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Articles avec #homophobie tag

Corée du Sud :Au moins 32 soldats poursuivis pour homosexualité

Publié le par justin

Corée du Sud :Au moins 32 soldats poursuivis pour homosexualité

Selon un rapport de la chaîne d’information américaine CNN un minimum de 32 soldats de sexe masculin sont poursuivis par les tribunaux militaires, accusés d’être homosexuels. Le ministère sud-coréen de la Défense a refusé de commenter ces chiffres.
 

Les fonctionnaires de l’armée utiliseraient des applications de rencontres pour repérer et piéger les militaires gay, puis les arrêter et les traduire en justice.
 

CNN a rapporté le témoignage d’un des accusés qui fait état de pressions, de manipulations et de menaces de la hiérarchie militaire. Il parle d’interrogatoires très personnels « humiliants » et d’atmosphère « très oppressante et dégradante ».
 

Un capitaine sud-coréen a été condamné par un tribunal militaire à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis. pour avoir eu des une relation sexuelle avec un militaire du même sexe que lui, il y a un mois.
 

Le capitaine a été condamné pour avoir enfreint une clause de l’armée sud-coréenne qui interdit les relations homosexuelles dans ses rangs, a précisé l’armée, promettant de continuer à « traiter les conduites désordonnées conformément à la loi ».
 

L’organisation Amnesty International a fustigé une condamnation « injuste » qui devrait être « immédiatement annulée ».
Le nouveau président sud-coréen, l’ancien avocat spécialisé dans la défense des droits de l’homme Moon Jae-In, élu au début du mois de mai, avait suscité un tollé avant son élection pour avoir dit que l’homosexualité ne lui plaisait pas.

 

Dans les forces armées de la République de Corée, les rapports homosexuels consensuels sont interdits et peuvent être punis d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.
Cela vaut non seulement pour les soldats professionnels, mais aussi pour les conscrits, sachant que tous les citoyens de sexe masculin doivent effectuer un service militaire en Corée du Sud.

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Russie : Vladimir Poutine affirme qu’il est de son « devoir » d’empêcher les homosexuels de se marie

Publié le par justin

Russie : Vladimir Poutine affirme qu’il est de son « devoir » d’empêcher les homosexuels de se marie

Dans une interview exclusive accordée au réalisateur américain Oliver Stone, le Président russe Vladimir Poutine a abordé la situation des homosexuels en Russie et a imaginé ce qu’il ferait s’il se retrouvait sous la douche avec un homosexuel à bord d’un sous-marin


Le président russe a déclaré au réalisateur Oliver Stone, qu’il «était de son « devoir » d’empêcher les homosexuels de se marier afin que les gens fassent plus de bébés » lors d’une interview diffusée sur Showtime aux États-Unis cette semaine.


Poutine s’explique: «Je peux vous dire ceci; en tant que chef de l’Etat aujourd’hui, je crois qu’il est de mon devoir de respecter les valeurs traditionnelles et les valeurs familiales. Pourquoi? Parce que les mariages homosexuels ne produiront aucun enfant. Dieu en a décidé ainsi, et nous devons nous préoccuper du taux de natalité dans notre pays. Nous devons renforcer les familles.» «Cela ne signifie pas qu’il doit y avoir une persécution contre quiconque, poursuit-il avant de s’opposer à l’adoption par les couples de même sexe, affirmant qu’il vaut mieux que les enfants grandissent dans une famille « traditionnelle». assurant que « les enfants auront un choix plus libre lorsqu’ils deviendront adultes s’ils grandissent dans une famille traditionnelle»
Concernant la situation des homosexuels en Russie, Vladimir Poutine affirme que le pays est « plutôt libéral ».«Il n’y a pas de situation comme dans certains pays musulmans où les homosexuels font face à la peine de mort»


Dans une discussion sur l’armée, Stone lui demande: « Si vous vous trouvez dans un sous-marin avec un homme et vous savez qu’il est gay, y aurait-il un souci? ». Poutine a répondu: « Je préférerais ne pas aller avec lui sous la douche. Il ne faut pas le provoquer. Vous savez, je suis maître de judo », a indiqué le président, ajoutant une touche d’humour à ce sujet.
Oliver Stone avait annoncé en novembre 2014 vouloir faire un film sur Poutine et l’interviewer. Cette série d’interview a été réalisée sur deux ans, incluant des épisodes récents avec des questions concernant Donald Trump.


Le documentaire d’Oliver Stone «The Putin Interviews» sera divisé en quatre épisodes et diffusé du 12 au 15 juin sur la chaîne câblée américaine Showtime qui appartient à l’un des plus grands groupes médiatiques américains, CBS.

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Gard : l'homophobie, motif d'une violente agression à Pont-Saint-Esprit ?

Publié le par justin

Gard : l'homophobie, motif d'une violente agression à Pont-Saint-Esprit ?

Un groupe violent a attaqué deux hommes qui se promenaient aux abords de la chapelle des Pénitents.

Que s'est-il passé jeudi soir, vers 20 heures aux abords de la chapelle des Pénitents à Pont-Saint-Esprit ? Alors qu'ils se promenaient en ville, le Spiripontain Marc Gibelin et son époux, accompagnés de leur chien, ont été pris à parti par un groupe d'individus. “Ces gens se sont approchés de nous, comme une meute, et ont commencé à nous insulter en nous traitant de tous les noms”, explique Marc Gibelin, encore sous le choc. Une agression qui pour les victimes, revait un caractère homophobe.

 
 

“En quelques secondes, le ton est monté à notre encontre et les coups ont plu”, dit-il. Sur la place, devant la chapelle des Pénitents, la scène est visible des passants. Au même moment, un agent de sécurité posté devant la chapelle, voit la situation et se précipite sur le groupe d'assaillants.

“Cet homme nous a, mon époux et moi, littéralement exfiltré de la place pour nous mettre à l'abri dans le hall de la chapelle”, confie Marc Gibelin. “Il nous a sauvés”, lâche-t-il. “C'est une agression d'une lâcheté et d'une bêtise sans nom ! Surtout sous les caméras de vidésurveillance de la ville”, dit-il.

Le nez cassé et l'os frontal fêlé

Très rapidement, des policiers municipaux sont intervenus, ainsi que la gendarmerie de Pont-Saint-Esprit. Lors de l'interpellation, l'un des policiers municipal a été blessé.

Alertés, les sapeurs-pompiers sont intervenus afin de porter secours aux blessés. Une agression qui a laissé de lourdes traces. “Le médecin m'a diagnostiqué une fracture du nez, une arcade ouverte et un os frontal fêlé”, assure Marc Gibelin. À la suite de ces faits, le Spiripontain a porté plainte auprès de la gendarmerie de Pont-Saint-Esprit.

 

“Une enquête de gendarmerie est en cours”, nous a confirmé le chef d'escadron Daziano-Leclercq, commandant la compagnie de gendarmerie de Bagnols-sur-Cèze. “Pour ma part, je ne lâcherais rien ! J'irais jusqu'au bout du bout dans cette affaire. Je ne veux pas en rester là”, assène Marc Gibelin.

midilibre.fr

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Homophobie, misogynie et humiliation au menu de l’émission de Bouchra Ddeau

Publié le par justin

Homophobie, misogynie et humiliation au menu de l’émission de Bouchra Ddeau

Une émission de la toute nouvelle chaîne télévisée de Rachid Niny, Télé Maroc, défraie la chronique. Pour cause, les remarques homophobes et misogynes de la présentatrice Bouchra Ddeau sont jugées humiliantes par les internautes et même par les invités.

"À ceux qui pensaient que Cyril Hannouna était le comble de la télé dégradée, je dis : ‘Et la lumière fut’. En arabe: Bouchra Ddeau...", écrit, avec humour sur sa page Facebook, notre collègue Jamal Boushaba. Connue jusque-là pour ses courtes émissions au ton frivole, Bouchra Ddeau officie désormais comme animatrice dans une émission de Télé Maroc, la chaîne fraîchement lancée par Rachid Niny.

À peine a-t-elle démarré que l'émission "Daribate al chouhra" ("La rançon de la gloire") s'attire les foudres des internautes sur les réseaux sociaux.  "Aussi célèbre que vous soyez, à Télé Maroc, vous paierez obligatoirement la rançon de la gloire", lance d’emblée la présentatrice pour appâter les téléspectateurs. Faisant usage d’un langage peu commun – et, disons-le peu élégant –, elle n’hésite pas à s’immiscer dans le moindre détail de la vie intime de ses invités avec une préférence pour leur sexualité, le tout avec un ton tantôt moqueur tantôt inquisiteur.

Des interpellations homophobes aux remarques misogynes, tout y passe. Pourvu que l’audience soit au rendez-vous. "L’émission présente l’invité sous une facette méconnue du spectateur. Il est normal donc qu’elle choque et c’est exactement le but", nous dit, un brin fière, Bouchra Ddeau. Et ce sont les invités qui, pris au piège, en paient le tribut en effet. Le sexologue Doc Samad, de son nom Samad Benalla, et Aicha Ech-chenna, militante des droits des mères célibataires, en ont fait l’amère expérience.

