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STOP HOMOPHOBIE shared a link.

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Vidéo publiée le 5 févr. 2013 par pascale2laballe. Extrait. Interviewé par LCP, réponse d'Hervé Mariton à la question du journaliste : " Je pose des questions sérieuses et solides. Le Code Civil est ainsi rédigé : ' L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant.

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Najat Vallaud Belkacem accueillie hier à Orléans...

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Najat Vallaud Belkacem accueillie hier à Orléans...

Najat Vallaud Belkacem accueillie hier à Orléans par les défenseurs du mariage

Devant le Lycée Jean Zay , une trentaine de personnes l'attendaient pour affirmer avec détermination leur opposition au Projet de Loi Taubira : Un Père , une mère , C'est élémentaire ! La parité, y-a pas mieux pour les bébés"

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Publié le par STOP HOMOPHOBIE

I Take No Credit For This Video! I am Just sharing it. --------------------------------------------------- Ryan Lewis's Channel: http://www.youtube.com/user/RyanLewisProductions --------------------------------------------------- Same Love feat. Mary Lambert on iTunes: http://itunes.apple.com/us/album/same-love-feat.-mary-lambert/id543948282 --------------------------------------------------- The Heist on iTunes: http://itunes.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=560097651 --------------------------------------------------- Traduction : http://lyricstranslate.com/fr/same-love-m%C3%AAme-amour.html - crimson_antics

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Martinique: tabassée par un membre de sa famille...

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Martinique: tabassée par un membre de sa famille...

Martinique: tabassée par un membre de sa famille pour un baiser lesbien

Une collégienne martiniquaise aurait été tabassée dans l’enceinte de son établissement scolaire par son beau-père, pour avoir embrassé une autre fille. Le principal, qui a assisté à la scène, n’a pas réagi. Il a été suspendu deux jours.

Malgré quelques détails encore flous, c'est une agression à caractère lesbophobe qui aurait eu lieu le 25 janvier dernier, au Lamantin, en Martinique. Ce jour-là, deux élèves du collège Edouard Glissant sont convoquées par le principal en compagnie de leur famille. Dans le cadre d'un pari, les deux collégiennes se seraient longuement embrassées, puis peut-être disputées.

Lors de cette convocation, qui a eu lieu dans l'enceinte de l'établissement, le beau-père d'une des jeunes filles, âgée de 14 ans, l'aurait rouée de coups devant le principal, qui n'a pas réagi. Ce n'est que trois jours plus tard que celui-ci avertit une assistante sociale, qui à son tour contacte le rectorat. Selon le rapport de l'assistante sociale, ce sont les pompiers qui auraient porté secours à la collégienne.

Suspension de deux jours
D'après une convention cosignée par le rectorat et le procureur de la République, un chef d'établissement doit pourtant signaler en moins de 24 heures tout événement de cette nature, qu'il s'agisse de violences contre un élève, comme c'est le cas ici, ou d'un événement jugé anormal.

Le recteur de l'académie, interviewé par la chaîne Martinique 1ère (du groupe France Télévisions), dénonce le manque de réactivité évident du principal. D'après le rapport qui a été transmis au rectorat, il ne s'agit pas d'une «correction», mais bien d'un passage à tabac. André Siganos explique ainsi, en citant le rapport, que la jeune fille, projetée contre un mur puis frappée à terre à plusieurs reprises, a saigné, avant de s'uriner dessus, de peur. Les faits sont en train d'être vérifiés, une enquête judiciaire ayant été ouverte. Le principal, suspendu deux jours, aurait réintégré ses fonctions mercredi 6 février.

Lettre ouverte à Vincent Peillon
Bien que légère, la mesure prise contre le principal a été critiquée quasi à l'unanimité par les syndicats d'enseignants et de parents d'élèves de l'établissement. Jean-Paul Lugiery, président de l'association de parents d'élèves Peep, a ainsi indiqué: «Nous ne partageons pas du tout la sanction prise à l'encontre du chef d'établissement car un parent a son libre arbitre, s'il corrige son enfant, cela le regarde.» Seuls les parents d'élèves de la section FCPE se sont désolidarisés des autres en critiquant au contraire l'extrême violence exercée contre la collégienne.

