Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'assemblée a voté officiellement en faveur du...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

L'assemblée a voté officiellement en faveur du...

L'assemblée a voté officiellement en faveur du projet de loi mariage et adoption pour tous ! 329 POUR et 229 contre.

Le projet de loi sera maintenant examiné par le Sénat, non pas le 18 Mars mais le 2 Avril a annoncé le ministre des Relations avec le Parlement Alain Vidalies.

La date du 18 mars avait été précédemment évoquée mais le gouvernement a choisi le 2 avril, "compte tenu des délais nécessaires pour finaliser les auditions et surtout rédiger le rapport", a-t-il expliqué.

Il a précisé avoir prévu sur le texte du mariage gay "une discussion assez large, au moins une semaine et demi".

Le rapporteur du texte, Jean-Pierre Michel (PS) a affirmé qu'il devrait y avoir peu de modifications sur les articles principaux qui pourraient être ainsi votés conformes.

"On est aussi dans l'optique de mieux examiner tous les articles de coordination, qui concernent l'état-civil, les parents, le livret de famille, sur lesquels il y a certainement à retravailler, ce qui est l'avis même du ministère de la Justice", a-t-il ajouté.

Voir les commentaires

Gays,clips,infos shared a link.

Publié le par Gays,clips,infos

Imaginez un monde sans Andy Warhol, Marguerite Yourcenar, Jean Cocteau, Freddie Mercury etc... Rose Fantaisie vous propose une liste (évidement non exhaustive) des homosexuels et bisexuels célèbres qui ont contribué à la progression de notre société. Notre différence constitue notre richesse, mais elle n'est pas un prétexte pour l'inégalité des droits.

Voir les commentaires

Etats-Unis L’armée étend les prestations sociales entre époux de même sexe

Publié le par Gays,clips,infos

Voir les commentaires

Mariage pour tous

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Mariage pour tous

Mariage pour tous
Ayrault rend hommage aux députés et à son gouvernement

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'est dit "fier", mardi, du projet de loi sur le mariage homosexuel, une loi qui va s'inscrire, selon lui, "dans une longue lignée de réformes républicaines pour l'égalité" et a remercié députés et membres du gouvernement concernés.

"Le gouvernement est fier de cette réforme, parce que cette réforme (...) s'inscrit dans une longue lignée de réformes républicaines pour l'égalité et contre les discriminations", a déclaré le Premier ministre, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

"Cette loi va étendre à toutes les familles les protections garanties par l'institution du mariage. Et contrairement à ceux qui vocifèrent --mais heureusement ils sont minoritaires-- ce vote, cette loi, va renforcer l'institution du mariage", a-t-il ajouté, en réponse à une question du député Bernard Roman (PS).

A deux heures du vote du projet de loi par les députés, le Premier ministre a salué "un grand débat parlementaire": "Vous avez pris le temps de défendre vos points de vue. Vous avez pris le temps aussi d'essayer de vous convaincre, parfois c'était difficile, je le sais", a-t-il souligné.

Il a rendu hommage à "la solidarité et la fermeté dans la conviction de tous les députés de la majorité et même parfois au-delà. Vous avez su vous montrer soudés, concentrés, convaincants d'un bout à l'autre du débat. Merci donc à vous", a-t-il lancé, citant en particulier le président de la commission des Lois, Jean-Jacques Urvoas, et le rapporteur du projet, Erwann Binet.

Il a aussi remercié, "parce que je le pense profondément" a-t-il dit sous les applaudissements, la ministre de la Justice Christiane Taubira --dont l'éloquence est la fierté du gouvernement (...)--, Dominique Bertinotti (Famille), qui s'est battue avec courage et conviction et Alain Vidalies (Relations avec le Parlement) qui a veillé au bon déroulement de ce débat".

Jean-Marc Ayrault a enfin salué le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, qui a "eu le souci de préserver, au-delà des convictions de chacun, l'intégrité de l'Assemblée nationale, de forcer le respect".

