mort, réfute les accusations dont il fait l'objet.
 
Rappelons que Pascal Cardonna et Jeremstar restent présumés innocents des faits qui leur sont reprochés jusqu'à la clôture finale du dossier pénal.
 
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.purepeople.com

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Affaire Jeremstar : Relation sexuelle rémunérée, drogue... 2e témoignage accablant

Publié le par justin

Affaire Jeremstar : Relation sexuelle rémunérée, drogue... 2e témoignage accablant
Après Annoir, c'est au tour de Jason de s'exprimer.

Dans le cadre du JeremstarGate, une nouvelle plainte aurait été déposée selon Libération. Un certain Jason assure avoir eu des relations sexuelles avec Pascal Cardonna dit Babybel, employé de France Bleu âgé d'une cinquantaine d'années et ami proche de Jeremstar, alors qu'il n'était âgé que de 14 ans.

Mardi 23 janvier 2018, le jeune homme a indiqué à nos confrères son intention de déposer plainte auprès du parquet de Nîmes dans les prochains jours pour corruption de mineur et abus de faiblesse contre Pascal Cardonna. Joint par téléphone, Jason raconte avoir rencontré le quinquagénaire en 2011 et avoir eu une relation sexuelle "rémunérée" avec lui. Interrogé sur son consentement, il répond "oui, si tant est qu'on puisse être consentant à 14 ans".

VÉRITABLE PRESSION PSYCHOLOGIQUE

Après cette première expérience, Jason, aujourd'hui âgé de 21 ans, n'aurait plus eu de relations sexuelles avec Pascal Cardonna. Toutefois, le jeune homme aurait quelque temps fait partie de son "harem" comme il l'explique : "Il a réussi à me manipuler, à faire que j'aille toujours dans son sens, c'était une véritable pression psychologique."

Lors des fameuses soirées chez Babybel, Jason n'était semble-t-il pas le seul jeune homme invité à finir dans les bras de l'hôte. "À chaque fois, un jeune y passait. Il avait toujours une cible, soit qu'il avait amenée, soit qu'il choisissait parmi les garçons qu'il nous demandait d'inviter : il se servait de nous comme d'appât", lance-t-il. Et de préciser que ces "cibles", avec qui Pascal Cardonna aurait eu des relations sexuelles, étaient âgées de 14 à 16 ans.

Mais ce n'est pas tout : Jason croit avoir été drogué au cours de ces mêmes soirées. "Il y avait de l'alcool à chaque fois, confie-t-il. Mais parfois on en buvait peu, et on avait des trous noirs, on oubliait ce qu'il se passait." Une révélation qui fait écho à celle d'Annoir, premier jeune homme à porter plainte contre Babybel et Jeremstar. Ce dernier, qui s'est réveillé alors que le quinquagénaire lui faisait une fellation sans son consentement, le soupçonne de l'avoir "drogué au GHB" pour abuser de lui. Les relations sexuelles étaient, d'après Jason, "souvent" rémunérées, "parfois" en nature. "Il nous donnait un iPhone, un iPad, ou nous promettait de rencontrer Jeremstar ou d'autres personnalités de la télé-réalité", raconte-t-il.

RAPPEL DES FAITS

L'affaire dite Jeremstar a été lancée par un certain @aqababe, vexé que le blogueur reprenne sa vidéo "scoop" concernant deux candidats de télé-réalité sans le mentionner, a diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo du chroniqueur de 31 ans en train de se masturber. Dans la foulée, @aqababe s'en est pris à Pascal Cardonna, l'accusant d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs en mettant en avant sa proximité avec Jeremstar.

Dans un premier temps silencieux, le spécialiste de la télé-réalité avait fermement nié ces accusations dans un premier communiqué. Par ailleurs, il avait porté plainte pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et le parquet de Paris avait ouvert une enquête.

Peu après, un certain Annoir a à son tour saisi la justice. Le jeune homme a déposé plainte contre Pascal Cardonna pour viol aggravé sur mineur, corruption sur mineur, atteinte sexuelle sur mineur, recours à la prostitution de mineurs, le tout sous aggravation de faits commis en bande organisée. Annoir a également visé Jeremstar pour "corruption, agression sexuelle sur mineur et recours à la prostitution" comme le révèle Le Parisien.

Enfin, mardi 23 janvier 2018, Jeremstar s'est de nouveau exprimé via un communiqué officiel. Le blogueur s'est désolidarisé de son ami Pascal Cardonna. De son côté, Babybel, menacé de mort, réfute les accusations dont il fait l'objet.

