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HOMOPHOBIE FAVORISÉE DANS QUATRE ANCIENNES RÉPUBLIQUES SOVIÉTIQUES

Publié le par justin

HOMOPHOBIE FAVORISÉE DANS QUATRE ANCIENNES RÉPUBLIQUES SOVIÉTIQUES

La discrimination, l'homophobie et la croisade de la Russie contre les relations sexuelles non traditionnelles contribuent à alimenter l'hostilité croissante envers les organisations de défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI) dans plusieurs régions de l'ancienne Union soviétique.

Un rapport d'Amnesty International rendu public le 22 décembre 2017 et intitulé «Less equal: LGBTI human rights defenders in Armenia, Belarus, Kazakhstan, and Kyrgyzstan» se penche sur l'environnement de plus en plus discriminatoire auquel les mouvements de défense des droits des LGBTI sont confrontés dans quatre anciennes républiques soviétiques depuis quelques années, y compris au sein même de la communauté de défense des droits humains. Dans ces quatre États, les attitudes se durcissent à l’égard des personnes LGBTI, en partie du fait des pratiques et des discours répressifs émanant de Moscou.

«Les militants LGBTI sont depuis longtemps en butte à la discrimination, notamment au sein d'autres organisations de défense des droits. Aujourd'hui, l'influence de la Russie et la portée de ses médias jouent un rôle important dans la dégradation de la situation pour les organisations LGBTI dans la région. Leur attaque totale contre les droits des LGBTI incite d'autres gouvernements à mener des politiques répressives et exacerbe les attitudes publiques négatives dans ces pays, y compris au sein des organisations "classiques" de défense des droits humains, a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l'Europe et l'Asie centrale à Amnesty International.

«L'idée, que sème la Russie, selon laquelle les droits des LGBTI sont des "valeurs occidentales" qui constituent en quelque sorte une menace pour la sécurité nationale, prend racine ailleurs. Ce climat d'ignorance et de haine est encouragé par les gouvernements nationaux et s’infiltre jusque dans la communauté de défense des droits humains de la région.»

Répression anti-LGBTI en Arménie, au Bélarus, au Kazakhstan et au Kirghizistan

Les gouvernements d'Arménie, du Bélarus, du Kazakhstan et du Kirghizistan, plus proches partenaires régionaux de la Russie, se sont lancés dans une répression contre les droits des LGBTI ces dernières années.

Ces quatre pays tentent de faire adopter des lois homophobes relatives à la «propagande», sur le modèle de la législation russe. Seul le Bélarus l'a fait jusqu'à présent, adoptant une variante de la loi russe en 2016.

Un militant connu des droits des LGBTI au Bélarus a déclaré à Amnesty International qu'il ne peut plus faire son travail car «les risques personnels sont trop grands». Il a perdu plusieurs emplois en raison de ses activités militantes et a été interrogé à maintes reprises par la police.

Il est à noter que la majorité des personnes interrogées par Amnesty International dans ces quatre pays ont souhaité garder l’anonymat, inquiètes pour leur sécurité ou d'autres répercussions possibles.

L'Arménie et le Kirghizistan ont modifié leurs Constitutions afin d'interdire explicitement les mariages entre personnes de même sexe en 2015 et 2016 respectivement.

Dans chacun des anciens États soviétiques, les organisations LGBTI sont en butte à des méthodes répressives visant à les faire taire. À de rares exceptions près, les marches des fiertés sont régulièrement interdites ou sont la cible d'attaques imputables à des groupes homophobes. Trop souvent, la police ne fait rien pour prévenir ces crimes de haine et ne mène pas d’enquêtes efficaces.

La liberté d'association est limitée pour tous les militants LGBTI. Si en Arménie et au Kirghizistan, un petit nombre d'ONG défendant leurs droits sont enregistrées, seuls des militants et des groupes informels sont actifs au Bélarus et au Kazakhstan.

Marginalisés par la communauté de défense des droits humains

Conséquence de cette discrimination, les défenseurs et les militants LGBTI vont jusqu’à se sentir «moins égaux» au sein de leurs communautés locales de défense des droits, qui sont dominées par les organisations «classiques» ne travaillant pas essentiellement sur les droits des LGBTI.

«Les militants LGBTI sont rejetés en étant marginalisés et ostracisés par la société, mais ils sont aussi traités comme des défenseurs de seconde zone au sein de leurs communautés de défense des droits», a déclaré Denis Krivosheev.

 

Au Kirghizistan, les militants ont déclaré: «Personne ne veut être associé à nous». À la suite d'une attaque homophobe contre un événement LGBTI en mai 2015, seule une organisation kirghize de défense des droits des LGBTI a condamné ces actes.

Pour les organisations LGBTI dans chaque pays, l'absence de soutien de l'ensemble de la communauté de défense des droits humains est le premier facteur de démoralisation et de frustration.

Mikayel Danielyan, ancien responsable de l'Association Helsinki, décédé d'une crise cardiaque en août 2016, fut l'un des tout premiers défenseurs des droits des LGBTI en Arménie. Avant sa mort, il rappelait que certains parlementaires et des défenseurs des droits humains ont refusé de s'asseoir à la même table que lui lors d'événements publics.

«Les autorités en Arménie, au Bélarus, au Kazakhstan et au Kirghizistan doivent veiller à ce que les organisations de défense des droits des LGBTI puissent faire leur travail en faveur des droits en toute sécurité et sans discrimination, a déclaré Denis Krivosheev.

«Amnesty International invite les organisations de défense des droits de la région à travailler main dans la main avec celles qui défendent les droits des LGBTI, réunies autour du principe d'universalité des droits humains.»

 

amnesty.ch/fr

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Le président tchétchène banni des États-Unis

Publié le par justin

Le président tchétchène banni des États-Unis

Les États-Unis ont imposé mercredi des sanctions au président de la République de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, pour des violations des droits de l'homme.

Au début de l'année 2017, Ramzan Kadyrov a orchestré une violente persécutionde la communauté gay tchétchène qui aurait causé plusieurs dizaines de disparitions et morts directes et indirectes.

Le dictateur de la République tchétchène considère que les homosexuels ne sont « pas des personnes » et doivent être éradiqués pour « purifier » le sang de la région, a-t-il fait valoir. 

Près de huit mois après les premières révélations sur cette vague d'exactions homophobes, les États-Unis ont annoncé leurs premières sanctions officielles contre Kadyrov.

Le département du Trésor à Washington a mis le président tchétchène sur une liste noire en vertu de la loi dite Magnitski.

Selon cette loi de 2012, leurs comptes bancaires des personnes visées peuvent être gelés et une interdiction de visa leur est imposée. Il est également interdit aux entreprises et aux citoyens américains de faire affaire avec eux.

Les groupes de défense des droits des personnes LGBT ont salué cette décision.

Sarah Kate Ellis, présidente de GLAAD, a déclaré: « Sanctionner les responsables de l'horrible persécution anti-LGBT en Tchétchénie, y compris Ramzan Kadyrov, est une étape pour que les auteurs de violations des droits de l'homme soient tenus responsables de leurs atrocités. Les droits doivent être priorisés au-dessus de la politique de cette administration ».

La Maison-Blanche a été critiquée par les organisations LGBT pour son silence sur la purge homophobe.
À ce jour, Donald Trump n'a pas encore officiellement soulevé la question avec le dirigeant russe Vladimir Poutine, alors que plusieurs autres dirigeants l'ont fait.

Le président français Emmanuel Macron a soulevé la question des droits des LGBT et la Tchétchénie lors de sa première rencontre avec Vladimir Poutine au début de cette année.