C’est grave, docteur!

"Vous vous êtes fait refaire les lèvres?" La question s’adresse à Doc Samad, qui refuse d’y répondre. La journaliste, qui tient à arracher une réponse, ne lâche pas l’affaire, revenant à la charge à multiples reprises, au grand désarroi de son invité qu’elle tient coûte que coûte à embarrasser: "Et pourquoi parlez-vous d’une manière aussi peu virile? En vous regardant, beaucoup de gens disent qu’il n’y a plus de virilité dans ce pays", dit-elle encore en le fixant des yeux. "C’est ma manière de parler", lui rétorque simplement le sexologue, qui ne semble pas perturbé outre mesure.

Face au sang-froid de l’invité, elle passe à la vitesse supérieure. "On dit que vous n'êtes pas un homme (…) avec un peu de maquillage, vous seriez une fillette", assène-t-elle, avant d’enfoncer le clou: " Avec votre comportement, vos gestes, votre voix... vous êtes un pédé (sic) aux yeux de beaucoup de gens". Son interlocuteur ne sort toujours pas de ses gonds, préférant la gratifier la présentatrice d’une leçon: "Pédé ne veut pas dire homosexuel. Je ne vous laisserai pas dire ça. L’homosexualité n'est pas une perversion", lui fait remarquer calmement le sexologue. L'échange bascule par la suite sur l’impuissance présumée de Samad Benalla, que Bouchra Ddeau a pu déduire de la durée de son mariage.

"J’aurais pu quitter l’émission, mais ça ne correspond pas à mon caractère. L’important pour moi, c’est l’information. Si j’étais parti au moment où elle m’a traité de pédé, tout le monde serait resté bloqué sur ça. J’ai préféré alors lui donner une définition de l’homosexualité et de la perversion sexuelle", nous explique le médecin, qui estime avoir été induit en erreur sur la nature de l’émission.

"On m’a invité pour parler de mon parcours et de la ‘taxe’ que je paie à cause de ma célébrité et non pour parler de ma vie privée, encore moins dans le langage ordurier que la journaliste a employé. Pour lui apprendre ce qu’on appelle l’empathie, j’ai dû lui demander si elle était vierge afin qu’elle se mette à la place de celui qui se trouve dans une situation intimidante", poursuit notre interlocuteur, qui se réjouit d’avoir reçu de nombreux appels de soutiens après l’émission.

"Le piège s’est retourné contre elle", commente-t-il, faisant allusion à la vague d’indignation ayant suivi la diffusion de l’émission. L'épisode est loin de son dénouement, puisque Samad Benalla a déposé plainte en mai contre la chaîne. "On ne m’a pas permis de voir l’émission avant le montage. Etant donné que je n’ai rien signé, j’ai porté plainte", nous confie-t-il. Plainte que nous confirme Bouchra Ddeau.

Mère célibataire ou prostituée ?

"C’est le virus du journalisme". Dépitée, Aicha Ech-chenna n’y va pas par quatre chemins pour commenter la "méthode" de Bouchra Ddeau. La fondatrice et présidente de l'association Solidarité féminine, victime elle aussi des assauts de Bouchra Ddeau sur le plateau, ne cache pas qu'elle regrette son passage dans "Daribate al chouhra". "Êtes-vous une vraie musulmane? Un vrai musulman n’incite pas à la prostitution en encourageant les femmes à donner naissance à des enfants en dehors du mariage", décrète la présentatrice, sans prendre la peine d’écouter la réponse de la militante. Voilà qu’une femme célibataire devient synonyme de prostituée.

Durant le passage d'Aicha Ech-chenna, Bouchra Ddeau n'a pas manqué d'aborder son sujet fétiche: "Étiez-vous vierge lorsque vous vous êtes mariée?", lance-t-elle à son invitée. Comme désarçonnée par cette attaque frontale, la militante en vient presque à se justifier: "Évidemment. Je viens d’une famille traditionnelle musulmane. Mon grand-père était âlem", répond-elle, sans se douter qu'elle ne fait qu’alimenter la machine pernicieuse de Ddeau. "Comment la fille d’un âlem peut-elle faire ça?", charge à nouveau l'animatrice.

Dans la dernière partie de l’émission, appelée "J’ai votre secret", Bouchra Ddeau, connue aussi pour avoir été candidate à l’élection de Miss cerisette en 2010 au festival de Sefrou, sort "l’artillerie lourde" : une tentative de viol dont aurait été victime Aicha Ech-chenna il y a plus de quarante ans. "Si l’homme a tenté de vous violer, c’est que vous n’aviez pas rejeté fermement ses avances", lui lance-t-elle avec un air déconcertant.

"Elle est rentrée dans ma vie personnelle alors que j’étais venue parler de mon activité en faveur des mères célibataires. C’est honteux", dénonce la militante qui a reçu de nombreuses distinctions internationales. "Je ne saurais me défendre. Je laisse les gens qui m’apprécient répondre à ma place", nous confie-t-elle, d’une voix faible. Le 8 juin, Aicha Ech-Chenna a été désignée "Femme de l'année 2017" par le Prix Monte-Carlo. En voilà une réponse.

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Alors que Doc Samad et Aicha Ech-Chenna ont été traînés dans la boue, Bouchra Ddeau s'est contentée de nous déclarer que c’est la nature de l'émission. "Il est naturel que l'émission fasse polémique. D'abord, parce que ce genre n'existe pas dans les chaînes marocaines, ce qui surprend bien sûr le téléspectateur", tente-t-elle d'expliquer. "Télé Maroc est une chaîne privée, ce qui veut dire que l'émission qu'elle présente n'est pas financée par l'argent du contribuable pour que le public lui demande des comptes. Personne n'est obligé de regarder mon émission", lance encore la présentatrice.

Et c’est là que le bât blesse. L’émission, bien qu’elle soit produite au Maroc, est émise par Satellite (Nilesat) depuis l’Espagne. Une manière de contourner le contrôle de la HACA, un subterfuge dont ne se cache pas le patron de la chaîne Rachid Niny: "Nous n'allons pas attendre éternellement pour que la HACA libère enfin le champ audiovisuel, il faut oser aller ailleurs et créer des chaînes libres et indépendantes", nous avait-il déclaré en janvier dernier.

Quels garde-fous restent-ils alors pour encadrer les dérapages de l’émission de Bouchra Ddeau? Contacté par Telquel.ma, le ministre de la Communication Mohamed Laârej nous renvoie d’abord vers la HACA avant de se raviser. Lorsqu'il découvre que la chaîne de Niny échappe aux radars du gendarme de l’audiovisuel, il nous demande de le rappeler plus tard, mais ne répondra plus à nos appels

/telquel.ma

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Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

Publié le par justin

Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

T Nhaveen a été attaqué par un gang à l'extérieur d'un fast food près d'une mosquée à Gelugor, une banlieue sud de George Town à Penang.

L'ado était en train de terminer son travail dans un centre commercial vendredi (il allait à Kuala Lumpur pour le collège le lendemain.

En route vers le fast food à l'extérieur de la mosquée Taman Tun Sardon avec ca meilleure amie de Previin, il a vu deux anciens homophobes.

Désireux de le tourmenter, ils ont téléphoné à leurs amis et six autres jeunes hommes sont arrivés sur des motos.

Huit ont alors commencé à battre Nhaveen et Previin avec des casques.

L'un des assaillants a forcé Nhaveen dans un parc voisin.

Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

A ce moment, Previin, âgé de 19 ans, a pu échapper et informer son oncle de l'attaque. Ses pommettes étaient écrasées.

À 2 heures du matin, Free Malaysia Today rapporte qu'un frère de l'un des attaquants a pris inconsciemment Nhaveen à Penang Hospital.

Les médecins l'ont traité pour de graves blessures à la tête et une blessure sur l'aine qui supprime le sang. Son anus a été déchiré, probablement en raison de l'insertion d'un objet émoussé à l'intérieur.

Il a ensuite été placé dans le quartier neurologique de l'unité de soins intensifs de l'hôpital.

Sa famille a été informée qu'il avait été violé, qu'il y avait des blessures à ses parties privées et des marques de brûlure sur le dos.

Cinq personnes, âgées de 16 à 18 ans, détenues

Cinq jeunes, âgés de 16 et 18 ans, ont été détenus pour des «émeutes». Ils auraient admis être impliqués dans l'incident.

Nhaveen allait aller au collège pour étudier la composition musicale.

Sa tante a déclaré: «Il aime la musique ... Nhaveen est si amical et jovial. Je lui ai parlé la semaine dernière et il voulait venir chez moi pour curry au poulet.

"Mais en regardant la façon dont il est maintenant, je ne sais pas s'il va revenir du tout".

Nhaveen a été laissé pour mort cérébral a causes de ces  homophobes

C.L.

