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Articles avec #homophobie tag

Un journaliste homosexuel quitte la Russie pour l’Allemagne après six mois de rétention

Publié le par justin

Un journaliste homosexuel quitte la Russie pour l’Allemagne après six mois de rétention
Un journaliste homosexuel du média indépendant russe Novaïa Gazeta menacé d'expulsion vers l'Ouzbékistan, où il dit avoir été torturé, a quitté jeudi la Russie vers l'Allemagne après plus de six mois en rétention, selon son rédacteur en chef.
 
Arrêté en août par la police russe lors d'un contrôle d'identité, Ali Ferouz avait été placé en centre de rétention administrative et condamné à être expulsé vers l'Ouzbékistan.
 
Après l'annulation par la Cour suprême de cette décision, la justice russe lui avait accordé début février le droit de quitter la Russie par ses propres moyens.
 
"Ali Ferouz est dans l'avion et doit s'envoler d'une minute à l'autre pour l'Allemagne, accompagné par un avocat, un ami et un représentant de la Croix-Rouge", a indiqué à l'AFP Dmitri Mouratov, rédacteur en chef de Novaïa Gazeta après que le journaliste eut franchi les contrôles de sortie du territoire.
 
Son départ de la Russie a été rendu possible grâce "au travail accompli par la déléguée pour les droits de l'homme (auprès du Kremlin, ndlr), Tatiana Moskalkova", s'est-t-il félicité.
 
De nationalité ouzbèke, Ali Ferouz, de son vrai nom Khoudoberdi Nourmatov, est né en Russie où il a vécu jusqu'à ses 17 ans avant d'aller vivre en Ouzbékistan, selon l'ONG Amnesty International.
 
Le journaliste a quitté précipitamment le pays en 2009, après avoir été "détenu et torturé", selon Novaïa Gazeta. Il disait craindre d'être à nouveau torturé s'il était forcé de retourner en Ouzbékistan, notamment en raison de son homosexualité et de ses activités de militant en faveur des droits de l'homme.
 
Ali Ferouz avait perdu son passeport ouzbek en 2012, qu'il ne pouvait pas renouveler sans se rendre en Ouzbékistan, d'après Novaïa Gazeta. Il avait déposé en 2014 une demande d'asile en Russie, qui lui avait été refusée.
 
(Source AFP)

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"Une chasse aux homosexuels" est organisée par l'État tunisien "pour cacher le naufrage économique du pays", dénonce une association

Publié le par justin

"Une chasse aux homosexuels" est organisée par l'État tunisien "pour cacher le naufrage économique du pays", dénonce une association

Frédéric Hay, président de l'association Adheos, a dénoncé lundi sur franceinfo l'attitude de plus en plus dure de l'État tunisien à l'égard des homosexuels tunisiens, mais aussi étrangers.

Deux couples binationaux ont dû fuir la Tunisie en raison de leur homosexualité, a rapporté lundi 19 février France Bleu La Rochelle. Christophe et Mehdi, Français et Mauricien, ainsi que Thierry et Yoan, Français et Tunisien, ont quitté précipitamment il y a quelques mois le pays où ils étaient installés, alors qu'ils étaient sur le point d'être arrêtés par la police. Pour Frédéric Hay, président de l'association Adheos (Association d'aide de défense homosexuelle pour l'égalité des orientations sexuelles), invité lundi de franceinfo, ces vagues d'arrestations ont pour but de cacher les grandes difficultés économiques de la Tunisie.

franceinfo : La situation des homosexuels en Tunisie est-elle de plus en plus dangereuse ?

Frédéric Hay : Tout à fait. On savait que c'était une politique gouvernementale dirigée essentiellement contre les gays tunisiens. Il y a déjà eu plus de 21 meurtres et plus de 400 arrestations de gays, et surtout des centaines de violences et d'agressions sur des gays tunisiens. Mais on n'avait pas connaissance de tels agissements sur des ressortissants français ou européens. Il s'avère d'après nos informations que ça change. D'autres couples binationaux avant ces couples rochelais ont été victimes de ces mêmes menaces et de ces mêmes extorsions de fonds, puisqu'ils doivent tout lâcher du jour au lendemain. C'est une véritable chasse organisée par l'État tunisien. C'est une politique qui vise à cacher un peu le naufrage économique de la Tunisie. Demain on peut s'interroger sur la chasse aux laïcs, aux démocrates ou aux femmes.

Quels sont les motifs légaux d'arrestation ?

L'article 230 du code pénal qui criminalise l'homosexualité d'une manière générale, comme dans plus de 70 pays dans le monde. Cette base sert à tous les chantages, il y a une véritable insécurité en Tunisie. La religion pose question aussi puisqu'il y a une radicalisation religieuse en Tunisie, avec des imams qui publiquement incitent, comme Daech, à tuer, lapider et jeter les homosexuels des toits.

Est-ce quelque chose qui est monnaie courante ?

Oui, et ce sont les mêmes imams que nous avons dénoncé aux autorités françaises pour leur interdire le territoire français et l'espace Shengen. J'attends toujours une réponse des autorités françaises, car ce sont des personnes qui ont des visas, qui voyagent tranquillement, certains vont voir leurs filles qui étudient à Paris. On n'a aujourd'hui aucune réponse officielle quand on signale des imams radicalisés qui appellent au meurtre d'homosexuels, ils sont toujours autorisés à venir en France. Et on n'a pas non plus de réponse vis-à-vis de l'accompagnement des victimes de tous ces agissements.

 

 

.francetvinfo.fr

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Couples homosexuels en Tunisie : "Si on dit 'non je ne suis pas homo' ils vont appliquer le test anal, c'est horrible"

Publié le par justin

Couples homosexuels en Tunisie : "Si on dit 'non je ne suis pas homo' ils vont appliquer le test anal, c'est horrible"

Deux couples homosexuels franco-tunisien et franco-mauricien ont dû fuir la Tunisie, pour se réfugier à La Rochelle. Ils redoutaient d'être arrêtés et emprisonnés en raison de leur orientation sexuelle. 

Il ne fait visiblement pas bon d'être homosexuel en Tunisie ces jours-ci. Christophe et Mehdi d'un côté, Thierry et Yoan de l'autre, sont deux couples homosexuels, binationaux, Français et Mauricien pour l'un, Français et Tunisien pour l'autre. Ils tenaient un hôtel à Carthage au nord de Tunis, où les deux amis français s'étaient installés il y a 4 ans. Ils ont dû fuir la Tunisie il y a quelques mois parce qu'ils étaient sur le point de se faire arrêter pour leur homosexualité, rapporte lundi 19 février France Bleu La Rochelle.

Une enquête sur dénonciation

En octobre 2017, à Tunis, le consulat de France convoque Thierry. Le service juridique lui annonce qu'ils sont menacés, lui et son compagnon Yoan, mais aussi Christophe et Mehdi : "On allait être arrêtés très vite. Il fallait fuir la Tunisie très rapidement, pour éviter les arrestations de nuit parce qu'ils voulaient nous prendre sur le fait, en flagrant délit." 

