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Articles avec #homophobie tag

Tueur en série: d'autres victimes gay?

Publié le par justin

Tueur en série: d'autres victimes gay?

Canada Le jardinier-paysagiste de Toronto pourrait avoir fait plus de victimes que les cinq hommes identifiés jusqu'ici.

La police, assistée de chiens renifleurs de cadavres, fouillait toujours mercredi des propriétés de Toronto à la recherche d'autres victimes d'un jardinier-paysagiste inculpé de meurtres en série, selon le responsable de l'enquête.

La police canadienne a extrait des restes humains d'une propriété mais des analyses ADN seront nécessaires pour établir s'ils correspondent aux cinq victimes identifiées jusqu'ici. «Cela va prendre du temps, mais nous sommes bien équipés», a indiqué le responsable de l'enquête, Hank Idsinga.

Bruce McArthur, 66 ans, avait été arrêté mi-janvier et inculpé de la disparition et du meurtre, au printemps dernier, de deux hommes qui fréquentaient le quartier homosexuel de Toronto. Il a été inculpé de trois autres homicides lundi après la découverte de restes de squelettes démembrés dans le jardin d'une propriété, mise à disposition par un de ses clients, et dont il se servait pour entreposer du matériel de jardinage.

La police, agissant sur la foi de «dizaines d'informations» reçues depuis lundi, a élargi ses recherches à une trentaine de propriétés aux quatre coins de Toronto où le jardinier-paysagiste a travaillé et «où des gens pourraient avoir été enterrés». Il y a un peu plus de six mois, la police de Toronto a identifié Bruce McArthur comme un des suspects dans la disparition en avril dernier de Selim Esen, 44 ans, et celle en juin d'Andrew Kinsman, 49 ans, avec qui il avait eu une longue relation.

Interdit de quartier gay

Selon des médias locaux, c'est en voyant un jeune homme pénétrer dans l'appartement du suspect que la police a décidé le 18 janvier de procéder immédiatement à l'arrestation de ce dernier. Le jeune homme, dont l'identité n'a pas été révélée, était ligoté au lit dans la chambre du suspect mais n'a pas été blessé. A ce stade, la police n'a pas inculpé McArthur pour séquestration.

Ce dernier avait déjà été reconnu coupable d'agression en 2001 sur des homosexuels et avait depuis une interdiction de fréquenter le quartier gay de Toronto ou des prostitués. L'une de ses dernières victimes présumées, Dean Lisowick, était un sans-abri et prostitué, selon la police. Les enquêteurs ont établi un lien entre l'une des victimes présumées de McArthur et deux autres personnes portées disparues depuis plusieurs années.

La police a récupéré sur l'ordinateur de l'accusé des photos dont celles de certaines des victimes. Les autorités ont rouvert depuis des enquêtes sur des personnes portées disparues depuis au moins 2010 et demandent l'aide de quiconque a pu faire appel aux services du jardinier dans le passé.

La police avait prélevé un échantillon d'ADN sur Bruce McArthur lors de sa condamnation en 2001 et porté son nom à une banque de données, sans que l'on sache si ces éléments ont joué un rôle dans son arrestation pour meurtres. (afp/nxp)

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Valentin Evol s'en prend violemment à Jean-Marie Le Pen sur Twitter

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Valentin Evol s'en prend violemment à Jean-Marie Le Pen sur Twitter

Valentin Evol s'en prend violemment à Jean-Marie Le Pen sur Twitter Relativement discret depuis plus d'un an, Valentin Evol s'en est pris violemment à Jean-Marie Le Pen ce soir sur Twitter. En effet, plus tôt dans la soirée, Jean-Marie Le Pen supposait dans un tweet que le conjoint d'Alexia Daval, qui a avoué l'avoir assassinée, avait une liaison avec un homme. Visiblement énervé par cette supposition, Valentin lui a alors répondu (ironiquement) que ce copain « devait être juif et qu'ils faisaient ensemble des partouzes avec des musulmans » tout en invitant Jean-Marie Le Pen à aller « courir après son œil sur l'autoroute » et le qualifiant même de « vieux machin inutile ». Un utilisateur répond alors à Valentin qu'il est incapable de comprendre l'humour parce que le tweet de Jean-Marie Le Pen était humoristique. Réponse de Valentin Evol : « C'est vrai que c'est drôle de faire des blagues sur la mort d'une femme assassinée par son conjoint. Ohlala je me bidonne ! Gros connard ! » Ce à quoi un autre utilisateur a répondu « Retourne faire tes porno gay evol »

Valentin Evol s'en prend violemment à Jean-Marie Le Pen sur Twitter
Valentin Evol s'en prend violemment à Jean-Marie Le Pen sur Twitter

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Zambie La police aux trousses de deux lesbiennes présumées

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Zambie La police aux trousses de deux lesbiennes présumées

La police zambienne s'est lancée mercredi à la recherche de deux jeunes femmes dont des photos publiées sur les réseaux sociaux peuvent suggérer qu'elles sont homosexuelles, une relation répréhensible dans ce pays africain très conservateur

"Nous enquêtons sur les photos de ces deux filles qui circulent sur les réseaux sociaux", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la police locale, Esther Katongo.

Ces images montrent les deux filles affalées sur un canapé, la tête de l'une reposant sur la poitrine de l'autre.

L'unité de la police en charge des crimes sur internet a été mobilisée pour tenter de les identifier et de procéder rapidement à leur arrestation, a précisé Esther Katongo.

La Constitution de la Zambie n'interdit pas explicitement les relations homosexuelles mais prohibe toute "relation charnelle contre l'ordre naturel".

Son code pénal punit la sodomie - bannie depuis la colonisation britannique - d'un maximum de quinze ans de prison.

Réélu en 2016, le président Edgar Lungu s'est fait remarquer à plusieurs reprises ces dernières années par ses diatribes contre les homosexuels, en dépit des invites insistantes à la tolérance de certains des principaux pays donateurs de la Zambie.

"Ceux qui défendent les droits des gays devraient aller en enfer", a-t-il lâché en 2013, alors ministre des Affaires étrangères, à l'endroit de deux hommes poursuivis pour actes "contre nature".

(Source AFP)

 

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Omar Sharif Jr: « J’aimerais donner un espoir aux gays égyptiens »

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Omar Sharif Jr: « J’aimerais donner un espoir aux gays égyptiens »

Chaque matin, je me réveille pour découvrir dans ma messagerie une avalanche d’e-mails envoyés depuis l’Égypte, tous plus alarmants et déchirants les uns que les autres. Ils viennent d’amis comme d’inconnus, de membres de la communauté gay égyptienne que j’ai quittée il y a cinq ans lorsque j’ai affirmé publiquement mon homosexualité, au milieu des intimidations et des menaces de violence physique et même de mort. Ceux qui m’envoient ces messages rêvent de faire comme moi, de fuir un pays frappé par une vague de persécutions homophobes. À défaut de pouvoir le faire, beaucoup m’écrivent qu’ils préfèrent mourir. Je ne sais pas quoi leur dire. J’aimerais leur donner un espoir, et que cela ne soit pas un faux espoir.

Quand j’ai affirmé publiquement mon homosexualité en 2012, je voulais utiliser mon statut de personnalité un peu connue (je suis le petit-fils de deux des stars égyptiennes les plus admirées) pour faire progresser l’acceptation des personnes LGBTQ dans ce qui me semblait alors être le moment le plus critique que nous ayons jamais connu. Malheureusement, la situation depuis n’a fait qu’empirer, et une répression brutale s’abat actuellement sur quelques-uns des Égyptiens les plus fragiles.

