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Articles avec #homophobie tag

Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

Publié le par justin

Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée

Le président tchétcène Kadyrov a accusé des membres de la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev, disparu depuis plusieurs mois, de l'avoir elle-même assassiné à cause de son homosexualité présumée.

C'est une forme d'aveu comme quoi le jeune chanteur serait mort et un déni macabre du fait qu'il a été victime de la persécution gay de masse conduite en Tchétchénie depuis près d'un an.

Une vague de persécution des hommes homosexuels dans la république russe semi-autonome de Tchétchénie a cours depuis neuf mois.

Le président Ramzan Kadyrov reconnaît indirectement pour la première fois que les homosexuels existent bele et bien dans la région et sont tués, deux réalités qu'il a nié jusqu'ici.

Zelimkhan Bakayev a disparu en août 2017 après s'être rendu à Grozny où il était venu pour le mariage de sa soeur.

Des témoins oculaires ont rapporté à la chaîne de télévision Doschd que l'homme de 25 ans avait été arrêté dans la ville par les forces de sécurité.

Une source proche des activistes LGBT dans la région a déclaré que Zelimkhan Bakaev a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été enlevé par la police dans les trois heures qui ont suivi, ont-ils affirmé. Dans les dix heures, il a été assassiné".

Le chanteur vivait à Moscou depuis des années et devaient assister à une émission de télévision populaire russe peu de temps après sa disparition.

"Ses parents n'ont pas pris soin de lui, et c'est honteux que l'un d'entre eux disent maintenant que Kadyrov l'a tué. Il n'y a aucune preuve d'implication du gouvernement. Qui peut dire que j'ai donné un tel ordre?", a affirmé le dctateur tchétchène qui n'a donné aucune preuve à l'appui de la thèse qu'il a avancée.

Dans une interview à la radio, le père de Zelimkhan Bakayev a déclaré jeudi que personne de sa famille n'avait pas tué son fils. Les amis du chanteur ont souligné, qu'eux non plus ne croyaient pas dans l'implication de la famille

 

..e-llico.com/

 

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Longuet : "Priver un enfant de son ascendance, c'est le mutiler"

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Longuet : "Priver un enfant de son ascendance, c'est le mutiler"

Alors que les états généraux de la bioéthique s’ouvrent ce jeudi, le sénateur LR de la Meuse Gérard Longuet, invité de Territoires d’Infos, la matinale de Public Sénat présentée par Cyril Viguier, assume une position ferme contre l’ouverture de la PMA aux couples homosexuels. "Je suis totalement défavorable". Aujourd’hui la PMA est réservée aux couples hétérosexuels infertiles et aux femmes seules. "Les enfants ne sont pas des jouets, ce sont des personnes, ce sont des êtres humains et ils se définissent par toute une chaîne avec la vie qu’ils transmettront (…) et la vie qu’on a reçue par son ascendance". Selon lui, priver un enfant au départ de son ascendance" reviendrait à "le mutiler". Il estime que "derrière la PMA et la GPA" se pose la question de l’eugénisme". "Il est évident que des gens qui veulent artificiellement des enfants vont vouloir des enfants qui puissent être journalistes au moins, donc ils vont faire de la sélection".

.republicain-lorrain.fr

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JO 2018: le coup de colère de ce patineur américain contre Mike Pence dont il dénonce l'homophobie

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JO 2018: le coup de colère de ce patineur américain contre Mike Pence dont il dénonce l'homophobie

"On parle bien du Mike Pence qui a proposé de financer des thérapies de conversion pour les homosexuels?"

JO 2018 - Le patineur artistique américain Adam Rippon a vivement critiqué le choix du vice-président des Etats-Unis Mike Pence comme chef de la délégation américaine pour les Jeux Olympiques 2018. La raison? Il a tenu par le passé des propos homophobes.

 

"On parle bien du Mike Pence qui a proposé de financer des thérapies de conversion pour les homosexuels?", a rappelé Rippon dans un entretien au quotidien USA Today. "Je ne ferai rien de mon côté pour rencontrer quelqu'un qui je pense a tout fait pour montrer qu'il n'était pas proche des homosexuels et même que les homosexuels étaient des malades", a poursuivi le champion des Etats-Unis 2016 qui n'a jamais caché son homosexualité.

 

Traditionnellement, les membres de la délégation américaine rencontrent formellement leur chef de délégation avant la cérémonie d'ouverture des JO. Le service de presse du vice-président américain, contacté par USA Today, a assuré que "ce genre d'accusation (sur les propos qu'il aurait tenu sur les thérapies de conversion) était complètement fausse et sans aucun fondement. Le vice-président est très enthousiaste à l'idée d'apporter son soutien à tous les sportifs américains qui seront à Pyeongchang le mois prochain".

 

L'athlète de 28 ans, qui fait partie des trois représentants américains pour l'épreuve masculine de patinage artistique, a déjà prévenu qu'il ne participera pas à la traditionnelle réception organisée à la Maison Blanche pour les sélectionnés olympiques à leur retour de Corée du Sud. "Je ne pense pas que l'administration actuelle représente les valeurs que l'on m'a enseignées quand j'ai grandi", a-t-il insisté.

 

"Ce qui rend l'Amérique grande, c'est que nous sommes tous différents, nous sommes en 2018, être gay et sportif de haut niveau, c'est faire partie de l'Amérique d'aujourd'hui", a conclu ce dernier.

 

.huffingtonpost.fr

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Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Publié le par justin

Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Cape Town - Un jeune homme, qui s'est tourné vers la drogue après avoir été mis de coté pour être gay, est mort après s'être jeté devant un train en mouvement, apparemment dans l'idée qu'il pourrait l'arrêter.

Georgina Hartzenberg, 53 ans, mère de Tyrone Hartzenberg, 29 ans, de Manenberg, affirme que son fils homosexuel a souvent été victimisé et appelé «moffie» (pd), et qu'il souffrait de dépression.

Des organisations comme DAWN (DA Women's Network) espèrent maintenant aider des hommes comme Tyrone à gérer leur sexualité et leur dépression.

Georgina dit que Tyrone était accro à la colle comme drogue, ce qui l'amena souvent à avoir des hallucinations.

Le 31 décembre de l'année dernière, Tyrone se rendit à un endroit le long de la voie ferrée près de la gare de Nyanga Junction, où il avait l'habitude de renifler de la colle quand il se sentait abattu, et sauta devant un train.

Les témoins ont dit que Tyrone était haut et apparemment a dit à quelques jeunes garçons qu'il pourrait arrêter le train.

"Au début, je ne voulais pas le croire", dit Georgina.

Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Etat

"Il a dit qu'il leur montrerait comment il peut arrêter le train. Il avait reniflé de la colle. Il n'était pas dans le bon état d'esprit. Le conducteur du train a essayé d'arrêter le train. "

Georgina dit que son fils était ouvertement gay, mais est devenu déprimé parce qu'il était souvent ciblé sur sa sexualité.

"Il était un jeune garçon quand il m'a dit qu'il était gay", dit-elle.

"On l'appelait souvent un moffie (fagot) dans la communauté. Il pensait que j'avais honte de lui, mais je lui ai dit que tout irait bien.

Son amie, Bianca Tshibwawba, 38 ans, dit que Tyrone a souvent parlé de sa dépression et de sa victimisation.

"Il nous a parlé tous les jours et a dit 'Je suis gay et fini'", explique-t-elle.

"Je lui ai dit qu'il ne devait pas s'inquiéter pour les autres, que tout irait bien. Il n'avait pas honte de sa sexualité.

"Il reniflait de la colle qui lui faisait voir les choses et cet endroit sur la voie ferrée était l'endroit où il s'asseyait toujours et utilisait sa colle."

La porte-parole de Metrorail, Riana Scott, a déclaré qu'ils étaient "très attristés d'entendre parler de cet incident".

"Nos archives indiquent que le défunt a traversé illégalement les voies ferrées dans une section entre Nyanga et Heideveld. L'enquête déterminera les circonstances de l'incident », dit-elle.

Sumaya Taliep, responsable de la région métropolitaine pour DAWN, a déclaré avoir apporté son soutien à la famille de Tyrone. Elle espère que l'histoire de Tyrone servira d'inspiration pour ceux qui ont besoin d'aide.

Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train

Déprimé

"J'ai été informé que Tyrone Hartzenberg était gravement déprimé en raison de sa situation de chômage et de la pauvreté. Je comprends qu'il était gay et a souvent été pris et se sentait perdu dans sa communauté ", dit Taliep.

DAWN organisera un atelier sur les femmes et les jeunes en collaboration avec le Département de la sécurité communautaire et fera appel aux services du projet Triangle pour venir à Manenberg et parler à la communauté des questions de genre.

"Tyrone est un exemple d'un jeune homme qui n'était pas capable de faire face à sa situation. Il aurait dû avoir l'occasion de demander de l'aide, de sorte qu'il aurait pu y avoir un aperçu de ce qu'il vivait.

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Australie / USA Vistaprint envoie des brochures religieuses sur le péché à un couple gay au lieu du programme de son mariage

Publié le par justin

Australie / USA Vistaprint envoie des brochures religieuses sur le péché à un couple gay au lieu du programme de son mariage

Un couple gay poursuit Vistaprint après avoir reçu de tracts religieux sur le péché à la place de leurs programmes de mariage.

Andrew Borg, 31 ans, et Stephen Heasley, 39 ans, poursuivent l'entreprise Vistaprint après que 80 prospectus religieux leur aient été livrés la veille de leur mariage en lieu et place des programmes commandés à l'imprimeur pour leur mariage.

Le couple a reçu des brochures intitulées "Comprendre la tentation: combattre le bon combat de la foi" tandis que leurs livrets de cérémonie de mariage ne sont jamais arrivés.

Leurs brochures devaient inclure des paroles personnalisées tirées de la chanson "Treasure" d'Above and Beyond. Mais les imprimés qu'ils ont effectivement reçus comprenaient des passages indiquant "Satan anime votre chair par de mauvais désirs et le péché est le résultat de votre incapacité à résister à la tentation. C'est un acte de rébellion contre la sainteté de Dieu". 

Les futurs mariés affirment par ailleurs qu'ils ont été obligés de payer un supplément pour les nouvelles brochures à imprimer.

Selon le New York Daily News, une plainte a été déposée par le couple qui vit en Australie mais s'est marié aux États-Unis.

La plainte indique que, malgré l'absence de message anti-gay explicite dans les brochures reçues, le message était clairement destiné à réprouver le mariage des deux hommes dont la relation est comparée "à la tentation de Satan".

L'avocat du couple a déclaré que l'affaire "présente un exemple particulièrement flagrant d'une entreprise qui refuse de fournir des services égaux aux membres de la communauté LGBTQ".

Une enquête interne a été lancée par Vistaprint, a indiqué la compagnie dans un communiqué. "Nous venons d'être mis au courant de cet incident au cours des dernières heures", a déclaré un porte-parole.
"Nous comprenons à quel point il serait bouleversant pour quiconque de recevoir des matériaux comme ceux-ci la veille de leur mariage", poursuit-elle.

 

e-llico.com

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Le grand malaise des LGBTI face au monde de la santé

Publié le par justin

Le grand malaise des LGBTI face au monde de la santé
A quelques jours d’un colloque sur la santé globale des gays, lesbiennes, bis, trans et intersexes, les sociologues Arnaud Alessandrin et Johanna Dagorn présentent, en avant première à «Libération» une partie de leurs résultats.
 
Le grand malaise des LGBTI face au monde de la santé
 
Un examen gynécologique de routine dans une ville moyenne. Parce qu’elles viennent de déménager, Amélie et Laurence*, mariées depuis peu, ne connaissent pas encore la spécialiste avec qui elles ont pris rendez-vous ce jour-là. Quand vient leur tour, les deux femmes s’imaginent donc être appelées conjointement comme elles en avaient l’habitude avec leur ancienne praticienne. Pourtant, seul le nom de Laurence retentit. Viennent ensuite les questions de la gynéco à la patiente : «Etes-vous mariée ? Depuis quand ? Avez-vous des rapports vaginaux avec votre mari ?» Trois petites questions, en apparence anodine, qui font bondir Laurence obligée de préciser, sous les rires gênés de la doctoresse, que l’autre femme dans la salle d’attente est en fait son épouse… «Je ne sais pas si la prochaine fois je pourrai en rire», écrit-elle quelques heures plus tard sur Facebook. Avec sa compagne, elles iront désormais consulter une ou gynéco LGBT-friendly afin d’éviter de revivre cette situation pour le moins gênante.
 
Données inédites
Leur témoignage est cependant loin d’être isolé. Selon les résultats partiels d’une enquête exploratoire sur la santé globale des lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes, menée depuis mars auprès de 1 147 personnes par l’association Lutte contre les discriminations (LCD) des sociologues Arnaud Alessandrin et Johanna Dagorn, au moins une personne LGBTI sur deux affirme en effet s’être sentie discriminée lors d’un parcours de soins. Ces données inédites en France, consultées par Libération avant leur présentation à l’occasion d’un colloque à Bordeaux les 18 et 19 janvier (1), méritent encore d’être creusées et affinées. Toutefois, elles ouvrent des pistes de réflexion nécessaires pour comprendre (et faire évoluer) le rapport des homos et des transgenres au monde de la santé, au-delà des questions de santé sexuelle, pour les premiers, et pyschiatrique pour les seconds.
 
Que disent-elles ? D’abord qu’en cancérologie et en bariatrie (la médecine de l’obésité), 40% des LGBTI interrogés taisent leur orientation sexuelle ou leur identité de genre aux professionnels de santé tandis qu’un bon tiers ne se fait pas accompagner par un proche pour ce type de soins qui le nécessitent pourtant. Ces proportions tiennent à l’appréhension de la discrimination en consultation, et plus spécifiquement, face au médecin généraliste pour les gays, au gynécologue pour les lesbiennes ou aux médecins protocolaires (psys, chirurgiens, etc.) pour les trans. «Les imaginaires médicaux sont des imaginaires hétéronormatifs où le rapport au corps des LGBTI est inconnu ou passé sous silence, soulève à ce sujet Arnaud Alessandrin. En conséquence, les LGBTI choisissent leur praticien en fonction de l’expérience de la discrimination et non pas de sa réputation.»
 
Mal être au collège
Pour les patients transgenres et intersexes, cette peur peut même entraîner assez fréquemment une rupture des soins en raison d’un malaise généralisé dans les parcours de santé. Et ce, sans discontinuer depuis l’enfance puisque plus de 85% des personnes transgenres interrogées pour cette étude ont mal vécu leur scolarité. Ce mal-être psychique voire physiologique en milieu scolaire touche une très large majorité de LGBTI. «On n’en avait pas la preuve jusque-là, mais le premier lieu de difficultés pour les LGBTI, c’est le collège, souligne encore le sociologue. En revanche, moins de 9% en ont parlé à un adulte de leur établissement. Ces chiffres témoignent d’un malaise sans égal en comparaison avec d’autres populations discriminées.»
 
Pour autant, selon Arnaud Alessandrin et Johanna Dagorn, le prisme de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre n’est pas suffisant pour analyser l’ensemble des résultats de leur enquête. D’où leur approche «intersectionnelle» [qui croise les discriminations, ndlr] afin de mettre en évidence d’autres facteurs d’inégalité dans l’accès aux soins. «La rupture des soins est plus fréquente si les patients LGBTI cumulent précarité, surpoids et une origine ethnoraciale non blanche», affirment-ils par exemple tout en appelant leurs collègues universitaires à multiplier les axes de recherches sur d’autres marqueurs comme le handicap et le vieillissement. Sans compter que les identités LGBTI «s’émiettent et se multiplient», «ce qui rend compliqué leur traduction statistique», observe Arnaud Alessandrin, qui recense 42 identités de genre différentes pour cette seule étude. Et de conclure : «Tout le monde ne vit pas le cancer de la même manière, il est impératif que les identités LGBT soient prises en compte en santé publique.»
 
(1) «Santé LGBTI», université de Bordeaux, santelgbti.hypotheses.org.
 
liberation.fr

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Rugby. Cité pour propos homophobes, le RC Toulon défend Bastareaud

Publié le par justin

Rugby. Cité pour propos homophobes, le RC Toulon défend Bastareaud

Le Toulonnais Mathieu Bastareaud, cité à comparaître devant la commission de discipline de la Coupe d'Europe pour avoir qualifié de "pédé" un joueur de Trévise dimanche, "a eu des propos malheureux" mais "n'est en aucun cas homophobe", l'a défendu son club lundi.