 

L'agence AFP

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L’insulte homophobe qui m’a presque fait plaisir

Publié le par justin

L’insulte homophobe qui m’a presque fait plaisir

Un gris samedi de novembre, à la sortie du métro Berri-UQAM, je me suis embarqué dans un échange houleux avec une inconnue sur une banalité. Après quelques phrases de part et d’autre, la dame m’a regardé de la tête au pied avec dégoût, et alors que je me dirigeais vers le centre-ville, elle a crié assez fort pour que tout le monde entende : «Tu t’es trompé de chemin, le Village, c’est de l’autre bord! Le monde comme toi devrait y rester...» Aussi ridicule soit-elle, son insulte homophobe m’a fait rager quelques secondes. Jusqu’à ce qu’un sourire se dessine sur mon visage, résultat d’une pensée rassurante qui venait de me calmer : au Québec, cette femme fait désormais partie de la minorité.   

Je ne suis pas entièrement dénué de responsabilité dans cette altercation. Mon cerveau dormait encore à moitié, j’approchais de l’escalier roulant menant à la sortie et lorsque j’ai vu cette femme remplir 110 % de l’espace en se tenant à côté de son vélo, m’obligeant à attendre comme un idiot derrière elle, en ayant l’impression d’être restreint dans mes mouvements, je me suis braqué intérieurement. Au niveau du plancher, je l’ai dépassée en lui jetant un regard mauvais et j’ai dit avec une voix neutre qu’elle aurait pu se tenir devant ou derrière son vélo pour laisser passer tout le monde. Elle m’a traité d’arrogant. Rien d’étonnant : je suis grand comme la tour du CN et je portais des lunet-tes fumées opaques, alors même si je lui avais suggéré d’écouter les Calinours en pyjama avec moi, au lieu de faire attendre les gens, elle aurait senti que je la regardais de haut. Instinctivement, je lui ai souri en répliquant «ce n’est pas de l’arrogance, mais le gros bon sens». Voyant qu’elle ne réussissait pas à m’atteindre, elle a voulu me rabaisser, ce qui s’est traduit par un vomi de mots homophobes. Des paroles banales, mais non moins acceptables. 
 
J’ai reçu son attaque comme une claque au visage. Je ne pouvais pas croire qu’en 2017, une Montréalaise dans la quarantaine ait encore le réflexe de m’insulter parce que je suis gai et qu’elle évoque le Village comme un ghetto dont les homosexuels ne devraient pas sortir, comme si nous étions des bêtes dont il faut se tenir loin. Choqué, j’ai songé un instant à inventer une insulte pour la rabaisser comme les enfants à court de maturité le font, mais je me suis repris tout de suite et j’ai riposté avec un sourire sincère. Mon esprit venait de me faire voir la situation d’un autre point de vue : cette femme ne fait plus partie de la majorité. Les homophobes existent encore. Les violences verbales et physiques n’ont pas disparu. De nombreux préjugés et paradigmes de société doivent encore être déconstruits. Mais désormais, il y a beaucoup plus de Québécois(es) qui accueillent les gais et lesbiennes sans sourciller, qui comprennent l’évidente nécessité d’accorder des droits égaux aux personnes LGBTQ et qui célèbrent la différence, plutôt que de l’utiliser comme une raison de rejeter, d’humilier et de condamner.
 
L’intolérance et l’homophobie existent toujours, mais le vent a tourné. Les jeunes générations sont plus ouvertes à explorer leur sexualité et à accepter les préférences opposées aux leurs. De plus en plus de parents ont la lucidité de considérer la possibilité de mettre au monde un enfant hétérosexuel ou homosexuel. Les êtres humains dotés d’empathie commencent enfin à réaliser la détresse des hommes et des femmes qui ont la conviction d’être nés dans le mauvais corps. La société remet en question ses modèles archaïques sur la définition du masculin et du féminin (comportements, couleurs, métiers, sports). Le premier ministre du Canada, à nouveau perçu dans le monde comme un exemple à suivre en raison de plusieurs décisions d’ordre social (malgré tous les défauts et manquements dont on pourrait parler pendant des semaines), marche dans les parades de la Fierté et verbalise les excuses tant attendues, à la suite des horreurs qu’on subies les membres de la communauté pendant des décennies. Les personnes LGBTQ évoluant dans les milieux artistique, politique, sportif, médiatique et d’affaires s’affi-chent de plus en plus ouvertement sans représailles de leurs employeurs, de leur public, de leurs électeurs ou de leur clientèle. Et les rejets familiaux post-coming out sont de plus en plus marginaux. 
 
Il reste encore des pas de géants à franchir. De l’éducation à faire. De la sensibilisation à poursuivre. Des combats à mener. Des droits à maintenir. Des réalités étrangères à conscientiser. Mais ici, au Québec, en 2017, toutes les dames qui veulent me rabaisser parce que je suis gai et tous ceux qui pensent que nous sommes anormaux, ignobles, inadéquats et indésirables, font partie d’une minorité qui ne cessera de rapetisser avec le temps

 

 

 

.fugues.com

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GALÈRE EN CALABRE

Publié le par justin

GALÈRE EN CALABRE

L’orientation sexuelle est un motif important d’exil. elle est cependant rarement prise en compte lors de l’étude d’une demande d’asile en Europe. Reportage auprès de nouveaux arrivants sur les côtes italiennes.

«T’es demandeur d’asile, noir et en plus gay!!! En Calabre, c’est vraiment pas de bol!» La phrase moqueuse, lâchée dans un éclat de rire par un jeune Calabrais travaillant dans un centre pour migrants témoigne d’une réalité crue. Souvent persécutés dans leur pays, voire légalement menacés de la peine de mort, les migrants homosexuels subissent ici la double peine. Celle de la condition difficile de l’exil, doublée d’une stigmatisation violente dans une région catholique conservatrice.

Nasser a 20 ans, un visage doux et le regard rieur. Il fait partie des premiers migrants hébergés dans un centre de premier accueil près de Lamezia Terme en Calabre. «J’ai été embarqué, contre ma volonté, sur un bateau pneumatique, une nuit», détaille-t-il avec précision. «Nous étions enfermés depuis des mois près de Sabratha, en Libye et contraints de travailler pour obtenir à manger. J’étais très fatigué, je ne supportais plus les coups et les remarques sur ma différence.» C’est à dire ? «On se moquait de moi parfois, j’étais très jeune, je n’avais pas 17 ans lorsque je suis arrivé en Libye», ajoute-t-il, gêné d’évoquer cette féminité exprimée dans sa gestuelle. «J’avais fui le Ghana parce que je ne trouvais pas de travail, j’étais raillé, menacé pour ma différence, il n’y avait pas d’avenir pour moi là-bas. Et avec ma famille, c’était compliqué. Mais je ne voulais pas forcément venir en Europe, je voulais juste vivre en paix.»

D’AFRIQUE
En Calabre, Nasser a trouvé la paix, mais pas encore la sécurité. Dans le centre où il loge avec trois autres Africains, il assure n’être pas rejeté. Si la pudeur et les craintes de Nasser l’empêchent encore aujourd’hui de prononcer le mot homosexuel, ici tout le monde sait et ça ne pose pas, en apparence, de problème. «Plusieurs gays vivent ici, sans difficulté», assure Giovanni Carino, responsable du centre d’accueil situé au bord de la mer Thyrénienne. «Le problème pour lui, comme pour d’autres, c’est la difficulté à faire accepter sa demande d’asile sur cet unique motif. C’est regrettable mais pour obtenir le statut de réfugié, il faut venir d’un pays où l’homosexualité est passible de peine de mort, voire de prison à vie. Les persécutions dont sont victimes ces personnes dans leur société ne rentrent souvent pas en ligne de compte.» D’autres sources confirment sur place que «sans preuves tangibles», telles menaces écrites, articles de journaux ou condamnations lourdes dans leur pays, les persécutions ne sont pas reconnues et la demande d’asile n’aboutit pas.