Ces derniers mois, la police égyptienne a commencé à arrêter dans la rue des hommes qu’elle soupçonne d’être gays, à fouiller leurs téléphones portables à la recherche de photos compromettantes et d’applications de rencontres et à les jeter en prison avec des peines allant de six mois à six ans. Il y a eu des descentes de police dans des saunas et dans au moins une cérémonie de mariage gay. Les nouvelles qui nous parviennent ont de quoi nous retourner l’estomac : la police soumet les suspects à des tests anaux forcés, ce qui, ne mâchons pas nos mots, constitue une forme de torture particulièrement humiliante.

Le déclencheur supposé de cette répression, c’est une vidéo qui a beaucoup circulé et qui a été prise au Caire en septembre lors d’un concert, durant lequel une partie du public a brandi des drapeaux arc-en-ciel en signe de soutien au chanteur du groupe, qui est gay. Ces images ont déclenché une vague de discours haineux de la part des commentateurs égyptiens, selon lesquels ces extrémistes débauchés (c’est ainsi qu’ils voient les gays) avaient commis un affront envers l’identité et les objectifs de notre pays.

Omar Sharif Jr: « J’aimerais donner un espoir aux gays égyptiens »

Ces discours de haine ont trouvé un terreau fertile dans un pays frustré (à juste titre) par la lente et douloureuse marche du progrès. Et, comme dans beaucoup de société frustrées, les gays égyptiens font office de parfaits boucs-émissaires. Dans la mesure où nous sommes obligés de vivre dans l’ombre, nous incarnons un ennemi idéal et sans visage. Sur les photos des hommes jetés dans les geôles égyptiennes, leurs visages sont tous cachés par leurs mains ou par leur T-shirt. Ils dissimulent leur honte et, ainsi, chacun peut penser que ces hommes pourraient être n’importe qui. N’importe qui sauf ses propres amis, ses propres frères, ses propres fils.

Je ne parle pas de cela avec mes amis américains. Ils écoutent ces histoires avec toute l’horreur qu’on peut imaginer, mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’à cette horreur se mêlent de vagues reproches. Derrière leur compassion, il me semble entendre: « et alors, à quoi tu t’attendais ? Quelle idée aussi d’être gay en Egypte ? ».

Ils ne connaissent pas tout ce qui constitue à mes yeux l’essence même du peuple égyptien, sa bienveillance et sa chaleur. Ils ne comprennent pas le patriotisme farouche et la fierté que j’éprouve pour mon pays, une fierté que partagent la plupart des personnes LGBTQ égyptiennes, malgré les persécutions. Même si les commentateurs conservateurs égyptiens dépeignent les gays comme des extrémistes traîtres à leur patrie, nos objectifs sont les mêmes que ceux du gouvernement : la sécurité, la stabilité et la prospérité économique. (Il n’est pas inutile de rappeler que lorsque les touristes occidentaux décident de ne pas visiter l’Égypte à cause des violations des droits humains, cela nuit à cette même prospérité économique).

La communauté LGBTQ égyptienne n’est même pas hostile à l’islam. Cette opposition, trop souvent invoquée, entre la religion et la tolérance à l’égard des personnes LGBTQ, est fausse. En 2016, le grand mufti d’Égypte, Shawki Allam, a dit très clairement que personne n’avait le droit de frapper les homosexuels ou de leur causer du tort. Et pourtant, malgré cette déclaration provenant d’une des plus hautes autorités religieuses du pays, la religion continue à servir d’alibi utile, permettant aux gens qui nous piègent, nous frappent et nous torturent de penser que la morale est de leur côté.

C’est difficile d’expliquer à des gens qui ont grandi à une époque où le mouvement LGBTQ américain accumule les victoires que nos objectifs, en Égypte, sont beaucoup plus modestes. Ce que nous voulons, pour la plupart d’entre nous, c’est simplement vivre paisiblement comme nous l’avons fait pendant des siècles, sans craindre d’être trahis par le moindre geste ou regard.

Je ne peux pas conseiller aux jeunes gays égyptiens qui m’écrivent de tous affirmer publiquement leur homosexualité. Je ne veux pas en faire la chair à canon de mes rêves. Je ne peux même pas leur conseiller d’en parler à leurs familles, car la plupart d’entre elles n’ont pas eu la chance, comme mes grands-parents, de travailler avec des gens aux modes de vie très variés. Alors, je leur conseille d’être prudents, de faire attention et de tenir le coup.

J’essaye d’offrir aux personnes LGBTQ égyptiennes un espoir dans lequel je peux croire moi-même. L’espoir que toute l’histoire du progrès de l’Humanité est une longue marche vers la tolérance. Une fois que les gens ont goûté à l’amour, à la liberté, à la solidarité, à une chance de vivre tels qu’ils sont réellement, aucun barrage ne peut plus les arrêter.

J’aimerais pouvoir dire aux gens qui m’écrivent combien de temps cela prendra avant qu’ils puissent se sentir en sécurité dans leur propre pays. La réponse dépendra en partie des représentations des gays égyptiens dans les médias : raconter une histoire est en effet l’un des plus sûrs moyens de changer la façon dont les gens voient les autres. Pour l’instant, toute représentation positive des gays est censurée. Cela dépendra aussi en partie de l’engagement en faveur des personnes LGBTQ de grandes institutions, comme la Banque mondiale, qui pourrait conditionner ses investissements au respect de tous les droits humains.

Plus que tout, cela dépendra de l’acceptation par le peuple égyptien de l’idée que la marche vers la tolérance est inéluctable. L’Égypte, comme tous les autres pays, doit décider combien de vies encore seront perdues et brisées avant de reconnaître qu’il ne s’agit pas d’hommes sans visage mais de nos frères, de nos sœurs, de nos concitoyens.

Je n’ai rien d’un extrémiste. Les personnes LGBT existent en Égypte depuis l’aube de notre grande civilisation. Et mes demandes non plus n’ont rien d’extrémiste. Je veux pouvoir rentrer chez moi tranquillement et en sûreté. Je peux pouvoir me rendre sur les tombes de mes grands-parents, dont je n’ai pas pu assister aux enterrements. Je veux pouvoir donner à mon pays la même chose que ce que mes grands-parents lui ont donné: ma vraie et entière personnalité. Je ne veux pas être le bouc-émissaire de l’Égypte ni son martyr, mais simplement son fils aimant.

hornetapp.com

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VIDEO - La police rase les têtes de 12 femmes transgenres en Indonésie, les force à porter des vêtements pour hommes

Publié le par justin

VIDEO - La police rase les têtes de 12 femmes transgenres en Indonésie, les force à porter des vêtements pour hommes

La police retiendra les femmes trans jusqu'à ce qu'elles aient fait du coaching pour «apprendre à être de vrais hommes»

Un groupe de femmes trans arrêtées en Indonésie se sont battues et ont pleuré lorsque la police les a arrêtées dans la province d'Aceh, au nord-ouest du pays.

Ils ont ensuite été exhibés dans un lieu public où ils ont eu la tête rasée et ont été contraints de porter des vêtements pour hommes. Cela s'est passé devant un grand groupe de personnes qui ont filmé l'incident sur leur smartphone.