Un adolescent battu pour être “trop efféminé” meurt des suites de ses blessures

Cinq suspects âgé de 16 à 18 ans ont été arrêtés dans ce qui est maintenant considéré comme un meurtre.

Malaisie attaques homophobes Nhaveen a été battu, violé et brûlé meurt

Encore un adolescent décédé après s’être fait tabassé et violé par des jeunes qui le harcelaient depuis déjà quelques temps car il était trop efféminé.

T. Nhaveen, 18 ans, est mort jeudi 15 juin dans l’après midi, cinq jours après avoir été trouvé inconscient dans un champs à George Town, en Malaisie, selon The Straits Time

L’horrible attaque s’est produite lorsque le jeune homme rentrait chez lui avec un ami samedi matin : un groupe de jeunes qu’il connaissait s’est jeté sur lui. S’en est suivi un déchaînement de violence.

T. Nhaveen fut tabassé si violemment qu’il a souffert d’hémorragies internes dans le crâne.
Mais la violence ne s’est pas arrêté à un seul passage à tabac : le jeune homme a aussi été brûlé dans le dos et sodomisé avec divers objets encore non identifiés.

Suite à cette agression à la violence décuplée, T. Nhaveen fut transporté à l’hôpital le plus proche, où il est tombé dans un profond coma et fut diagnostiqué en état de mort cérébrale.

Son ami qui était avec lui lors de l’attaque a aussi était amené à l’hôpital, suite à de multiples coups reçus, notamment au visage. Après s’être fait opéré de l’oeil droit, son état semble s’être stabilisé, selon The Straits Time. 

Les funérailles de T. Nhaveen se sont déroulées ce vendredi à George Town : des centaines de personnes sont venues déposer des bouquets auprès du cercueil.

D. Shanti, la mère du jeune homme décédé, a déclaré à la presse locale : “Mon fils est mort. Ne laissez plus cela arriver aux enfants de qui que ce soit.”

Cinq suspects liés à cette terrible agression ont donc été arrêtés.

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Hommage a Orlando La police arrête le prédicateur homophobe en train de crier: «Tous les homos brûleront en enfer"

Publié le par justin

Hommage a Orlando La police arrête le prédicateur homophobe en train de crier: «Tous les homos brûleront en enfer"

Un manifestant homophobe a été arrêté à l'extérieur du club homosexuel Pulse lors de l'anniversaire de la tuerie  d'Orlando.

L'été dernier, 49 hommes et femmes qui étaient allés faire la fête lors de la soirée latine du lieu ont été assassinés par un homme armé.

Alors que les personnes en deuil se réunissaient pour commémorer l'anniversaire des fusillades le 12 juin, trois manifestants ont manifesté des signes homophobes et ont crié une rhétorique religieuse extrême.

«Avertissement: tous les homos brûleront comme des pd dans l'enfer», était un signe, y compris une autre lecture: «Sin = Death».

 

De nombreuses familles de victimes se sont réunies pour regarder les services, le concert commémoratif et une veillée.

Un manifestant homophobe a été arrêté juste à l'extérieur de la discothèque Pulse.

Les vidéos des médias sociaux montrent que les foules applaudissent alors que la police a menotté le protestataire et l'a amené au sol.

Sur la scène, le maire d'Orlando, Buddy Dyer, a déclaré: "Nous ne sommes pas là pour revivre l'horreur de ce jour".

 

Au mémorial d'hier, 49 cloches d'église ont été représentées par les 49 personnes qui ont perdu leur vie à Pulse.

C.L.

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« Les homosexuels, ça n’existe pas chez nous, en Iran »

Publié le par justin

« Les homosexuels, ça n’existe pas chez nous, en Iran »

En Iran comme en Tchétchénie – où une violente répression l’a rappelé récemment –, vivre son homosexualité est impossible. Entre 2014 et 2016, Laurence Rasti a rencontré, en Turquie, des lesbiennes et des gays iraniens qui posent avec pudeur et humour

c’etait il y a bientôt dix ans, en septembre 2007, à l’université américaine de Columbia, à New York. Le président iranien, le populiste et réactionnaire Mahmoud Ahmadinejad, qui s’apprête à prendre part à l’Assemblée générale des Nations unies, affirme que l’homosexualité n’existe pas en Iran. Aux Etats-Unis, certainement, mais dans son pays, non, dit-il : « Nous n’avons pas ce phénomène, je ne sais pas qui vous a dit que cela existait chez nous. »

Encore passible de la peine de mort

Depuis, le modéré Hassan Rohani, qui a succédé à M. Ahmadinejad en 2013 et vient d’être réélu dès le premier tour le 19 mai, a conclu un pacte républicain tacite avec la société civile iranienne : l’Etat respecte mieux la vie privée de chacun, tant que l’on ne se mêle pas trop de politique. Les homosexuels vivent davantage à leur aise en Iran aujourd’hui, même si, en droit, l’homosexualité masculine demeure passible de la peine de mort (une telle peine est très rare dans les faits). Les lesbiennes risquent, quant à elles, la flagellation. Si une fatwa publiée en 1987 par le fondateur de la République islamique, l’ayatollah Khomeyni, a légalisé la transsexualité, l’homosexualité suscite encore, dans cette société conservatrice, une profonde incompréhension et des violences, poussant nombre d’homosexuels à fuir leur pays.

 

 

Ces exilés, la photographe suisse d’origine iranienne Laurence Rasti, 27 ans, les a rencontrés en Turquie, où les Iraniens se rendent aisément sans visa, pour quelques jours de vacances. Elle a effectué une dizaine de voyages, entre 2014 et 2016, dans la ville de Denizli, 500 000 habitants, dans le sud-ouest du pays. Elle s’est mêlée à ces jeunes gens qui attendent, durant deux ou trois ans, d’obtenir l’asile ailleurs : principalement au Canada et aux Etats-Unis.

Leur attente se fait plus longue aujourd’hui : Toronto accueille désormais principalement des réfugiés syriens ; et l’accès à Washington est devenu plus difficile depuis que le président Donald Trump a adopté, en mars, un nouveau décret anti-immigration, suspendu en justice, qui interdit la délivrance de nouveaux visas aux ressortissants de six pays musulmans, dont l’Iran.

 

« Je voulais me focaliser sur leur situation actuelle et l’espoir de liberté qu’elle évoque. Les images sont construites avec des éléments légers pour créer un papradoxe avec la gravité du sujet. » Laurence Rasti

 

Il existe de nombreux angles dans les images de Laurence Rasti : des coins de mur où l’on s’enfonce, des perspectives que l’on n’aperçoit que tronquées à travers les fenêtres, des pentes de collines en forêt où l’on s’assoit pour quelques heures. Ses prises de vue, pour certaines en plongée, maintiennent une distance pudique avec leur sujet. Les visages sont rares, si ce n’est cet homme qui se montre à l’objectif mais cache le visage de son ami. La plupart des hommes et des femmes photographiés par Laurence Rasti ne veulent pas être identifiés. Leurs familles, souvent, ignorent la raison de leur fuite. Certains entretiennent l’espoir de revenir un jour en Iran.

Ces portraits comportent un aspect ludique : on se déguise, on gonfle des ballons. « Je voulais me focaliser sur leur situation actuelle et l’espoir de liberté qu’elle évoque. Les images sont construites avec des éléments simples, légers, parfois même festifs, pour créer un paradoxe avec la gravité du sujet et la précarité de leurs situations », raconte la photographe. La Turquie où ses sujets patientent n’est pas un Eden pour les homosexuels iraniens. A Denizli, la police ne les harcèle pas, mais elle ne leur vient pas forcément en aide en cas de coup dur. Ils y vivent dans la discrétion, en attendant un nouvel exil.

Les images de sa série, baptisée « Il n’y a pas d’homosexuels en Iran », seront rassemblées dans un livre publié aux éditions Patrick Frey, à paraître en septembre.


lemonde.fr

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Un an après la tuerie d'Orlando, un père n'a pas réclamé le corps de son fils parce qu'il était gay

Publié le par justin

Un an après la tuerie d'Orlando, un père n'a pas réclamé le corps de son fils parce qu'il était gay

Le 12 juin 2016, 50 personnes ont été abattues au Pulse, boîte de nuit gay située à Orlando, en Floride. Un an après, le corps d'une des victimes n'a toujours pas été réclamé par son père.

Un an jour pour jour après le massacre d'Orlando, aux Etats-Unis, certaines blessures n'ont pas cicatrisé. Tandis que certaines familles ont dû patienter plus de 24 heures après le drame pour obtenir des nouvelles d'un proche présent dans la boîte de nuit gay Pulse, en Floride, le corps d'une des victimes n'a toujours pas été réclamé, révèle The Advocate.

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Pour Abdellah Taïa, « la loi marocaine encourage les lynchages d’homosexuels »

Publié le par justin

Pour Abdellah Taïa, « la loi marocaine encourage les lynchages d’homosexuels »

L’écrivain cinéaste dénonce la violence d’une société hypocrite vis-à-vis de la sexualité.
 

