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STOP HOMOPHOBIE shared a link.

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Un an après le procès de ses agresseurs condamnés pour acte à caractère homophobe, Bruno Wiel était l'invité de Yagg pour un chat avec les internautes. Il explique sa situation, son combat et son envie de retravailler. Yagg est le nouveau média LGBT en français: infos, vidéos, blogs, communauté et réseau professionnel, rejoignez-nous sur http://yagg.com/ Toutes nos vidéos sur notre chaîne youtube (abonnez-vous!)

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Le premier mariage gay d'ici mai ?

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Le premier mariage gay d'ici mai ?

Le premier mariage gay d'ici mai ?

CALENDRIER - Après le vote de la loi, la première célébration pourrait avoir lieu au printemps.

L’info. Samedi, les parlementaires ont achevé l’examen du projet de loi sur le mariage pour tous. Mardi, le texte sera officiellement adopté par l’Assemblée nationale. Un vote qui ne fait aucun doute tant la gauche dispose d’une confortable majorité dans l’hémicycle, renforcée par deux élus UMP et trois de l’UDI de Jean-Louis Borloo. Europe1.fr vous explique la suite du processus législatif.

Le Sénat consulté pour la forme ? Le 18 mars prochain, le texte sera présenté à la Haute assemblée. Pour éviter d’offrir une nouvelle tribune à l’opposition, les sénateurs de gauche, pourtant volontiers frondeurs depuis le début de la mandature, pourraient être tentés de voter de manière conforme, ce qu’a implicitement confirmé Jean-Pierre Bel. "C'est possible à condition de bien travailler ce dossier en amont. Il faut prendre un certain nombre de garanties. Au Sénat, il peut se dégager une majorité sur le mariage pour tous, qui pourrait déboucher sur un vote positif, conforme", a déclaré le président du Sénat sur RTL, jeudi dernier.

Le chef de file des députés PS, Bruno Le Roux, a toutefois affirmé vendredi que l'objectif n'était "pas un vote conforme à tout prix". "Le Sénat va débattre et le gouvernement a prévu deux lectures. Et il n’est pas du tout sur l’idée qu’il y aurait a priori un conforme au Sénat", a lui aussi tempéré Alain Vidalies, ministre chargé des Relations avec le Parlement, pour répondre aux critiques venues de l’opposition.

Pas de navette ? Si les deux chambres ne sont pas d’accord sur le texte, la Constitution prévoit, en son article 45 alinéa 1, que ce dernier soit examiné une seconde fois par l’Assemblée nationale, qui a le dernier mot. Car si Jean-Pierre Bel est confiant, la majorité sénatoriale est brinquebalante. Mais l’exécutif peut raisonnablement espérer que ses alliés communistes et écologistes ne lui feront pas faux bond sur ce sujet de société.

Quid du conseil constitutionnel ? Une fois le texte voté dans les deux chambres, Christian Jacob, chef de file des députés UMP, a d’ores et déjà prévenu que "le combat va continuer". L’opposition devrait donc déposer un recours devant le Conseil constitutionnel. Jean-Louis Debré, président de l’instance, a toutefois douché les quelques espoirs de la droite en expliquant qu’une "décision du 28 janvier 2011", stipule que "le contour du mariage, c’est au Parlement de le définir."

Le premier mariage gay mi-mai ? Partant du principe que le recours au conseil constitutionnel devrait se faire "dans le mois qui suit", selon Olivier Duhamel, spécialiste du droit constitutionnel, contacté par Europe1.fr, François Hollande pourrait promulguer la loi dans le courant du mois d’avril. Viendra ensuite l’heure de la publication des décrets d’application. Bon an mal an, la procédure pourrait donc prendre un peu plus d’un mois. A titre de comparaison, en 1999, entre le vote à l’Assemblée nationale et la promulgation de la loi, un petit mois s’était écoulé avant que le Pacs n’entre en application. Caroline Mécary, avocate et militante médiatique pour le mariage homosexuel contactée par Europe1.fr, estime donc que la date de mi-mai, est "cohérente". Au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, on acquiesce et on précise à Europe1.fr que "cela pourrait même être un peu plus tôt." Olivier Duhamel est quant à lui moins précis et évoque une grande première "au printemps, mais il est trop tôt pour dire si ce sera au début ou à la fin du printemps..."


source:europe1.fr

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Twitter

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Twitter

Twitter
Les associations vont pouvoir jouer un rôle d'alerte contre les tweets homophobes

Une réunion rassemblant des responsables de Twitter, des associations et la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a eu lieu le 8 février afin de prévenir la prolifération des messages de haine sur le réseau social.

Fin décembre, en réaction à une série de messages homophobes, racistes ou antisémites sur Twitter, Najat Vallaud-Belkacem avait publié une tribune dans le journal Le Monde dans laquelle elle annonçait son intention de débuter un "travail" avec les "acteurs associatifs les plus concernés" pour mettre en place des "procédures d'alerte et de sécurité".

Cette première rencontre avec des associations mobilisées contre l'homophobie, dont Inter-LGBT, SOS homophobie, RAVAD, Contact, et Alexander Macgillivray, directeur des affaires juridiques chez Twitter et Del Harvey, directrice du département "Confiance et sécurité" au sein du réseau social, a débouché sur la mise en place d'un régime "privilégié" pour les associations de lutte contre l'homophobie ou d'autre formes de discrimination qui leur permettra de pouvoir signaler de façon prioritaire des tweets ou des hashtags haineux.

