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Articles avec #homophobie tag

Tchétchénie: ‘Novaïa Gazeta’ publie les noms de 27 hommes tués lors de la répression anti-gay

Publié le par justin

Tchétchénie: ‘Novaïa Gazeta’ publie les noms de 27 hommes tués lors de la répression anti-gay

De récents rapports montrent que la répression anti-gay aurait repris en Tchétchénie. Le journal russe qui a été le premier à sortir l’information en avril dernier, Novaya Gazeta vient de publier les noms de 27 hommes qui auraient été tués en une seule nuit, en janvier dernier. La liste comprend trois adolescents, et la plupart des personnes ont entre 20 et 30 ans, le plus âgé ayant 33 ans.

Novaya Gazeta a publié la liste des hommes après avoir perdu espoir que l’enquête officielle de la Russie sur la purge entraînerait des actions importantes, peut-être en raison de l’obstruction des fonctionnaires tchétchènes.

Venger les morts

En s’appuyant sur ses sources, Novaya Gazeta conclut que les 27 hommes ont tous été détenus peu de temps après que la Tchétchénie a commencé sa répression anti-gay à la fin de décembre 2016. Ils pensent que les hommes ont été abattus à la fin de janvier 2017 et enterrés à la hâte dans des fosses de plusieurs cimetières locaux.

Parce que les meurtres ont été commis hors de toute contrôle judiciaire (c’est-à-dire en dehors du système de police officiel du pays), des parents des défunts se demanderaient si leurs enfants ont fui ou reviendront un jour. Certains sont même allés à la police pour obtenir de l’aide, et on leur a seulement répondu d’être patients.

Dans son enquête, Novaya Gazeta affirme (traduit du russe):

« Nous insistons sur l’ouverture d’une affaire criminelle, dans laquelle la vérification de ces faits ne devrait pas être si difficile. Tout d’abord, nous avons donné au Comité d’enquête de la Russie plus que suffisamment de preuves des données personnelles des victimes. Deuxièmement, l’exhumation et l’autopsie des cadavres est tout à fait capable de détecter les blessures par balle – elles restent visibles sur les ossements pour toujours. L’identité de la personne décédée est aussi facile à faire – pour cela, les parents des victimes doivent simplement prendre des échantillons d’ADN pour une analyse comparative « .

Détails des tortures

Les rapports sur les tortures ont été horribles. Dans de nombreux cas, des responsables tchétchènes ont détenu des homosexuels et des hommes bis sous de fausses accusations de possession de drogue ou d’autres prétextes, les ont emmenés dans des centres de détention sans chauffage où les hommes ont été affamés, liés à des luminaires muraux et ont dormi sur le sol en béton. Les enquêteurs ont fouillé les téléphones et les médias sociaux de chaque détenu pour essayer de trouver plus d’homosexuels soupçonnés afin de les arrêter

Comme nous l’expliquait la journaliste de Novaïa Gazeta Irina Gordienko lors de son passage à Paris, les hommes ont été torturés pour obtenir les noms d’autres homosexuels soupçonnés en utilisant l’électrocution répétée jusqu’à ce que les victimes tombent dans le coma en raison de la douleur, en répétant un nouveau cycle d’électrocution dès que les hommes retrouvaient leurs esprits.

Les gardiens forcent également les compagnons de cellule à se battre dans un rituel appelé « le carrousel ». Finalement, les prisonniers sont morts ou sont ensuite renvoyés à leurs familles pour les soi-disant «meurtres d’honneur» (c’est-à-dire assassiner des mains de leurs proches honteux).

Les femmes lesbiennes et bis ont également été arrêtées durant cette répression, mais elles sont souvent rendues à leurs familles pour être punies à la maison.

La liste des hommes présumés décédés:

Voici les noms des hommes qui auraient été tués dans la répression anti-gay en Tchétchénie, ainsi que leurs dates de naissance et leur âge au moment de leur décès.

Malikov Rizvan Agdanovich (1er juin 1990) – 26 ans

Mussanov Temirlan Ahmadovich (28 avril 1986) – 30 ans

Khamidov Shamil Ahmedovich (14 novembre 1986) – 30 ans

Alimkhanov Islam Alievich (6 juillet 1998) – 18 ans

Suleimanov Magomed Arbeevich (3 janvier 1987) – 30 ans

Hakimov Alvi Aslambekovich (16 novembre 1992) – 23 ans

Abubakarov Adam Dzhabrailovich (5 mai 1995) – 21 ans

Soltamanov Ismail Ezer-Aliyevich (30 mars 1994) – 22 ans

Abumuslimov Apti Hasanovich (2 juin 1989) – 27 ans

Rashidov Doku Ibrahimović (30 mai 1995) – 21 ans

Dasaev Adam Ilyasovich (16 juin 1988) – 28 ans

Abdulmezhidov Adam Isayevich (27 mai 1987) – 29 ans

Shapiev Muslim Isayevich (28 novembre 1989) – 27 ans

Yusupov Sakhab Isayevich (19 janvier 1990) – 27 ans

Jabaev Zelimkhan Khizirovich (18 décembre 1993) – 22 ans

Ilyasov Adam Khuseinovich (22 septembre 1997) – 19 ans

Syriev Magomed Musayevich (23 février 1993) – 23 ans

Tuchaev Ahmed Ramzanovich (23 février 1987) – 29 ans

Lugaev Rizvan Said-Khamzatovich (13 septembre 1987) – 28 ans

Abdulkerimov Said-Ramzan Ramzanovich (25 mars 1990) – 26 ans

Bergaev Ismail Shadidovich (19 août 1998) – 18 ans

Yusupov Shamkhan Shaykhovich (17 juin 1988) – 28 ans

Khabuev Khamzat Slaudinovich (14 février 1993) – 23 ans

Tsikmaev Ayub Sultanovich (4 avril 1984) – 32 ans

Muskiev Mohma Turpalovich (19 juillet 1988) – 27 ans

Eskarbiev Saikhan Vahamsoltovich (23 mai 1992) – 24 ans

Ozdiev Usman Vakhaevich (24 déc. 1989) – 27 ans

  • unicornbooty.com

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Homophobie: deux présumés gays sauvagement agressés à Casablanca

Publié le par justin

Homophobie: deux présumés gays sauvagement agressés à Casablanca

Décidément, les gays marocains mangent toujours leur pain noir fait d’homophobie manifeste, de quolibets de toutes sortes, voire d’agressions caractérisées et… impunies. En tout cas, c’est ce qu’écrit le quotidien arabophone, Akhir Saa, en rapportant l’info selon laquelle cinq individus, dont deux barbus, ont sauvagement agressé deux homosexuels présumés, aux alentours du Parc de la Ligue arabe, à Casablanca.

La poursuite et l’agression auraient entraîné des blessures graves à l’une des victimes, tandis que son compagnon d’infortune a eu des dents cassées. Ce dernier, dont le journal a recueilli le témoignage, a relaté dans le moindre détail les péripéties de l’agression. D’après ses dires, son compagnon et lui ont été suivis par une Peugeot grise qui s’est arrêtée à leur niveau près de la station du tram, avenue Hassan II. L’occupant du siège passager a alors apostrophé les deux amis d’un tonitruant « Ne craignez-vous pas Allah? ». Sentant le danger, le témoin et son ami ont pris leurs jambes à leur cou. Cela n’a pas empêché les cinq individus de les poursuivre et de les encercler près du Parc de la Ligue arabe. « Les coups de pied ont alors plu sur nous et nous avons été aussi frappés à l’aide d’une barre de fer », a affirmé la victime, âgée de 25 ans. Qualifiant cette agression de « hogra », le jeune homme a déclaré à Akhir Saa que son compagnon et lui n’ont pas osé porter plainte auprès de la police de crainte d’être interpellés pour homosexualité.