La «Fédération total respect», qui réunit des associations de lutte contre le racisme, l'homophobie et le sida a quant à elle publié une lettre ouverte adressée entre-autres au ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, à la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, et au Défenseur des droits, Dominique Baudis. La fédération, reçue jeudi soir par Dominique Baudis, demande notamment une sanction «adéquate» à l'égard du principal, sa mutation, ainsi que des poursuites contre le beau-père de la jeune fille, pour coups et blessures à caractère lesbophobe.

source:tetu

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Homophobie : Le gouvernement rencontre enfin...

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Homophobie : Le gouvernement rencontre enfin...

Homophobie : Le gouvernement rencontre enfin "Twitter" pour pour mettre fin aux propos homophobes.

Najat Vallaud-Belkacem et les associations Inter-LGBT s'attaquent à la prolifération de tweets homophobes.

C'est une première. Le gouvernement, les associations Inter-LGBT et Twitter seront assis autour d'une même table, ce vendredi 8 février. La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem avait déjà tenté une fois d'organiser une réunion, le 7 janvier. Sans succès. La cause ? L'absence de Twitter, justement.

C'est le directeur des affaires juridiques de Twitter, Alexander Macgillivray qui représentera le site de micro-blogging. Le but de cette réunion est, pour Najat Vallaud-Belkacem, de "prévenir la prolifération des messages de haine sur le réseau social", et plus particulièrement les propos homophobes.

Twitter face à la justice française

Entre octobre et janvier, les hashtags #unbonjuif, #unbonmusulman, #unjuifmort, #simonfilsestgay, entraînent une vague de propos antisémites, racistes, homophobes. Des associations, comme l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et SOS Racisme, demandent alors à Twitter de retirer et supprimer les tweets "haineux".

Faute d'une réponse suffisante de Twitter, les associations décident de passer à la vitesse supérieure et de poursuivre le site de micro-blogging devant la justice française. Le Tribunal de grande instance de Paris ordonne, le 24 janvier, à Twitter de communiquer les données permettant d'identifier les auteurs de tweets racistes ou antisémites. L'entreprise américaine doit également aménager sa plateforme afin de proposer un dispositif de signalement. Une victoire qui peut avoir des conséquences sérieuses sur l'avenir du réseau social.

Ce vendredi, c'est la position du site américain, qui décidera ou non de se conformer à la décision de justice, qui sera au centre de la discussion, selon Fleur Pellerin, sur Canal Plus le 7 février.

Au-delà de la volonté du gouvernement de s'assurer que Twitter respectera la décision de justice, un autre enjeu plane, plus économique : l'installation et l'ouverture du bureau français du site de micro-blogging, annoncé fin 2012.
Seules les associations Inter-LGBT ont été conviées à la réunion. Ni SOS Racisme, ni l'UEJF ne seront présents lors de la rencontre.

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Première semaine nationale contre l'homophobie....

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Première semaine nationale contre l'homophobie....

Première semaine nationale contre l'homophobie. Mobilisez-vous sur tout le territoire, avec Le Refuge!

Le Refuge lance un appel auprès des citoyens et collectifs qui soutiennent sa cause et qui souhaitent s’associer à la collecte que l’association organise en mai prochain. En effet, le Refuge a obtenu des services de l’Etat son inscription au calendrier 2013 des journées nationales d’appels à la générosité publique. La semaine nationale du Refuge est fixée du 13 au 20 mai 2013. L’association profitera de cette exposition exceptionnelle, réservée aux grandes causes*, pour célébrer ses 10 ans d’existence et pour organiser une collecte de fonds, première quête d’envergure nationale menée en France au profit de la lutte contre l’homophobie.