Ecrivain, homosexuel, marocain, musulman. Abdellah Taïa est tout ça à la fois et dans n’importe quel ordre. A 43 ans, il est l’un des premiers auteurs du monde arabo-musulman à avoir révélé son homosexualité publiquement. C’était en 2006, dans un journal marocain, défiant ainsi la loi qui condamne les homosexuels. Depuis, il entretient un lien à la fois complexe et attachant avec sa famille et son pays, qu’il a quittés il y a près de vingt ans pour poursuivre ses rêves de cinéma et de littérature à Paris.

Auteur d’un film et de plusieurs romans inspirés de son enfance, lauréat du prix de Flore en 2010, Abdellah Taïa a choisi d’apprendre le français pour raconter le Maroc des pauvres, où il est né et a grandi. Sur la« planète » Hay Salam, un quartier populaire de Salé, près de Rabat, dans une famille de neuf enfants, où ni le français ni l’homosexualité n’avaient leur place. Son dernier roman, Celui qui est digne d’être aimé, est en lice pour le prix Renaudot cette année. Dans un entretien au Monde Afrique, Abdellah Taïa revient sur son enfance tourmentée et les nombreuses contradictions qui continuent de ronger la société marocaine.

 

Vous avez découvert votre homosexualité très jeune.

Comment construire son identité dans un pays qui la condamne ?

Abdellah Taïa A l’époque, l’idée d’avoir une identité homosexuelle ne me traversait même pas l’esprit. Dans les années 1970 et 1980, il n’y avait pas de place pour une telle chose. Même aujourd’hui, la construction sexuelle dans un pays comme le Maroc est très perturbée, car nous vivons dans une grande hypocrisie. Les relations sexuelles hors mariage ne sont pas autorisées et, dans le même temps, on laisse des champs libres, des lieux plus ou moins cachés pour exprimer sa sexualité. Tant que c’est fait en cachette, c’est pratiquement autorisé.

Le problème, c’est que cela génère de la violence et j’en ai moi-même fait les frais. J’ai été violé par des hommes du quartier, qui voulaient assouvir leurs besoins sexuels. Je suis devenu l’objet sexuel de tout un monde. Pour moi, c’était normal d’être maltraité. Aujourd’hui encore, il y a des centaines de petits garçons qui sont violés tous les jours au Maroc, en silence

 

Lire la critique :   Abdellah Taïa, aux origines de l’exil et du malheur

Dans votre dernier roman, « Celui qui est digne d’être aimé », inspiré de votre propre vie, le personnage principal règle ses comptes avec sa mère, qu’il décrit comme un tyran. En voulez-vous à votre propre mère de ne pas vous avoir protégé ?

 

Que pouvait-elle faire ? Assumer devant tout le quartier ? Cela reviendrait à se rendre inférieure dans le jeu social. Ma mère ne pouvait pas devenir révolutionnaire. Elle l’était déjà dans la mesure où elle assurait tous les jours la survie de neuf enfants, avec le salaire de mon père qui ne dépassait pas 1 000 dirhams par mois (90 euros). Pour moi, ça, c’est déjà une bataille politique. Mes parents n’étaient ni ignorants ni homophobes, ils vivaient dans la réalité de la pauvreté. Ils n’avaient d’autre choix que de rejeter le petit « pédé » que j’étais. J’ai le droit de leur en vouloir sur le plan intime, mais pas sur les plans politique et social. S’il fallait faire un procès, ce serait celui des politiciens, ce sont eux qui ont laissé les gens dans la souffrance.

 

L’homophobie est-elle une question politique au Maroc ? Les homosexuels ne sont-ils pas lynchés par les citoyens eux-mêmes ?

C’est une homophobie du système politique. A partir du moment où la loi marocaine dit qu’un citoyen homosexuel est un criminel, elle donne l’autorisation à tous les autres citoyens de maltraiter les homosexuels. Les lynchages sont une continuité du silence du pouvoir. En évitant de condamner les agressions, les responsables politiques les encouragent de fait. La réaction sociale est liée au pouvoir. Il faut d’abord changer la loi pour changer les mentalités.

 

Même dans un pays musulman ?

Les gens s’appuient sur la religion pour légitimer l’homophobie alors que ce mal est foncièrement politique. D’ailleurs, les agressions homophobes avaient lieu bien avant l’arrivée des islamistes au pouvoir.

Je suis musulman et la religion n’a rien à faire dans ce combat. Pour moi, l’islam, même s’il est manipulé de nos jours à des fins politiques, c’est avant tout un espace, une histoire, une civilisation, des philosophes, des poètes. Loin de la vision stérile que l’Occident peut en avoir aujourd’hui.

 

Plus de dix ans après la révélation de votre homosexualité dans la presse marocaine, qui a provoqué l’ire des milieux conservateurs, pensez-vous que les mœurs se libèrent ?

Une partie de la population pousse au changement. Mais dès qu’on veut faire bouger les lignes, il y a des gens qui veulent nous ramener à nos prétendues traditions. Comme si celles-ci ne pouvaient pas évoluer ! On en revient à la question de la loi : tant que les changements de mentalité ne sont pas appuyés par des changements de loi, ils se dilueront et ceux qui les portent finiront par rejoindre le camp conservateur. Même la bourgeoisie marocaine, éduquée et libre en apparence, finit toujours par se rétracter, pour protéger ses intérêts économiques.

 

La mobilisation de la société civile sur les réseaux sociaux accompagne-t-elle ces changements ?

Internet permet de pointer le manque de liberté, mais je ne suis pas dupe de la nouvelle dictature du clic, du sensationnalisme. On est scandalisé par la vidéo d’un homosexuel marocain tabassé et, la minute d’après, on regarde quelle robe Rihanna a porté la veille.

 

Vous avez choisi d’écrire en français, que vous n’avez appris qu’à l’âge de 18 ans. Pourquoi vous êtes-vous acharné à maîtriser cette langue ?

Par vengeance au début. Parce qu’au Maroc, le français est la langue des riches qui écrasent les pauvres et moi, j’étais pauvre. Je ne voulais pas laisser le mektoub (« destin » en arabe) m’écraser. J’ai très vite compris que cette chose qu’on appelle le français allait me permettre de quitter l’irrévocable place assignée au pauvre.

Pauvre et homosexuel, c’est la double peine ! Comme je ne pouvais pas mener le combat avec ma famille pour leur demander de m’aimer, je suis allé sur un terrain beaucoup plus politique, plus ambitieux. Maîtriser le français, c’était prendre le pouvoir. Mais j’étais trop jeune, je ne me rendais pas compte des enjeux politiques liés à cette langue.

 

Quels sont ces enjeux ?

Le français continue d’instaurer une forme d’apartheid social au Maroc. Il ouvre la porte à une certaine classe sociale, à certains postes et même à une légitimité intellectuelle. Ceux qui ne le maîtrisent pas n’ont pas réellement de valeur sur le marché du travail, ni dans les milieux intellectuels. C’est du racisme, il faut le dire. Dans tout cela, je vois une permanence du colonialisme français.

 

Si le français est source de racisme, pourquoi n’écrivez-vous pas en arabe ?

Je comprendrais qu’on m’en fasse le reproche. Mais je n’ai eu conscience de ces enjeux que plus tard. Aujourd’hui, je ne sais pas si je parviendrais à écrire en arabe. Cette langue me domine. Avec le français, que je ne maîtrise pas aussi bien, il y a une guerre, il y a le feu. C’est ce qui me pousse à écrire. Je crois que c’est même cela qui donne une singularité à mon style, démystifié, où le rythme vient beaucoup de la langue arabe. J’ai l’impression que le français peut s’arrêter du jour au lendemain en moi.

Cette année, vous étiez invité au Salon du livre à Paris, où le Maroc était à l’honneur. Comment expliquer que le pouvoir marocain vous mette en avant malgré votre militantisme pour la cause homosexuelle ?

 

Parce que je ne suis pas Brad Pitt ! Le jour où je deviens le Brad Pitt de la littérature, que je me mettrai à vendre des best-sellers, les autorités marocaines seront obligées de changer d’attitude. Mais l’idée n’est pas derentrer dans un combat avec le pouvoir. Je veux tenter de sensibiliser les Marocains, et venir en aide à ces petits garçons victimes de violences sexuelles.


lemonde.fr

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Homosexualité : Arrestation de deux jeunes en flagrant délit lors du Ramadan

Publié le par justin

Homosexualité : Arrestation de deux jeunes en flagrant délit lors du Ramadan

Deux personnes ont été arrêtées le 5 juin dernier après avoir eu des relations homosexuelles en plein jour de jeûne du mois de Ramadan. Les faits ont eu lieu à Kariat Akermane dans la région de l’Oriental, informe l'agence de presse espagnole EFE.