D’un autre côté, des témoins oculaires ont soutenu que les cinq agresseurs font partie de bandes « spécialisées » dans ce genre d’agressions visant les homosexuels et que c’est devenu monnaie courante par les temps qui courent. Quant aux deux  infortunées victimes du Parc de la ligue arabe, elles déplorent que les autorités  ne réagissent pas fermement dans de tels cas, alors que la Constitution du Royaume garantit la sécurité des citoyens marocains. De TOUS les citoyens!

lesiteinfo.com

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Selon un religieux russe, la barbe protège de l’homosexualité

Publié le par justin

Selon un religieux russe, la barbe protège de l’homosexualité

Selon ce prédicateur orthodoxe, le meilleur moyen d’être hétéro et de se protéger de l’homosexualité reste de porter… la barbe.

Voilà un conseil particulièrement « éclairé » de la part d’un prédicateur orthodoxe vieux-croyant. Il s’agit d’un groupe s’étant séparé de l’Église orthodoxe en 1666, suite au refus des réformes introduites par le patriarche Nikon.

Le dénommé Kornily a déclaré lors d’une interview accordée à la chaine d’informations nationale russe que les hommes devraient cesser de se raser pour se « protéger de l’homosexualité » :

« Dieu nous a donné des règles. Il est écrit dans la Bible que Dieu a créé tous les hommes avec un barbe. »

« En Occident, l’Église catholique a complètement délaissé cela. C’est pourtant évident : tous les saints portent une barbe, et nous ne pouvons pas imaginer le Christ sans barbe. »

« Il ne faut pas s’opposer à son créateur. Il est affreux de voir les vêtements et les coiffures des hommes changer. »

Kornily a ensuite ajouté que se raser était un véritable blasphème, et que le port de la barbe avait peu à peu été abandonné par les catholiques des pays occidentaux, ce qui expliquait l’homosexualité croissante en Russie.

Selon un religieux russe, la barbe protège de l’homosexualité

Poutine ne porte pourtant pas la barbe, lui....

Comme nous l’évoquons depuis plusieurs semaines déjà, des homosexuels sont torturés à mort en Tchétchénie. Plusieurs témoignages des victimes de ces « camps de concentration » ont depuis été recueillis. Les autorités tchétchènes ont évidemment nié en bloc ces accusations, ce qui a eu pour effet de déclencher un véritable tollé international.

fugues.com

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L'acteur Irakien Karar Noshi a été kidnappé, torturé et tué pour avoir un look gay

Publié le par justin

L'acteur Irakien Karar Noshi a été kidnappé, torturé et tué pour avoir un look gay

Un étudiant diplômé du Collège des Beaux-Arts de l'Université de Bagdad a eu un grand suivi en ligne en raison de ses longs cheveux blonds et son style à la mode. Beaucoup l'ont appelé le «roi de la beauté d'Irak».

Le corps de Noshi a été déversé dans une rue du centre de Bagdad, le Kurdistan 24 rend compte, avec des preuves "qu'il avait été torturé et puni avec violence".

Sur Facebook, une photo prétendant être un cadavre du corps a circulé en ligne.

 

L'acteur Irakien Karar Noshi a été kidnappé, torturé et tué pour avoir un look gay

Sa famille a confirmé sa mort le jour même où son corps a été découvert.

L'idéologie [ISIS] est toujours active ", a déclaré Hussain Al-Iraqi en arabe sur Twitter. «Vous voulez une preuve? Le meurtre de Kara Noshi.

L'activiste irakien des droits de l'homme Faisal Al Mutar a écrit sur Facebook Noshi avait été tué après avoir été accusé d'être gay. Il a également blâmé les milices extrémistes chiites pour la mort de Noshi.

Noshi avait déjà critiqué des commentaires négatifs sur son apparition, affirmant que le véritable «roi de la beauté» de l'Irak était «chaque jeune homme qui se battait avec tout son honneur de défendre la nation».

L'acteur Irakien Karar Noshi a été kidnappé, torturé et tué pour avoir un look gay

«En ce qui concerne les images, elles proviennent d'œuvres d'art théâtrales et cinématographiques dont je me suis fier», a-t-il ajouté.

"Ils ont tué [Karar Noshi] seulement parce qu'il ne ressemble pas à eux".

«Je chéris ma liberté personnelle de créer une apparence extérieure unique. Je reste silencieux sur les réponses abusives qui reflètent indubitablement le niveau de leurs écrivains.

Sur Shakwmakw, une page Facebook populaire pour les Irakiens, le meurtre de l'acteur a été condamné. Ils ne l'ont tué que parce qu'il ne ressemble pas à eux.

 

C.L.

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TCHÉTCHÉNIE Le site Vice a accédé à une prison pour homosexuels en Tchétchénie

Publié le par justin

TCHÉTCHÉNIE Le site Vice a accédé à une prison pour homosexuels en Tchétchénie

Un premier journaliste étranger a pu accéder à un camp de concentration pour homosexuels en Tchétchénie. Un journaliste de Vice News a pu filmer le site d'Argoun encadré par les gardiens du lieu qui démentent les faits et soutiennent la version officielle des autorités dans une mise en scène propagandiste.

Hind Hassan, qui travaille pour Vice Media et HBO, a pu accéder à la prison située dans la ville d'Argoun. Avec son équipe, il a été autorisé- de manière très encadrée - à filmer et interroger les gardiens de la prison dans laquelle le journal russe indépendant Novaya Gazet a affirmé que jusqu'à 100 hommes homosexuels ont été détenus, interrogés et torturés. Trois auraient été tués.

Ces révélations, qui datent d'avril 2017, ont suscité une forte émotion internationale, aussi bien au niveau de la communauté LGBT que des organisations de défense des droits humains et de responsables politiques occidentaux. 

La visite « guidée » de la prison supposée tourne rapidement à la propagande et à la désinformation puisqu'elle présentée simplement comme un « entrepôt » par le gardien Ayub Kataev, accusé d'avoir torturé personnellement les hommes qui y ont été détenus.

« Des centaines d’empreintes de pieds couvraient le sol des couloirs, bien qu’ils aient nié plusieurs fois que le bâtiment avait été utilisé récemment », remarque Vice pour souligner le mensonge flagrant qui entoure les propos officiels.

 Dans l'interview, le chef de la prison adopte la même ligne que le président tchétchène Ramzan Kadyrov, affirmant qu'il ne connaît pas d'hommes homosexuels.

« Imaginez qu'il y a des homosexuels ici », dit-il. « Est-ce que nous, les Tchétchènes, communiquerions avec eux? », demande Kataev. »Mes officiers ne voudraient même pas toucher de telles personnes, si elles existent, et encore moins les frapper ou les torturer ».

À un autre moment du reportage, on voit plusieurs hommes, armés et vêtus de tenue militaire, répondre à leur supérieur dans une mise une scène surréaliste. « Vous ai-je une seule fois demandé d’arrêter des homosexuels? - Non. Vous ai-je une seule fois ordonné de torturer ici quelqu’un, illégalement ? – Non. »

Ces affirmations sont battues en brèche par le témoignage d'un homosexuel passé par la prison d'Argoun, aujourd'hui réfugié. Interviewé par Vice, il assure être « certain à 200 % » qu’il a été battu par Kataev en personne.