Les couples apprennent qu'ils sont sur écoute depuis six mois, le temps de l'enquête pour prouver leur homosexualité. Christophe explique que "la Tunisie a mené cette enquête sur une dénonciation. Le consulat a confirmé qu'il y avait eu une dénonciation."

L'enquête est longue parce que les couples sont discrets. Ils ne sont par exemple jamais sortis main dans la main ou au restaurant, confie l'un d'eux."Non, on a toujours fait très attention, parce qu'il ne faut pas choquer la population. C'est quand même un pays où il y a des règles à respecter. On est étrangers."

Jusqu'à 3 ans de prison ferme encourus

La loi tunisienne est très intransigeante vis-à-vis des homosexuels. L'article 230 prévoit jusqu'à trois ans de prison ferme pour des actes homosexuels. Mehdi est le mari de Christophe. Étant Tunisien, il risquait un traitement plus dur, une "humiliation totale", explique-t-il. "Si on dit 'non je ne suis pas homo' juste pour se protéger, ils vont appliquer le test anal et c'est horrible. C'est-à-dire qu'on dirait qu'on se fait violer. La police va faire exprès de publier ça. À tes proches, à ta famille juste pour t'humilier." Mehdi est d'ailleurs inquiet pour sa famille restée sur place, qui pourrait subir des pressions.

Les couples ont donc fui en laissant tout derrière eux. Ils ont gagné la France par bateau. Ils sont allés à La Rochelle, dans la famille de Christophe, originaire de la commune. Selon eux, la France n'a rien fait, et ne fait rien pour les aider. Leurs compagnons souhaitent obtenir des papiers pour pouvoir travailler en France [comme les couples sont mariés, les conjoints ne sont pas expulsables]. Sur place, les couples expliquent que, depuis la chute de Ben Ali, les autorités tunisiennes organisent une véritable chasse aux homosexuels.

francetvinfo.fr/

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VIDEO « Ceci n’est pas une burqa », un court-métrage sur la violence contre les gays au Maroc

Publié le par justin

VIDEO « Ceci n’est pas une burqa », un court-métrage sur la violence contre les gays au Maroc

Le court-métrage Ceci n’est pas une burqa a été sélectionné pour le Mobile Film Festival. Réalisé par Imad Fijjaj, il évoque un sujet sensible: la violence contre les gays au Maroc.

« Au Maroc, être gay, c’est avant tout vivre caché, mentir et jouer la comédie pour éviter les insultes, le qu’en dira-t-on, les persécutions et la prison. », est-il écrit dans la présentation de la vidéo.

Le court-métrage montre homme porter une burqa pour se protéger du regard des autres.

Alors qu’il rentre chez lui et nous révèle qu’il est en fait un homme, les plans sur lui sont entrecoupés par les images du lynchage d’un travesti (ou d’une personne trans?) à Fès en 2015, qui avaient beaucoup choqué au Maroc et à l’étranger.

« Ce sujet me touche vraiment. Vivre en cachette, c’est difficile pour n’importe quel être humain », a déclaré Imad Fijjaj au HuffPost Maroc. « Si tu es caché sous une burqa, personne ne te parlera, ne te frappera. Même sans, tu peux vivre normalement si tu es homosexuel, mais tu devras cacher ton homosexualité », ajoute-t-il.

Voir le court-métrage « Ceci n’est pas une burqa »

Depuis 2005, Le Mobile Film Festival « agit pour la détection et la promotion de nouveaux talents au travers l’organisation d’une compétition aux règles du jeu simples et ouverte au plus grand nombre: 1 mobile – 1 minute – 1 film »? Choisi par un jury de professionnels, le vainqueur reçoit une bourse de 15 000€ et l’accompagnement d’un producteur.

 

hornetapp.com

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Caroline De Haas porte plainte pour insultes sexistes et homophobes, elle nous explique pourquoi

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Caroline De Haas porte plainte pour insultes sexistes et homophobes, elle nous explique pourquoi

Le vendredi 16 février dernier, dans un billet de blog publié sur le site de Médiapart, Caroline De Haas explique avoir porté plainte pour insulte à caractère sexiste et homophobe contre un homme. Contactée par Closer ce samedi 17 février, la militante féministe a accepté de nous expliquer sa démarche. 

Caroline De Haas est lassée. Des insultes sexistes et homophobes, elle en reçoit "une cinquantaine par jour" comme elle nous l'a confié ce samedi 17 février. Le vendredi 16 février dernier, ce fut l'insulte de trop, et la militante féministe a décidé de porter plainte pour injure non publique à caractère sexiste et homophobe auprès du commissariat du Xème arrondissement de Paris comme elle l'explique dans un billet de blog posté sur le site de Médiapart. Contactée par Closer, elle a accepté d'expliquer sa démarche.

Caroline De Haas nous explique avoir reçu ces insultes sur le répondeur de son entreprise Egaé, d'égal à égale : "Féministe de merde", "Gouinasse". C'est loin d'être la première fois qu'elle reçoit ce genre d'insultes, mais il y a un détail qui l'a poussée à porter plainte : "L'homme a laissé son nom et son prénom à la fin de son message en disant : 'Vous pouvez porter plainte si vous le voulez'. C'est-à-dire qu'il pense agir en toute impunité. Je ne l'accepte pas."

"Fin de journée"

A la fin de ce billet de blog, Caroline De Haas a une pensée pour tous ceux, et celles, qui luttent contre les violences sexistes et homophobes : "En sortant, je pense à toutes celles et ceux qui se battent tous les jours pour en finir avec les violences. Nous sommes des centaines milliers, en France, dans le monde, à travailler pour faire reculer les insultes, le harcèlement, les coups, les viols et les meurtres. Je pense à tous les "merci" reçus depuis quelques mois par des femmes et des hommes qui n'en peuvent plus, qui refusent de laisser la chape de plomb retomber. Fin de journée."

closermag.fr

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Mustapha Ramid: "L'homosexualité n'est pas un droit de l'Homme"

Publié le par justin

Mustapha Ramid: "L'homosexualité n'est pas un droit de l'Homme"

Dans la deuxième partie de cet entretien accordé à nos confrères de TelQuel Arabi, le ministre d'État chargé des droits de l'Homme revient sur plusieurs questions, dont l'homosexualité, les relations sexuelles consenties ou encore l'apostasie.

TelQuel Arabi: Ahmed Raïssouni s'est prononcé pour le test ADN pour la filiation. Êtes-vous pour?

Mustapha Ramid: Je suis pour l'utilisation de ce type de test dans le but de prouver la relation biologique et  de ne pas léser l'enfant dans ses droits.

Au Maroc, les membres des communautés chrétiennes et chiites commencent à donner de la voix. Qu'en pensez-vous?

À mon tour je vous pose la question: combien de chrétiens ou de chiites  sont en  prison ou font l'objet de poursuites en justice? Il n'y en a pas tant que cela. Les gens dont vous parlez ne violent pas les dispositions du Code pénal. D'ailleurs, ce Code ne prévoit aucune sanction contre les personnes affirmant avoir épousé une autre confession.