Venant du Ghana, où l’homosexualité n’est pas pénalisée, Nasser n’obtiendra certainement pas le droit d’asile. Dès lors, les perspectives d’avenir du jeune homme sont floues. «L’Italie ne renvoie pas les migrants lorsque leur demande d’asile est rejetée», explique un élu local sous couvert d’anonymat. «Comme beaucoup d’autres, il finira dans la clandestinité et devra se débrouiller pour ne pas tomber dans des réseaux de traite d’êtres humains, très actifs dans cette région.» Mais Nasser ne baisse pas les bras, il veut s’en sortir. «J’aimerais travailler légalement, être accepté pour ce que je suis et ce que je sais faire.» Pour cela, il s’active déjà au centre proposant son aide aux arrivants et en se positionnant toujours pour travailler. «Je découvre les métiers de l’agriculture», raconte-t-il. «En ce moment c’est la saison des olives, j’apprends à les préparer avec une famille calabraise formidable. Ils m’ont beaucoup aidé à apprendre l’italien et à m’intégrer ici.» Des moments de répit chaleureux qui ne lui font pas oublier la situation critique dans laquelle il se trouve.

GALÈRE EN CALABRE

DU CAMEROUN

Landry, 33 ans est hébergé à Riace, un village réparti en deux hameaux l’un au bord de la Méditerranée, l’autre sur les collines à une dizaine de kilomètres. Une commune mondialement connue depuis que son maire, Domenico Lucano, a été nommé parmi les 50 personnes les plus influentes au monde par le magazine économique américain «Fortune» en 2016. «Ici, je me sens bien, libre et respecté», souligne d’emblée celui qui reste marqué par ses mois de captivité en Libye. «Je ne suis pas gay, mais j’ai dû fuir le Cameroun pour avoir milité des années pour les droits des personnes LGBTI, encore discriminées. Lorsque mon frère, gay, a été assassiné, ma famille m’a demandé de partir. La situation devenait vraiment dangereuse pour moi et pour eux.»

Poursuivi, menacé, le jeune homme franchit les frontières et survit quelques années de petits boulots en Côte d’Ivoire, au Bénin, en Algérie et au Niger, jusqu’à son arrivée en Libye. «Là, c’est l’enfer, une fois que tu as mis le pied dans ce pays, tu n’en sors que mort ou par la mer, impossible de faire marche arrière», se souvient-il. «Et les personnes LGBT, si elles sont démasquées sont souvent froidement tuées. On ne peut pas imaginer ça, c’est de la boucherie.» Capturé et enfermé dans un poste de police, il reconstruira à mains nues, avec un autre jeune Africain, les murs du bâtiment. «Je savais crépir et mes quelques notions de menuiserie m’ont aidé», explique l’ancien étudiant de Douala. «Après plusieurs mois, ils nous ont libérés, mais sans argent ni papiers d’identité.» Landry comprend alors que son salut passe par la mer, mais il a peur. «Toutes les nuits je voyais des gens partir sur des bateaux surchargés et, comme je n’avais pas d’argent, je restais sur la plage, la peur au ventre», se souvient-t-il. «Et tous les matins, on voyait revenir des corps qu’on enterrait sans pelle dans le sable. Jusqu’au jour où j’ai pu partir aussi, en priant.»

GALÈRE EN CALABRE

DU PAKISTAN
Arrivés en 2015 sur des barques de fortune parties de Grèce, Wallei et Al Ahrman ont accosté directement sur les côtes calabraises. Les deux jeunes gays pakistanais se sont rencontrés à Gizzeria, au bord de la mer Tyrrhénienne et vivent vivent «ouvertement» leur relation. «On loge dans un hangar avec les asiatiques et on nous laisse tranquilles», assure Wallei. «Hormis quelques petites vannes homophobes parfois, on n’est pas ennuyés ici.» Persécuté et menacé de mort au Pakistan, Al Ahrman a fui son pays en compagnie de son compagnon. Mais la route de l’exil a séparé le couple. «C’était très dur, au début j’étais parti pour lui, pour vivre avec lui», confiet-il. «Aujourd’hui je suis heureux avec Wallei, mais je veux quitter la Calabre. Il n’y a pas d’avenir ici pour moi. Je parle anglais, j’ai fait des études en informatique et je veux vivre libre dans une région où les gays ne sont pas rejetés.» Son compagnon tient le même discours. «J’ai parfois l’impression qu’on fait l’effort de nous accepter au centre parce que nous sommes des migrants et que nous allons repartir», avoue-t-il. «Mais vivre en Calabre en étant gay doit être difficile.» Tout comme Landry, Wallei et Al Ahrman obtiendront probablement leurs papiers pour rester en Europe. L’homosexualité est toujours passible de la peine de mort au Pakistan et le jeune Camerounais a pu apporter suffisamment de preuves des persécutions dont il a été officiellement victime.

EN CALABRE
Mais la Calabre n’est certainement pas la région la plus appropriée pour se reconstruire une vie pour un migrant LGBTI. Une réalité confirmée par la plupart de nos intervenants, très souvent gênés d’aborder le sujet. «C’est vrai qu’afficher son homosexualité pose plus de problème qu’autre chose», reconnaît un trentenaire très impliqué dans la société civile. «Pourtant, il faut accepter ces gens et les intégrer, ils n’en peuvent rien, ce n’est pas de leur faute.» Face à notre étonnement, il poursuit. «Ce n’est pas normal d’être homosexuel.» Un autre Calabrais, issu d’une famille plutôt progressiste, nous confiait pourtant. «Un ami dont j’étais très proche m’a annoncé un jour être gay», confiet-il. «J’ai mis du temps à l’accepter et je m’en suis éloigné. C’est idiot, peut-être, mais quelque part je me sentais trahi et j’étais mal à l’aise en sa présence.»

«A Lamezia Terme, l’esprit catholique conservateur a la dent dure. Un ancien élu de la région avait choisi d’afficher publiquement son homosexualité», explique notre interlocuteur. «Mais à partir de ce moment-là, il n’était plus crédible et a fini par arrêter la politique.» Des préjugés et des stigmatisations, plus virulents que dans le nord de l’Italie, mais qui restent bien ancrés dans un pays qui a pourtant légalisé les relations homosexuelles en 1890 et adopté l’union homosexuelle en 2016. Difficile dès lors pour les migrants gays d’espérer une véritable intégration dans cette région. Futurs clandestins, pour la plupart, il leur est d’autant plus difficile de quitter cette terre d’accueil peu bienveillante à leur égard. Et rentrer au pays? «Pas question», répondent Wallei, Nasser et Al Ahrman à l’unisson. «Ce serait pire pour nous là-bas, notre avenir est en Europe.» Seul Landry envisage de rentrer au Cameroun. «Je veux essayer d’aller en France, apprendre la pâtisserie pour retourner un jour librement dans mon pays», assure le dandy de Riace, soulignant que ses amis et sa famille lui manquent ici. «Si Dieu le veut et surtout si Boko Haram se retire, parce que je ne renoncerai jamais à militer pour les Droits humains dans mon pays.»