Deux camps de détention et de torture pour homosexuels ont d'abord été signalés, basés dans les villages d'Argoun et de Tsotsi-Yurt, mais d'autres recherches ont révélé quatre autres prisons pour homosexuels existent, qui porte jusqu'à six au total le nombre estimé de tels sites en République tchétchène.

fugues.com

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En Russie, une chaîne veut payer pour que des homosexuels quittent le pays

Publié le par justin

En Russie, une chaîne veut payer pour que des homosexuels quittent le pays

Une chaîne de télévision religieuse russe a offert de payer des billets d'avion en allers simples à des gays qui désireraient quitter le pays. La BBC rapporte que dans une vidéo postée sur ses réseaux, Tsargrad TV a appelé la population gay à participer pour gagner un billet.

«Encore récemment, la Californie –l'Etat qui est par ailleurs le plus libéral des Etats-Unis– a proposé de faciliter l'accès à une green card pour les perverts russes» a expliqué le présentateur Andrei Afanasyev, dans un vocabulaire fréquent sur la chaîne pour parler des gays. «L'équipe de Tsargrad TV soutient cette initiative. Plus encore, nous sommes prêts à payer un aller simple pour quiconque prévoit d'émigrer en toute honnêteté et qui pourra fournir un certificat médical prouvant qu'il est sodomite ou a d'autres formes de perversions. Nous voulons vraiment que vous déménagiez là-bas, où vous pourrez commettre vos péchés ouvertement».

Violences homophobes

Tsargrad est une chaîne qui entend promouvoir les valeurs chrétiennes orthodoxes, revendique être regardée par un quart de la population russe et critique très souvent la «basse moralité» des pays occidentaux. Le 5 mai, avant le second tour de la présidentielle française, une présentatrice de la chaîne avait d'ailleurs lâché à propos de Macron (présenté dans les médias russes comme un homosexuel caché, sortant avec une professeure «pédophile»), qu'il n'était «pas exclu que le candidat sodomite» l'emporte.

Le fondateur de Tsargrad TV, Konstantin Malofeev, est devenu l'un des hommes d'affaires et lobbyistes les plus influents du pays, notamment grâce à ses valeurs orthodoxes, de nouveau en vogue dans la Russie de Poutine. Il est d'ailleurs un ardent soutien du président russe, –et sa chaîne est, selon ses mots, l'équivalent de Fox News aux États-Unis.

Au-delà de ce canal, et de la violence des propos tenus dessus, c'est la Russie dans son ensemble qui a durci son discours et ses actes vis-à-vis de la population LGBTQ, ces dernières années. L'homophobie n'est pas neuve dans le pays, mais une loi contre « la propagande homosexuelle devant mineurs» empêche toute manifestation pour les droits depuis juin 2013. Et un sondage de 2016 notait que 81% des Russes considèrent les relations homosexuelles comme répréhensibles. En Tchétchénie, République constitutive de laFédération de Russie, des pogroms anti-gays ravagent actuellement le pays.

De nombreux voisins occidentaux ont dénoncé ces persécutions mais, jusqu'ici,seule laLituanie a choisi d'accueillir ces réfugiés. Une quarantaine de gays ont fui la région semi-autonome de Tchétchénie et se cachent dans d'autres parties de la Russie, en attendant d'essayer de quitter le pays. Certains ont fui sans attendre d'obtenir un visa.

slate.fr

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En Tunisie, un ado condamné pour homosexualité à cause d’un «test anal»

Publié le par justin

Shams est une association qui milite pour la dépénalisation de l'homosexualité en Tunisie© FETHI BELAID / AFP

Shams est une association qui milite pour la dépénalisation de l'homosexualité en Tunisie© FETHI BELAID / AFP

Un juge pour enfants de Sousse, en Tunisie, a condamné, par contumace, un adolescent de 16 ans, à 4 mois de prison ferme, pour homosexualité. Il a été condamné sur la base du code pénal, qui prévoit l’utilisation d’un test anal censé prouver l’orientation sexuelle des accusés. Cette condamnation montre que la Tunisie a encore des réformes à faire pour lutter contre les discriminations sexuelles.


Dans l’affaire Sousse, «l’ado a été condamné sur la base de l’article 230 du code pénal, qui prévoit un test anal censé prouver l’orientation sexuelle des accusés dans les affaires d’homosexualité. Or, il n’a pas effectué ce test, parce qu’il a refusé d’y être soumis, le considérant comme une atteinte à sa dignité humaine. Son refus a été considéré par le juge comme une preuve de "culpabilité"», rapporte le site tunisien Kapitalis.  

L’article 230 stipule que «la sodomie… est punie de 3 ans d’emprisonnement». «Dans sa version arabe, qui prévaut sur sa version française, il condamne explicitement l’homosexualité. Il s’appuie donc sur une discrimination basée sur l’orientation sexuelle, en totale contradiction avec l’article 21 de la Constitution qui affirme que "les citoyens et les citoyennes sont égaux en droits et devoirs. Ils sont égaux devant la loi sans discrimination"», précise d’ailleurs un rapport sur la situation des personnes LGBTQI en Tunisie. 

Test de la honte»
Appelé aussi «test de la honte», «cette pratique est en opposition flagrante et choquante avec la Convention internationale contre la torture ratifiée par l’Etat tunisien», a fait savoir l’Association tunisienne de soutien des minorités dans un communiqué. «L'association Damj, pour la justice et l'égalité en a dénombré 22 depuis le mois de janvier, et estime leur nombre entre 60 et 70 par an», rapporte le site Vice News.

Très critiqué, ce test a aussi été dénoncé par les médecins tunisiens. Le 3 avril 2017, le Conseil national de l’Ordre des médecins a appelé les médecins légistes réquisitionnés par la justice à «informer les personnes qu’ils ont à examiner de leur droit de refuser un tel examen». Un appel jugé insuffisant par l'association Shams (qui milite pour la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie). Elle invite le conseil de l’ordre à «aller encore plus loin» en prononçant des «sanctions disciplinaires contre les médecins qui acceptent de pratiquer les tests anaux». Pour son porte-parole Bouhdid Belhedi, «cela permettra de passer vraiment de la théorie à la pratique».

En Tunisie, un ado condamné pour homosexualité à cause d’un «test anal»
Le jugement de Sousse témoigne, au-delà de la question de ce «test de la honte», des difficultés faites par la loi, mais aussi par les secteurs les plus conservateurs de la société, contre les homosexuels. Toujours à Sousse, deux jeunes de 20 et 21 ans ont été condamnés à 8 mois de prison pour «pratiques homosexuelles»… malgré les résultats négatifs du test.
 
Un cinéaste arrêté
Le journal Jeune Afrique évoquait lui une autre affaire: «Le cinéaste tunisien Karim Belhaj – dont le premier court-métrage Case départ (2012) évoque les difficultés des diplômés de l’enseignement supérieur en Tunisie – a été arrêté le 13 mars à son domicile en compagnie d’un homme qui a reconnu avoir eu une relation homosexuelle avec lui. Le juge d’instruction du tribunal de Tunis a alors ordonné un test anal et émis un mandat de dépôt à leur encontre, indiquent les communiqués de Shams, fondation de défense de la communauté LGBTQ tunisienne.»
 
SIx ans après la Révolution, l'homosexualité est toujours interdite et le sujet est loin de faire l'objet d'un débat important dans le pays. Les partis politiques préfèrent éviter d'en parler. Mais dans la Tunisie démocratique, la situation des homosexuels peut désormais être évoqués, grâce à la liberté d'association.Le jugement de Sousse témoigne, au-delà de la question de ce «test de la honte», des difficultés faites par la loi, mais aussi par les secteurs les plus conservateurs de la société, contre les homosexuels. Toujours à Sousse, deux jeunes de 20 et 21 ans ont été condamnés à 8 mois de prison pour «pratiques homosexuelles»… malgré les résultats négatifs du test.
 