Aceh est la seule province d'Indonésie autorisée à pratiquer la charia islamique.

Les 12 femmes trans ont été arrêtées dans six salons locaux tôt dimanche matin.

Des policiers locaux et des miliciens civils ont arrêté les femmes dans le cadre d'une «opération de la maladie communautaire».

Le chef de la police, Ahmad Untung Surianata, a déclaré que les femmes seraient détenues au poste de police pour suivre une formation "jusqu'à ce qu'elles deviennent vraiment des hommes".

"En outre, les officiers les ont aussi nourris en les faisant courir pendant un certain temps et en leur disant de chanter fort jusqu'à ce que leurs voix masculines soient diffusées", a déclaré Untang, selon l'agence de presse officielle  Antara .

Kompol Edwin Aldro, chef des opérations de la police du nord d'Aceh, a déclaré que les femmes trans seraient rendues à leurs familles une fois leur «formation» terminée.

«Il y a environ six salons que nous avons attaqués à Lhoksukon et à Pantonlabuukon et à Pantonlabu», a déclaré Aldro à Serambinews.com.

«Ensuite, les policiers ont détenu 12 femmes transgenres au poste de police d'Utara pour que nous fassions du coaching. Ils resteront détenus et après avoir terminé leur entraînement, ils seront renvoyés dans leurs familles.

«Leurs cheveux étaient taillés en officier, parce que c'est long. Alors que cela s'est passé, ils ont dit que leur identité sexuelle était féminine, alors nous avons rangé (leurs cheveux).

 

Prévenir l'augmentation de LGBTI

Le chef de police Untang a déclaré que les raids avaient reçu la bénédiction d'érudits islamiques locaux influents.

"En principe, les chercheurs soutiennent cet effort", a-t-il déclaré à Kompas.com .

«L'expression d'hommes habillés comme des femmes a besoin d'une attention sérieuse.

Untang a déclaré que les raids ont été menés pour empêcher l'augmentation des personnes LGBTI à Aceh, qu'il considérait comme dangereuses pour les générations futures.

Il est entendu que la police a trouvé de la pornographie sur les téléphones des femmes trans et prévoit de les inculper en vertu des lois anti-pornographie de l'Indonésie.

Les salons où les femmes ont été arrêtées ont reçu des avertissements de la police.

Un certain nombre de parents de femmes trans ont dit à la police que leurs enfants avaient été «séduits» par les salons.

«Ces mères sont venues me pleurer», a déclaré Untang.

'Ils ont dit que leurs fils (sic) ont été traités gratuitement au salon, et ont été séduits par les transgenres.

Ce n'est pas bon et nous devons être disciplinés. J'espère que nous pourrons endiguer la maladie de cette société.

Loi de Sharia d'Aceh

En décembre de l'année dernière, 12 femmes trans ont été suivies et détenues par des «militants islamistes militants» tels que décrits par Human Rights Watch (HRW) . La police a détenu les femmes détenues pendant 24 heures et les a relâchées le lendemain.

Les arrestations de deux hommes au début des années 20 pour homosexualité ont attiré l'attention internationale après avoir été condamnées à 82 coups de fouet .

Bien que le transgendérisme et l'homosexualité ne soient pas illégaux en Indonésie, il y a eu récemment une répression contre la communauté LGBTI. Les personnes LGBTI ont été la cible de descentes de police, de surveillance et d'actions de vigilance.

 

C.L.

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La masturbation rend homosexuel, selon une brochure de l’Eglise Mormone

Publié le par justin

La masturbation rend homosexuel, selon une brochure de l’Eglise Mormone

Mormonleaks, une organisation qui dévoile des documents de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a récemment publié un guide sur l’homosexualité.

Un livre de 1981, publié par la Première Présidence et le Conseil des Douze Apôtres, indique que « les présidents, les évêques, les présidents de mission, les présidents de branche, les chefs de collège » devaient « comprendre et traiter le problème de l’homosexualité ». Alors que le livre de neuf pages est plein de désinformation et d’homophobie, une section sur la masturbation a attiré l’attention.

« Quand des personnes de même sexe se masturbent ensemble, c’est un acte homosexuel », dit le livre. Mais même se masturber seul est lié au fait d’être Gay. « L’auto-masturbation est presque universelle parmi ceux qui adoptent un comportement homosexuel ».

Selon une enquête citée dans un manuel de psychologie, 95% des hommes et 89% des femmes ont déclaré s’être masturbés. La brochure suggère de freiner la masturbation par l’exercice, la prière et d’éviter les autres qui personnes qui le font. Bien qu’on ne sache pas si le livre est toujours utilisé par quelqu’un dans l’église, Ryan McKnight, le fondateur de Mormonleaks, a déclaré à Newsweek qu’il n’a jamais été officiellement renoncé. « L’église n’a jamais déclaré publiquement : »Jetez ce manuel, il n’est plus pertinent ».

D’une manière générale, la brochure est un guide destiné à faire sentir mal les homosexuels à cause de l’homophobie et du faux espoir qu’ils peuvent devenir hétéro s’ils essayent de l’être.

Une fois que la personne homosexuelle qui vient vraisemblablement d’une communauté homophobe et qui veut désespérément être acceptée par les autres et par son dieu  est trompée en pensant que le chef de l’Église peut et va l’aider à devenir « normale », elle devra éviter les homosexuels, interagir avec le sexe opposé, prier, faire de l’exercice, simuler des rôles masculins ou féminins appropriés et trouver un hobby comme le jardinage.

Bien sûr, elle doit éviter de se masturber, mais si elle a une « attitude rebelle », alors le leader doit « la réprimander avec une acuité » jusqu’à ce qu’elle « comprenne la gravité de son péché ». Le livre dit qu’il est basé sur un « travail « non spécifié avec les Gays, mais il prétend aussi qu’il s’applique aussi aux Lesbiennes.

sturb.com

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Un ancien employé d'Amazon affirme que "les homosexuels devraient s'attendre à être agressés"

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Un ancien employé d'Amazon affirme que "les homosexuels devraient s'attendre à être agressés"

L'ex-employé a récemment été reconnu coupable d'un crime haineux

Un jury fédéral a condamné l'ancien employé d'Amazon James William Hill III d'un crime de haine, mardi 23 janvier.

En mai 2015, il a attaqué un collègue au Amazon Fulfillment Center à Chester, en Virginie. Selon les rapports, Hill, 36 ans, a reconnu avoir été agressé parce qu'il pensait que le collègue était homosexuel. Il a frappé l'employé au visage trois à cinq fois dans le service d'emballage.

À l'origine, le juge a rejeté l'affaire , mais le gouvernement a interjeté appel de cette décision.

Fait sciemment

Un porte-parole du bureau du procureur des États-Unis a commenté l'affaire.

«Les preuves ont montré que Hill a agressé le collègue en raison de l'orientation sexuelle perçue du collègue», ont-ils déclaré.

Hill aurait également admis avoir détesté les personnes homosexuelles.

Il a ajouté que les personnes homosexuelles devraient s'attendre à être agressées en raison de leur orientation sexuelle.

Un juge condamnera Hill à une date ultérieure. Il fait face à 10 ans de prison.

En août, un couple a poursuivi Amazon pour discrimination "cruelle et persistante" anti-transgenre.

 

C.L.