Lorsque j'étais ministre de la Justice et des Libertés, et en même temps patron du Parquet général, un individu a été condamné à deux ans de prison pour être devenu chrétien. J'ai donné mes directives pour qu'il soit innocenté, car il n'était pas coupable de l'ébranlement de la foi d'un musulman. La Cour a suivi mon raisonnement et l'individu en question a été libéré.

Quelles sont vos positions sur les relations sexuelles librement consenties et de la rupture du jeûne?

Les citoyens ont le droit d'exercer leurs libertés individuelles de la manière dont ils l'entendent, mais dans un cadre privé. En ce qui concerne l'exercice de ces libertés dans un cadre public, la plupart des législations l'interdisent au niveau mondial, y compris celles de quelques pays européens.

Parfois, la police donne l'assaut contre des habitations dans le but de prendre en faute des citoyens. C'est de l'abus et c'est inacceptable. Mais dans le champ public, la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.

Et les droits des homosexuels?

L'homosexualité n'est pas un droit de l'Homme. C'est une entorse aux droits de l'Homme. Je signale que la Cour européenne avait estimé, dans un verdict, que le mariage homosexuel ne faisait pas partie de ces droits, et ce avec le consensus de ses 47 membres.

Mais, dans le civil, la même cour leur a laissé le libre choix. Et je le répète encore une fois: lorsqu'il s'agit d'agissements dans la sphère privée, on ne dit rien. C'est dans l'espace public que cela pose problème.

Suite à une décision royale, les femmes peuvent désormais devenir Adouls. Qu'en pensez-vous?

Avant de parler de cette nouvelle ouverture, il ne faut pas oublier que la femme marocaine peut être juge, ministre, parlementaire, caïd, directrice d'une grande entreprise industrielle… Donc, en principe, il n'y avait aucun problème pour qu'elle puisse exercer toutes sortes de responsabilités.

Mais il y a un problème historique avec le système judiciaire du pays. Au moment du dialogue national pour la réforme de la justice, nous avions étudié cette question sous toutes ses formes et nous avions conclu que rien n'empêchait la femme d'intégrer plusieurs professions judiciaires

 

 

http://telquel.ma

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Saint-Valery-sur-Somme : des insultes homophobes taguées sur une maison

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Saint-Valery-sur-Somme : des insultes homophobes taguées sur une maison

Un couple a découvert des tags insultants et menaçants sur la façade de sa maison mardi 13 février au matin.

Dans la matinée du mardi 13 février, deux hommes qui vivent ensemble dans une maison située sur le quai Jeanne d’Arc à Saint-Valery-sur-Somme découvrent la façade de leur logement couverte de plusieurs tags d’insultes homophobes et d’une menace de mort. 

Les faits se sont produits dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 février entre 2h et 6h du matin. Une plainte a été déposée à la gendarmerie. 

 

Saint-Valery-sur-Somme : des insultes homophobes taguées sur une maison

actu.fr

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Moins de la moitié des Américains acceptent maintenant les LGBT

Publié le par justin

Moins de la moitié des Américains acceptent maintenant les LGBT

Pour la première fois en quatre ans, les Américains acceptent moins les LGBTQ dans un retournement dangereux, mais pas tout à fait inattendu du progrès.

GLAAD a publié les résultats de son quatrième rapport annuel sur l’acceptation et ils montrent que les attaques contre la communauté par l’administration Trump ont un effet réel. Moins de la moitié des adultes non LGBTQ, soit 49%, ont déclaré être « très » ou « plutôt » à l’aise avec les LGBTQ dans sept situations, comparativement à 53% l’année précédente. Il est alarmant de constater que c’est la première fois que le rapport d’acceptation montre une diminution de l’acceptation des LGBTQ.

55% des adultes LGBTQ ont déclaré avoir été victimes de discrimination en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, en hausse de 11 points par rapport à l’année précédente. 30% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles seraient mal à l’aise d’apprendre qu’un membre de leur famille soit LGBTQ, contre 27% l’année dernière. 31% ont déclaré qu’ils seraient mal à l’aise d’avoir leur enfant enseigné par un éducateur LGBTQ, contre 28% l’année dernière. 31% ont également déclaré qu’ils seraient mal à l’aise d’avoir un médecin LGBTQ, contre 28% l’année précédente.

L’enquête nationale a été menée en ligne, du 16 au 20 novembre 2017. Au total, 2 160 adultes ont été interrogés, dont 1 897 sont classés comme non-LGBTQ. « Au cours de l’année écoulée, il y a eu une érosion rapide et alarmante de l’acceptation qui ne peut être combattue qu’en étant visible », a déclaré la présidente et directrice générale de GLAAD, Sarah Kate Ellis. « Ce rapport confirme ce que trop d’Américains LGBTQ ont récemment vécu. GLAAD lutte contre l’effacement en faisant appel à des leaders philanthropiques tels que la Fondation Ariadne Getty et les changemakers mondiaux participant au Forum économique mondial pour utiliser leurs plateformes et faire progresser notre communauté ».

« La communauté LGBTQ a été victime d’une année tumultueuse », a déclaré John Gerzema, PDG de The Harris Poll. « En une seule année, nous avons vu des déclins significatifs de ce qui avait été de plus en plus accepté par l’Amérique à un pays maintenant moins favorable. Et ce terrain perdu d’acceptation traverse de nombreuses sociétés américaines ». L’administration Trump a attaqué la communauté LGBTQ de plusieurs façons au cours de sa première année, y compris une tentative d’interdiction des soldats transgenres, prenant le parti de ceux qui veulent discriminer contre nous en matière d’emploi, de santé et de services publics. Il s’est assuré que le drapeau arc-en-ciel ne flotte pas sur les bâtiments fédéraux lors du National Coming Out Day, renvoyé les membres restants de son conseil sur le VIH/sida sans explication et nommé le député anti-LGBTQ Sam Brownback comme ambassadeur de la « liberté religieuse ». Et ce n’est qu’une liste partielle.

sturb.com

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L’association Shams gagne face au conseil national des imams

Publié le par justin

L’association Shams gagne face au conseil national des imams

L’avocat et porte parole de l’association « Shams » a annoncé sur sa page Facebook que le tribunal de Tunis a rendu son verdict le 15 février 2018 dans le cadre du procès intenté par le conseil national des imams et des cadres des mosquées contre l’association « Shams » pour la fermeture de la radio Shams Rad


Le tribunal a rejeté la demande des Imams ce qui veut dire que Shams Rad est autorisé par la justice a continuer à diffuser ses émissions.


Il est à rappeler que Shams Rad est la première radio gay en ligne jamais lancée au monde arabe.
Celle-ci milite pour la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie.


La radio  est soutenue par l’ambassade des Pays-Bas en Tunisie. L’annonce du lancement de la nouvelle radio a eu lieu, le 12 décembre, dans une ambiance festive et en présence de plusieurs militants de la communauté, à l’instar d’Amina Sboui.


Depuis, les réseaux sociaux, les médias nationaux et internationaux se sont enflammés entre ceux qui approuvent et d’autres non, la polémique a été créée mais cela n’a pas empêché  la webradio de démarrer. D’ailleurs, elle diffuse depuis un bon moment ses  programmes sur le net et elle est très suivie.