Les porteurs de projets de collecte au profit du Refuge peuvent soumettre leurs idées aux responsables de l’association par mail ou par courrier adressé 2 rue Germain, 34000 Montpellier.

* Peuvent solliciter l’inscription au calendrier les organismes qui, aux termes de l’article 3 de la loi n° 91-772 du 7 août 1991, soutiennent une « cause scientifique, sociale, familiale, humanitaire, philanthropique, éducative, sportive, culturelle ou concourant à la défense de l’environnement et qui souhaitent faire appel à la générosité publique dans le cadre d’une campagne menée à l’échelon national, soit sur la voie publique, soit par l’utilisation de moyens de communication ».

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Portugal

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Portugal

Portugal
Styliste gay brutalement assassiné

Luis Guerreiro, 43 ans, a succombé à une attaque à l’arme blanche, en début de semaine. Selon la police, il s’agit d’un crime passionnel.

Le corps de Luis Guerreiro a été découvert mercredi dans son appartement de Loulé (Algarve) par un membre de sa famille. Il était sans nouvelle de lui depuis le week-end. Le corps de ce styliste portugais né au Venezuela il y a 43 ans gisait dans une mare de sang, lardé de dizaines de coups de couteau, a rapporté la presse locale. Sa mort remonterait à l’aube du 4 février. Guerreiro était une personnalité de la scène gay locale. Il avait une boutique de costumes pour le carnaval, où il était connu sous son nom de drag queen, «Madrinha».

Hier, jeudi, la police a indiqué avoir interpellé un suspect, un homme de 41 ans. Il aurait agi pour des motifs passionnels. Le site luisguerreiro.net a été créé pour rendre hommage à la victime.

source:http://360.ch

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Injures homophobes

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Injures homophobes

Injures homophobes
Le Parlement adopte définitivement l'allongement des délais de prescription

Le Sénat a voté jeudi à l'unanimité une proposition de loi visant à prescrire au bout d'un an, au lieu de trois mois, la provocation à la discrimination en raison du sexe, de l'orientation sexuelle ou du handicap, rendant ainsi définitive son adoption par le Parlement.

Le texte avait été déposé à l'Assemblée nationale par Catherine Quéré et Jean-Marc Ayrault en octobre 2011, qui l'avait adopté à l'unanimité également un mois plus tard.

Le délai de prescription des provocations à la discrimination d'une part, et des diffamations et injures lorsqu'elles ont été prononcées en raison de l'origine ou de la religion d'autre part, avait été porté à un an par la loi Perben II de 2004. Toutefois, ce délai était resté de trois mois lorsque ces faits ont été commis en raison du sexe, de l'identité ou de l'orientation sexuelle ou du handicap.

"L'unification des délais de prescription va permettre de mettre fin à une inégalité de droit entre les victimes, qui n'est pas justifiable", a souligné la rapporteure du texte, Esther Benbassa (Ecologiste).

Elle a aussi relevé que l'étude de ce texte intervient "dans un contexte particulier, celui du débat entourant le projet de loi relatif à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe". "Débat qui a frayé la voie, ces dernières semaines, à un climat souvent ouvertement homophobe et à la multiplication de propos intolérables", a-t-elle ajouté.

Enfin, a dit la sénatrice de Paris, "n'imaginons cependant pas un instant (...), qu'en harmonisant nos délais de prescription, nous risquions de compromettre la liberté de notre presse". "Les infractions visées ne concernent en réalité que marginalement cette dernière", a-t-elle estimé.

En revanche, a poursuivi Esther Benbassa, "internet offre à tout particulier la possibilité de donner une publicité à des diffamations, à des provocations ou à des injures, en bénéficiant des garanties de la loi de 1881 (sur la liberté de la presse ndlr), sans que pour autant celui-ci soit soumis à la déontologie des journalistes".