» Ce reportage a été réalisé grâce à la Bourse Jordi décernée au printemps 2017 à la photographe Magali Girardin et à la journaliste Isabel Jan-Hess

http://360.ch

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Mariage gay. Le député LR renie une proposition de loi qu'il a signée

Publié le par justin

Mariage gay. Le député LR renie une proposition de loi qu'il a signée

Jean-Charles Taugourdeau (LR), député du Maine-et-Loire, a cosigné un texte qui, au prétexte de la protection de l’enfant, fait le parallèle entre pédopornographie et mariage homosexuel. Ce qu’il regrette aujourd’hui.

Le 24 octobre dernier, vingt-huit députés LR (ou divers droite) cosignaient une proposition de loi sur la protection de l’enfant. Une initiative de Daniel Fasquelle, élu du Pas-de-Calais, soutenue Jean-Charles Taugourdeau, député du Maine-et-Loire, et dont le contenu a de quoi étonner.

L’exposé des motifs identifie en effet deux thèmes majeurs, afin de « réparer et améliorer notre législation, à la fois lacunaire et désormais incohérente ». D’abord, il s’agit de mieux protéger l’enfant, « par la transposition des textes internationaux », notamment « la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant, la Convention de La Haye sur l’adoption » et en particulier la directive européenne « sur la pédopornographie ». Ensuite, « et corrélativement, par la correction des incohérences de notre droit, qui tiennent, par exemple, à ce que le mariage entre personnes de même sexe ait été mal placé dans le code civil ».

Tout est dans le « corrélativement », qui établit, de fait, un lien entre des textes visant à protéger les enfants de crimes abominables, et le mariage homosexuel. S’ensuivent 95 articles, où l’on cherche notamment à remplacer le mot « parents » par « père et mère ».

« Je serai plus prudent »

Surprenant ? Pas de la part de Daniel Fasquelle, opposant constant au mariage gay, au point d’avoir été chargé de travailler sur l’abrogation de la loi Taubira, par l’équipe de Nicolas Sarkozy, avant la présidentielle. Le problème, c’est que Jean-Charles Taugourdeau, lui, a visiblement changé d’avis. « Ce lien entre les deux sujets ne me plaît pas spécialement, et j’ai sans doute trop survolé ce texte. J’avoue avoir suivi Daniel Fasquelle sur une autre proposition de loi sur l’autisme, et je lui ai fait confiance. À l’avenir, Je serai beaucoup plus prudent. »

Il y a presque de quoi être perdu. Voilà quatre ans, Jean-Charles Taugourdeau demandait que le sujet du mariage homosexuel soit tranché « par le biais du référendum ». Il avait même déposé plusieurs amendements « visant à préserver notre structure familiale et le bien-être des enfants au sein de la cellule familiale ».

« Ce n'est pas ma position »

Aujourd’hui, le ton a changé. Celui qui est aussi président des Républicains en Anjou, dit n’avoir « aucun problème avec le mariage gay. J’en ai célébré de nombreuses fois en mairie à Beaufort », poursuit-il, avant d’enfoncer le clou : « Il y a souvent beaucoup d’émotion, d’attention, de dignité, à un niveau qu’on retrouve trop rarement dans les mariages hétéros… » N’en jetez plus.

Le député a donc signé une proposition de loi totalement contraire à ses convictions. « Je le redis, ce n’est pas du tout ma position », conclut-il, évoquant la possibilité d’enlever sa signature. L’initiative législative, de toute façon, n’a aucune chance d’aboutir.

 

 

ouest-france.fr

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Controversé en Afrique du Sud, le film The Wound dans la course aux Oscars

Publié le par justin

Controversé en Afrique du Sud, le film The Wound dans la course aux Oscars

A l'international, le film écume les festivals et accumule les prix. Dans son pays d'origine l'Afrique du Sud, où il n'est pas encore sorti, la diffusion de sa seule bande-annonce a suffi pour que ses principaux acteurs reçoivent des menaces de mort.

"The Wound" ("Les Initiés" en français) du réalisateur sud-africain John Trengove dépeint une histoire d'amour homosexuelle sur fond de rite initiatique traditionnel de circoncision.

Début octobre, l'oeuvre a été retenue dans la première sélection des neuf films qui se disputeront le 4 mars prochain à Hollywood l'Oscar du "meilleur film étranger". Mais le film, présenté comme "percutant et briseur de tabous", suscite déjà un tollé dans son pays, en particulier dans la communauté de l'ethnie xhosa où l'action se déroule."The Wound" ("Les Initiés" en français) du réalisateur sud-africain John Trengove dépeint une histoire d'amour homosexuelle sur fond de rite initiatique traditionnel de circoncision.

"C'est un film audacieux et courageux", estime l'acteur sud-africain Niza Jay, âgé de 22 ans. "Cette histoire se devait d'être racontée. Les personnages xhosas décrits dans le film existent, ce sont des gens que je connais", ajoute-t-il.

Le jeune homme interprète Kwanda, un homosexuel branché de Johannesburg que son père envoie dans les montagnes de la province du Cap-Oriental (sud-est) pour participer à un rituel d'entrée dans l'âge adulte, l'ulwaluko.

Sur place, il rencontre Xolani (joué par Nakhane Touré), un initiateur sensible, réservé et homosexuel refoulé, chargé de l'accompagner pendant ce rituel sacré et secret. L'intrigue prend un tour dramatique lorsque Kwanda découvre l'idylle qui lie Xolani à un autre initiateur, un père de famille prétentieux, alcoolique et violent.

"The Wound" ne se résume pas "seulement à une histoire homosexuelle dans les montagnes", il explore "la masculinité et la masculinité alternative", estime Niza Jay, qui porte à la ville talons hauts et cheveux avec des extensions. Le film dépeint aussi le rite de la circoncision, la cérémonie au coin du feu, les soins - souvent de base - offerts aux jeunes initiés.

 

Controversé en Afrique du Sud, le film The Wound dans la course aux Oscars

Tradition secrète

"L'ulwaluko est très important pour ma communauté. C'est un environnement où l'on apprend notre place en tant qu'homme, au sein de notre culture", explique Niza Jay, lui-même Xhosa, l'ethnie de Nelson Mandela.

Mais les représentants de la communauté xhosa ne l'entendent pas ainsi. S'ils assurent ne pas critiquer l'homosexualité des personnages principaux - le mariage gay est légalisé depuis 2006 en Afrique du Sud -, ils jugent impardonnable d'évoquer l'ulwaluko, que les non-initiés ne sont pas censés connaître.

"Le rituel ne doit pas être vu à l'écran, c'est un secret. Si nos enfants voient ça, ils ne voudront pas aller en montagne, alors qu'il s'agit de nos traditions. Et les femmes qui élèvent leurs fils seules pourraient avoir peur de les y envoyer", estime Nkosazana Bam, du Conseil des chefs traditionnels sud-africains (Contralesa).

"Ce film doit être interdit, ils ne comprennent pas l'importance du rituel", ajoute-t-elle, affirmant avoir été contactée par de nombreux Xhosas indignés par la bande-annonce.

Parmi eux, Kamvalethu Spelman, étudiant de l'université du Witwatersrand à Johannesburg, qui a lancé le mouvement "The Wound must fall" (Il faut faire tomber le film "The Wound"). "Ils assassinent notre culture", affirme le jeune homme de 21 ans. "Même si on est noirs, même si on est pauvres, on a le droit au respect", vitupère-t-il.