 

 

francetvinfo.fr

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Colombie: 108 personnes LGBT assassinées en 2016 (ONG)

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Colombie: 108 personnes LGBT assassinées en 2016 (ONG)

Cent huit personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres (LGBT) ont été assassinées en 2016 en Colombie, selon un rapport de l'ONG Colombia Diversa, qui défend leurs droits dans ce pays. Parmi elles, huit lesbiennes, 43 hommes homosexuels, deux bisexuels, 27 femmes transgenres et sept hommes transgenres, indique l'ONG, qui n'a pas d'information dans le cas des 21 autres personnes assassinées.

A travers tout le pays, "108 personnes LGBT ont été assassinées, un chiffre qui ne représente pas de changement majeur par rapport à 2015, lorsque 116 homicides ont été enregistrés", a fait savoir l'ONG, qui a également répertorié 12 tentatives d'homicides et 256 agressions physiques contre des personnes LGBT en 2016. Dans de nombreux cas, les agresseurs sont des bandes qui prétendent "contrôler les territoires, +nettoyer+ les personnes, les groupes et les pratiques sociales qu'elles considèrent comme dangereuses pour l'ordre social, de leur point de vue moral", explique l'ONG.

Il s'agit d'"individus et d'organisations délinquantes qui profitent de l'absence de protection (...), en particulier des femmes +trans+, pour les intimider, les déplacer et y compris les extorquer", ajoute l'ONG.

.lefigaro.fr

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Tchétchénie Les persécutions contre les homosexuels ont repris depuis la fin du ramadan

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Tchétchénie Les persécutions contre les homosexuels ont repris depuis la fin du ramadan

Les persécutions contre les homosexuels, qui avaient cessé durant le ramadan, ont repris de plus belle en Tchétchénie depuis la fin de cette période de jeûne musulman, a affirmé vendredi l'ONG Russian LGBT network (réseau LGBT russe).

 

"Depuis la fin du ramadan, les détentions ont repris. Pendant le ramadan, il n'y en avait plus", a déclaré Igor Kochetkov, le directeur du réseau LGBT russe, dans un entretien avec l'AFP réalisé à Paris, où il devait être reçu à l'Elysée, au ministère des Affaires étrangères ainsi qu'au Sénat.

"Des dizaines de personnes nous contactent sur notre hotline. Ils nous disent qu'on essaie d'accuser les gays sous de fausses preuves, qui vont du cambriolage au terrorisme. Cela se passe maintenant. C'est tout récent", s'est-il inquiété. "La même chose se passe qu'en mars", quand le réseau LGBT russe avait reçu de nombreux appels dénonçant des persécutions subies par les gays tchétchènes dans leur pays, a observé Igor Kochetkov.

Selon le journal russe Novaïa Gazeta, plus de cent homosexuels ont été arrêtés ces derniers mois dans cette république russe du Caucase, où les autorités ont incité leurs familles à les tuer pour "laver leur honneur". Toujours selon le journal, au moins deux personnes ont été assassinées par leurs proches et une troisième est décédée des suites d'actes de torture.

Pour le président du réseau LGBT russe, ce sont même "six gays" qui ont été "tués" dans cette république conservatrice et musulmane, alors qu'il chiffre à "300 à 400" le nombre d'homosexuels tchétchènes à avoir été détenus et torturés dans des lieux non officiels, comme des écoles abandonnées ou des garages.

Entre "60 et 70" d'entre eux ont été "exfiltrés" dans d'autres provinces russes, dont 14 ont depuis lors été admis dans des pays étrangers avec "visa humanitaire et asile garanti", a-t-il affirmé. L'un d'entre eux est arrivé fin mai en France.

Leurs familles ont récemment reçu la visite de la police tchétchène, qui les a forcées à signer des documents attestant qu'elles "ne déposent aucune plainte", que "leurs proches n'étaient pas gays", qu'ils "n'ont pas été maltraités" et qu'ils sont simplement "partis travailler" ailleurs en Russie, s'est indigné Igor Kochetkov. "La police tchétchène n'était pas contre les gays. Elles les faisait chanter. C'était un business stable", a-t-il affirmé.

Mais en février, "il y a eu un ordre du gouvernement tchétchène de mener des purges systématiques", a accusé Igor Kochetkov.

"La Tchétchénie est très petite. Une purge de cette taille n'a pu avoir lieu sans l'approbation du plus haut niveau de l'exécutif", a estimé Irina Gordienko, l'une des deux journalistes de Novaïa Gazeta ayant révélé l'affaire, ciblant le président de cette république du Caucase, Ramzan Kadyrov. "C'est lui qui fait les règles. S'il n'aime pas quelque chose, cela doit être effacé. (...) Là, il a juste décidé de torturer un groupe. Il ne pensait pas que cela serait rendu public", a estimé Irina Gordienko, venue jeudi à Paris recevoir un prix d'une cérémonie LGBT.

Mi-avril, Ramzan Kadyrov a démenti toute arrestation d'homosexuels. Son porte-parole avait de son côté estimé qu'il ne pouvait y avoir d'exactions contre les gays puisque ceux-ci "n'existent pas" en Tchétchénie.

(Source AFP)

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Lille : Violé dans le Jardin Vauban, un jeune homme tient à témoigner

Publié le par justin

Lille : Violé dans le Jardin Vauban, un jeune homme tient à témoigner

Un étudiant lillois a été victime d’une agression sexuelle le soir de la Fête de la musique…

Les Lillois qui affectionnent les longues soirées d’été au jardin Vauban vont-ils devoir changer leurs habitudes ? Un étudiant de 22 ans a porté plainte la semaine dernière, après avoir été violé dans ce parc municipal lillois, en marge de la Fête de la musique. L’agresseur n’a pas été retrouvé.

Un couteau sous la gorge

Le jeune homme, étudiant à Lille, était sorti en compagnie de quelques amis pour profiter des concerts. Alors que le petit groupe se trouvait à proximité de la citadelle, il dit s’être écarté quelques instants pour aller uriner dans le jardin Vauban, non loin du canal de la Deûle.

« Je suis jeune, je sais me défendre et je pratique le judo, jamais je ne pensais pouvoir risquer quelque chose », explique-t-il. Un homme a surgi derrière lui, un couteau à la main. Plaçant l’arme sous la gorge de sa victime, l’individu l’a violée à plusieurs reprises avant de prendre la fuite.

Le jeune homme a été conduit à l’hôpital Roger Salengro où un médecin légiste a relevé les éléments confirmant l’agression. Une enquête a été ouverte. Malgré l’absence de description précise de l’agresseur, outre que celui-ci parlait mal le français, les policiers disposent néanmoins de son ADN, recueilli sur les vêtements de la victime.

Un endroit « pas plus dangereux qu’un autre »

Contactée par 20 Minutes, une source policière ne se souvient pas, de près ou de loin, de précédents de ce type dans le secteur. Néanmoins, l’agression de cet étudiant n’est pas sans rappeler les rumeurs qui ont circulé à l’époque de l’ affaire des noyés de la Deûle, en 2011. Mais les différentes enquêtes n’avaient apporté aucun élément probant pour étayer la thèse de l’agression à caractère sexuel.