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Grande-Bretagne Un jeune néo nazi jugé pour avoir projeté un attentat contre un bar gay

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Grande-Bretagne Un jeune néo nazi jugé pour avoir projeté un attentat contre un bar gay

Dans le nord de l'Angleterre, un néo nazi est jugé pour avoir planifié une attaque terroriste contre un événement gay dans un pub.Un néo nazi britannique âgé de 20 ans est jugé depuis mardi à Leeds, en Angleterre, pour avoir planifié un attentat terroriste motivé par sa haine des homosexuels.

Selon le procureur, Ethan Stables (photo) voulait attaquer un bar le "New Empire" dans sa ville natale à Cumbria lors d'un événement gay et ainsi tuer des gens.

Il avait rassemblé des armes - dont un fusil, un pistolet, une machette et une hache - pour commettre une attaque meurtrière. Il aurait également expérimenté des explosifs.

Son plan aurait été déjoué après qu'il s'en soit ouvert sur un groupe Facebook sur le thème nazi. Cela a conduit une femme à téléphoner à la police et à publier un avertissement sur Twitter.

Sur le chat, Ethan Stables a fait part de son aversion pour les "bâtards homosexuels". "J'en ai assez, je ne veux pas vivre dans un monde gay et je ne veux pas que mes enfants vivent dans un tel monde", "je m'en fous si je meurs, je me bats pour quelque chose en quoi je crois, l'avenir de mon pays, mon peuple et ma race", avait-il écrit.

Il a agi à partir d'une "haine profonde" contre les minorités, en particulier les homosexuels et les lesbiennes, a déclaré le procureur Jonathan Sandiford.

"Le 23 juin 2017, il a appris que le pub New Empire organisait un événement LGBT, une 'nuit de la fierté', qui l'a mis en colère, a-t-il expliqué. Il a commencé à prendre des photos et à scruter le pub, et il voulait commettre l'attaque le soir même".

L'avocat de l'accusé a nié toutes les allégations. Son client n'est pas un néo-nazi, mais un "fantastmeur", soutient-il. Il affirme qu'il voulait juste s'amuser sur les réseaux sociaux, mais ne s'attendait jamais à ce que quelqu'un le croie. Il souffrirait également du syndrome d'Asperger, un trouble du développement qui rend difficile les interactions sociales. 

L'accusé est menacé d'une longue peine de prison. La procédure devrait être terminée dans deux semaines. 

 

 

 

http://e-llico.com

 

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Violences à relents homophobes : ils lui mettent un balai dans les fesses pour le punir près de Rouen

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Violences à relents homophobes : ils lui mettent un balai dans les fesses pour le punir près de Rouen

Rouen (SEINE-MARITIME) - Ce 23 janvier, devant le tribunal correctionnel de Rouen, un jeune homme de 20 ans est accusé d’avoir commis des violences sur un de ses camarades de foyer. Les faits ont été commis à Saint-Aubin-Epinay avec l’aide d’un mineur. Le 10 janvier 2016, un jeune pensionnaire de 16 ans se plaint d’avoir été victime de sévices de la part de deux de ses camarades. Il explique qu’un jeune homme majeur l’a tenu pendant qu’un mineur lui donnait des coups sur et dans les fesses avec un balai. Devant le tribunal, le majeur explique avoir voulu « punir » son camarade parce qu’il aurait fait des gestes suggestifs avec le balai devant eux. Il avait déclaré devant les policiers : « Je voulais lui faire comprendre que ce n’était pas bien d’être homosexuel. » Le tribunal le condamne à une peine d’un mois de détention avec sursis et à 105 h de travail d’intérêt général.

 

.paris-normandie.fr

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Accusations d’antisémitisme et d’homophobie: à Belfort, les esprits s’échauffent entre FN et Patriotes

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Accusations d’antisémitisme et d’homophobie: à Belfort, les esprits s’échauffent entre FN et Patriotes

Les proches de Sophie Montel mettent en cause le responsable départemental du FN

 

A quelques jours du 1er tour de l’élection législative partielle dans la première circonscription du Territoire de Belfort, le débat politique est en train de laisser place à quelques réglements de comptes. Si l’élection elle-même (le 2e tour devrait logiquement opposer le candidat LR invalidé, Ian Boucart, au candidat MoDem) ne passionne pas les foules, et surtout pas les quelque 47000 électeurs appelés aux urnes, l’enjeu est d’importance pour les ex-amis du Front national, Jean-Raphaël Sandri, candidat FN (17,5% lors du scrutin de juin 2017) et Sophie Montel, n°2 des Patriotes. C’est en effet (avec la partielle du Val d’Oise, également dimanche) le premier test électoral du parti de Florian Philippot.
 
Pendant le week-end, Sophie Montel a déterré la hache de guerre suite à une information de Libération: Jean-Raphaël Sandri tiendrait un compte Facebook sous pseudonyme, où il vanterait Pinochet, Dieudonné, le franquisme, les manifs anti-IVG et où l’on peut lire des plaisanteries sur un certain « Adolf Hipster ». Sophie Montel s’est immédiatement fendue d’une lettre où elle juge que le jeune candidat (il a 25 ans) est « sorti du cadre républicain » et demande que Marine Le Pen « condamne fermement les agissements de son candidat et que son mouvement, le Front national, tire toutes les conséquences de l’investiture qu’il a délivrée à Monsieur Sandri ».
 
L’intéressé réplique en assurant qu’il « n’a pas de profil Facebook » en dehors de son compte officiel. « Je suis irréprochable », ajoute-t-il en mettant en cause « les assistants parlementaires de Mme Montel qui passent leur temps là-dessus » et la candidate elle-même dont il dénonce « le déficit de notoriété sur le terrain ». Jean-Raphaël Sandri ajoute que Sophie Montel était présente, avant les élections de juin 2017, à la commission nationale d’investiture (CNI) du FN qui l’avait choisi comme candidat dans cette circonscription. « Si elle avait eu la moindre chose contre moi, elle l’aurait utilisé à l’époque », soupçonne-t-il . Mais Sophie Montel dément avoir été présente à cette réunion de la CNI. On n’en sort pas.
 
Mardi, des échanges de mails ont également été exhumés par des proches de Sophie Montel. Ils mettent en cause non le candidat FN mais le secrétaire départemental du FN dans le Territoire de Belfort, Serge Quatreville. Celui-ci aurait, en 2016 puis 2017, adressé à des cadres locaux du FN des textes dont il n’est pas l’auteur mais qui seraient clairement antisémites ou homophobes. Ainsi Emmanuel Macron est-il qualifié sur quelque torchon de « candidat de la juiverie apatride et mondialiste », avec jeux de mots douteux sur plusieurs personnalités de confession juive.
 
Ainsi, sur Florian Philippot, alors vice-président du FN, peut-on lire des commentaires sur un possible gouvernement dont il serait le Premier ministre, avec une allusion à Roger Holeindre, vieux de la vieille du FN de Jean-Marie Le Pen, député FN de 1986 à 1988, mais qui a quitté le FN quand Marine Le Pen en a pris la présidence en 2011. Roger Holeindre, peut-on lire, « réserverait sa réponse » pour être un (très virtuel) secrétaire d’Etat aux anciens combattants, car il ne voudrait pas « rendre de comptes à une tapette. » On n’est jamais déçu.
 