Voir les commentaires

Mariage pour tous L’Assemblée s’apprête à voter la première réforme sociétale de Hollande

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Voir les commentaires

La manif des anti-«mariage pour tous» devant l’Assemblée nationale interdite

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Voir les commentaires

Vote sur le mariage gay

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Vote sur le mariage gay

Vote sur le mariage gay
Le député UMP Pierre Lellouche va s'abstenir

Le député UMP de Paris Pierre Lellouche a annoncé lundi sur son blog qu'il avait décidé de s'abstenir, lors du vote, mardi à l'Assemblée, sur le mariage gay.

"Après une longue et difficile réflexion, après avoir écouté les arguments de part et d'autre, y compris à l'occasion de débats organisés dans ma propre circonscription, c'est bien cette position qui s'impose à moi, au moment du vote solennel à l'Assemblée nationale", affirme Pierre Lellouche.

Le député affirme avoir fait "le choix du principe de réalité", notamment parce que "le texte sera voté, le pouvoir en place dispos(ant) d'une majorité suffisante à l'Assemblée pour ce faire" et que puisque "des Français homosexuels vont se marier dès cette année" et qu'"aucune alternance, aucune autre majorité demain n'ira les 'démarier'".

"Je respecte la liberté de deux adultes de même sexe, liés par des sentiments amoureux, de construire leur vie ensemble et de voir leur union pleinement reconnue par la société", affirme le député.

"Je confesse que sur ce point, j'ai personnellement évolué au fil de ces dernières années, comme d'ailleurs beaucoup de nos concitoyens", affirme-t-il également, rappelant qu'il avait voté "contre le Pacs en 1999, au nom de la préservation du mariage".

"Puis j'ai soutenu en 2007 les propositions du candidat Nicolas Sarkozy visant à instituer en France un Contrat d'union civile, reconnaissant - sauf pour les questions de filiation - l'égalité des droits entre couples homosexuels et hétérosexuels".

Pierre Lellouche affirme d'ailleurs "regretter que le président Sarkozy n'ait pas trouvé le temps, au cours de son quinquennat, de faire voter cette mesure. Ce qui nous aurait épargné la longue saga du 'Mariage pour tous' que nous impose aujourd'hui François Hollande".

Toutefois, le député précise que ses "réserves demeurent bien sûr, totales, sur les questions de filiation".

En ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, "le gouvernement Hollande-Ayrault met en marche, même s'il se refuse à l'admettre, la machine infernale de l'adoption (déjà possible dans le droit actuel) qui conduira inévitablement aux méthodes +non conventionnelles+ pour fabriquer des enfants", déplore-t-il.

Voir les commentaires

Mariage homo : les anti comparent le scandale...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Mariage homo : les anti comparent le scandale...

Mariage homo : les anti comparent le scandale Findus à l'homoparentalité, c'est odieux

LE PLUS. Lors du débat sur le "mariage pour tous", la violence verbale s'est fait ressentir dans l'hémicycle ainsi que sur Twitter. Le 9 février, alors que l'examen du projet de loi prenait fin, le compte Twitter de "La Manif pour tous" s'est fendu d'un rapprochement entre filiation et scandale des lasagnes au cheval. Des propos qui outrent Nicolas Gougain, porte-parole de l'Inter-LGBT.

Édité par Daphnée Leportois

Après plus de dix journées de débats parlementaires qui ont vu fleurir des propos déplacés et parfois d’une grande violence, le compte Twitter officiel de "La Manif pour tous" se permet un tweet des plus douteux en pleine polémique autour des lasagnes Findus.