L’étudiant violé, lui, veut « mettre en garde les jeunes sur les dangers de cet endroit la nuit ». Selon Marc Bodiot, adjoint à la sécurité à Lille, « ce parc n’est pas plus dangereux qu’un autre », affirme-t-il. Il n’est d’ailleurs pas prévu de mesure spécifique de sécurisation.

20minutes.fr

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Dans Garcon magazine Hanouna bâillonné ,Sophia Aram "On doit pouvoir rire de ce qui se passe en Tchétchénie".

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Dans Garcon magazine Hanouna bâillonné ,Sophia Aram  "On doit pouvoir rire de ce qui se passe en Tchétchénie".Dans Garcon magazine Hanouna bâillonné ,Sophia Aram  "On doit pouvoir rire de ce qui se passe en Tchétchénie".

Non, Hanouna ne peut pas rire des homosexuels avec un canular-piège téléphonique mais Sophia Aram peut inciter à faire rire avec ce qui se passe en Tchétchénie.

 Cette couverture, la rédaction de "Garçon Magazine" savait que le sujet et le montage photographique étaient clivants. 

Ce montage photographique à deux niveaux de lecture : les LGBT dénoncent-ils(elles) l'homophobie d'Hanouna ou censurent-ils(elles) un animateur victime de sa liberté d'expression ? La bouche bâillonnée est un symbole à double tranchant. 

,Ce que l'on ne remarque pas immédiatement tellement l'oeil est attiré par le sujet central et la photo-choc, se situe en haut à gauche de la couverture. Cette photographie de Sophia Aram suivi de ce sous-titre sidérant : "On doit pouvoir rire de ce qui se passe en Tchétchénie". Boum. On sort une phrase malheureuse d'une interview pour faire vendre et cette phrase est absolument désastreuse pour une revue gay digne de ce nom. Mais le pire, c'est qu'accolée au sujet principal, cette erreur monumentale fait l'effet d'une bombe nucléaire.

L'un est homophobe, l'autre est drôle. Le premier ne nous fait pas rire, la seconde va nous faire rire . Et sur les réseaux sociaux, ça se déchaîne et pour une fois fanzouzes et Hanouna haters sont d'accord. C'est injustifiable. Cyril Hanouna va s'en servir, il aurait tort de s'en priver (c'est offert sur un plateau d'argent par la Maison) et nous ne pourrons rien excuser ou même argumenter.

 

C.L.

Cyril Hanouna va faire la UNE de "Garçon Magazine" pour le numéro de juillet/Août mais une phrase de l'humoriste, Sophia Aram, qui n'est pas en gros sur la couverture, choc les internautes.  

Cyril Hanouna ne fait pas la une du magazine pour faire sa promotion mais plus pour revenir sur la polémique de Radio Baba qui a beaucoup fait parler. Le titre est d'ailleurs très équivoque puisque le magazine titre "Hanouna est-il homophobe ?" avec le gogo détourné de Touche pas à mon poste par "Touche pas à nos droits !". 

Mais ce qui choque le plus les Twittos c'est la phrase en haut à gauche de Sophia Aram : "On doit pouvoir rire de ce qui se passe en Tchétchénie"  

Très étrange le contraste entre la une avec Cyril Hanouna revenant sur l'affaire "Radio Baba" et ce que dit Sofia Aram ! 

Nous pouvons lire sur Twitter :  
 

Elle est sérieuse et après c est @Cyrilhanouna l homophobe elle est grave rire du massacre en Tchétchénie ca va pas 

C est une blague la phrase de Sophia Aram ? 

Pour moi le plus choquant dans ce magasine est la phrase de Sofia Aram 

Oui tout le monde est focalisé sur Cyril 

Et "Hanouna est t il homophobe ? On connaît la réponse et la réponse est non ! 

Mais non, il n'y aura AUCUNE polémique car personne n'en a quelque chose à foutre de cette femme. Ça aurait été Cyril si il y aurait eu. 

Houla je vois encore une grosse polémique arrivée, cela dit c est dégueulasse ce qu elle dit s il s'avère que ç vrai et mérite polémique  

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Ministre de Singapour: il est inacceptable de harceler les personnes LGBTI ou les homophobes

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Ministre de Singapour: il est inacceptable de harceler les personnes LGBTI ou les homophobes

«Le harcèlement des militants LGBT n'est pas acceptable»

Le harcèlement des militants LGBTI et des homophobes est inacceptable, selon le ministre du Droit et des Affaires intérieures de Singapour.

K. Shanmugam s'est assis avec Oogachaga sans but lucratif pour révéler pourquoi le gouvernement «prendra des mesures» s'il y a du harcèlement sur les deux côtés.

«Le gouvernement est fermement opposé à tout harcèlement de n'importe quel groupe ... si le harcèlement traverse la ligne et est criminel, le gouvernement n'hésitera pas à prendre des mesures», a déclaré Shanmugam sur sa page Facebook.

L'homosexualité masculine est illégale à Singapour. Bien qu'il soit rarement appliqué, les relations de même sexe ne sont pas reconnues par la loi et l'adoption d'enfants par des couples de même sexe est illégale.

Ministre de Singapour: il est inacceptable de harceler les personnes LGBTI ou les homophobes

Parlant de Bryan Choong, un organisateur de Pink Dot - événement LGBTI à Singapour - il a déclaré que «les gens auront une vision forte» de ces problèmes.

Choong avait déclaré que les organisateurs et les sponsors de Pink Dot avaient été maltraités. Shanmugam a répondu: «Nous sommes très clairs. Quiconque franchit la ligne en termes de harcèlement, en termes d'agression, en termes de menaces contre tout groupe -

«Le gouvernement est très strict. Ce n'est pas la façon dont nous avons des discussions.

Le gouvernement de Singapour «est très strict»

Seuls les Singapouriens ou les résidents permanents peuvent assister au Pink Dot de cette année - un événement qui attirait de nombreux visiteurs étrangers. Ceci est dû à la façon dont les personnes locales peuvent entrer dans Speakers 'Corner.

«Le gouvernement est neutre au sujet des causes sous-jacentes», a déclaré Shanmugam à propos de l'événement.

«Les gens ont le droit de s'organiser pour quelque raison qu'ils souhaitent, tant que les règles des coins des conférenciers sont respectées».

 

C.L.

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SAINT-DIÉ-DES-VOSGES « Ils ont bousillé ma vie » témoigne la victime d'une agression homophobe

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SAINT-DIÉ-DES-VOSGES  « Ils ont bousillé ma vie » témoigne la victime d'une agression homophobe

Eric* a été violemment agressé la semaine dernière à Saint-Dié, à 21 h, près de la cathédrale. Deux hommes lui sont tombés dessus et l’ont frappé. Motif ? Eric est homosexuel et a eu le sentiment que sa façon de marcher n’a pas plu.

 

Suite à l’agression d’un jeune homme, le 22 juin dans une rue près de la cathédrale, (dont nous avons parlé dans nos colonnes ce 27 juin), l’enquête, menée par les policiers du commissariat de Saint-Dié-des-Vosges s’oriente vers un acte homophobe.

À 20 ans, Eric* est du genre fluet, à peine 40 kg. Impossible pourtant aujourd’hui de ne pas le remarquer, avec les bleus qui marquent son visage juvénile et le cocard impressionnant qui orne son œil droit.