"Leur signalement serait traité de façon prioritaire", a fait savoir Najat Vallaud-Belkacem à l'issue de la réunion. "Les associations se sont vu proposer par Twitter de bénéficier d'un statut qui leur permette d'envoyer des messages de rappel à la loi. Ces messages bénéficieraient d'une très grande publicité et arriveraient tout en haut d'une page concernant un sujet, comme par exemple l'homophobie", a-t-elle ajoutéi.

"Dans ce cadre, le gouvernement proposera à l'opérateur des axes de travail et notamment, la définition des modalités juridiques et techniques de signalement accéléré des infractions, de suppression des publications illicites ou encore de suspension des comptes dutilisateurs et de désindexation de hashtags», ont expliqué les ministères de la Justice, de l'Intérieur, des Droits de la Femme et de l'Economie numérique.

Mathieu Nocent, de l’Inter-LGBT, a déclaré à l’AFP être "satisfait de cette première prise de contact, mais on est un peu frustrés parce qu’on a l’impression qu’ils [Twitter, ndlr] se reposent un peu sur nous. On attend de voir si ça va être efficace".

"La volonté de Twitter de lutter contre les déferlements de haine sur sa plateforme ne semble devoir se concrétiser que par la délégation de la pédagogie et des signalements aux associations, déplore Elisabeth Ronzier, la présidente de SOS homophobie. Il est à regretter qu’une impulsion de plus grande envergure ne soit pas donnée à la mise en œuvre d’un principe simple : Internet est un espace de libre expression mais n’est pas une zone de non droit. Si l’étendue du réseau social complique nécessairement la tâche, elle démultiplie corrélativement le nombre de victimes et la violence des coups portés par chacun de ces mots haineux'.

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Alain et Jean-Marc, futurs mariés

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Alain et Jean-Marc, futurs mariés

Alain et Jean-Marc, futurs mariés

L'un a 71 ans, l'autre 57. Le premier était restaurateur, le second cheminot. Premier couple pacsé, ils ont déjà la date de leur mariage en tête.

Le temps s'est arrêté avec le balancier de la comtoise adossée entre deux fenêtres contre un mur du salon. Dans un intérieur délicieusement suranné, avec ses fauteuils crapauds bordés de franges et ses abat-jour festonnés, ils portent les mêmes charentaises et leur alliance à l'annulaire de la main droite. Alain, 71 ans, barbe courte, jean et pull jacquard, et Jean-Marc, 57 ans, moustache foisonnante, carrure et polo de rugbyman, sont en couple depuis plus de vingt ans. Leur amour s'abrite derrière les volets blancs d'une maison de famille dont Alain a hérité, dans la vallée de la Marne, à Fossoy, petite commune de 584 âmes. C'est ici qu'ils se sont retirés et qu'ils se marieront. Ils ont déjà arrêté une date mais la tiennent encore secrète. Ne prévoient ni faire-part ni costumes trois pièces. "J'aimerais bien quand même qu'on soit en pantalon et blaser", murmure Jean-Marc, que son compère taquine : "Ce sera jeans et bombers."

Ils se sont connus sous une banderole de la Gay Pride à Paris en 1991. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) vient alors de retirer l'homosexualité de la liste des maladies mentales et Madonna chante Justify my Love dans un clip censuré parce qu'il met notamment en scène des hommes qui s'embrassent. Alain est restaurateur dans le quartier du Père-Lachaise, à Paris, et militant : il a contribué à la création du Syndicat national des entreprises gaies (Sneg) un an auparavant. Jean-Marc est cheminot en transit dans la capitale : il se rend au baptême de sa filleule à Grenoble. "Le destin", murmure le plus jeune, tombé amoureux par inadvertance. "Mon premier ami avait été emporté par un cancer; le second, qui m'avait mis à la porte pour ne pas me contaminer, venait de mourir du sida. J'étais bien décidé à m'arrêter là", explique celui qui ne voulait pas "quitter sa Beauce, les jupons de maman et surtout ses copains", moque tendrement Alain.

1982 : la dépénalisation

Par amour, Jean-Marc a demandé sa mutation, laissé derrière lui ses amis et sa troupe de théâtre, abandonné les virées en voile à La Rochelle et la clope. "Quand j'ai connu Alain, je pesais 67 kg. Avec le sevrage du tabac et les confits de canard aux haricots de Soissons, j'ai pris 29 kg la première année!" Peu importait au patron du Bon Accueil : cinq ans auparavant, il avait perdu le premier amour de sa vie, fumeur invétéré, terrassé par un cancer à 45 ans. C'est ce drame qui l'avait convaincu de liquider ses commerces sur Reims - décoration, luminaires, arts de la table - et de monter à Paris comme pour fuir ses souvenirs.

Né en 1941 en Champagne dans une famille militaire et bourgeoise, Alain a assumé très jeune son orientation sexuelle. Si sa mère l'a tout de suite flanqué à la porte, "(sa) grand-mère a remis tout le monde au pas". Il se souvient avec émotion du jour où la vieille dame lui a proposé une place dans le caveau familial pour son ami qui venait de décéder. "La vie n'a pas été facile pour ceux de ma génération." En 1960 notamment, un amendement déposé par le député de la Moselle Paul Mirguet classe l'homosexualité parmi les "fléaux sociaux" au même titre que l'alcoolisme, la tuberculose, la toxicomanie, le proxénétisme et la prostitution.