Rappelons que Pascal Cardonna et Jeremstar restent présumés innocents des faits qui leur sont reprochés jusqu'à la clôture finale du dossier pénal.

purepeople.com

 

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Violences à relents homophobes : ils lui mettent un balai dans les fesses pour le punir près de Rouen

Publié le par justin

Violences à relents homophobes : ils lui mettent un balai dans les fesses pour le punir près de Rouen

Rouen (SEINE-MARITIME) - Ce 23 janvier, devant le tribunal correctionnel de Rouen, un jeune homme de 20 ans est accusé d’avoir commis des violences sur un de ses camarades de foyer. Les faits ont été commis à Saint-Aubin-Epinay avec l’aide d’un mineur. Le 10 janvier 2016, un jeune pensionnaire de 16 ans se plaint d’avoir été victime de sévices de la part de deux de ses camarades. Il explique qu’un jeune homme majeur l’a tenu pendant qu’un mineur lui donnait des coups sur et dans les fesses avec un balai. Devant le tribunal, le majeur explique avoir voulu « punir » son camarade parce qu’il aurait fait des gestes suggestifs avec le balai devant eux. Il avait déclaré devant les policiers : « Je voulais lui faire comprendre que ce n’était pas bien d’être homosexuel. » Le tribunal le condamne à une peine d’un mois de détention avec sursis et à 105 h de travail d’intérêt général.

 

.paris-normandie.fr

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Après le coming out de son fils, une mère appelle le bar gay de son quartier pour demander conseil

Publié le par justin

Après le coming out de son fils, une mère appelle le bar gay de son quartier pour demander conseil

Sa conversation pleine de bienveillance avec l'employée qui travaillait ce jour-là a été postée sur Facebook et est devenue virale.

En 2011, nos cousins Slate.com publiaient une série d'articles sur l'importance (et la lente disparition) des bars gays aux États-Unis. Dans une société devenue plus tolérante, ces lieux LGBT étaient-ils en train de devenir superflus? Une histoire publiée dans un journal local du Mississippi montre que non.

 
Après le coming out de son fils, une mère un peu perdue a eu l'idée d'appeler Sipps, le bar gay de la ville de Gulfport, pour demander conseil. L'employée qui travaillait au bar ce jour là, Kara Coley, a partagé leur conversation sur Facebook, et le post est devenu viral:
 
«-Bonsoir, bar Sipps à l'appareil!
 
-Vous êtes un bar gay?
 
-Euh... on est pour tout le monde mais oui, surtout gay.
 
-Est-ce que je peux vous demander...?
 
-Bien sûr
 
-Vous êtes gay?
 
-Oui madame!
 
-Qu'est-ce que vous auriez voulu entendre de vos parents quand vous avez fait votre coming out?
 
-Hum...
 
-Mon fils vient de faire son coming out et je ne veux rien dire qui pourrait lui faire mal.
 
-Je pense qu'il faut qu'il sache que vous l'aimez et que vous l'acceptez. Est-ce que vous l'acceptez?
 
-Eh bien oui. Si c'est ce qu'il veut.
 
-Faites-lui savoir que vous l'aimez et que vous l'acceptez! À partir de là, tout se passera bien!
 
-D'accord merci.
 
-De rien et bonne chance!»
 
Kara Coley a précisé qu'en dix-sept ans de boulot dans les bars gays du sud du Mississippi, c'était la première fois qu'on lui avait demandé ce genre de conseil.
 
L'instinct de la mère –demander de l'aide à une personne gay plutôt que de juger– ainsi que la simplicité de la réponse de l'employée ont été célébrés dans les commentaires du post Facebook.
 
Cette discussion est d'autant plus remarquable que le Mississippi est un des États les plus conservateurs des États-Unis. Depuis 2016, une loi autorise les commerces et les fonctionnaires de l'État à refuser de servir des personnes LGBT si cela entre «en conflit» avec leur croyances religieuses.
 
 
slate.fr

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Un site porno gay attaque un Wimereusien en justice

Publié le par justin

Un site porno gay attaque un Wimereusien en justice

Le 28 juin, un Wimereusien de 33 ans, comparaîtra devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer. Il est accusé d’usurpation d’identité par un producteur de films X gay.

C’est un homme «  au bout du rouleau  » qui écrivait, le 2 mars 2017, au procureur de la République de Bordeaux. Jess Royan (*) produit des vidéos porno gay pour le compte du site internet crunchboy.com, et ce n’est pas le premier courrier qu’il adresse au magistrat de sa juridiction.

Depuis quatre ans, ce Bordelais accuse T.C., un Wimereusien, de se faire passer pour un recruteur de sa société. «  La technique est la même à chaque fois. Il rencontre des jeunes sur Internet et leur fait croire qu’il travaille pour moi. Il établit de faux contrats au nom de ma marque. »

Au moins une fois, ce qui suit a été condamné par la justice : T.C. rencontre ses futures victimes dans un hôtel, se fait payer les frais, puis propose un casting, dans l’arrière-pensée de satisfaire ses appétits sexuels. Si ensuite, la victime, qui n’a plus de nouvelle du recruteur présumé, a le malheur de protester, elle reçoit en retour menaces et pressions. «  Il prenait des photos et filmait, raconte Jess Royan, qui a collecté de nombreux témoignages de victimes.Et surtout, il demandait aux jeunes d’apporter leur carte d’identité pour avoir ainsi la possibilité de retrouver leur famille ou leur employeur, à qui il envoyait les photos ou vidéos. Il a brisé des vies.  » Le tribunal de Boulogne a reconnu le Wimereusien coupable de ces faits, le condamnant à six mois de prison avec sursis.