"Ils nous font passer pour des homophobes pour nous décrédibiliser alors qu'ils veulent juste se faire de l'argent en exploitant notre culture". "Nous qui avons pris part à ce film, nous avons eu une attitude très protectrice, d'abord de notre culture et ensuite de nos traditions", assure cependant Niza Jay. "Il y a toujours eu des moments où nous avons dit explicitement ce qui pouvait et ce qui ne pouvait pas être filmé", insiste-t-il.

Le fait que John Trengove, le réalisateur, soit blanc est un motif supplémentaire de crispation, dans un pays toujours miné par les tensions raciales héritées de l'apartheid.

Présenté aux festivals de Sundance (Etats-Unis) et de Berlin, le film a déjà été primé quatorze fois, notamment au London Film Festival et au festival de Carthage (Tunisie). Il doit sortir officiellement en salle en Afrique du Sud, le 2 février 2018, en dépit des nombreuses tentatives de le faire interdire.

(Source AFP)

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USA : le bourreau de Gabriel, 8 ans, humilié et torturé à mort, qu’il soupçonnait d’être « gay » sera exécuté

Publié le par justin

USA : le bourreau de Gabriel, 8 ans, humilié et torturé à mort,  qu’il soupçonnait d’être « gay » sera exécuté

Il détestait Gabriel, 8 ans, qu’il soupçonnait d’être gay. Son bourreau de beau-père vient d’être condamné à mort.

Quand les secours sont arrivés à son domicile de Palmdale, une centaine de kilomètres au nord de Los Angeles (USA), il était déjà trop tard. Gabriel, 8 ans, gisait inconscient. Le crâne fracturé. Les côtes cassées. La peau brûlée. Des dents en moins. Deux jours après son placement en soins intensifs, le 24 mai 2013, il s’éteignait sans avoir repris connaissance.

Chevilles menottées, mains attachées, la bouche obstruée par une chaussette, c’est ainsi que Gabriel passait ses nuits, dans une petite armoire. Son tyran n’était autre que son beau-père, une brute épaisse dont la musculature était inversement proportionnelle à la taille du cerveau. Crétin, homophobe, bourreau d’enfant. Tout pour plaire. Isauro Aguirre, 37 ans, ne supportait pas que Gabriel joue avec des poupées. Pour lui, c’était un gay, un “sale pédé”, “un maricón” comme disent les chicanos, la honte de la famille.

 

Alors Aguirre laissait son sadisme s’exprimer à pleine puissance pour remettre le gamin dans ce qu’il considérait être “le droit chemin”. Il le forçait à ingurgiter ses excréments. A ravaler son vomi. “Aucun homme doté d’un cœur et d’une âme ne peut faire subir ça à un petit garçon innocent”, s’est ému le procureur lors du procès du bourreau qui s’est étiré sur plusieurs semaines. Il a réclamé au jury de faire preuve envers l’accusé “de la même pitié dont il avait fait preuve vis à vis de Gabriel”.

La cour ne s’est pas laissé attendrir par les proches d’Aguirre, qui l’ont tous présenté comme un homme “doux, gentil, patient et respectueux”. Rien que ça ! Mais connaissaient-ils vraiment le monstre qui sommeillait en lui ? Y avaient-ils déjà été confrontés ? Le jury est demeuré insensible aux exhortations de la défense évoquant “une crise de rage”, pour expliquer le fatal passage à l’acte.

Le bourreau a écopé de la peine de mort. “Cela ne semble même pas être une justice assez grande”, face à l’horreur du crime, s’est émue l’une des membres du jury. Il sera exécuté le 8 mars prochain. Un verdict accueilli sans émotion par l’intéressé. Mais en est-il capable de la moindre ?

L’affaire a sérieusement ébranlé la société américaine. La mère de l’enfant, Pearl Sinthia Fernandez, devra elle aussi, prochainement, répondre du meurtre de son fils pour n’avoir pas levé le petit doigt durant son calvaire.

Mais le plus terrible dans cette histoire, est que les services sociaux suivaient la famille depuis de longs mois avant que le drame ne survienne. Et qu’ils ont laissé l’enfant dans cette famille sans le protéger. Seul. Abandonné de tous. Aux mains de son (ses) bourreau(x). “Tous les voyants étaient au rouge, a tonné le juge à leur encontre. Votre négligence s’est révélée criminelle”. Gabriel est mort dans la cité des Anges. Triste symbole.

Source : Los Angeles Times

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Deux hommes homosexuels attaqués dans l'est de Londres

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Deux hommes homosexuels attaqués dans l'est de Londres

Les officiers n'ont pas écarté la possibilité que les attaques aient été menées par le même homme

Deux hommes homosexuels ont déclaré avoir été attaqués dans l'est de Londres, l'un d'entre eux ayant reçu des coups de poing et un autre lui ayant dit 'vous n'êtes pas les bienvenus'.

La police est en train de chasser le suspect qui a attaqué un homme gay à Walthamstow, le frappant au sol et le laissant avec un œil au beurre noir.

Une autre victime a été saisie et a dit 'vous n'êtes pas le bienvenu' alors qu'il marchait dans la rue avec son mari après une nuit dehors.

Les deux attaques auraient-elles pu être perpétrées par le même homme?

La police a publié deux e-fits basés sur des descriptions détaillées.

Ils ont suggéré que les deux attaques auraient pu être faites par le même homme.

Le 8 octobre, un homme de 47 ans marchait le long de Walthamstow High Street avec son mari après une nuit passée dans le village.

Ils ont été approchés par un homme qui leur a demandé s'il pouvait prendre une photo d'eux et a demandé s'ils étaient gais.

Pendant que les deux hommes s'éloignaient, selon la police, le suspect a alors attaqué la victime et a dit 'vous n'êtes pas les bienvenus'.

"Les officiers n'ont pas exclu la possibilité que les attaques aient bien été menées par le même homme".

La victime a été emmenée par son mari avant de s'enfuir et a appelé la police.

Lors de la deuxième attaque, le 4 novembre, un homme de 31 ans marchait le long de la rue Hoe avec deux amis.

Approché par trois hommes, l'un d'eux aurait frappé la victime au visage et lui aurait crié des injures homophobes.

La victime a eu un œil au beurre noir et des coupures et des ecchymoses, mais il n'a pas eu besoin d'aller à l'hôpital. 

Un porte-parole de Scotland Yard a déclaré: «Sur la base de ces descriptions et des endroits où les agressions ont eu lieu, les officiers n'ont pas exclu la possibilité que les mêmes attaques aient été perpétrées par le même homme.

Tous les témoins ou toute personne ayant des informations sont priés d'appeler la police de Waltham Forest au 101 ou de contacter via Twitter @MetCC ou de communiquer anonymement avec Crimestoppers au 0800 555 111 ou en ligne à crimestoppers-uk.org.

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L’élu du Mans Louis Noguès définitivement condamné pour ses propos injurieux

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L’élu du Mans Louis Noguès définitivement condamné pour ses propos injurieux

L’élu ex FN Louis Noguès était poursuivi pour des propos tenus en conseil municipal au Mans sur les personnes homosexuelles. Il a été définitivement condamné par la justice.

Le temps judiciaire est long et il arrive qu’on perde de vue des affaires qui, quand elles ont éclaté, ont pourtant bigrement secoué l’opinion. Petit rappel des faits.

« J’ai remarqué que, maintenant, ce n’est plus LGBT. Vous avez ajouté : « lesbiennes, gay, bisexuels, transsexuels, intersexuels, queers and friendly ». I don’t understand you ! Vous avez certainement oublié la zoophilie, c’est ça qui me gêne, vous avez oublié la zoophilie ! ».