Les intervenants ont été unanimes sur la nécessité de mener une réflexion sur internet. "Il faut des règles pour tous", a fait valoir le président de la commission des Lois Jean-Pierre Sueur (PS). "L'Europe est un espace approprié pour édicter des règles", a-t-il ajouté.

"Si internet avait existé pendant la dernière guerre, la Gestapo aurait eu moins de travail", a jugé de son côté Pierre Charon (UMP) tandis que Nathalie Goulet (UDI-UC) a estimé que "le droit de la presse n'(était) pas adapté aux nouveaux médias".

Des amendements déposés par les écologistes Kalliopi Ango Ela et Hélène Lipietz visant à substituer dans le texte de la loi l'expression d'"identité de genre" à celle d'"identité sexuelle" ont été retirés.

Dans un communiqué, le Défenseur des droits, Dominique Baudis, a salué le vote du Sénat. "Il s'agit d'une avancée réelle en matière de défense des droits et des libertés et d'une mesure fondée sur l'équité en matière de lutte contre les discriminations et qui répare un déséquilibre manifeste", a-t-il écrit.

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Mariage pour tous

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Mariage pour tous

Mariage pour tous
Au 10e jour de débat, les députés accélèrent le rythme

Les députés ont entamé vendredi leur dixième jour de débat sur le projet de loi autorisant le mariage et l'adoption pour les homosexuels dans une atmosphère relativement apaisée et en passant à la vitesse supérieure, contrastant avec celle des derniers jours.

La discussion dans l'hémicycle pourrait s'achever "samedi au maximum", selon une source parlementaire.

Plus de 1.600 amendements, sur les quelque 5.000 déposés par l'opposition, et près de 10 articles restent en discussion. Le principal article, le premier, ouvrant le mariage aux couples de même sexe, a été voté la semaine dernière.

L'Assemblée nationale avait programmé deux semaines entières de débat sur le projet de loi concernant "l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe", jusqu'à dimanche soir. Le vote solennel sur ce texte est prévu mardi prochain, avant un examen au Sénat à partir du 18 mars.

Vendredi en fin de matinée, tous les groupes de gauche à l'Assemblée (PS, Ecolos, RRDP, GDR) ont appelé ensemble, lors d'une conférence de presse commune, l'UMP à "la responsabilité" et à "aller à l'essentiel" au lieu de poursuivre un "débat qui tourne à vide" et où la droite "se caricature".

L'un des principaux orateurs de l'UMP dans le débat, Hervé Mariton, a immédiatement réagi auprès de l'AFP, en jugeant cette attaque "inappropriée".

Très présents depuis le début du débat, les députés UMP comme Philippe Gosselin ou Marc Le Fur continuaient vendredi à défendre leurs amendements mais à un rythme plus rapide que les jours précédents.

L'Assemblée a adopté en fin de matinée un amendement UMP, signé d'Hervé Mariton. Cet amendement "de cohérence" ne change rien au fond du texte.

Aucun incident de séance n'a éclaté jusqu'alors alors qu'ils se multipliaient les jours et les nuits précédents.

Le député radical de gauche Alain Tourret a, lui, présenté des amendements sur des évolutions du PaCS, puis les a retirés, après que la ministre de la Justice lui eut dit qu'ils pourraient être débattus lors du futur projet de loi sur la famille annoncé désormais pour la fin de l'année.

Déjà dans la nuit de jeudi à vendredi, les débats s'étaient déroulés sur un mode nettement plus apaisé que dans l'après-midi et les jours précédents, la fatigue se faisant sentir.

Les députés avaient fini par voter l'article 4 du projet de loi qui prévoit que, dans le code civil, les termes de "père" et "mère" doivent être compris comme celui de "parents" pour les couples homosexuels

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Homosexualité aux Pays-Bas

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Homosexualité aux Pays-Bas

Homosexualité aux Pays-Bas
Moi, j'ai deux mamans et deux papas

"Je pense que mes copains sont un petit peu jaloux, parce que moi, j'ai deux mamans et deux papas alors qu'eux, ils n'ont que deux parents", assure Simon, 6 ans, en se tortillant avec son frère Joaquin, 3 ans, sur les genoux de ses parents, deux couples homosexuels, assis côte à côte sur le canapé d'une des deux maisons familiales, à Amsterdam.