 

« On ne demande jamais d’argent pour jouer dans un porno. C’est l’inverse »

Mais Jess Royan entend aussi obtenir réparation personnellement : «  Il y a quelques années, il est venu dans un sauna à Paris où j’organisais une soirée. Je ne le connaissais pas encore. Il m’a demandé de faire une photo avec lui. J’ai accepté naturellement. Et depuis, il montre cette photo à ses proies, comme pour prouver qu’il travaille bien chez Crunchboy.  » Le parquet de Boulogne-sur-Mer a décidé de renvoyer T.C. devant le tribunal le 28 juin. Il devra répondre d’usurpation d’identité, faux et usage de faux et appels malveillants.

Jess Royan renouvelle sa mise en garde, il n’y a qu’un seul moyen de devenir acteur porno pour sa société : «  Remplir une fiche casting sur le site. Ensuite on contacte la personne. Et on ne demande jamais d’argent pour jouer dans un porno. C’est l’inverse.  »

(*) Son pseudo dans le milieu.

.lavoixdunord.fr/

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«JeremstarGate» : un jeune homme annonce à «Libération» une deuxième plainte contre Pascal Cardonna

Publié le par justin

«JeremstarGate» : un jeune homme annonce à «Libération» une deuxième plainte contre Pascal Cardonna

Après la révélation par «l'Obs» d'une plainte pour «viol sur mineur», le proche de Jeremstar est accusé par une deuxième personne d'avoir eu une relation sexuelle tarifée à 14 ans avec elle. Son avocat annonce le dépôt d'une plainte. Cardonna rejette les accusations en bloc.

De la toile au parquet. Le «JeremstarGate» a commencé en début de semaine dernière, sur les réseaux sociaux. Une affaire de rivalité, sur fond de téléréalité, entre deux «snapchateurs» (adeptes de la plateforme d’échanges de photos et de vidéos, Snapchat), «Jeremstar» et «Aqababe». Au nom du second, une interlocutrice nous avait prévenus : «Ça part d’une histoire qui peut vous paraître infantile.» Ce n’est plus vraiment le qualificatif qui nous vient à l’esprit, au vu de la gravité des accusations, et de la tournure prise par l’affaire, devenue une guerre judiciaire entre le spécialiste de la téléréalité, Jérémy Gisclon dit Jeremstar, son ami Pascal Cardonna dit «Babybel», et les accusateurs des deux hommes.

Tout commence mard 16 janvier, quand, accusant Jeremstar de lui avoir «volé» un scoop concernant la relation entre deux célébrités de la téléréalité, le snapchateur Aqababe publie une vidéo de Jeremstar en train de se masturber. Il attaque ensuite son rival en s’en prenant à un de ses proches, Pascal Cardonna. Salarié de Radio France, ce quinquagénaire est un personnage récurrent de l’univers de Jeremstar et de ses vidéos sur Snapchat, où il apparaît sous le surnom de «Babybel». Aqababe publie des échanges scabreux que d’autres jeunes hommes auraient eu avec Cardonna. Depuis, les accusations se multiplient sur les réseaux sociaux contre Babybel, affirmant qu’il aurait eu des relations sexuelles avec des mineurs, voire se serait servi de Jeremstar pour attirer chez lui de jeunes garçons.

Une semaine plus tard, l’affaire a quitté les seuls réseaux sociaux et vire au grand déballage. Selon nos informations, Pascal Cardonna pourrait bientôt être visé par deux plaintes distinctes. L’Obs révélait ce matin qu’un jeune homme dénommé Annoir avait porté plainte contre Babybel. Contacté par Libération, le jeune homme d’une vingtaine d’années nous confirme avoir déposé plainte, lundi 22 janvier, auprès du parquet de Nîmes, contre Pascal Cardonna pour corruption de mineurs, agression de mineurs et abus de faiblesse, et contre Jérémy Gisclon pour complicité de tous ces chefs d’accusation. L’avocat d’Annoir, Me Benamghar, explique que la plainte a été «écrite et envoyée au parquet», lundi. Libération n’a pas pu joindre le parquet de Nîmes pour confirmation de l’enregistrement de la plainte.

«Pression psychologique»

«Il y aura d’autres plaintes, environ une dizaine, peut-être une vingtaine», assure Annoir à Libération. Il raconte que d’autres personnes viennent encore vers lui avec des témoignages concordants sur les pratiques illicites imputées à Pascal Cardonna. «Il faut vérifier la recevabilité» des éléments collectés par Annoir, relativise son avocat, avant d’envisager que d’autres personnes portent plainte.

Mardi 23 janvier, un nouveau plaignant s’est manifesté auprès de Libération. Un jeune homme nommé Jason a déclaré à Libération qu’il déposerait à son tour plainte auprès du parquet de Nîmes, demain ou dans les jours à venir, pour corruption de mineur et abus de faiblesse, contre Pascal Cardonna. Au téléphone, Jason affirme qu’il avait 14 ans lors de sa première rencontre avec Babybel, en 2011. Il aurait eu avec lui une relation sexuelle dont il dit qu’elle était «rémunérée». Quand nous lui demandons s’il était consentant, il répond «oui, si tant est qu’on puisse être consentant à 14 ans».