Cette déclaration toute en finesse avait été prononcée par Louis Noguès pendant le conseil municipal du Mans, le 26 février 2015. L’assemblée se penchait alors sur le projet de relance du centre LGBT (Lesbienne, Gay, Bisexuel, Transidentitaire).

Parmi les associations que l’adjointe LREM Marlène Schiappa avait alertées, Homogène avait porté plainte « pour injure publique envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle ».

Louis Noguès épuise les recours judiciaires

Le 28 septembre 2015, le Tribunal correctionnel du Mans avait condamné Louis Noguès à une peine de 2 000 € d’amende. Mais Louis Noguès avait contesté ce jugement, en saisissant la Cour d’Appel d’Angers… qui allait, le 30 juin 2016, le confirmer.

Sauf que Louis Noguès, estimant que la plainte d’Homogène était « irrecevable », a persisté à contester sa condamnation, en formant cette fois un pourvoi Cassation.

La Cour de Cassation, qui siège à Paris, s’est prononcée le 28 novembre dernier.

Louis Noguès niait avoir assimilé homosexualité et zoophilie et, à ses yeux, ses propos n’étaient pas diffamatoires. Ils ne constituaient pas plus selon lui un outrage.

Pourtant, la Cour de Cassation a confirmé le jugement de la Cour d’Appel.

« Mépris envers les personnes homosexuelles »

Dans ses attendus, la Cour de Cassation a en particulier stipulé que « par les propos incriminés, le prévenu a(vait) sciemment mis sur le même plan l’homosexualité, qui est une orientation sexuelle, et la zoophilie, qui constitue pour la psychiatrie un trouble de l’objet sexuel, par ailleurs susceptible de caractériser le délit de sévices sexuels envers un animal, et qu’un tel rapprochement contenait l’expression d’un mépris envers les personnes homosexuelles, constitutive d’un outrage et, comme telle, injurieuse ; que les juges ajoutent que le prévenu ne p(ouvait) se prévaloir de la liberté d’expression garantie par l’article 10, § 1, de la Convention européenne des droits de l’homme, dès lors qu’une telle injure en raison de l’orientation sexuelle relève de la restriction apportée à cette liberté par le second paragraphe du même article, en vue de la protection de la réputation et des droits d’autrui ».

 

 

actu.fr

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Indonesie : 10 hommes gays condamnés à la prison en vertu des lois anti-pornographie

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Indonesie : 10 hommes gays condamnés à la prison en vertu des lois anti-pornographie

Parmi les accusés, deux d’entre eux étaient des visiteurs accusés d’avoir pratiqué le sexe oral.


La police indonésienne avait mené une descente dans un immeuble de la capitale abritant une salle de gym et un sauna et avait arrêté 141 hommes soupçonnés de participer à une fête gay .


Sur les réseaux sociaux, des photographies montraient des hommes assis torse nu, après le raid, dans une salle dotée d’équipements sportifs.


Les hommes qui n’ont pas été condamné travaillaient à la station thermale Atlantis de Jakarta en tant que gérants, stripteaseuses, entraîneurs de gym et gardes de sécurité, selon la sœur de l’un des hommes inculpés.


Ils ont tous été relâché car l’homosexualité n’est pas illégale en Indonésie.


Pour elle : «Cette punition est trop lourde parce que, en fait, ce qu’ils faisaient est un comportement privé qui ne nuit pas aux autres».


Les hommes ont été inculpés en vertu des lois anti-pornographie.

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Vidéo L'ambassade d'Arabie Saoudite à Athènes attaquée par un groupe d'anarchistes pour dénoncer la situation des gays

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Vidéo L'ambassade d'Arabie Saoudite à Athènes attaquée par un groupe d'anarchistes pour dénoncer la situation des gays

Le groupe anarchiste Rouvikonas (Rubicon)  s’en est pris à l’ambassade d’Arabie saoudite à Athènes pour dénoncer la situation des femmes et des homosexuels dans ce pays.


Très tôt, ce jeudi, ils ont jetés de la peinture sur les guérites et la clôture de l’ambassade d’Arabie saoudite à Athènes située dans la banlieue nord.
Dans une bande vidéo publiée sur un site internet par le groupe anarchiste $, on voit au moins trois personnes portant des casques jetant divers objets contre la clôture de l’ambassade.


Selon le texte publié en ligne, le groupe met en cause l’Arabie saoudite dans la guerre contre le Yémen et l’accuse « d’avoir imposé pour des décennies une dystopie médiévale à l’intérieur du pays et de l’exporter à l’étranger ».
« Des femmes adultères sont décapitées dans les rues, des voleurs sont amputés devant une foule hurlante, les femmes sont discriminées, les dissidents et les gays disparaissent et sont exécutés », indique ce texte.


Rubicon accuse aussi le gouvernement grec de gauche d’Alexis Tsipras « d’hypocrisie » sur une affaire controversée de vente présumée de munitions à l’Arabie saoudite au début de l’année.

https://www.youtube.com/watch?v=6hnDTg1boFE


Depuis son apparition en 2015, Rubicon procède souvent à des actes similaires contre diverses cibles diplomatiques, politiques, médiatiques et économiques, principalement à Athènes, causant des dégâts matériels mais sans faire jusqu’ici de blessés.

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PMA et GPA : ces enfants «qui ne devraient même pas exister» selon le chef des Jeunes avec Wauquiez

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PMA et GPA : ces enfants «qui ne devraient même pas exister» selon le chef des Jeunes avec Wauquiez

Dans un portrait dressé par Libération, un jeune lieutenant de Laurent Wauquiez a affirmé que les enfants nés grâce à la PMA «ne devraient même pas exister». Ses propos sur Marine Le Pen et les Constructifs ne manquent pas non plus de sel...

A 24 ans, Aurane Reihanian est le chef de file des Jeunes avec Wauquiez. A en croire le portrait qu'en a dressé le quotidien Libération le 12 décembre et qui le surnomme «bébé Wauquiez», il nourrit l'ambition de devenir député européen en 2019 et ne rechignerait pas à prendre la tête du groupe des Jeunes LR.

Loin de pratiquer la langue de bois, le jeune homme plein d'ambition est même allé un peu loin avec la journaliste qui lui donnait la parole : Marine Le Pen ? «une bourgeoise, fille à papa» ; les LR Constructifs du groupe rebaptisé «Agir» à l'Assemblée ? Des «prostitués»... Quant aux enfants de couples homosexuels nés par procréation médicalement assistée (PMA) : selon le lieutenant de Laurent Wauquiez, ils «ne devraient même pas exister».

PMA ou GPA ? Aurane Reihanian n'a pas la même version que la journaliste

Le jeune homme a eu beau faire valoir a posteriori qu'il parlait en fait des enfants nés par gestation pour autrui (GPA), la journaliste qui a recueilli ses propos maintient pour sa part auprès du Lab d'Europe 1 qu'il était bien interrogé sur «la PMA pour les gays». Il aurait alors répondu : «En toute logique, ces enfants là ne devraient même pas exister. Je suis contre la PMA et contre la GPA, je suis contre les deux.» Le jeune homme aurait également ajouté qu'il était contre l'ouverture de la PMA aux couples de femmes voulue par le gouvernement d'Emmanuel Macron.

La «PMA pour tous» : rendez-vous en 2018

Pour mémoire, lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait annoncé qu'il était favorable à l'élargissement du droit à la PMA pour les couples homosexuels ainsi qu'à la reconnaissance des enfants nés de gestation pour autrui (GPA). Il avait cependant insisté sur le fait qu'il ne s'agissait là que de son avis personnel et non d'une ligne politique.