« Le Rugby Club Toulonnais tient à rappeler qu'il a toujours prôné et défendu les différences entre les individus et le respect de celles-ci », déclare le club dans un communiqué. 

« Le RCT est persuadé que Mathieu a eu des propos malheureux consécutifs à un état d'énervement comme il peut y en avoir dans un match de rugby et qu'il n'est en aucun cas homophobe », ajoute le club triple champion d'Europe (2013, 2014, 2015). 

« Ce dérapage verbal ne doit pas permettre de jeter en pâture notre capitaine qui a toujours défendu la diversité entre les individus et le montre chaque jour dans un groupe de joueurs toulonnais hétéroclite », poursuit le club varois. 

Lors d'un accrochage en fin de match avec le deuxième ligne italien Sebastian Negri, Bastareaud semble avoir répondu à une insulte similaire mais moins clairement identifiable de son adversaire en le qualifiant en anglais de « putain de pédé »

Ces propos ont suscité de nombreuses réactions sur Twitter, notamment celle de l'international anglais Alex Goode. « Il n'y a pas de place dans notre sport pour l'homophobie, la Coupe d'Europe devrait le sanctionner lourdement », a déclaré le joueur des Saracens. 

Bastareaud s'est rapidement excusé sur le même réseau social, reconnaissant avoir « mal réagi en répondant à sa provocation »« J'en suis sincèrement navré pour les personnes que j'ai pu blesser », a-t-il ajouté. 

L'international français, qui pourrait être entendu dès mercredi selon l'EPCR (l'European Professional Rugby Club), l'organisateur de la compétition contacté par l'AFP, risque une lourde sanction si l'on se fie au barème de World Rugby. 

S'il était sanctionné, Bastareaud (29 ans, 42 sélections) pourrait manquer une partie ou la totalité du Tournoi des six nations, qui débute pour le XV de France le 3 février face à l'Irlande. 

Le nouveau sélectionneur Jacques Brunel doit donner mercredi une liste d'une trentaine de joueurs pour préparer ce premier test de l'année. 

 

 

ouest-france.fr

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Justice pour Adam Kizer et les jeunes LGBT

Publié le par justin

Justice pour Adam Kizer et les jeunes LGBT

Ce fonds légal a été établi au nom d'Adam Kizer, un adolescent bisexuel de Sonoma, qui a mis fin à sa propre vie après avoir subi des tourments constants et du harcèlement incontrôlé par ses camarades de classe. 

L'intimidation par les pairs est une crise persistante pour les jeunes à l'échelle nationale. «Les jeunes lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres (LGBT) et ceux perçus comme LGBT courent un risque accru d'intimidation» (StopBullying.gov). Nous reconnaissons le potentiel de cette affaire à exercer une influence positive sur les écoles publiques et privées de la maternelle à la 12e année afin de mieux protéger les LGBTQ + et les autres élèves marginalisés.

Comme nous l'avons vu trop souvent, un simple faux pas ou une simple tentative de harcèlement entre pairs peut avoir des conséquences déchirantes et irréparables pour les jeunes. Par conséquent, il est crucial que les administrateurs et les enseignants, qui sont chargés de protéger les élèves dans les écoles, commencent à prendre rapidement des mesures pour traiter les signalements et les signes d'intimidation.  

C'est l'espoir sincère que, grâce à ce canal légal, l'histoire d'Adam suscitera des changements de politique nécessaires pour les écoles aux niveaux local et fédéral. 

Nous vous encourageons à vous joindre à notre cause en faisant un don qui aidera notre équipe juridique à demander des comptes et à ouvrir un dialogue sur ces questions, tout en défendant le changement progressif nécessaire vers le statu quo.

Nous considérons l'histoire d'Adam comme notre guide pour renforcer et élever les droits et les protections pour les jeunes LGBTQ +. Nous demandons l'aide de notre communauté afin que nous puissions mener à bien notre désir de créer un meilleur avenir pour nos jeunes. 

Justice pour Adam Kizer et les jeunes LGBT

La mort d'un adolescent bisexuel de la vallée de Sonoma qui s'est suicidé après des années d'intimidation a suscité une discussion communautaire sur le comportement émotionnellement cicatriciel tout en soulevant des questions au sein de sa famille sur la façon dont il a été traité.

Adam Kizer, un étudiant en deuxième année de 16 ans à Sonoma Valley High School, est décédé samedi à l'hôpital après avoir été retiré de la vie, a déclaré sa famille.

Il s'est pendu quatre jours plus tôt et n'a pas répondu aux efforts de sauvetage, a déclaré son père, William Kizer.

L'aîné Kizer a déclaré que son fils avait été la cible d'intimidation depuis l'école primaire dans le Wyoming, où d'autres enfants l'ont lié et l'ont versé de l'essence sur lui. L'abus a continué à Sonoma après que la famille y ait emménagé en 2011, avec des étudiants de Sonoma Valley High qui ont choisi l'adolescent légèrement construit avec des cheveux hirsutes, l'encourageant à se suicider, a dit le père.

 

Il avait déjà tenté de se suicider et souffrait de dépression et de stress post-traumatique, a dit son père.

"C'est la pire douleur que vous puissiez jamais imaginer", a déclaré le père.

Lors d'un spectacle de soutien communautaire, environ 200 personnes ont assisté à une veillée dimanche soir au Sonoma Plaza. Des sanctuaires improvisés ont vu le jour dans un parc près de l'école ainsi que sur le campus, où les étudiants passaient les examens finaux avant la fin de l'année scolaire.

 

Selon les défenseurs, les adolescents gais, bisexuels et transgenres sont 30% plus susceptibles de tenter de se suicider. Ed Ness, coprésident de la section des parents, des familles et des amis des lesbiennes et des homosexuels d'Oakland / East Bay, a déclaré que l'intimidation à l'école, à la maison ou en ligne peut mener à des sentiments extrêmes de désespoir.

«Très souvent, les enfants ne sont pas assez mûrs pour réaliser ce qu'ils disent et ce qu'ils font peut avoir un effet d'entraînement sur leurs camarades», a déclaré Ness.

Kathleen Hawing, directrice de la Haute école de Sonoma Valley, a déclaré que les enseignants tenaient des discussions en classe et que des conseillers étaient présents pour les aider à faire leur deuil. L'école a informé les élèves qu'Adam Kizer était en vie la semaine dernière.

Hawing a dit qu'elle n'avait pas entendu dire que Kizer avait été victime d'intimidation. Elle a appelé la «responsabilité collective» du corps professoral et des étudiants pour aborder le problème si cela devait se produire.

"C'est juste une perte tragique", a déclaré Hawing. "Nous travaillons à travers."

L'enseignant d'art Aaron Anderson, qui conseille le campus Gay-Straight Alliance, a déclaré que Kizer faisait partie des 20 à 25 membres du club. Il a pris part à des rassemblements à l'heure du déjeuner chaque jeudi et a considéré le groupe comme un endroit où il pourrait être soutenu et se sentir plus à l'aise, a déclaré Anderson.

Anderson a également déclaré qu'il n'était pas au courant que Kizer avait été victime d'intimidation. En général, le club a été bien reçu par d'autres étudiants sur le campus, a-t-il dit.

"Mais vous ne pouvez pas être partout à la fois", a déclaré Anderson. "Je ne sais pas vraiment ce qu'il vivait."

Le père de Kizer a dit que son fils avait été choisi pour être différent depuis qu'il était un jeune garçon. Quand son fils avait 8 ou 9 ans et que la famille vivait à Newcastle, Wyo., Kizer a dit que le garçon avait été attaché à un arbre par d'autres enfants et que du gaz avait été versé sur lui.

"Ils allaient l'allumer en feu", a déclaré son père. "Adam a pu s'enfuir."

Aucune arrestation n'a jamais eu lieu, en partie parce que la police a qualifié de lent un des coupables, a-t-il dit.

Quelques semaines après avoir déménagé à l'ouest de Sonoma où ses parents ont grandi, Kizer s'est battu avec des tyrans à l'école primaire Adele Harrison, a été arrêté et a été expulsé plus tard de l'école, a dit son père.