Il dit n’avoir ensuite plus jamais eu de relations sexuelles avec Pascal Cardonna. Mais celui-ci l’aurait gardé dans son «harem» pendant un certain temps, selon les mots de Jason: «Il a réussi à me manipuler, à faire que j’aille toujours dans son sens, c’était une véritable pression psychologique.» Agé aujourd’hui de 21 ans, il raconte avoir finalement «pris son indépendance» vis-à-vis de Cardonna.

«Trous noirs»

Surtout, Jason, raconte les soirées auxquelles il aurait participé, chez Pascal Cardonna. «A chaque fois, un jeune y passait, lâche Jason. Il avait toujours une cible, soit qu’il avait amenée, soit qu’il choisissait parmi les garçons qu’il nous demandait d’inviter : il se servait de nous comme appât.» Selon Jason, les «cibles» de Babybel, avec qui il aurait eu des relations sexuelles, avaient entre 14 et 16 ans.

Le jeune homme pense avoir été drogué lors de ces soirées : «Il y avait de l’alcool à chaque fois. Mais parfois on en buvait peu, et on avait des trous noirs, on oubliait ce qu’il se passait.» C’est ce qui serait arrivé à Annoir, qui se serait réveillé alors que Pascal Cardonna lui faisait, sans son consentement, une fellation, a raconté le jeune homme à l’Obs.

Les relations sexuelles étaient «souvent» rémunérées avec de l’argent, selon Jason. «Parfois» en nature : «Il nous donnait un iPhone, un iPad, ou nous promettait de rencontrer Jeremstar ou d’autres personnalités de la téléréalité», détaille l’accusateur de Pascal Cardonna. Maître Blondieau, l’avocat du jeune homme affirme à Libération que la plainte est en cours de rédaction et sera déposée «demain ou dans les jours qui viennent».

«Dévasté»

Contacté, Cardonna n’a pas répondu à nos questions. Son avocat, MeDubourd, dément la totalité des accusations, que ce soit celles portées par Annoir ou par Jason. «Mon client n’a jamais eu de relations sexuelles» avec Annoir ou avec des mineurs, explique par téléphone maître Dubourd… qui a refusé de commenter les allégations de Jason, étant donné l’absence de plainte formelle à ce jour.

Par ailleurs, Pascal Cardonna a contre-attaqué en portant lui-même plainte contre son accusateur. Selon l’avocat du salarié de Radio France, Annoir lui aurait envoyé un mail, et se serait rendu à son domicile, samedi 20 janvier au soir : «Il s’est introduit, en voiture, avec trois malabars sur le parking de la résidence de mon client.» Il y aurait eu, selon MDubourd, plusieurs voisins témoins de la scène. L’avocat explique, mardi soir, à Libération, envisager de porter plainte contre Annoir pour mise en danger de la vie d’autrui, tentative d’intrusion, et «peut-être même tentative de meurtre».

Au téléphone, Annoir nie en bloc ces accusations: «Je ne vois pas pourquoi j’aurais fait ça. On est en pleine procédure, j’attends que la justice fasse son travail.» 

Du côté de Jeremstar, on qualifie également Annoir d'«affabulateur». La conseillère en communication du spécialiste de la téléréalité affirme que son client, «dévasté» par les accusations, ne «cautionne pas, si tant est que cela soit avéré, que Pascal Cardonna ait pu se servir de lui pour inviter de jeunes hommes». Si cela a bien eu lieu, Jeremstar affirme par le biais de sa conseillère qu’il n’était pas au courant. Il a cependant pris ses distances avec Pascal Cardonna.

Comme nous l’écrivions la semaine dernière, des plaintes ont déjà été déposées par Jeremstar et Babybel. Le premier pour atteinte à l’intimité de la vie privée, à cause de la diffusion d’une vidéo de lui en train de se masturber. Une enquête a été ouverte à Paris. La semaine dernière, Pascal Cardonna avait également déposé plainte pour diffamation et atteinte à la vie privée auprès du parquet de Nîmes, où il réside.

Saisie à de multiples reprises par les différentes parties de cette affaire, c’est donc la justice qui devra établir les responsabilités des uns et des autres. Jeremstar, enfin, s’est exprimé dans la soirée dans un énième communiqué diffusé sur Twitter adressé à ceux «qui s’interrogent sur [son] silence».

 

Tard mardi soir, le spécialiste de la téléréalité a précisé sa position dans un communiqué: «Peut-être n’ai-je pas été assez clair sur ce point, mais je me désolidarise totalement de Pascal Cardonna. s’il s’avérait à l’avenir , qu’une seule - et je dis bien une seule - des ignominies qu’on lui reproche soit vraie, je m’engage solennellement à aider la justice à soutenir ses éventuelles victimes», écrit le chroniqueur de C8. Et de réaffirmer : «Je suis innocent . Je suis à bout. J'aimerais dire une fois pour toutes que le "JeremstarGate" n’existe pas. Le "CardonnaGate" existe. Aucun doute n’est possible à ce sujet désormais, mais c’est à la justice de se prononcer».