 
.lopinion.fr

 

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« Goût bacon », le film qui propulse la Grande Borne dans la course aux César

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« Goût bacon », le film qui propulse la Grande Borne dans la course aux César

En moins de 13 minutes, «Goût bacon» d’Emma Benestan, réalisé avec l’association 1 000 Visages, aborde la thématique de l’homosexualité dans les cités. Un scénario porté par Adil Dehbi et Bilel Chegrani, originaires de Viry-Châtillon et de Grigny.

Il y a eu la vague «Divines» en 2017, il y en aura peut-être une «Goût Bacon» en 2018. Après le succès du premier long-métrage d’Houda Benyamina, une Caméra d’or lors de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes en 2016 et trois César en 2017, l’association 1 000 Visages qu’elle a fondée en 2006 continue de propulser de nouveaux talents sous les projecteurs.

Cette année, c’est la réalisatrice Emma Benestan qui est dans la course aux César avec son court-métrage, «Goût Bacon». Un film de treize minutes, entièrement tourné à Grigny, dans le quartier de la Grande-Borne, qui aborde les thèmes de l’homosexualité, de la rumeur ou encore de la religion. L’académie des César a jusqu’à la fin du mois pour voter et sélectionner les nominés.

Un quartier sensible, une rumeur d’homosexualité et une quête d’alibi pour «sauver leur réputation». Dans «Goût Bacon», Adil et Bilel incarnent deux adolescents de la Grande Borne. Sur les réseaux sociaux, un cliché ambigu circule. Il n’en faut pas plus pour que les on-dit colportent la prétendue relation amoureuse entre les deux amis. Un bruit qu’ils vont s’évertuer à faire disparaître. Coûte que coûte.

«C’est un sujet tabou en banlieue»

«L’homosexualité est encore un sujet tabou», note Bilel, l’un des comédiens qui, comme dans le film, habite toujours à la Grande Borne. «On l’a bien vu avec le mariage pour tous, le débat a été très long, poursuit l’acteur de 17 ans. Et dans les quartiers, on ne peut pas dire que l’on en parle beaucoup… »

Avec ce film, l’équipe entend faire bouger les lignes. «Il n’y a pas que dans les quartiers que la question de l’homosexualité est taboue, fait remarquer Adil. Mais dans une cité, on est dans un milieu plus dur car la virilité entre mecs est extrêmement présente.»

«La thématique de l’homosexualité est née en discutant avec les jeunes, se rappelle la réalisatrice, Emma Benestan. C’est un sujet tabou en banlieue, j’ai voulu l’aborder sous l’angle de la comédie et en dehors des clichés machistes. C’est pour cette raison que j’ai choisi des personnages masculins sensibles, vulnérables et des filles avec un fort tempérament.»

Depuis, l’un des acteurs tourne avec Deneuve et dans une série sur Canal +

Avec cette première expérience cinématographique, les deux comédiens de 17 et 18 ans ont trouvé leur voie. «On n’avait jamais fait de cinéma avant, s’amusent-ils. D’ailleurs, on ne pensait même pas pouvoir en faire. C’est en passant devant la MJC Aimé-Césaire de Viry-Châtillon où se déroulait un atelier que le directeur nous a conseillé de participer. Il y avait le projet d’un voyage en Vendée pour découvrir les métiers du 7e art, c’est ça qui nous a poussés à nous inscrire.»

Depuis, les deux amis multiplient les castings. Adil a décroché son baccalauréat et un rôle dans la série d’Arte «Cannabis», aux côtés d’une autre révélation de l’association 1 000 Visages et du film Divines, Yasin Houicha. Il sera aussi l’affiche du film de Kheiron «Mauvaises Herbes», avec Catherine Deneuve et André Dussolier. Quant à Bilel, il court les castings... et passe son bac.

La violence contre les homosexuels «deux fois plus forte» dans les quartiers

«Dans les quartiers, la violence qui vise les homosexuels est deux fois plus forte», constate Frédéric Gal, directeur général de l’association Le Refuge, qui accompagne et héberge les jeunes gays, lesbiennes et personnes transidentitaires en situation d’errance. «Souvent, le problème est qu’ils ne peuvent en parler à personne, détaille-t-il. Ils se retrouvent isolés par le poids des charges familiales, amicales, culturelles ou encore religieuses.»

Trop jeunes pour voler de leurs propres ailes, les adolescents multiplient les stratagèmes pour faire diversion. «Il se passe alors quelque chose de très paradoxal, ajoute le représentant du Refuge. Pour dissimuler leur homosexualité, certains développent des comportements homophobes. Rejeter leur identité est un moyen de se protéger mais cela crée une double frustration».

En 2016, l’association a offert 25 643 nuitées à 229 jeunes venus de toute la France et même de l’étranger. Un chiffre qui cumule des nuits d’hôtel et 85 places en hébergement relais.

 

«On nous disait que l’homosexualité était une maladie»

Elisa, 20 ans, a quitté son quartier à cause des brimades

Ses premiers flirts, Elisa les a vécus cachés. Elle a 14 ans lorsqu’elle rencontre une jeune fille de sa cité de Montpellier. «Il a fallu que je me cache, confie-t-elle. Je m’inventais des activités pour aller la voir.» Un jour «à la salle de sport», un soir «invitée à dîner», Elisa est obligée de mentir pour s’échapper du cocon familial.

«Nous nous retrouvions dans un parc, poursuit la jeune femme aujourd’hui âgée de 20 ans. Il fallait trouver un lieu proche de la cité mais en même temps assez loin pour ne pas être repérée.» Malgré les précautions, leurs ruses sont démasquées en quelques mois. «Quand on nous a découvertes, on a été insultées, souffle-t-elle. Le harcèlement moral est devenu quotidien, puis il y a eu des violences physiques. On nous disait que l’homosexualité était une maladie, qu’il fallait nous soigner.»

Face à ce déversement de violence, Elisa finit par quitter la cité où elle a grandi. «J’ai dû vivre dans des squats avant d’être prise en charge par l’association Le Refuge, indique-t-elle. Heureusement qu’ils sont là pour nous redonner une stabilité. Aujourd’hui, le quartier, c’est terminé.»

.leparisien.fr

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Affiches "Homophobes" placardées par Act-Up à Paris : la Manif pour tous perd en cassation

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Affiches "Homophobes" placardées par Act-Up à Paris : la Manif pour tous perd en cassation

En août 2013, l'association Act-Up Paris avait collé ces affiches dénonçant l'homophobie de Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous. 

La Cour de cassation a annulé définitivement, mardi 23 janvier, la condamnation de l'ex-présidente d'Act-Up Paris, Laure Pora, pour injure à l'encontre de la Manif pour tous. En cause : des affiches portant le logo de l'association opposée au mariage pour tous barrées de l'inscription "homophobes".

Lors d'une action le 4 août 2013, des militants d'Act-Up Paris avaient notamment placardé ces affichettes sur la façade de la fondation Jérôme-Lejeune (qui soutient la recherche sur la trisomie et la lutte contre l'avortement), dont la présidente de l'association anti-mariage pour tous, Ludovine de la Rochère, était salariée.

"Libre opinion"

L'emploi du qualificatif "homophobes" à l'égard de la Manif pour tous"s'inscrivait dans le débat d'intérêt général sur la loi autorisant le mariage des couples de même sexe", auquel la Manif pour tous "s'était vivement opposée" alors qu'Act-Up Paris "avait milité en sa faveur", estime la plus haute juridiction judiciaire. "Relevant d'une libre opinion sur l'action et les prises de position" de la Manif pour tous, ce terme "ne dépassait pas les limites admissibles de la liberté d'expression", conclut la Cour de cassation. La condamnation en appel de Laure Pora est annulée définitivement, la Cour n'ayant pas jugé nécessaire d'ordonner un troisième procès.