Jeudi 22 juin, à 21 h, il s’est fait agresser par deux hommes près de la cathédrale. « Je sortais de mon travail aux alentours de 21 h, j’allais mettre du verre dans les containers de tri tout proches, quai du Torrent, quand deux hommes sont passés en voiture à ma hauteur à faible allure. Le passager a sorti la tête pour m’insulter », résume Eric, entre colère et larmes. Les propos fleuris fusent ‘’petite sal…’’ entre autres. Eric tourne les talons pour s’enfuir. « Les insultes, j’ai l’habitude, j’en ai toujours entendues. Je sais aussi qu’il y a certains quartiers de la ville dans lesquels je ne peux pas mettre les pieds. C’est trop risqué pour les gens comme moi. »

Œil explosé, pommette fracturée

Les gens comme lui ? Les homosexuels. « Oui je le suis et je l’assume mais je ne l’affiche pas », reprend le jeune homme qui, ce jeudi 22 juin a dû pour la première fois de sa vie faire face à la violence physique. « Le passager est descendu de la voiture, il s’est précipité vers moi et m’a donné un grand coup de poing dans la figure. » L’agression est interrompue par deux passants qui déboulent pour empêcher l’agresseur présumé de frapper à nouveau Eric. La voiture avec le chauffeur et son passager prennent la fuite. La victime est prise en charge par les pompiers et conduite à l’hôpital Saint-Charles. Bilan : une ITT de trois semaines, la mâchoire touchée à tel point qu’il a dû manger à la paille, la pommette droite fracturée et l’œil droit explosé. Des blessures qui ont nécessité une intervention chirurgicale au CHU de Nancy-Brabois. La vie d’Eric, elle, s’est arrêtée sur ce bout de trottoir. « Ces gens, je ne les connais pas. Ils n’ont pas aimé ma façon de marcher c’est tout. En quelques secondes, ils ont tout bousillé. J’avais un travail, j’économisais pour payer mon permis. Aujourd’hui ? J’ai peur. Peur de sortir, peur des représailles. »

Le jeune homme n’est pas tranquille. Impossible pour lui de retourner travailler, il craint de retomber sur ses agresseurs. « Je ne sais pas ce qui se serait passé si personne n’avait vu l’agression. Je ne sais pas jusqu’où ils seraient allés. Je veux prévenir : aujourd’hui encore, on peut se faire agresser juste parce qu’on est homo. »

*Le prénom a été modifié.
 

vosgesmatin.fr

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"La douleur a été terrible" : un couple victime d'une agression homophobe à Lyon lors de la Fête de la musique

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"La douleur a été terrible" : un couple victime d'une agression homophobe à Lyon lors de la Fête de la musique

Deux hommes d'une vingtaine d'années ont été agressés alors qu'ils étaient en train de regagner leur domicile aux alentours de 2h30.

Deux jeunes homosexuels, Boris et Alfredo, ont été violemment agressés par trois individus à Lyon, le soir de la Fête de la musique, le 21 juin, parce que les deux amoureux se tenaient par la main, rapporte mardi 27 juin France Bleu Saint-Étienne.

L'agression a eu lieu aux alentours de 2h30. Boris et Alfredo étaient en train de regagner leur domicile après avoir passé la soirée sur les quais à Lyon, quand ils ont croisé une femme et deux hommes d'une vingtaine d'années.

"Ils avaient tellement de haine qu'on aurait pu rester sur le carreau"

C'est là qu'a commencé leur calvaire. Les insultes à caractère homophobe ont fusé : "C'est la fille uniquement qui nous a insultés, explique Boris, encore sous le choc, à France Bleu Saint-Etienne. On n'a d'abord rien dit, puis on a fini par répondre et là, les deux gars ont commencé à nous taper. Ça a été très violent. J'ai pensé que ça pouvait très mal se finir. Ils avaient tellement de haine qu'on aurait pu rester sur le carreau."

Boris et son compagnon ont tenté de se défendre, mais leurs agresseurs se sont montré particulièrement déterminés et violents. L'un d'entre eux a porté un coup de bouteille à la tête d'Alfredo pendant que l'autre a violemment frappé Boris à la jambe, lui brisant le tibia. "La douleur a été terrible, je me suis effondré, incapable de me relever", se souvient-il. Leur calvaire s'est arrêté grâce à l'intervention d'une brigade de police qui patrouillait dans le secteur. "La bagarre n'a duré que quelques minutes mais ça m'a semblé une éternité", ajoute t-il.

45 jours d'ITT

Pendant leur interpellation, les agresseurs ont continué de verser leur haine sur Boris et Alfredo. "Tu as mal, hein, sale PD ?", leur a lancé la jeune fille. Boris a été transporté en urgence à l'hôpital, où il a été opéré dans la nuit. Il souffre d'une double fracture tibia-péroné, et bénéficie de 45 jours d'ITT (incapacité temporaire de travail). "Quand nous sommes arrivés, les médecins nous ont expliqués qu'on n'était pas les seuls homosexuels à s'être fait agresser ce soir-là."

Une semaine après l'agression, Boris est sorti de l'hôpital. Il est très fatigué et dit ne pas vraiment réaliser ce qui s'est passé cette nuit du 21 juin : "Quand on voit comment ça s'est terminé, on se dit qu'on n'aurait peut-être pas dû répondre et baisser les yeux. Et puis en fin de compte, je ne regrette pas, parce qu'il n'y a aucune raison que ça se passe comme ça."

Témoigner pour dénoncer

Boris et son compagnon ont tenu à témoigner auprès de France Bleu Saint-Etienne pour dénoncer ces comportements homophobes. "J'ai l'impression qu'il y a un discours ambiant très positif par rapport à l'intégration et aux droits des homosexuels, estime Boris. Que l'on vivrait dans une société très ouverte et tolérante. C'est vrai qu'il y a des tas de choses qui ont été faites. Ceci dit, je pense qu'il ne faut pas trop d'angélisme non plus et se rendre compte que les agressions comme ça continuent à exister. La lutte continue."

Le temps de se soigner, Boris va devoir mettre son travail de traducteur entre parenthèses. Il ne sait même pas encore s'il pourra être dédommagé par son assurance. Les deux jeunes hommes ont contacté un avocat. Ils espèrent une qualification pénale et une condamnation. "Ces choses-là ne doivent pas rester impunies", a-t-il conclu.

francetvinfo.fr

 

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Pau : l’agression avait-elle un caractère homophobe ?

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Pau : l’agression avait-elle un caractère homophobe ?

Agressé fin mai, un Palois est encore en soins intensifs. L’enquête ouverte déterminera s’il s’agit ou non d’un acte homophobe.

 Un quadragénaire palois agressé le 28 mai, rue Bordenave d’Abère, à Pau, est encore hospitalisé en soins intensifs. Plongé dans le coma pendant une quinzaine de jours, il mettra, à l’évidence, du temps à s’en remettre. Si l’on en croit ses proches, il n’aurait jamais dû tenter de dialoguer avec ceux qui venaient de lui jeter à la figure des insultes homophobes.

 

Pour l’heure, l’enquête ouverte ne permet pas de dire si l’homosexualité a constitué clairement un prétexte à la violence. La victime, par ailleurs, n’a pas encore été entendue. Elle a été placée dès son admission à l’hôpital au sein du service de réanimation, et son état ne lui permettait pas, quoi qu’il en soit, de témoigner. À ce stade, tout semble encore flou. Seules les investigations en cours pourront déterminer le déroulé des événements avec le plus de précisions possibles.

Un choc à la tête

Il est autour de minuit, ce soir-là, quand le Palois quitte un restaurant du quartier du château avec un ami. Le repas a été arrosé. Les deux hommes prennent la direction de la place Gramont quand ils croisent un "petit groupe" d’individus. C’est à ce moment que le mot "pédé" aurait été lâché. La future victime, elle, veut discuter. Son camarade lui déconseille et lui demande de passer son chemin comme il le fait lui-même.