Kizer a été enlevé à ses parents, a passé les deux années suivantes dans le système de justice pour mineurs et a été placé dans un foyer de groupe, a dit le père. Il est rentré à la maison en 2013 et s'est inscrit cette année à l'école secondaire de Sonoma Valley, a dit son père.

Kizer jouait de la basse dans un groupe de heavy metal, portait un jean skinny et suivait des cours de kickboxing. Une photo de Facebook le montre ensanglanté mais souriant après s'être sparré avec quelqu'un.

 

Il y a environ six mois, il est sorti bisexuel, a dit son père. Une photo postée sous son nom sur sa page Facebook le 21 mai le montre tenant un drapeau arc-en-ciel, accompagné de la légende «LGBT pride! Bisexuel et fier. "

Comme sa dépression a continué, il a commencé à se couper les poignets et a tenté de se suicider une douzaine de fois, a dit son père.

"Je ne pense pas que le garçon a passé une semaine entière sans que quelqu'un ne lui parle", dit son père. "Ils lui diraient 'Tu devrais te tuer.' "

Il a commencé à vivre une partie de la semaine au Valley of the Moon Children's Home, continuant à aller à l'école et à passer ses week-ends à la maison, a dit son père.

Le 17 mai, Kizer a fait une autre tentative de suicide, lui coupant les poignets et le visage. Son père a dit que les adjoints du shérif l'ont emmené pour une évaluation de santé mentale, mais les fonctionnaires du comté ont déterminé qu'il n'était pas un risque et l'ont libéré, il a dit.

 

Puis le 26 mai, après avoir rendu visite à la maison de sa grand-mère à Sonoma, où il gardait un chiot de 4 mois, Kizer lui a attaché une ligne de pêche ou une corde au cou et s'est effondré, a dit son père. Les membres de la famille ont essayé de le ranimer mais n'ont pas pu le sauver.

Son fils avait un esprit charitable et cherchait souvent des moyens d'aider les gens, a dit son père. Il s'est inscrit pour devenir donneur d'organes lorsqu'il a obtenu son permis de conduire. Ses organes ont été utilisés pour aider trois personnes confrontées à des maladies graves, a déclaré son père.

Son père blâme les responsables de l'école, de la justice pour mineurs et de la santé mentale pour la mort de son fils. Il a dit que s'ils avaient fait un meilleur travail d'intervention dans l'intimidation et aidé Adam avec ses problèmes au lieu de créer plus pour lui, son fils pourrait être en vie aujourd'hui.

Kizer envisage une action en justice d'une sorte ou d'une autre.

"Il était mon meilleur ami," dit Kizer, sa voix craquant d'émotion. "Je ne peux toujours pas croire qu'il est parti."

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Ghana: Maman a dit à la foule de battre sa fille lesbienne

Publié le par justin

Ghana: Maman a dit à la foule de battre sa fille lesbienne

Poursuivis par des hommes armés de machettles les LGBTI du Ghana révèlent une extrême persécutiones 

Une mère a dit à une foule de battre sa fille lesbienne et sa petite amie au Ghana.

Les LGBTI dans le pays d'Afrique de l'Est ont révélé une extrême persécution, discrimination et abus.

Même si certains responsables ghanéens ont publiquement appelé à la fin de la violence contre les personnes LGBTI , le pays criminalise toujours l'activité homosexuelle.

Les hommes brandissent des machettes pour chasser les personnes LGBTI des villages. Les femmes et les hommes sont violés et sentent qu'ils ne peuvent pas le dire à la police. Les personnes LGBTI sont agressées pour les «guérir» de leur sexualité.

Human Rights Watch a exposé ces histoires dans un rapport de 72 pages montrant comment les personnes LGBTI au Ghana ont une «citoyenneté de seconde classe».

Ghana: Poursuivi par des machettes, violé et battu par une foule

Une jeune femme a dit que sa mère soupçonnait qu'elle était en couple avec une autre femme.

La mère a organisé une foule et leur a dit de la battre ainsi que sa petite amie en mai 2016.

Les deux femmes ont ensuite été forcées de fuir le village.

Un homme, à Nima, Accra, a été brutalement agressé par la foule, membres d'un groupe d'autodéfense, parce qu'ils soupçonnaient qu'il était gay.

Et une jeune femme ne peut pas retourner retrouver sa fille de deux ans après avoir été chassée d'un village par des hommes armés de machettes.

"Le pasteur a dit que je devais tout confesser avant de mourir"

Pearl, une femme de 30 ans, a été convoquée à une réunion dans sa ville avec le directeur général du district.

«J'ai été emmenée dans la salle de conférence et asseoir au milieu d'une cinquantaine de personnes», a-t-elle dit.

«Ils m'ont demandé si j'étais lesbienne et j'ai dit non.

Un policier m'a donné un coup de pied avec sa botte sur la bouche, il m'a dit que je ne devais pas parler. J'ai commencé à saigner.

'Alors tout le monde a commencé à me battre. Ils m'ont emmené dehors, me traînant et me battant en même temps.

«Un jeune garçon a mis un pneu de voiture autour de mon cou et a versé de l'essence sur mon corps, prêt à me brûler.

Le pasteur a dit que je devrais tout confesser avant de mourir.

L'interdiction des homosexuels entraîne une persécution accrue

Beaucoup de femmes gaies et bi confessaient qu'elles étaient mariées de force. Certains sont «violés» pour les «guérir».

Quand la famille d'une jeune fille a suspecté qu'elle était gay, ils l'ont emmenée dans un camp de prière où elle a été sévèrement battue pendant un mois pour la «détourner» de sa sexualité «déviante».

Les hommes gais sont attirés dans des situations compromettantes et ensuite attaqués, comme l'indique l'un des exemples.

Felix, un jeune homme, a déclaré avoir été violé par un homme qu'il avait rencontré sur les réseaux sociaux. Il n'a pas signalé le viol car il craignait d'être arrêté pour homosexualité.

Plusieurs personnes dans le rapport, 'Pas le choix mais de refuser qui je suis': Violence et Discrimination contre les personnes LGBT au Ghana ', a déclaré que la loi criminalisant l'activité homosexuelle signifie que les Ghanéens continueront à faire face à la violence et la discrimination.

La vie des LGBT au Ghana

Barrière à la justice

HRW a constaté que la crainte des personnes LGBTI est que la loi pourrait être utilisée contre eux, combinée avec la stigmatisation sociale, a servi d'obstacle à la recherche de la justice.

"Avoir une loi sur les livres qui criminalise les comportements homosexuels consensuels des adultes contribue à un climat dans lequel les personnes LGBT sont souvent victimes de violence et de discrimination", a déclaré Wendy Isaack, chercheuse sur les droits LGBT à HRW.

"Les déclarations homophobes de responsables gouvernementaux locaux et nationaux, d'anciens traditionnels et de hauts responsables religieux fomentent la discrimination et, dans certains cas, incitent à la violence".

Edwin Sesange, défenseur des droits des LGBTI en Afrique, est d'accord.

"Ce rapport met une ombre sur sa démocratie et son respect de la vie humaine", a-t-il déclaré à Gay Star News.

«Un pays ne peut pas s'enorgueillir de la modernité en s'accrochant à des lois coloniales anti-LGBTI discriminatoires et dépassées.

"Il est temps de conjuguer nos efforts pour faire tomber ces lois".

Que ce passe t-il après?

Le rapport a constaté qu'à certaines occasions, le Service de police du Ghana avait réagi de manière appropriée aux abus contre les personnes LGBT. La CHRAJ a également mis en place un système en ligne pour enregistrer les allégations de discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre. Il a traité 36 cas.

Le HRW a déclaré que le gouvernement du Ghana devrait abroger la disposition spécifique de la loi sur les infractions pénales qui rend le sexe homosexuel illégal. L'organisation a appelé le gouvernement à agir rapidement pour protéger les personnes LGBT contre toutes les formes de discrimination et de violence.

Il a déclaré que les autorités ghanéennes devraient également engager un dialogue avec la communauté LGBTI afin de mieux comprendre leurs besoins. Le gouvernement ghanéen devrait également se concentrer sur les formes croisées de discrimination qui affectent les femmes gays et bisexuelles. Il doit veiller à ce que les mesures législatives et politiques nécessaires soient prises pour assurer leur sécurité, leur dignité et leur égalité.