Avec la dépénalisation de l'homosexualité, votée en 1982, il a senti comme "un vent de liberté", mais qui "s'est très vite tari" avec l'arrivée du sida. "Cela a été pire que la grande faucheuse dans un champ de blé", soupire Alain. Jean-Marc opine : "Quand on s'est connus, on se rendait au cimetière trois fois par semaine." Ils ont vu des familles venir "se partager les petites cuillères" des copains qui n'ont même pas eu la possibilité d'assister à la crémation de leur amour perdu. Quand le premier ami d'Alain est décédé, la sœur et l'ex-femme ont débarqué à son portail avec un huissier et deux gendarmes. "J'ai dû présenter mon acte de propriété pour montrer que c'était bien ma maison", raconte-t?il, écœuré.

Aujourd'hui, Jean-Marc et Alain veulent avant tout une certaine sécurité. Ils ont été le premier couple à se pacser, au TGI de Château-Thierry (Aisne), le 3 décembre 1999. "Tu ne te rappelles même pas la date", reproche doucement Jean-Marc, qui avait fait son coming out professionnel deux ans auparavant en posant dans Marie-Claire. "Comme ça, vous êtes au courant?", a sobrement commenté le costaud devant la cinquantaine de photocopies placardées sur son lieu de travail. Il s'emportera vraiment une fois envers un autre cheminot : "Si je m'occupe de ton cas, dans cinq minutes tu seras tellement heureuse que c'est toi qu'on appellera madame !"

"On a du mal à se séparer"

Avec l'âge, "on prend de l'assurance, on se détache, on a un peu plus de gueule", explique Jean-Marc, qui ne cherche pas pour autant la provocation. À Fossoy, ils mènent une vie tranquille. Il y a bien eu des soucis avec l'ancien maire, qui les avait virés comme des malpropres - "vous n'avez rien à faire dans la maison de la commune" - quand ils étaient venus chercher un certificat de concubinage. Mais, "aux élections suivantes, il a été battu à plate couture", se félicite Jean-Marc. Depuis, "on n'a pas à se plaindre. On va chercher notre pain, notre journal, faire nos courses", énumère Alain, invité chaque année avec son conjoint au repas des anciens de Fossoy. Ils profitent de leur retraite. Ne sont jamais allés autant au spectacle à Paris. Ils sont allés écouter la Symphonie fantastique à l'Opéra Bastille. Ont leur place pour le Requiem de Verdi en juin. S'investissent énormément dans l'association Les Oublié(e)?s de la mémoire, pour la reconnaissance de la déportation des homosexuels, dont Alain est le président. "On a du mal à se séparer, à faire quelque chose l'un sans l'autre, confie Jean-Marc. On est deux mais on ne fait qu'un."

Ils portent leurs alliances depuis les prémices de leur histoire. "Nous les avons mises dans la plus stricte intimité, ici, dans notre chambre", confie l'un. "À l'époque, c'était aussi un acte militant, une revendication, une manière de montrer que nous n'avions pas peur", précise l'autre. Lorsqu'ils se sont connus, "le mariage n'était même pas une revendication". Aujourd'hui, pour Alain, c'est un symbole : "La reconnaissance de notre amour et de nos droits." Pour Jean-Marc, "une consécration". De l'aube claire jusqu'à la fin du jour, les vieux amants parlent d'amour. "Les sentiments évoluent. Ce n'est plus la passion, pas encore la tendresse. C'est avant tout le plaisir d'être avec l'autre." D'avancer ensemble, main dans la main, à l'épreuve du temps.

Source : lejdd.fr

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Et Christine Boutin fut interrogée sur le lien...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Et Christine Boutin fut interrogée sur le lien...

Et Christine Boutin fut interrogée sur le lien entre la démission du pape Benoît XVI et le mariage homo

COLLISION D'ACTUALITE / INSTANT TELE - Prenez une information de portée mondiale - la démission du Pape, Benoît XVI. Ajoutez-y un débat national, sur le mariage homosexuel, et la nécessité de décrypter, commenter, analyser cette annonce, et de l'éclairer de regards multiples et variés.

Vous obtenez ? Une question un peu surréaliste à la politique, catholique revendiquée, Christine Boutin, ce lundi 11 février, sur BFMTV, moins de 30 minutes après l'annonce de la démission du Pape.

Le journaliste de BFMTV qui l'interroge en direct lui demande ainsi ... si la démission du Pape aura la moindre conséquence sur le débat sur le mariage homosexuel.

Voici la question posée à Christine Boutin :

« On savait que le pape s'était engagé, on disait qu'il était traditionniste, engagé notamment fortement contre le mariage gay.

Est-ce que pour vous, sa démission surprise peut avoir des conséquences dans les débats qui agitent la France, ou d'autres pays ? »

Réponse de Christine Boutin, manifestement amusée par la teneur de cette question :

« Non non, pas du tout, pas du tout.

Non non, il ne faut pas ...

C'est bien une question française, ça.

On rapproche à notre actualité, mais ça n'a rien à voir, et ça ne changera rien par rapport à la position de l'Eglise catholique sur le mariage homosexuel, naturellement.

Non non, ça n'a rien à voir [...] Je suis convaincue qu'il n'y aura pas de changement dans la ligne, quel que soit le pape [...]

Ca n'a rien à voir, et ça ne changera rien à la position de l'Eglise sur le mariage homosexuel »

Voilà, vous pouvez reprendre une activité normale.