 

realites.com.

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Un magazine russe conseille aux petits garçons de taper les petites filles pour ne pas devenir gays

Publié le par justin

Un magazine russe conseille aux petits garçons de taper les petites filles pour ne pas devenir gays

Interrogés sur le harcèlement scolaire, des psychologues russes donnent aux parents des conseils sexistes et homophobes pour régler la situation.

Début février, Poutine renchérissait à une blague sur le viol sous les rires bien gras de milliardaires et autres économistes russes. 

Il y a quelques jours, le Moscow Times gratifiait ses lecteurs d'une tribune du critique musical Artemy Troitsky présentant Harvey Weinstein comme la «victime» d'une campagne de calomnie, et la Russie comme l'un des derniers bastions chrétiens civilisés qui saurait résister au mouvement #MeToo...

Voilà maintenant que le magazine Schastlivye Roditeli («Parents heureux») publie dans ses pages de février les bons conseils de deux psychologues interrogés sur les réactions à avoir en cas de harcèlement subi à l'école... Et ça fait très peur.

«Le sens de la virilité»

La première psychologue pour enfants interrogée, Maria Vishnyakova, recommande aux parents d'encourager leurs enfants à partager leurs sentiments, et à tenter de faire comprendre à leurs harceleurs qu'ils les blessent, avant de leur demander d'arrêter.

Un conseil qui semble plutôt judicieux. Mais qui se conclut ainsi: il serait de bon ton que les pères apprennent à leur fils les meilleures techniques pour se défendre –«cela l'endurcira et lui donnera le sens de la virilité».

En revanche, «si vous avez une fille, vous devriez immédiatement faire savoir à chacun de ses agresseurs que cette fille est sous votre protection et qu'ils ne peuvent pas se comporter ainsi». Heureusement donc, que les filles ont les garçons pour veiller sur elles.

Préserver une sexualité «positive»

L'avis du deuxième psychologue, Evgeny Idzikovsky, est encore plus radical: il faut «agir en fonction des circonstances», c'est-à-dire rendre coup pour coup.

Mais tout le monde ne doit pas se lancer à corps perdu dans la bataille:

«À partir du moment où une fille commence à se battre, elle cesse d'être une fille et devient une agresseuse. Et vous devez la frapper. C'est simplement la bonne chose à faire.»

La «bonne chose», c'est de former les garçons à être des garçons. À cet égard, le plus grand danger qui les menace serait de blesser leur virilité sous les coups de leurs petites camarades féminines: si un garçon se trouvait attaqué par des «filles arrogantes», il subirait «l'humiliation» de son sexe. Pis encore, Idzikovsky met en garde: «Cela pourrait influencer négativement son orientation sexuelle». En d'autres termes: un garçon qui se laisserait battre par une fille sans riposter risquerait de devenir gay...

Que les filles restent entre filles, les garçons entre garçons et le sexisme sera bien gardé, semble donc conseiller Idzikovsky. 

 

.slate.fr

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Menaces de mort, interdiction aux moins de 18 ans: en Afrique du Sud, le film « Les initiés » fait scandale

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Menaces de mort, interdiction aux moins de 18 ans: en Afrique du Sud, le film « Les initiés » fait scandale

C’était relativement attendu: le film Les initiés (« Inxeba (The wound) », en VO) fait bel et bien scandale en Afrique du Sud, depuis sa sortie, début février.

Le film, sorti en avril 2017 en France, traite de l’initiation des jeunes garçons de l’ethnie Xhosa en Afrique du Sud. Comme chaque année, et pour se faire de l’argent, Xolani (interprété par le chanteur/comédien Nakhane), ouvrier agricole, participe aux cérémonies rituelles d’initiation dans les montagnes du Cap oriental.. On lui confie un jeune d’une famille aisé, venu de Johannesburg et qui va provoquer en Xolani la nécessité de s’interroger sur ses désirs.

Un film fort et émouvant. Mais dérangeant en Afrique du Sud. Les rites d’initiation des Xhosa sont sacrés et censés être strictement confidentiels. Nelson Mandela, lui-même Xhosa, en avait pourtant parlé dans son autobiographie. Mais le fait que le personnage principal soit gay, interprété par un acteur ouvertement gay et également Xhosa ne passe pas.

Sur les réseaux sociaux, Nakhane (que nous avons interviewé il y a quelques mois pour la sortie de son nouvel EP) fait régulièrement part des menaces de mort qu’il reçoit depuis des mois, soit bien avant la sortie du film.

Censure

Hier, le film a été interdit au moins de 18 ans. Une mesure coercitive, qui restreint la diffusion du films aux salles pour adultes. Autant dire une censure. Les producteurs du film ont indiqué qu’ils entendaient contester cette décision.

Nous avions interviewé le réalisateur du film au moment de sa sortie en France. Il s’attendait à la tempête qui s’abat sur Les initiés: « Je pense que les réactions seront fortes, nous déclarait-il. Le film a déjà ses partisans et un fort contingent critique. Les traditionalistes estiment qu’il ne devrait pas y avoir de film sur ce rituel. »

Nakhane, qui a obtenu plusieurs récompenses pour son rôle, a posté une réponse chargée d’émotion. Evoquant le moment où il a appris l’interdiction du film:

« Je me suis revu enfant, moqué parce que j’étais efféminé. Ayant peur pour ma vie chaque fois que je passais devant des hommes hétéros, parce que je ne savais pas de quoi ils étaient capables. Ils me détestaient. Ils nous détestaient, à moins que nous ne les fassions rire. A moins que les coiffions ou que nous les fassions se sentir bien vis à vis d’eux-mêmes. J’ai grandi, toujours en ayant peur, mais en refusant de cacher ce que je suis. (…) Je suis un Xhosa et je ne sais pas quoi faire avec ce que j’aime, mais qui ne m’aime pas. Alors retirez nous de vos cinémas, arrachez nos photos/affiches des murs. Mais nous n’irons nulle part. Ne serons toujours là, même si vous pensez que vous avez gagné. »

Nathan sort son deuxième album, I will not die (BMG) le 16 mars. Le 29, il sera en concert à Paris, au Café de la Danse.

Photo par Pyramide Distribution

/hornetapp.com

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Suisse «J'ai été battu parce que je suis gay»

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Son homosexualité amène à Yannick Rafael M. * un nez enflé, des ecchymoses et une douleur infernale. (Image: lecteur-reporter)

Son homosexualité amène à Yannick Rafael M. * un nez enflé, des ecchymoses et une douleur infernale. (Image: lecteur-reporter)

Yannick Rafael M.  a été renversé mercredi après une fête de carnaval à Möhlin. Auparavant, il a déjà encaissé des paroles stupides en raison de son orientation sexuelle.

Ça aurait dû être une soirée amusante. Mais pour Yannick Rafael M. *, il s'est retrouvé aux urgences. Le Möhliner a accompagné sa sœur mardi soir lors de leur concert Guggen, puis a été célébré sous la tente du restaurant Sonne dans la rue principale. Yannick portait un costume d'ange, ce qui lui valait déjà des paroles idiotes. "J'ai l'impression d'être gay, alors je leur ai dit", dit le jeune homme de 28 ans.