En première instance, la plainte de la Manif pour tous avait été jugée irrecevable pour un problème de procédure. La cour d'appel de Paris avait eu une appréciation différente. Elle avait condamné, en novembre 2016, l'ex-présidente d'Act-Up Paris, à verser une amende, ainsi que 800 euros de dommages et intérêts à la Manif pour tous et 1 500 euros de frais de justice. Laure Pora s'était pourvue en cassation.

"Une vraie victoire de la liberté d'expression"

"C'est une vraie victoire de la liberté d'expression et une reconnaissance que la dénonciation de 'l'homophobie' de la Manif pour tous s'inscrivait bien dans le débat général qui a eu lieu lors de l'adoption de la loi sur le mariage des couples de même sexe", réagit auprès de l'AFP l'avocat de Laure Pora à la Cour de cassation, Patrice Spinosi.

Dans un communiqué, la Manif pour tous a expliqué "qu'elle n'a jamais été mise en cause ou poursuivie pour une quelconque homophobie, pas plus que pour une insulte à l'égard de quiconque."  "Elle a au contraire toujours appelé au respect de toute personne et de l'intérêt général" mais "refuse cependant que l'on étouffe le débat sous les anathèmes et les caricatures", ajoute l'association.

.francetvinfo.fr

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À Dallas, les meurtriers homophobes frappent encore sur Grindr

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À Dallas, les meurtriers homophobes frappent encore sur Grindr

À Dallas, la communauté homosexuelle est de nouveau ciblée par des assaillants. Ils utilisent Grindr pour attaquer leurs victimes à domicile.

En décembre, la police de Dallas fait face à une vague de cambriolages et attaques qui font sept victimes. Elles sont assassinées dans leur appartement, où elles sont préalablement cambriolées et battues.

Les victimes, des hommes, se répartissent sur le comté sans logique certaine, comme si rien ne les liait. Jusqu’à ce que les forces de l’ordre trouvent chacune des victimes sur le réseau de rencontres gay Grindr où les assaillants opéraient pour préparer leurs coups.

« LES GENS SONT CIBLÉS POUR LEUR ORIENTATION SEXUELLE »

Il s’agirait pour les autorités de crimes homophobes et non seulement de meurtres dans ce cadre-là. Une organisation, nommée Take Back Oak Lawn, défend le caractère homophobe des crimes. Cette dernière avait été créée il y a trois années à Dallas où la communauté homosexuelle avait subi des méthodes similaires. Dans le quartier Oak Lawn de Dallas, l’association avait face jusqu’à 12 crimes homophobes.

Aujourd’hui, la communauté se mobilise de nouveau alors que l’affaire semble se reproduire. Lee Dougherty, de l’organisation, rappelle à NBC : « Nous pensons sincèrement que ce n’est pas résultat de l’utilisation d’une app ou d’un site, ou même d’un bar ou d’un endroit où nous allons. En réalité, ça affecte malheureusement les gens sur tous les pans de leur vie. Ce qui attriste c’est de voir dans ce scénario que les gens sont ciblés pour leur orientation sexuelle.  » Depuis, Take Back Oak Lawn mène une campagne sur les réseaux sociaux pour rappeler les bonnes pratiques sur ce type d’application.

La police de son côté assure avoir placé une personne en détention alors que les enquêteurs cherchent encore à établir différents suspects. Le premier responsable détenu pourrait être un jeune homme de 17 ans, il n’aurait pas agi seul selon les enquêteurs. En attendant le dénouement de cette affaire, les forces de l’ordre utilisent Facebook pour sensibiliser les jeunes gens aux dangers des applications de rencontres. Le département de la police de Dallas écrit : « Durant le mois de décembre 2017, sept victimes ont été cambriolées et attaquées à Dallas, leur localisation avait été trouvée à cause de l’utilisation de l’application de rencontres Grindr  ».

 

numerama.com/

 

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LGBTI au Cameroun : Des soldats attaquent. Bilan : 3 blessés, 1 mort

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Attaqué par des militaires à Garoua, Hassan Mouktar est mort à l’hôpital. (Photo de l’Association jeunes solidaire de Garoua)

Attaqué par des militaires à Garoua, Hassan Mouktar est mort à l’hôpital. (Photo de l’Association jeunes solidaire de Garoua)

En réponse au vol du téléphone d’un militaire du Bataillon Intervention Rapide (BIR), un raid se déclenche et laisse trois personnes LGBTI blessés graves et un mort sur le carreau
 
Garoua, région musulmane située au Nord du Cameroun, reste un lieu très homophobe et encrée dans sa culture ainsi que dans ses us et coutumes.
 
C’est la région siège de l’Association jeunes solidaire de Garoua (AJSG), organisation identitaire travaillant avec les personnes LGBTI. Présente sur les lieux depuis plus de cinq ans déjà, AJSG affirme au travers de son représentant :
« Aucune pitié n’est faite aux homosexuels dans cette partie du pays. Entreprendre son coming out, c’est creuser sa propre tombe. »
 
Au regard de cette situation éprouvante, le hot spot dénommée « Populaire » demeure le point de rassemblement des personnes LGBTI rejetées et repoussées tant par leur famille que par la population en général.
 
En date du 09 janvier 2018 aux environs de 20 heures, alors qu’un militaire du BIR est victime d’une agression dans ce coin de la ville où il perd d’ailleurs son téléphone portable. Il va rapidement alerter ses collègues et ensemble décident de venger leur frère d’arme.
À leur arrivée sur les lieux, ils se dirigent vers le principal snack bar du coin qui porte le nom de la rue « Le Populaire » où ils commencent avec furie à bastonner tout le monde sans exception.
 
Ayant remarqué une table très discrète et retirée, ils avancent vers elle en pointant du doigt ses occupants qui ne sont autres que quatre homosexuels. Cette table où étaient installés les quatre homosexuels était la cible à atteindre. À l’immédiat, les choses se déroulent si vite qu’on constate juste une personne allongée au sol se tordant de douleur et les trois autres gravement blessées. L’un d’eux a d’ailleurs perdu son œil dans l’attaque.
Les militaires ayant pris la fuite, les quatre homosexuels sont conduits à l’hôpital où malheureusement Hassan Mouktar rend l’âme pendant que les trois autres sont toujours sous soins intensifs jusqu’à ce jour.
 
Aucune action concrète n’a encore été entreprise malgré la remontée d’informations auprès de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL), des autorités de force de maintien de l’ordre et des chefs traditionnels.
 
La famille de la victime ne veut pas que cette affaire soit suivie. D’obédience musulmane, elle affirme qu’il s’agit tout simplement de la volonté d’Allah.
 
Jacks Oke, l’auteur de cet article, est un militant pour les droits LGBTI au Cameroun qui écrit sous un pseudonyme.

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Un réfugié gay contraint de s’excuser à la télé pour avoir «déshonoré» la Tchétchénie

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Un réfugié gay contraint de s’excuser à la télé pour avoir «déshonoré» la Tchétchénie

Movsar Eskarkhanov, un réfugié gay qui a fui en Allemagne, a dit qu’il a été obligé de s’excuser à la télévision pour avoir « déshonoré » la Tchétchénie en parlant de la violence contre les homosexuels qu’il a subie dans son pays d’origine.