Source : lelab.europe1.fr

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Mariage gay : Frédéric a dit "oui" dans le...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Mariage gay : Frédéric a dit "oui" dans le...

Mariage gay : Frédéric a dit "oui" dans le Maryland, un œil sur la France

"Il y a eu le Maryland, la Grande-Bretagne il y a quelques jours, et bientôt la France : c'est une explosion printanière en plein mois de février !".

Frédéric Hocde, un Français installé aux Etats-Unis, a été un des premiers à se marier dans l'Etat du Maryland (est) où le mariage homosexuel est devenu possible à l'occasion d'un référendum organisé le 6 novembre, en même temps que l'élection présidentielle américaine.

"Le lendemain des élections, Larry a mis un genou par terre et il m'a demandé en mariage! Je n'y croyais pas", raconte-t-il.

Le mariage homosexuel n'a pas été légalisé au niveau fédéral aux Etats-Unis, mais il l'a été dans neuf Etats sur 50 (Maryland, Maine, Connecticut, Iowa, Massachusetts, Washington, New Hampshire, Vermont et New York, ainsi que dans la capitale fédérale Washington DC).

"Depuis que j'ai rencontré Larry fin 2008 à Paris, je suis de près la politique américaine", explique encore ce professeur de judo souriant et volubile de 45 ans.

"On est revenu s'installer aux Etats-Unis en juillet dernier, dans le Maryland, et même si Larry était optimiste, je n'aurais jamais cru qu'on pourrait se marier si vite", ajoute Frédéric qui suit de très près les débats animés sur le sujet en France.

"J'ai des amis impliqués qui m'informent et je regarde sur internet ce qui se passe", raconte ce Français du Maryland, qui a vécu durant sept ans en Alsace et cinq ans à Saint-Martin, dans les Antilles.

S'il attend avec impatience l'issue des débats à l'Assemblée nationale, il s'étonne cependant que le sujet soit aussi passionnel.

"C'est très bien qu'au niveau national on veuille faire ce pas en avant pour une reconnaissance de certains droits. Mais vu de l'extérieur, le problème du mariage gay est presque un peu trop mis en avant en France", juge-t-il. "Parfois dans les titres il est même avant le Mali !".

"Et le débat sur le mariage est un peu pollué par le fait qu'ils aient mis l'adoption pour les couples homosexuels dans le même sac", estime-t-il.

"Un pas supplémentaire"

Frédéric et Larry habitent un appartement à Rockville, dans la banlieue de Washington. Son époux Larry Burkhart, 47 ans, travaille pour la Commission de régulation nucléaire américaine. Et en attendant d'ouvrir une section de judo dans un dojo des environs, pour donner des cours à des enfants, Frédéric, ancien judoka de bon niveau, effectue notamment du bénévolat dans des établissements scolaires des environs.

"Les Américains sont beaucoup plus ouverts que les Français", estime encore Frédéric Hocdé. "Par exemple avec Larry on est allé tous les deux s'inscrire dans une salle de sport et on a eu droit au tarif de couple sans problème", raconte-t-il en soulignant que des mariages gays vont même bientôt être célébrés dans la cathédrale nationale de Washington.

Toutefois, si pour Frédéric et Larry, le mariage était important, il ne leur a pas donné beaucoup plus de droits qu'auparavant.

"C'est une continuité, un pas supplémentaire pour nous. Mais la prochaine étape, c'est l'examen de la loi Doma par la Cour suprême", ajoute Frédéric Hocde.

"Cette loi, Defense of marriage act, une loi fédérale en vigueur depuis 1996, nous empêche d'avoir les mêmes droits qu'un couple marié hétérosexuel", ajoute Larry Burkhart, l'époux de Frédéric.

"Par exemple même si maintenant nous sommes mariés, Frédéric n'a pas le droit de se raccrocher à ma sécurité sociale, ou on ne peut pas déclarer nos impôts ensemble".

Et s'il n'avait pas gagné son titre de séjour permanent il y a quelques mois, ce n'est pas non plus son récent mariage qui aurait permis à Frédéric Hocde de pouvoir s'établir à demeure aux Etats-Unis, une autre différence notable avec les mariages hétérosexuels.

La Cour suprême des Etats-Unis doit se pencher sur cette loi Doma les 26 et 27 mars. La communauté homosexuelle espère bien sûr que celle-ci sera déclarée inconstitutionnelle, ce qui donnerait une véritable force au mariage gay aux Etats-Unis.

Source : liberation.fr

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Nous vous rappelons que

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Nous vous rappelons que

Nous vous rappelons que
les bureaux de STOP HOMOPHOBIE sont sur TOULOUSE logique que a chaque événement sur Toulouse ont le met en évidence.
Attention: nous oublions pas tout les autres villes.

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Message d'un con homophobe:

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Message d'un con homophobe:

Message d'un con homophobe:
Non c cool ça les plan a 3, 4 avec mec fille tsais, mais la sodomie c'est gore quoi comment tu peux expliquer ça a un enfant.
Tu te vois dire a ton fils comment tu fais l'amour avec papa.
Juste répondu:
Ouais ok va a la manif pour tous et soit contre nous merci pff.
On l'explique pas sa le regarde pas tu crois que l'on peux pas lui donner de l'amour a notre enfant si si parce que les parent séparer ou violent co homophobe etero dsl mais c'est mieux 2 père 2 mère qui eux 2 donne de l'amour.
Plus de réponse de cette homophobe depuis.