Les jeunes hommes se sentaient clairement provoqués par cela. "Attendez, on vous attendra dehors", lui dit l'un d'entre eux dans le chapiteau. Yannick a été prévenu. Quand il voulait quitter la fête, il cherchait une autre sortie. "J'étais toujours surpris", dit-il. "C'était féroce et c'est allé vite. Je suis descendu et la prochaine chose dont je me souviens est l'ambulance. »En cas d'urgence, l'hôpital de Rheinfelden a diagnostiqué une déchirure sur la cloison nasale et une ecchymose sur le visage. "Ça fait mal comme un diable."

 
«C'est extrêmement triste»
 

La police cantonale d'Argovie a confirmé l'incident sur demande. La police et l'ambulance ont déménagé au restaurant Sonne à Möhlin à quatre heures du matin, selon le porte-parole des médias Roland Pfister. Un assassinat est répertorié dans le journal de la mission. «La victime a reçu une plainte avec la période de réflexion.» L'assassinat est un crime d'application, les organismes d'application de la loi ne pas enquêter d'office. La victime doit déposer une plainte dans les trois mois.

"Je vais certainement faire ça. Aujourd'hui ", a déclaré Yanick mercredi matin. Il est convaincu qu'il n'a été battu que pour son orientation sexuelle. "C'est le 21ème siècle, ça ne peut pas être. C'est extrêmement triste ", dit-il.

Témoins mais pas d'enquête

Si l'auteur est jamais pris est discutable. "C'était un groupe, mais un seul battement", se souvient Yannick. Ils étaient définitivement plus jeunes que lui. Il y avait aussi des témoins. Cependant, comme il n'y avait pas d'infraction officielle, la police locale n'a interrogé personne et n'a pas enquêté. Yannick fait de la publicité contre inconnu.

C L

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Premier prince ouvertement homosexuel, il ouvre son palais en Inde aux membres de la communauté LGBT pour les protéger

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Premier prince ouvertement homosexuel, il ouvre son palais en Inde aux membres de la communauté LGBT pour les protéger

En Inde, les mœurs sont très différentes de chez nous. Aujourd’hui encore, l’homosexualité y est peu assumée, car punie par la loi. Le prince Manvendra Singh Gohil est le premier à avoir revendiqué son statut, et vient aujourd’hui en aide à l’ensemble de la communauté LGBT indienne en permettant à celles et ceux qui le souhaitent de venir s’installer dans son palais pour fuir les brimades et autres persécutions. Son action permettra-t-elle une avancée majeure de la cause LGBT en Inde ? 

Il a aujourd’hui 52 ans, mais pendant très longtemps il a dû cacher la vérité à tout le monde. Manvendra Singh Gohil a été marié à une femme pendant quelques mois en 1991 avant de lui révéler son homosexualité, un secret qu’il ne pouvait plus garder au quotidien, réalisant son coming out auprès de son épouse dans un pays où cela reste encore très rare de nos jours. Bien sûr, la véritable raison de leur divorce est restée secrète pendant très longtemps. 

L’orientation sexuelle de Gohil éclate cependant au grand jour en 2002, lorsque son psychiatre révèle son homosexualité à ses parents, alors qu’il vient d’être hospitalisé en raison de crises de nerfs répétées. S’ils tiennent à garder ce fait secret, il ne tarde pas à fuiter. L’ensemble du pays l’apprend, la population est saisie d’une grande hostilité à son égard, allant jusqu’à souhaiter sa destitution. 

Mais Manvendra Singh Gohil décide de s'assumer complètement et de lutter activement pour la cause LGBT en Inde : il fait de la prévention concernant les infections sexuellement transmissibles dans le nord-ouest du pays et prend la tête de l’association Lakshya Trust ayant pour but d’établir une tolérance sexuelle en Inde, d’aider les membres de la communauté LGBT à s’affirmer sans crainte dans la société, et d’amener l’égalité des sexes.

Comme le dit le prince Gohil : 
« Les parents font du chantage aux enfants et les obligent à se marier avec des personnes de l’autre sexe. Des gens de la communauté me racontent que les mères de certains d’entre eux ont menacé de se suicider s’ils étaient homosexuels. Ils ne veulent pas les voir se jeter dans un puits, alors ils ont la pression de se marier ».
Même s’il a tendance à reculer quelque peu, le mariage arrangé reste une pratique très ancrée en Inde, où l’homosexualité est toujours un immense tabou, dans un pays où selon lui il est en soi déjà très mal vu de parler de sexe. Le prince ajoute que beaucoup se retrouvent SDF car jetés de chez eux lorsque leurs parents apprennent la vérité, dans un pays où selon lui « les gens sont si attachés à leurs parents qu’ils ne peuvent vivre sans eux ».

« J’ai besoin d’aider ces gens qui se retrouvent sans foyer, sinon ils mourront, se suicideront ou sombreront dans la dépression »

Il dit y penser depuis quinze ans maintenant, et ça y est, il l’a fait. Manvendra Singh Gohil a ouvert son immense palais aux membres en difficulté de la communauté LGBT. Il y héberge ceux qui se sont retrouvés sans domicile fixe, et cherche à les rendre financièrement indépendants de leurs parents. Le prince fournit également des soins médicaux à ceux qui en ont besoin, et souhaite organiser dans ce palais qui a vu défiler en son sein des stars comme Ian Flemming, célébrissime auteur de James Bond il y a des décennies, des séminaires de prévention et d’enseignement du sexe protégé, ainsi que des ateliers de discussion ouverts aux familles dont les enfants sont homosexuels. Ce palais, surnommé depuis « le palais rose » pourrait peut-être devenir l’origine d’un fabuleux bouleversement sociétal, Manvendra Singh Gohil disposant d’une renommée mondiale en tant que premier prince indien ouvertement gay, ayant même été reçu chez Oprah Winfrey.

« Il y a deux buts. L’autonomisation sociale d’une part, et l’autonomisation économique d’autre part. L’idée est d’enseigner aux gens comment devenir autonomes pour qu’ils puissent gagner leur vie grâce à leurs talents. La communauté subit énormément de discrimination, alors nous souhaitons que ses membres se sentent confiants »

Nous ne pouvons que souhaiter le meilleur au prince Manvendra Singh Gohil, ainsi qu’à son pink palace.

demotivateur.fr

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Les députés des Outre-Mer "refusent l’homophobie"

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Les députés des Outre-Mer "refusent l’homophobie"

7 députés des Outre-Mer ont signé une tribune contre les violences liées aux orientations sexuelles.

Des députés de La Réunion, de Guyane et de Guadeloupe, ont signé une tribune pour lutter contre les exclusions des personnes LGBT+.

Les 7 députés

Ericka Bareigts, députée de La Réunion ; Huguette Bello, députée de La Réunion ; Justine Bénin, députée de la Guadeloupe ; David Lorion, député de La Réunion ; Jean-Hugues Ratenon, député de La Réunion ; Olivier Serva, député de la Guadeloupe ; Gabriel Serville, député de la Guyane.