Eskarkhanov, 28 ans, a fait l’objet de différents articles en entrevues en septembre dernier sur les violences anti-homosexuelles auxquelles il a été confronté en Tchétchénie et dans la communauté des réfugiés en Allemagne. Il a raconté comment il avait été kidnappé et chanté par quelqu’un qui se faisait passer pour un autre homosexuel en ligne, comment il avait été agressé sexuellement par la police tchétchène et comment il craignait que sa famille l’empoisonne quand la police l’avait laissé partir.

L’offre d’asile d’Eskarkhanov a été refusée et, peu après l’article du Time, il a disparu.
En novembre, il est réapparu dans les médias dans une interview sur Grozny TV, une chaîne de télévision d’Etat en Tchétchénie. Il a été présenté comme souffrant de maladie mentale indiquant qu’il a inventé son histoire sous l’influence de médicaments contre l’épilepsie. Il a également pointé du doigt le Time pour l’avoir forcé à inventer l’histoire afin de « déshonorer la Tchétchénie ».

« Je demande par conséquent le pardon du peuple tchétchène, des dirigeants de la Tchétchénie et des Tchétchènes vivant dans le Caucase du Nord et en Europe », a-t-il dit, selon une traduction fournie par le site letton Meduza. Le correspondant qui a interviewé Eskarkhanov a demandé aux téléspectateurs : « Quels sont les objectifs du Time et des autres médias occidentaux? Qui a profité du fait de l’avoir exposé sous un jour défavorable, noircissant son honneur et l’honneur de tout le peuple tchétchène ?

Depuis que le journal russe Novaya Gazeta a signalé des centres de détention utilisés pour emprisonner et torturer des homosexuels et des hommes bisexuels, où certaines victimes ont été torturées à mort, des informations sur la violence homophobe ont été diffusées par des groupes de défense des droits de l’Homme et d’autres médias.

Une partie de la réponse du gouvernement tchétchène a été de prétendre qu’il s’agissait d’une « attaque massive d’informations » conçue pour salir l’image de la Tchétchénie. On n’a jamais expliqué pourquoi les médias occidentaux se souciaient autant d’humilier la Tchétchénie, un pays que peu d’Américains peuvent trouver sur une carte. L’autre partie de la réponse officielle, cependant, contredit la première : si la Tchétchénie essayait de se débarrasser des homosexuels, cela serait justifié.

Cette semaine, Eskarkhanov a déclaré qu’il avait été forcé de s’excuser à la télévision nationale. Il a déclaré à la télévision russe RTVi que Grozny TV menaçait indirectement sa famille s’il continuait à s’exprimer. « Ils ont dit que je dois d’abord penser à ma famille. On m’a aussi dit que si je continuais à parler, j’aurai des problèmes », a-t-il dit.

Human Rights Watch critique depuis longtemps l’utilisation par le dictateur tchétchène Ramzan Kadyrov d’excuses forcées à la télévision Grozny pour réprimer la dissidence. Les activistes et les journalistes qui critiquent son gouvernement finissent souvent par s’excuser d’avoir « menti » ou d’avoir fait une « erreur » après avoir été informés que c’est le seul moyen de protéger leur famille. 

 

Sources : Human Right Watch

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Droit à l'oubli : ex-acteur de porno gay il veut conserver son poste au lycée

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Droit à l'oubli : ex-acteur de porno gay il veut conserver son poste au lycée

Le surveillant a découvert que des lycéens qu'il surveillaient étaient en train de visionner un extrait de film porno... dans lequel il avait joué. Depuis, il est victime de menaces et craint de perdre son emploi. Photo d'illustration Julio Pelaez

L'homme a tourné dans une cinquantaine de films pornographiques aux États-Unis, entre 2005 et 2011. Aujourd'hui surveillant dans un lycée du Gard - où les élèves ont découvert ses activités passées -, il réclame le droit à l'oubli, selon BFM-TV.
 
La proviseure lui demande de partir
Mardi, le surveillant s'occupait de la cantine, comme chaque jour, quand il a vu des élèves visionner une vidéo d'un film dans lequel il avait tourné. Depuis, il vit un véritable enfer.
 
"J’ai entendu des mots comme, pédé, acteur porno, j’ai vu un attroupement autour d’un smartphone et les élèves criaient mon nom", raconte-t-il à BFM-TV. Réfugié dans un local pour éviter les violences, il est reçu par la proviseure... qui lui demande de renoncer à son poste.
 
"Un aspect pédagogique"
Le surveillant comprend la situation délicate dans laquelle il se retrouve, mais déplore les amalgames de la cheffe d'établissement: "Ce n’est pas parce qu’on est homosexuel qu’on va violer des gamins de 14 ans. Il faut arrêter cet amalgame d’homosexuel pédophile!", rappelle-t-il.
 
Il réclame un droit à l'oubli et veut conserver son poste de surveillant de lycée: "Je veux continuer à exercer mon poste et, au contraire, j’aimerais que mon expérience prenne un aspect pédagogique pour dire aux élèves, faites attention à ce que vous diffusez. J’irai en parler la tête haute."
 
Il bénéficie du soutien de la CGT Éduc’action, qui a demandé au rectorat une protection immédiate de leur collègue ainsi que son maintien en poste.
 
"Droit à la vie privée"
Au moins une des enseignantes du lycée le soutient, et déplore l'attitude de la proviseure: "Il ne devrait pas y avoir d’histoires. Nous, ce qu’on souhaite maintenant, c’est que cet événement serve [...] pour la mise en place d’un respect profond des collègues dans leur dignité. C’est quelqu'un qui a toujours été extrêmement apprécié dans son travail. Il n’y a pas que les discours théoriques sur la non-discrimination, on veut le mettre concrètement en action dans notre établissement. Il faut expliquer aux élèves que chacun a le droit d’avoir une vie privée", explique-t-elle.

 

 

leprogres.fr

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Ce qu’on sait sur Bruce McArthur, accusé des meurtres de deux hommes gays

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Ce qu’on sait sur Bruce McArthur, accusé des meurtres de deux hommes gays

Le sexagénaire Bruce McArthur doit comparaître en cour à Toronto, vendredi matin, pour répondre à deux chefs d'accusation de meurtre prémédité.

Il est accusé d’avoir tué Andrew Kinsman, 49 ans, et Selim Esen, 44 ans, deux hommes gays qui étaient portés disparus depuis plusieurs mois.

Ce qu’on sait sur Bruce McArthur, accusé des meurtres de deux hommes gays
Les deux victimes : Selim Esen (à g.) et Andrew Kinsman. Photo : Police de Toronto

La police pense qu’il pourrait y avoir d’autres victimes.

Qui est Bruce McArthur?

  • Selon la police, l’homme de 66 ans était paysagiste et habitait en appartement dans une tour du quartier Thorncliffe dans l’est de Toronto. Il fréquentait le quartier gai et utilisait des applications de rencontre pour hommes, ajoutent les policiers. Il avait eu des relations sexuelles avec Andrew Kinsman, disent les enquêteurs. Ces derniers n’ont pas précisé si l’accusé connaissait aussi Selim Esen. En 2001, McArthur avait été condamné pour voies de fait ayant causé des lésions corporelles.

Pourquoi la police l’a-t-elle arrêté jeudi?