Alors qu'en France les députés débattent du "mariage pour tous" et qu'au Royaume-Uni les députés l'ont approuvé mardi à une large majorité, aux Pays-Bas, premier pays au monde à autoriser le mariage homosexuel, en 2001, le débat est déjà ailleurs.

Le ministère de la Justice va d'ici peu enquêter sur la possibilité de reconnaître trois parents ou plus pour un même enfant, notamment pour protéger les familles "roses".

De fait, si les quatre jeunes trentenaires Joram, Guillermo, Karin et Evelien élèvent ensemble Simon et Joaquin, aux yeux de l'administration néerlandaise, seules Karin et Evelien ont le droit de s'appeler des "parents". Joram et Guillermo n'ont donc pas de droits légaux sur les enfants.

Ils ne peuvent par exemple prendre aucune décision en cas d'intervention médicale importante sur les enfants. Et si les deux hommes meurent, la fiscalité n'accordera pas les avantages sur l'héritage auxquels Simon et Joaquin auraient droit en tant qu'enfants légaux.

De plus, si les deux couples venaient à se disputer, Karin et Evelien auraient le droit d'exiger que Joram et Guillermo sortent complètement de la vie des deux enfants du jour au lendemain.

"La loi est en retard sur la réalité", assure Joram : "ce qui compte, en tant que parent ou futur parent, c'est de vouloir élever des enfants dans une construction dans laquelle on a énormément de confiance".

"Bien sûr, on a envie d'être reconnu pour tout ce qu'on fait pour son enfant", poursuit Guillermo, au détour d'une balade en famille le long d'un canal d'Amsterdam : "avoir des enfants, c'est quelque chose qui change ta vie".

"Nous voulions que les enfants connaissent leurs parents"

Joram, Evelien, Guillermo et Karin sympathisent alors qu'ils partagent une colocation lors de leurs études à Amsterdam, après quoi les deux couples restent très bons amis. Lorsque l'envie d'avoir des enfants se fait sentir, ils se lancent à quatre dans l'aventure plutôt que de le faire à deux et d'opter pour l'adoption ou un donneur anonyme.

"Nous voulions que les enfants connaissent leurs parents, aussi bien leurs mères que leurs pères", explique Evelien. Sa compagne Karin, médecin, précise que les enfants ont été conçus par insémination artificielle "à la maison".

Evelien et Karin ont chacune porté un enfant tandis que Joram et Guillermo ont chacun donné leur semence pour un des enfants, mais ils ne souhaitent pas divulguer qui sont les parents biologiques de quel enfant. "Ce n'est pas important, ce qui compte c'est que nous sommes tous les quatre leurs parents et que nous les aimons", assure Karin.

Les enfants vivent la semaine avec leur mères à Arnhem (est), où les deux pères viennent chaque jeudi s'occuper de leurs fils. Les week-ends, ils les passent à six, souvent à Amsterdam, chez Joram et Guillermo. Quant aux vacances, c'est également à six, tout comme les fêtes de famille ou les réunions de parents à l'école de Simon.

"Il faut élargir le concept de ce qu'est une famille"

Une modification de la loi sur la parentalité ne bénéficierait pas seulement aux familles "roses", elle pourrait également être profitable aux familles recomposées après un divorce, selon Liesbeth van Tongeren, députée écologiste auteur d'une motion parlementaire sur le sujet.

"Nous devons élargir le concept (de ce qu'est une famille, ndlr), c'est fini de considérer la parentalité uniquement comme un lien biologique ou de considérer qu'il n'y a obligatoirement que deux parents pour un enfant", soutient à l'AFP Mme Van Tongeren, selon laquelle entre 20.000 et 25.000 enfants vivent dans des familles "roses" aux Pays-Bas.