 

 

Pourtant, à en croire le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, le dossier de la «PMA pour tous» pourrait être porté devant le Parlement assez rapidement, probablement «lors des états généraux de la bioéthique qui se tiendront l'année prochaine». En 2018, le Parlement doit d'ailleurs réexaminer la loi de 2011 sur la bioéthique – un hasard du calendrier qui pourrait constituer une opportunité, pour la majorité, d'introduire cette réforme sociétale fortement attendue du côté des associations gays et lesbiennes.

 

francais.rt.com

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Des passagers expulsent un homophobe du tram

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Des passagers expulsent un homophobe du tram

GenèveUn homosexuel, insulté dans une rame à Genève, a filmé la scène. Des témoins l'ont aidé en poussant l'individu vers la sortie.

Plus de 200 likes sur Facebook, et sans doute au moins autant de commentaires d'approbation pour cette «histoire d’arroseur homophobe arrosé». Lors d'une agression dans un tram lundi soir, la victime, le journaliste de la RTS Jordan Davis, sort son smartphone pour capturer la scène et poste ensuite sa leçon de bravoure sur le réseau social.

«Il a voulu m'exclure de l'espace public en me rabaissant, 
et la situation s'est retournée contre lui»

En visionnant cette vidéo de 90 secondes, on entend l'agresseur dire «Allez dégage (...) tu voulais me draguer (...) je baise pas les pédés». Jordan Davis lui répond: «Vous vous humiliez monsieur, vous avez intérêt à sortir au prochain arrêt, on ne parle pas comme ça». Et l'on distingue des passagers conduire l'individu vers la sortie.

Contacté, Jordan Davis explique sa démarche: «J'ai parlé haut et fort pour dire que je n'avais pas peur. Qui ne dit mot consent. Il a voulu m'exclure de l'espace public en me rabaissant, et la situation s'est retournée contre lui.»

https://www.youtube.com/watch?v=8JfucXo5eNg

Le réflexe de filmer, une déformation professionnelle? «Ça m'a tellement agacé que cette personne se permette de m'insulter et de me bousculer. Je suis sensibilisé au thème du harcèlement de rue car j'ai travaillé sur ce sujet pour une émission. J'ai utilisé mon téléphone comme une arme pour me défendre, et comme preuve en cas de dérapage et de plainte. Mais si j'avais été seul dans une ruelle sombre face à trois colosses je n'aurais sans doute pas agi de la même manière.»

La solidarité dont ont fait preuve les usagers est suffisamment rare pour être relevée. «Ce genre de situation m'arrive régulièrement, notamment à Paris sur le quai du RER ou de la gare de Lyon. Mais là-bas je me suis senti beaucoup plus seul car personne n'a bronché. A Genève, j'ai remercié les passagers et ils m'ont répondu que c'était normal.» (24 heures)

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Guet-apens pour homosexuels : le suspect maintenu en détention

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Guet-apens pour homosexuels : le suspect maintenu en détention

Cinq jeunes bigourdans sont suspectés d'avoir tendu des guet-apens à des homosexuels pour les voler. 

De jeunes Bigourdans ciblaient des homosexuels pour les piéger et leur extorquer de l'argent en les frappant. Un des cinq suspects, Yoann, âgé de 19 ans, a fait appel de la mesure de détention provisoire dont il fait l'objet depuis le 17 novembre dernier, devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau. Il est finalement maintenu en détention, a-t-on appris ce mardi. 

 L’affaire a débuté par une plainte déposée le 19 mai dernier au commissariat de police de Tarbes. L’homme a été approché via le site de « chat » (conversation en ligne) coco.fr par un jeune homme répondant au pseudonyme de « disponow ». Les deux hommes se donnent rendez-vous sur le parking du Géant Casino de Laloubère.

 
Les victimes étaient menacées et frappées

La victime monte à bord d’une BMW noire quand deux autres individus font irruption. L’un d’eux lui porte un coup de poing au visage. Extraite du véhicule, la victime est alors rouée de coups au sol tandis que ses agresseurs profèrent des insultes homophobes. Ces derniers se font alors remettre une carte bleue et le forcent à donner son code sous la menace d’un démonte-pneu. Trois jours d’ITT. L’homme identifiera deux de ses assaillants, Selim et Hugo, lors d’un tapissage photographique.

.larepubliquedespyrenees.fr

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Corps retrouvé à Gerland : une rencontre gay qui tourne mal ?

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Corps retrouvé à Gerland : une rencontre gay qui tourne mal ?

L'autopsie du corps devrait permettre aux enquêteurs d'y voir plus clair.

 

Pour le moment, l'élucidation des circonstances de la mort d'un homme âgé de 52 ans sur la plaine des jeux de Gerland repose essentiellement sur la version du témoin qui a découvert le corps dans la nuit de mardi à mercredi.

 

Il est 3h du matin lorsqu'il aurait entendu des cris. Faisant partie de la communauté homosexuelle de Lyon, qui aime ce quartier de Gerland pour faire des rencontres faciles, il venait de décliner la proposition d'un duo.

 

Selon le Progrès, la victime gisait sur un terrain synthétique de football. Aucune trace de coup de couteau ni aucun impact de balle n'auraient été retrouvée sur son corps, mais il présenterait des lésions de défense sur les mains.

 

Rencontre gay qui tourne mal ? Ou nouveau guet-apens des squatteurs de la plaine des jeux (on se souvient qu'un entraîneur de tennis avait été passé à tabac récemment) ? L'enquête ouverte pour homicide volontaire ne fait que débuter.

 

 

lyonmag.com

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VIDEO : Un sénateur républicain homophobe pris en flag par la police avec un escort mineur !

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VIDEO : Un sénateur républicain homophobe pris en flag par la police avec un escort mineur !

La vidéo d’un sénateur républicain prise dans une chambre de motel avec un adolescent vient d’être diffusée.

Ralph Shortey, 35 ans, ancien sénateur et principal militant de Trump dans l’Oklahoma, a été arrêté sur des accusations de prostitution de mineurs il y a quelques mois. La semaine dernière, il a plaidé coupable de trafic sexuel d’enfants.

Des images filmées par la police montrent que le père de quatre enfants a été pris en flagrant délit dans une chambre de motel avec un garçon de 17 ans qui, selon les autorités, aurait été embauché comme prostitué.

Bien que l’âge du consentement sexuel dans l’état de l’Oklahoma soit de 16 ans, les lois sur la prostitution s’appliquent aux personnes de moins de 18 ans.

“Vous avez un mineur dans votre chambre de motel”, dit un officier dans la vidéo. “Sors avant que je m’énerve, montre-moi tes mains.”

Quand l’ancien sénateur Shortey accuse l’officier de leur faire peur, il répond : “Ouais, c’est ce que nous faisons. Il n’a que 17 ans.”

Dans les images, Shortey porte un t-shirt faisant référence à un verset de la bible (Ephésiens 5:22) sur les femmes obéissant à leurs maris, à côté de la phrase, “Allez me faire un sandwich.”

L’ancien sénateur déshonoré affirme dans la vidéo qu’il était le mentor de l’adolescent et qu’ils ne faisaient que parler : “Il ne pouvait pas obtenir son diplôme d’études secondaires et [j’essayais] de l’aider à mettre sa vie sur les rails” se défend t-il.
 
https://www.youtube.com/watch?v=BQCC1a42h7w

 

 

Les agents ont rapporté aussi une forte odeur de marijuana dans la pièce, que l’ancien sénateur a d’abord déclaré appartenir à l’adolescent, pour finalement trouvé une petite quantité de drogue avec des préservatifs et du gel dans son sac à dos.