 

Le message de prudence n’est pas entendu. Le quadragénaire, lui, s’arrête. Que s’est-il passé ensuite ? D’après les premiers éléments, un coup de poing part. Le Palois tombe au sol, la tête percute le bord d’un trottoir. Son ami s’est un peu éloigné. Quand il se retourne, il est déjà trop tard. Les agresseurs prennent la fuite sans laisser d’adresse. La victime est inanimée. Les gestes de premiers secours sont pratiqués dans l’attente de l’arrivée des pompiers.

Trois agressions en un an ?

"Son pronostic vital était engagé", raconte ce proche. "C’est terrible. C’est quelqu’un qui n’a jamais eu de problème. À ce jour, même s’il va mieux, on ne sait pas combien de temps il lui faudra pour se rétablir". Une plainte a été déposée par le frère de la victime quelques jours après l’agression.

"J’ai été informé d’un soupçon d’homophobie dans cette affaire et, pour moi, c’est une préoccupation", commente Marc Cabane, l’adjoint au maire chargé de la sécurité. "J’ai demandé de vérifier si d’autres actes de cette nature avaient eu lieu."

De son côté, le président de l’association Arcolan, Jérôme Masegoza, qui milite en faveur des gays et des lesbiennes, a eu connaissance d’une autre agression à Pau, en mai, dans le centre-ville et se prépare à se constituer partie civile. "Je n’étais pas au courant de celle du 28 mai. En un an, à Pau, ce serait la troisième agression physique. Si on ajoute les actes verbaux et l’homophobie au travail, on peut dire que plusieurs dizaines de cas nous sont remontés à l’échelle du département, en une année."

 

 

sudouest.fr

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Afrique La Tanzanie menace d'arrêter les défenseurs des homosexuels

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Afrique La Tanzanie menace d'arrêter les défenseurs des homosexuels

Le gouvernement tanzanien a menacé d'arrêter tous les défenseurs des homosexuels et promis d'expulser les étrangers qui militeraient pour leurs droits, a rapporté lundi la presse locale.

"Je voudrais rappeler et avertir toutes les organisations et institutions qui font campagne et prétendent défendre les intérêts des homosexuels (...) Nous allons arrêter et traduire en justice tous ceux qui sont impliqués", a affirmé dimanche le ministre de l'Intérieur, Mwigulu Nchemba dans un discours public rapporté lundi par le quotidien gouvernemental Daily News.

"Ceux qui veulent l'homosexualité devraient partir vivre dans les pays qui acceptent ce genre de pratiques (...) S'il y a une organisation dans le pays qui soutient et plaide en faveur de l'homosexualité, elle perdra son enregistrement", a-t-il poursuivi.

Le ministre a averti que son pays n'hésiterait à chasser du pays tout étranger défendant les droits des homosexuels. "Si nous trouvons un étranger menant cette campagne, il ou elle sera déporté(e) sans le moindre délai. Ils n'auront même pas le temps de retirer leur téléphone portable de la prise électrique", a-t-il asséné.

Dans un discours très controversé prononcé jeudi dernier, le président tanzanien John Magufuli s'en était déjà pris aux organisations défendant les droits des homosexuels et plaidant pour le droit des mères adolescentes à poursuivre leur scolarité après des maternités. "Ceux qui nous enseignent des choses pareilles ne nous aiment pas, mes frères. Ils nous ont apporté la drogue, les pratiques homosexuelles que même les vaches réprouvent", avait affirmé le chef de l'Etat.

John Magufuli avait exhorté ses administrés à cesser "d'imiter ces pratiques indignes", même si cela risque d'entraîner l'arrêt de certaines aides extérieures. "Ils (les Occidentaux) brandissent l'aide, mais ce sont les ressources qu'ils nous volent!". "Vous, vous élevez du bétail; mais avez-vous jamais vu une chèvre ou un porc se livrer à ce jeu? Et ces gens veulent que les Tanzaniens s'y adonnent!", avait-il ajouté.

Le gouvernement tanzanien avait menacé au début de l'année de publier des listes d'homosexuels faisant commerce de leur corps, avant d'y renoncer par la suite. Quelques jours plus tôt, il avait ordonné la fermeture de centres de santé spécialisés dans la lutte contre le sida, accusés de promouvoir l'homosexualité, une décision critiquée par les États-Unis.

L'homosexualité est punissable en Tanzanie de très lourdes peines de prison, mais c'est seulement récemment que les autorités ont adopté une rhétorique anti-gay.

(Source AFP)

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Istanbul: la police fait usage de balles en caoutchouc pour disperser la "Gay Pride"

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Istanbul: la police fait usage de balles en caoutchouc pour disperser la "Gay Pride"
Istanbul (AFP) - La police turque a fait usage de balles en caoutchouc dimanche pour empêcher des manifestants de tenir la parade annuelle de la "Gay Pride" sur la place Taksim au centre d'Istanbul, au lendemain d'une interdiction de ce rassemblement décidée par les autorités locales.
 
La police a tiré des balles en caoutchouc vers un groupe d'environ 40 manifestants, a rapporté un journaliste de l'AFP.
 
De petits groupes se sont rassemblés sur la place Taksim pour une Marche des fiertés LGBTI (lesbiennes, gays,bisexuels, transgenres et intersexe) malgré l'interdiction des autorités, alors que les policiers étaient plus nombreux que les participants.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Homme contraint à enlever la chemise arc-en-ciel
 
 
Au moins quatre personnes ont été interpellées.
 
Les organisateurs avaient auparavant réitéré leur détermination à maintenir la manifestation, interdite pour la troisième année consécutive et qui coïncidait cette fois avec le premier jour de la fête célébrant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan.
 
Après des menaces de groupes conservateurs et d'extrême droite, les autorités avaient annoncé samedi interdire cette manifestation pour préserver "l'ordre public" et la "sécurité des touristes".
 
Les organisateurs avaient alors annoncé qu'ils maintiendraient l'événement et encore affiché dimanche leur détermination, assurant dans un communiqué : "nous n'avons pas peur, nous sommes là, nous ne changerons pas. Vous avez peur, vous changerez et vous vous y habituerez".
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Avant la manifestation sur la célèbre place Taksim, d'importantes forces de police présentes dans le quartier avaient bouclé plusieurs accès, selon une journaliste de l'AFP.
 
La Marche des fiertés d'Istanbul avait rassemblé en 2014 des dizaines de milliers de personnes et constituait l'un des principaux événements LGBT au Moyen-Orient.
 
Elle est interdite depuis 2015 lorsque, selon l'association des LGBTI, les autorités avaient mis en cause la coïncidence de l'événement avec le ramadan.
 
En 2016, l'interdiction avait invoqué des raisons de sécurité alors que le pays était frappé par des attentats meurtriers liés aux jihadistes du groupe Etat islamique ou aux séparatistes kurdes.
 
Dans un cas comme dans l'autre, les manifestants avaient bravé ces interdictions et avaient été dispersés violemment par les forces de l'ordre.
 
Cette semaine, onze militants ont été jugés à Istanbul pour avoir bravé l'interdiction de la Gay Pride de 2016, mais ils ont été acquittés.
 
Les années précédentes, ces manifestations s'étaient déroulées sans incidents.
 
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est accusé par ses opposants de conduire une islamisation rampante de la société. Ses commentaires conservateurs sur les femmes et la famille enflamment régulièrement la critique mais il se garde généralement d'évoquer publiquement les questions liées à l'homosexualité.
 