Lors d'un débat à la chambre basse du parlement en octobre, Fred Teveen, le secrétaire d'Etat à la Justice, avait indiqué qu'il voyait beaucoup d'objections pratiques à une telle reconnaissance mais souhaitait attendre les résultats de l'enquête avant de prendre des décisions.

Plaidant pour la possibilité de reconnaître trois parents ou plus pour un même enfant, Philip Tijsma, porte-parole du COC, la plus ancienne association de défense des homosexuels au monde, soutient : "tous les problèmes ne seraient pas résolus, il y aura toujours des conflits, mais dans tous les cas il y aura une certaine sécurité pour l'enfant, car il sait que son père ou sa troisième mère ne pourra pas disparaître de sa vie du jour au lendemain".

Quant à Simon et Joaquin, ils semblent ravis de leur situation familiale : "un jour, alors que Joaquin était à la crèche, deux filles voulaient jouer et voulaient toutes les deux être la maman, raconte Evelien, et il leur a dit 'très bien, c'est tout à fait possible, j'ai la même chose à la maison'"

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Berlinale

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Berlinale

Berlinale
Un drame sur l'homosexualité d'un prêtre lance la compétition

La course à l'Ours d'or de la Berlinale a débuté vendredi avec "W imie" (In the name of), de la réalisatrice polonaise Malgoska Szumowska, un drame sur l'homosexualité d'un prêtre, qui lutte contre son désir pour un jeune garçon, qui a été très applaudi par la presse.

Ce prêtre, Adam (Andrzej Chyra), qui a découvert sa vocation religieuse à 21 ans, vit dans un village reculé de Pologne où il s'occupe essentiellement de jeunes délinquants.

Confronté aux avances d'une jeune femme, il rétorque être "déjà pris". Pourtant il sait que c'est autre chose qui l'oblige à agir ainsi: son attirance pour les hommes. Une rencontre avec un jeune homme mutique va faire éclater cette réalité refoulée.

Utilisant des images très fortes, dont certaines s'apparente à une métaphore de la Passion du Christ, pour décrire le combat intérieur du prêtre, Malgoska Szumowska a expliqué qu'elle n'avait pas voulu créer la controverse mais "se concentrer sur le combat intérieur d'Adam, qui n'arrive pas à se trouver lui-même".

"J'ai commencé à l'écrire il y a quatre ans. J'avais trouvé un petit article sur un jeune garçon qui tue un prêtre. Et personne ne savait pourquoi. Mon premier sentiment était de faire un film sur la solitude terrible de ce prêtre car une relation entre deux personnes est interdite pour les prêtres. J'ai parlé avec beaucoup d'entre eux et ils m'ont dit combien c'était dur pour eux", a-t-elle expliqué devant la presse.

"Je n'avais aucunement envie de faire un film provocateur contre l'Eglise catholique. Je trouvais cela trop direct. Je voulais aimer mon personnage, Adam, ne pas le juger. Ca a été dur de trouver le chemin le plus juste. On a travaillé deux ans", a ajouté la réalisatrice.

"En Pologne nous avons un grand débat sur l'homosexualité, sur les prêtres qui quittent l'Eglise à cause de cela... C'est très important pour moi de faire entendre une autre voix", a-t-elle encore souligné.

L'acteur principal, Andrzej Chyra, dont l'interprétation est très crédible malgré de rares dialogues, a raconté avoir "tourné le film il y a deux ans, l'été, avec beaucoup d'improvisation et en changeant énormément de choses par rapport au script".

Classée parmi les dix meilleures jeunes réalisatrices européennes, Malgoska Szumowska est une des trois cinéastes femmes en lice pour l'Ours d'or cette année.