La tribune

2018 commence et l’Australie, pays voisin de la France d’outre mer, vient d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe. Désormais, 23 pays autorisent les femmes qui aiment une femme, les hommes qui aiment un homme à célébrer publiquement leur union. L’égalité avance et c’est tant mieux !

L’entrée dans la loi des diverses orientations sexuelles ou identités de genre avance depuis cinquante ans, depuis 1968, cependant la loi ne fait pas les mentalités ; elle participe éventuellement de leur évolution, venant ponctuellement protéger les personnes persécutées à raison de ce qu’elles sont.

Beaucoup reste à faire, s’agissant des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bi & trans) ou d’autres minorités mais aussi de la majeure partie de l’humanité : l’actualité rappelle les écarts qui demeurent selon le sexe, au quotidien (dans les tâches ménagères, sur les fiches de paie, dans les assemblées ou les conseils d’administration), malgré les lois censées faire advenir l’égalité femmes-hommes. Nos sociétés continuent de vivre avec le sexisme, cette idée selon laquelle être un homme est mieux qu’être une femme, et c’est insupportable.

 

Être différent dans son orientation sexuelle, dans la manière dont on vit son identité de genre reste source de difficultés, de discriminations, d’exclusion au quotidien dans un univers par principe "hétérocentré". Si les lois ouvrent de nouveaux droits, la vigilance est nécessaire : les violences et les discriminations lesbophobes, homophobes, biphobes et transphobes sont monnaies courantes. Les témoignages en sont nombreux, outre-mer comme dans l’Hexagone : le dernier rapport annuel de l’association SOS homophobie en restitue certains.

 

Outre-mers, d’autres associations peuvent être citées, membres notamment de la fédération "Total Respect - Tjenbé Rèd". Fait unique, ô combien encourageant, des États généraux des Français/es d’outre-mers LGBT & de leurs ami/e/s ont été lancés le 14 février 2017 au ministère des outre-mer (en présence de deux ministres et deux délégués interministériels, avec le soutien de plusieurs député/e/s et de nombreuses, nombreux responsables associatifs). La déclaration de principes et d’objectifs adoptée permettra au monde LGBT & au monde ultramarin de défendre dans un cadre officiel les droits de chacun, chacune, qu’il ou elle soit en Europe ou habite outre-mer de combattre une vision "exotisante" des questions ultramarines ; simultanément, elle permettra au monde ultramarin de combattre une vision "européisante" des questions Lesbiennes, gays, bisexuelles ou trans-identitaires.

 

Nous, législatrices et législateurs de la France des outre-mers, fabriquons la loi au nom du peuple français mais notre mission est aussi de veiller à son application. Cette double mission nous oblige et nous aurons à coeur d’accompagner nos compatriotes LGBT+, leurs ami/e/s, leurs proches, leurs parents et leurs familles afin de combattre les exclusions, de faire advenir l’égalité concrète "pour tous" en dialoguant constamment avec les élu/e/s, le s institutions, les associations comme avec nos compatriotes.

 

Ce 14 février, nous souhaitons partager avec toutes et tous les Français/es d’outre-mers, de naissance ou de coeur, d’ici ou de là-bas, hommes ou femmes, lesbiennes, gays, bi ou trans, jeunes ou vieux, sans emploi ou au travail, malades ou non ! Ensemble, notre unité sera notre chance !

 

linfo.re

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Un SDF risque 40 mois de prison pour agression homophobe

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Un SDF risque 40 mois de prison pour agression homophobe

Le parquet a requis ce mardi, devant le tribunal correctionnel de Liège, une peine de 40 mois de prison contre un Liégeois âgé de 37 ans, auteur d'une agression qui aurait été commise avec une circonstance aggravante d'homophobie

La victime avait voulu apporter son aide à un SDF qu'elle hébergeait chez elle, avant d'être été violemment agressée à l'aide d'une barre de fer.

L'homme victime des faits était un homosexuel sérésien qui avait voulu faire une bonne action et apporter son aide à un SDF. Cet homme souhaitait utiliser ses contacts avec le CPAS pour aider le sans-abri à régulariser sa situation et à se réinsérer dans la société. Il l'hébergeait depuis six semaines.

Le 17 septembre 2017, le SDF s'était disputé avec sa compagne et avait reporté sa colère contre l'homme qui l'hébergeait, lui reprochant d'être intervenu dans sa dispute de couple et de lui avoir fait quelques allusions considérées comme des avances.

Le prévenu s'était muni d'une mèche de foreuse longue d'un mètre pour frapper la victime à plusieurs reprises sur le crâne. À l'issue de ces faits, il l'avait enfermée dans son appartement et était parti en volant son véhicule et son téléphone. Des voisins avaient porté secours à la victime dont les jours avaient été déclarés en danger.

Selon la partie civile et le parquet, le prévenu a bien commis une agression à caractère homophobe, avec un déchaînement de violences gratuites liées notamment à l'orientation sexuelle de la victime. Le parquet a sollicité une peine de 40 mois de prison avec sursis éventuel.

La défense, Me Faulisi, a plaidé l'excuse de provocation et a sollicité une peine de travail. Les débats seront rouverts le 20 février pour dépôt de certaines pièces avant la fixation d'une date pour le prononcé du jugement.

 

 

 

.lavenir.net

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LGBT : des activistes s’insurgent contre les lois marocaines

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LGBT : des activistes s’insurgent contre les lois marocaines

INTERNATIONAL - C’est ainsi que cinq associations des droits de l’Homme ont fait entendre leurs voix et demandent au gouvernement El Othmani de revoir sa copie en ce qui concerne ces citoyens marocains, et fiers de l’être,  mais dont la sexualité, « différente », est criminalisée par l’article 489 du Code pénal, ainsi que par des pans non négligeables de la société, voire par la majorité des Marocain(e)s toutes classes confondues.

Ces cinq associations, dans un communiqué commun, tout en s’insurgeant contre la criminalisation des LBGT marocains et contre la discrimination dont ils sont l’objet au sein de notre société, prennent pour témoin une vidéo qui en dit long  sur les souffrances subies par ces minorités qui, que l’on veuille ou non, font partie intégrante du tissu social du Maroc. Laquelle vidéo montre la façon humiliante dont des ambulanciers se gaussent d’un homosexuel malade et devant être transféré dans un hôpital pour y recevoir les soins appropriés à son état de santé. Ce qui enfreint, selon lesdites associations, les lois internationales et la déclaration universelle des droits de l’Homme. De même que cela est, de surcroît, tout à fait en flagrant opposé de ce que préconise le préambule de la Constitution marocaine de 2011 qui s’engage « à bannir et combattre toute  discrimination à l’encontre de quiconque en raison du sexe, de couleur, des croyances, de la culture, de l’origine sociale ou culturelle, de la langue, du handicap ou de quelque circonstance que ce soit ».

Les associations demandent également que le personnel médical, ayant humilié le patient, juste parce qu’il semblait efféminé,  soit poursuivi en justice, rappelant que l’éthique, la déontologie et le secret professionnel intiment aux blouses blanches de bannir toute discrimination  entre les patients. Tout en considérant que cette attitude préconçue et bourrée de préjugé est indigne de la profession et porte préjudice aussi bien aux coupables qu’à leur victime présumée homosexuelle. Comme ces activistes demandent que le gouvernement El Othmani abrogent toutes ces lois discriminatoires, particulièrement les articles 483, 489 et 490 du Code pénal marocain.