 

 

 

.liberation.fr

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À Dallas, les meurtriers homophobes frappent encore sur Grindr

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À Dallas, les meurtriers homophobes frappent encore sur Grindr

À Dallas, la communauté homosexuelle est de nouveau ciblée par des assaillants. Ils utilisent Grindr pour attaquer leurs victimes à domicile.

En décembre, la police de Dallas fait face à une vague de cambriolages et attaques qui font sept victimes. Elles sont assassinées dans leur appartement, où elles sont préalablement cambriolées et battues.

Les victimes, des hommes, se répartissent sur le comté sans logique certaine, comme si rien ne les liait. Jusqu’à ce que les forces de l’ordre trouvent chacune des victimes sur le réseau de rencontres gay Grindr où les assaillants opéraient pour préparer leurs coups.

« LES GENS SONT CIBLÉS POUR LEUR ORIENTATION SEXUELLE »

Il s’agirait pour les autorités de crimes homophobes et non seulement de meurtres dans ce cadre-là. Une organisation, nommée Take Back Oak Lawn, défend le caractère homophobe des crimes. Cette dernière avait été créée il y a trois années à Dallas où la communauté homosexuelle avait subi des méthodes similaires. Dans le quartier Oak Lawn de Dallas, l’association avait face jusqu’à 12 crimes homophobes.

Aujourd’hui, la communauté se mobilise de nouveau alors que l’affaire semble se reproduire. Lee Dougherty, de l’organisation, rappelle à NBC : « Nous pensons sincèrement que ce n’est pas résultat de l’utilisation d’une app ou d’un site, ou même d’un bar ou d’un endroit où nous allons. En réalité, ça affecte malheureusement les gens sur tous les pans de leur vie. Ce qui attriste c’est de voir dans ce scénario que les gens sont ciblés pour leur orientation sexuelle.  » Depuis, Take Back Oak Lawn mène une campagne sur les réseaux sociaux pour rappeler les bonnes pratiques sur ce type d’application.

La police de son côté assure avoir placé une personne en détention alors que les enquêteurs cherchent encore à établir différents suspects. Le premier responsable détenu pourrait être un jeune homme de 17 ans, il n’aurait pas agi seul selon les enquêteurs. En attendant le dénouement de cette affaire, les forces de l’ordre utilisent Facebook pour sensibiliser les jeunes gens aux dangers des applications de rencontres. Le département de la police de Dallas écrit : « Durant le mois de décembre 2017, sept victimes ont été cambriolées et attaquées à Dallas, leur localisation avait été trouvée à cause de l’utilisation de l’application de rencontres Grindr  ».

 

numerama.com/

 

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Un réfugié gay contraint de s’excuser à la télé pour avoir «déshonoré» la Tchétchénie

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Un réfugié gay contraint de s’excuser à la télé pour avoir «déshonoré» la Tchétchénie

Movsar Eskarkhanov, un réfugié gay qui a fui en Allemagne, a dit qu’il a été obligé de s’excuser à la télévision pour avoir « déshonoré » la Tchétchénie en parlant de la violence contre les homosexuels qu’il a subie dans son pays d’origine.

Eskarkhanov, 28 ans, a fait l’objet de différents articles en entrevues en septembre dernier sur les violences anti-homosexuelles auxquelles il a été confronté en Tchétchénie et dans la communauté des réfugiés en Allemagne. Il a raconté comment il avait été kidnappé et chanté par quelqu’un qui se faisait passer pour un autre homosexuel en ligne, comment il avait été agressé sexuellement par la police tchétchène et comment il craignait que sa famille l’empoisonne quand la police l’avait laissé partir.

L’offre d’asile d’Eskarkhanov a été refusée et, peu après l’article du Time, il a disparu.
En novembre, il est réapparu dans les médias dans une interview sur Grozny TV, une chaîne de télévision d’Etat en Tchétchénie. Il a été présenté comme souffrant de maladie mentale indiquant qu’il a inventé son histoire sous l’influence de médicaments contre l’épilepsie. Il a également pointé du doigt le Time pour l’avoir forcé à inventer l’histoire afin de « déshonorer la Tchétchénie ».

« Je demande par conséquent le pardon du peuple tchétchène, des dirigeants de la Tchétchénie et des Tchétchènes vivant dans le Caucase du Nord et en Europe », a-t-il dit, selon une traduction fournie par le site letton Meduza. Le correspondant qui a interviewé Eskarkhanov a demandé aux téléspectateurs : « Quels sont les objectifs du Time et des autres médias occidentaux? Qui a profité du fait de l’avoir exposé sous un jour défavorable, noircissant son honneur et l’honneur de tout le peuple tchétchène ?

Depuis que le journal russe Novaya Gazeta a signalé des centres de détention utilisés pour emprisonner et torturer des homosexuels et des hommes bisexuels, où certaines victimes ont été torturées à mort, des informations sur la violence homophobe ont été diffusées par des groupes de défense des droits de l’Homme et d’autres médias.