En 2010 toutefois, la ministre de la Famille et de la Femme Aliye Selma Kavaf avait suscité la colère des défenseurs des droits des homosexuels en qualifiant l'homosexualité de "désordre biologique" et "maladie" devant être soignée.
 
L'homosexualité n'est pas pénalement réprimée enTurquie, mais l'homophobie y reste largement répandue.
 
 
nouvelobs.com

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La police turque disperse violemment la «Gay Pride»

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La police turque disperse violemment la «Gay Pride»

Les manifestants qui ont tenté de braver l'interdiction décrétée hier par les autorités se sont heurtés à la police sur la place Taksim.

 

La police turque a fait usage de balles en caoutchouc dimanche pour empêcher des manifestants de tenir la parade annuelle de la «Gay Pride» sur la place Taksim au centre d'Istanbul, au lendemain d'une interdiction de ce rassemblement décidée par les autorités locales.

De petits groupes se sont rassemblés sur la place Taksim pour une Marche des fiertés LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexe) malgré l'interdiction des autorités, alors que les policiers étaient plus nombreux que les participants. Au moins quatre personnes ont été interpellées.

Les organisateurs avaient auparavant réitéré leur détermination à maintenir la manifestation, interdite pour la troisième année consécutive et qui coïncidait cette fois avec le premier jour de la fête célébrant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan.

Après des menaces de groupes conservateurs et d'extrême droite, les autorités avaient annoncé samedi interdire cette manifestation pour préserver «l'ordre public» et la «sécurité des touristes».

Les organisateurs avaient alors annoncé qu'ils maintiendraient l'événement et encore affiché dimanche leur détermination, assurant dans un communiqué : «nous n'avons pas peur, nous sommes là, nous ne changerons pas. Vous avez peur, vous changerez et vous vous y habituerez».

Militants jugés

Avant la manifestation sur la célèbre place Taksim, d'importantes forces de police présentes dans le quartier avaient bouclé plusieurs accès, selon une journaliste de l'AFP. La Marche des fiertés d'Istanbul avait rassemblé en 2014 des dizaines de milliers de personnes et constituait l'un des principaux événements LGBT au Moyen-Orient. Elle est interdite depuis 2015 lorsque, selon l'association des LGBTI, les autorités avaient mis en cause la coïncidence de l'événement avec le ramadan.

En 2016, l'interdiction avait invoqué des raisons de sécurité alors que le pays était frappé par des attentats meurtriers liés aux djihadistes du groupe Etat islamique ou aux séparatistes kurdes.

Dans un cas comme dans l'autre, les manifestants avaient bravé ces interdictions et avaient été dispersés violemment par les forces de l'ordre. Cette semaine, onze militants ont été jugés à Istanbul pour avoir bravé l'interdiction de la Gay Pride de 2016, mais ils ont été acquittés.

Homophobie répandue

Les années précédentes, ces manifestations s'étaient déroulées sans incidents. Le président turc Recep Tayyip Erdogan est accusé par ses opposants de conduire une islamisation rampante de la société. Ses commentaires conservateurs sur les femmes et la famille enflamment régulièrement la critique mais il se garde généralement d'évoquer publiquement les questions liées à l'homosexualité.

En 2010 toutefois, la ministre de la Famille et de la Femme Aliye Selma Kavaf avait suscité la colère des défenseurs des droits des homosexuels en qualifiant l'homosexualité de «désordre biologique» et «maladie» devant être soignée.

L'homosexualité n'est pas pénalement réprimée en Turquie, mais l'homophobie y reste largement répandue.

(nxp/afp)

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Adolescent arrêté après avoir menacé de tuer des homosexuels avec des machettes lors de La Gay Pride Britannique

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Adolescent arrêté après avoir menacé de tuer des homosexuels avec des machettes lors de La Gay Pride Britannique

«Je vais marcher avec cette machette et massacrer tous les bâtards homosexuels

La police a arrêté un adolescent après avoir menacé d'aller dans un pub britannique avec une machette et de tuer des homosexuels lors de la gay pride

L'adolescent, qui ne peut pas être nommé, a publié une photo de la machette qu'il a achetée pour 19,99 $ (25,40 $ 22,70 €), ainsi que ses intentions de l'utiliser au pub New Empire à Barrow in Furness, Cumbria vendredi soir (23 juin )

Il a écrit: «Je vais marcher avec une putain de machette et massacrer tous les bâtards homosexuels.

«J'en ai eu assez», at-il poursuivi. «Je ne veux pas vivre dans un monde homosexuel et je ne veux vraiment pas que mes enfants vivent la Qu'est-il arrivé à nos qualités traditionnelles? Ils sont foutrement ruinés.

«Je ne me préoccupe pas si je meurs, je me bat pour ce que je crois et c'est l'avenir de mon pays, de mes gens et de ma race», a-t-il écrit.

Adolescent arrêté après avoir menacé de tuer des homosexuels avec des machettes lors de La Gay Pride Britannique

La police a été alertée de la menace et le surintendant Mark Pannone a répondu à l'arrestation.

«La priorité absolue de la police de Cumbria est toujours de garder les gens en sécurité», a-t-il déclaré. «Il n'y a maintenant aucune menace pour quiconque ou un groupe spécifique dans la région de Cumbria du Sud.

Le responsable du pub a déclaré à PinkNews : «[Nous] avons décidé que nous ne le laisserions pas nous battre.

«Nous avons demandé aux clients dans le pub s'ils voulaient rester ou partir, mais ils ont tous dit non. Nous nous sommes sentis en sécurité car des policiers armés étaient garés à l'extérieur. Nous avons eu beaucoup d'appels téléphoniques et de messages de soutien, mais évidemment, certaines personnes sont éloignées.

«Nous sommes très fiers de soutenir la communauté LGBTI et nous ne serons pas dissuadés de tout cela», a-t-il déclaré.

La police a également émis une déclaration sur l'arrestation de l'adolescent: «Au fur et à mesure que les procédures sont actives avec l'arrestation d'un homme de 19 ans, nous avons supprimé les publications originales.

C.L.

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La Marche des fiertés interdite à Istanbul

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La Marche des fiertés interdite à Istanbul
Les autorités locales justifient leur refus d’autorisation de cette manifestation, qui doit se tenir dimanche, par des raisons de sécurité.
 
Le gouvernorat d’Istanbul n’autorisera pas la marche des fiertés LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexe), qui est prévue dimanche 25 juin sur l’emblématique place Taksim.
 
Les autorités locales ont décidé de refuser la tenue de la marche et des réunions associées pour des questions de « sécurité des touristes » dans la zone concernée, et « d’ordre public ». C’est ce qu’a annoncé le gouvernorat dans un communiqué publié sur son site.
 
Les autorités affirment avoir appris que la marche devait se tenir dimanche à 17 heures (14 heures GMT) par Internet et par la presse, sans qu’une demande d’autorisation formelle leur ait été adressée.
Une manifestation déjà interdite en 2015 et 2016
 
Le communiqué appelle les Stambouliotes à ne pas prendre en considération les appels à manifester et à respecter l’appel des forces de l’ordre.
La marche des fiertés avait déjà été interdite en 2015 et 2016, bien qu’elle se soit déroulée sans incidents les années précédentes, des milliers de personnes y prenant part pour défendre les droits des minorités LGBT, devenant la plus importante manifestation du genre dans un pays musulman du Moyen-Orient.
Les autorités ont interdit tous les rassemblements sur la place Taksim depuis une fronde anti-gouvernementale qui y est née en juin 2013 contre la « dérive islamiste » et « autoritaire » du président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan.
Le Monde avec AF

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