Comparer traçabilité de la viande et filiation, il fallait oser. D'une grande bêtise et tout simplement odieux. Tout comme nous avons entendu lors des débats parlementaires qu’il fallait établir un "principe de précaution" sur les familles homoparentales (comme il en existe sur les OGM ou les animaux – dixit plusieurs députes UMP) ou bien encore qu’on allait fabriquer des “enfants playmobil". On dit s'intéresser d'abord à l'enfant. Mais qu’en pensent les familles adoptives ou celles ayant eu recours à la PMA et qui existent par milliers en France ?

Défendre l'intérêt supérieur de l'enfant, c'est sécuriser toutes les familles

Depuis le début, nous n’avons eu de cesse de répéter que l’ouverture de l’adoption aux couples homosexuels ne changerait pas le principe de la filiation adoptive. En effet, qu’il s’agisse d’un couple hétéro ou d’un couple homo, l’enfant n’est pas l’enfant biologique des parents. La filiation n’est donc pas strictement biologique.

En répétant à l’envi que la filiation sociale est un égoïsme, relève du "droit à l’enfant" ou répond à des "logiques de marchandisation", l’opposition à ce projet de loi en vient à jeter l’opprobre sur toutes les familles adoptives, toutes les familles fondées grâce à une insémination artificielle avec donneur. Démonstration est faite pour celles et ceux qui s'opposent à ce projet de loi que toutes les familles ne se valent pas.

Défendre l’intérêt supérieur de l’enfant, c’est d’abord sécuriser sa famille – sécuriser toutes les familles. C’est ce qu’initie le projet de loi visant à ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Les familles homoparentales existent. Ce débat ne se fait pas en dehors de cette réalité concrète de la diversité des familles en France.

La Manif prétendument "pour tous" ignore une partie de la société française, exclut de fait des milliers de familles et d'enfants. Après ce tweet mais aussi de nombreuses prises de paroles passées, elle doit tout simplement s'excuser auprès des milliers de couples, d'enfants et de familles – homoparentales ou non – qu'elle rabaisse, humilie et méprise depuis des mois maintenant.

source:nouvelobs.com

Voir les commentaires

PMA : la gauche veut-elle désespérer le Marais ?

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

PMA : la gauche veut-elle désespérer le Marais ?

PMA : la gauche veut-elle désespérer le Marais ?

Lorsqu’un étudiant des années 2020 étudiera les débats parlementaires de l’année 2013 sur le mariage, il n’en croira sans doute pas ses yeux et ses oreilles. Ce « grand déballage » auquel nous avons assisté ces dernières semaines a réveillé un certain sentiment d’homophobie dans tout le pays.

Avec Frigide Barjot, Civitas et Christine Boutin, comme mégaphones de la rue, Henri Guaino, Christian Jacob et quelques autres, comme porte-parole dans l’hémicycle, la droite s’est livrée à un festival de sexisme, rythmé par Monseigneur Vingt-Trois, devenu le grand idéologue de l’opposition.
La droite reste « la plus bête du monde »

Dans la droite ligne des débats sur la pilule contraceptive, l’Interruption volontaire de grossesse (IVG), la dépénalisation de l’homosexualité et le Pacs, l’opposition n’a rien changé à sa défense éternelle des bonnes mœurs, version « cul bénit » et triangle Neuilly-Auteuil-Passy, refusant d’admettre l’évolution de notre société pour satisfaire la composante la plus conservatrice de son électorat.

Hormis Franck Riester et Benoist Apparu, bien isolés dans cet épisode parlementaire aux allures de naufrage, l’UMP de Copé et Fillon, enfin d’accord sur quelque chose, a sombré corps et âme dans le ridicule… Et pendant ce temps, de l’autre côté de la Manche, le parti conservateur proposait la légalisation du mariage homo… Qui fut adoptée en six heures de débats et sans aucune manifestation de rue !