 

 

actu-gay.com

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Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

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Mali : les LGBT face à la mort ou à l’exil

Au cours des deux dernières décennies, les persécutions liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, réelles ou présumées, ou à la sexualité entre partenaires majeurs et consentants de même sexe sont devenues de plus en plus visible en Afrique.

Dans un rapport paru en 2013, L’ONG Amnesty international note que ‘dans 38 pays africains, la législation prévoit des sanctions pénales pour les rapports consentis entre personnes de même sexe, en violation de l'obligation internationale de protéger chacun sans discrimination liée à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre’. Ces dernières années ont ainsi été marquées par de nombreuses atteintes aux droits des LGBTI. Au Cameroun, les arrestations d'hommes et de femmes soupçonnés d'être homosexuels sont en augmentation, et ces personnes continuent d'être placées en détention arbitraire. En Ouganda, les cas de harcèlement, de violence et de fermeture de forums LGBTI par les autorités se sont multipliés, de même que les menaces à l'encontre des militants, organisations et personnes LGBTI. En Afrique du Sud, le nombre de viols et de meurtres de LGBTI a augmenté, tandis qu'en Gambie les personnes LGBTI ou soupçonnées de l'être ont fait l'objet d'arrestations massives. Le Zimbabwe a été le théâtre de nombreuses attaques menées par les autorités contre des organisations LGBTI. Toujours selon l’organisation, plusieurs pays comme le Nigeria, l'Ouganda et le Liberia ont tenté de durcir leur législation contre l'homosexualité, avec des lois qui prévoient des peines plus sévères et couvrent un éventail d'activités plus large. Enfin, à beaucoup d'endroits, des acteurs autres que des agents de l'État profitent de l'existence de ce type de lois pour commettre des violences contre les LGBTI en toute impunité. 

Le Mali ne déroge pas à la règle. État fortement religieux aux assises dégradées par les conflits-armés, il demeure à l’heure actuelle un partisan de la discrimination envers les personnes homosexuelles. Alphabétiquement associé au péché et à l’extrême débauche, l’homosexualité est définie par beaucoup de maliens comme une voie d'accès à la richesse. Cette homophobie active est attribuable aux pressions sociétales et religieuses, à l’institutionnalisation des pratiques homophobes, à la répression et à la stigmatisation des relations sexuelles entre partenaires majeurs et consentants de même sexe. Il résulte de ces persécutions et normes, une marginalisation des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes qui les confine au silence et à mener très souvent une double vie : celle de l’époux fidèle et attentionné le jour et celle du randonneur-amant d’un jeune éphèbe dans la soirée.

Cette double vie, Moussa la connait bien, fils aîné d’une famille comme il se présente, ce quarantenaire n’aspire en aucun cas vivre une sexualité à découvert, même si l’homosexualité était légal « Ce serait une honte absolue pour ma famille, mes frères et sœurs, ma femme et même pour mes enfants car ils seront toujours montrés du doigt et moqués. Bref, la risée de la société ». Karim vit une situation analogue, pair-éducateur au sein d’une structure de défense des minorités sexuelles, il a vu sa photo circulé sur les réseaux sociaux comme étant un sodomite avéré, sa famille et ses amis l’ont exclu de toute vie familiale. Ses jeunes frères ne lui adressent plus la parole, son père, l’imam du quartier appellent publiquement à lyncher les homos… Pour faire taire les rumeurs et rétablir l’honneur de la famille il prévoit de se marier car en l’espace de quelques mois, sa vie est devenue « un enfer ». 

Les politiques ne sont pas en reste, sous couvert de défense des valeurs traditionnelles et religieuses, l’homophobie demeure pour beaucoup une arme tactile létale qui frappe les plus vulnérables et puise ses munitions dans l’alliance entre politiques populistes et guides spirituels, plus attentifs à l’agenda politique qu’aux voies du Seigneur…

Djeneba Koné est une transgenre malienne. Historiquement, elle est la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure. Interrogée sur les violences de l’Etat, elle note ceci « Quand ma transition a pris des effets, j’étais vue comme un monstre aussi bien par mon entourage que par certaines personne LGBTIQ. D’ailleurs j’ai été agressé par plus de 20 personnes à la sortie d’une boite de nuit juste quelqu’un m’a reconnu et à alerter toute la population environnante. Le sort que subissent les voleurs, c’est de cela que j’ai subi. Sans l’aide d’un vigile qui m’a sauvé en mettant dans le taxi, je serais morte dans cet accident intentionnel. Les violences et arrestations arbitraires de la police n’ont pas cessé de croître avec moi. Même si j’avais en possessions mes pièces d’identité, il faudrait qu’ils m’arrêtent. Selon eux, c’est une manière de me faire changer. La dernière arrestation dont j’ai souvenance, j’ai été forcée à me déshabiller et ils ont touchés mes seins et autres. C’était un acte horrible. Parallèlement à mon activisme au sein de la communauté LGBTIQ, j’étais fonctionnaire de l’Etat malien. Là aussi je n’ai pas eu de soutien. J’étais plus jugé par ma manière d’être que mon travail. Alors que j’ai été la première nationale à intégrer la fonction publique en tant qu’ingénieure et je me suis toujours battue pour me faire apprécier à travers mon travail. Quand j’étais à mes début de la transition, ma directrice m’a fait la remarque qu’elle souhaitera me voir sans mes ongles et plus virile car selon elle des bruits ont commencé à se faire entendre me concernant au sein du Ministère. Quand j’ai voulu changer mon état civil, je me suis rendue compte que les personnes ne seront jamais considérées. C’est fort de tout ce constat que j’ai pris le chemin de l’exil ». 

Si l’exil s’avère un choix obligé pour certains, les persécutions n’en demeurent pas moindres. Alou Traoré est une réfugié gay malien de 28 ans, installé depuis 1 an et 8 mois en France où il a trouvé refuge, en empruntant la mer. Interrogé sur ces enjeux, il note ceci « Le voyage a été long et très difficile car même parmi mes semblables migrants ayant fuis leurs pays pour de meilleurs conditions de vies, j’étais redevenu un bouc-émissaire. Beaucoup m’ont humilié, certains m’ont frappé, d’autres sont allés plus loin en m’interdisant de leur approcher. Nous avons ainsi traversé le nord du Mali en pleine crise de rébellion, la frontière algérienne où la traversée fut difficile et la Libye ou tous, nous avions été victime du racisme de la part des arabes qui se revendiquaient d’une race supérieure, pure… Arrivé en Italie et accueilli dans les camps de réfugiés, je soufflai un grand coup. J’étais en Europe, loin de l’Afrique, loin de mon pays que j’aime tant, qui m’a vu naître mais dont je ne garde aucun souvenir heureux. Malgré les interventions de nos encadreurs et mes tentatives de paraître discret dans le camp, j’ai été à nouveau violenté et violé. J’ai alors décidé de quitter l’Italie (précisément Milan) et voyagé pour la France par Covoiturage. Arrivé sur Paris, j’ai contacté un français que j’avais connu sur Bamako, lors de mes activités de militantisme auprès de la communauté LGBTQ. Ce dernier ne pouvant m’héberger m’a placé sous la protection d’un ami qui m’a hébergé pendant un mois, avancé ma situation à des associations. Ils m’ont recommandé une demandé d’asile qui a été depuis accepté et m’ont cherché une famille d’accueil chez qui je suis toujours domicilié un an et sept mois après mon arrivée en France ». Lorsque cette chasse aux homos a commencé, il a vu sa photo circulé à tout va, sur les réseaux sociaux. « Des gens que je ne connais pas, m’insultaient et avançaient même des menaces à mon encontre. Ma plus grande crainte est pour ceux et celles, qui, encore au Mali font face à ces fanatiques ».