Elle a notamment réalisé "Happy man" (2000), "Ono" (2004) et "Elles", présenté l'année dernière à la Berlinale dans la section parallèle Panorama, une immersion dans la prostitution étudiante avec Juliette Binoche dans le rôle d'une journaliste.

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Jacques Attali veut supprimer les jours fériés cathos

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Vive passe d’armes entre Douillet et Taubira qui lui rappelle un écrit polémique

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Michel Rocard: « J’en veux un peu aux homosexuels de ne pas s’être contentés du Pacs »

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Un acte de naissance établit sans la mention du « père » pour l’enfant d’un couple de lesbienne

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Trois parents pour un enfant en Floride

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ITALIE - FOOTBALL

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ITALIE - FOOTBALL

ITALIE - FOOTBALL
Une équipe de joueurs gay à Naples

C’est en référence à Ezequiel Lavezzi dit "il Pocho", joueur argentin du PSG et icône gay, que la première équipe de football gay de Naples a adopté le nom de "Pochos". Mardi 5 février, le capitaine, Giorgio Sorrentino, a présenté l'initiative lors d'une discrète conférence de presse dans un bar de Naples, comme l'explique le journal Fatto Quotidiano.

"Nous voulons défier la normalité sur le terrain, à travers le jeu. Nous ne combattons pas les préjugés mais nous en jouons", a expliqué Giorgio Sorrentino.

En mai dernier, un article du Corriere del Mezzogiorno dressait un constat sombre de la situation des homosexuels dans le sud de la Péninsule. Selon le quotidien, "32,3 % des habitants du Sud associent homosexualité et immoralité (contre 21% pour les régions du centre)". Autant dire que former une équipe de football gay à Naples relève du défi.

La nouvelle a d'ailleurs été fraîchement accueillie sur les réseaux sociaux. Ces derniers jours, on pouvait lire à la suite de l’article du Fatto Quotidiano des commentaires comme : "Un journal sérieux ne ferait pas un article sur ces conneries" ou "le football italien se dégrade avec une équipe gay. En fait, je ne peux pas m'empêcher de rire."

Toutefois, pour parer à ce genre de réflexions et éviter la "ghettoïsation", le capitaine des "Pochos" a tenu à intégrer des joueurs hétérosexuels dans son équipe.

Le baptême des "Pochos" se fera lors d’un tournoi organisé par la ville de Florence, où ils disputeront leur premier match le 23 février prochain. La démarche est symbolique, puisque ce tournoi amical célébrera l'arrivée d'une équipe de football gay et méridionale dans la communauté des équipes de football homosexuelles et gay-friendly du Nord de l'Italie.

Source : courrierinternational.com

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Sondage

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Sondage

Sondage
Une majorité de Français pour le mariage gay mais contre l'adoption

Une majorité de Français (66%) sont toujours favorables au mariage gay, mais une minorité (47%) est pour l'ouverture de l'adoption par les couples homosexuels, selon un sondage Ifop pour le site d'information de droite Atlantico, publié vendredi.

La proportion des personnes interrogées favorables au mariage homosexuel augmente ainsi de trois points par rapport à fin janvier, tandis que les opinions favorables à un droit pour les homosexuels à adopter des enfants reculent de deux points.

Les réponses diffèrent selon les positionnements politiques: les sympathisants de gauche sont favorables au mariage à 86%, contre 46% pour les sympathisants du FN et 45% pour les sympathisants UMP.

Même clivage en ce qui concerne l'adoption: 69% des sympathisants de gauche y sont favorables contre seulement 24% des sympathisants du FN et de l'UMP.

Sondage réalisé en ligne du 4 au 6 février auprès d'un échantillon de 959 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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Mariage pour tous

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Mariage pour tous

Mariage pour tous
Comment transformer un débat en une guérilla parlementaire

Une poignée d'élus UMP déterminés, les faux-pas du gouvernement et une procédure favorisant l'opposition: cette conjonction a transformé le débat à l'Assemblée nationale sur le mariage homosexuel en une guérilla parlementaire acharnée de près de deux semaines.