La droite française a peut-être eu sa « bataille d’Hernani », mais elle mérite toujours l’étiquette de « plus bête du monde ». Au nom de l’enfant qui a droit à « un papa et une maman », on aura vraiment tout entendu : le « mariage pour tous » favoriserait l’inceste, la polygamie, les maladies sexuellement transmissibles… Et j’en passe.
J’avais osé l’impensable : « Marier des pédés »

Ce refrain, on le connaît par cœur. Je l’avais déjà entendu, en juin 2004, à l’occasion du mariage de Bègles, quand une immense majorité de mes collègues socialistes me reprochaient cette initiative menée avec le « manifeste pour l’égalité des droits ».

Quand le Premier ministre de l’époque, Dominique de Villepin, me suspendait de mes fonctions de maire pendant un mois, pour m’humilier. Quand une grande partie de la presse m’accusait de « faire du people » mais cherchait par tous les moyens à mettre la main sur les deux candidats au mariage…

D’un côté, une grande solitude et un sentiment de rejet des « élites », de l’autre, un soutien inattendu de la société civile, mais plus de 4 000 lettres infâmes, révélatrices de la peur de soi et de l’ignorance.

Parce que le mariage homosexuel parle de sexe, il touche aux tréfonds de l’âme humaine et en révèle ses contradictions, comme l’argent et le pouvoir. Cette accumulation d’ordureries m’a été adressée parce que j’avais osé l’impensable : « Marier des pédés ».

Parce que, au fond, ce qui indispose cette droite réactionnaire, ces gens frileux qui se cachent derrière « le droit de l’enfant », ce n’est ni la Procréation médicalement assistée (PMA), ni la Gestation pour autrui (GPA) mais, d’abord et avant tout, la reconnaissance de mêmes droits à celles et ceux dont l’orientation sexuelle n’est pas conforme au dogme des églises une nouvelle fois rassemblées pour s’opposer à la liberté des individus.
Désespérer Billancourt, décourager le Marais

Le débat sur la PMA a cristallisé l’affrontement, car il mettait lui aussi en cause la question de la filiation. Ce que je n’excuse pas aujourd’hui, c’est qu’une partie de la gauche considère, elle aussi, que le désir d’enfant est condamnable pour une partie de la population qui ne se résout pas à l’invariant de l’hétérosexualité. Qu’à l’instar de madame Agacinski, une partie de la gauche, minoritaire heureusement, ait repris les thèmes de la hiérarchie ecclésiastique, je ne puis l’accepter.

Lorsque l’on s’engage, on doit tenir ses promesses jusqu’au bout. La communauté LGBT, comme le reste du pays, avait compris que la PMA était incluse dans le mariage homosexuel. Les familles homoparentales ne veulent pas d’un droit au mariage au rabais, contraint dans les limites fixées par la pression conjuguée des églises et des notables rancis qui refusent les mutations de la société.

J’ai bien peur que la PMA ne devienne un abcès de fixation et que le gouvernement, confronté à d’autres échéances, renvoie aux calendes grecques cette question. Auquel cas, une fois de plus, nous n’aurons fait que des mécontents : une partie de la « gauche sociétale » risque d’en vouloir à la majorité de ne pas être allée jusqu’au bout. Eternel dilemme de l’équilibrisme : si « l’Etat ne peut pas tout » en matière économique et qu’il n’arrive pas à faire grand-chose en matière de droits nouveaux, à quoi sert-il de voter, de militer et de s’engager pour la gauche ?

A trop tergiverser, on ne désespère plus seulement Billancourt mais on décourage le Marais et on déçoit les bobos.
Ce long chemin...

Un gouvernement progressiste, dans la crise multiforme que nous connaissons, doit être au moins reconnu comme le plus avancé sur les questions sociales, démocratiques et sociétales. Christiane Taubira l’a plutôt bien illustré ces jours-ci. Elle a montré que ce n’est pas en s’alignant sur la dérive « buissonnière » du sarkozysme que l’on fait progresser la gauche.