Une partie de la réponse du gouvernement tchétchène a été de prétendre qu’il s’agissait d’une « attaque massive d’informations » conçue pour salir l’image de la Tchétchénie. On n’a jamais expliqué pourquoi les médias occidentaux se souciaient autant d’humilier la Tchétchénie, un pays que peu d’Américains peuvent trouver sur une carte. L’autre partie de la réponse officielle, cependant, contredit la première : si la Tchétchénie essayait de se débarrasser des homosexuels, cela serait justifié.

Cette semaine, Eskarkhanov a déclaré qu’il avait été forcé de s’excuser à la télévision nationale. Il a déclaré à la télévision russe RTVi que Grozny TV menaçait indirectement sa famille s’il continuait à s’exprimer. « Ils ont dit que je dois d’abord penser à ma famille. On m’a aussi dit que si je continuais à parler, j’aurai des problèmes », a-t-il dit.

Human Rights Watch critique depuis longtemps l’utilisation par le dictateur tchétchène Ramzan Kadyrov d’excuses forcées à la télévision Grozny pour réprimer la dissidence. Les activistes et les journalistes qui critiquent son gouvernement finissent souvent par s’excuser d’avoir « menti » ou d’avoir fait une « erreur » après avoir été informés que c’est le seul moyen de protéger leur famille. 

 

Sources : Human Right Watch

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Nîmes : un ancien acteur porno gay confronté à son passé

Publié le par justin

Nîmes : un ancien acteur porno gay confronté à son passé
L'ex-harder est visé par des quolibets dans l'établissement scolaire où il travaille en tant que surveillant. La CGT le soutient
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Un ancien acteur porno gay est dans la tourmente depuis le début de la semaine. Cet homme, aujourd'hui installé à Nîmes, est confronté à son passé de star du porno aux États-Unis. L'ex-harder se serait bien passé d'une telle publicité puisqu'il a complètement changé de vie et tourné la page de cette période.
 
Aujourd'hui, il travaille dans un établissement scolaire de Nîmes et c'est dans ce lycée que son passé l'a rattrapé. “Un élève est venu me voir en me demandant si je m'appelais Mathieu ou Nicolas (1). J'ai tout de suite compris qu'il se passait quelque chose. Car Mathieu X est mon nom d'acteur porno”, indique le jeune homme.
 
La suite ? “Dans la même journée, j'ai été traité de pédé et pris à partie par des élèves. Car un élève a trouvé une vidéo d'un de mes films et elle a été vue par plusieurs d'entre eux. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre et cela a créé un chahut indescriptible dans l'établissement. J'ai même dû me réfugier dans un local pour éviter d'être exposé à des violences.” Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Nicolas indique avoir été approché par le responsable de l'établissement pour qu'il renonce à son poste et quitte l'établissement. Ce que semble contester avec force le proviseur.
 
Les remous de la vidéo
 
Interrogée par téléphone, la responsable du lycée a préféré raccrocher au nez du journaliste qui tentait de recueillir son point de vue. Pour le rectorat de l'académie de Montpellier, l'affaire relève "de la vie privée" et on précise que l'ex-harder n'a pas été invité à quitter le lycée. Interrogée, la préfecture du Gard n'a pas souhaité commenter ce dossier qualifié de sensible. Pour l'administration, cette affaire est privée et doit le rester. Mais les insultes homophobes et le climat hostile font craindre le pire à l'ancien acteur qui occupe aujourd'hui une poste de surveillant. “Je ne peux pas quitter mes fonctions de cette façon. Je n'ai rien fait de mal et je ne peux pas me permettre de perdre mon emploi et me retrouver dans la précarité. Moi, j'ai simplement voulu réagir pour lutter contre les discriminations, notamment celles qui confondent homosexuels et pédophiles”, assure celui qui par le passé a vécu dans une forme de confort.
“J'ai gagné pas mal d'argent, c'est vrai. Des chauffeurs venaient me chercher dans les aéroports californiens et l'on me conduisait sur les tournages dans des voitures magnifiques. Je gagnais jusqu'à 1 500 $ par scène. Pour un film, on tournait jusqu'à trois ou quatre scènes.”
Argent claqué
 
Argent claqué, retour à la vraie vie, nécessité de trouver un poste avec de vrais horaires et un salaire “normal”. Nicolas quitte Paris où il a dépensé tout ce qu'il avait gagné et tente de s'installer dans le sud. Il change de vie et essaie de reconstruire une nouvelle existence à défaut de se reconstruire vraiment et d'évacuer les conséquences de sa vie de “pornstar “du hard gay américain.
 
À Nîmes, la révélation de son ancien métier et de sa sexualité ont provoqué des remous. Mais le jeune homme veut absolument conserver son emploi. Il indique avoir été mis en arrêt de travail pendant quelques jours. “Je veux reprendre mon emploi. On m'a proposé un poste aménagé pour ne pas être exposé aux insultes. Mais j'espère que cela va se calmer.” De son côté, le syndicat CGT Educ-action a saisi en urgence le rectorat de l'académie de Montpellier afin de demander “une protection immédiate” pour l'employé victime de propos et d'attitudes à “caractère explicitement homophobe”. Selon le syndicat CGT, le lycée en question multiplie les actions destinées à lutter contre les discriminations.
 