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Démission de Benoît XVI

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Démission de Benoît XVI

Démission de Benoît XVI
Un pape homophobe

Le pape Benoît XVI a annoncé sa démission à partir du 28 février, expliquant n'avoir plus "les forces" de diriger l'Eglise en raison de son âge. Son pontificat aura été marqué par une action très virulente de l'Eglise catholique contre les nouveaux droits des homosexuels dans le monde, en particulier le mariage gay et la théorie du genre.

"Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer de façon adéquate le ministère pétrinien", a indiqué le pape en latin lors d'un consistoire au Vatican, dans la traduction en français qu'en a faite le Vatican par la suite.

Le pape a souligné que "dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire".

Agé de 85 ans, Benoît XVI laissera le souvenir d'un pape qui a engagé l'église dans une lutte virulente contre les droits nouveaux des homosexuels dans le monde - notamment le mariage entre personnes de même sexe - et un combat tenace contre la théorie du genre.

Ce professeur de théologie allemand, qui n'aura pas suscité la ferveur dont a bénéficié Jean Paul II, devient pape le 19 avril 2005 à 78 ans après avoir régné près d'un quart de siècle sur la Congrégation pour la doctrine de la foi, ex-Saint Office.

Il sera confronté à la crise la plus profonde de l'Eglise contemporaine: celle des révélations en cascade, dans plusieurs pays d'Europe et d'Amérique du Nord, d'abus sexuels commis sur des enfants par des membres du clergé, aggravés par l'"omerta" de la hiérarchie.

Condamnant durement ces "péchés" et ordonnant la tolérance zéro, Benoît XVI demandera explicitement "pardon" aux victimes en juin 2010.

Au long de son prontificat, Benoît XVI refusera toute évolution de l'Eglise sur les questions de moeurs (avortement, euthanasie, famille, homosexualité), refusant la rupture avec la tradition.

Il n'admettra l'utilisation du préservatif que dans des cas très limités, pour éviter la contamination du sida.

Benoît XVI a aussi cherché à faire revenir les intégristes dans le giron de l'Eglise. Il a appelé les Européens à ne pas rejeter leurs "racines chrétiennes".

En janvier 2009, sa décision de lever l'excommunication de quatre évêques intégristes dont l'un, le Britannique Richard Williamson, était un négationniste, avait soulevé un tollé.

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Houria Bouteldja : «Revendiquer une identité...

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Houria Bouteldja : «Revendiquer une identité...

Houria Bouteldja : «Revendiquer une identité politique gay n’est pas du tout un acte universel»

Sur le site Rue89, un article de StreetPress, signé Robin D'Angelo, revenait sur un essai intitulé: «Les féministes blanches et l’Empire», signé Stella Magliani-Belkacem et Félix Boggio Ewanjé-Epée, aux éditions La Fabrique. «Un petit livre vert (110 pages) dans lequel les deux auteurs affirment que «l’homosexualité, comme identité» est «une notion» occidentale qui n’est pas adaptée au monde arabe et africain. Et par «analogie», pas adaptée non plus à ceux qui en sont issus: les habitants des quartiers populaires», résumait Romain d'Angelo. Les deux auteurs de cet essai sont associés au mouvement «Les Indigènes de la République». StreetPress a joint sa porte-parole, Houria Bouteldja. Cette dernière «reprend à son compte la théorie de l'essai, qui lui est dédicacé», selon StreetPress. «Le mariage pour tous ne concerne que les homos blancs. Quand on est pauvre, précaire et victime de discrimination, c’est la solidarité communautaire qui compte», dit-elle. Newsring à contacté Houria Bouteldja, pour qu'elle précise ses propos. Entretien.

Pouvez-vous préciser les propos que vous avez accordés aux journalistes de Street Press? «l’homosexualité, comme identité» est «une notion» occidentale qui n’est pas adaptée au monde arabe et africain ?

Se revendiquer gay, c’est à dire revendiquer une identité politique gay, n’est pas du tout un acte universel. Ça existe en Europe, ça existe aux Etats-Unis, ça n’existe pas au Maghreb. Avant de répondre à vos question, je vous précise que l'article de Street Press a été dénoncé par le PIR et par Stella Magliani Belkacem et Félix Ewanjé Epée comme mensonger et caricatural. Vous trouverez le démenti du PIR ici, et la mise au point des auteurs des "Féministes blanches et l'empire" publiée par Rue89 ici.

Pour répondre à votre question, il se trouve que je ne suis ni sociologue, ni anthropologue. Il suffit de comprendre qu'il y a autant de manières de vivre son homosexualité qu'il y a de cultures et de groupes humains et que ces modes de vie ne sont pas moins légitimes que ceux vécus en Occident. Par ailleurs, il y a homosexualité identifiée comme telle quand l'hétérosexualité est elle-même identifiée comme telle mais cette binarité n'est pas elle-même universelle. Il y a de part le monde des modes de vie extrêmement divers et étonnants. Le couple «un homme, une femme» qui est le mode dominant en Europe est lui même circonscrit dans le temps et l'espace. Combien de cultures l'ignorent ? Il existe des groupes humains où la famille n'a pas le même sens qu'ici, par exemple où les hommes ne sont que des géniteurs et n'ont pas un rôle social de père. Les enfants sont élevés dans la communauté des mères ce qui n'exclut pas les relations femmes/femmes ou hommes/hommes mais elles ne sont pas forcément identifiées avec nos catégories. Que pourraient signifier "homosexuels" ou "hétérosexuels" dans ces contextes ? Au Maghreb, l'homoérotisme a longtemps été toléré jusqu'à ce que la colonisation impose les normes de la binarité rigide homo/hétéro. Je vous recommande à ce propos les travaux de Joseph Massad.