C’est en défendant ses valeurs, ses convictions, sa vision du monde que l’on convainc les indécis, les hésitants, les timorés. Sans Simone Veil, pas d’IVG, sans Robert Badinter, pas d’abolition de la peine de mort. Je ne réclame ni des Robespierre ni des Saint-Just, juste quelques émules de Jaurès et de Mendès. Est-ce réellement trop demander ?

Cela étant dit, le mardi 12 février, je voterai la loi sur le mariage pour tous, avec un profond sentiment de joie et de devoir accompli. Si je ne sais pas aujourd’hui ce que l’histoire retiendra, je reste extrêmement fier d’avoir apporté ma pierre à l’égalité des droits, ce long chemin qui nous a mené de l’absolutisme à l’émancipation.

source:rue89.com

Voir les commentaires

Eglise catholique

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Eglise catholique

Eglise catholique
Les homosexuels espèrent plus de bonté de la part du nouveau pape

La plus ancienne association de défense des homosexuels au monde, l'association néerlandaise COC, n'est pas "attristée" par l'annonce lundi de la démission du pape Benoît XVI et espère que le nouveau pape fera preuve de "plus de bonté" envers la communauté homosexuelle que son prédécesseur.

"Nous ne sommes pas attristés", a déclaré à l'AFP Philip Tijsma, porte-parole du COC : "tout ce que nous espérons, c'est que le nouveau pape fera preuve d'un peu plus de bonté que lui envers les LGBT au sein de son Église, mais également dans le monde en général".

"Il faudrait qu'il soit moins obsédé par la question de l'homosexualité", a-t-il ajouté, rappelant que le pape s'est à maintes fois prononcé contre le mariage homosexuel.

A de nombreuses reprises, et notamment le 21 décembre dernier devant la curie du Vatican, Benoît XVI avait appelé les catholiques à "lutter" pour le maintien de la famille formée d'un père, d'une mère et d'enfants, menacée selon lui par une transformation menaçant "l'homme lui-même".

"L'Église catholique a dernièrement dit vouloir lutter contre la discrimination", a soutenu M. Tijsma : "nous pensons qu'il s'agit ici d'une belle opportunité". "Le nouveau pape devrait se concentrer notamment sur les problèmes rencontrés en Russie ou en Ouganda, où les droits des homosexuels sont bafoués continuellement".

Les Pays-Bas avaient été en 2001 le premier pays au monde à autoriser le mariage homosexuel. Une dizaine d'autres pays ont suivi depuis.

Les députés britanniques l'ont adopté mardi 5 février à une large majorité alors qu'un vote solennel des députés, qui sera positif sauf grosse surprise, est attendu mardi en France après 10 jours de fortes tensions au parlement et au sein de la société.

Voir les commentaires

Mariage pour tous

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

Mariage pour tous

Mariage pour tous
Outre-mer, le poids de la religion explique un rejet certain du mariage gay

Souvent peu visibles lors des débats nationaux, les ultramarins ont surgi lors de la discussion sur le mariage homosexuel avec un rejet affirmé, pour certains même à gauche, de ce texte: l'argument religieux a été le plus utilisé et reflète l'importance de la pratique cultuelle dans ces territoires.

Ce front du refus a été incarné par la prise de parole du député Bruno Nestor Azérot (GDR, Martinique) dès le second jour des débats. Croyant revendiqué, il a fustigé un "projet qui bouscule toutes les coutumes, toutes les valeurs sur lesquelles reposent nos sociétés ultramarines", pointant "un risque d'un profond désenchantement (...) voire d'une cassure morale irrémédiable". Un propos applaudi par l'opposition en séance.

D'autres députés ultramarins de gauche ont fait part de leur intention de ne pas voter ce texte, comme Gabriel Serville (GDR, Guyane), Alfred Marie-Jeanne (GDR, Martinique). Serge Letchimy (apparenté PS, Martinique) a lui réservé sa décision "au plus tard pour mardi", jour du vote solennel. Beaucoup ont opté pour la tactique de la chaise vide: pas de présence, pas de vote.