"Les Ghanéens LGBT devraient bénéficier de la même protection du gouvernement que tout le monde", a déclaré Isaack.

"Et le gouvernement devrait travailler pour lutter contre la stigmatisation qui soumet les gens à la violence dans leurs propres maisons, l'endroit où ils devraient se sentir plus en sécurité."

 

C.L.

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83% des Russes estiment que les relations homosexuelles sont répréhensibles

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83% des Russes estiment que les relations homosexuelles sont répréhensibles

Un nouveau sondage révéle que les opinions et attitudes homophobes se sont accrues en Russie ces denières années

Le pays s'est radicalement opposé aux droits des LGBT au cours de la dernière décennie sous l'influence croisée de Vladimir Poutine, de l'Église orthodoxe russe et des milices ultra-nationalistes.

Vladimir Poutine a promulgué en 2013 une loi dite "anti-propagande homosexuelle" interdisant la "propagande des relations sexuelles non traditionnelles", qui a été utilisée pour étouffer toute manifestation publique d'homosexualité ou de soutien aux droits LGBT.

La législation a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme, qui y voit l'étouffement de toute dissidence sur les questions LGBT, tout en conduisant à une augmentation de l'extrémisme anti-LGBT.

Des sondages, publiés cette semaine dans le Moscow Times, révélent que les opinions sur les homosexuels atteignent un niveau élevé d'intolérance dans le pays.

Une étude menée par l'agence de sondage indépendante russe Levada Center indique que 83% des personnes interrogées considèrent qu'il est "toujours répréhensible" ou "presque toujours répréhensible" que deux adultes aient des rapports homosexuels.

Cela représente une augmentation drastique par rapport à 1998, où seulement 68% considéraient les relations homosexuelles comme inacceptables, et à 2008, où 76% pensaient de même.

Au total, 69% des personnes interrogées ont déclaré que l'homosexualité était "toujours" inacceptable, 14% "presque toujours" inacceptable, 5% "parfois" inacceptable et 8% jamais inacceptable.

Alors que les sondages précédents avaient montré que les jeunes étaient plus susceptibles d'être tolérants envers les relations homosexuelles, ce n'est plus le cas - les jeunes Russes ayant le même niveau d'opinions homophobes que les Russes plus âgés.

Le sondage, a été réalisé sur un échantillon de 1.600 personnes dans 48 régions russes du 15 au 20 décembre 2017.

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Une réfugiée gay échappe de justesse à l’expulsion

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Une réfugiée gay échappe de justesse à l’expulsion

Elle risquait sa vie en retournant dans son pays en raison de son homosexualité

À quelques heures de son expulsion au Cameroun, où elle risquait sa vie en raison de son homosexualité, une réfugiée a appris qu’elle pourrait rester six mois de plus au Canada pour y déposer une nouvelle demande de résidence.

« C’est le plus beau jour de ma vie », lance Clarisse Noutchemi Lah, 42 ans, des trémolos dans la voix.

Une heure plus tôt, la femme rentrait chez elle pour faire ses bagages en prévision de son expulsion vers son pays d’origine, le Cameroun, où elle risque sa vie à cause de son homosexualité.

Encore l’an dernier, les personnes homosexuelles étaient toujours victimes de discrimination, de manœuvres d’intimidation, de harcèlement et de violences dans ce pays d’Afrique centrale, selon l’organisme Amnistie internationale.

Clarisse Noutchemi Lah est arrivée en mars 2016 au Canada, car elle fuyait la persécution.

Drame humain

Plusieurs délais provoqués par des changements d’avocats dans son dossier ont toutefois retardé sa demande d’asile. À un tel point que la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR) a finalement refusé d’entendre son appel pour infirmer une première décision négative à son endroit, affirme-t-elle.

Devant ce drame humain, l’équipe du député et ancien chef néo-démocrate

Thomas Mulcair a lancé une offensive pour lui venir en aide.

« Dès qu’elle est venue nous voir, on a su qu’il fallait l’aider. C’était une question de vie humaine », explique le député d’Outremont.

Plusieurs démarches auprès du ministre de l’Immigration du Canada, Ahmed D. Hussen, et de la Sécurité publique, Ralph Goodale, sont toutefois restées lettre morte au début.

Thomas Mulcair raconte que c’était seulement la deuxième fois en 10 ans de politique qu’on expulsait un réfugié qui courait un danger de mort dans son pays d’origine malgré son intervention.

« Lyncher, brutaliser... »

Pourtant, les preuves que la vie de Clarisse Noutchemi Lah était en jeu étaient évidentes, rappelle-t-il.

Dans un échange de textos que Le Journal a pu consulter, l’ex-mari de Clarisse Noutchemi Lah admet lui-même qu’il ne sait pas où elle pourrait se réfugier au Cameroun sans se faire « lyncher, brutaliser, violer ou même [...] tuer ».

« La dernière fois, c’était sous Stephen Harper et à ce moment, on s’était simplement fait répondre “C’est Harper, c’est comme ça” », se souvient M. Mulcair.

Mais à peine trois heures avant l’expulsion de Clarisse Noutchemi Lah, le ministre de l’Immigration du Canada a finalement appelé Thomas Mulcair pour accorder un sursis de six mois à la réfugiée.

« Je suis très reconnaissant qu’il ait pris la peine de m’appeler. C’est un geste très humain », a-t-il reconnu après avoir critiqué l’attitude des libéraux avant l’appel.

Le ministère de l’Immigration et le cabinet du ministre Hussen n’ont pas répondu aux questions du Journal par courrier hier.

journaldemontreal.com

 

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Quand "Nos Mensonges" dévoile la vie cachée des homosexuels en Tunisie

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Quand "Nos Mensonges" dévoile la vie cachée des homosexuels en Tunisie

Petits mensonges, on vous tient enfin!

Nés de tabous, ces petits mensonges, qui concernent ici la vie amoureuse, font partie du quotidien de beaucoup de jeunes, tunisiens et tunisiennes, qui parfois se retrouvent obligés d’inventer des histoires, afin de cacher leurs relations de couple.

Deux fois plus tabou pour les minorités sexuelles, ces derniers ayant plus de mal à vivre pleinement leurs histoires d’amour.

La plateforme “Nos Mensonges” se présente comme un journal intime collectif, où l’on déballe ses petits secrets, inventer une gastro pour s'absenter des réseaux sociaux et assister à la gay pride, prétexter les révisions pour passer la nuit chez le petit ami, etc.

Mais il y a aussi des secrets bien plus grands, bien plus pesants, entre copines imaginaires, mariages blancs et fiançailles irréfléchies. 

Amour et homosexualité, comment certains jeunes gèrent-ils leurs vies amoureuses, entre la pression familiale, sociale et parfois légale?

"Je suis certaine que beaucoup des lecteurs et lectrices se retrouvent dans les témoignages. Car en Tunisie la vie amoureuse reste encore un sujet tabou. Alors on s'arrange avec la réalité, pour ne blesser personne, pour se faciliter la vie", a souligné Sana Sbouai, la créatrice du site, au HuffPost Tunisie.

.huffpostmaghreb.com

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"Je suis venu en France pour retrouver ma dignité, je préfère mourir ici que de retourner là où mon homosexualité me condamne"

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"Je suis venu en France pour retrouver ma dignité, je préfère mourir ici que de retourner là où mon homosexualité me condamne"

Migrant, Malik me confie: "Quand on découvre un homosexuel dans mon pays, au Sénégal, c'est un événement souvent médiatisé, c'est très grave, bien plus grave qu'un meurtre."

 

J'ai fait la connaissance de Malik* il y a plus d'un an; il est Sénégalais, venu en France pour échapper aux violences dont sont encore victimes les homosexuels en de nombreux endroits. Je ne l'ai jamais vu serein; il me raconte ses nuits courtes et incommodes, devenues obsédantes, ses angoisses et, plus que tout, l'effroi d'un possible retour au pays. Car il n'est nulle part en sécurité, pourchassé où qu'il aille, chez lui et ici. Malik est sans cesse sur les routes, à la recherche d'un soutien juridique, d'un travail, ou pour remplir des dossiers administratifs. Il déménage aussi fréquemment, dormant là où se présentent de rares opportunités, toutes d'une extrême précarité. Forcé de quitter la France, Malik sera bientôt présenté au juge qui statuera sur son recours.