L’arrestation des deux jeunes hommes par la gendarmerie royale a été relayée par l’association Akaliyat. Selon les médias locaux, les interpellés sont âgés de 16 et 19 ans et ont été surpris en plein acte sexuel par la mère du plus jeune dans une maison abandonnée près de la plage. Cette dernière en a informé la police qui sont «arrivés sur les lieux au plus vite et ont pu constater que les deux jeunes hommes étaient déshabillés», écrit Akaliyat sur sa page Facebook.

Les deux détenus ont été déférés devant le procureur. L’article 489 du Code pénal criminalise «les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe», ils risquent des peines allant de 6 mois à trois ans de prison. Les jeunes hommes n’ont pas observé le jeûne du Ramadan c’est aussi punissable par la loi avec des peines allant jusqu’à six mois de prison. 

 

 

.yabiladi.com/


 

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La principale association caritative britannique LGBTI Stonewall a condamné hier (9 juin) la coalition entre les conservateurs et le Parti unioniste démocratique (DUP).

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La principale association caritative britannique LGBTI Stonewall a condamné  hier (9 juin) la coalition entre les conservateurs et le Parti unioniste démocratique (DUP).
Le DUP est un parti à l'extrême droite et homophobe en Irlande du Nord, qui a opposé son veto à plusieurs voix pour le mariage homosexuel. Ils militent également activement contre l'avortement et veulent ramener la peine de mort.
 
Mais, pour gagner la majorité des sièges au gouvernement après un parlement suspendu, la Premier ministre Theresa May doit s'entendre avec le parti anti-gay.
La directrice générale, Ruth Hunt, a écrit sur le nouveau partenariat: «Les droits LGBT doivent être protégés et étendus dans le cadre de ce gouvernement, pas menacés.
Nous ne pouvons pas tenir le nouveau gouvernement à rendre compte sans votre soutien. Veuillez maintenant agir pour garantir l'égalité LGBT. Texte STONEWALL à 70500 pour faire un don de 5 £. Pic.twitter.com/XkiP1FwgyN
- Stonewall (@stonewalluk) 9 juin 2017
 
«Si un tel partenariat est poursuivi, les conservateurs, à tout le moins, ont l'opportunité et l'obligation de démontrer à leurs partenaires dans le DUP pourquoi ils doivent également réfléchir à nouveau sur les personnes LGBT, nos droits et nos besoins, et commencer activement Travaillant à l'égalité des personnes LGBT en Irlande du Nord.
«Il est vital que le Parti conservateur soit ferme sur l'égalité LGBT, et le Premier ministre le précise dès le début», a-t-elle écrit.
 
Plus de 550 000 personnes signent une pétition pour arrêter la coalition
Les personnes LGBTI au sein du gouvernement conservateur ont également partagé leurs préoccupations au sujet de la nouvelle coalition.
Ruth Davidson, une desbienne du parti conservateur écossais a mis en garde May pour garder le DUP en ligne.
 
Elle a dit: "Je lui ai dit (mai) qu'il y avait un certain nombre de choses qui me comptent plus que la fête.
«L'un d'entre eux est un pays, l'un des autres est un droit LGBTI et j'ai demandé une assurance catégorique que, si un accord avait été conclu avec le DUP, il n'y aurait absolument aucun rappel des droits LGBTI dans le reste du Royaume-Uni et que nous allions essayer Pour utiliser toute influence que nous avons dû faire face aux droits LGBTI en Irlande du Nord ", a-t-elle déclaré.
 
Plus de 550 000 personnes (au moment de l'écriture), les gens ont signé une pétition demandant au gouvernement conservateur de ne pas faire un accord avec le DUP.
La pétition demande également au Premier ministre May de démissionner après son résultat choquant aux élections.
 
Il se lit comme suit: «Theresa May a déclaré qu'il n'y aurait pas de coalition de chaos et qu'elle forme maintenant un gouvernement minoritaire avec le DUP.
'Theresa May devrait démissionner. C'est une tentative désagréable et désespérée de rester au pouvoir ", a-t-il lu.
 
C.L.

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USA : Trump refuse que Juin soit le mois de la fierté gay

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USA : Trump refuse que Juin soit le mois de la fierté gay

Le nouveau président américain vient de briser la tradition débutée par Bill Clinton et reprise par Barack Obama.
Le 31 mai, le président n’a ainsi publié que cinq proclamations officielles pour le mois de juin, qu’il a désigné mois de l’accession à la propriété, mois de l’océan, mois de la musique afro-américaine, mois de l’héritage américo-caribéen, et le mois du plein air.
Il a décidé que le mois de juin ne sera pas, comme dans le passé, le mois de la fierté gay même si c’est avant tout un acte politique et symbolique, destiné à montrer aux LGBT que leurs revendications sont entendues et qu’ils sont des citoyens avec les mêmes droits que les autres.
Bill Clinton fut le premier président à décréter le mois de juin, mois des fiertés LGBT, en 2000. Il avait alors appelé « tous les américains à célébrer cette occasion avec des programmes, des cérémonies et des activités qui célèbrent nos diversités, et à se rappeler tout au long de l’année des contributions des gais et des lesbiennes am..

Le nouveau président américain vient de briser la tradition débutée par Bill Clinton et reprise par Barack Obama.
Le 31 mai, le président n’a ainsi publié que cinq proclamations officielles pour le mois de juin, qu’il a désigné mois de l’accession à la propriété, mois de l’océan, mois de la musique afro-américaine, mois de l’héritage américo-caribéen, et le mois du plein air.

Il a décidé que le mois de juin ne sera pas, comme dans le passé, le mois de la fierté gay même si c’est avant tout un acte politique et symbolique, destiné à montrer aux LGBT que leurs revendications sont entendues et qu’ils sont des citoyens avec les mêmes droits que les autres.

Bill Clinton fut le premier président à décréter le mois de juin, mois des fiertés LGBT, en 2000. Il avait alors appelé « tous les américains à célébrer cette occasion avec des programmes, des cérémonies et des activités qui célèbrent nos diversités, et à se rappeler tout au long de l’année des contributions des gais et des lesbiennes américains qui enrichissent notre nation.»

Durant sa présidence, Barack Obama, lui aussi a fait des déclarations semblables tous les ans, le mois de juin. Cette fois, comme lors du président Bush fils, la décision semble politique.
Des politiciens ont laissé entendre leur déception, dont Nancy Pelosi, qui a publié un communiqué de presse attaquant Donald Trump et son administration, précisant que «La Maison blanche et les Républicains de l’Assemblée attaquent sans cesse les droits des LGBT américains, et coupent des programmes de prévention du sida et les protections pour les enfants trans dans les écoles publiques. De grands progrès pour les droits des LGBT ont été faits au cours des années, mais ils veulent dorénavant rendre les LGBT invisibles. Ces attaques haineuses déshonorent notre pays. »

La fille du président Donald Trump – qui est également une conseillère non rémunérée à son administration – a publié sur son compte personnel deux tweets pour «célébrer et honorer la communauté LGBTQ». Volonté de compenser ? Impossible de le dire, mais des dizaines et dizaines de critiques en ont profité pour attaquer son père qui semblent maintenant ignorer les personnes LGBT, lui qui avait pourtant brandi un drapeau arc-en-ciel, marqué de l’inscription «LGBT for Trump» lors de son discours d’investiture.

 

gaydial.com

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USA : les gays fréquentant les lieux de dragues arrêtés en Floride

Publié le par justin

USA : les gays fréquentant les lieux de dragues arrêtés en Floride

La police du comté de Volusia, en Floride, a pendant quatre jours, chassé les homosexuels dans les parcs et ont arrêté 18 hommes qui draguaient.
Le bureau du shérif et les médias locaux n’ont pas hésité à publier les photos, noms et lieux de résidence des détenus.
Mike Chitwood, le shérif du comté de Volusia, a décidé de déclarer la guerre sur le sexe en public. Il a décidé d’arrêter les homosexuels, niant que les hommes gays ne sont pas les seuls à avoir des rapports sexuels en plein air.
Lors d’une opération qui a duré quatre jours, les policiers ont parcouru la nuit six parcs différents pour arrêter tous les hommes qui étaient là , pour «exposition indécente » ou pour avoir commis des « actes obscènes ».
Dix sept personnes ont été arrété pour ces motifs. Deux d’entre eux ont également été accusés de hooliganisme et un autre a été détenu uniquement pour vandalisme.
Au total , il y aurait 18 personnes en garde à vue, dont l’ âge varie de 28 à 78 ans, dont les photos, noms et lieux de résidence ont été publiés par le bureau du shérif, ainsi que par les médias qui ont couvert les infos.
Beaucoup d’entre eux, ont été trompés par des agents infiltré qui se sont assis sur des bancs dans les parcs et faisant semblant de draguer.
Les hommes étaient arrêtés lorsque qu’ils montraient leurs parties génitales ou avaient des gestes « inappropriés »
Selon au shérif cette opération a été effectuée suite aux plaintes des responsables des parcs , mais aussi des parents qui voulaient profiter des lieux.
Chitwood a ajouté: « Si vous utilisez nos parcs et nos routes pour commettre ces actes ignobles vous pourrez vous retrouver avec des menottes. Il est important que nous rétablissions le droit pour nos parcs et nos routes pour qu’ils soient sans danger pour nos familles. »

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Rencontre avec un homme gay camerounais qui a été tellement torturé qu'il ne peut plus avoir des rapports sexuels

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Rencontre avec un homme gay camerounais qui a été tellement torturé qu'il ne peut plus avoir des rapports sexuels

Arrêté et torturé pour être gay, il se bat pour la liberté

Un garçon de 22 ans était assis dans un bar au Cameroun lorsqu'il a été arrêté. La police ne le cherchait pas, il n'avait rien fait de mal, ils cherchaient un homme homosexuel qu'ils pouvaient torturer.