Les identités s'ajoutent, ou s'annulent? Ne craignez-vous pas que ces propos soit perçus comme une forme de stigmatisation? Défendre ce que vous appelez les "indigènes de la République" en tant que victimes de l'homophobie est-il un problème?

Les identités peuvent parfaitement bien s'ajouter. On peut se revendiquer arabe et homosexuel / lesbienne puisque ce sont des identités disponibles en Europe. Cela existe. Ce que je dis, c'est qu'on ne peut pas aller défendre des hommes ou des femmes sur la base de leur homosexualité si celle-ci n'est pas revendiquée ou assumée par eux comme une identité. Cela pourrait être considéré comme un impérialisme sexuel. C'est pour cela qu'il est impératif de distinguer de distinguer «pratiques et vécus homosexuels» des «identités politiques homosexuelles». Il semble qu'il soit très difficile d'être homosexuel dans certains quartiers... C'est certainement difficile de l'être, mais c'est encore plus difficile de s'en revendiquer ouvertement. La revendication identitaire n'est effectivement pas tolérée.

C'est pourquoi il faut savoir respecter les stratégies et les modes de vie que les homosexuels adoptent dans leur propre contexte (les quartiers par exemple) et éviter les pressions de l'extérieur qui valorisent les modes de vie gay faisant fi des conditions objectives des concernés.

Il est facile d'être homosexuel dans les banlieues?

Vous imaginez bien qu'il y a de nombreux homosexuels en banlieue comme ailleurs et à ma connaissance on n'a jamais entendu parler de pogroms contre eux. La banlieue n'a pas à être plus stigmatisée que la campagne française ou la province car finalement si la France était tolérante de ce point de vue, le Marais, comme ghetto homo, n'existerait pas. Ce qui est sûr c'est qu'en banlieue la culture écrasante est la culture hétérosexuelle et qu'il n'y a pas de place dans les circonstances actuelles pour une homosexualité revendiquée. Ce qui compte en l'état ce n'est pas l'opinion contrariée des observateurs extérieurs, c'est les choix concrets que font les homos dans des contextes fragiles de précarité sociales, d'équilibre entre famille et individu. Si dans un contexte de contraintes multiples, les stratégies de vie contredisent les choix hégémoniques du monde blanc homos, alors il faut savoir le respecter.

Propos recueillis par Thomas Renou et Romain Pomian-Bonnemaison

source:newsring.f

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Antis

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Antis

Antis
Collard pour l'abrogation du mariage homosexuel si le FN arrive au pouvoir

Le député du Front national Gilbert Collard a souhaité, lundi sur iTélé, que, si ce parti arrive au pouvoir dans l'avenir, il "revienne" sur le mariage des couples de même sexe que l'Assemblée nationale s'apprête à voter mardi.

"Pour moi personnellement, l'affaire n'est pas pliée. Si demain nous arrivons au pouvoir, je pèserai de tout mon poids pour qu'on revienne sur cette disposition", a déclaré le député du Gard, élu en juin sous les couleurs du Rassemblement bleu marine.

Selon lui, "il n'y a pas de droit acquis quand ce droit-là est une usurpation démocratique". "On parle de mariage pour tous, c'est le mariage pour une minorité qui est imposé par une idéologie qui a pour but de nous détourner des vrais problèmes", a-t-il ajouté.

source:e-llico.com

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Témoignage et Questionnement, Thomas. 23 ans

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Témoignage et Questionnement, Thomas. 23 ans

Témoignage et Questionnement, Thomas. 23 ans

Bonjour à tous, je m’appelle Thomas. Avant toute chose, sachez que Je souhaite avoir des conseils, des avis de beaucoup de personnes suite à mon petit témoignage.

Pour commencer je suis en couple avec mon copain depuis un an. Je l’ai rencontré il y a un peu plus d’un an lors d’une soirée pour l’anniversaire d’une amie. Ca été tout de suite le coup de foudre. Le feeling est passé tout de suite.Nous étions un couple très complice et romantiques à souhait.

Depuis quelques temps, je suis stressé et pas très bien. Mon copain est un homme séduisant qui aime qu’on le regarde. Il a besoin de plaire pour se sentir bien. Jusque-là, ce n’était que d’apparence. Il voulait bien s’habiller, être impeccable en toute circonstance, donc rien de bien méchant. Le problème c’est qu’il pousse ce vice depuis quelques temps, en s'inscrivant sur des sites de rencontre. Soit disant pour discuter ! Il y’a quelques jours, Je me suis aperçu qu'il échange des messages avec des mecs du coin en leur disant qu'il est en couple, qu’il veut bien discuter et les rencontrer mais sans ambiguïté. Je lui en ai donc parlé et il m'a dit que c'était juste comme ça, qu'il ne se serait rien passer avec eux. Je reste sceptique. J’ai peur qu’il me trompe, tout comme il l’a trompé son ex. Même s’il ne fait rien, j’estime que lorsque tu es en couple et que tu aimes sincèrement ton mec, tu n’as pas besoin d’aller sur des sites de rencontres ! Moi, je n’y vais pas. Autre hic, ça fait 3 semaines que nous n’avons pas eu de rapports. Il me dit qu'il a envie mais il ne fait rien pour autant. Et quand je prends l’initiative il me dit qu’il est fatigué. Il m’embrasse me souhaite une bonne nuit puis se retourne.
Il me dit qu'il m’aime, qu'il ne me trompera pas mais bon j’en doute.