Pour Frédéric Régent, de l'université Paris IV Panthéon-Sorbonne, même si le taux de mariage y est historiquement plus faible qu'en métropole, "il faut noter le poids de la religion aux Antilles: la pratique religieuse est très forte et toutes les églises catholiques, protestantes et évangélistes sont très développées". "Vivre au grand jour son homosexualité est plus difficile que dans une grande ville, là dans un espace insulaire, tout le monde se connaît", poursuit l'historien.

Pour autant, en Guadeloupe, l'homosexualité connue de certains responsables politiques n'a pas empêché leur réélection.

Les dispositions relatives à Mayotte ont suscité à l'Assemblée des échanges nourris. Musulman à 95%, ce territoire a connu de nombreux bouleversements en accédant en 2011 au statut de département français, avec notamment la fin de la polygamie. La maire PS de Pamandzi, Ramlati Ali, s'était attirée les foudres d'Act Up en demandant, avant l'ouverture du débat, que "cette loi en soit pas appliquée à Mayotte".

Président du Conseil Représentatif des musulmans de Mayotte, Ali Saïd, "espère" que "la République mettra Mayotte à l'écart de l'application de cette loi", qu'il considère "en contradiction avec les préceptes du prophète Mahomet".

De son côté, Ismaël Saïd Combo Yacout, premier adjoint du maire de Dzaoudzi-Labattoir, se revendique "républicain" et promet d'appliquer la loi dans sa mairie, tout en doutant "compte tenu des moeurs", qu'un couple homosexuel s'y présente.

En Polynésie, où aucune des nombreuses chapelles chrétiennes n'est favorable au mariage gay, les trois députés (UDI) se sont affichés contre la future loi.

L'un d'eux, Jean-Paul Tuaiva, a plaidé pour "un autre rythme que la métropole", estimant plus "judicieux" d'appliquer d'abord le PaCS. Relevant du droit des contrats, le Pacs n'a pas été transposé en Polynésie par l'Assemblée locale. Alors que si la loi sur le mariage homosexuel est adoptée, elle s'appliquerait de fait car elle relève du droit des personnes.

En Nouvelle-Calédonie, la situation est aussi ambivalente. Disposant aussi d'une grande autonomie, elle avait, elle, transposée le Pacs en 2009, soit dix ans après son adoption dans l'Hexagone.

Sur le Caillou, "il est plus facile de vivre son homosexualité si l'on est Européen et si l'on habite à Nouméa", estime Olivier Testemalle, président de l'association Homosphère. "En brousse ou dans les îles, les choses deviennent plus difficiles, d'autant plus si l'on est Wallisien ou Kanak. Le poids de la coutume et leur vision de la religion, portée à l'intolérance, ne facilitent rien", selon lui.

"C'est totalement contre nature et je peux vous dire que ça n'arrivera pas chez moi", a récemment déclaré Hilarion Vendegou, sénateur (UMP) et maire de l'île des Pins. En revanche, les deux députés (UDI) Sonia Lagarde et Philippe Gomès, devraient voter pour ce projet de loi.

Voir les commentaires

M. Malek Boutih interroge M. le ministre de...

Publié le par STOP HOMOPHOBIE

M. Malek Boutih interroge M. le ministre de...

M. Malek Boutih interroge M. le ministre de l'éducation nationale sur la question du refus de la demande d'agrément national émise en 2012 par l'association Le refuge.

Il salue l'engagement du Gouvernement dans la lutte contre l'homophobie, incarné notamment par le « plan contre l'homophobie et la transphobie ». Dans ce contexte, il s'interroge sur le refus d'accorder un agrément national à l'association Le refuge, qui se bat au quotidien pour apporter de l'aide à de jeunes majeurs victimes de discrimination du fait de leur orientation sexuelle. Il souhaiterait connaître les raisons qui ont justifié ce refus.

source:http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-16491QE.htm

Voir les commentaires