Plus de 100 heures de discussions, jour et nuit, week-end compris, auront été nécessaires, depuis l'ouverture de la discussion le 29 janvier, pour l'examen du projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels.

Vendredi, l'incertitude régnait encore sur le moment où finirait ce marathon. En tout cas bien avant mardi, jour du vote sur l'ensemble du texte, avant d'être examiné par le Sénat à partir du 18 mars.

Si la droite n'a pas réussi à faire reculer le gouvernement sur le contenu du projet, inchangé par rapport à la version initiale, elle peut se vanter d'avoir transformé l'hémicycle en une formidable caisse de résonance de l'hostilité au projet gouvernemental.

A l'origine de cet exploit, une demi-douzaine de députés UMP animateurs de l'Entente parlementaire pour la famille, qui relaie les thèses des organisateurs de la "Manif pour tous" du 24 janvier : Hervé Mariton, Philippe Gosselin, Jean-Frédéric Poisson, Marc Le Fur, Daniel Fasquelle et Xavier Breton.

Ce sont eux qui, inlassablement, ont le plus souvent rédigé et défendu la plupart des 5.000 amendements de l'opposition, tous rejetés, à raison de deux minutes d'intervention à chaque fois. "La plupart du temps, le reste du groupe a fait de la figuration", reconnaît un de leurs collègues.

Si Christian Jacob, chef de file des députés UMP (photo), a été omniprésent, multipliant les rappels au règlement et les suspensions de séance, les poids lourds de l'UMP ont le plus souvent été aux abonnés absents, sauf le premier jour, quand Jean-François Copé et François Fillon sont intervenus.

"Ils veulent éviter de retrouver dans cinq ans sur Dailymotion leurs discours contre le mariage gay, comme circulent maintenant les diatribes de la droite contre le PaCS d'il y a quinze ans", commente un député socialiste.

Si malgré les réticences internes -notamment de Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet -, l'UMP a livré jusqu'à l'épuisement général le combat contre le mariage gay, c'est aussi grâce aux maladresses et hésitations du gouvernement sur la GPA (gestation pour autrui) et la PMA (procréation médicalement assistée).

"Cela arrive pour nous à point nommé!", s'est exclamé Daniel Fasquelle, quand le 30 janvier, la circulaire sur le certificat de nationalité des enfants nés de mères porteuses a fait irruption dans l'hémicycle. La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a pu arguer, avec son talent oratoire salué par tous, que le texte ne signifiait aucune reconnaissance de la GPA, le moment de sa publication a largement parasité la discussion.

Sur l'extension de la PMA à des couples d'homosexuelles, voire aux femmes seules, le gouvernement et le PS ont maintes fois chuté, dès le dépôt du projet, sur leurs divisions et hésitations.

A cet égard, les 22 heures de séance du dimanche 3 février, jusqu'à 08H00 du matin, ont été dures pour la gauche, quand le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, en voyage au Cambodge, a recadré la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti, sur la date de présentation de la loi famille incluant, en principe, la question de la PMA.

Sur un tout autre plan, la majorité socialiste, malgré la maestria avec laquel le président de l'Assemblée Claude Bartolone (PS) a dirigé les débats, a été prise au piège par la décision qu'elle avait prise de ne pas imposer un "temps législatif programmé", procédure instaurée en 2009 pour fixer une durée maximale à la discussion d'un texte.

"Le PS, quand il était dans l'opposition, avait tellement tapé contre le temps législatif programmé qu'il ne pouvait pas l'imposer d'emblée", analyse un ténor de l'UMP, ce que confirme volontiers un des dirigeants socialistes.

Mais depuis qu'un député UMP, en l'occurrence l'ancien président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, a regretté publiquement l'absence de temps programmé, les socialistes ont bien l'intention d'y recourir dans l'avenir, chaque fois qu'un texte controversé sera soumis au Parlement.

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