 
 
midilibre.fr
 
 
 

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A Melilla, une trentaine d'homosexuels marocains demandent l'asile à l'Espagne

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A Melilla, une trentaine d'homosexuels marocains demandent l'asile à l'Espagne

Les autorités espagnoles ont placé une trentaine d'homosexuels marocains, hommes et femmes, dans des centres d'accueil des migrants clandestins à Mellila, en attendant que ces derniers complètent les démarches d'octroi de l'asile politique.

D'après la parution du mercredi 18 janvier du quotidien Assabah, environ 30 homosexuels, pour la plupart des étudiants, ont demandé l'asile et la protection subsidiaire à l'Espagne et ce, vu les dangers qui pèsent sur leurs vie dans leur pays d'origine à cause de leur orientation sexuelle.

D'après la même source, les autorités espagnoles de Mellila reçoivent ,depuis cinq ans maintenant, de plus en plus de demandes d'asile liées à l'orientation sexuelle et ce depuis qu'un Marocain homosexuel avait annoncé, pour la première fois en 2013, qu'il comptait demander l'asile à l'Espagne.La majorité de ces demandeurs d'asile fuient la maltraitance et les agressions subies au Maroc ainsi que les risques de poursuite en justice. Rappelons que selon l'article 489 du code pénal du Maroc, les relations homosexuelles sont punies d’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams.

 
 

.h24info.ma

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Violences sexuelles : les photographes Bruce Weber et Mario Testino accusés par des hommes mannequins

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Violences sexuelles : les photographes Bruce Weber et Mario Testino accusés par des hommes mannequins

Une enquête, parue dans le «New York Times», abonde en témoignages émanant de modèles qui ont posé pour eux, ou qui ont été leur assistant.

Le milieu de la mode en est tout retourné, et pour cause : c’est la crème de ses photographes qui vacille ces temps-ci, ceux qui font son imagerie depuis les années 80. Quatre mois après Terry Richardson, c’est au tour de ses confrères Bruce Weber (71 ans) et Mario Testino (63 ans) de faire l’objet d’accusations de harcèlement sexuel, voire d’agression. Différence : elles émanent cette fois de mannequins hommes, quand Richardson est «chargé» par des femmes. Et cette vague-là est tout aussi massive : Weber serait mis en cause par quinze personnes, Testino par treize. C’est ce qu’a rapporté et étayé le New York Times dans son édition de samedi. Un article fort de témoignages très précis et d’une analyse de la vulnérabilité des mannequins, qui est encore plus grande côté masculin en raison d’un marché et d’opportunités de travail bien plus restreints.

«Il m’a saisi les parties génitales»

Concernant l’Américain Bruce Weber, popularisé par ses campagnes de pub pour Calvin Klein et Abercrombie & Fitch (de fait à forte connotation érotique), il est question d’une invitation-obligation quasi systématique à se dénuder, suivie d’exercices de respiration durant lesquels les mannequins se touchaient ou touchaient le photographe, selon où ils sentaient l’énergie. Parfois, Weber les aurait guidés de ses propres mains, et Robyn Sinclair, l’un des accusateurs, décrit : «Je me souviens d’une fois où il m’a mis des doigts dans la bouche et m’a saisi les parties génitales. Il n’y a pas eu de relation sexuelle mais beaucoup de choses se sont produites. Beaucoup d’abus.»

Le Péruvien Mario Testino, dont la production est plus glamour qu’érotique et qui est aussi une pointure du portrait de «people» tel le couple «prince William-Kate Middleton», est pour sa part accusé par treize hommes, anciens assistants ou mannequins. Jason Fedele, qui a pris part à des campagnes Gucci shootées par Testino, rapporte notamment qu’un tel job présupposait «une séance de nu au château Marmont», au cours de laquelle le photographe aurait procédé à des «avances». Autre protagoniste des shootings pour Gucci, Ryan Locke affirme que Testino est un «prédateur sexuel» et connu comme tel : quand il a annoncé qu’il allait passer un casting avec le photographe,«tout le monde a commencé à faire des blagues du genre "serre bien ta ceinture"». C’est par un Testino en peignoir qu’il aurait été accueilli. Et, la prise de vues pour Gucci venue, le photographe aurait fait en sorte de se retrouver seul avec lui, le dernier jour : «Il ferme la porte à clé. Puis il rampe sur le lit, me monte dessus et dit "je suis la fille, tu es le garçon". Je lui ai répondu se barrer. Je lui ai jeté la serviette à la figure, me suis rhabillé, et j’ai filé.»

Accusations d’attouchements

Hugo Tillman a, lui, été un des nombreux assistants de Mario Testino avant de devenir lui-même photographe. Il décrit au New York Times des demandes de massage de la part de Testino, pendant les prises de vues. Des tentatives de l’embrasser aussi. Voire, lors d’un déplacement professionnel, une agression : Mario Testino le faisant, selon le témoignage de Tillman, venir dans sa chambre, le poussant sur le lit et lui montant dessus en l’immobilisant de ses bras. La séquence aurait été interrompue par le frère du photographe. Deux autres assistants, cette fois anonymes, affirment avoir fait l’objet de masturbation ou d’attouchements. D’autres témoins confirment une hypertactilité à connotation sexuelle.