 

Aujourd'hui, il a le courage de témoigner de son vécu; il s'agit d'une énième tentative pour échapper au cercle infernal de la violence et de la pauvreté. Il veut s'en sortir, parmi nous, et retrouver la dignité qui lui fut volée.

 

"La foule" reviendra souvent dans son témoignage. Il s'agit des voisins, de leurs proches, des habitants du quartier; elle est composée d'hommes et de femmes et semble rôder, tourbillonner et s'abattre. Frapper. La foule c'est cette entité mue par la passion et par le goût du sang, cette meute qui nous concerne, car elle incarne, partout dans le monde, nos excitations grégaires, arbitraires et punitives. Elle est un souffle meurtrier dont se nourrissent les bûchers, en tout lieu et à toute époque. Tapie dans l'ombre, elle s'apprête encore et toujours à bondir.

 

J'ai maintenant une quarantaine d'années et je viens d'un village au Sénégal. A 18 ans, comme beaucoup de jeunes, je quitte mon village pour rejoindre la capitale Dakar et y apprendre la couture. A 26 ans, les choses roulent bien: j'ai un associé avec lequel je gère un atelier de couture composé de trois employés et nous organisons des défilés jusqu'à Pékin. De nombreux projets s'accumulent et nous songeons à moderniser notre entreprise pour notre business. Nous investissons alors dans de nouvelles technologies onéreuses. Chaque machine coûte 3000€; on en a pour près de 10.000€. En cachette -car l'homosexualité est sévèrement punie au Sénégal- je me suis mis en couple avec mon associé. Malgré ce risque, il n'y a aucune raison que je quitte mon pays, j'y suis heureux et tout semble aller pour le mieux.

 
Je n'ai jamais souhaité me séparer de mon pays mais c'était devenu une question de vie ou de mort.

À cette époque, je suis déjà en couple avec une femme mais notre relation n'est pas officielle. Au Sénégal, une union sans mariage n'est pas tolérée et l'arrivée imprévue de ma fille crée une rupture familiale et sentimentale. Des rumeurs faisant état de ma liaison avec mon associé viennent aux oreilles de la mère de mon enfant. Alertés, ses trois frères défoncent un soir la porte de mon appart. Les voisins, massés en foule, sont rapidement prévenus: il y a un homo dans le quartier. Ils arrivent de toutes parts, s'ajoutent au tumulte et même le chef de quartier, celui qui est chargé du bien-être de la population, prend part aux violences. Quand on découvre un homosexuel au Sénégal, c'est un événement souvent médiatisé, c'est très grave, bien plus grave qu'un meurtre. Mes assaillants décident de m'enfermer chez moi, avec mon copain, en attendant le pick-up de la police. Quand on nous sort de l'appartement, la foule chante, nous insulte, crie, hurle "à mort!". Dans le camion, la police nous force à nous allonger pour mieux nous humilier en nous piétinant. Nous ne serons plus jamais en sécurité.

Arrivés au commissariat, on nous installe dans une cellule dans laquelle sont déjà enfermés plusieurs malfrats. Ces derniers s'opposent vigoureusement à notre présence; il est hors de question de partager leur espace avec des homos. Face au risque de violence, on nous fait dormir derrière le comptoir. On y passe trois jours. Quand l'inspecteur arrive, je nie en bloc notre homosexualité. Il me répond que ses services connaissent déjà mon compagnon mais, à part quelques rumeurs, il n'ont aucune preuve tangible de notre liaison et nous sommes finalement relâchés. Les autorités m'ordonnent de quitter mon quartier, ce que je fais immédiatement. Dehors, pour nous, c'était le chaos: mon ancien atelier était déjà en partie démoli, la foule s'étant arbitrairement chargée de sa destruction. Pendant quatre ou six mois je vis donc ailleurs. Un soir, par hasard, je croise une personne de mon précédent quartier. Il m'agresse, me brise le pied, me casse une dent, et la foule se joint à lui... elle continue à me tabasser, c'est interminable. Euphorique et rassasiée, elle me laisse au sol, inanimé, baignant dans mon sang, me croyant enfin mort. J'ai passé trois jours à l'hôpital dans le coma. Le jour de ma sortie, un médecin m'avertit que mon nom est cité à la radio, qu'on parle de moi partout dans le pays et que, de nouveau, la foule me traque (Malik me montre à ce moment un article récent de la presse sénégalaise le mentionnant et faisant état de sa probable fuite vers l'Europe). Cette fois-ci elle s'assurera que je ne puisse plus jamais me relever, elle souhaite que ça soit définitif. Elle veut ma mort. Je quitte aussitôt Dakar pour rejoindre mon copain. Ensemble, nous organisons mon départ pour l'Europe; je n'ai jamais souhaité me séparer de mon pays mais c'était devenu une question de vie ou de mort.

Quand tu arrives en France, tu es seul, livré à toi-même. Si tu ne maîtrises pas bien la langue, tu es incapable de remplir un formulaire. Tu es complètement déstabilisé, c'est un monde inconnu et complexe.

En 2015 j'arrive en France. Je n'y avais jamais mis les pieds, j'en connais à peine la langue, je balbutie quelques mots et je lis très mal, ce n'est pas suffisant; ici je suis ce qu'on appelle un "illettré". Jusqu'à peu je travaillais illégalement dans une discothèque. J'y étais trois nuits par semaine, pendant dix heures chaque nuit. Je ramassais les verres, nettoyais les déchets, les sols, pour 600€ par mois. Je vivais alors en collocation en banlieue parisienne, nous étions deux dans 10m². Il faut que tu comprennes bien une chose: quand tu arrives en France, quelle que soit ta situation, tu es seul, livré à toi-même. Si tu ne maîtrises pas bien la langue, tu es incapable de remplir un formulaire, sans ressource, tu ne peux même pas te payer un ticket de métro pour honorer un rendez-vous et pour chercher un travail. Tu es complètement déstabilisé, c'est un monde inconnu et complexe. Quand tu es dans ma situation, tu dors mal et tu es constamment angoissé; tu n'es jamais reposé, jamais serein. Dans ces conditions, comment avancer? Aujourd'hui je ne trouve plus de travail, c'est dur, vraiment dur.

J'ai eu la chance de réussir à m'approcher de l'ARDHIS, une association qui s'occupe des homos exilés et qui leur apporte un soutien juridique et moral. Sans elle, je ne sais pas ce que je serais devenu... J'ai fait une demande d'asile mais la situation n'est pas toujours évidente à expliquer et le juge a droit de vie ou de mort sur toi. S'il te croit, tant mieux, tu vas pouvoir respirer et imaginer un avenir paisible. Par contre, s'il ne te croit pas, on te renvoie chez toi et là, que va-t-il m'arriver? Je vais mourir, franchement. Je vis en foyer et passe mes journées à remplir des papiers, à me déplacer pour régler des formalités administratives, j'accumule les amendes dans les transports; je n'ai aucun moyen de payer, je ne possède rien. Je ne parviens pas à me défendre devant le juge. Que répondre quand on me déclare: "Je ne crois pas en ton homosexualité! Pourquoi es-tu devenu homosexuel à ton âge?" J'ai récemment reçu une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français). Je suis vraiment dans la merde... Je ne demande rien de plus que la permission de vivre en France, enfin je pourrais gagner ma vie honnêtement, vivre librement mes amours, contribuer au pays et m'y intégrer. Je fais de mon mieux, je prends des cours de français, deux heures par semaine, mais je souhaiterais en suivre davantage afin d'être plus autonome et admis dans la société française.

Je suis venu en France pour retrouver ma dignité et je préfère mourir ici que de retourner là-bas.

*Le prénom a été modifié

.huffingtonpost.fr

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« L’homosexualité est une abomination »: Christine Boutin blanchie par la Cour de Cassation

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« L’homosexualité est une abomination »: Christine Boutin blanchie par la Cour de Cassation

Ceux qui estiment « qu’on ne peut plus rien dire » ont tort. On peut visiblement comparer l’homosexualité à une « abomination » en toute légalité.