  • Le détective Hank Idsinga dit que la police gardait « un œil » sur l’accusé depuis « plusieurs mois ». Un nouvel « élément de preuve » dont le détective Idsinga n’a pas voulu préciser la nature a mené à l’arrestation de Bruce McArthur, jeudi.

Est-il un tueur en série?

  • C’était la grande crainte de la communauté gaie de Toronto, qui avait pressé la police l’an dernier de redoubler d’efforts, après la disparition mystérieuse d’une demi-douzaine d’hommes gais de la Ville Reine depuis 2010. La police pense que Bruce McArthur a tué d’autres personnes, en plus d’Andrew Kinsman et de Selim Esen. Mais le détective Hank Idsinga n’a pas utilisé personnellement l’étiquette de tueur en série, jeudi, pour décrire l’accusé. Il n’a pas voulu commenter non plus la façon dont McArthur aurait tué ses victimes.

Les corps des victimes ont-ils été retrouvés?

  • Non, les policiers fouillent actuellement cinq propriétés liées à l'accusé; quatre à Toronto et une à Madoc, un secteur rural au nord de Belleville.

La police a-t-elle tardé à prendre les disparitions au sérieux?

  • C’est la critique de la police souvent entendue dans le village gai de Toronto. De son côté, le maire John Tory admet que « certaines questions méritent des réponses », tout en disant que la police poursuit son enquête dans le dossier. Pour sa part, la soeur d'Andrew Kinsman, Patricia, dit que la police a « fait son travail ».
  • radio-canada.ca

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Un couple lesbien a été violé, tué et incendié en Afrique du Sud

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Un couple lesbien a été violé, tué et incendié en Afrique du Sud

La police a arrêté huit personnes

La police a trouvé le couple de lesbiennes Joey et Anisha van Niekerk mortes après une attaque brutale à Mooinooi, en Afrique du Sud. Les femmes ont été violées, tuées et brûlées.

Les autorités ont arrêté huit personnes en association avec le crime.

Le couple s'est marié il y a trois ans. Le 10 décembre, les femmes ont quitté la ville pour assister à des funérailles. Cependant, lorsqu'ils ne sont jamais arrivés à Pretoria et qu'ils ne sont pas non plus retournés chez eux, la police a lancé une enquête et les a recherchés.

Premièrement, les autorités ont trouvé leur voiture abandonnée. Puis, le 28 décembre, ils ont trouvé les restes carbonisés de la van Niekerks.

Ils ont arrêté les personnes suivantes, maintenant en jugement: Jack Mokotedi, 18 ans; Maruschka Opperman, 18 ans; Mercia Witney Van Rooi, 21 ans; Aaron Sithole, 23 ans; Vincent Strydom, 29 ans; Moses Rakubu, 33 ans; Alex Mudau, 36 ans; et Koos Strydom, 53 ans.

Ils sont accusés de meurtre, de viol, d'enlèvement, de cambriolage, de possession illégale d'armes à feu et d'obstruction à la justice.

Le frère d'Anisha, Wynand, a qualifié les dernières semaines de «rien de moins qu'un cauchemar».

Il a également posté à leur sujet sur Facebook hier (17 janvier).

 

C.L.

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DES HOMOS «EN GUERRE CONTRE LA RELIGION», SELON L’IMAM «MODÉRÉ»

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DES HOMOS «EN GUERRE CONTRE LA RELIGION», SELON L’IMAM «MODÉRÉ»

Le «Tages-Anzeiger» met au jour le double langage du jeune prédicateur Ardian Elezi, qui attire de nombreux fidèles dans sa salle de prière de la banlieue de Bâle.

Il est considéré parfois comme un modéré, ne serait-ce que parce que ses prédications sont en allemand, ou qu’il a très tôt mis en garde ses coreligionnaires contre les idéologies extrémistes, notamment celle de Daech. Ainsi le Bâlois Ardian Elezi «pourrait être un imam modèle pour la Suisse: croyant, mais modéré et ouvert au monde», écrit le «Tages-Anzeiger». Or les messages qu’il professe depuis sa salle de prière du quartier populaire de Kleinhüningen ou sur les réseaux sociaux sont beaucoup moins pacifiques.

Le quotidien zurichois s’est notamment intéressé à ses comptes Telegram, Facebook et Whatsapp, et aux messages diffusés auprès de ses fidèles par le prédicateur de 27 ans, né à Thoune (BE) dans une famille albanophone immigrée de Serbie-Monténégro, et formé en Arabie saoudite et en Egypte. On y trouve notamment des condamnations pour le moins vigoureuses de l’homosexualité. Ainsi après la tenue de la première gay pride dans la capitale du Kosovo, Pristina, en octobre dernier, Elezi avait qualifié la manifestation de «tumeur cancéreuse contre la morale» et de «guerre contre la religion». A ses yeux, les homos seraient des «criminels», agents «conscients ou inconscients de l’annihilation de l’humanité».

«CRIMINELS» OU «PÉCHEURS»?
Confronté à ces paroles, l’imam se défend de tout appel à la violence contre les gays et lesbiennes: «L’islam interdit de faire justice soi-même», explique-t-il. Mais il rappelle que l’homosexualité est un péché, et pas seulement selon le Coran, mais aussi selon la Bible et la Torah. Elezi s’empresse d’ajouter que les homosexuels sont, comme tout pécheur, bienvenus dans sa mosquée. Ils n’aurait par ailleurs rien contre ceux qu’ils croisent dans son voisinage. Le voisinage, justement, qui se retrouve qualifié de «marécage d’immoralité» dans les prêches du jeune théologien. Il a ainsi mis en garde ses fidèles contre les Bâlois – et les Bâloises – qui prennent des bains de soleil en petite tenue sur les bords du Rhin: une «tentation démoniaque».

Sur la messagerie Telegram, on découvre aussi un encouragement à refuser «toutes les autorités, mouvements et systèmes qui s’opposent à la religion d’Allah». Comme la démocratie, par exemple? L’imam abat son joker: «La question de ce qui est ou non compatible avec l’islam devrait être répondue par une autorité théologique.»

 

 

http://360.ch

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A Melilla, une trentaine d'homosexuels marocains demandent l'asile à l'Espagne

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A Melilla, une trentaine d'homosexuels marocains demandent l'asile à l'Espagne

Les autorités espagnoles ont placé une trentaine d'homosexuels marocains, hommes et femmes, dans des centres d'accueil des migrants clandestins à Mellila, en attendant que ces derniers complètent les démarches d'octroi de l'asile politique.

D'après la parution du mercredi 18 janvier du quotidien Assabah, environ 30 homosexuels, pour la plupart des étudiants, ont demandé l'asile et la protection subsidiaire à l'Espagne et ce, vu les dangers qui pèsent sur leurs vie dans leur pays d'origine à cause de leur orientation sexuelle.

D'après la même source, les autorités espagnoles de Mellila reçoivent ,depuis cinq ans maintenant, de plus en plus de demandes d'asile liées à l'orientation sexuelle et ce depuis qu'un Marocain homosexuel avait annoncé, pour la première fois en 2013, qu'il comptait demander l'asile à l'Espagne.La majorité de ces demandeurs d'asile fuient la maltraitance et les agressions subies au Maroc ainsi que les risques de poursuite en justice. Rappelons que selon l'article 489 du code pénal du Maroc, les relations homosexuelles sont punies d’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams.

 
 

.h24info.ma

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