La police a également analysé la tablette de l’adolescent et a trouvé des messages de Shortey le qualifiant de “petit garçon” et lui offrant de l’argent en échange de “trucs sexuels.”

L’ancien sénateur a été élu sur une plateforme de “valeurs familiales” et a toujours voté en faveur de projets de loi qui auraient un impact négatif sur les personnes LGBT.

L’un d’entre eux était mêle un projet de loi qui permettrait aux entreprises de discriminer les personnes LGBT.

Jeudi dernier, M. Shortey a plaidé coupable aux accusations de prostitution d’enfants en échange de poursuites judiciaires contre des accusations de pédopornographie contre lui, selon le New York Post.

Shortey est actuellement en attente de condamnation et pourrait faire face à de l’emprisonnement à vie et une amende pouvant aller jusqu’à 250 000 $.

 

 

codesdegay.com

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Tanzanie : quatre personnes arrêtées pour une vidéo à caractère homosexuel

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Tanzanie : quatre personnes arrêtées pour une vidéo à caractère homosexuel

Trois autres personnes détenues par la police dans l’affaire d’une vidéo à caractère homosexuel qui a déferlé sur les réseaux sociaux tanzaniens. Ahmed Msangi, chef de la police de la région de Mwanza, a confirmé que ces trois personnes – deux aperçues dans la vidéo et une autre qui en est l’auteure – sont détenues par la police.

Plus tôt dans la semaine, Milembe Suleiman, l’une des deux femmes qui s’embrassaient dans la vidéo, a elle-aussi été appréhendée. La vidéo controversée montrait une femme embrasser et serrer une autre femme dans ses bras, en lui présentant une bague, lors d’une fête.

L’homosexualité est punie par la loi tanzanienne. Les contrevenants à la loi peuvent encourir jusqu‘à la prison à vie. Depuis 2015, le gouvernement tanzanien a intensifié la répression contre les homosexuels. En octobre par exemple, 20 personnes présumées homosexuelles ont été arrêtées lors d’une réunion dans un hôtel sur l‘île semi-autonome de Zanzibar.

Ces dernières affirmaient pourtant qu’elles se retrouvaient dans cet hôtel dans le cadre d’une formation sur la lutte contre le sida lorsque la police y a fait irruption pour procéder aux arrestations.

La nation est-africaine a également lancé une campagne de répression contre les personnes accusées de promouvoir l’homosexualité. Les autorités ont notamment menacé de radier les organisations non gouvernementales (ONG) accusées de soutenir les homosexuels.

.africanews.com

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Les Bermudes abolissent le mariage homosexuel six mois après sa légalisation

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Les Bermudes abolissent le mariage homosexuel six mois après sa légalisation

Six mois seulement après la légalisation du mariage homosexuel, les Bermudes ont décidé de l'abolir. La chambre basse du territoire d'outre-mer britannique a voté une loi en ce sens vendredi dernier.

Un projet de loi visant à instaurer des partenariats domestiques a été approuvé le week-end dernier. Il remplace le mariage entre conjoints de même sexe par des partenariats.

Il a été approuvé par 24 voix pour et 10 contre vendfedi.

Le Domestic Partnership Act n'annulera toutefois pas les mariages homosexuels qui ont déjà eu lieu depuis que le mariage homosexuel est devenu légal il y a six mois à la suite d'une décision de la Cour suprême.

À la fin novembre, six couples de même sexe s'étaient mariés. Leurs mariages devraient être préservés. 

Le Parti progressiste travailliste (PLP) a soutenu que le projet de loi accordait "à la communauté LGBTQ les avantages qu'elle demandait", mais maintenait "la définition traditionnelle du mariage".

Cependant, la ministre de l'Intérieur, Patricia Gordon-Pamplin, s'est opposée au projet de loi, considérant qu'on ne devrait pas pouvoir accorder des droits et aussitôt les enlever.

Le débat a duré cinq heures avant l'adoption du projet de loi.

Le mariage entre conjoints de même sexe a été légalisé aux Bermudes en mai dernier, après que le bermudien Winston Godwin et son fiancé canadien Greg DeRoche eurent porté leur cas devant la Cour suprême.

La Commission des droits de l'homme et l'Alliance arc-en-ciel des Bermudes ont critiqué le projet de loi, le qualifiant de "suppression des droits" pour les couples homosexuels.

Rod Attride-Stirling, un avocat qui a travaillé sur la légalisation du mariage homosexuel, s'est prononcé contre la Loi sur le partenariat domestique. "Le fait qu'aucun pays au monde n'ait jamais fait cela devrait nous faire réfléchir. Nous aurons l'air idiot et oppressif".

 

http://e-llico.com

 

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Homophobie de voisinage : condamnation par le tribunal correctionnel de Paris

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Homophobie de voisinage : condamnation par le tribunal correctionnel de Paris

Les homophobes ont du souci à se faire avec cette décision du tribunal correctionnel de Paris rendue hier. Dans un contexte d’homophobie quotidienne, entre arrachages des étiquettes sur la boite aux lettres, insultes verbales et affichages injurieux, François Jourdan a agressé physiquement son voisin, Jean-Pierre Dufranc, le 24 juillet 2014. Cette agression ayant été faite en présence de témoins, Jean-Pierre a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux. Mousse s’est constituée partie civile à ses côtés, afin de médiatiser cette affaire d’homophobie de voisinage, qui n’est malheureusement pas un cas isolé.

Le rapport annuel de SOS homophobie permet de situer l’homophobie de voisinage dans un ensemble plus large d’homophobie subie dans la vie quotidienne.

Homophobie de voisinage : condamnation par le tribunal correctionnel de Paris

Mousse espère que le courage de Jean-Pierre Dufranc dans la dénonciation de sa situation d’homophobie de voisinage permettra à d’autres victimes de mettre un terme aux violences dont ils sont victimes.

assomousse.org

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Vague de disparitions et de décès: un tueur en série cible-t-il la communauté LGBTQ2 de Toronto?

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Vague de disparitions et de décès: un tueur en série cible-t-il la communauté LGBTQ2 de Toronto?

TORONTO | Au moins neuf personnes ont été rapportées disparues depuis mars dans le village gai de Toronto, dont deux qui ont été assassinées, mais la police assure qu’aucun tueur en série ne cible la communauté LGBTQ2 de la Ville-Reine.

Les autorités ont voulu faire taire les rumeurs vendredi en tenant une longue conférence de presse qui s’est étirée sur une heure, a rapporté le National Post.

Le chef de la police de Toronto, Mark Saunders, a admis à des journalistes que ses troupes pourraient ne pas avoir fait le meilleur travail qui soit dans toute cette affaire.

M. Saunders refuse de braquer les projecteurs de l’enquête sur un possible tueur en série, qui ciblerait la communauté LGBTQ2.

«La preuve nous dit que ce n’est pas le cas en ce moment», a indiqué le chef de police, selon le quotidien torontois.

Des neuf personnes ciblées, deux hommes manquent toujours à l’appel et deux femmes ont été retrouvées mortes, dont l’une qui était transgenre. La plus récente victime, une femme de 22 ans, est morte par strangulation et son corps a été retrouvé au cours des derniers jours, une semaine après la disparition. C’est sa mère qui a fait la macabre découverte, ce qui a fait mal paraître la police et remet en question le sérieux avec lequel elle traite cette vague de disparitions et de décès.

Un autre homme porté disparu a été retrouvé mort, mais il semble dans son cas qu’aucun acte criminel n’explique son décès.

.journaldemontreal.com

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