Selon Libération, la Cour de Cassation a cassé aujourd’hui 9 janvier la décision de la Cour d’Appel de Paris (sans renvoi à une autre cour d’appel), qui avait condamné Christine Boutin pour provocation à la haine. L’ancienne députée et ministre du Parti Chrétien Démocrate avait en effet déclaré en avril 2014 dans les colonnes du magazine Charles que « l’homosexualité est une abomination ».

Elle avait été condamnée en première instance et en appel à payer 5000 euros d’amendes et 2000 euros de dommages et intérêts aux associations qui s’étaient portées partie civile, l’Inter-LGBT, Mousse et Le Refuge, à quoi s’ajoutaient 2000 euros au titre de l’article 475.1 du Code de Procédures Pénales et 1000 € au titre des frais de justice.

Toujours selon Libération, la Cour a estimé que «le propos incriminé, s’il est outrageant, ne contient néanmoins pas, même sous une forme implicite, d’appel ou d’exhortation à la haine ou à la violence à l’égard des personnes homosexuelles».

Une décision similaire à l’encontre de Christian Vanneste

Cette décision n’est guère surprenante dans la mesure où la Cour de Cassation avait déjà rendu une décision similaire en 2008 à l’encontre de Christian Vanneste. L’ancien député du Nord avait déclaré que l’homosexualité était « inférieure à l’hétérosexualité. Si on la poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité ». La Cour de Cassation avait estimé que ces propos ne dépassaient pas le cadre de la liberté d’expression.

hornetapp.com

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Le pape prône l'union sacrée entre un homme et une femme

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Le pape prône l'union sacrée entre un homme et une femme

Le pape a appelé lundi à la mise en place de "réelles politiques de soutien aux familles", regrettant qu'en Occident, elle soit considérée comme une "institution dépassée". 

Le pape François a regretté que la famille soit considérée en Occident comme "une institution dépassée" et a prôné l'union sacrée "entre un homme et une femme", à l'occasion d'un discours annuel devant les diplomates accrédités auprès du Saint-Siège.

"Malheureusement, on sait comment, surtout en Occident, la famille est considérée comme une institution dépassée. À la stabilité d'un projet définitif, on préfère de nos jours des liens fugaces", a déploré le souverain pontife argentin. " Une maison construite sur le sable des relations fragiles et instables ne tient pas. Il faut plutôt une roche, sur laquelle ancrer des bases solides. Et la roche est précisément cette communion d'amour, fidèle et indissoluble, qui unit l'homme et la femme", a souligné François,

L'union entre un homme et une femme : "un caractère sacré et inviolable". Il s'agit d'une "communion qui a une beauté austère et simple, un caractère sacré et inviolable et une fonction naturelle dans l'ordre social", a-t-il ajouté en faisant référence à un discours de 1964 du pape Paul VI. Il n'a pas fait de référence directe à l'adoption de lois permettant désormais les unions homosexuelles dans de nombreux pays, y compris l'Italie. En 2017, l'Allemagne, Malte et l'Australie ont permis des mariages entre personnes de même sexe, d'autres pays pourraient suivre cette voie prochainement comme l'Autriche ou Taïwan.

La "dramatique" baisse de natalité. Le pape a appelé lundi à la mise en place de "réelles politiques de soutien aux familles", en mettant en avant la "dramatique" baisse de natalité. "On vit un véritable hiver démographique ! C'est le signe de sociétés qui ont du mal à affronter les défis du présent et qui deviennent donc toujours plus craintives face à l'avenir, en finissant par se replier sur elles-mêmes", a-t-il estimé.

L'avortement ou "l'égoïsme des adultes". Il a aussi exprimé une nouvelle fois son horreur face à l'avortement, en évoquant les "enfants innocents, rejetés avant même de naître, non voulus parfois uniquement parce qu'ils sont malades ou malformés, ou à cause de l'égoïsme des adultes". Il a critiqué en outre le rejet des personnes âgées, "surtout si elles sont malades" et évoqué aussi les femmes "qui souvent subissent des violences et des abus y compris au sein de leurs propres familles".

europe1.fr

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Tuerie d'Orlando La femme du tireur connaissait ses plans pour attaquer le club gay

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Tuerie d'Orlando La femme du tireur connaissait ses plans pour attaquer le club gay

Selon de nouveaux éléments, la femme du tireur du massacre homophobe d'Orlando au club Pulse savait qu'il avait planifié la fusillade

Noor Salman, l'épouse du tireur Omar Mateen, a choisi de plaider non coupable d'avoir fourni un soutien matériel à un terroriste et d'avoir falsifié des preuves.

Mais selon une déclaration faite au FBI quelques heures après la fusillade dans laquelle 49 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées, elle était au courant des plans de son mari.

Dans une déclaration faite le 12 juin 2016, elle affirme qu'Omar Mateen était contrarié par le traitement des musulmans au Moyen-Orient et qu'il prévoyait des représailles contre les Américains.

Cette déclaration contredit ses affirmations ultérieures selon lesquelles elle ne savait rien des plans visant à attaquer la discothèque Pulse.

Ses avocats ont fait valoir que la jeune femme avait été battue et violée pendant des années par son mari et étaient traumatisée.

Noor Salman aurait elle-même expliqué au FBI: "Mes craintes se sont réalisées et il a fait ce qu'il a dit qu'il allait faire. J'étais dans le déni et je ne pouvais pas croire que le père de mon enfant allait blesser d'autres personnes". 

Elle aurait également vu une arme dans la voiture de Mateen avec des munitions.

"Je savais quand il a quitté la maison, qu'il allait à Orlando pour attaquer la discothèque Pulse", a encore déclaré l'épouse du terroriste.

49 personnes ont été abattues et 53 ont été blessées à la discothèque Pulse à Orlando le 12 juin 2016.

911 enregistrements ont révélé plus tard que le tireur avait prêté allégeance au groupe terroriste islamiste Etat Islamique.

 

 

http://e-llico.com

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Une lesbienne se fait tirer dessus et brûler vive à Washington, D.C.

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Une lesbienne se fait tirer dessus et brûler vive à Washington, D.C.

La police n'a pas encore de suspect ou de motivation pour le crime.

Kerrice Lewis, 23 ans, a été brutalement tuée quelques jours après Noël à Washington, D.C.

Le jeudi 28 décembre, la police a répondu à un appel par rapport à des coups de feu sur la rue Adrian. Ils sont arrivés à 19h30 et ont trouvé un véhicule en feu. Après que le feu eut été éteint, les policiers ont trouvé une femme inconsciente et souffrant de coups de feu dans le coffre. Le temps que les pompiers et l'ambulance arrivent, il n'y avait pas de signes de vie.

Les voisins ont révélé avoir entendu plusieurs coups de feu dans la ruelle derrière le bloc de la rue Adrian, et quelques moments plus tard, ils ont vu un feu violent. Kerrice Lewis a crié alors qu'elle essayait de s'enfuir du coffre de la voiture.

 

Lewis a été placée à l'orphelinat à l'âge de 11 ans et a été élevée par ses grands-parents.

Son grand-père, William Sharp, a révélé à Fox 5 DC que c'est comme si son coeur avait été arraché. «Sa mère est décédée d'un anévrisme cérébral et son père a été tragiquement tué dans la région de DC.»

 

Lewis a eu beaucoup de difficulté à passer par-dessus la mort de ses parents.

Elle avait récemment fait de la prison. Son grand-père mentionne qu'elle essayait de reprendre sa vie en main - Lewis travaillait sur des sites de construction et Sharp a noté qu'elle «était vraiment excitée parce qu'elle venait de suivre des cours et qu'elle avait hâte d'en prendre d'autres.»

 

Il a aussi dit qu'elle était un esprit libre et qu'elle était pleine de vie. «Elle illuminait une pièce en parlant et en riant.»

 

La meilleure amie et l'ex de Lewis, Mercedes Rouhlac

La meilleure amie et l'ex de Lewis, Mercedes Rouhlac

Mercedes Rouhlac, la meilleure amie et l'ex de la victime, a dit qu'elle lui «parlait chaque jour.» Rouhlac a dit qu'elle essayait de l'appeler et se demandait pourquoi elle ne répondait pas au téléphone.