Quand ce jeune homme, que nous appellerons J, a été pris en détention, il a été battu si fort qu'il arrivait plus a respiré.

Ils l'ont brûlé avec des cigarettes sur tout son corps. À un moment donné, les policiers ont attaché un cordon autour de son pénis et l'ont tiré. Il a été traité comme s'il s'agissait d'un «démon maléfique» qui devait être puni. Ils ne se souciaient pas s'il avait survécu ou non.

Ca a duré cinq jours. 

"Il n'est pas facile d'oublier quand vous avez été torturé", a t-il déclaré à Gay Star News, 

Enfant, J avait une enfance normale comme toute autre personne vivant dans un petit village au Cameroun. il y avait une communauté forte.

Il était un adolescent  confiant et ambitieux, .

Mais à l'âge de 15 ans, quand il a réalisé que les pensées sexuel qu'il avait dans sa tête étaient pour les autres hommes, la vie est devenue difficile.

«Au Cameroun, vous ne pouvez pas le dire car sinon vous serez reconnu coupable par la règle de la foule», a déclaré J GSN, à travers un traducteur.

«C'est tout à fait inacceptable. Les gens vont vous violer ou vous battre. Vous serez rejeté. '

Les sentiments se sont développés, et son amitié avec un voisin s'est transformée en quelque chose de plus. Ils se sont embrassés, mais il a été chassé par la mère du garçon.

Bien que cela ait été surtout négligé, il a soulevé des soupçons. J passait beaucoup de temps à manger dans les foyers d'hommes du village, plutôt qu'avec sa propre famille. Il a été considéré comme anormal.

Ensuite, quand il est arrivé à 19 ans et il a refusé de prendre une femme, cela a empiré. Il a été considéré comme étrange, un pèlerin, un «péderast» (un mot utilisé au Cameroun comme un slogan homophobe).

J est allé à la plus grande ville du pays, Douala, espérant qu'il trouverait d'autres comme lui qui étaient considérés comme «anormaux».

Il a découvert la scène souterraine, où de nombreux homosexuels savaient qu'il était plus sûr d'être invisible. Personne n'a utilisé un vrai nom. Vous ne saviez jamais si le gars avec lequel vous parlez était ce qu'ils ont dit qu'ils étaient. Ils pourraient être un flic. Ils pourraient être un chanteur. Ils pourraient vouloir vous blesser.

Tout le monde était suspect. Tout le monde était seul.

C'était pendant ce temps-là, un soir, quand J avait besoin d'un verre. Il est allé à un bar voisin, a commandé et assis.

Lorsque la police a fait une incursion sur le barreau, en cherchant des «pédérastes», les doigts l'ont pointé.

«Je n'étais même pas sur de survivre», dit J en détournant le regard de notre conversation. Lorsqu'on lui a demandé d'expliquer plus sur ce qui s'est passé, il ne pouvait pas. "C'est trop triste".

Des années plus tard, J a développé une relation avec un homme âgé et riche marié. Mais la femme est devenue jalouse et soupçonne J, l'a menacé de le faire arrêté.

Terrifié d'être détenu une fois de plus, il a trouvé son chemin vers le Royaume-Uni en 2010. À l'abri de la torture, peut-être, mais pas à l'abri de ses souvenirs.

La mémoire de J a été confuse après ce qui s'est passé. Les événements de son passé lui venaient comme des rêves brumeux, difficiles à trouver, «coupés» dans sa tête.

«Je ne sais pas comment je me suis retrouvé en Angleterre», a déclaré J. «Il y a eu des gens qui m'ont sauvé, mais je ne sais toujours pas où je vais.

Alors qu'il a rencontré des amis, il ne peut pas sortir. 'La langue est le numéro un. Pauvreté, je n'ai pas d'argent. Surtout, la peur. Et aussi, j'ai perdu le sentiment.

Chaque érection remue des souvenirs douloureux pour J. Il ne pense pas à ses organes génitaux de la même manière qu'il a l'habitude, car ils l'ont tiré par les boules avec une corde rugueuse.

J sait que sa vie s'améliore, après avoir reçu un soutien et un traitement juridiques et émotionnels à Freedom From Torture , la seule organisation britannique qui aide à réhabiliter les survivants de ce tourment.

Et après quatre ans et huit mois de combats si difficiles à croire par le Home Office et le juge, il a reçu officiellement l'asile aujourd'hui (19 juin).

Mais J sait aussi que beaucoup d'hommes homosexuels, comme lui avant sa fuite, vivent encore au Cameroun et risquent d'être torturés ou même tués.

Il croit que le gouvernement camerounais peut changer la situation, introduire des lois et les faire respecter pour s'assurer qu'aucune autre personne LGBTI ne rencontre un destin semblable. Il espère encourager les autres à envoyer des lettres aux fonctionnaires et à modifier.

«Ils doivent savoir que nous ne pouvons pas changer qui nous sommes», a déclaré J. «Je demande aux Camerounais homosexuels d'être forts. Je suis avec eux. Vous devez vous battre, pour continuer, pour le bien de la liberté.

 

 

C.LOUSTAU

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EQUATEUR : UNE PHOTOGRAPHE RACONTE L’ENFER DES CENTRES QUI "GUÉRISSENT" LES HOMOSEXUELS

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EQUATEUR : UNE PHOTOGRAPHE RACONTE L’ENFER DES CENTRES QUI "GUÉRISSENT" LES HOMOSEXUELS

TÉMOIGNAGE - En Equateur, il existerait environ 200 centres qui prétendent "guérir" l’homosexualité. Une jeune photographe a regroupé des témoignages de jeunes femmes et reconstitué à travers un projet photo l’enfer et les sévices subis dans ces centres.

"Tu vas avaler ça, oui ? Sale lesbienne !" La femme coince la tête d’une autre sous son bras, jusqu’à l’étouffer. La victime, attachée sur une chaise, serre les dents, mais la femme tente de lui faire ingurgiter de force une boisson visqueuse, qui dégouline sur ses lèvres et son menton. "Lesbienne ! Lesbienne ! Lesbienne !", lui dit-elle. "Tu es sale, sale, sale ! Apprends à être une vraie femme !" Une photographe mitraille. 

 

La scène est en fait une reconstitution, dans le cadre d’un projet mené par une jeune photographe équatorienne, Paola Paredes. Cette reconstitution, c’est celle du quotidien d’un centre "médical" qui prétend "guérir" les hommes et femmes de leur homosexualité. Le tout à coups de pilules, de prières, de jeûnes, de sévices corporels et psychologiques. 

Entre prières et viols correctifs
 
Paola Paredes, 31 ans, est elle-même gay. Elle a découvert l’existence de ces cliniques privées il y a 4 ans. Il en existerait environ 200 en Equateur, ouvertes en marge de la loi, et qui prétendent guérir l’homosexualité, dans un pays à 80% catholique, et où l’Eglise est encore très conservatrice. Deux ans plus tard, Paola Parades a fait son coming-out auprès de sa famille – qu’elle a d’ailleurs montrée à travers un projet photo –, qui l’a écouté et accepté. "Dans mon pays, de nombreuses jeunes femmes et hommes ne sont pas si chanceux", écrit la photographe sur son site. En pensant, avec des frissons, qu’elle aurait pu, elle aussi, finir dans un de ces centres.
 