Parfois, quand j’essaie d’avoir des gestes tendres avec lui, par exemple, un bisous ou quand je me met dans ses bras, au bout de quelques minutes, il me repousse en me disant qu’on ne va pas être collé l’un à l’autre toute la journée… C’est blessant !
Quand on parle de son comportement avec les mecs en boite ou dans la rue, se besoin de plaire et les tchats, il se frustre et hausse le ton. Son discours est celui-ci : « Tant que tu seras jaloux, je me sentirais étouffer et j'aurais besoin de séduire d'autres personnes.» Mais ce qu’il ne comprend pas c’est que c'est une échelle sans fin. Tant qu'il continuera à vouloir plaire et aller sur des tchats pour discuter et rencontrer des mecs je serais jaloux, ma jalousie vient de là !!! Je ne serais pas jaloux s’il ne faisait pas ce genre de trucs ! Mais bon, plus je serais jaloux plus il sera tenté d'aller voir ailleurs etc. !!! Ca n’en finit plus… J’ai peur qu’il finisse par me trompé. Alors je ne dis rien. Même si au fond de moi, ça me fait mal. Et que ça m’arrive de pleurer tellement que la situation est dure.

Je ne sais pas comment faire, je fais des efforts, je le laisse aller sur des tchats même si cela ne me plaît pas et qu’au fond cela me blesse. J’essaye de le comprendre. Et surtout de sauver mon couple. Je tente de lui plaire de plus en plus tous les jours avec des petites attentions, mais rien n'y fait. Je ne sais plus quoi faire =( Mais cette situation n’est plus possible. Ca me fait trop de mal. Je l’aime et le perdre me ferait trop de souffrir, je ne pense pas être capable de le larguer.

Comment faire pour garder confiance en lui quand il attache plus d'importance aux autres qu'a moi-même ??? Que me conseillez-vous ? Dois-je lui posé un ultimatum ? Que faire ? Que feriez-vous à ma place ? Je lirais vos commentaires.


Thomas. 23ans

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Espagne

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L’Etat refuse d’indemniser une trans persécutée sous Franco

Emprisonnée à six reprises de 1970 à 1973, Elianne/Enrique réclame aujourd’hui réparation. Mais les autorités s’obstinent à faire la sourde oreille.

Un «danger social»: c’est à ce titre qu’Elianne avait été enfermée à six reprises dans la prison madrilène de Carabanchel, de sinistre mémoire, entre 1970 et 1973. Alors transsexuelle, cette artiste de cabaret avait 17 ans lors de son premier séjour dans les geôles franquistes. Aujourd’hui Elianne – redevenue Enrique García Ruiz – tente d’obtenir l’indemnisation à laquelle ont droit les victimes de la dictature depuis 2009. Mais l’Etat ne veut rien savoir, malgré des démarches entamées en 2010. Dans un premier temps, les autorités avaient mis en doute son statut de transsexuelle (elle a dû renoncer à sa transition entre-temps). A présent, le Ministère de l’Intérieur a admis qu’Elianne avait bien été incarcérée, mais les documents attestant des motifs de ses arrestations auraient «disparu».

Un personne indemnisée sur mille
Dans le Madrid des années 1970, des rafles visaient les homosexuels, les travestis et les transsexuels. Arrêtés arbitrairement, ils tombaient sous le coup de la «Loi sur la dangerosité sociale». On estime à 100’000 le nombre de personnes incarcérées sous ce motif. Seules 111 ont été indemnisées à ce jour. Les compensations sont modestes: 4000 euros pour une peine de 1 à 6 mois, et 12’000 euros pour plus de 3 ans de prison. Les victimes ont jusqu’au 31 décembre de cette année pour réclamer des réparations.

Une députée socialiste à l’Assemblée de Madrid, l’actrice transsexuelle Carla Antonelli, a annoncé sa volonté de porter plainte contre le Ministère de l’Intérieur pour soustraction de documents. Elianne/Enrique, aujourd’hui âgé de 59 ans et chômeur, est soutenu par la Fondation 26-décembre, qui lutte pour les victimes de la «Loi sur la dangerosité sociale». Selon son président, Federico Armenteros, le cas d’Elianne n’est hélas pas unique. La majorité des personnes concernées, explique-t-il, «n’a aucun document qui attestent de leur peine de prison. Ils n’ont pas non plus accès à l’information ni ne savent où se tourner. En plus il n’y ont plus de temps pour récupérer ces données.»

» Sources: DosManzanas, lire également le portrait d’Elianne/Enrique dans «Público»

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Mariage pour tous

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Mariage pour tous

Mariage pour tous
L'absence de consigne de vote UMP sujet de grande fierté pour Pécresse

La députée UMP des Yvelines Valérie Pécresse a exprimé dimanche "une grande fierté" devant l'absence de consigne de vote au groupe parlementaire UMP concernant le mariage des couples de même sexe, précisant qu'elle voterait "contre" ce projet de loi.

Invitée du Grand Jury (RTL/LCI/Le Figaro), l'ancienne ministre a affirmé qu'elle "ne voterait pas" le projet de loi, n'étant "pas favorable à ce que l'on réforme la filiation".