La police n'a pas encore de suspect ou de motivation pour le crime.
 
http://quebec.huffingtonpost.ca

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Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine

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Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine
Anton Shebetko, photographe basé à Kiev, détruit et reconstruit ses photographies pour obscurcir les visages de ses sujets.
 
Anton Shebetko , un photographe basé à Kiev, en Ukraine, crée des photos et des collages en réponse au secret entourant la sexualité dans son pays d’origine. Bien que l’homosexualité ne soit pas un crime, les personnes LGBTQ ne bénéficient toujours pas de la même protection que le reste de la population.
 
Shebetko explique que beaucoup ont l’impression d’être dans une «zone grise» et évitent de faire connaître leurs préférences, parfois même en utilisant ouvertement la rhétorique homophobe comme une distraction.
 
Le projet actuel de Shebetko consiste en plusieurs dizaines de portraits, détruits ou compromis, pour masquer les visages de ses sujets: des hommes ukrainiens qui cachent leur homosexualité à leurs collègues, à leur famille et à leurs amis. Lorsque les portraits peuvent révéler la personnalité et le caractère, leur destruction devient un acte symbolique, représentatif d’une lutte en cours.
Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine
Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine
Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine
Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine
Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine
Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine
Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine
Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine
Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine
Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine
Photos déchirées et réassemblées d’hommes homosexuels en Ukraine

/sturb.com

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Yoann Lemaire, fooballeur gay à l'attaque de l'homophobie

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Yoann Lemaire, fooballeur gay à l'attaque de l'homophobie

"C'est l'ignorance qui génère l'intolérance": fort de cette conviction, Yoann Lemaire, footballeur amateur ardennais à l'homosexualité revendiquée, veut faire avancer, via un documentaire en tournage, la cause gay encore "tabou" dans le milieu du foot, où "l'homophobie rampante" n'est jamais loin du terrain.

"Je suis un footballeur amateur d'un niveau pourri, viré parce qu'il est homo par des gens pas très +fute-fute+", se présente ironiquement Yoann Lemaire, 35 ans, dans la maison familiale de son village natal de Vireux-Wallerand, près de 2.000 âmes nichées dans la Pointe des Ardennes.

Pourtant les préjugés tenaces n'ont pas découragé ce truculent gaillard d'1,89 m, qui évoluait au poste de libéro, de faire son coming-out vers 22 ans, au gré des fanfaronnades de vestiaires entre coéquipiers.

Sauf qu'au début "les mecs ne me croyaient pas, parce que j'étais le joueur le plus viril, celui qui prenait le plus de cartons, le vrai bourrin quoi...", se souvient le défenseur central du FC Chooz, qui a chaussé ses premiers crampons dès six ans.

En 2010 les médias s'étaient fait l'écho du cas Lemaire, victime d'insultes et de comportements homophobes de la part d'une partie de son équipe puis privé de licence par son club amateur qui a préféré l'en écarter, ultime répercussion d'une crise qu'il a racontée dans son livre, "Je suis le seul joueur de foot homo...enfin j'étais" (Editions Textes gais).
"Quête"

Dans le documentaire, "on travaille à graduer ça, du folklore à l'homophobie rampante, (puis) à l'homophobie violente", explique-t-il en ébauchant les grandes lignes de ce 52 minutes réalisé par Michel Royer, produit par Elephant et financé à l'aide de subventions et d'un financement participatif.

Car le défenseur, qui fait partie de la poignée de joueurs à avoir fait leur coming-out sur des millions de pratiquants, est passé à l'attaque, soutenu par le Variétés Club de France et son manager général Jacques Vendroux ainsi que par des figures emblématiques comme le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps.

"Tout le monde est devenu assez copain avec lui, c'est quelqu'un de chambreur, de joyeux, et qui parle de son histoire avec beaucoup d'humour", a confié à l'AFP Jacques Vendroux, soulignant la "très grande dignité" d'un garçon "qui a souffert" mais "s'en est sorti merveilleusement bien".

D'ailleurs le documentaire n'a pas pour but "de régler des comptes mais d'essayer de comprendre, c'est-à-dire de passer de la colère à l'apaisement: c'est une quête", confie Yoann Lemaire, avide d'aller "chercher de l'exemplarité", "comprendre des supporters", "trouver des moyens de sensibilisation" et aussi de "voir dans d'autres sports comment ça se passe, comme le basket féminin".

Soutenu par la Fédération française de football, la Ligue de football professionnel et le ministère des Sports, ce salarié dans l'industrie, néophyte dans l'audiovisuel, enchaîne les rendez-vous à Paris pour son projet, encouragé de sentir que "la cause évolue" dans les instances officielles alors "qu'il y a dix ans c'était hyper tabou".

"Au tout début, sans une thune, on a eu cinq champions du monde qui ont accepté de témoigner: Blanc, Deschamps, Barthez, Karembeu et Thuram", dit-il en assurant ajouter d'autres grands noms comme les anciens internationaux Alain Giresse et Luis Fernandez, aujourd'hui respectivement entraîneur et directeur sportif du centre de formation du PSG.

"C'est extraordinaire, c'est une première", applaudit Jacques Vendroux, précisant que "les gens ont parlé avec beaucoup de décontraction et beaucoup de sollicitude" pour les besoins d'un documentaire qui va faire "avancer les choses".

Une première version est prévue pour le 17 mai à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie et la transphobie, avant une sortie officielle autour de la Coupe du monde en Russie (14 juin - 15 juillet). Des négociations avec deux diffuseurs sont en cours.

La motivation sans faille de Yoann Lemaire, également investi dans son association Foot Ensemble, ne saurait pourtant masquer quelques amertumes: "Quand je reviens dans mon club, je retombe sur le même coach, les mêmes dirigeants, et ça n'a pas évolué, ils ne veulent toujours pas en parler: ça les emmerde."

 

 

 AFP

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Tennis. Après ses propos homophobes, Margaret Court n'ira pas à l'Open d'Australie

Publié le par justin

Tennis. Après ses propos homophobes, Margaret Court n'ira pas à l'Open d'Australie
La légende australienne du tennis Margaret Court, dont les sorties homophobes ont suscité la consternation, n'assistera pas cette année à l'Open d'Australie, ont annoncé vendredi les organisateurs du tournoi.
 
Lauréate de 24 titres du Grand Chelem, un record absolu, l'ancienne joueuse de 75 ans, aujourd'hui pasteur a donné son nom au deuxième plus grand court du tournoi de Melbourne, la Margaret Court Arena. De nombreuses voix se sont élevées pour demander que ce terrain soit débaptisé, compte tenu du discours homophobe de Mme Court, dans un pays qui vient juste de légaliser le mariage gay.
 
« En tant qu'ancienne championne, Margaret avait été invitée à l'Open d'Australie. Nous avons appris qu'elle ne viendrait pas cette année », ont déclaré à l'AFP les organisateurs du tournoi (15 au 28 janvier).
 
Mme Court avait notamment assuré boycotter Qantas en raison du soutien du patron de la compagnie aérienne, Alan Joyce, au mariage homosexuel et estimé que le tennis était « plein de lesbiennes ».
 
En plein débat sur le mariage pour tous, elle avait déclaré en mai sur une radio chrétienne australienne qu'elle n'avait rien « contre » les personnes gays mais qu'elle voulait les « aider à surmonter cela ».
 
Elle avait ajouté que les enfants transgenres avaient un esprit corrompu, comparant le phénomène aux lavages de cerveau pratiqués en Allemagne nazie ou dans la Russie communiste.
 
« C'est le diable... Mais c'est ce que Hitler a fait et c'est ce que le communisme a fait - contrôler l'esprit des enfants », avait déclaré Court en criant au « complot ».
 
Elle s'était attirée les foudres d'une autre gloire du tennis, Martina Navratilova, elle-même homosexuelle, qui avait jugé les propos de Mme Court « malsains et dangereux ». Et certains avaient lancé des appels au boycott de la Margaret Court Arena.
 
Mme Court a affirmé que la controverse n'était pas la raison pour laquelle elle ne se rendait pas cette année à Melbourne.
 
« Je ne fuis pas les choses, je les affronte », a-t-elle déclaré vendredi au Herald Sun de Melbourne, affirmant qu'elle regarderait l'Open à la télévision dans sa maison de vacances, où elle s'adonnerait à son hobby, la pêche aux crabes.

 

ouest-france.fr

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