Jusqu'en 1997, les relations homosexuelles étaient en effet illégales et passibles de prison en Équateur. Ces premiers centres de "réhabilitation" auraient émergé dans les années 1970 : l’homosexualité est encore largement considérée dans le pays comme une maladie, ou un trouble sexuel qui pourrait être guéri par une discipline sévère. Les méthodes utilisées par ces cliniques allient donc discipline de fer contraintes, tranquillisants, jeûnes, prières, sévices corporels, traitements thérapeutiques, voire des "viols correctifs", le tout sur fond d'injonctions bibliques. Pendant des années, la brutalité de ces pratiques est restée largement méconnue, et impunie. En 2011, une pétition lancée sur Change.org a alerté l’opinion internationale, et sous la pression, une trentaine de centres ont été fermés. Mais aujourd’hui encore, la plupart d’entre elles continuent de s’étaler et el nombre de personnes admises croît de façon "alarmante" selon Paola. "Ces centres sont camouflés, cachés dans des régions éloignées et des petites villes en Équateur, actuellement l'État équatorien n'a pas la capacité de réglementer ces lieux clandestins", estime la jeune femme. Elle pointe aussi un manque de volonté du gouvernement : la corruption est généralisée dans le pays, et ces cliniques sont lucratives : un patient coûte aux familles entre 500 et 800 dollars chaque mois.
EQUATEUR : UNE PHOTOGRAPHE RACONTE L’ENFER DES CENTRES QUI "GUÉRISSENT" LES HOMOSEXUELS
Des photos à partir de scènes reconstituées
 
Fin 2015, Paola Paredes a rencontré une femme qui était sortie d’un de ces centres. Elle a recueilli son témoignage pendant six mois. Puis celui d’autres femmes ayant subi les mêmes pratiques. Elles reviennent sur les tortures physiques ou psychologiques dont elles ont été victimes, souvent menées au nom de la Bible. Paola Paredes a ensuite reconstruit une série d’images, en photographiant des reconstitutions, car l’interdiction des caméras dans ces lieux rend en effet impossible tout documentaire traditionnel. Ces images sont donc mises en scène, mais "permettent de voir ce qui ne devait jamais être vu", indique Paola, qui s’est elle-même mise en scène comme sujet des photos.
 
Les images de Paola Peredes dépeignent ainsi un régime monacal : les heures passées à écouter de la musique religieuse, les prières et études de la Bible tous les matins, les repas toutes alignées, en silence, les nombreuses tâches de nettoyage pour occuper la journée, le sport pratiqué à haute dose le matin ou le soir, pour les "guérir" de leur sexualité. Les images montrent aussi les thérapies mises en œuvre : des ateliers où les filles doivent se maquiller, sous le regard d’une surveillante, qui vérifie que le rose est bien mis aux joues, et le rouge à lèvre est bien étalé. Jusqu’à ce qu’elle soit considérée comme une "femme appropriée" ; comme les ateliers où les filles sont contraintes de porter des jupes courtes, et faire des allers-retours sur de hauts talons, pour "marcher comme une vraie femme". Autant d’épreuves émotionnellement usantes, et physiquement douloureuses.
 
Mais les filles évoquent aussi des sévices physiques, corporels, voire sexuels, utilisés en guise de punition. Se faire battre à coups de câble de télévision, être forcée à avaler un liquide inconnu – sans doute du chlore mélangé à du café amer et de l’eau de toilette, être attachée à un lit toute la nuit, les bains d’eau glacées, les coups de toute sorte. Sans parler des pilules, administrées tous les soirs, dont on ne sait ce qu’elles sont. "Certaines provoquent de l’insomnie, d’autres des pertes de mémoire", raconte Paola Peredes. Son projet porte le nom de "Until you change", "Jusqu’à ce que tu changes" en français. La finalité de toutes ces tortures.
 
lci.fr

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Deux hommes arrêtés pour homosexualité à Nador

Publié le par justin

Deux hommes arrêtés pour homosexualité à Nador

 Deux jeunes hommes ont été arrêtés en flagrant délit d’homosexualité en plein ramadan dans la région de Nador.

Agés de 16 et 19 ans, ils ont été surpris par la mère de l’un d’entre eux à Arakman, dans le province de Nador, rapporte le site local Rifonline.net.

La maman les a ensuite dénoncés à la gendarmerie, affirme la même source qui précise que les deux jeunes ont ensuite été placés en garde à vue pour être interrogés. Toutefois, on ignore si les deux mis en cause ont été placés en détention ou non.

Les deux accusés risquent jusqu’à trois ans de prison chacun ainsi qu’une amende qui peut aller jusqu’à 1000 dirhams en vertu de l’article 469 du code pénal qui condamne : « de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams, à moins que le fait ne constitue une infraction plus grave, quiconque commet un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. »

 
bladi.net 

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Hugo fuit l’homophobie grâce à youtube

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Hugo fuit l’homophobie grâce à youtube

À 17 ans, Hugo, un habitant du Beauvaisis, a lancé sa chaîne Youtube. Il y parle du harcèlement dont il a été victime au lycée à cause de son homosexualité.

 

Le téléfilm « Baisers cachés » diffusé sur France 2 le 17 mai, journée mondiale de lutte contre l’homophobie, a rappelé bien des (mauvais) souvenirs à Hugo, jeune homme de 17 ans. Il y est question de deux adolescents discriminés au lycée à cause de leur orientation sexuelle.

Une histoire semblable à celle qu’il a vécue. Il la raconte d’ailleurs depuis quelques mois sur une chaîne youtube, « Ugo et William » lancée avec son petit ami. Un exutoire pour l’adolescent timide, encore marqué.

Pas de soutien dans la classe

Après la troisième, le jeune garçon est orienté contre son gré en filière professionnelle maintenance, dans un lycée au nord d’Amiens. Un de ses anciens camarades de collège est dans la même classe. «  En troisième, je ne cachais pas être homosexuel. C’est cette personne qui a dit aux garçons du lycée que je l’étais.  » Dès la rentrée, les brimades commencent. «  Je me faisais insulter, traiter de pd et d’autres choses comme cela.  »

Il n’ose pas le dire à ses parents, qui à l’époque, ne savent rien de sa sexualité. Isolé, le jeune ne trouve pas non plus de soutien dans sa classe, uniquement composée de garçons « virils  ». «  Après, ils m’ont lancé des petits objets. Ils n’arrêtaient pas.  »

Son père, chez qui il vivait, est finalement mis au courant de la situation. Il intervient plusieurs fois auprès du lycée. Les garçons sont réprimandés. Mais le mal est fait. Hugo finit l’année entre l’hôpital et l’infirmerie. «  Je faisais des malaises à cause du stress et du manque de sommeil. 95 % du temps, j’étais tout seul  », souffle-t-il.

« J’espère aider d’autres personnes »

Heureusement, il trouve une échappatoire sur internet. Les réseaux sociaux lui permettent de rencontrer virtuellement d’autres jeunes dans la même situation. C’est via Facebook qu’il fait la connaissance de William, avec lequel il se met en couple. L’année passée, il change de lycée et part chez sa maman, à Beauvais. «  Dans mon nouveau lycée, j’ai choisi de mentir sur ma sexualité. Je me suis transformé en changeant de coiffure, de vêtements, de façon d’être, pour que les autres ne découvrent pas que je suis gay.  »

Depuis quelques semaines, tout cela est derrière Hugo. Il a arrêté sa formation en attendant de se réorienter vers une filière qui l’intéresse plus. Et s’est installé dans un appartement avec William.

Sur Youtube, Hugo raconte son histoire, ses souffrances mais réalise aussi des vidéos plus légères, comme tous les adolescents. «  J’espère aider d’autres personnes.  »

Les retours sont plutôt positifs. Plusieurs internautes envoient des commentaires de soutien. L’un d’eux écrit : «  J’ai bientôt 40 ans et ta vidéo me rend très triste. Je pensais que c’était beaucoup plus simple de s’assumer aujourd’hui qu’à mon époque  ». Si Hugo a choisi de témoigner, c’est justement pour montrer que ce n’est pas forcément le cas.

.courrier-picard.fr

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Attentat du London Bridge Deux des terroristes londoniens étaient des homophobes avérés

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Attentat du London Bridge Deux des terroristes londoniens étaient des homophobes avérés

L'un des terroristes du London Bridge avait interdit à sa fille de regarder la télévision de peur que celle-ci ne la rende gay. Un autre appartenait à un groupe extrémiste anti-LGBT interdit.

Rachid Redouane est l'un des hommes qui aurait tué sept personnes et blessé 48 autres lors de l'attaque de samedi soir à Londres.

Ce tueur de 30 ans était si paranoïaque qu'il redoutait que sa fille ne devienne lesbienne rien qu'en regardant la télévision. Selon un ami proche de sa femme dont il était séparé, l'extrémiste islamiste refusait de laisser sa fille accéder à la télévision. Il a également essayé de l'empêcher de manger du porc ou de faire de la danse.

Un autre des attaquants, Khuram Butt, était connu de la police en tant que membre du groupe extrémiste anti-LGBT interdit al-Muhajiroun.

Le chef du groupe est le prédicateur extrémiste Anjem Choudary qui avait appelé à ce que les homosexuels soient mis à mort en vertu de la charia, qui, selon lui, devrait être appliquée dans le monde entier. Il purge actuellement une peine d'emprisonnement pour avoir soutenu le grouep Etat islamique.

Khuram Butt était apparu l'année dernière dans un documentaire de Channel 4 "The Jihadis Next Door". Dans le même documentaire, le prédicateur extrémiste Abu Haleema avait affirmé que les homosexuels devaient être tués en étant jetés du toit d'immeubles comme cela se pratique dans les territoires sous contrôle de Daech.

.e-llico.com

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Le frère du roi de Jordanie a reconnu son homosexualité et dénonce la persécution des personnes LGBT dans le pay.