 

Bruce Weber et Mario Testino, via leurs avocats, se sont dits «choqués par ces affirmations».

msn.com

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Temoignage de La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester

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Temoignage de La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester

La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester, a décrit l'intrusion de la presse dans leurs vies après l'attaque.

Le beau-père de l'activiste gay Martyn Hett, tué lors de l'attentat à la bombe de Manchester l'an dernier, a dénoncé l'intrusion de la presse.

S'exprimant sur Radio 4, il dit que des journalistes ont raconté aux soeurs adolescentes de Martyn Hett sa mort à leur domicile pendant qu'il était dehors. Stuart Murray est allé à l'arène où l'attentat d'un kamikaze a frappé le concert d'Ariana Grande. Il voulait savoir si son beau-fils était en sécurité.

La famille de Hett n'était pas la seule à faire face à l'intrusion de la presse dans le sillage de l'attaque.

Une étude est en cours sur la façon dont la deuxième plus grande ville du Royaume-Uni a réagi à l'attaque terroriste. Il a tué 22 personnes et blessé plus de 100 personnes. L'examen a entendu des preuves troublantes de l'intrusion de la presse dans les familles des victimes à la suite de l'attaque.

«Si vous imaginez que vous êtes à la maison à regarder la télévision, et que vous réalisez que votre être cher a disparu. Alors la seule façon d'obtenir des nouvelles est de se diriger vers le stade - alors vous y allez. Nous sommes partis ne sachant pas si Martyn se présenterait chez lui. Nous avons laissé nos filles adolescentes chez nous, ce qui, selon vous, serait un havre de sécurité », a déclaré Murray à Radio 4.

Murray dit que les enfants ont été informés que Hett était mort par des journalistes. Cela s'est produit même si la police n'a pas confirmé sa mort avant 22 heures plus tard ce jour-là.

«Pendant que nous étions en train d'essayer de trouver des nouvelles de Martyn, des journalistes étaient chez nous en train de frapper à notre porte et d'offrir leurs condoléances à nos enfants.

Martyn Hett, 29 ans, originaire de Stockport, était l'une des 22 personnes tuées dans l'explosion de la bombe le 22 mai.

Hett était une figure prolifique sur Twitter et le défenseur des droits LGBTI.

«Martyn était l'icône de nos vies», a déclaré sa famille dans un communiqué lors de ses funérailles . "Alors qu'ils ont enlevé la vie à Martyn, personne ne peut, et ne voudra jamais, prendre Martyn hors de nos vies."

Aujourd'hui, un rapport d'étape sur l'attentat à la bombe suggère maintenant que les organismes publics devraient adopter une charte proposée par une révision dans le désastre du stade de football de Hillsborough.

La charte viserait à protéger les familles confrontées à une perte dans une tragédie publique.

Martyn Hett était un 'superfan' de Mariah Carey

Quand Mariah Carey a entendu les nouvelles de Martyn, elle a  partagé un hommage Instagram sincère . Le chanteur de Loverboy a partagé le message aux fans avec une photo de Martyn portant fièrement un T-shirt de l'ère arc-en-ciel.

Elle a écrit: "Dévastée d'apprendre que l'une des victimes à Manchester faisait partie de la #Lambily. RIP Martyn Hett. '

Temoignage de La famille d'une victime gay, de l'attentat-suicide britannique qui a frappé le concert d'Ariana Grande à Manchester

Elle a ajouté: «Nous chérirons votre mémoire pour toujours. Sa famille et toutes les familles touchées sont dans mes pensées et mes prières. MC. '

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Quand "Nos Mensonges" dévoile la vie cachée des homosexuels en Tunisie

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Quand "Nos Mensonges" dévoile la vie cachée des homosexuels en Tunisie

Petits mensonges, on vous tient enfin!

Nés de tabous, ces petits mensonges, qui concernent ici la vie amoureuse, font partie du quotidien de beaucoup de jeunes, tunisiens et tunisiennes, qui parfois se retrouvent obligés d’inventer des histoires, afin de cacher leurs relations de couple.

Deux fois plus tabou pour les minorités sexuelles, ces derniers ayant plus de mal à vivre pleinement leurs histoires d’amour.

La plateforme “Nos Mensonges” se présente comme un journal intime collectif, où l’on déballe ses petits secrets, inventer une gastro pour s'absenter des réseaux sociaux et assister à la gay pride, prétexter les révisions pour passer la nuit chez le petit ami, etc.

Mais il y a aussi des secrets bien plus grands, bien plus pesants, entre copines imaginaires, mariages blancs et fiançailles irréfléchies. 

Amour et homosexualité, comment certains jeunes gèrent-ils leurs vies amoureuses, entre la pression familiale, sociale et parfois légale?

"Je suis certaine que beaucoup des lecteurs et lectrices se retrouvent dans les témoignages. Car en Tunisie la vie amoureuse reste encore un sujet tabou. Alors on s'arrange avec la réalité, pour ne blesser personne, pour se faciliter la vie", a souligné Sana Sbouai, la créatrice du site, au HuffPost Tunisie.

.huffpostmaghreb.com

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