(Les prénoms ont été modifiés)

 

blogs.mediapart.fr

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Sud-Charente : les boulangères de Guimps victimes d’insultes homophobes

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Sud-Charente : les boulangères de Guimps victimes d’insultes homophobes

Les commerçantes du village vont déposer plainte après avoir été la cible, à de nombreuses reprises, d’insultes homophobes. Le maire les soutient et met en garde les fautifs.

« On ne fait de mal à personne et on n’a pas à leur convenir », lâche, exaspérée, Carole Loiseau, boulangère à Guimps. Depuis trois mois, avec son épouse, elle est victime de médisances dans son village et aux alentours. Elle estime que les propos tenus dans son dos atteignent sa vie privée et nuisent également à sa vie professionnelle

 

 

.sudouest.fr

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Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

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Un étudiant californien, Blaze Bernstein, a été tué parce qu'il était gay et juif

Un ami du lycée plaide non coupable du meurtre de Bernstein

Lorsque l'étudiant en deuxième année de l'Université de Pennsylvanie, Blaze Bernstein, est rentré à Orange County pour les vacances d'hiver, personne n'aurait pu prévoir le récit de la tragédie et de l'intrigue qui allait suivre.

L'étudiant juif populaire a été porté disparu le mercredi 3 janvier et a été découvert mardi dans une tombe peu profonde à Borrego Park. Le parc, à peine un mile de sa maison dans la banlieue aisée de Foothill Ranch, est à seulement une heure au sud de Los Angeles.

La police a immédiatement appelé la dernière personne à l'avoir vu vivant: son ami de lycée Sam Woodward.

Peut-être de manière compréhensible, M. Woodward a semblé ébranlé par les événements. De façon moins compréhensible, cependant, il a dit qu'il avait conduit à la maison de sa petite amie après avoir quitté M. Bernstein ce soir-là, bien qu'il ne se souvienne ni de l'adresse de son amie ni de son nom de famille.

D'autres soupçons sont tombés sur M. Woodward avec la récupération d'une vidéo en ligne de lui reprenant un meurtre brutal du film "American History X"

Bientôt, les détails ont émergé de l'implication de M. Woodward dans la division Atomwaffen, un groupe néo-nazi américain qui a été lié à plusieurs meurtres aux États-Unis au cours des deux dernières années. 

ProPublica a rapporté que M. Woodward avait assisté à une formation de trois jours avec le groupe au Texas. Nommé d'après l'allemand pour «Division des armes atomiques», il s'agit d'un «groupe fasciste armé dont le but ultime est de renverser le gouvernement américain par l'utilisation du terrorisme et de la guérilla», indique le site internet .

Mais d'autres liens se sont entrelacés pour faire ce récit d'horrible meurtre.

Ce n'est pas seulement l'histoire d'un juif qui aurait été tué par un nazi dans une banlieue blanche aisée; cela peut aussi être un crime homophobe. Dans sa police, M. Woodward a ajouté que M. Bernstein, ouvertement homosexuel, avait tenté de l'embrasser.

Et aux oreilles américaines, les noms au centre du récit qui se déroule - Woodward et Bernstein - confèrent à l'affaire un écho bizarre. Les deux noms sont déjà inextricablement liés comme les journalistes qui ont brisé le scandale du Watergate.

Mais le public a embrassé la réponse des parents de Blaze, Gideon Bernstein et Jeanne Pepper, qui a été forte, publique et exemplaire. 

Insistant sur une réponse d'amour et de bonté face à la haine et au meurtre, les parents ont mis en place une page Web pour permettre aux gens de faire des dons à la Fondation de la communauté juive du comté d'Orange.

Le fonds "apportera un soutien aux organisations que Blaze aurait aimé soutenir", ont-ils déclaré.

Mme Pepper a parlé publiquement du besoin de montrer «comment, même face à la tragédie et à la perte, il y a quelque chose de mieux à se concentrer plutôt que de l'amertume, de la vengeance, de l'apitoiement et du regret».

"Nous voulions que les gens adoptent l'amour, la tolérance et la gentillesse, pour faire le bien", a-t- elle dit .

Sam Woodward, traduit en justice vendredi dernier, a plaidé non coupable de meurtre. Il est détenu avec une caution de 5 millions de dollars [3.59 millions de livres sterling] assortie de conditions, y compris la surveillance par GPS, un couvre-feu et une ordonnance de protection pour la famille de la victime s'il est libéré. Il devrait être de retour au tribunal le 2 mars.

Dan Friedman est l'éditeur exécutif de Forward.com

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2 jeunes homosexuelles agressées en banlieue parisienne

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2 jeunes homosexuelles agressées en banlieue parisienne

Deux jeunes homosexuelles ont été agressées, sans être blessées, et ont fait l'objet aujourd'hui en banlieue parisienne d'insultes homophobes de la part d'un groupe de jeunes gens, dont deux ont été placés en garde à vue, selon des sources policières.

Le couple de jeunes filles, âgées de 17 et 18 ans, a été pris à partie sur le quai du RER A à Pontoise (Val-d'Oise). Elles ont indiqué à la police avoir été violemment bousculées et avoir eu les cheveux et les vêtements tirés. "Putains de lesbiennes", "Vous baisez?", leur auraient notamment lancé leurs agresseurs présumés. Les faits se seraient prolongés durant leur trajet vers Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) où la police, alertée par les victimes, attendait le groupe.

Les jeunes filles ont porté plainte dans la soirée. Elles n'ont "pas été blessées" mais sont "choquées", selon une des sources policières. Sept jeunes gens, tous âgés de 17 ans, venant pour la plupart du Val-d'Oise, ont été interpellés pour "violences volontaires en raison de l'orientation sexuelle" et deux d'entre eux, dont une jeune fille, ont été placés en garde à vue vendredi soir, selon cette même source. Les cinq autres seront convoqués ultérieurement pour être entendus comme témoins.

L'enquête a été confiée au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine. Selon le rapport 2017 de SOS Homophobie, 212 agressions physiques à caractère homophobe ont été recensées en 2016 en France par cette association qui lutte contre la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie. Un "chiffre en-deça de la réalité", a précisé vendredi à l'AFP un de ses porte-paroles.

 

 

.lefigaro.fr

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