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Le frère du roi de Jordanie a reconnu son homosexualité et dénonce la persécution des personnes LGBT dans le  pay.

Prince Hashim bin Hussein de Jordania, le plus jeune des deux fils du défunt rey Hussein, a demandé l'asile politique urgent car il  a peur de la torture et de l'exécution sommaire en raison de sont orientation sexuel.Il a demandé a l'ambassade de Norvège qui était le seul légation diplomatique  d'accorder l'asile temporaire et visa

Le frère du roi de Jordanie a reconnu son homosexualité et dénonce la persécution des personnes LGBT dans le  pay.
« Je vis avec cette épée de Damoclès sur la tête tous les jours, je supplie la communauté internationale pour arrêter la crucifixion des couples homosexuels en Jordanie, bien que boire du vin et d'autres péchés interdits par l'islam sont pratiquées librement dans mon pays, (...) par exemple, mon frère, le roi dictateur Sa Majesté Abdallah II ', boire des quantités considérables de meilleur champagne français, mais le sexe gay / lesbienne est illégale et immorale sous la marque. Je suis juste une victime de cette cruelle et intimidant régime de peur et de terreur. Mon frère, le roi est un hypocrite méprisable et il m'a menacé que s'ils ne cessent de mes penchants homosexuels, je vais courir « , a déclaré le prince des réfugiés, cité par l'AFP le rapport d'Amman .
 
 
« Si une plainte de personne - a ajouté le prince Hashim -. Que deux hommes ou deux femmes impliquées dans une affaire, le gouvernement va prendre des sanctions draconiennes contre ces malheureux citoyens La seule exception à ce cas est lorsque votre frère est à moitié assis sur son trône chancelant immergé dans le sang des innocents. Je suis contraint d'épouser une noble dame, mais il n'y avait pas d' amour entre nous. Mon  calleux  frère dans ses fantasmes vides, il pensait que je pouvais priver mes droits de l' homme inaliénables, mais je veux à montrer tous monde les crimes horribles commis contre la communauté LGBT dans mon bien - aimé Jordan, « le prince Hashim.
Le frère du roi de Jordanie a reconnu son homosexualité et dénonce la persécution des personnes LGBT dans le  pay.
Dans un autre pays , membre de la royauté reconnaît son homosexualité serait nouvelles mais pas entraîner aucun danger. Cependant, le prince Hashim bin Hussein un jeune homme (35 ans) réfléchie, beau et bien entretenu, vit en Jordanie et, quelle que soit du fait que votre maison est l' un des palais les plus somptueux du Moyen - Orient , là , la loi criminalise les relations entre même sexe.
 
 
Jusqu'à une date récente, les relations sexuelles consensuelles entre les hommes ne sont pas un crime capital en Jordanie. Mais après un changement dans le code pénal du pays, la personne « active » dans la loi maintenant peut être puni jusqu'à 100 coups de fouet, mais si vous êtes marié, la peine de mort peut être appliquée. La personne « passive » peut être condamné à mort, quel que soit leur état matrimonial. L'interaction sexuelle entre deux femmes est passible de flagellation.
 
 
« En dépit de cette homosexualité interdiction légale barbare est un secret de polichinelle en Jordanie. Mes amis me disent que, depuis 2011 et l'arrivée du printemps arabe, il y a eu une forte augmentation du nombre de couples homosexuels la capitale Amman et d'autres grandes villes, en dépit du fait qu'il ya une politique gouvernementale tolérante envers les personnes LGBT à mi-chemin, mais à mon grand regret, en tant que membre de la famille royale, je suis dans une situation malheureuse. de plus en plus, je vois les couples gais et lesbiennes d'être ouvertement affectueux dans les rues d'Amman et mon cœur est rempli de joie. les personnes transgenres vivent et travaillent ouvertement à travers le Jourdain (en Israël), et récemment j'entendu dire que le gouvernement va même payer l'opération de changement de sexe (SRS) à quiene ce qu'ils veulent « , at-il dit le prince selon le journal libanais Al Diyar.
 
C.L.

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Etats-Unis : le harcèlement scolaire anti-LGBTQ a atteint un niveau «sans précédent»

Publié le par justin

Etats-Unis : le harcèlement scolaire anti-LGBTQ a atteint un niveau «sans précédent»

Un rapport fait le bilan de vingt années de recherches sur le harcèlement des élèves homosexuels et transgenres à l’école.

Le 22 septembre 2010, Tyler Clementi, 18 ans, étudiant en première année à l’université du New Jersey, se jette du George Washington Bridge. Son voisin de chambre venait de le filmer en train d’embrasser un autre garçon, par webcam et en direct, non sans en avertir ses amis via un message Twitter : «Mon colocataire m’a demandé la chambre jusqu’à minuit. J’ai allumé la webcam et suis allé chez Molly. C’est là que je l’ai vu en train de peloter un autre mec. Yay.»

Le suicide de Clementi provoque alors l’indignation générale, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé. Le problème du harcèlement scolaire des LGBTQ (lesbiennes, gays, bi, trans, queer) s’installe dans le débat public. Pourtant, sept ans plus tard, la violence contre ces élèves est loin d’avoir disparu des salles de classe. Au contraire, d’aprèsun nouveau rapport de l’institut de recherche américain RTI International, elle a plutôt augmenté aux Etats-Unis, à tel point que l’étude met en garde contre des taux de harcèlement d’un niveau«sans précédent».

Ce rapport inédit, relayé par le site d’information The Daily Beast, se base sur vingt ans de données collectées par différentes études. Malgré le sentiment que la jeunesse est plus ouverte à la question des différentes identités LGBTQ, ces données montrent que le harcèlement à l’égard des homosexuels et transgenres «ne s’est pas amélioré depuis les années 90». Pire, «certaines formes de victimisation, notamment celles qui affectent la jeunesse, se sont en fait empirées», déclare le rapport, qui vise aussi à montrer leur impact sur la vie quotidienne et future des jeunes LGBTQ.

Les «millenials» semblent pourtant plus ouverts

Tasseli McKay, une des auteurs du rapport interviewée par le Daily Beast, explique qu’ils sont «deux à trois fois plus susceptibles que leurs pairs d’être agressés physiquement ou menacés à l’école». Le site américain cite d’ailleurs plusieurs études qui confirment ses dires. L’une d’entre elles datant de 2014 montre par exemple que 81 % des jeunes trans ont été harcelés sexuellement à l’école, de même que 72 % des élèves lesbiennes. D’après une autre étude de 2016, ces traitements commencent dès le plus jeune âge avec 22 % d’élèves trans qui affirment avoir été harcelés à cause de leur identité dès la fin du collège.

Pourtant, dans de nombreux sondages, les jeunes «millennials» apparaissent aussi plus ouverts que par le passé sur la question du genre. A titre d’exemple, on apprenait dans une enquête de 2015 menée par le site d’information Fusion que 50 % d’entre eux n’envisageaient pas la définition du genre comme une stricte opposition hommes-femmes. Les cas de jeunes transgenres élus reines ou rois du bal de promo ont aussi pu donner l’impression que les LGBTQ n’étaient plus méprisé.e.s par leurs camarades de classe.

Mais les quelques histoires d’étudiants LGBTQ acceptés par leurs pairs, sortes de «success stories» qui se sont propagées sur le Web, cachent une réalité bien plus sombre. Car dans les faits, la victimisation de ces jeunes ne décroît pas. Elle aurait même la fâcheuse tendance à s’aggraver en même temps que la communauté LGBTQ gagne en visibilité. La vidéo de Corey Maison, une jeune adolescente transgenre de 14 ans dénonçant le harcèlement dont elle était victime, avait d’ailleurs fait le tour du monde l’année dernière. Le rapport note en revanche le peu de recherches portées sur les sentiments quotidiens de sécurité et de peur éprouvés par les victimes. Le RTI s’est donc associé avec The Henne Group (THG), un groupe d’experts-conseils de San Francisco, pour conduire une série d’interviews et donner des axes de réflexion aux futures recherches scientifiques.

Car, précise le rapport, il reste encore beaucoup à faire. L’arrivée de Donald Trump au pouvoir pourrait même exacerber les actes de victimisation. Dans un sondage de 2016 du Human Rights Campaign, une organisation de défense des droits des personnes LGBTQ, 70 % des étudiants interrogés ont confirmé avoir été témoins personnellement d’actes d’intimidation ou de harcèlement dans les trente jours suivant l’élection du président américain. Si le phénomène peut être dû à l’effervescence provoquée par l’alternance politique, les mesures de la nouvelle administration pourront, elles, durablement mettre à mal les droits de la communauté LGBTQ. Déjà en février, les ministères de la Justice et de l’Education américains avaient annoncé l’abandon des recommandations pour la protection des droits des étudiants transgenres, mises en place sous la présidence d’Obama. La circulaire fédérale garantissait à tous l’accès aux toilettes correspondant au genre auquel ils s’identifiaient.

liberation.fr

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