"L'abstention est un non-choix, et sur les sujets de société, ce n'est pas mon choix. Je suis pour la liberté de conscience, que chacun puisse exprimer sa liberté de conscience sur ce texte", a encore affirmé Mme Pécresse, alors que sa collègue de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé qu'elle s'abstiendrait.

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Les deux femmes politiques débattent depuis samedi par blogs interposés. Morceaux choisis.

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Mariage pour tous : Stéphanie refuse "...

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Mariage pour tous : Stéphanie refuse "...

Mariage pour tous : Stéphanie refuse " l'homophobie latente "

Stéphanie Druon copréside le centre LGBT de Touraine. Elle milite pour l’égalité des droits et espère (secrètement) pouvoir se marier un jour.

Samedi dernier, près de 3.000 personnes ont manifesté à Tours contre le mariage pour tous. Quel est votre sentiment quand vous voyez ça?

« Depuis le début, ils sont les plus nombreux dans la rue… C'est plus facile de mobiliser contre quelque chose que pour, mais heureusement, ce n'est pas le nombre qui l'emporte! Ce qui fait mal, c'est que des gens manifestent pour interdire des droits: dans le fond, ils veulent faire perdurer une discrimination. Il y a de l'homophobie latente, même s'ils font attention aux mots qu'ils emploient. »

Personnellement, comment vivez-vous ce débat?

« C'est vrai que l'on se demande ce qu'en pensent nos proches. Je n'ai pas eu l'occasion d'en parler avec mes parents, c'est quand même dommage! J'ai un peu peur de leur avis… »

Ils connaissent pourtant votre homosexualité, n'est-ce pas?

« Je l'ai dit à ma mère quand j'avais 15 ans: elle s'en doutait mais a pensé que ça passerait! Mon père le sait aussi car je lui en ai touché deux mots un jour au téléphone, il y a deux ans… Ils savent, mais on n'en parle pas. C'est un peu la politique de l'autruche. C'est difficile de parler de ça. »

Et dans votre entourage, quelles sont les réactions?

« L'homosexualité, ça renvoie toujours à une image un peu particulière. Comme je ne corresponds pas aux clichés – je suis lesbienne oui, mais je ne suis pas une camionneuse –, si je ne veux pas en parler, ça passe. Dans la rue, quand je suis avec mon amie et que l'on se tient la main: ça rend les hommes fous! Surtout à partir d'une certaine heure et d'un certain taux d'alcool… C'est insupportable; c'est du sexisme. On ne va quand même pas se cacher pour faire taire les gens? »

Vous avez rejoint l'association LGBT en 2008, pourquoi être devenue une militante?

« J'ai toujours eu un petit côté "écorché vif". Je suis un peu discrète mais aussi très remontée! J'ai toujours été engagée dans la lutte contre le sexisme et dénoncé un certain machisme. Il faut bousculer l'ordre établi. »

La loi sur le mariage, ça semble acquis, mais la PMA (Procréation médicalement assistée) , c'est plus incertain. Qu'en pensez-vous?

« Je n'aime pas trop les certitudes mais oui, pour le mariage, c'est en bonne voie! Pour la PMA, on sent que la majorité est mitigée sur la question. Apparemment, ce serait repoussé à fin 2013: ça va relancer le débat. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose, les gens en ont déjà marre d'entendre parler de ça tout le temps! »

Mariage, enfants: quels sont vos projets personnels?

« Je n'assume pas trop, mais oui, je crois que j'aimerais me marier. J'ai la chance d'avoir des parents qui n'ont pas divorcé, j'ai eu un modèle parental stable, je ne sais pas si c'est l'envie de singer ça… C'est un peu romantique mais je trouve ça beau, tout en gardant les pieds sur terre! Pour les enfants, c'est trop tôt, mais je pense que je passerai par la PMA. Mais je ne m'imagine pas aller à l'étranger pour ça! »

Stéphanie, infirmière, née à Vendôme

> Stéphanie Druon est née le 11 septembre 1987 à Vendôme (Loir-et-Cher). Elle y a grandi jusqu'à ses 18 ans puis elle a rejoint Tours pour ses études.
> Après deux années à la faculté, elle rentre à l'école d'infirmières de Tours.
> Elle est infirmière depuis 2010. Elle travaille au CHU Trousseau, à Tours depuis 2011; elle est actuellement au service des grands brûlés.
> Elle a rejoint la LGP région Centre (devenue le centre LGBT Touraine par la suite) en 2008.
> Elle copréside le centre Lesbien Gay Bi Trans de Touraine depuis 2012 (année du changement de nom de la LGP).

en savoir plus

Des permanences ouvertes à tous

Installé au 5 bis, rue du Dr-Denoyelle à Tours, l'espace LGBT Touraine tient des permanences le mercredi de 17h à 20h et le samedi de 15h à 18h. L'accueil est assuré par des bénévoles de l'association: « Ils ont été formés à l'écoute. Nous recevons près de 200 personnes par an à cette permanence », souligne Stéphanie Druon. Elle précise: « L'objectif premier de l'association est le soutien à toutes les personnes homosexuelles et trans, mais il y a aussi pas mal d'hétéros. » L'association compte près de 90 adhérents.

Tél. 02.47.54.24.79. www.lgpregioncentre.org

source:.lanouvellerepublique.fr

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Le « Happening » des antis bloque les Champs-Elysées quelques minutes

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Nathalie Kosciusko-Morizet s’explique sur l’abstention

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